lundi 30 mars 2020

50 JOURS pour trouver son IDENTITÉ…

324
Par Eric Ruiz

Comment être un bon témoin de Christ ?

La réponse à cette question se voit dans les actes quotidiens des croyants. Hélas trop souvent « le bon chrétien » se juge faussement sur l’apparence de ses œuvres.
C’est pourquoi beaucoup se mettent des liens eux-mêmes. Ils s’obligent à parler de Dieu, dès qu’il croise une personne nouvelle, en tout lieu, en toute occasion favorable ou non. Ils usent pour beaucoup, de la morale en reprenant leur prochain quand il pèche, ils se font un honneur en affirmant ce que la loi de Dieu déclare, alors.
Mais le pire, n’est pas encore là, le pire c’est lorsqu’ils parlent de paix, de liberté et de pardon en Christ alors qu’eux-mêmes sont au fond d’eux privés de paix car toujours oppressés,  privés de liberté car toujours  enchaînés et enfin loin du pardon car toujours rancuniers.
Voilà comment beaucoup répandent la Bonne nouvelle en professant de la bouche ce qu’ils n’ont pas dans le cœur.

Mais, sont-ils quand même dans la vérité en pratiquant de la sorte parce que la pensée dominante c’est : pourvu que la parole soit prêchée, après tout?

Les disciples qui attendaient le retour de Jésus pour la Pentecôte ont-ils été partout répandre sa parole ?
Que leur a demandé Jésus juste avant de les quitter ?

« Que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. Vous êtes témoins de ces choses »
Ah bien, vous voyez, c’est bien ce qui leur a demandé de faire.
Euh non… pas tout à fait, je continue la lecture :
 « . Et voici, j'enverrai sur vous ce que mon Père a promis; mais vous, restez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance(vertu) d'en haut ». (Luc 24 :48,49)

Jésus s’est-il contredit ici ?
Jésus dit que la repentance et le pardon seraient prêchés partout… Mais que eux ils devaient absolument rester dans la ville de Jérusalem ?
Comment prêcher partout en restant à Jérusalem ? ( je plaisante, mais l’internet ni le téléphone n’existait pas)
Pourquoi Jésus leur demande-t-il d’attendre sa puissance avant de le faire ?
N’ont-ils pas été assez enseignés ? Pourtant pendant plusieurs années, ils ont vécu avec Jésus, vu ses miracles, entendu ses enseignements, partagé ses repas,  entendu les réponses à leurs questions. Ils ont même été par 2 dans les maisons pour y mettre la paix  lorsqu’ils étaient bien reçus, ou pour témoigner que leur exclusion amènerait la guerre.
Que leur manquaient-ils alors?
Plus de connaissance ?!!!
La réponse semble couler de source : C’est parce qu’ils n’étaient pas encore prêts.
Donc ils ne pouvaient pas témoigner, car en témoignant sans l’Esprit divin, ils feraient simplement un acte mauvais, voire même injuste.

Pourquoi est-il si important de comprendre cette situation ?

Parce que les chrétiens d’aujourd’hui se prennent pour des disciples revêtus de l’Esprit alors qu’ils ne le sont pas.
Qu’ont-ils reçu alors ?
Jésus leur a donné une bénédiction. Ils ont été bénis.
Je vous ai lu, Luc 24 en m’arrêtant au verset 49, mais le verset suivant le 50éme et lui aussi essentiel.
« 50 », ce nombre, donne le vrai témoignage des disciples.
 Luc 24 :50 « Il les conduisit jusqu’à Béthanie et ayant levé les mains, il les bénit ».
Nous sommes tous bénis au départ, lorsque nous sommes à Béthanie qui est la maison des affligés, c’est la condition de tous croyants, mais attention il ne nous a pas bénis pour nous envoyer témoigner, c’est encore trop tôt.
Nous avons une connaissance comme celle des disciples du premier siècle, qui vivaient avec Jésus, mais nous n’avons, pas, comme eux, de puissance ; Il n’avaient pas encore reçu la vertu qui vient d’en haut. Leurs mains étaient encore impures.

Voir les choses de la sorte, demande de l’humilité, et de sortir du déni de sainteté, j’en conviens…

Alors, soyez assez humbles pour le reconnaître ; Vous qui m’écoutez, avez-vous joins à votre foi la vertu ? Car seul un comportement habituel de paix, d’amour montre notre vertu.

Les disciples doivent donc attendre pour recevoir la vertu d’en haut pendant les 50 jours qui les séparent de leur Pâque jusqu’à leur Pentecôte.
Ils leur manque en fait leur identité.

Ils ne savent pas encore qui ils sont en Christ.

J’entends souvent des chrétiens me dire : « ah, ce qui me chagrine, c’est que je ne connais toujours pas mon identité en Christ ! Je fais comme tout le monde : je témoigne, je lis, je prie, je loue, je fais des offrandes, mais j’ai l’impression de ne rien faire d’extraordinaire, car je ne me sens pas avoir reçu d’appel spécial… »
Ils ont raison de le confesser, car c’est une vérité.
Ils ressentent une réelle crise d’identité.
L’identité, c’est d’après le dictionnaire : « le caractère de deux choses identiques ».
Entre deux enfants du même sexe qui se ressemblent : comment les distinguer ?
Par leur intelligence, leur savoir, leur personnalité ? Eh bien non, rien de tout ça. Ce sont les parents qu’ils ont, qui les identifie.
Par les parents, on va pouvoir dire si l’un est espagnol ou si l’autre est français, ou encore s’il est juif par sa mère, par exemple.
Ce qui caractérise l’identité d’un croyant vis-à-vis d’un autre, ce n’est pas sa connaissance, c’est son identité en Christ ; Donc ce n’est pas non plus son église ou sa religion, comme on voudrait tellement le faire croire.

Parce qu’un enfant en Christ n’a pas encore de Père. Il a bien une identité terrestre, mais pas encore d’identité céleste.
C’est vrai qu’il a reconnu la voix du Père à travers son Fils, il le suit,(comme les disciples suivaient Jésus) mais il lui faut maintenant une reconnaissance officielle, comme celle que donne un état civil. Vous savez ce fameux livret d’état civil où apparait votre nom à côté de celui de vos parents. Il lui faut donc un nom ;
Pas n’importe quel nom : le nom que son père lui a attribué.
Lorsqu’il sera reconnu, il sera alors adopté. Il aura un nom nouveau. Il aura l’identité de son Père.
Ne pas avoir d’identité devrait juste montrer au croyant qu’il n’est pas encore adopté.
A ce niveau-là, ce n’est pas encore un constat d’échec, c’est juste un constat de maturité. C’est comme distinguer un arbrisseau qui n’est pas encore devenu un arbre.
Mais attention : persévérer dans cet état deviendrait alors un échec cuisant.
Juda Iscariote visiblement a été un arbrisseau, il n’a jamais pu parvenir à l’état d’arbre, car son déracinement avait déjà commencé, « Déjà la cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. »

Donc, quand un croyant produit des bons fruits, il reçoit de l’esprit sa mission, il reçoit son adoption.

«On t’appellera d’un nom nouveau, que la bouche de l’Eternel déterminera» (Esaïe. 62 : 2).
Qui est la bouche de l’Eternel ?
J’en ai fait un message : un ange céleste ou un prophète. C’est Dieu alors qui lui inspirera votre nom nouveau…attention, si vous devez en avoir un, car votre nom porte peut-être déjà votre mission.

Simon, pour être adopté, devait devenir Céphas, Pierre (celui qui va rassembler les pierres de la maison de Dieu, par la révélation);
Le Lévite Joseph, a vu son nom devenir Barnabas, fils de consolation. Il aura des paroles prophétiques de consolation, d’exhortation, d’encouragement pour les plus faibles, etc. 
En tous les cas, une chose est sure : Tant que Jésus était sur terre avec eux, personne ne pouvait recevoir son adoption.
Jésus a été clair :
«  je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. ».

Eh oui, Pierre, Jacques, Jean ne savaient pas encore qui ils étaient vraiment en Christ.

 Alors bien-sûr, tout le monde ne change pas forcément de nom quand ils reçoivent leur nouvelle identité.
Philippe est toujours resté Philippe. Mais il est passé de diacre à évangéliste, car évangéliste était sa mission, c’était son identité en Christ.
Comment c’est fait ce passage ? par quelle nouvelle onction ? par quel miracle? Par quelle imposition des mains ?

Il n’y a jamais rien eu de tout ça ; C’est en portant du fruit tout simplement que s’est révélé son nom.

Le fruit de l’esprit s’est manifesté par son excellente réputation. Il était rempli de l’Esprit saint et de sagesse (Actes 6 :3) ; ce qui lui valut avec sept autres disciples de servir aux tables à Jérusalem. C’est lui, Philippe, qui redistribuait l’argent et la nourriture aux plus nécessiteux de l’Eglise.
Mais, il n’était pas encore adopté à ce moment-là.
Il lui a fallu passé par une forte persécution l’amenant à fuir Jérusalem. C’est alors, en Samarie que Philippe commença à enseigner les nations et à baptiser des foules entières.
A ce moment-là, il reçut véritablement sa mission, son adoption. Ce sont ces actes qui confirmèrent son identité et non l’inverse.
Il n’a pas provoqué les choses ; elles étaient déjà préparées pour lui. Il n’avait plus qu’à entrer dans son héritage.
Philippe provient du grec Philippos « qui aime les chevaux ».
Cette disposition à aimer les chevaux, va très bien avec le caractère d’un évangéliste.
Un palefrenier (le groom, comme vous voulez) est un métier très polyvalent. Le professionnel a besoin de beaucoup de maitrise de soi, il développe une sensibilité d’écoute pour répondre aux besoins de l’animal. Il agit dans le calme, sans précipitation pour ne pas effrayer l’animal et il n’a pas peur de se salir, ni de l’odeur du fumier et de la paille. Donc, il peut aller dans tous les endroits et il est à même d’accepter des conditions difficiles de travail pour porter secours et être proche de l’animal de jour comme de nuit.
Un évangéliste ne doit-il pas posséder le même caractère pour servir sa mission ?

Donc, lorsque l’on reçoit l’esprit saint, on a un temps de préparation en vue de sa mission.
C’est là que la fidélité, que l’abnégation est importante. La persécution qu’a connue Philippe, l’a aidé à quitter sa ville pour sa mission.

C’est ce qui est clair ici : l’épreuve de notre foi va aboutir, pour nous aussi, à révéler notre nouvelle identité.

Dans le deuxième chapitre du livre de l’Apocalypse : A l’Eglise de Pergame, une Eglise hautaine, pleine d’arrogance, celui qui a l’épée aigüe à double tranchant dit :
« A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée,… un caillou blanc; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit. »

Philippe, en passant les épreuves avec ces qualités, n’a pas changé de nom dans la forme, mais sur le fond, ce caillou blanc a vraiment confirmé sa nouvelle identité, car il a pu ensuite témoigner en esprit et en vérité.
Lorsqu’il parlait de repentance et du pardon des péchés, tout son être respirait cette vérité et l’esprit en lui alors agissait avec puissance.
Car le témoignage arrive à ce moment-là et pas avant.
C’est le nombre 50, je l’ai dit, qui révèle cette fonction, en vérité.

Mais voilà, le témoignage en général n’est pas comme celui de Philippe ; c’est malheureusement souvent : un faux témoignage, car il est fait partiellement et sans puissance.

Lisez bien le chapitre 50 du livre du prophète Jérémie, vous y verrez le même témoignage que donne le milieu chrétien aujourd’hui :
Lisons le verset 12 : «  Votre mère est couverte de confusion, Celle qui vous a enfantés rougit de honte; Voici, elle est la dernière des nations, C'est un désert, une terre sèche et aride ».

Voilà le témoignage des croyants qui font honte à leur mère, et qui jette l’opprobre sur la vraie Eglise ; Pourquoi ? parce qu’ils n’ont pas attendu les 50 jours de consécration pour témoigner, et qui, sans identité ont témoigné de leur Père.
Résultats : Confusion, honte, aucun fruit, aucune production. Ils font fonte à leur Dieu.
Les incrédules qui les croisent leur demandent :« mais où est ton Père, où est ton dieu, on ne le voit pas ?» Non, on ne le voit, car ils sont orphelins et ils parlent de leur parents qu’ils ne connaissent pas, c’est totalement incongrue d’agir de la sorte, c’est de la folie même.
Voilà la vierge folle ! elle ne connait pas son père, et elle parle de lui, elle ne connait pas sa mère et elle parle du corps de Christ. L’huile qui manque dans ce temps : correspond à l’identité du croyant et c’est pour cela que la plupart sont rejetés de la salle des noces ; car Dieu ne les connait pas, il ne les a pas adopté.

Ne pensez pas que l’Eglise est différente de l’Israël des temps anciens. L’Eglise est l’image de ce qui était autrefois.
Et Israël était captive en Babylone.
Et Israël s’est très bien intégrée, elle a pris toutes les coutumes et les idoles de Babylone.
Aujourd’hui, c’est le même scénario : le monde et toutes ses passions sont rentrés dans l’Eglise ; on les a mêmes invités, ils n’ont pas eu à renter en force, on a ouvert en grand la porte, et on s’est prosterné même devant.
Verset 7 du chapitre 50 de Jérémie : « leurs ennemis disaient: Nous ne sommes point coupables, Puisqu'ils ont péché contre l'Eternel, ».
Vous voyez, ce sont les croyants eux-mêmes qui se sont laissés séduire par leurs mauvais penchants.

Dieu dit, à toutes générations de croyants de fuir cette fausse identité, ce faux témoignage
Verset 8 du chapitre 50 : » Fuyez de Babylone, sortez du pays des Chaldéens, Et soyez comme des boucs à la tête du troupeau! »

« Comme des boucs », donc, foncer, tête baissé, loin de cet égarement et n’oubliez pas de témoigner en l’annonçant haut et fort, en ne cachant rien de votre libération religieuse due à votre égarement.

(Jérémie 50 :2 :« Annoncez-la parmi les nations, publiez-la, élevez une bannière!, ne cachez rien! Dites: Babylone, (l’Eglise des nations) est prise! Bel ,(ses prophètes seigneurs) sont confondus, Merodac,  (l’esprit de rébellion) est brisé! J’ai confondu ses idoles, j’ai brisées toutes ses idoles! »

Pourtant Jésus aussi prévenait de cela d’une autre manière, certes, mais avec un sens identique :
Marc 9 :50 « le sel est une bonne chose ; mais si le sel devient sans saveur, avec quoi l’assaisonnerez-vous ? »
Un croyant qui reste sans identité ou avec une fausse identité, c’est un croyant sans sel, sans saveur, il est insipide, il n’inspire pas, au contraire, il rebute, on le fuit.
Faites comme Philippe, dans l’épreuve, en fuyant Jérusalem, il allait vers sa destinée ; Vous, en fuyant Babylone vous irez vers votre véritable mission.

Ne voyez-vous pas que la réaction des autres qui vous fuient témoignent de votre manque d’identité ?
Il est temps de le reconnaître, il est temps de le confesser : Car nous avons en péchant rédiger une lettre de divorce envers notre Dieu.
Notre infidélité et celle de notre Eglise fait partie de notre témoignage ; c’est ce que nous dit clairement le chapitre 50 du livre d’Esaïe, dès les premiers versets.
Et puis, dans notre témoignage nous avons aussi cette part du salut : lisons le verset 7 :
« Mais le Seigneur, l'Eternel, m'a secouru; C'est pourquoi je n'ai point été déshonoré, C'est pourquoi j'ai rendu mon visage semblable à un caillou, Sachant que je ne serais point confondu. »
Rendre son visage semblable à un caillou : n’est-ce pas le polir, pour lui enlever tous les points noirs et éliminer ce qui est rude au toucher ?
Vous voyez pourquoi notre Dieu a voulu que nous attendions pour témoigner… sinon notre histoire ne peut être vraie, elle ne peut refléter ce que nous avons subi par nos fautes et par l’idolâtrie de notre Eglise babylonienne.
Ensuite, notre repentance dans la douleur, et notre conversion ont empêché le déshonneur, et la débâcle.
Le sang, la souffrance que nous avons vécu ne vient pas nous condamner, elle vient au contraire illustrer le Psaume 50 : les fidèles ont fait alliance avec Dieu par le sacrifice ;
Nous avons renouveler notre alliance avec Dieu par le sang, le sacrifice.
C’est pourquoi les versets bibliques prennent un sens pour chacun.

« Et invoque-moi au jour de la détresse; Je te délivrerai, et tu me glorifieras » ;

Nous pourrons réellement témoigner que ce fait est le nôtre, que moi comme tous les fidèles nous l’avons expérimenté : Nous avons invoqué notre Dieu au jour de la détresse et c’est vrai il nous a délivré et nous l’avons glorifié, nous pouvons en témoigner.
Amen

vendredi 27 mars 2020

Il y a d’étranges similitudes entre ce que dévoile le Covid-19 et la fausse piété des croyants

323
Par Eric Ruiz

 « Dieu, du haut des cieux, regarde les fils de l'homme, Pour voir s'il y a quelqu'un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu. »(Ps 53 :2)



Covid -19
La piété
1
Tout le monde donne son avis sur le Covid-19 comme sur la vraie piété, sans connaître
2
Beaucoup de médecins s'autoproclament experts médicaux en virologie, ils sont sûr de leur conseils. Mais l’évolution du virus leur montre l’inverse.
Beaucoup d’incultes, parce qu’ils ont appris des doctrines, se croient enseignant de la parole de Dieu et affirment des mensonges.
3
Personne ne s'est préparé à combattre  le coronavirus
Personne ne se prépare à affronter les épreuves, les tribulations à venir.
4
Avec le covid-19 on perd son odorat. Les malades montrent qu’ils ne sentent plus rien
 On ne fait pas la différence entre un aliment (parole révélée) avec un autre aliment (fausse parole)
5
Un malade peut ne pas avoir de symptômes, et transmettre le virus
Sans qu'il le sache un croyant qui se croit en bonne santé spirituelle, peut être malade et par séduction, transmettre aux autres, son infidélité.

6
on a minimisé le mal, on croyait à une simple « grippette »
Les croyants se sentent protégés par leurs prières, mais ils constatent que cela ne suffit plus.
7
Confinement des gens « restez chez soi ».
chaque croyant se renferme sur lui-même et n'écoute que son groupe de référence doctrinal, ils sont confinés, emmurés, prisonniers de leur système religieux.
8
Le confinement engendre aussi de la violence (30% en plus).

D’un autre côté « être confiné », c’est aussi être privé de gens qu’on aime  et prendre conscience par leur absence, qu’ils sont indispensables
On ne se supporte plus l’opposition dans son groupe. Dès qu’une idée est nouvelle, elle est diabolisée, et celui qui l’émet l’est  avec elle. Tout devient sujet d’oppression et d’exclusion.
Mais paradoxalement, Se voir isolé et coupé de communion fraternelle, fait réaliser combien cette réalité est vivante et que les liens d’amour sont plus profonds que l’on croit
9
Le manque de matériel montre qu'on a plus pensé à l'économie qu'à la personne
Dans les assemblées les besoins humains passent après les grands projets humanitaires et d’aménagement.
10
Les discours des politiques  sont creux et cachent les vrais problèmes
Les pasteurs ne parlent pas de la profondeur des problèmes de leur assemblées.
11
les soignants tombent malades à leur tour et sont positifs au coronavirus, certains décèdent
On se rend compte qu’un aveugle spirituel a conduit un autre aveugle spirituel. Celui qui exhorte est lui-même tombé. La parole est une eau empoisonnée,  elle ne désaltère pas.
12
Les soignants sont applaudis mais aussi craints car susceptibles de porter le virus, ils sont refoulés par leur entourage
Celui qui apporte une parole ou un acte de compassion est honoré publiquement, mais dès qu’il tente de s’approcher de l’un d’eux personnellement,  on le fuit ou il se fait rejeter. Le croyant refuse d’être vu comme une victime.
13
Il y a beaucoup de morts dans les EHPAD qui n’ont pas été comptabilisés parce qu’ils ne sont pas morts en milieu hospitalier.
On ne se préoccupe pas de celui qui se meurt dans l’Eglise, sauf s’il fait la démarche de venir devant un « ministre de la parole », mais le résultat, hélas sera le même.
14
Les gens qui meurent à l’hôpital n’ont plus de visites de leur proche. Ils meurent seuls et coupés du  monde.
Le croyant qui est dans la détresse est coupé des autres membres de son assemblée. Il passe pour être un pestiféré.
15
Tout le monde a mis sa confiance dans les scientifiques, mais ils sont démunis face à ce nouveau virus qu’ils ne connaissent pas
Tout le monde ne jure que par sa religion ou par la doctrine qu’il croit être la meilleure, mais quand vient l’épreuve tout s’avère inefficace et sans résultat.
16
La Chine est montrée du doigt comme étant le berceau du virus. (habitudes de vie, dirigeants dictateurs, peuple soumis, lois répressives...), mais le virus montre chaque pays infecté avec ses immenses faiblesses, ses manques et ses choix élitistes.
On cherche toujours à identifier le mal dans une religion différente, dont les dirigeants se sont pris pour des dieux. Mais chaque mouvement se juge lui-même par les mêmes péchés, le même système oppressif et par la même soumission idolâtre.
17
Face à la menace, l’Etat en profite pour faire passer en force ses réformes et ses projets
Dans un contexte de grand combat contre le mal, les  prédicateurs font encore plus briller leurs doctrines fondamentales et insistent davantage sur le fondement faux des actes qui sauvent, de la doctrine de la foi, des baptêmes, du jugement dernier, de la guérison miraculeuse…
18
La couronne du virus se voit uniquement au microscope. Les ventouses de la couronne lui permettent de s’accrocher à la muqueuse respiratoire
La fausse couronne que le saint s’est mise sur la tête n’est pas visible à l’œil nu. Mais ceux qui l’ont sont oppressés et oppressent eux-mêmes.
19
La fermeture des écoles, collèges, lycées, universités, montrent les lacunes de l’enseignement à distance. Très difficile de faire abstraction de l’enseignant et du groupe classe. C’est à plus long terme la mort de l’enseignement, et la baisse générale de la motivation à vouloir s’instruire.
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Les femmes qui se font agressées chez
elles peuvent dans les pharmacies, dire les mots : «  masque 19 » pour  déclencher une alerte policière ; et par là se faire  libérer de leur agresseur.
Mon peuple meurt faute de révélation.
"Quand la détresse et l'angoisse fondront sur vous...ils mes chercheront, et ils ne me trouveront pas. Parce qu'ils ont haï la science, et qu'ils n'ont pas choisi la crainte de l'Eternel" (Proverbes 1: 28-29)

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Il y a un moyen pour faire tomber les masques et les agissements des croyants oppresseurs et oppressés ; c’est Exode 2 :19 « «Un Egyptien nous a délivrées de la main des bergers; il nous a même puisé de l'eau et a fait boire le troupeau.» Cet Egyptien c’est un croyant providentiel, extérieur à l’assemblée, qui agit comme un vrai pharmacien. Il soignera toutes vos plaies


dimanche 22 mars 2020

QUE CACHE L’EXODE DU 16 MARS ?

322

Par Eric Ruiz

Ce mardi 17 mars au matin, je lisais un titre d’article pour le moins surprenant, dans le Figaro : 
«  Coronavirus : l’exode des Parisiens a déjà commencé ; alors que le scénario d’un confinement à l’italienne semble désormais envisageable, ils quittent Paris pour se mettre au vert… ».

Puis plus tard dans la soirée ce fut l’allocution du président de la république qui me surpris prenant la parole et annonçant par six fois que nous étions en guerre.

Cela n’a fait qu’un tour dans ma tête :

L’Exode : ce mot, je n’ai pas besoin de le rappeler ; il est encore très présent dans les mémoires.
Bien-sûr parce qu’une partie de notre génération a connu la seconde guerre mondiale ; Il y a eu alors plusieurs mouvements migratoires notamment celui des zones occupées par l’ennemi, le nord de la France, vers la France libre, la moitié sud, là où s’exerçait le régime de Pétain en 1940 ; puis ces gens qui sont partis, sont revenus chez eux ensuite, 5 ans plus tard, à la libération le 8 mai 1945.
Mais pour nous, qui sommes influencés par nos racines judéo-chrétiennes, l’Exode fait référence au deuxième livre de la Bible après la Genèse. Ce livre relate la sortie des hébreux hors d’Egypte, mettant fin à leur captivité.
Tout ça pour dire que l’exode que nous connaissons, là avec ce virus est très particulier, mais aussi qu’il s’inscrit dans une logique connue.
C’est lundi 16 mars et le nombre 16 : j’en ai parlé le 30 juin 2019 dans un long message, 16 concerne le rassemblement et le jugement des familles, dans la Bible : Ce qui aboutit et aboutira inévitablement à séparer, à recomposer ou à unir des familles entre elles ; il y aura un nouveau brassage familial.
Confiner : veut dire en latin : « partager la même frontière » ; là aussi le réel rejoint le spirituel. Des frontières seront placées là où il n’y en avait pas comme des frontières cesseront d’exister entre les uns et les autres.

Mais revenons au 16 mars, les gens sont comme pendant la guerre, ils fuient les zones à risque, et ils fuient le monde, pour s’isoler et se protéger ; et dans les faits, ils se rassemblent ou plutôt ils se confinent souvent en famille ou alors, pensant rien n’y faire, rien y vivre, ils s’expatrient.
De même des français qui étaient loin de chez eux, connaissent de grosses difficultés pour revenir sur le continent, les transport deviennent rares et les Etats Européens, l’espace Schengen est fermée ;et beaucoup de frontières maintenant font barrages aux français.
C’est curieux, mais tout se passe comme si Dieu engrangeait le blé dans son grenier et tout ça aux yeux de tout le monde, les choses se faisant naturellement.

Je n’émets aucun jugement de valeur sur ce fait, juste un constat : il y a un d’un côté un confinement et de l’autre, une migration voulue ou forcée qui a vraiment commencé le 16 mars : Une migration dans les familles.

Passons maintenant « au gros » de la révélation :
Ma fille, toujours lundi 16, me disait : « papa, le confinement va durer 50 jours ! »
Je ne sais pas de qui elle tenait cette information, peut-être une idée véhiculée par ses copines, mais le lendemain matin ce nombre 50, je l’ai retrouvé « par hasard » en triant mes mails.
Et j’allais, (faisant le ménage dans ma boite mail), effacer celui du 5 janvier 2015 (un vieux mail d’il y a 5 ans) où était écrit des événements contradictoires et qui n’allaient pas ensemble à priori comme : 
« 50 jours après l’Exode, le jour de la Pentecôte, les Israélites parvinrent au Mont Sinaï. Lisons dans le Livre de l’Exode 19 : 16 : « Le troisième jour au matin, il y eut des tonnerres, des éclairs, et une épaisse nuée sur la montagne; le son de la trompette retentit fortement; et tout le peuple qui était dans le camp fut saisi d’épouvante » (je me suis arrêté là et je finis par écrire) 
« Ce n’était pas autre chose que la trompette du jubilé. ».

Un curieux mélange, mais en même temps, quelque chose au fond de moi me disait : garde ça, garde ça précieusement !

Alors, étant bousculé par les nombres, j’ai compté les jours…
L’exode parisien a commencé à faire parler de lui le 16 mars, juste avant l’élocution du président sur le confinement renforcé de la population ; Donc si on rajoute 50 jours  après le 16 mars, on arrive au 5 mai, car tout commence le 16, comme si le pays a été saisi d’épouvante (une vision d’un film d’horreur) au son de cette trompette :

Et puis en regardant les chiffres devant moi, je ne pouvais retirer mes yeux de ce 5 ; ce mail du 5 janvier et le 5 mai 2020 qui arrive 50 jours après l’exode des parisiens (Ce chiffre 5 qui résonne) ?

A priori ça fait sourire, moi-même j’étais dans l’étonnement ne sachant quoi penser ; mais imaginez que Dieu veuille par ce moyen nous faire comprendre quelque chose d’important ?
D’autant que ce chiffre 5 porte le sens d’un temps d’aboutissement ; c’est la fin d’une période de sacrifice. On l’a vu : 5 ans ce sont écoulés entre le l’exode des français en 1940  et la libération. (Rien à voir à priori, mais ma chaîne YouTube a elle aussi 5 ans ; comme les 7 tonnerres qui m’ont été révélés, comme la fin de mon temps de captivité religieuse aussi, qui date de 5 ans en arrière)
« 5 » ( rappelez-vous mon message : « le temps qui révèle la sainteté de son imposture »)Identifie une longue période pendant laquelle ce qui est impur va laisser la place à quelque chose de nouveau : la pureté, la sainteté ; mais aussi, à l’inverse l’imposture qui n’a pas été vue sera révélée.

Je réfléchis : 50 jours après la Pâque, c’est la Pentecôte, l’effusion de l’Esprit saint :
Etais-ce alors un jour de Pâque ce lundi 16 mars, un jour de sacrifice, un jour 0, un jour de sabbat, un jour terrible qui met fin à ses habitudes, et plus, qui met fin aux libertés individuelles d’aller et venir (pour lutter contre la mort, il faudra à partir de là un laisser passer pour sortir de chez soi) et en même temps c’est un jour qui favorise l’exode des parisiens ? 
Dieu a-t-il caché ce jour, pour le révéler seulement maintenant ?
Parce qu’il n’a rien à voir avec notre calendrier, qui met, lui, le jour de Pâque le 4 avril, soit 20 jours après, ou pour les juifs c’est même 4 jours plus tard, le 8 avril.

Mais, ce n’est pas fini, ce 5 mai correspondrait aussi à un jubilé (c’est ce que mon mail disait : « le tonnerre, les éclairs et surtout : le son de la trompette retentit fortement;). Le jubilé en hébreu yowbel [ yob-‘ale] signifie trompette retentissante (exactement ce que l’on vient de lire dans l’Exode).
Quand une trompette retentit dans la Bible, c’est pour avertir de la mort imminente et simultanément de la libération d’un peuple. L’un ne va jamais sans l’autre.

Dans le cas de Moïse au chapitre 19 du livre de l’Exode : La trompette fait l’effet d’un choc terrible : « tout le peuple fut saisi d’épouvante ».
Pourquoi une peur aussi violente et soudaine ?
Parce que bien-sûr les tonnerres, les éclairs, le tremblement de terre, la nuée épaisse, effrayent, mais ce n’est pas la raison profonde. La cause profonde était que même les sacrificateurs n’étaient pas prêts, ils ont été interdits de s’approcher de l’Eternel pour ne pas être frappé de mort. Seuls Moïse et Aaron s’approchèrent et reçurent la loi.

Esaïe 19 :19 dit : « Ne commettez pas le mal, aimez la loi »

En commettant le mal les hébreux ont montré qu’ils n’aimaient pas la loi ; et dans les faits ils ne reçurent pas la loi à part Moise et Aaron (qui l’ont reçu pour la transmettre).
Faites un parallèle avec Christ : « commettre le mal » : c’est aussi ne pas aimer la loi de Christ et donc de ne pas le recevoir, lui.
Par conséquent, le Jubilé  éloigne ceux qui ne se sont pas sanctifiés (les plus nombreux) et il rassemble ceux qui se sont préparés (le petit nombre).
Ce qui est surprenant aussi c’est que le jubilé consiste à manger les restes, c’est-à-dire le fruit de son travail passé et ce que l’on trouve ;
Car pendant le jubilé on prend ce qu’on trouve au moment présent, ou ce qu’on veut bien nous donner. On ne travaille pas, c’est comme un grand sabbat: 

« Vous  regarderez le jubilé comme une chose sainte. Vous mangerez le produit de vos champs… vous ne sèmerez point, vous ne moissonnerez point ce que les champs produiront d'eux-mêmes» ;

Donc ce que je comprends de la situation que nous vivons actuellement en France et même dans toute l’Europe en stoppant notre travail, nos activités pour rester chez soi : c’est un Jubilé forcé.

Qu’est-ce qu’un grand sabbat ? Quel est son but ?

Le Sabbat sert à dévoiler les ténèbres qui ne reçoivent pas la lumière, car la lumière montre les mauvaises œuvres des ténèbres (les fruits de la chair : l’hypocrisie,  la médisance, la calomnie, l’accusation, la trahison, le mensonge…).
Voilà la vrai louange du Jubilé ; elle n’est pas dans le fait de lever les mains au ciel et de crier le nom de Dieu, ni dans le fait de danser et de chanter à la gloire de Dieu, ça c’est ce que l’on fait par tradition (c’est le verbe français jubiler : éprouver une joie intense).
Non ! Le grand Sabbat est un jour de jugement, c’est un jour terrible. Terrible pour certains et de délivrance pour d’autres (de joie intense) ; et ça c’est une louange sans égale pour le Seigneur.
Alors ce 5 mai, jour du grand sabbat ou du grand carnage comme le nomme Esaïe, arrive la 19ème semaine de notre calendrier.
Tout concorde, tout retentit pour nous informer que le son de cette trompette va retentir puissamment.

Je rappelle que le jubilé dans le livre du Lévitique annonce un retour chez soi aussi. « vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants: ce sera pour vous le jubilé; chacun de vous retournera dans sa propriété, et chacun de vous retournera dans sa famille ».
Chacun va, d’une manière physique, retourner chez lui, comme d’une manière spirituelle, chacun va venir reprendre ce qui est à lui, son héritage. L’héritage spirituel : c’est le Saint-Esprit : c’est le retour de Jésus en nous ; « Christ en nous l’espérance de la gloire ». Ceux qui sont conduits par l'Esprit seront libérés de l'esprit de servitude, pour recevoir à ce moment-là, un esprit d’adoption.

Alors, attendons-nous à ce 5 mai 2020, préparons-nous aussi pour recevoir quelque chose d’inattendu, un renouvellement spirituel, la puissance du Saint-Esprit.

Mais une chose toutefois : ne soyons en aucun cas fataliste.
Il n’y a pas d’équivalence automatique qui serait comme une évidence pour un chrétien.
Ce n’est pas parce que
1-on prie souvent,
2-que l’on fait confiance à la Bible,
3-que l’on est assidu à une assemblée de croyants, et
4-qu’on se force à faire de bonnes actions, qu’automatiquement on sera concerné par ce renouveau.
Rappelez-vous Moïse et les hébreux au chapitre 19 de l’Exode : Deux personnes seulement : Moïse et Aaron étaient prêts, aucun sacrificateur ne l’était, à part eux).
Je vous rappelle que la frontière du jugement révèle le vrai du faux, qu’elle révèle les vrais oints, comme les visages cachés.
C’est curieux je l’avoue de parler de visages cachés avec tous ces visages au trois quart couvert par un masque chirurgical que l’on rencontre partout, dès que l’on sort de chez soi.
Là aussi sans y voir le mal, c’est une confirmation de notre époque ténébreuse où les gens avancent cachés, masqués, refusant de se montrer à nu, ne montrant qu’une partie d’eux-mêmes.
Ils ne sont pas comme les petits enfants dont parle Jésus qui avancent vers lui à visage découvert.
En parlant de visages découverts : lisons 2 Corinthiens 3 :18
« Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit ».
L’Esprit agit par ceux qui ont le visage découvert…mais pour les autres : l’inverse de ce que nous venons de lire est clair :
La gloire n’est pas pour ceux qui vivent leur foi à visage couvert, ils ne sont pas transformés par l’Esprit du Seigneur (c’est ça qui va être révélé au grand jour aussi pendant le jubilé).

Donc nous devons pendant ces 50 jours nous laver, laver régulièrement notre vêtement taché, mais aussi laver nos mains impures.

La main symbolise la puissance dans la Bible mais aussi la justice. Comment pouvons-nous être puissant (avoir la foi) et être juste (avoir des actes d’amour et de vérité), si cette main est salie par des mauvaises intentions (si notre main droite sait ce que fait notre main gauche ; nous donnons d’une main en espérant reprendre de l’autre)?
D’ailleurs dans le concret n’est-ce pas les ordres que nous recevons des instances sanitaires de notre pays dans ces temps d’épidémie grave : de nous laver les mains très régulièrement, plusieurs fois par jour, dès que nous touchons un objet touché par une autre personne ?

Vous voyez Dieu se sert de faits bien réels pour nous faire comprendre la profondeur spirituelle que nous devons voir.

C’est comme la bouche qui elle aussi transmet le virus. Les paroles sont impures, elles transmettent un venin. Voilà le message de Christ aux hommes d’aujourd’hui. « Éloignez-vous les uns des autres, vos paroles (la bouche), et vos actes (les mains )sont impures, elles ne vous mettent pas en odeur de sainteté ».
Nous sommes entrés dans un temps où c’est le réel qui nous montre le spirituel.
Il est grand temps de se laver plusieurs fois par jour spirituellement, c’est une question de vie ou de mort.

Et d’ailleurs, chose incroyable, le 5 mai 2020, c’est la journée mondiale de l’hygiène des mains.
Le slogan de cette journée est : « Sauvez des vies, pratiquez l’hygiène des mains ».
Un slogan qui résonne spirituellement pour ceux qui savent ce que signifie laver (un lavage entier, profond comme être baptisé, se séparer de sa mauvaise nature).
Mes frères et sœurs, vous qui m’écoutez : pratiquez l’hygiène des mains de façon spirituelle surtout (ne commettez pas le mal).
Rappelez-vous qu’à chaque fois que vous sous laverez les mains, vous devez vous questionnez avant sur vos actes ; avez-vous commis le mal ? Si oui, pressez-vous d’effacer cette faute, confessez-là, pardonnez, demander pardon, changer d’attitude, soyez vigilant ne laisser pas le mal s’installer, c’est un virus, un poison mortel.

Mais ce n’est pas tout : le 5 mai, c’est aussi la journée mondiale des sages-femmes.
Ce beau métier qui consiste à mettre au monde un nouveau-né, a lui aussi son pendant spirituel fort.
Ce jour-là, pensez-vous qu’il y aura de nouveau-nés spirituels ?
Je le crois, moi, au plus haut point.
Ce sera un jour de gloire dans le ciel.
Et ce jour sera, aussi, un jour de réjouissance dans les maisons où la lumière aura éclairé les ténèbres.
Ces nouveau-nés seront entourés d’une nuée de témoins (de sages-femmes).

Mais en parallèle, il y aura des maisons qui resteront dans les ténèbres comme ce jour du vendredi 13 mars 2020 ;

Car, que s’est-il passé ce vendredi 13 ?
Un jour de malédiction semble-t-il ?

Ne soyons pas superstitieux, mais ce jour-là, le ciel était bien encombré, l’OMS, le plus grand organisme de santé mondial a montré du doigt le lieu où se trouve le mal :
« l’Europe est l’épicentre de la pandémie »
Nous avons assisté à un véritable séisme en France. Ce jour-là c’est comme si la terre s’était arrêtée de tourner sur son axe.
Ce jour a sonné un nouveau cycle, concrètement : Le début de la phase 3, la fin des festivités; les bars, les théâtres, les stades, les concerts fermés et annulés, sans oublié les mariages remis à plus tard et aussi
Les lieux de culte vidés respectant le décret présidentiel de ne plus se rassembler, même dans les églises. Les villes se sont désertées ; et nous vivons une situation de confinement comme en guerre bactériologique.

Que va-t-il sortir de nouveau de ce contexte d’effondrement social, politique, économique, sans oublier religieux ?

Nous ne sommes pas au bout de nos surprises, je le crois…
Mais de toute façon, ce que j’ai reçu est clair :

il a eu le monde avant le 13 mars 2020, il y aura un autre monde après cette date. Les choses ne seront plus jamais jamais, jamais comme avant.

Alors pour finir : Aujourd’hui nous sommes le 22 mars ; 22 Le nombre de l’ange. Quel ange désirez-vous pour votre vie? L’ange de l’Eternel qui fortifie ceux qui le craignent ou bien l’ange qui fait trébucher ses ennemis en leur mettant des mots de mensonge dans leur bouche, en résistant à leur décisions, en se tenant sur leur passage, une épée nue dans sa main (comme pour Balaam) ?
C’est vous qui choisissez.
Amen