dimanche 27 mai 2018

PETITE HISTOIRE DE LA RÉINCARNATION

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Par Éric Ruiz


Si on suit une chronologie classiquement établie, c’est vrai que j’aurai pu commencer par les faits historiques d’origine pour parler de réincarnation chrétienne ; mais l’Esprit Saint décide… et il en a voulu autrement ; Et c’est par l’enfant décédé subitement, que j’ai commencé à en parler.  A croire que le vrai fondement est plutôt-là (dès l’enfance) !
Le 25 juin 2017 (une grande date d’anniversaire pour moi) j’avais un message : « un enfant n’est pas sauvé, c’est autre chose »
https://youtu.be/gZwZx2673X0
Je disais alors : « Tous ces enfants qui dorment vont être réveillés à nouveau pour finir sur terre ce qu'ils ont commencé à vivre et qu'ils n'ont pas pu terminer. Ils vont tous pouvoir légitimement vivre une expérience de rédemption de la part de notre Seigneur ».

La semaine dernière je postais donc ma onzième vidéo traitant du sujet, le tout rassemblé d’ailleurs sur une playlist YouTube, sous le titre de: « la réincarnation & la foi ».
En fait, je me suis surpris à constater qu’aucun de mes messages n’avaient traité des faits historiques montrant qu’au départ les dés avaient été pipés.

Et là lundi matin, jour férié de la Pentecôte, je suis tombé sur les décisions des pères de l’Eglise du deuxième concile de Constantinople en 553 après JC, qui proclamait « anathème » les défenseurs de la réincarnation.

Ce qui veut dire qu’à partir de 553, date historique, tout l’occident (et là c’est aussi bien les pays catholiques que les pays orthodoxes) s’est mis à occulter et à bannir la réincarnation comme une hérésie, alors qu’elle était communément admise depuis bien longtemps, en tous les cas parmi les nations orientales.
Le concile ne venait pas officialiser une tradition mais plutôt, s’y opposer.
Le texte ratifié disait ceci : « Si quelqu'un croit à la fabuleuse préexistence des âmes, qui a pour conséquence l'idée monstrueuse qu'elles retournent (qu’elles reviennent comme elles étaient); qu'il soit anathème.»
Anathème se définis comme répudié, excommunié, maudit, hérétique.

Encore une preuve de plus de l’intrusion du paganisme dans le christianisme… et en plus, comme à son habitude, le paganisme passe par la grande porte : celle de l’officialisation.
Les empereurs de l’empire Romain (Constantin en premier qui a institué le christianisme comme seule religion d’état) ont tous été sous la double séduction de leurs dieux païens grecs et du Christ.
Et là, c’est le grand empereur byzantin Justinien 1er qui dirigea (en l’absence du pape) la décision du concile et il faut le dire, sa décision fut fortement influencée politiquement et surtout religieusement par sa femme Théodora dont la réputation libertine lui collait à la peau. Une impératrice dont la beauté, la ruse et l’envie de domination font obligatoirement penser à une personnalité bien connue de la Bible dans le livre des Roi ou des Chroniques, il s’agit de Jézabel, femme du roi d’Israël Achab.
Théodora comme Jézabel avait coutume de prendre les grandes décisions à la place de leur époux monarque.
Jézabel, s’il est nécessaire de le rappeler, pourchassait la vérité et persécutait les vrais prophètes de Dieu.
Théodora, quant à elle, n’aimait décidément pas l’idée qu’elle soit responsable de ses actions et qu’elle pourrait en subir les conséquences négatives dans une vie future.
Alors, certains pères de l’Église, allèrent dans le sens de l’empereur est officialisèrent une décision que même les protestants par la suite n’ont pas rétablis.

Un bémol toutefois, je dis certains pères de l’Église, car tous n’étaient pas forcément à priori de cet avis.

Jérôme, docteur de l’Eglise, qui vécut de 347 à 420 ap JC et à qui on doit la Vulgate, traduction de la Bible grec en latin disait dans ses écrits que : « la doctrine de la réincarnation a été dans les temps les plus anciens communiquée à un petit nombre d’élus, comme une vérité qui ne devait être répandue dans la masse du peuple »

Un peu avant lui, Grégoire de Nysse, père de l’Eglise grecque qui vécut de 335 à 395  disait que : « c’est une nécessité naturelle pour l’âme de se purifier à travers de multiples vies ».

En fait, le but n’est pas d’accumuler les preuves pour savoir si la réincarnation est vrai ou pas ; puisqu’on sait qu’il existe souvent autant de preuves qui confirment une thèse que de preuves qui l’infirment.
L’unanimité n’existe, bien souvent, que par la manipulation ou la contrainte (manipuler n’est-ce pas avoir réussi à convaincre une majorité et à rendre une minorité silencieuse qui bien qu’elle ne soit pas d’accord, ne s’oppose pas ou plus).
Rappelons-nous des 450 faux prophètes opposés à Elie, ils formaient la grande majorité, face à un petit prophète seul et isolé : Mais qui détenait la vérité ?
Alors nous nous retrouvons toujours devant le même dilemme :

Révélation ou connaissance ?
Vérité ou mensonge ?

Cela vient-t-il de la chair ou de l’esprit ? Comment le savoir, comment en être sûr ?
Jésus employait des paraboles pour que ceux qui sont du bon grain comprennent et que ceux de l’ivraie restent sourds.
Le même exemple en Eden où l’arbre de la connaissance du bien et du mal était opposé à l’arbre de vie. Mais là aussi c’est aux fruits que l’on reconnait l’arbre.
Quels sont les fruits de la révélation ?
Quels sont les fruits de la connaissance ?

Pour la révélation :
Elle maintient dans l’humilité, elle procure la paix et un état de plénitude. Elle est amour, son huile est fraîche c’est la nourriture de l’heure ; alors que la connaissance, elle,  enfle, enflamme l’orgueil, procure une fausse sagesse. (1 Cor 8 :1 ; Jacques 3 :15) c’est le plus souvent une mauvaise huile, sa manne est frelatée, elle date  d’hier.
Pour la révélation : n’est-elle pas un don, une inspiration soudaine qui a l’effet de rassembler, de libérer et de justifier (Proverbes 11 :9)  (Romains 12 :6-8) ?
Alors que la connaissance  ne provient que d’un apprentissage intellectuel, qui créé des divisions, des liens et qui condamne (1 Corinthiens 2 :13 ; Jude 1 :19) ;
Pour la révélation : Elle ne se transmet que d’Esprit à Esprit, et se perd avec les âges et l’apostasie mais elle reprend ses droits dans les réveils. ; Alors que la connaissance se transmet par tradition orale, par l’écrit et l’hérédité et devient prépondérante lorsque le peuple de Dieu est infidèle et idolâtre.
Pour conclure :
Pour la révélation : Son arbre est petit, quelconque, rien pour attirer les regards, sauf ses fruits cachés, qui sont remarquables, (par un caractère qui renonce facilement). (Jacques 3 :17 ; Luc 6 :44) alors que la connaissance elle, son arbre est grand d’une beauté majestueuse, il attire les regards, exerce une séduction, mais ses fruits sont pourris, (tout est affaire d’obligations, de discipline de fer, de rites et de coutumes religieuses).(Ezéquiel 31 :3)


Pour beaucoup de ceux qui réfutent et qui rejettent, ils ne voient que la connaissance, car ils ont la crainte comme  rempart. La connaissance engendre la crainte de tout, qui bannit l’amour (1Jean 4:18).
C’est pourquoi Jésus met fin aux polémiques ; et son entrevue avec le docteur de la loi Nicodème en est une parfaite illustration. Il n’y a pas de débat religieux, ni de persuasion intellectuelle… mais sans la nouvelle naissance, le ciel reste et restera fermé.
Voilà la grande démonstration intellectuelle de Jésus, voilà sa doctrine exprimée en 350 points  (non je plaisante, en deux points seulement):
«  Si tu ne nais pas d’eau et d’esprit tu ne peux entrer dans le royaume de Dieu (tu ne peux donc le saisir, le comprendre, il t’échappe)»

Pourquoi aujourd’hui c’est un temps spécial pour de nouvelles révélations ?
Parce que c’est : « le temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes » (Actes 3 :21).

Il faut savoir que de tout temps le fondement du salut et du jugement a toujours été le point de mire des attaques de l’ennemi.
Toutes les religions quelles qu’elles soient en ont fait leur cible principale.
Le christianisme n’échappe pas à la règle.
Déjà au temps de Paul, rien n’était nouveau :
Hébreux 6 :1 « laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement […] de la résurrection des morts, et du jugement éternel ».

Regardez les dogmes catholiques ! Ils ont reposé un nouveau fondement, ils disent que le salut et le jugement ne passent que par leurs saints sacrements. Les protestants, les orthodoxes et les évangéliques ont aussi leurs rites et leurs sacrements pour authentifier la marque du salut ou pas. Ils ont leurs baptêmes,  leurs engagement de foi, leurs rites initiatiques, leurs symbole de communion,  leur vocabulaire liturgique propre.
Si on n’y adhère pas… on est comme avec les jugements des conciles catholiques : anathème !

Mais leurs discours se rejoignent tous sur un point, à tous ces mouvements religieux ;
Et là ils sont tous d’accord : Ils se permettent tous de certifier que si on ne croit pas dans leur doctrine, on ne croit pas correctement en Dieu, et alors la foi du croyant est tronquée, elle est vaine et le croyant est anathème !

Ah, ils se réclament tous du même Dieu, du même livre mais attention, chaque groupe identifie l’autre comme la vierge folle de la parabole des 10 vierges de Jésus. Chaque groupe détiendrait la vérité et le salut. L’autre serait anathème.
Ah, mais aujourd’hui les choses ont changé, il y aurait un consensus général.
Il y a un accord commun ; et cet accord c’est  Marc 16 :16 : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné».

Le salut est accordé à celui qui croit.
Croire comment ? Croire dans leur « sainte doctrine » où les œuvres sont abolies. Il n’y a rien à faire sinon de croire et de recevoir un baptême d’eau de la part de son groupe religieux pour être sauvé.
Voilà la base de l’œcuménisme : la tiédeur de la foi, l’absence de tout sacrifice et de tout effort visant la purification; ils ne veulent pas acheter de l’or éprouvé par le feu ; ils veulent être riche en ne faisait rien. Et ils se croient riche de connaissances et ne veulent surtout rien d’autres.
Mais la vraie richesse (l’Esprit-Saint) s’obtient autrement. (Apocalypse 3 :17-18)

En fait, comme je le disais, ils ont tous un purgatoire qui se ressemblent.
Ils pensent qu’il y a de gros et petits péchés, des péchés mortels et d’autres véniels. Peu tombent dans les gros (comme le meurtre) ils font juste de petits écarts en mentant ou en fraudant parfois. Ils pensent que là-haut dans le ciel il y a un pardon fait pour cela par Jésus-Christ.  Mais il n’y a pas deux poids deux mesures. Le péché montre la séparation d’avec Dieu et la réparation se fera dans ce siècle ou dans un autre.

J’en reviens à Marc 16 :16 :« celui qui ne croira pas sera condamné».
Le fait par exemple de croire que « condamné » ne veut pas dire « condamné de toute éternité », mais que cette condamnation est provisoire, car l’enfer n’est pas éternel… cela vous excommuniera de beaucoup d’assemblées chrétiennes qui penseront que votre égarement vous fermera la porte du salut.
Le fait de ne pas croire qu’après la mort vient le jugement dernier et qu’il y a deux résurrections et non une seule, vous fermerait pareillement la porte de la foi, donc du Salut.
Si vous ne croyez pas à la résurrection unique et définitive qui vous changera en un éclair pour entrer dans le royaume de Dieu vous êtes pour beaucoup : sataniste ; vous rajouter à la « sainte parole de Dieu ». Attention, La Bible est devenue un objet d’adoration...

Jésus juste après sa mort a repris les clés de l’enfer ; il est descendu pendant trois jours en enfer pour qu’après avoir prêché la repentance, il ouvre la porte et prenne avec lui des esprits.
A quels esprits a-t-il prêché ?
Aux esprits qui autrefois avaient été incrédules (1 Pierre 3 :19)
Qu’en a-t-il fait, des esprits?
« L´heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu ; et ceux qui l´auront entendue vivront » (Jn 5 : 25)
« 28…car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement »

Tiens, deux résurrections !…
De quel jugement parle Jésus ?  N’est-ce pas d’un châtiment ressemblant à la souffrance de la brûlure et à la réparation?
Et si ceux qui auront fait le mal, Jésus les avait fait revivre sur terre dans d’autres corps pour qu’ils réparent leurs fautes d’avant ?

Cette vision est plus que possible et probable…même si elle gêne tant par ses rapprochements avec certaines doctrines fausses et certaines religions apostâtes.
Je l’ai dit déjà : c’est la tradition de Christ, la tradition de l’agneau et elle dérange beaucoup.

Nous avons aujourd’hui des assemblées qui (excusez-moi l’expression, mais) bêlent comme des moutons derrière leur berger acceptant tout ce qu’ils proclament.
Ils sont sûrs d’avoir la sainte et unique vérité et regardent les autres troupeaux avec un certain dédain, comme des moutons perdus qui bêlent eux aussi derrière leur berger idolâtre.

Même les dissidents ne sont pas plus novateurs. Ils ont eux-aussi formé une nouvelle religion chrétienne ou une nouvelle secte qui fonctionne sur le même principe rigide et exclusif que les autres.

J’en ai pour preuve que face aux nouvelles révélations que j’annonce, je me fais traiter d’anathème, de sataniste, de faux prophète, de non baptisé, par toutes sortes de religieux comme par des dissidents d’ailleurs.

Où se trouve la douceur de l’Esprit qui prend son temps, prie, s’interroge et respecte celui qui dit que Dieu lui a parlé ?
Beaucoup de dissidents ne sont pas sortis de leur système, ils en ont créé un autre, tout aussi méchant et sectaire et parfois pire encore.

Moi, pour ma part je refuse une doctrine qui me lie, qui enferme les autres dans des identités construites et toutes faites, finissant par élever un peuple au-dessus d’un autre.
Ils pensent se libérer, mais ils ont cassé des anciens murs en construisant de nouveaux murs autour d’eux ; et en plus,  leur fondement est différent de celui de Jésus-Christ, car ils utilisent les mêmes matériaux qu’ils avaient, du chaume, du foin et du bois : que des matériaux inflammables, qui se consument.
Paul dit que l’œuvre de chacun se révèlera dans le feu (dans 1 Corinthiens 3 :12). Les œuvres de l’esprit bâties avec l’or, l’argent et les pierres précieuses se révèleront elles-aussi.
L’or : le Saint-Esprit, l’argent : la repentance, les pierres précieuses : les actes d’amour.
Je comprends l’expression «  ce sont des dures à cuire », qui veut dire que leurs péchés sont difficilement brûlés car ils réapparaissent aussitôt. Voilà pourquoi ils ont la tête dure et qu’ils sont endurcis.
Moi, je me complais que dans ce qui rend libre et aimant.

Mais examinons le mobile qu’il y a dans le fait de s’attribuer la compétence à juger du salut.

1°) cette compétence  permet de rassembler et de contrôler un troupeau de brebis qui craignent pour leur salut. Ils misent sur le fait que la foi dans leur credo leur donnera le ciel en héritage.

2°)  La peur d’un enfer éternel maintient les croyants sous une crainte vigilante. Ils pensent que l’infidélité concerne justement à ne plus être soumis aux traditions et aux lois de leur groupe.

3°) Cela permet aussi de rassurer le groupe concernant la mort, sachant qu’un non-retour n’est possible que pour les immondes, les meurtriers, elle ne concerne que des êtres méchants par nature. Mais pour soi, même si les écarts existent, la religion efface et atténue les points noirs.


Pourquoi le jugement de la résurrection des morts et du jugement éternel est-il faux dans le christianisme ?
Parce qu’il sert à les lier à lui et à exclure les autres. Ce sont des dogmes castrateurs, qui ne créent aucune émancipation, qui interdisent la relation avec l’étranger, qui montre l’autre du doigt comme un ennemi. Et par contre qui montre le groupe d’initié comme un groupe de croyants intelligents qui ont compris qu’ils étaient sauvés sans effort, Dieu ayant tout fait pour eux.

Mais alors, pourquoi le fondement de la résurrection des morts serait si facile à comprendre?

Parce que contrairement à tous ces dogmes il ne va pas à l’encontre de lois naturelles.
Ils ont oublié qu’Adam, le premier homme signifie le glébeux, (selon la Bible Chouraqui), la terre rouge en grec, « adamah » en hébreu : le sol celui qui vient de la terre.
Nous sommes comme la terre, nous fonctionnons comme elle ; nous ne sommes pas des extraterrestres ; mais plutôt des intra terrestre, car nous venons de la terre et notre vie est associée à elle.
Une terre se fertilise plusieurs fois. Un germe pousse vit et meurt plusieurs fois, indéfiniment, presque éternellement.
 Quand je désherbe et que j’arrache les pissenlits ou les mauvaises herbes pour les bruler, l’année d’après aux mêmes endroits ils ont repoussés, c’est un cycle infini.
Si ma terre est brûlée, elle sera beaucoup plus fertile ensuite. Savez-vous que beaucoup d’agriculteurs s’installent près des volcans ?
Quand Jésus prend exemple du champ où se trouvent le blé et l’ivraie, parle-t-il d’une seule récolte, d’un seul tri qui se fera juste à la fin? Que devrait-il se passer une fois son champ récolté et l’ivraie brûlée, est-ce que cela va recommencer et recommencer ?
Et l’homme lui, le glébeux échapperait-il à cette loi naturelle, sous prétexte que c’est aussi un être spirituel ?

Je conçois que la doctrine de la réincarnation puisse choquer et plus encore celle du purgatoire terrestre, mais nous devons dépasser les clivages religieux ; nous devons regarder derrière ces murs dressés par ce poison qu’est le christianisme, il y a la puissance de la résurrection qui libère. Jésus-Christ est la résurrection et la vie, Avez-vous pensé qu’il est la première résurrection et la réincarnation. c’est beaucoup plus qu’une phrase et qu’un nom, c’est un sauveur avec un grand S ; et nous devons peut-être reconnaître que notre image de lui était différente, étriquée, réduite parce qu’elle ne sauvait pas tout le monde et que cette image rejetait des peuples étrangers avec qui nous n’avons pas encore fait la paix, nous-mêmes avec eux.
Brisons nos idoles pour voir Dieu !
Amen !

dimanche 20 mai 2018

QUELLES VIES APRES LA MORT? RÉVÉLATIONS NOUVELLES SUR LE PURGATOIRE


Par Eric Ruiz
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Ce que j’ai reçu du Saint-Esprit est encore très déstabilisant.
Que de dogmes religieux établis comme des vérités indiscutables qui s’écroulent là devant moi.
La révélation du Seigneur libère de tous ces liens qui servaient à justifier l’iniquité ou à cacher le mensonge.

https://youtu.be/9p2fGA8sW0I
« …des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment. Dieu nous les a révélées par l'Esprit. Car l'Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. » (1 Corinthiens 2 :9-10)

Le purgatoire possède une lumière ténébreuse qui ne brille que pour le malheur de ceux qui y croient… mais attention, il a une profondeur de Dieu sondée et révélée par l’Esprit…

Revenons au départ : Si on se réfère aux catholiques, le purgatoire, c’est un lieu pour que ceux qui ne sont pas totalement purifiés sur terre, le soit après, dans l’au-delà.
Ils seraient sauvés mais...ils leur manqueraient une étape de purification qui les libèrerait totalement du mal.
Le clergé catholique avait conscience néanmoins que rien d’impur ne pouvait entrer dans le royaume de Dieu.
Ce lieu en fait, arrangeait bien leurs affaires.
Beaucoup péchaient… et pire même que les païens ; Et face à des chrétiens culpabilisés de leurs péchés, ce lieu permettait bien-sûr de repousser à plus tard toute repentance et conversion ; Et en même temps, le purgatoire avait l’avantage d’occuper les croyants à prier pour les âmes défuntes en prison dans ce lieu pour qu’elles puissent rejoindre plus rapidement le paradis.

En fait, le but principal était d’embrasser la religion catholique, la foi catholique qui mettait une marque du salut sur les peuples par le baptême, la communion, l’eucharistie ou le mariage...communément appelés les « saints sacrements » ; Et par conséquent tout servait, en fin de compte, à cacher le manque de purification par des rites.

Le purgatoire, ce mot et cette doctrine a émergé curieusement au même moment en France, que la percée du mouvement Cathares (aux alentours du Xème -XIème siècle).
Les Cathares (les purs) qui rappelons-le, plaçait très haut la purification ;
Eh bien leur doctrine avait ce fondement : que sans un baptême de l’Esprit Saint, il n’y a aucune chance d’être pur, aussi bien sur terre qu’au ciel.
Les Cathares crucifiaient leur chair en s’abstenant de beaucoup de plaisirs charnels dont le clergé catholique de l’époque étaient friands (la nourriture, la luxure, la richesse, le pouvoir).
Et nous devons le reconnaître ils avaient totalement raison sur ces points.
Mais la volonté de Dieu est qu’elle se fasse sur terre comme elle faite au ciel. La prière du « Notre Père » est claire à ce sujet.
Le catholicisme a donc repoussé au ciel ce qui aurait dû se faire sur terre, ici et maintenant et non plus tard.

Les courants protestants ou évangéliques d’aujourd’hui sont-ils, eux, plus dans la Vérité ?
Réponse : Ils sont dans le même mensonge.
Cette purification qu’ils refusent sur terre, il l’a remette à Jésus-Christ qui l’aurait fait au ciel pour eux (par sa mort et sa résurrection).
Cette croyance-là, qui est très évangélique, c’est aussi une autre forme de purgatoire, il faut le reconnaître.
Le purgatoire, le vrai : C’est Jésus qui se charge de nos fautes jusqu’au point de les expier, de les réparer lui-même.  C’est lui le fils de Dieu qui s’est fait malédiction à notre place ; Et si nous confessons régulièrement nos péchés, il reste fidèle et juste pour nous les pardonner. En cela c’est juste, puisque c’est 1Jean 1 :9
Mais là où c’est scabreux: c’est dans le fait de se croire pur en croyant de la bouche mais pas du cœur et donc de se croire justifié alors que l’on est remplit de tâches et par conséquent dans le même état qu’un incrédule ou qu’un impie, bref le croyant aveuglé est à ce moment-là : un imposteur.
Dieu ne nous purifie pas tant qu’on ne s’est pas lavé soi-même !
Donc eux, ces aveugles, ont vraiment besoin d’un purgatoire, oui dans le sens d’une nouvelle session de rattrapage.
Jésus est venu rendre la vue aux aveugles …mais aussi : aveugler ceux qui voient.
Pourquoi ? Pour qu’ils subissent leur châtiment.
Car pour eux, le jugement se fait selon leurs œuvres.
Il y aura donc un châtiment suivi d’une réparation ; Et prier pour que des morts voient leur châtiment diminuer n’y fera rien. Ils doivent, quoi qu’il arrive, réparer ce qu’ils ont détruits.

Alors oui, il existe un purgatoire, un vrai, un lieu expiatoire, c’est-à-dire un lieu de réparation.
Et ce purgatoire, est terrestre et non céleste.
Ce mot semble ne pas être présent dans la Bible.
Pourtant dans le livre des Actes, j’ai trouvé un mot grec qui s’y rapproche tellement ; et ce mot c’est : « Anoikodomeo » [an-oy-kod-om-eh’-o strong n°456] qui signifie reconstruire, traduit aussi par relever, réparer.
On trouve curieusement ce mot une seule fois, et c’est dans le livre des Actes au chapitre 15 au verset 16 (mais je vais vous lire aussi tout le contexte tellement je trouve ce passage significatif)
Commençons au milieu du verset 13 (c’est l’apôtre Jacques qui parle) : « …Dieu a d'abord jeté les regards sur les nations pour choisir du milieu d'elles un peuple qui portât son nom. Et avec cela s'accordent les paroles des prophètes, selon qu'il est écrit:
16 « Après cela, je reviendrai, et je relèverai (Anoikodomeo, par un purgatoire) de sa chute la tente de David, J'en réparerai les ruines, et je la redresserai,
Afin que le reste des hommes cherche le Seigneur, Ainsi que toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, Dit le Seigneur, qui fait ces choses,
Et à qui elles sont connues de toute éternité
 ».

Vous voyez c’est comme je le crois vraiment, cette réparation, cette reconstruction se fait bien sur Terre ; et elle concerne toutes les nations sur lesquelles le nom du Seigneur est invoqué (et je le rappelle quand quelqu’un crie : « Dieu vient à mon secours ! » Il invoque son nom : Sauveur)

Et je m’explique sur les faits concernant cette réparation.
Jésus appelle à la pureté sur terre: «Soyez parfaits ou soyez (purs) comme votre Père céleste et parfait (ou pur) ». Le verbe être est conjugué à l’impératif présent ; ce n’est donc pas, pour un temps futur, mais pour un moment présent.
Et je ne vais pas reprendre mes nombreux messages sur la purification pour vous ré expliquer le comment.
Mais je suis d’accord avec les Cathares pour dire que la prison terrestre et corporelle a cette vocation-là : C’est un lieu d’expiation et de réparation des fautes.
Une chose est sûre et établit pour moi: nous nous réincarnerons de cette manière si nous n’avons pas atteint la purification.

Nous reviendrons vivre dans un corps humain pour finir de réparer ce qui a été grignoté par les démons dans notre vie.

Matthieu 12 :32 «  …mais si quelqu'un a parlé contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni en ce siècle, ni en celui qui est à venir (ni dans le siècle à venir)».

Ce verset (mine de rien)  montre deux choses : La première c’est qu’ici on ne parle pas de la terre et du ciel (ça c’est ce qu’on nous a laissé croire depuis bien longtemps)
La deuxième chose, c’est que nous pouvons ou pas, être pardonné dans ce siècle (donc dans ce temps) ou dans un autre siècle, c’est-à-dire dans un autre temps. Il n’est pas dit que « il ne lui sera pas pardonné sur cette terre puis après au ciel ».
Ce n’est pas de cette manière que Jésus parle. Jésus montrait-là plusieurs temps comme plusieurs générations de vie possible. Il n’y a pas de siècles dans le ciel, puisque le temps n’y existe pas.

Prenons l’exemple de Jonas dans le gros poisson, au fond de la mer, en enfer, il a crié à Dieu et dans la douleur, il a manifesté des regrets de lui avoir désobéi. Mais son purgatoire s’est réalisé sur terre en revenant à Ninive.
Ce combat-là, cette épreuve, cette expiation faisait office de purgatoire, d’antichambre si vous voulez pour le paradis).

La mémoire de notre vie d’avant, est en partie absente, mais cela veut-il dire pour autant que nous naissons vierge de tout ?
Moi je crois que nous arrivons sur cette terre (et là j’insiste bien) avec un fardeau.
Et là je sais que je ne vais pas me faire beaucoup d’amis en disant cela... mais dès la naissance nous arrivons avec des tares ; et certains plus que d’autres (des malformations, des handicaps en tous genres allant de la maladie mentale, en passant par un caractère acariâtre, ou méchant ou par des maladies incurables, etc ).
Ce sont bien les restes d’une personnalité déchue et passée qui resurgis à la naissance.

Maintenant autre chose, Nous avons une mémoire cellulaire qui va plus loin de ce à quoi nous pensons.

Savez-vous que des individus ayant subi des transplantations d’organes ont ressenti les mêmes choses que leur donneur défunt.
Des cellules continuent à vivre après la mort d’un organisme, c’est une preuve scientifique aujourd’hui.
La preuve réelle, et que la cellule du donneur peut aller même jusqu’à influencer les gouts et la personnalité du receveur. Preuve que la cellule possède une vie plus importante et plus longue, que nous ne soupçonnions pas jusqu’ici.
Un meurtre a même pu être élucidé par un transplanté qui a vu celui qui a donné la mort à son donneur et l’enquête policière a pu être résolue.
Mais ce qui est étonnant c’est que par un organe étranger on peut recevoir des esprits impurs, comme des esprits purs. Un transplanté a ressenti des attirances, de fortes pulsions homosexuelles qu’il n’avait pas autrefois mais que le donneur avait, lui.

Question : Pourquoi avons-nous hérité de tout cela ? Qui nous les a données…Dieu ?  
Est-il dans ce cas rancunier, souhaite-il nous punir?  
Le diable a-t-il eu une emprise alors?
Oui mais pas exactement.

La réponse je crois vous l’avez pressentie déjà : Car c’est nous et nous seul « LE responsable » de ce que nous avons été et de ce que nous sommes.
On pourrait blâmer aussi la famille dans laquelle nous naissons, mais là aussi notre rattachement familial est décidé et il est la conséquence de ce que nous avons vécu avant.

Dieu connaissait à l’avance cette faiblesse humaine (l’amour de la chair) et c’est pour le bien de tous qu’il a prévu de nous écraser en nous mettant sous ses pieds de cette façon, pour nous amener à convertir nos désirs, nos pensées, à changer notre mentalité.
C’est pourquoi, si nous arrivons dans notre nouveau corps avec des tares,  c’est que nous avons récupéré un passif de notre vie précédente par nos péchés ; nous gardons alors ces fautes qui n’ont pas été brûlées mais qui ont été exacerbés par le diable et ses démons. Nous récupérons donc ce qui fait partie de notre personnalité déchue, sans exclure toutefois de posséder aussi certains autres dons, des facultés positives (comme des dons musicaux, artistiques, sportifs, des facultés d’expression ou d’analyse, des dons intellectuels ou aussi des goûts particuliers,  etc).
Si tout cela est faux alors pourquoi Moïse a-t-il insisté à plusieurs reprises sur toutes les malédictions et tous les fléaux qui toucheront un peuple désobéissant.

« L’Eternel te frappera, toi et ta descendance, (nous pouvons refaire partie de cette descendance en y renaissant) de fléaux extraordinaires. Il te frappera de fléaux importants et durables, de maladies graves et tenaces. » (Deutéronome 21 :59). Et les idolâtres qui persistent seront châtiés jusqu’à la troisième et quatrième génération  (Exode 20 :5). Pire encore, ceux qui auront été comme les ammonites ou les moabites, exploitant et méprisant un peuple soumis, seront maudit jusqu’au de-là de la dixième génération (Deutéronome 23 :3).

N’oublions pas que tous ceux qui se sont mis sous la loi sont sous cette malédiction ; et ils sont nombreux.

Revenons à la question d’un disciple sur l’aveugle de naissance:
Jean 9:1: « Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance.
2 Ses disciples lui posèrent cette question: «Maître, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle?»
Les disciples posent une question qui a du sens, ils demandent à Jésus qui est le responsable, l’homme ou ses parents?
Pourquoi ? Parce qu’ils connaissent la loi de Moise, ils connaissent les traditions de leur peuple et ils savent que les maladies congénitales sont issues de la désobéissance de la loi ; ils savent donc que le péché provient soit des parents transmetteurs, soit de la personne elle-même, parce qu’elle a conservé sa personnalité d’avant.
3 Jésus répondit: (écoutez bien il ne répond pas directement à la question, il montre autre chose) «Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché, mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient révélées en lui »
En fait ici, Jésus, reformule la question plutôt que de donner la réponse ; Et de façon très habile, sans montrer le pécheur, et la loi qui le condamne… Jésus semble même, nier la question.
Pourquoi ?
Car il préfère montrer la grâce, qui est le grand but de son avènement.
Il est venu en premier pour sauver et non pour accuser. C’est pourquoi il ne pointe pas le pécheur, tout simplement ; Et il ne souhaite pas que lui aussi regarde en arrière.

Alors c’est vrai qu’on a l’habitude d’entendre cette question (qui est plutôt un aveu d’impuissance  en regard à l’injustice qui semble frapper au hasard): « 
Mais qu’a-t-il fait au bon Dieu pour mériter cela (cet aveugle) ? »
La question, en fait est juste, mais elle n’est pas importante ; elle doit même être repoussée.
La vraie question c’est : Dans quel but est-il aveugle ?

Tout ça afin de manifester la gloire de Dieu, par sa délivrance et son salut.
L’homme a péché autrefois dans sa vie antérieure, mais Jésus ne veut pas que l’on regarde à la malédiction, mais à la délivrance qu’il opérera dans cet homme.

Alors c’est vrai les traductions diffèrent sur ce passage.
Moi, j’ai pris la traduction Louis Segond ou la version Osterwald qui disent la même chose. Mais certaines traduisent que le péché ne provient ni de l’homme et ni de ses parents.
Mais là-aussi quel non-sens !
Le péché est à la base de la chute de l’homme… comment Jésus pourrait-il à cet instant le nier et renier les passages que nous avons lus sur la loi mosaïque ?
Les théologiens s’en tirent encore une fois avec une pirouette en affirmant qu’il y a des malédictions qui toucheraient aussi indifféremment, comme cela, un peu comme par hasard, tout le monde (et on avale ces bêtises, on gobe des couleuvres).

Sur quel autre texte biblique peut-on alors se référer?
J’en reviens encore à l’histoire de Jonas.
Le prophète d’Israël Jonas, revient à la vie, réincarné après 3 jours passés dans le poisson (symbolisant la mort, l’enfer).
Sa mission reste la même qu’avant, il doit c’est vrai, comme faire une œuvre de pénitence en réparant le dommage causé par son refus d’obéir à Dieu: Il devait s’occuper d’un peuple ennemi les Assyriens, d’une ville Ninive.
Lui, qui a rejeté la repentance ; il doit maintenant la proclamer à ce peuple qui après 40 jours sera détruit.
Alors Jonas le fais…mais à reculons, à contre cœur.

Nous avons tous eu… ou nous avons peut-être encore un ennemi juré dans nos vies. Un peuple, une race, une famille, un parent, un frère pour qui nous avons retenu les péchés, en ne lui pardonnant pas.
Si nous ne pardonnons pas, et que nous partons de ce monde, avec un cœur endurci et rancunier, notre réincarnation aura ce but alors : de brûler cet absence de pardon.

Pour Jonas, ce pardon a été son plus grand combat. Même à la fin de l’histoire, il restera méprisant et amer face à ce peuple qui s’est tourné vers le Seigneur.
Le pardon est l’acte le plus important à manifester (mais pour beaucoup, le plus difficile me semble-t-il à l’évidence).
Et toute résurrection par réincarnation sert à cela.
Mais alors pour Jonas, mourra-t-il encore une fois sans pardon, vu que l’histoire ne se termine pas et qu’elle demeure en point de suspension ?
Oui je crois cela, son cycle de réparation, son purgatoire n’est pas terminé.
Pourquoi ?
Eh bien, nous l’avons-lu avec Matthieu 12 :32 «  … si quelqu'un a parlé contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni en ce siècle, ni en celui qui est à venir » (version Martin)
Il faudra à Jonas pour son blasphème contre l’Esprit, plusieurs résurrections, plusieurs réincarnations.
Il sera châtier en enfer à la fin de chaque vie ; et il devra réparer ses fautes sur terre, jusqu’à ce qu’il fléchisse les genoux et pardonne réellement ses ennemis.

Son blasphème contre l’esprit lui vaudra davantage de souffrance et une réparation plus longue et plus fastidieuse (ressemblant à des tourments éternels). Son salut est à ce prix-là (et n’oublions pas que c’est son endurcissement qui en est la cause)!

Mais il y a aussi ce verset de Marc 3 :29 qui semble aller plus loin encore et qui dit : « mais quiconque blasphémera contre le Saint-Esprit n'obtiendra jamais de pardon: il est coupable d'un péché éternel. »
Ah mais ici, cela semble clair, le blasphème contre l’Esprit est impardonnable !
Le problème encore ici est le mot éternel, éternité ; C’est le même que pour dire aux siècles des siècles, ou d’âge en âge : « Aionios » en grec.  
Car attention, il n’y a qu’un Eternel (sans commencement ni fin) et c’est Dieu
Dans le langage courant quelque chose d’éternel, c’est quelque chose qui est sans fin, quelque chose qui possède une durée incalculable, dont on n’entrevoit pas la fin.
La question devrait alors plutôt être : « y aura-t-il une fin à ce manque de pardon qui parait éternel ?
Combien faudra-t-il de séjour en enfer et de réincarnation avant d’être brisé au point de pouvoir reconnaître la supériorité de Jésus-Christ et non de continuer à être soumis à cet orgueil démesuré ?
Combien de siècles et de siècles faudra-t-il encore avant de changer cette nature perverse et méchante? »

Le purgatoire n’est pas un sacrifice léger et facile, c’est un feu dévorant comme l’enfer.

Mais Jésus est aussi très exigeant avec ses Fils (ceux qui font sa volonté) ; et le pardon reste là aussi, un acte d’amour très couteux.
Jésus insiste en lavant les pieds de Judas Iscariote sur le fait de mettre le comble à son amour.
Aimez ses ennemis… c’est non seulement leur pardonner leurs fautes mais c’est plus encore, c’est aller beaucoup plus loin que ça. Jusqu’où alors ?
C’est aller au point d’accepter s’il le faut, de se faire tuer par eux, sans en éprouver d’esprit de vengeance ou de rancune.
Vous pensez que je divague en disant cela ?...

·       Qu’a fait Jésus face à ses bourreaux?
Il les a pardonnés soufrant jusqu’à la mort sur la croix, devant ceux qui l’ont crucifié.
·       Qu’a fait Etienne fasse à ses lapidateurs ? Il louait Dieu sous les jets de pierres qui lui brisait le crâne.
·       Qu’ont faits certains Cathares face à l’inquisition, ils se sont jetés volontairement dans le bûcher qui leur avait été préparés.

Voilà les prodiges que notre Seigneur attend d’un être rendu pur.
Et voilà le but du purgatoire terrestre :
Quoi que nous ayons fait ou pas fait, nous nous retrouverons devant la situation la plus insupportable que redoute notre chair.
Nous aurons non seulement à reconnaître la valeur de l’autre, mais plus encore, admettre qu’il fasse ce que lui plait de notre vie.
Car face à l’opposition, c’est Dieu notre seul arme, Dieu notre unique consolateur et Dieu notre unique gloire.

Alors maintenant pourquoi un tel message contre et pour le purgatoire ? D’abord bien-sûr pour montrer la grandeur du Salut de notre Seigneur qui fait tout pour sauver ses enfants, mais selon sa justice. Ensuite ce message sert à rétablir la vérité. La vérité nous affranchie, elle nous rend libre, si nous prenons conscience de nos fautes, nous pouvons alors arrêter nette cette spirale de l’enfer et des châtiments qui ne cesseront de tourner tant que chacun n’aura pas fléchi les genoux pour se placer sous les pieds de notre Seigneur et être purifié par lui.

Un tel message, se veut être celui de Paul dans 1 Thessaloniciens 5 :14 « Nous vous en prions aussi, frères, avertissez ceux qui vivent dans le désordre » (dans d’autres versions, « reprenez les déréglés »).

Je prie notre Seigneur Jésus-Christ : Que ce message reprennent ceux qui sont partagés, aveuglés, malheureux, afin qu’ils se détournent de leurs mauvaises voies ;  Que ce message aussi fortifie et donne du courage à ceux dont la marche est juste, pour persévérer jusqu’au bout. 
Amen ?

dimanche 13 mai 2018

LA DOCTRINE DIVINE… MAIS A QUOI SERT-ELLE VRAIMENT?

224

Par Éric Ruiz

1Pierre 4:8
« Mais surtout, ayez entre vous une ardente charité : car la charité couvrira une multitude de péchés ».

Ici, quel verset extraordinaire ! Surtout qu’il met un véritable coup de pied dans les doctrines qui alimentent des discours creux, sans contenance et s’appuyant sur des démonstrations profanes (opposées au sacré).
https://youtu.be/Wlclq0pmUWkPaul mettait en garde Timothée de ne pas alimenter de tels échanges qui occasionnent des disputes liées à la fausse science (ici, c’est la science théologique et tout son bagage de mensonges qui est visée).
Car la doctrine n’est pas faite pour la polémique, son but premier est bien différent : elle doit servir à l’amour.
La doctrine s’est du concret, de la pratique, ce n’est pas du bla, bla, bla, elle sert à couvrir les fautes.

Pierre rappelle comment lutter contre le péché, comment?
Eh bien tout simplement en manifestant l’amour.
Si ton frère ou ta sœur pèche reprend-le dans l’amour, exerce auprès de lui des actes attentionnés, serviles même.

La doctrine sert-elle à voir nos frères et sœurs comme des pécheurs perdus et condamnés?

Non, comme des pécheurs perdus peut-être, mais surtout potentiellement sauvés. Et bien-sûr la doctrine sert à voir d’autres personnes (non converties, païennes ou adonnées au mal) comme de futurs habitants du royaume et non pas comme de futurs habitants des ténèbres ad vitam aeternam.

1 Timothée 2:3: « Dieu notre Sauveur, […] veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. »

C’est pourquoi la doctrine n’est pas secondaire.
Ceux qui pensent qu’ils n’ont pas besoin de doctrine pour avoir une foi ferme se trompent complètement ou alors ils préfèrent cacher un mensonge.
Ils sont encore sous l’influence de pensées hypocrites, car ils jugent, ils se condamnent, même si devant les autres ils affirment que leur amour est inconditionnel ; et en cela ils montrent qu’ils n’ont pas la connaissance de la vérité.

Jésus a passé le plus clair de son temps à montrer sa doctrine. Il a, (partout où il allait), enseigné, émis de nouvelles règles de conduite ou reprécisé certaines qui avaient été données par la loi mais pratiquées sans amour, sans justice (comme la dîme par exemple).

Parce que la grâce de Dieu qui est la saine doctrine de Christ coupe les liens, sépare le mal du bien et rétablit. Rétablir c’est comme le rétablissement, c’est redonner la santé à un corps malade.

Par conséquent  la doctrine qui consisterait  à croire que certains sur cette terre n’hériteront pas le royaume de Dieu, c’est déjà le restreindre (ce royaume), à une partie seulement ; et donc voir les autres avec un autre regard que celui de la charité, un regard vertical, pyramidal (en voyant les uns en haut et les autres en bas), alors que notre vue devrait être horizontal (tous au même niveau).

Et dans le concret, comment faire alors pour couvrir les péchés ? Comment acquérir alors cette « ardente et brûlante » charité dont nous parle l’apôtre Pierre ? (réponse : impossible avec une doctrine fausse) 

Je prends mon exemple sans vouloir me mettre plus haut que les autres.
Depuis que je sais que Dieu ne perdra aucun de ceux qu’il a engendré sur cette terre, mon regard envers les ennemis a évolué.
Je sais qu’ils sont importants aux yeux de mon Dieu, et lorsque je vois des actes inconsidérés de leurs part, frôlant l’inimaginable et l’insupportable…

Qui m’offensent ?  Eux ou les esprits qui les animent ?

Ce sont les esprits mauvais qui me répugnent, et que je hais en eux. Et Je suis attristé de voir l’attachement qu’ils ont encore et toujours pour leurs mauvais désirs.
C’est vrai qu’ils sont ce qu’ils font et que ce qu’ils font montrent ce qu’ils sont; mais n’oublions pas que rien n’est irréversible et que Dieu parvient, lui, à changer la nature des gens. Je prie notre Seigneur Jésus-Christ qu’il brise leur cœur à salut.
Et n’oublions pas ce qui est dit dans  Romains 5 : 6 « Car lorsque nous étions encore privés de toute force, Christ est mort en son temps pour nous, qui étions des impies ».

Cette doctrine m’aide à me détourner d’un amour superficiel qui n’est pas celui de la charité, mais plutôt d’un amour humain, intéressé, partagé, charnel.
Non seulement je comprends mieux, mais je ressens plus la profondeur de ce que Jésus disait sur la croix face à ses bourreaux: « Père pardonne-leur, ils ne savent ce qu’ils font. »

Quand je vois les coupes de colère se déverser sur un peuple rebelle, je ne me réjouis pas de leur malheur, en me disant : c’est bien fait pour eux! Ils n’ont que ce qu’ils méritent !
C’est vrai qu’ils récoltent ce qu’ils ont semé en se moquant de Dieu.
Mais je lève la tête parce que ma délivrance approche ...et aussi la leur; parce que je sais aussi que de telles souffrances et de tels tourments sont salutaires pour eux.
Il y a une délivrance pour l’impie et un pardon qui lui est destiné.
Dieu n’est pas un homme pour s’endurcir à tout jamais dans la colère.

Alors la profondeur de l’amour d’un disciple a besoin d’une doctrine saine et équilibrée, pas d’une connaissance qui plait plus qu’une autre parce qu’elle rentrerait plus dans nos crédos religieux.
La doctrine c’est comme la loi, c’est comme le sabbat, l’homme n’est pas fait pour la doctrine mais c’est la doctrine qui est faite pour l’homme.

D’ailleurs « doctrine » bizarrement se traduit aussi par « chemin ou voie » en grec tout ça c’est le même mot: « hodos ».
La doctrine prépare donc le chemin le (hodos) du Seigneur dans nos cœurs.
La doctrine a cette fonction de nous libérer, sur notre chemin, des gros cailloux, des racines hostiles qui dépassent qui peuvent nous faire trébucher et des pentes abruptes qui nous découragent dans notre marche. Vous voyez, en aplanissant nos sentiers, la doctrine montre qu’elle est remplie d’amour et de compassion.
Ce chemin, cette connaissance n’est pas large et spacieuse, elle est très réduite au contraire.
Cette connaissance loin d’être universelle, elle n’enfle pas, ne produit pas d’élévation de l’orgueil, c’est pour cela qu’elle n’est pas très recherchée en fait.
On disait à Jésus la concernant : « Maitre nous savons que tu es vrai et que tu enseignes la voie, (le hodos) de Dieu selon la vérité, sans t’inquiéter de personne, car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes « (Matthieu 22:16)

Cette doctrine, cette voie que l’on enseigne, c’est vrai, ne divise pas elle rassemble justement tous ceux qui avaient une autre doctrine à la base.
Matthieu 22:10: « ces serviteurs allèrent dans les chemins (hodos, dans les doctrines, parmi les religions) et rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, méchants et bons et la salle des noces fut pleine de convives ».

La vraie doctrine se trouve à la croisée des chemins, au croisement des religions, au carrefour des fausses doctrines. C’est là dans ces sentiers ténébreux, au milieu d’elles que Christ nous réveille.

Mais rassembler ne se fait pas sans tempête ni sans tremblement de terre donc sans heurts.
Prenons un verset dans les Actes, chapitre 19:23 lisons dans la version Martin qui semble une des rares à vouloir ici traduire hodos par doctrine:

« Mais en ce temps-là il arriva un grand trouble, à cause de la doctrine ».

Le trouble décrit par Paul se passe à Ephèse. Pourquoi ce trouble a été si important à Ephèse?

La raison c’est que la doctrine de Christ propagée par Paul va nuire sévèrement à la vie commerciale de la ville, faisant baisser la vente d’objet aux effigies de la déesse Artémis.

Alors, en quoi cette situation est-elle similaire à ce que nous connaissons à notre époque ?

Parce que cet événement reflète ce que Jésus enseigne : « on ne peut servir deux maîtres, Dieu ou Mammon » (Dieu ou les richesses).

Reconnaissons d’abord que toutes les religions vivent de leur fausse doctrine. Leur doctrine est devenue leur fonds de commerce, leur moyen de s’enrichir et d’avoir pignon sur rue. Elle leur donne de l’importance, un semblant de culture.
Alors facile d’avoir les yeux rivés uniquement sur Lourdes et la dévotion faite à la vierge Marie pour y voir l’apogée du phénomène.
Mais reconnaissons que toutes les religions ont leur statue, même si elle n’est présente qu’en image mentale.
Chacune s’est construit l’image de son propre Dieu, de ses propres prophètes.

Enlever leur doctrine et vous enlever leurs fidèles, leurs pratiquants, disons-le, leurs pourvoyeurs financiers.

C’est pourquoi rétablir la vérité n’est pas simple car cela créé inévitablement un trouble important, comme Paul l’a vécu à Ephèse.
Le retour du Seigneur par sa Parole crée comme une agitation semblable à du désordre.
Concrètement on assiste à une levée de boucliers du plus grand nombre.
Pourquoi ?
Parce que: Qui va accepter de remettre en cause les fondements de son propre mouvement religieux ?
Qui va, sans réagir, laisser s’écrouler les bases indestructibles, la pierre angulaire disons-le, qu’ont placées leurs anciens prophètes ?
Quand le juge Gédéon brisa toutes les statues, les idoles de son père, le village tout entier cherchait à le tuer.
Constater que l’amour du prochain disparaît de leur assemblée ne cause pas de soucis pour la majorité.
Mais la nouveauté dérange le clergé, ou ceux se réclamant des élites. Ils vont par tous les moyens, alors, chasser ou dénigrer « la parole nouvelle », car le risque de passer pour des imposteurs et de voir se vider leurs assemblées est beaucoup trop grand.

Nous devons par conséquent revenir à l’humilité pour revenir à la doctrine, et à ce qu’elle était.
C’est un retour en arrière qu’il faut faire, revenir aux anciennes vraies traditions.
Et cela demande, c’est vrai, un retour sur soi-même que peu sont capable aujourd’hui
Ces traditions, ces coutumes ont été rappelées par Jésus il y a plus de deux mille ans ; et même lui ne rappelait-il pas des traditions plus vieilles encore?
L’enseignement de l’agneau c’est la tradition originelle, celle qui était en Dieu de tous temps.
Jean 14 :26 « Mais le consolateur, l'Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. »

Pourquoi j’emploie les mots « traditions ou coutumes à côté de doctrine « ?
Pour rappeler qu’un vieux mot anglais  « Lore » contient ces différentes significations.
Savez-vous que j’habite une petite commune de quelques centaines d’habitants qui contient ce petit mot anglais : « Lore » et un antre mot vient s’y accoler : « Lamb »  (l’agneau).
28 ans que j’habite Lamblore, dans ce lieu où je vois la vraie doctrine, la vraie tradition de notre Seigneur se révéler progressivement, (surtout depuis 3 ans).
La doctrine traditionnelle de l’agneau, voilà où sont mes racines !

Alors une des doctrines de l’Agneau qui est fondamentale et sur laquelle j’insiste en ce moment est celle de la réincarnation.
Si la réincarnation existe et qu’elle est prouvée comme une résurrection possible, alors que feront tous ces mouvements qui ont fondé leur doctrine sur le jugement dernier, sur ce jugement, juste après la première mort?
Que feront-ils, eux, qui pensent qu’à notre mort il n’y aura pour tous qu’un seul jugement définitif et sans appel ? Les uns seront jugés pour la vie éternelle, et les autres pour la damnation éternelle.
Cette tradition religieuse, n’est pas une tradition divine car elle appelle plus à la haine et à la guerre qu’à l’amour et la compassion.

Alors, c’est vrai, je me trouve un peu isolé avec cette doctrine !... Pourtant, pas si isolé que ça !

Il y a un mouvement en France qui semble avoir voulu résister aux grands dogmes ecclésiastiques de son époque.
Non, je ne parle pas des protestants, je parle d’un mouvement bien antérieur, qui vivait aux alentours du dixième siècle après Jésus-Christ : Les Cathares.

Les religieux de l’époque les surnommaient « les parfaits ou les bonhommes et les bonnes femmes » On les appelait ainsi pour sans doute ironiser sur leur sanctification. (Cathares en grec a le sens de « pur » ; En français on emploie l’adjectif cathartique pour souligner qu’un phénomène purifie ou enlève les impuretés ou encore qu’il libère.
La catharsis, c’est même un acte thérapeutique visant la séparation du bon avec le mauvais.

Pour en revenir aux cathares… les Cathares croyaient dans la réincarnation des âmes.
Ils avaient gardé cela de la première Eglise de Jérusalem et bien d’autres choses qui les différenciait complètement de l’Eglise d’Etat, l’Eglise soumise au pape et au roi de France.
Pour eux, (les Cathares) les âmes restaient dans une prison corporelle et terrestre tant qu’elles n’étaient pas baptisées dans l’Esprit Saint. Les âmes errent donc de corps en corps et de mort en naissance, jusqu’à leur purification totale.

Non je ne cherche pas à vous dire que c’est eux qui ont la vérité et qui sont la vraie religion (car toutes les religions ont-été empoisonnées, nous l’savons bien), mais il y a des vérités enfouies un peu partout. Et je crois que le Saint-Esprit les déterre au moment de son retour.

De manière très inattendue,  c’est une émission de TV la semaine dernière qui m’a fait découvrir ce mouvement religieux du sud-ouest de la France (dont je ne me souciais pas du tout jusqu’à là) et les cathares ont presque totalement disparu, depuis le moyen-âge.
Ces chrétiens ont été très persécutés par l’Eglise catholique qui les nommait à l’époque « les hérétiques albigeois ».  
Deux croisades ont été menées afin de les exterminer (la dernière datait de 1226). La France du Nord contre la France du sud, le midi. Beaucoup de nos frères et sœurs Cathares sont morts en martyr (en témoin) refusant de renier leur foi pour devenir catholique.

Le mot martyr n’a pas le sens originel de témoin pour rien.
Ce sont ces croyants-là qui doivent nous inspirer le plus.
Ce sont eux les vrais témoins du Christ.
Eux, qui ont été au bout de leur foi sans s’opposer aux autres pour les amener par force à embrasser leur doctrine.
Plutôt que d’avoir les yeux rivés sur les grands théologiens, les grands défenseurs de la sainte doctrine, nous ferions mieux de fixer nos regards sur ceux qui ont été les vrais témoins de la saine doctrine : nos frères et sœurs morts en martyr.

Aujourd’hui il ne reste des Cathares que leur histoire, quelques écrits sur leur foi et de nombreux châteaux forts, pour la plupart en ruine au sommet de collines abrupt.

Pour l’histoire : Certains historiens disent que c’est la culture la plus raffinée de l'époque qui a disparu avec eux : la civilisation occitane issue du mythe de la chevalerie, de l'honneur chevaleresque et de l'amour-courtois, honorée par les troubadours.
Les troubadours, ces poètes, jongleurs et musiciens qui récitaient leur texte dans leur patois : la langue d’oc.
Il reste aussi une phrase impensable  de l’Abbé Arnaud Armory quand des soldats lui ont demandé comment faire pour distinguer les fidèles des hérétiques, au moment du siège de Béziers; il leur a répondu : « Tuez-les tous Dieu reconnaîtra les siens ! ».

Par conséquent, pour la persévérance et la charité et les valeurs qu’ils ont manifestées, ces cathares sont plus que respectables.
Peu en effet ont renié leur foi sous la contrainte de l’inquisition et face à la mort. Certains ont été massacrés au fil de l’épée tandis que d’autres se sont jetés volontairement dans les flammes des bûchers qui leurs étaient destiné et beaucoup aussi se sont exilés en Italie.

Donc, nous ne devons pas refaire de croisades et rallumer des brasiers pour ceux qui nous paraissent dans les ténèbres, et qui n’ont pas la même doctrine que la nôtre ou qui refusent de s’y conformer.
Ne voyons pas l’autre différent comme un hérétique,
Mais ayons une brûlante charité pour nos ennemis, même s’ils doivent passer par l’enfer pour gagner leur part au paradis.
Ils méritent que nous ne les condamnions pas par un jugement humain dénué d’amour et de justice.
Amen