vendredi 27 février 2015

LA COMMUNION VERITABLE

Le vrai sens de la Sainte-Cène Par Eric Ruiz


"La fin de toutes choses est proche. Menez donc une vie équilibrée et ne vous laissez pas distraire, afin d’être disponible pour prier. Mais surtout, ayez entre vous une ardente charité : car la charité couvrira une multitude de péchés" (1 Pierre 4 :7-8).

Pierre parle ici de la communion entre les saints, entre disciples, faite d’une " ardente charité"  et de la vie communautaire symbole  " d’une vie équilibrée" .
Ensuite le contexte est précis, il concerne la réunion de prière (" disponible pour prier" ).

Les mots ont chacun leur importance.


La " charité " est l’amour divin (Agapè.)
"ardente " est traduit selon les versions par intense ou de tout votre cœur.
Le premier sens de " couvrir  " est de cacher mais aussi de s’unir avec ; obscurcir, noircir ; la traduction (Bible du Semeur) préfère " pardonne ".

La meilleure communion pour Dieu est lorsque vous PARDONNEZ, car vous vous unissez avec la personne qui a commis des fautes. Vous êtes à ses cotés dans le combat contre sa chair et vous la lavez de ses fautes. Vous noircissez ses péchés pour qu’ils n’apparaissent plus.

Ici, l’ardente charité, est obtenue, lorsque les disciples exercent entre eux le pardon d’une multitude de péchés.
Jésus nous donne là un secret. 
Tu veux être parfait, tu veux être pur et bien pardonne. 
Combien de fois dois-je le faire ?
" Jusqu’à sept fois soixante dix sept fois par jour. "

Mais à qui dois-je pardonner ?


D’abord à tes frères et sœurs en qui tu as-vu des péchés.  
Prie ainsi : " Père pardonne-lui ses fautes ! "
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits qui s’est égaré, mais partez récupérer celui qui s’est perdu (Matthieu 18-10).
Ensuite pardonnez à l’ensemble de vos frères et sœurs même si vous n’avez rien constaté. Car le pardon est un besoin quotidien, au même titre que votre toilette corporelle.
C’est l’hygiène de l’âme.

Quand et comment dois-je pardonner ?


Jésus a montré dans la prière du " Notre Père " comment les disciples devaient prier entre eux : " Pardonnes-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés "
La moindre petite offense doit être pardonnée devant tout le corps de Christ réuni en prière.
Le sens profond de la communion, c’est premièrement laver les pieds de chacun.
Cet acte : c’est se pardonner mutuellement ses offenses.
Priez ainsi :  " Père pardonne mes fautes comme je pardonne maintenant tel péché de mon frère,  ou tel péché de ma sœur ".
Deuxièmement, manger le corps de Christ qui est donné comme Esprit et révélation.
Une fois connu, il est bon d’exprimer, de confesser soi-même son péché pour que finalement le sang vienne vous purifier.

Y-a-t-il une technique pour pardonner ?


Non, c’est de tout son cœur. Jésus montre à travers la parabole du serviteur impitoyable (Matthieu 18 :23-35) que le vrai pardon se fait en remettant les dettes financières.
Si vous n’avez pas pitié et vous ne remettez pas la dette à ceux qui ne peuvent payer, alors Jésus non plus ne vous remettra pas la dette que vous aurez envers lui.

C’est pourquoi dans vos réunions, ne perdez pas de temps en bavardage "ne vous laissez pas distraire "  mais examinez-vous et examinez les voies de chacun, non pour condamner, critiquer, pointer du doigt, mais pour couvrir avec amour, en pardonnant les fautes visibles  et celles qui ne le sont pas.
" L’amour ardent couvre une multitude de péchés ". Il y a un travail important à faire dans ce sens quand vous vous réunissez pour la prière.
Vos besoins personnels passent bien après dit le Seigneur. Car, il connait vos besoins mais il répond à un cœur pur, d’abord. Tant que ce cœur n’est pas pur, vos prières n’ont pas de puissance et perdent en crédibilité. L’appel de Dieu est plutôt : purifiez-vous ensemble.

Pourquoi pardonner souvent et inlassablement ?


Le baptême de repentance, il est vrai, vous a lavé de tous vos péchés. Il était indispensable à votre conversion et pour recevoir le Saint-Esprit.
Mais, avec la chair, ses désirs et ses passions, chaque jour nous péchons pas commission et aussi par omission. Certains péchés nous semblent évidents alors que d’autres nous paraissent anodins. Ceux-là même qui sont voilés,  doivent être couverts par le pardon d’un frère ou d’une sœur. C’est le symbole du lavage des pieds.
Lorsque nous pardonnons les fautes, nous remettons la lumière sur le péché pour que celui qui l’a commis s’en rende compte et le confesse.
Un péché une fois confessé est purifié par le sang du Seigneur, puisqu’il est fait sous la grâce.
Nous devons être purs devant notre Seigneur, et ne jamais nous endormir le soir sur des péchés non couverts.  
À la manière dont Paul l’annonce dans Éphésiens 4 :26 : "  Que le soleil ne se couche point sur votre colère " il ne doit point se coucher sur vos péchés. " Ne donnez pas accès au diable ", de cette façon.
C’est de cette manière que nous pourrons nous présenter sans tâche, ni ride face à lui.
Qu’est-ce qu’un disciple accompli ? (Luc 6 :40)
Ce n’est plus un enfant, puisqu’il est comme son maître. C’est un fils ; et un fils est comme son Père : Il est pur.

La Cène, prend ici toute son importance.


Une fois pardonné, confessé et purifié, Jésus montre à nouveau l’importance de l’accord parfait : " Il y en a trois aussi qui rendent témoignage sur la terre, savoir L’Esprit, L’eau, et le sang et ces trois là se rapportent à un " (1 Jean 5 :7-8 version Martin).

L’Esprit révèle le péché ; L’eau exerce le pardon qui lave le pécheur ; et le sang est la purification  du Seigneur.
L’eau représente le lavage des pieds qui précède la cène ; L’Esprit, représente le pain, ce corps du Seigneur en qui les fautes sont révélées ; et enfin le vin représente le sang purificateur de la nouvelle alliance, qui brûle les fautes définitivement.
Ces trois éléments témoignent ensemble que vous êtes pur ; c’est-à-dire UN avec le Seigneur.
"  Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait " (Matthieu 5 :48). 
Ce qui revient à dire : " Soyez pur comme votre Père céleste est pur " .


 La condition pour atteindre cet état de plénitude est de pratiquer la prière des saints qui exercent le pardon inlassablement.

mardi 24 février 2015

AIMER SES ENNEMIS

Mettre le comble à son amour Par Eric Ruiz

Mais moi je vous dis: Sacrifiez vous pour vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent Afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux […] Car si vous vous sacrifiez que pour ceux qui se sacrifient pour vous, quelle récompense en aurez-vous? Les péagers même n'en font-ils pas autant?
Et si vous ne faites accueil qu'à vos frères, que faites-vous d'extraordinaire? Les péagers même n'en font-ils pas autant?
 Soyez donc irréprochable, comme votre Père qui est dans les cieux est irréprochable " (Matthieu 5 : 44 ; version Bible de l’épée) 

J'aime particulièrement cette version car les mots habituellement employés comme "aimez" et "parfaits" sont remplacés par "sacrifiez" et "irréprochable". Avec ces mots et " priez ; bénissez", le sens est plus fort, plus saisissant. Jésus nous demande de faire le maximum, voire l’impossible pour nos ennemis, pour ceux qui nous " persécutent ", nous "outragent", nous insultent, nous couvrent d’injures et de mépris.
Ce que nous demande le Seigneur nous parait même outrageant, tellement cela parait contraire à notre justice. Faire du bien à celui qui me hait ! Lui faire bon accueil ! C’est presque de la provocation à notre égard, comme ça l’est aussi pour l’outrageux. Et pourtant… le vrai pardon se démontre par des actes.

Jésus montra l’exemple et la voie à suivre


Jésus nous a montré un exemple. Sur la croix, il a prié devant ses bourreaux :
Père pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ".
De même, il a pris un linge et avant le dernier repas à laver les pieds de TOUS ses disciples. Tous : impliquait forcément, le disciple qui devait le trahir.
 Jésus savait que "Pendant le souper [...] le diable avait déjà inspiré au cœur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de le livrer " (Jean 13 :2).
Connaissant cela, il mit le comble à son amour pour ses disciples et par-dessus tout en lavant les pieds, de Judas, en signe de pardon.

Pardonner, pour effacer les dettes

Pardonner ne redonne pas tous les droits à celui qui est visé par la prière. Beaucoup de personnes ont du mal à pardonner leurs ennemis à cause de cela. Il trouve qu’il est trop facile de mal agir et d’effacer tout comme ça, par un simple pardon. C'est comme une approbation détournée, un appel à la récidive.
Ils veulent une réparation. Si j’ai souffert de la situation, l’autre doit en souffrir aussi. Et œil pour œil dent pour dent, leur convient très bien. Ou alors ils attendent que l’autre vienne se confondre en excuses en premier.

Vous devez changer votre vision du pardon.
Tout d'abord, la grâce bannit la vengeance, qui appartient à Dieu seul. Exiger des excuses ne résoud rien.
Le pardon lui, donne l’occasion à l’outrageux, d’ouvrir les yeux sur ses fautes. Bien souvent celui qui commet un péché croit avoir agi pour le bien et contre le mal.
Il a une vision fausse de ce qui est juste. Lui pardonner, lui donne simplement l’occasion de se repentir, pour changer d’attitude. S'il ne change pas, il montre son cœur dur et insensible. Le Seigneur nous a donné la clé pour cela : " Tout ce que vous délirez sur la terre sera délier au ciel (Matthieu 18 :18).
Le péché lie complètement la personne ;  Jésus va plus loin, elle en devient l’esclave (Jean 8 :34).
Pardonner, c’est faire deux actions simultanément : effacer les fautes, puis effacer les dettes que cette personne a à votre égard, ne plus en tenir compte et rompre les liens avec le péché.
Jésus lui répondit: Si je ne te lave, tu n'auras point de part avec moi " (Jean 13 :8).
Jésus connaissant sa propre destinée. Il voulait des disciples déliés, venant librement à lui. Il ne souhaitait avoir aucune dette avec eux, et vice versa.

Pardonner est un acte de justice et de liberté


Jésus lui répondit: Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt (Jean 13 : 9)
Pourquoi Jésus pardonne-t-il à Judas ?
Sans doute pour laisser l’occasion à Judas de se condamner lui-même.
Pardonner n’est ni condamner, ni donner raison. C’est donner le moyen à l’autre de pouvoir se repentir. Sans pardon point de repentance.
 " Tes péchés sont pardonnés" … alors repents-toi et " Va et ne pèche plus.
Pardonner rétablit la justice de Dieu.
 Nous exauçons nous-mêmes la prière : " Que ton règne vienne ".
Un pécheur pourrait vous reprocher qu’à cause de votre manque de pardon, il ait été condamné injustement.
Quand vous péchez, vos fautes vous cachent la face de Dieu comme un nuage voile le soleil et vous ne pouvez vous repentir.

Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation
Entre vous et votre Dieu;
Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face
Et l'empêchent de vous écouter  " (Esaïe 59 :2).

 Le pardon, libère et délivre le pécheur de ses fautes. Le résultat est que le ciel s’éclaircit ; que la lumière vient sur ses œuvres. Il peut alors discerner objectivement ce qui est mal et donc choisir librement de pouvoir se repentir ou de persévérer dans l’injustice.
Celui qui prend conscience de ses péchés et qui persévère dans ses fautes montre de quelle semence il est (l’ivraie plutôt que le bon grain). 
Après que Jésus eut lavé les pieds de Judas et que ses péchés eurent été effacés, ce disciple avait la possibilité de se repentir. Mais Jésus savait qu’il ne le ferait pas.
Judas en connaissance de cause persévéra dans son péché et livra Jésus. Judas se condamna lui-même.

Pardonner vient avant le jugement et la purification.


"Jésus lui dit: Celui qui est lavé n'a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur; et vous êtes purs, mais non pas tous. Car il connaissait celui qui le livrerait; c'est pourquoi il dit: Vous n'êtes pas tous purs. " (Jean 13 :10-11)
Judas ne pouvait être purifié car il persévérait dans le mal.  C’est pourquoi l’apôtre Jean dissocie le pardon de la purification.  "Si vous confessez vos péchés, Dieu est fidèle et juste pour vous pardonner" en premier, puis "vous purifier ", si vous vous repentez. (1 Jean1-9). La condition de la purification, c’est la repentance. Celui qui ne se repend pas est déjà jugé, comme celui qui ne croit pas (Jean 3 :18)

Pourquoi faut-il aimer ses ennemis pour être parfait ?


" Soyez donc parfait (irréprochable) "
Comment devenir irréprochable ? Lorsqu’un pêcheur ne peut plus vous accuser d’un manque de pardon. Vous n’êtes plus accusable.  Les démons n’ont plus rien pour vous accuser. Vous vous êtes dégagé de la personne. Elle n’a plus de lien avec vous.
Tant que vous ne lui avez pas pardonné, les liens entre vous et elle subsistent.  Cette personne vous est redevable. Ce qui fait que vous êtes, vous aussi redevable au Seigneur.

" Remets-nous nos dettes, comme nous aussi nous les remettons à nos débiteurs "
" Vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres " (Jean 13 :14).

Si vous vous repentez régulièrement de vos péchés, en vous pardonnant réciproquement, alors vous êtes heureux, (de l’hébreu "Ashar" qui signifie en marche, en progrès). L’inverse fait que vous êtes malheureux et que les bénédictions se font rares.
" Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez. "

Pardonner pour revenir sous le jugement de la grâce


Un croyant peut rompre l’alliance qu’il a faite avec Jésus. Celui-ci est alors en danger car ses péchés ne sont plus couverts par le sang purificateur du sacrifice de Jésus.

Le péché coupe la relation avec Dieu. Vous ne discernez plus le corps de Christ à ce moment-là. Et vous vous remettez sous le jugement de la loi.

Vous devez vous mettre en ordre, confessez vos péchés pour être à nouveau sous le jugement de la grâce qui est le sang de la nouvelle alliance.

Or l’égarement se produit quand vous n’avez plus conscience de pécher et que même un frère ou une sœur en Christ ne peut plus vous reprendre.
Face à un tel endurcissement, l’attitude à adopter pour les autres, est de vous pardonner les fautes et de confesser le péché à votre place, afin que  vous retrouviez la vue ; C’est cette "prière fervente du juste qui a une grande efficacité" dont parle l’apôtre Jacques (Jacques 5 :16).
 Ensuite, comme vous discernez à nouveau vos fautes, vous pouvez les confesser à votre tour et vous repentir. Si vous ne vous repentez pas, vous démontrez alors que vous persistez dans un mauvais cœur et le jugement de la loi est irrévocable : " le salaire du péché c’est la mort  " (Romains 6 :23).
Si vous revenez sur la voie juste, celui qui vous a ramené par ses prières pour vous, vient de sauver une âme de ma mort et il a couvert une multitude de péchés (Jacques 5 :19-20).

En conclusion :

" Avant tout, aimez-vous ardemment les uns les autres, car l’amour pardonne un grand nombre de péchés "(1 Pierre 4:8 ).


Aimez vous de cet amour charité (du grec : Agapè) qui provient du Seigneur et non de la chair, qui pardonne jusqu’à l’impardonnable.

samedi 21 février 2015

Les 10 JUGEMENTS

Par Eric Ruiz

"Car c’est le moment ou le jugement va commencer par la maison de Dieu". (1 Pierre 4 :17)

Pourquoi un jugement maintenant ?


Dieu sonde les cœurs. Il connait les pensées les plus profondes de chacun. Rien n’échappe à sa vision. Et pourtant, nous vivons des moments terribles car le péché surabonde dans l’Eglise. Des croyants vivent dans une insouciante sécurité,  ils se croient animés d’une telle liberté, d’un tel pouvoir qu’ils se sentent invincibles,  protégés par le sang de l’alliance faite avec le Seigneur, le jour de leur conversion. Leurs yeux sont rivés sur les autres et non sur eux-mêmes.  Les péchés qu’ils constatent, sont en fait les leurs. "Ils sont  malheureux, pitoyables, pauvres, aveugles et nus" comme le dit l’Amen à l’ange de l’église de Laodicée.

Ils croient renouveler leur alliance avec des rites religieux (Baptêmes, Sainte Cène, lavage des pieds, moments de culte, prière d’adoration, conventions, chants de louange, séminaires…). Mais leur vie et leur cœur témoignent du contraire. Ils sont remplis de jugements, de pensées mauvaises pour leurs frères et sœurs. Leur cœur est endurci et rempli d’amertume.

Ils se sentent protégés par des doctrines, un enseignement meilleur qu’ailleurs. Mais ils sont trompés, aveuglés par leur chair orgueilleuse.
Ils ne se repentent pas et pardonnent du bout des lèvres, mais leur cœur est éloigné de Dieu.

Ils s’attendent à un réveil miraculeux, sans repentance ; ou alors ils se sont résignés et se cachent derrière des fables ou de fausses visions. Ils sont séduits et se séduisent eux-mêmes.
Mais le temps est arrivé où Dieu vient purifier son Église et séparer l’ivraie du bon grain, car la moisson arrive et le blé est mur.

De quels jugements s’agit-il ?


Le Seigneur est en train de rétablir les anciens jugements qu’il a proféré autrefois, afin de purifier son peuple de ses scories.
" Je fondrai tes scories, je te purifierai comme avec de la soude, et je vais supprimer tous te déchets, Je te redonnerai des juges comme  ceux d'autrefois". (Esaïe 1:25-26)
Je le répète, tous ceux qui se sont mis sous la loi mosaïque tomberont sur ces jugements; 
Les autres croyants ont " le sceau de Dieu sur leur front" (Apocalypse 9:4), qui est la loi de la grâce. Le sang de l'agneau les protègent de ces fléaux.

Nous avons dénombré 10 jugements sur la dernière église.


Ceux sont les jugements de Caïn, de Balaam, de Coré, de Saül, d’Uzza, de Mikal, de Salomon, de Jézabel, d’Ozias, et d’Ananias et de Saphira.


Tous ces jugements ont des points en communs. Ils annoncent des malheurs, des tourments, des temps difficiles, des plaies et des fléaux. La cause : un cœur endurci par l’orgueil. Leur conséquence est souvent inéluctable : la mort physique et spirituelle.
"Malheureux sont–ils ! Car ils ont suivi la voie de Caïn ; c’est dans l’égarement de Balaam que, pour un salaire, ils se sont jetés ; et c’est dans la révolte de Coré qu’ils ont disparu ! " (Jude 1:11) 

Le jugement de Caïn :


 il offrit une offrande injuste à Dieu. Son cœur colérique et jaloux,  l’avait déjà trahi. Il tua son frère Abel. Celui qui hait son frère est un meurtrier (1 Jean 3 :15). Ceux qui suivent la voie de Caïn en méprisant leurs frères, recevront le même jugement.  "Aucun meurtrier n’a la vie éternelle […] Celui qui n’aime pas demeure dans la mort".

Le jugement de Coré : 


Fils d’Esaü. Il se révolte contre Moïse et son autorité venant de l’Eternel. Son cœur lui aussi témoigne contre lui : L’amertume, la jalousie et la haine. Son orgueil l’amène à ne plus se satisfaire de la place de Lévite et du rôle qu’il a.  Il convoite la première place. Il se lie avec d’autres familles : Dathan et Abiram pour accomplir sa révolte.

Cette usurpation est la même aujourd’hui dans l’église, où des croyants veulent briller plus que les autres, prendre leur place et avoir le premier rôle. Beaucoup se proclament prédicateur, pasteur, évêque, prophète, dans le but non avouable, est d’usurper la place du Seigneur, qui brille dans chaque cœur de la même manière.  
Ces faux frères ont un discours qui séduit et ils entrainent d’autres avec eux dans leur égarement. La sentence de Nombre 16 :32 est sans appel : Une ruine soudaine s’abattra, Ils seront engloutis dans la terre, eux, ceux qui les suivent, leurs maisons et tous leurs biens.

Le jugement de Balaam :


Balaam signifie en hébreu : "qui détruit le temple, qui avale".  Il est Le type du faux prophète qui aime l’argent et les honneurs. Sa conduite infidèle l’amène à tous les excès, même à vouloir maudire un peuple béni par Dieu. Mais il est prêt à tout en échange d’un salaire. Ne pouvant maudire Israël, il emploie alors la séduction et pousse ensuite les filles moabites à la fornication avec les fils d’Israël  (Nombre 25 :1 ; 31 :16). Il est tué par l’armée de Moïse lors d’un combat au fil de l’épée.

Ce faux prophète oint par Dieu, qui prophétise juste mais qui convoite honneur et argent, montre que sa chair le domine et le pousse à faire des compromis iniques avec la Parole.

Ces prédicateurs charnels, s’épanouissent dans les églises. Après avoir "quitté la voie droite",  ils se sont égarés en amenant de la nourriture sacrifiée aux idoles ; c'est-à-dire, qu’ils séduisent  les croyants avec un enseignement faux et provoquent de l’idolâtrie (2 Pierre 2 :15).
Le jugement s’abat sur ceux qui ne veulent pas changer radicalement : " je leur ferai la guerre avec l’épée de ma bouche " (Apocalypse 2 :16). C’est l’épée de la Parole qui provoque schismes, séparations et divisions, afin de les retrancher de là ou ils sévissent.

Le jugement de Saül :


Dieu ne parlant plus au roi Saül à cause de son infidélité, ce dernier se tourna vers la divination. Il retourna à ce qu’il avait vomi, puisqu’il avait chassé tous les devins d’Israël auparavant.
Persévérant dans son égarement, il fit revenir des morts le prophète Samuel, au moyen de la magicienne d’Endor. Son péché et la prédiction de Samuel, lui valut la défaite face aux philistins. Blessé et déshonoré, Il demanda à mourir, à son porteur d’armes, qui refusa. Saül alors, se donna lui-même la mort.

"Saül mourut, parce qu'il se rendit coupable d'infidélité envers l'Eternel, dont il n'observa point la parole, et parce qu'il interrogea et consulta ceux qui évoquent les morts. Il ne consulta point l'Eternel; alors l'Eternel le fit mourir, et transféra la royauté à David, fils d'Isaï" (1 Chronique 10 :13-14).

Comme dit  le Proverbe 26 :11 "comme un chien qui retourne à ce qu’il a vomi, ainsi est un insensé qui revient à sa folie".
"De même Si après s’être retiré des souillures du monde par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau est sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première ". (2 Pierre 2 :21)
Lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, d’autres reviennent avec lui. Et sa condition empire a-t-elle point qu’il ne peut obtenir sa délivrance que dans la mort. Sa folie le pousse alors au suicide.

Le jugement d’Uzza :


Uzza est l’homme qui a touché l’arche de l’alliance pendant son transport, afin d’éviter que l’arche tombe. La colère de Dieu s’enflamma et Uzza mourut subitement. C’est David à la base qui désobéit deux fois. D’abord en faisant conduire l’arche sur un char neuf des philistins, puis en utilisant Uzza, un non-lévite. La colère de Dieu se dirige d’abord contre David, mais comme il est oint, le châtiment tombe sur Uzza qui aurait du s’opposer et ne pas intervenir.

Dans l’Eglise, ne pas obéir au Saint-Esprit a des conséquences tout aussi dramatiques. Le péché contre l’Esprit n’est pas pardonnable et entraine la mort (Matthieu 12 :31-32). De nos jours des croyants se permettent de désobéir au Saint-Esprit, en refusant la révélation.
Cette forme de désobéissance est grave, car elle aveugle le pécheur qui ne voit plus ses fautes ou qui sous-estime l’importance du péché.  Comme Il ne se repend plus, Dieu ne peut alors lui pardonner ses écarts. David s’est irrité après la mort d’Uzza contre Dieu, car il trouvait la sentence exagérée et injuste (2 Samuel 6 : 8).

Le jugement de Mikal :


Mikal signifie : Qui est semblable à Dieu. Elle est la fille cadette du roi Saül. Elle s’éprend de David. Mais pas lui, malgré des circonstances qui jouent en sa faveur (elle lui sauve la vie). En fait son cœur est tortueux. Elle ment pour couvrir la fuite de David ; elle se moque de lui et le méprise quand il danse et chante pour l’Eternel devant ses servantes. Sa jalousie est manifestée quand elle sait qu’elle est destinée à David grâce a la mort de cent philistins.

Mikal est le type des soi-disant croyants qui ont un mauvais cœur. Ils écoutent leur chair plutôt que l’esprit du Seigneur. Moqueur, méprisant, jaloux, les fruits qu’ils montrent dévoilent un caractère autre que celui du Saint-Esprit.

Mikal est restée stérile, sans enfants jusqu’à sa mort.  Ces croyants irrégénérés sont  sans réserve d’huile et sans fruits. Leur témoignage est stérile. Ce sont des ouvriers inutiles. Lorsque survient le temps des moissons, leurs cuves sont vides.

Le jugement de Salomon :


A la fin de sa vie, Salomon inclina son cœur vers des dieux étrangers. Sa sagesse, sa connaissance et sa richesse le firent tomber dans l’orgueil. Par deux fois l’Eternel l’averti du danger, mais il n’écouta pas. A cause de cela, Dieu "déchira son royaume "et le confia à l’un de ses serviteurs (1 Roi 11 :11). A cause de la fidélité de David son père, il laissa une tribu intacte : celle de Juda.

Les dirigeants des églises, trop affairés à l’argent et à la connaissance, tombent dans l’orgueil. Les fausses doctrines, les faux enseignements leur font renier leur foi. Le châtiment se traduit par la division, par l’éclatement et la dissolution de leur organisation. Un petit groupe en réchappe toutefois. Ce reste est béni et les protagonistes sont des frères modestes, sans titres ni diplômes en théologie : de simples disciples. Ils confirment la prophétie du prophète Jérémy : "Tes disciples deviendront tes maîtres" (Jérémy 13 : 21).

Le jugement de Jézabel :


La  princesse Sidonienne Jézabel épousa le roi d’Israël Achab. Elle apporte l’adultère spirituel avec l’adoration du dieu Baal. Elle part en guerre contre tous les prophètes de l’Eternel y compris Elie (1 Roi 18-4). Elle plonge le pays dans la divination et s’accapare des vignes de Naboth par le complot et le crime. Les circonstances de sa mort furent prophétisées par Elie.  Elle se défenestra et sa dépouille fut mangée par des chiens.

Des ministres de l’évangile font alliance avec des anges déchus, manifestés par de faux enseignements. Ils préfèrent les fables à la Bible. Ils règnent sur leur assemblées comme des rois.  Ils ont l’exclusivité de la prophétie. Les vrais prophètes ont la bouche fermée ou sont exclus de l’assemblée. Ces hommes charnels sont prêts a tout pour s’accaparer gloire et richesse.
Ces faux apôtres de Christ connaissent une mort violente et soudaine. Il ne reste plus rien, ni de leur enseignement, ni de leur passage, ni de leurs disciples.

Le jugement d’Ozias :


C’était un roi qui régna longtemps sur le royaume de Juda. Durant une grande partie de sa vie, il fut béni par l’Eternel et sa renommée fut impressionnante. Mais, sa réussite lui monta à la tête et il tomba dans l’orgueil. Il se permit de remplacer les lévites, consacrés dans le temple (2 chroniques 26-18). Ne voulant se repentir de son sacrilège, il fut couvert de lèpre jusqu’à sa mort. Il fut interdit de séjour dans la maison de Dieu et finit sa vie isolée, dans une maison à part.

Les croyants  sont bénis tant qu’ils ont une sainte crainte de Dieu et qu’ils  sont soumis à la tête : Jésus-Christ. Le péché d’orgueil principal et de s’octroyer des pouvoirs illicites. 
Ceux qui usurpent l’identité du Seigneur, en prenant autorité sur les autres, se mettent eux-mêmes sous la malédiction et non plus sous la grâce. C’est pourquoi ils ne peuvent se purifier. Le sang de l’alliance fait avec Jésus-Christ est rompu pour eux.  Sans repentance, Ils sont envoyés en exil, sans prendre part à la communion des saints. Là, ils meurent physiquement et spirituellement dans leurs péchés qui ne sont plus pardonnés.

Le jugement d’Ananias et Saphira :


C’est le seul jugement prononcé dans l’église de Jésus-Christ et rapporté dans la nouvelle alliance. S’il revient maintenant en vigueur, c’est que le temps du renoncement est arrivé.
Ananias comme Saphira s’étaient mis d’accord et avaient tous deux gardés une partie de la vente de leurs biens, alors qu’ils devaient déposer la totalité aux pieds des apôtres (Actes 4 :34-35). Cette dissimulation s’apparente au péché contre l’Esprit.
 Celui qui n’obéit pas à la révélation, pèche contre le Saint-Esprit. C’est le même jugement que celui d’Uzza cité plus haut. La mort est instantanée.

Pourquoi ce jugement a–t-il disparu depuis ?

Les églises se sont organisées selon un modèle babylonien (ecclésiastique et laïque) et non plus selon le modèle de l’église primitive qui privilégiait un gouvernement d’anciens et une répartition des biens selon les besoins de chacun. Comme le Saint-Esprit n’était pas la tête, il s’en est suivi un refroidissement du renoncement.

Mais à la fin, le Seigneur rétablit son église comme elle était au temps des premiers apôtres. Avec ce rétablissement, le jugement reprend sa fonction initiale.
Ceux qui persévèrent dans le modèle babylonien verront tout s’écrouler subitement. La Grande Babylone et ses filles qui se prostituent avec elles, recevront le jugement de leur prostitution (Apocalypse 18).

Les jugements actuels

Il y a un temps pour manger, et un temps pour payer, pour paraphraser l’Ecclésiaste. Ceux qui pensent qu’ils vont pouvoir manger et boire la coupe du péché sans en payer l’addition se trompent. Le moment est arrivé ou le Seigneur présente la note à l’Eglise ; il règle ses comptes.

Les temps difficiles sont là. Trois jugements s’accomplissent : Les jugements de  Balaam, de Mikal, et de Salomon sont en action actuellement dans l’église de Jésus-Christ. Les jugements s’exercent sur ceux qui détruisent le temple, sur les soi-disant croyants et sur les ministres qui règnent en grand monarque sur leur assemblée.

Prions pour que les croyants égarés, se repentent afin qu’ils ne passent pas par les autres jugements, encore plus terribles. Faisons comme fit Jésus sur la croix et prions ; "Père pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font" .









jeudi 19 février 2015

Le "NOTRE PÈRE"

Par Eric Ruiz

Les disciples vinrent à Jésus avec cette demande :
 "Seigneur, enseigne-nous à prier" (Luc 11/1). 

Chose étonnante, Jésus commence son enseignement par dire ce qu'il ne souhaite pas entendre
.

"En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez."
La prière du "notre Père" n’est pas une prière de supplication comme on tend à la faire connaitre chez les croyants. C'est la prière d'un fils à son père et non d'un enfant. C'est aussi une prière collective faîte entre frères et sœurs ( Enseigne-nous, Notre Père, ). En fait elle se divise en 4 prières, dont la conjonction "et" implique une séparation, une idée différente.  
Le " Notre Père" (Matthieu 6: 7-15) inclue toujours une relation entre le Seigneur avec le croyant


1-Que ta volonté soit faite à travers moi sur la terre.


"Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne;
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien
".

Lorsque nous rassemblons ces versets, nous obtenons une toute autre lecture que celle que nous connaissons habituellement.

 En premier lieu, Nous n'avons pas à quémander notre nourriture, à faire part sans cesse de nos besoins,  sinon cela contredit complètement ce que Jésus dit plus haut (au verset 7) au sujet des vaines redites et de nos besoins qu'il connaît à l'avance.

Le juste ne mendiera pas son pain (Psaume 37-25).
Nous avons là, bien sûr, les deux nourritures dont nous avons besoin chaque jour : Celle du corps et celle de l’esprit. C’est lorsque nous dépendons entièrement de notre Dieu que nous le louons vraiment et que son règne vient sur nous.

Ensuite, c’est aussi lorsque nous recevons notre nourriture spirituelle, que nous sanctifions (littéralement nous célébrons, nous rendons sacré) le nom du Seigneur. C'est la louange que nous proclamons alors à notre Père. Dieu règne sur nous quand il dirige nos pas, quand nous marchons par l'Esprit. " Que ta volonté soit faite sur la terre".  
Cette volonté ne peut être établie que pas ses enfants qui sont sur cette terre.
 Aussi prions comme David :
Psaume 143: 8-10 "Fais-moi connaître le chemin où je dois marcher". "Que ton bon Esprit me conduise sur la voie droite". 
"Quel est l’homme qui craint L’Eternel ? L'Eternel lui enseignera le chemin qu'il doit choisir"(Psaume 25:12). 
Notre pain, c'est toute parole qui sort de la bouche de Dieu. C'est la Parole dite, vécue et manifestée.


2-Exerce à travers moi ta justice


Faisons attention aux traductions, car le mot "dettes" à été substitué par "offenses";
Et le mot " remets" par "Pardonnes", dans de nombreuses traductions. Ce qui ne signifie pas du tout la même chose.

"Et remets-nous nos dettes, comme nous aussi nous remettons à nos débiteurs"
(Version Darby).

Exerçons Sa justice et en retour il nous justifiera. C’est une promesse.
Sa justice : c'est de ne pas mettre de fardeaux, ni de liens sur les gens. Une dette financière ou morale c'est un fardeau.

Quelqu'un qui nous doit quelque chose est redevable. Jésus dit là, expressément : que personne vous soit redevable d'aucune manière. En ce sens que : vous avez reçu gratuitement, alors donnez gratuitement. 

Ne soyez pour personne une occasion de chute.
Si l'on procure un bienfait par une délivrance, à une tierce personne, elle n'est en aucun cas redevable de ce bienfait.

Vous vous devez de faire même plus. Ne pas être vu des autres lorsque vous faites l’aumône (vous faîtes un don d’argent) mais le faire dans le secret. Car c’est dans le secret que vous recevrez votre récompense (Matthieu 6 :1-6).

La dette financière est aussi exclue. Dieu ne nous oblige à aucune taxe (dîme, redevances...) aussi nous ne devons avoir aucune obligation financière entre croyants.

L'impôt est redevable à l'Etat. Rendez à César ce qui lui appartient. Ce qui appartient à Dieu c'est votre dépendance.  Montrez votre dépendance envers Dieu ! Ne dépendez pas les uns des autres. Ces liens sont iniques. Le lien avec Dieu lui seul, est Saint.


3-règne sur ma vie


"Et ne nous induis point (ne nous laisse pas entrer) en tentation; mais délivre-nous du mal. Car à toi est le règne, et la puissance, et la gloire à jamais. Amen".


Là aussi, le sens original a été modifié.
En fait, le verbe grec "eisphérô" (Matthieu 6-13) signifie littéralement " porter dans", "faire entrer", aurait dû être traduit par "Ne nous fais pas entrer en (dans la) tentation", ou encore " Ne nous introduis pas en tentation". Ce verbe exprime un mouvement vers un lieu où l’on pénètre.

Plutôt que de marcher sur le chemin de la tentation, nous devons orienter nos pas vers celui de la délivrance. Les deux voies sont en sens opposées. L’une amène aux œuvres de la chair, l’autre à celles de l’Esprit.

Pour repousser le mal, nos épreuves doivent révéler le choix de l’Esprit. Prions plutôt pour que notre cœur, dans l’épreuve ne se trouble point, qu’il soit bien disposé pour que nous soyons vainqueurs, régnant avec puissance et gloire, sur nos vies par le Saint Esprit.

C'est notre chair qui nous amène sur le chemin de la tentation. Pour que le Seigneur règne sur nos vies, notre chair doit diminuer. Deux manières : Le jeûne et la prière. Lions notre chair avant qu’elle ne nous lie elle-même. Manifestons le caractère qui fait fuir le tentateur.



4- Manifeste ton amour à travers moi.


"Car si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi les vôtres". Mais si vous ne pardonnez point aux hommes leurs offenses, votre Père ne vous pardonnera point non plus vos offenses".

Après le "Amen", Jésus revient sur un élément essentiel du caractère du croyant : le pardon.
Il rappelle que le mal et la tentation se combattent aussi avec l'amour charité. 

Le fait de pardonner nous coupe du mal et de ses liens qu'il veut établir par la tentation.
Le péché ne condamne plus celui qui reçoit le pardon du Seigneur. Et nous sommes envoyés pour délivrer les captifs, c'est-à-dire pardonner les péchés. (Colossiens 1:14). 

Ensuite, le pardon entre croyants, restitue la relation juste. Nous discernons le corps du Seigneur, à nouveau. Car avec cette action, nous voyons à nouveau chaque frère et sœur sur un même pied d'égalité.

Le manque de pardon fait élever son propre cœur. On se voit supérieur aux autres et on tombe dans l'orgueil.

C'est pourquoi sans cesse, exerçons son amour, son pardon qui nous purifie par son sang, pour repousser le mal et être vainqueur sur lui.

Jésus nous donne une voie supérieure pour repousser le mal au chapitre 5 à partir du verset 44 de Matthieu (version Bible de l’épée) :

Mais moi je vous dis: Sacrifiez vous pour vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent Afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux […] Car si vous vous sacrifiez que pour ceux qui se sacrifient pour vous, quelle récompense en aurez-vous? Les péagers même n'en font-ils pas autant?
Et si vous ne faites accueil qu'à vos frères, que faites-vous d'extraordinaire? Les péagers même n'en font-ils pas autant?
 Soyez donc irréprochable, comme votre Père qui est dans les cieux est irréprochable".


En résumé : la prière du "notre Père" c'est : que nous fassions ta volonté Seigneur, apprends-nous à exercer ta justice, à régner avec toi sur nos vies, et à exercer l'amour charité.