dimanche 24 novembre 2019

POURQUOI JÉSUS A-T-IL EU UNE GRANDE FAIBLESSE A GETHSÉMANÉ ?

305
Par Eric Ruiz

« Jésus leur dit alors: Mon âme est triste jusqu'à la mort; restez ici, et veillez avec moi.
Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi: Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Matthieu 26:38-39).

Que s’est-il vraiment passé dans ce jardin de Gethsémané ?

Quoi penser d'une telle prière de Jésus : « Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi! »?

Ce verset 39, que l’on retrouve quasi à l’identique dans les trois Évangiles (Matthieu, Marc et Luc) met très souvent mal à l'aise les croyants.

Jésus vient de reprendre Pierre qui lui dit qu'il ne le reniera jamais (tout comme tous les disciples d'ailleurs qui confessent la même chose), alors qu'au chant du coq Pierre le reniera trois fois ; et là, la foi de Jésus semble vraiment défaillir.

Qui parle à travers sa bouche, lorsqu’il supplie que l'épreuve soit autre, car elle est si difficile qu'il prie que ce moment lui soit épargné?
Est-ce : le découragement ? La peur ? Sa chair? Les démons? Le diable ?

Même dans l’Evangile de Jean, où Gethsémané n’est pas mentionné, le fils de l’homme arrivé à Jérusalem pour la Pâques, dira : « Maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je?... Père, délivre-moi de cette heure?... Mais c'est pour cela que je suis venu jusqu'à cette heure. Père, glorifie ton nom! Et une voix vint du ciel: Je l'ai glorifié, et je le glorifierai encore » (Jean 12 :27-28)

Jésus fils de Dieu né du Père peut-il se laisser influencer par les démons ?
Jésus, homme parfait peut-il se laisser à écouter sa chair ?
Enfin, il apparaît plus plausible que le découragement soit son principal mobile puisque il reproche à ses disciples de ne pas avoir pu veiller et prier avec lui…alors ?

On aurait aimé que Jésus se taise ou qu’il s’isole beaucoup plus, pour ne pas montrer ce moment de faiblesse.
Oh non pas lui ! il ne peut pas avoir une crise d’angoisse, un tel abattement !
Comment son âme peut-elle être troublée à ce point ?
On ne l’a jamais connu ainsi.
Lui, si fort dans les tempêtes qu’il apaise ; lui, si intransigeant face aux démons qu’ils chassent ; lui, si impressionnant face aux mauvais esprits qu’ils dévoilent et qu’il anéantit, enfin, lui, qui ressuscite les morts…

D’autres attribuent l’angoisse de son combat à une agonie amenant à la mort.
Certains théologiens se basent sur le passage de Luc 22 :44, pour confirmer ce combat contre la mort ; car c’est le mot agonie qui est employé. « Etant en agonie, il priait plus instamment, ».

Pourtant, le mot « agonia » empreinté au grec n’a pris le sens de « combat contre la mort » dans notre vocabulaire que vers le 18ème siècle, pas avant.
Sa signification de base est lutte, combat, effort, en vue de remporter une compétition.
Le Grand Larousse précise que l’agonie décrivait « l'émotion et l'angoisse des lutteurs avant le combat ».
Donc notre Seigneur n’a jamais lutté avec la mort ou avec satan dans le but d’échapper à la mort.
Sa sueur qui ressemblait à des grumeaux de sang ce n’était qu’une métaphore et non le signe d’une hémorragie. L’ange qui le fortifia, ne fit aucun miracle dans son corps, c’est l’esprit qui le vivifia. Son heure n’était pas encore venue, c’était un autre combat qu’il menait-là.
Alors le combat de Jésus était orienté contre qui, contre quoi ?

D’abord, la gloire de Dieu se manifeste dans la faiblesse.

Paul le disait : « Ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi… C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. »
Jésus ne fait pas que de le dire aux autres, IL L’A VIT, la faiblesse lui-aussi.

Car, Jésus-Christ était parfaitement Dieu et aussi parfaitement homme.
Parfaitement homme avec les conséquences négatives que cela comportent (la chair est faible).

Nous, croyants en Christ, nous ne devons pas voir la chair comme un fardeau ou une malédiction.
Nous devons la voir comme Christ l’a voit : c’est une offrande. C’est ce que nous devons offrir en cadeau.
La chair sert à être mise sur l’autel des sacrifices, elle est destinée à être brûlée comme un cadeau offert, un sacrifice de bonne odeur.
Ce n’est pas les cendres du corps qui plaisent à Dieu mais l’odeur qui émane de son sacrifice. Cette odeur qui ne se voit pas et qui est cachée (comme beaucoup de vérités).

Paul dans la lettre aux Philippiens parle « d’un parfum de bon odeur, un sacrifice, une offrande que Dieu accepte et qui lui est agréable. »

Cette chair (Yeqeb en hébreu) avait le nom de pressoir, de cuve dans le Pentateuque.
Une cuve où l’on récoltait les fruits des vendanges pour les presser et en sortir le jus.
Nombres 18 :29-30 « Sur tous les dons qui vous seront faits, vous prélèverez toutes les offrandes pour l'Eternel; sur tout ce qu'il y aura de meilleur, vous prélèverez la portion consacrée. Quand vous en aurez prélevé le meilleur, la dîme sera comptée aux Lévites comme le revenu de l'aire et comme le revenu de la cuve ».

Notre vraie consécration, ce qu’il y a de meilleure, notre vrai don, notre vraie dîme est là ; l’offrande par excellence se trouve dans « le revenu de notre cuve », ou si vous préférez en langage courant : ce que produit un corps consacré.
Bien-sûr ce n’est pas le raisin, qui est prélevé chez nous, mais le fruit de l’Esprit (l’amour, la bienveillance, la patience, la bonté, la fidélité, sans oublier la joie…) ce fruit émane de notre corps qui à ce moment-là est spirituellement mort, consumé.
Il est important d’insister : l’offrande de la dîme c’est cela, c’est beaucoup plus que l’or et l’argent d’ailleurs.
Le culte agréable à Dieu, la fête des tabernacles (des tentes,  donc des corps, puisque nos corps sont des tentes) c’est de recueillir le produit du pressoir (ou de la cuve) ; Deutéronome 16 :13.
La fête des tabernacles c’est pour un croyant en Christ : nos corps offerts en sacrifice (Romains 12 :1) ;
Ce n’est pas rien.
Faire les vendanges demande de faire de gros efforts pour récolter les raisins puis de les faire passer au pressoir ; la similitude est tellement proche avec ce travail pénible et long à faire pour consumer nos désirs et nos passions.

Maintenant, je crois qu'il ne faut jamais quitter des yeux le fait que Jésus enseigne par ses paroles, par son attitude, par son comportement et aussi par le contexte ; et donc rien n’est à prendre à la légère.
« Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, »
Quand Jésus se reprend, en disant "Père non pas ce que je veux, mais ce que tu veux" Jésus nous dévoile ici une vérité : Sa première prière n'est pas inspirée par le Père.
Ne montre-t-il pas (pour reprendre l’exemple de la cuve) que le vendangeur foule le fruit dans le pressoir avec tristesse et angoisse ? Alors qu’il devrait chanter et être dans la joie et l’allégresse 
Le fruit de l’esprit n’est-il pas la joie ?
Alors de qui émane-t-elle, cette prière, triste et pleine d’angoisse?

Eh bien, satan était sur le point de le faire fléchir en lui insufflant une pensée très égoïste. Il y a un terrible combat en Jésus à ce moment-là.
Regardez le contexte: Jésus était séparé de ses disciples, qui l’avaient quitté pour dormir, le laissant seul à prier dans le jardin de Gethsémané.
Gethsémané veut dire « pressoir à huile » (rappelez-vous le revenu du pressoir, n’est-ce pas l’huile ?).

Alors Jésus, le temps d'un instant perdit le but de sa venue sur terre : Donner sa vie pour ses brebis, se sacrifier pour les siens.

Il était tenté, il allait pécher en manquant le but, en regardant à lui.
Sa chair humaine réclamait ses droits, de l'attention, plus d’égard, beaucoup plus d'amour, elle ne voulait pas servir d’offrande.

En confessant « Père éloigne de moi cette coupe », Jésus devient comme obnubilé et même effrayé par la mort qu’il allait subir (Marc 14 :33).
Il ne pensa à ce moment-là qu'a lui, qu’à cette souffrance qu'il endurait déjà est qui dépasse ce que la chair peut supporter.
L’angoisse l’avait saisi, à tel point que de la sueur semblable à des grumeaux de sang sortaient de sa peau (des grosses gouttes de sueur).
Il y a ici, une guerre ; et Pierre dans sa première épitre l’annonce clairement : « abstenez-vous des convoitises charnelles qui font la guerre à l'âme ». (1 Pierre 2 :11)

Jésus, lui, ne pécha pas, non, parce qu'il fut repris aussitôt dans son cœur.
Mais le premier commandement satanique sifflait terriblement fort dans ses oreilles.
Il ne lui disait pas : «  Tu aimeras ton Dieu de toutes tes forces… » Mais il lui souffletait…
Tu t'aimeras toi, comme on aime un Dieu de toute tes forces de tout ton cœur de toute ton âme"  de même ce n’était pas : " tu aimeras ton prochain comme toi-même mais " Tu t'aimeras toi-même pour que ton prochain t'aime "
Voilà les commandements sataniques.
S'aimer soi-même, s’adorer soi-même ; passer en premier avant les autres.
Les autres passent au second plan.

L'enseignement à retirer de ce passage, c'est que… dès que nous perdons de vue notre rôle, notre fonction principale de sacrificateur,  celui de se sacrifier pour les autres, d’aimer notre prochain, nos frères, nos sœurs…eh bien, par cette tentation, nous nous mettons en danger.
Le danger est alors de penser à soi avant les autres ou encore de penser aux autres, mais pour soi-même.

Les disciples eux, s’étaient assoupis, ils subissaient la loi de leur chair qui réclamait du repos. Ils ne voyaient pas le besoin de Jésus et ils sous-estimaient l’importance de rester éveillés pour prier avec lui ; Alors que veiller et prier ensemble avec Jésus aurait amoindri sa chair et il n’aurait pas été aussi faible et tenté aussi fort. (Marc 14 :38)

D’où l’importance de prier ensemble dans les moments difficiles, non pas parce Dieu est sourd ou qu’il ne réagit qu’à partir d’un certain nombre d’intercesseurs…non, parce que notre chair a de la puissance et que nous sommes une armée de sacrificateurs, qui a la puissance de faire plier cette chair en nous associant au corps de Christ.

Maintenant, il y a encore autre chose dans ce contexte lié à la passion de Jésus.
Tout d’abord : ne soyons pas idolâtres : Jésus, le Fils de Dieu a vu, en lui-même, de l’ivraie poussé.
Il a été tenté parce qu’il a été attiré et amorcé par la convoitise, c’est ce que nous dit Jacques dans son épître. Mais attention, Lui, le second Adam n’a pas failli à cette tentation (il a arraché l’ivraie, il a désamorcé la convoitise dès son apparition, sans la consommer, donc sans péché).

Mais il y a une autre chose encore : c’est que Jésus, paradoxalement, nous montre ce qu'est la perfection à partir de sa prière dans le jardin de Gethsémané.
La perfection n'est pas du tout dans l'infaillibilité ou l'absence de souffrance.
Jésus, c'est vrai, semble faire une erreur en dévoilant une faiblesse, un découragement, une souffrance mentale, un abattement.
Mais en fait il montre la plus grande force qui soit: la perfection.

Paul Valéry disait : «  La faiblesse de la force est de ne croire qu’à la force ».

Dans ce Jardin de Gethsémané appelé « pressoir à huile », Jésus dans cet endroit souhaite nous montrer comment on devient fort, par la faiblesse ; et c’est en produisant de l’huile qu’on devient fort. Alors, comment augmenter sa réserve d’huile en pressant fortement les fruits, les olives pour que l’huile en sorte ?

Goethe, le célèbre écrivain allemand du 18ème siècle n’avait pas vraiment tort lui aussi, lorsqu’il écrivit : « celui qui reconnait consciemment ses limites est le plus proche de la perfection ».
La perfection ce n'est pas d’avoir un sentiment d’illimité, ou d’avoir une force surhumaine ou de ne faire aucune erreur ou encore, d’échapper à la souffrance par la prière ;

La perfection, c'est de confesser sa limitation, sa faiblesse,  et donc dire le mal (le mal : c’est de vouloir éloigner nos épreuves, la coupe de souffrance que nous devons boire).

La perfection, c'est de confesser même le combat que nous menons entre la chair et l’esprit ; et la victoire de l'Esprit sur la chair : c’est de s’en remettre totalement entre les mains du Père.

Nous devons montrer nos limites, nos faiblesses, nos incapacités du moment, puis nous en remettre à notre Père céleste et à sa volonté.

Jésus est à bout à Gethsémané, il est pressé comme un fruit dans la cuve du pressoir pour en sortir le jus qu’il y a à l’intérieur : l’huile ; et là, s’est parce qu’il est comme écrasé que la perfection en sort : il confesse aussitôt, la volonté d'obéir au Père.

Loin de succomber à la souffrance, il montre sa maturité, son accomplissement total.
Il répétera par trois fois la même prière comme pour montrer son unité avec l’esprit et le Père, comme un accomplissement divin total, comme trois flèches meurtrières tirées sur sa chair.
Et cela lui valut d’être aidé par son Père au moyen d'un ange qui le fortifia (Luc 22:43).

Pour nous qui péchons par la chair, nous devenons parfait en confessant le mal dès son arrivée à notre conscience, pour que Jésus-Christ nous purifie en retour (1Jean 1:9) ;

Voilà comment augmenter sa réserve d’huile :
Ne pas avoir peur du mal, le chasser, revient :
1-à le voir, puis
2- à le dire et enfin
3- à affirmer notre soumission à Dieu.
Laver sa robe d'Epouse se trouve bien dans cette attitude.

La bonne nouvelle, c’est que « Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » (1 Corinthiens 10 :13).

Dans le Jardin, Jésus lui-même a été tenté, mais pas au-delà de ses forces.
Un ange est venu le fortifier, c’est là le moyen que le Père avait préparé pour lui. L’ange est venu rajouter une onction supplémentaire à Jésus ; Eh bien c’est la même chose pour nous : il vient de même rajouter l’huile à l’huile que nous avons déjà acquise par l’offrande de notre chair.
Cette huile angélique rajoutée à notre offrande, c’est la réserve indispensable qu’ont « les vierges sages » lorsque l’Epoux vient les chercher pour aller aux noces de l’agneau. Voilà comment veiller en l’attendant (parabole des 10 vierges de Matthieu 25).

Pour finir je reviendrais sur le nombre 19 et les limites que nous nous fixons et qui sont des frontières souvent inconscientes.
Nos tentations et la manière dont nous les gérons déterminent nos limites et nos frontières.
Galates 5 :19 : « Les œuvres de la chair (l’égo, l’égoïsme) sont manifestes, (révélées, elles sont reconnues, mises en lumière) ».
En Christ les limites n’existent plus, à peine vues elles disparaissent ; alors que si notre chair domine en nous, les limites, les frontières apparaissent de toutes parts. Le sentiment de peur, celui d’angoisse,  prend le pas sur le lâcher prise et la soumission à notre Père.

Sachons reconnaître nos limitations, car elles viennent nous aider à ouvrir les yeux sur notre état.
Sommes-nous réellement sous la grâce et dans la paix  (vierges sages)? Ou bien sommes-nous sous une loi rigide et enfermés dans des principes angoissants (vierges folles) ?
Ouvrons les yeux sur nos vraies limites et brûlons ce qu’elles nous montrent, et présentons-le en offrande.
Amen.

dimanche 17 novembre 2019

LE NOMBRE 19 : LA FRONTIÈRE DU JUGEMENT

304
Par Eric Ruiz

https://youtu.be/3yBGW1NPapI
Dieu a toujours eu un lieu, un moment, une situation, avec ses fils pour juger; un lieu précis, un moment défini, une heure H, une situation claire pour discerner le vrai du faux.
Tout cela est derrière un nombre: le nombre 19.

Dans Genèse 19:19 Dieu donne rendez-vous à la montagne de Sodome.
Ceux qui s'y trouveront à temps, dans les délais, seront épargnés du désastre.
Dans Exode 19:19 le rendez-vous est avec Moïse, cette fois-ci, sur la montagne du Sinaï et comme avec Sodome la montagne est enflammée ; De la fumée venait du passage de Dieu et il y a un avertissement solennel, ceux qui s'approcheront sans être sanctifiés seront frappés de mort.
Avec Jésus-Christ, (Jean 19:19) la montagne se nomme Golgotha et ceux qui se sont approchés de la croix sans se sanctifier, ont renié le roi des Judéens.

Golgotha, le Sinaï ou Sodome, c’est la même montagne enflammée celle de l'alliance vrai ou fausse, comme celle du jugement.

Dans tous ces rendez-vous, c'est Dieu qui à ce moment-là : fixe les limites, fixe la frontière.
A quel moment devons-nous nous y rendre? Le plus tôt possible, les délais sont cours. Nous l'avons vu (avec Sodome), il y a un empressement.

19 : indique UNE FRONTIERE entre le bien et le mal, le juste et l'iniquité, le pur et l'impur, la fidélité et l'infidélité.

Toujours dans le chapitre 19 de l'Exode, au verset 23: Dieu dit à Moïse son prophète : " Fixe des limites autour de la montagne et sanctifie-la".
Ces limites sont géographiques mais aussi et surtout spirituelles.

Les limites spirituelles:

Lévitique 19: 2 nous dit de la part de, Dieu:" Soyez saint comme je suis saint" et il nous fait la liste des lois concourant à la sainteté.
Jésus plus tard dira : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait ».

Question importante: les limites de la sainteté ont-elles changées ?
Etre parfait, est-ce différent d’être saint?

C'est Nombre 19-19 qui nous montre les limites de l'impureté.
C'est à celui qui est pur de placer ces limites.
Autrefois, c'était aux Lévites de purifier celui qui a péché, et il le faisait le troisième jour, puis le septième jour, pour que le huitième jour il soit gracié.

Aujourd'hui c'est Christ qui nous purifie, mais ce n’est pas sans condition, avec la condition qu'un autre croyant (Lévite) puisse attester de la consécration de celui qui a péché ; et si arrivé au septième jour, il ne s'est toujours pas consacré," il sera retranché de l'Assemblée, car il a souillé le sanctuaire "Nombres 19:20.

Aujourd'hui dans les assemblées, qui vérifie que les limites de la sainteté n'ont pas été dépassées?
Qui attestent que la consécration de l'autre est véritable ?
Eh bien, on le considère fidèle simplement par son témoignage, par ce qu'il dit de ce qu'il a fait.
Et si on a de sérieux doutes sur sa consécration, eh bien, on prie pour lui et on laisse faire.
On devrait l'éloigner pour un temps de l'assemblée.
Paul dit que si ton frère a péché reprends-le ; s’il n’écoute pas non plus d’autres frères, et enfin l’Eglise, il sera considéré comme un païen et un publicain.
Il sera donc mis à l’écart, s’il ne change pas, parce que ne pas changer, c’est ne pas écouter.
Il faut le dire : les Églises renferment un peuple de vantards et de menteurs, un peuple qui se juge tout seul et qui ne veut surtout pas qu'un autre vienne s'immiscer dans leur intimité.
Oh, mais la loi de Nombre 19, c'est une loi qui est dure, c’était pour un autre temps!!!

Aujourd'hui pensez-vous qu'avec Christ les choses soient si différentes? Que la grâce permette tout ?
Jésus disait au verset 19 du chapitre 7 de Matthieu : " Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu."
Paul dans la lettre aux Philippiens, chapitre 3 verset 19 parle de « perdition » pour les croyants qui sont ennemis de la croix "qui ne pensent qu'à leur ventre dans lequel ils ont placé leur Dieu et qui mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte en ne pensant qu'aux choses de la terre. "

Oui le rituel n’est plus indispensable à faire, mais nous savons tous ce que veut dire "laver ses vêtements".

Jean Baptiste le voyait bien lorsqu'il baptisait dans le Jourdain ; Baptisait-il à la frontière ?
A la frontière entre Ammon et Israël ?
« Les habitants de Jérusalem de toute la Judée et de tout le pays des environs du Jourdain se rendaient auprès de lui. » Il y a avaient bien venant du pays de l’est du Jourdain, des fils d’Ammon et de Moab, (de la Jordanie actuelle qui venait se faire baptiser).
Mais arrivé au troisième ou au septième jour Jean Baptiste voyait bien ceux qui venaient avec des paroles de louange plein la bouche, mais avec des vêtements toujours aussi sales. Ces pharisiens, cette race de vipère, comme il la nommait, montrait une fausse repentance.

Il en est de même avec les querelles, les discordes, les faux témoignages, TOUT doit être jugé sur la frontière.

De quelle nature est cette frontière ?

Deutéronome 19:15 nous dit : qu'elle doit être délimitée par le discernement d’un témoin.
D'un seul témoin? Non, de deux ou trois témoins. Et par un croyant converti faisant office de sacrificateur. S'il a le Saint-Esprit, il est comme Christ, il est sacrificateur au même titre, que Melchisédek, roi de paix et de justice.
Il ne remplace pas Christ, c’est Christ en lui qui exerce ce rôle de Melchisédek.
C'est par conséquent à eux (le Saint-Esprit et le croyant) de ramener la paix et la justice en faisant ce que Deutéronome 19:18-20 commande de faire : c'est-à-dire : traiter celui qui a fait une fausse déposition "comme il avait prévu de traiter son frère".

Alors, les chrétiens sont à ce moment-là quasi unanime aujourd'hui, pour dire que cette loi n'existe plus en Christ, on pardonne d’avance, on efface les fautes, c’est notre ministère de réconciliation. Ils ont raison et ils ont tort à la fois.
Le chapitre 19 de l’Évangile de Matthieu nous dit par exemple, que la loi du divorce a été instaurée à cause de la dureté du cœur.

La loi de Moïse a placé une limite avec le divorce ; Mais Jésus, lui, place la frontière beaucoup plus haut: Divorcer devient un acte adultère.
En fait cette loi permet de révéler le cœur de l'homme comme celui de la femme.
Un cœur dur cherchera le divorce, tandis qu'un cœur en Christ cherchera "naturellement" et autant qu'il le peut, la réconciliation.

Eh bien il en est de même avec Deutéronome 19; celui qui est en Christ cherchera la réconciliation, plutôt que la punition; Plutôt que œil pour œil.
Il cherchera à gracié celui qui l'a outragé. C'est un comportement normal. Si Christ est en nous alors nous ne formons qu'une seule chair avec lui.

Vous voyez c'est cela juger sur la frontière. On ne triche pas sur sa nature.

Si par exemple un homme loue Dieu constamment et affirme (comme le jeune homme riche de Matthieu 19) d'avoir pratiqué tous les commandements divins, mais voilà... que sur une affaire avec un frère il réclame justice et réparation à la hauteur de la faute.
"C'est normal va-t-il dire, il m'a humilié devant les autres, alors il doit lui-aussi s'humilier devant tout le monde... ", Vous voyez la réaction !
Eh bien là, sa réaction montre clairement qu’il manifeste la loi qui est dans son cœur, celle de Moïse.

Mais le pire n’est pas là… il est dans les assemblées, où l’on va faire une chose terrible. On va l'exhorter à changer d'avis.

Cette exhortation-là est contradictoire, et même plus : ténébreuse ; Pourquoi le forcerait-on à agir autrement, alors que ce n'est pas sa nature ?

Si par contre une autre personne qui, elle, n'a pas d'actes religieux apparents dans sa vie, pas de louange sur ses lèvres, pas de merci Seigneur, mais qui dans la même situation remet la dette de son débiteur en le graciant sans attendre de lui une réparation, mais simplement sur la bonne foi de ses regrets, ne fait-elle pas l'œuvre de Christ ?
1 Jean 3 :19 : « 18Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. 19Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, »

La frontière est bien là et elle est faite pour nous montrer de quelle nature sont nos œuvres, nos actes.

Cette frontière du « 19 » n'a rien d'une leçon de morale.

On n'a rien à reprocher, à quiconque, simplement à observer.
C'est la même attitude qu'un douanier fait quand il vous voit passer la frontière. Il observe, il regarde attentivement et après vous avoir demandé: « avez-vous quelque chose à déclarer? » Il évalue votre bonne foi ou votre mauvaise foi pour prendre une décision.
Et s'il trouve une transgression, il ne va pas vous faire la morale, ce n'est pas son rôle, ni sa fonction.

Eh bien pour nous croyant c'est la même chose : si nous agissons avec moralité en voulant faire changer la réaction de l'autre: " Tu aurais dû faire ceci, tu aurais dû dire cela", Et bien ce que nous disons devient alors, faux.

Faux parc’qu’ alors nous avons déplacé la frontière, les bornes.

Pourtant nous avons annoncé ce que Christ a dit.... Oui c'est vrai. Mais faire changer l'autre d'avis malgré lui, c'est agir contre Christ.
Vous allez le pousser à agir en hypocrite. Et donc vous allez déplacer les bornes que lui-même avait déplacées.

Tu ne transporteras point les bornes de ton prochain que les prédécesseurs auront plantées dans l'héritage que tu posséderas, au pays que l'Eternel ton Dieu te donne pour le posséder"

Ce verset d'apparence assez complexe, se comprend très bien dans son contexte, qui est celui de Deutéronome 19:14 ; cela signifie que la personne voulait se venger, elle voulait une autre justice mais vous avez participé à cacher avec elle ce mauvais sentiment de justice. Vous avez déplacé, fait reculé les bornes, les bornes fixés par sa chair, par la chair de ses ancêtres qui l'incitait à recevoir la réparation juste pour elle. Le sang pour le sang, la mort pour la mort.

Deutéronome 19 :12 nous dit que si nous avons causé la mort volontairement à notre prochain en lui faisant des embûches" Alors les Anciens de sa ville enverront et le tireront de là, et le livreront entre les mains de celui qui a le droit de venger le sang, afin qu'il meure".

Mais allons plus loin dans le contexte de Deutéronome chapitre 19.
Il s'agit ici des villes refuges.
Elles concernaient plusieurs villes (cinq au total), un territoire large destiné au meurtrier pour qu'il puisse sauver sa vie "lorsqu'il aura involontairement tué son prochain, sans avoir été auparavant son ennemi"

En quoi ces villes qui n'existent plus aujourd'hui peuvent concerner un chrétien?
Eh bien, ces villes refuges existent toujours, oui mais spirituellement.
Eh oui ,en Christ, on peut devenir meurtrier simplement en haïssant son frère. « Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui ».(1Jean 3 :15)

Combien de croyants sont dans cette situation en ne pardonnant pas à leur frère, en exerçant un jugement contre lui, tout en feignant de n'avoir rien contre lui, car ils ont oublié ce qu’ils avaient caché : Le pardon.
Dans leur conscience, ils se sont réfugiés dans ces villes séparés des villes saintes pour échapper au jugement.

Ils ne sont plus dans les villes de la vie éternelle mais dans les villes de la mort.
C'est-à-dire qu'ils sont sous la loi et leur péché n'est pas effacé, leur salaire c'est la mort.
Alors maintenant, le verset 13 de Deutéronome 19, nous dit : "ne jetons pas sur lui un regard de pitié".

Ça veut dire que nous devons laisser la justice de Dieu se faire à travers chacun.

Chacun doit recevoir son héritage et ce n'est pas à nous de nous faire justicier de cette façon. Comment ?
Réponse : en lui faisant la morale par pitié. Nous n'avons pas à prendre la place de Christ.
Pourquoi?
Parce qu'il y a deux cas de réfugiés. Premier cas : Celui qui est réfugié par un acte meurtrier involontaire, un manque de pardon un ressentiment Deutéronome 19:4; et le deuxième cas : Deutéronome 19:11 celui qui est réfugié parce qu'il a entraîné la mort délibérément.
Le premier continue à haïr son frère croyant l'avoir pardonné.
Le deuxième s'oppose à lui de manière virulente et dans LES FAITS il l'a répudié, chassé, traîné en justice ou encore, il a détourné la parole contre lui, le faisant malédiction.
L'onction de repentance si elle tombe changera le cœur du premier, mais l'onction ne tombera pas dans le deuxième cas, car il s'est opposé volontairement au Saint-Esprit, il a blasphémé contre le Saint esprit.

Donc, plutôt que de vouloir convaincre Bible en main, prions pour que l'onction de repentance, l'esprit de consolation tombe sur la personne. Les bornes ne seront alors alors pas déplacées (concrètement nous ne participeront pas à réduire son héritage).

Vous pensez que ce que je dis là est de petite importance ?
Prenez Matthieu 5 :19
« Celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. »

Comment est-on plus petit ou plus grand dans le Royaume ?

C’est l’héritage que nous recevons en ayant respecté les bornes, les frontières mises en place par Christ. Et supprimer un petit commandement a de très lourde conséquence, nous venons de le lire.

Ce qui nous ramène encore une fois à différencier le fait d'enseigner ou de faire des disciples.

Enseigner : c'est la vocation des saints. Ce n'est pas convaincre l'autre de choisir le bien ; C'est faire comme Christ nous le montre: de présenter ce qui est bien et mal, la vie comme la mort...et de laisser choisir.
Quand on juge sur la frontière, on présente ce qui est d'un côté comme ce qui est de l'autre, les deux pays sont exposés.
Un bon enseignant, quel que soit sa matière d'ailleurs, n'influence pas son élève au point de l'obliger à raisonner comme lui, à faire ses choix. Il lui laisse son choix, c'est la responsabilité de l’élève.
À mes élèves, je leur dis: si vous faîtes comme ceci vous allez réussir et progresser, par contre si vous faîtes comme cela, vous allez échouer. Ensuite je leur laisse choisir ; le libre-arbitre : c’est leur responsabilité.
Et cette responsabilité, c'est la loi de Deutéronome 30 : 19 « J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité".

"15Vois, je mets aujourd'hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. Car je te prescris aujourd'hui d'aimer l'Eternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d'observer ses commandements, ses lois et ses ordonnances, afin que tu vives et que tu multiplies, et que l'Eternel, ton Dieu, te bénisse dans le pays dont tu vas entrer en possession. 17 Mais si ton cœur se détourne, si tu n'obéis point, et si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d'autres dieux et à les servir, 18 je vous déclare aujourd'hui que vous périrez, que vous ne prolongerez point vos jours dans le p
as dont vous allez entrer en possession, après avoir passé le Jourdain"
On prévient l’enfant qu’il va tomber s’il n’attache pas ses lacets.
Mais s’il refuse d’écouter, il assumera la conséquence de sa désobéissance, par des écorchures et des larmes. C’est la même chose ici dans Deutéronome au verset 19.

Alors pour résumer, la frontière de la sainteté : ce n'est pas à nous humain charnel de la placer.
L'esprit charnel, l'esprit satanique ferme ses frontières, et même il réduit son territoire à un peuple particulier qui a peur de l'envahisseur étranger, qui se méfie des autres et qui se renferme sur lui-même.
C'est pourquoi, c'est à Dieu de placer la frontière comme il l’entend.
Maintenant, il ne fait rien tout seul et il ne fait rien sans en informer ses serviteurs les prophètes.
1 Roi 19 :19 nous montre alors sur qui Dieu jette son dévolu. Il le fait de la même manière qu’Elie a jeté son manteau sur Elisée, qui s’est empressé de tout quitter pour le suivre.
Donc "Christ en nous" révèle la frontière.

Et cette frontière n’a rien à voir avec l’apparence des choses terrestres.
 « Que tous les royaumes de la terre sachent que toi seul es Dieu ô Eternel ! » 2 Rois 19 :19
Cette prière, c’est celle du roi d’Israël Ézéchias. Il annonce une frontière méconnue parmi tous les royaumes de la terre.
Où est cette frontière ?
Prenons Ésaïe 19:19
Dieu pousse, et agrandi la frontière d'Israël jusqu'en Égypte.

Lisons à partir du verser 18: « En ce temps-là, il y aura cinq villes au pays d’Égypte, Qui parleront la langue de Canaan, Et qui jureront par l’Éternel des armées: L’une d’elles sera appelée ville de la destruction. En ce même temps, il y aura un autel à l’Eternel au milieu du pays d’Egypte, Et sur la frontière un monument à l’Eternel. ».

Quelle magnifique confirmation et aussi quel désenchantement pour ceux qui avait placé la frontière d'Israël au sud-ouest, séparée de l’Egypte, comme aussi ceux qui avaient séparé Israël de la Jordanie à l’est (pays de Moab et d’Ammon).
La Jérusalem nouvelle n'a pas cette frontière politique. C'est à notre, Seigneur d'en placer les limites tant géographiques que spirituelles.

Maintenant ces cinq villes d’Egypte qui parlent Canaan ne sont pas livrées à elles-mêmes.

Regardez ce que Jésus dit dans la parabole des mines, à celui qui aura été un serviteur utile et qui aura fait fructifier ses dons : Luc 19 :19
« Il lui dit: Toi aussi, sois établi sur cinq villes. » Jésus connait très bien les écrits d’Esaïe et il n’a pas pris l’exemple des cinq villes au hasard. Il sait que ce chiffre cinq est l’aboutissement d’un temps de sacrifice pour tous et qu’il révèle sur sa frontière celui ou celle qui est saint et parfait.

Encore un clin d’œil à la cité sainte, la nouvelle Jérusalem qui s’établit au milieu du pays d’Egypte, à l’extérieur des frontières de l’ancienne Jérusalem.
Faisons attention à nos frontières, à nos bornes qui doivent être celles de Christ pour recevoir le même héritage que lui.

Mais il y a une promesse finale qui est la disparition des frontières, lorsque le péché, le mal sera détruit, la délivrance sera alors totale.

Apocalypse 21 19Tu n'auras plus le soleil pour la lumière du jour, et la lueur de la lune ne t'éclairera plus; mais l'Eternel te sera pour lumière éternelle, et ton Dieu pour ta gloire ».
Amen

samedi 16 novembre 2019

POURQUOI LA BIBLE PARLE DE SONDER NOS REINS ?


303
Par Eric Ruiz


 Je n’avais pas vu jusqu’ici la profondeur de cet organe et de ce qu’il signifie dans la Bible. Et il y a quelques heures, un frère en Christ m’a posé la question.
Prenons Jérémie 17 :10 « Moi, l'Eternel, j'éprouve le cœur, je SONDE LES REINS, Pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres. »

https://youtu.be/3dIUxeBGMfc
Le REIN : c’est un filtre ; c’est par là que la majorité des toxines sont éliminées. Les déchets de l’organisme passent par là avant d’être évacués sous forme d’urée ou d’urine.  Le spirituel rejoint toujours le naturel ; Dieu unifie, il joint l’esprit avec l’âme et le corps.

Quand Dieu sonde nos reins, il voit nos actes de justice pour nous débarrasser de tous ce qui nuit à notre esprit, à notre âme et à notre corps.

Il voit comment nous nous lavons de tout ce qui nous souille pour que, justement, notre cœur reste dans une bonne disposition et que nous puissions agir librement. 

Dieu sonde nos reins en voyant si nous avons des difficultés voire une incapacité à faire le tri en nous.

Maintenant le mot « rein » en Hébreu, dans la traduction biblique d’origine, c’est « kilyah » qui veut dire aussi « âme » ou « le siège des émotions et des affections » ou encore « animaux sacrifiés ».

Dieu sonde nos réactions pour savoir si elles sont maitrisées par l’esprit.

Si nos émotions nous dépassent, comme la colère qui surgit malgré nous ou qui reste rentrée, étouffée, non réglée, c’est que la chair a encore de la puissance. Si nous sommes encore affectés par des conflits, des peurs incrustées dans notre mémoire ancienne et profonde, c’est qu’il reste des choses charnelles à filtrer.

Psaumes 16 :7 (version Martin) «  Je bénirai l’Eternel même dans les nuits dans lesquelles mes reins m’enseignent »

Mais « Kilyah » c’est aussi les « animaux sacrifiés ». 

Exode 29 :13 dit :« Tu prendras toute la graisse qui couvre les entrailles, le grand lobe du foie, les DEUX ROGNONS(les deux reins) et la graisse qui les entoure, et tu brûleras cela sur l'autel. »

Pour consacrer les serviteurs de Dieu, c’est-à-dire le Lévite comme Aaron et ses fils, les reins du taureau et la graisse qui les entourent devaient être brulés.

Aujourd’hui ce sacrifice des Lévites est dirigé vers l’animal qui est en nous et qui veut dominer et nous dominer. Nous sommes donc invités, nous croyants, nous Lévites, à brûler, à détruire ce qui nous domine. Donc Dieu pèse, évalue la valeur de notre sacrifice. 

Le rein c’est le baromètre de nos sacrifices et de notre renoncement pour lui.

Faisons le tri pour laisser agir librement l’esprit divin dans notre âme et notre corps.

Job 19 : 26-27
« Quand je n'aurai plus de chair, je verrai Dieu.
Je le verrai moi-même, et mes yeux le verront, et non un autre. Mes reins se consument dans mon sein » (version Martin)

D’autres versions parlent de l’âme qui se consume. En fait : c’est bien nos reins, (le sacrifice et notre renoncement) qui permettent ou qui permettront à notre âme de voir Dieu.

Amen

dimanche 10 novembre 2019

VÉRITÉS SUR LOT & SES ENFANTS

302
Par Eric Ruiz

Casser les dogmes n’est pas mon plaisir, je ne recherche pas systématiquement à m’attaquer aux paradigmes religieux.

Pourtant Christ, l’Esprit saint le fait et me le révèle, pour moi et pour son corps surtout, c’est-à-dire vous qui croyez en lui.

On nous a tellement enseigné sur « la grande lignée d’Abraham », bénie par-dessus tout, sans voir qu’Agar, sa servante et son fils Ismaël ont eu un héritage aussi conséquent ( je fais référence à d’anciens messages comme « la nouvelle Eve » ou « d’où viennent les fils de Dieu, le berceau de Juda ») ;
Sans voir aussi que des étrangers Philistins comme Abimelec au puits de Beersheba ont eu part à la même bénédiction ou encore ceux qui seront plus tard rajoutés au bois de Juda comme Ephraïm, fils de Joseph;
C’est vrai on nous a tellement rabâché qu’Abraham était « La seule lignée bénie » d’où sortirait toute la descendance des élus ;
Et que son neveu Lot s’était un figuier stérile, une descendance maudite qui allait connaître beaucoup de tribulations dues au fait que cette lignée est rebelle puisqu’elle ne pouvait pas vivre avec Abraham.
C’est le même sort que Jacob et Esaü, deux frères aussi qui se sont séparés, comme le pur ne pouvant se mélanger à l’impur !...

Remettons les pendules à l’heure ; la grande aiguille sur le 33 et la petite sur le 3. Il est 3 heures 33 à l’heure de la vérité.
Lorsque Christ nous révèle la vérité c’est la neuvième heure (3 heures 33).
Le ciel doit nous tomber sur la tête à ce moment-là.

Qu’est-ce qui a fait déraper les esprits religieux ?

Bien-sûr, il y a en premier leur manque de renoncement, qui attriste l’esprit. Puis il se forme un voile sur eux ; mais aussi ensuite, c’est le fait d’avoir reproduit le levain qu’il y a en eux en faisant une hiérarchie avec Abraham et Lot ; Le premier étant bien-sûr supérieur au deuxième parce que Lot aurait était sauvé par la foi d’Abraham ?

Relisons un des versets phares qui servira de dogme : Genèse 19 : 29 « Lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine (Sodome & Gomorrhe), il se souvint d'Abraham; et il fit échapper Lot du milieu du désastre, ».

« il se souvint d'Abraham » :
On peut avoir, c’est vrai, une fausse impression de différence au premier abord.
Or, cette différence n’existe pas, c’est un souvenir, c’est tout.
Par exemple : l’amour pour ma femme peut raviver à mon esprit celui que j’ai pour mes enfants, cela veut-il dire forcément que j’aime moins mes enfants ? Non, je les aime autant.

Ensuite, ils ont mis une différence, parce que Lot s’est séparé de son oncle pour habiter dans les villes de la plaine du Jourdain, (des endroits malsains, comme Sodome et Gomorrhe), qui sont devenus des villes maudites par leur ignominie, (mais non par essence) ;
Tandis qu’Abraham, lui, a eu une promesse plus glorieuse : habiter Canaan : la terre promise.
Et puis, les petits enfants de Lot sont nés d’une inceste entre ses deux filles et Lot (mais pouvait-il en être autrement ?) Car n’oublions pas que Jacob lui aussi a triché et il a trompé dès le départ ;
D’ailleurs, si on y regarde bien, le voile est peut-être bien mis aussi dès le départ par la tromperie (Les filles de Lot ont trompé leur père comme Jacob a trompé aussi son frère Esaü et son père Isaac).
La vérité naît toujours de la tromperie. Comme si tromper est un point de départ, une fatalité même (le cœur de l’homme irrégénéré).

Donc, de Lot et de ses filles sont sortis deux peuples ennemis d’Israël : Moab et Ammon ou les moabites et les ammonites.
Alors, le dogme qui va avec est évident :
Il y aurait un peuple destiné à la sainteté qui est mis à part à Canaan et un peuple maudit qui est entré en discorde avec l’autre, animé par la division, habitant dans le péché (à Sodome) dans la plaine (donc au plus bas) ; Et pour finir, malgré son rachat Lot est allé se perdre dans les hauteurs de Tsoar pour continuer à se cacher et à pécher par l’alcool et l’inceste.

Tout cela est de l’interprétation fausse bien-sûr.
Ce n’est qu’un échafaudage d’idées préconçues dans le seul but, je le répète est d’avoir un peuple justifié et saint dont toute religion veut ressembler, s’identifier et au final s’idolâtrer.
Tout cela parce qu’ils veulent affirmer qu’il a un autre peuple, qui lui, est prédestiné à se perdre et qu’il ira quoi qu’il fasse en enfer.

Tout cet aveuglement produit dans la réalité des croyants tièdes, des vierges folles qui deviennent fatalistes, en se disant que Dieu connaît de toute manière les siens et qu’il fera ce qu’il faut pour sanctifier ses enfants au temps voulu ; Et que ces peuples ennemis sont aujourd’hui des démons qui attaquent les vrais croyants et qu’il faut chasser.

Revenons à Lot et à ce qu’il est en réalité.
En hébreu, Lot veut dire : voile. Il y a un voile mis sur lui pour le cacher un temps ; mais il y aura un autre temps qui viendra ôter ce voile, afin que l’on voit son vrai visage.
Il y a 33 versets avec le mot Lot.
Un signe de plus pour nous montrer que le voile, la couverture a bien marché (en tous les cas pour le monde religieux, qui n’a rien vu).

Alors je vais développer tout ça :

Je pars du principe que Lot a été autant béni qu’Abraham mais que sa bénédiction a toujours été cachée ;
Que Lot a un parcours différent. Il a pris un chemin lui aussi difficile et semé d’embuches. Mais toute consécration nécessite d’être mis au feu, à l’épreuve du feu.
Un marin n’apprend pas à naviguer en eau calme, c’est dans les tempêtes qu’il montre ses réelles compétences.
Abraham et Lot sont mis au feu, afin de nous confirmer aussi ce que dit Jésus en Jean 16 :32-33 «  vous serez dispersés chacun de son côté (Abraham-Lot)…Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde ».

Qu’est-ce qui nous montre que Lot a eu la même bénédiction qu’Abraham ?

-        Premier point et pas des moindre : Ruth, la moabite, partie comme une exilée de Moab pour s’unir à Boaz un habitant de Juda ; elle figure dans la généalogie de Jésus-Christ en Matthieu chapitre 1.
Ce n’est pas un accident de parcours mais une volonté divine de rajouter une part de la généalogie de Moab à celle de Christ comme de greffer le sarment Moabite au cep Christique.
-        Deuxième point on l’a vu avec le message précédent : Lot s’est préparé comme Abraham. Abraham était prêt à sacrifier Isaac, son fils unique ; Lot était prêt (de la même façon) à sacrifier sa progéniture, ses deux filles pour sauver les deux anges avec lui ; et comme pour Abraham, c’est l’action des anges qui lui donne la solution libératrice.
Donc la foi de Lot et d’Abraham est justifiée par leur repentance et leur renoncement.
Au passage, Lot se prosterne, il s’humilie devant les anges et fait tout pour les accueillir.

Maintenant, n’est-il pas évident que Dieu a un peuple caché en Moab ?

Voilà le commandement qu’il donne à Moïse Deutéronome 2 :9
« L'Eternel me dit: N'attaque pas Moab, et ne t'engage pas dans un combat avec lui; car je ne te donnerai rien à posséder dans son pays: c'est aux enfants de Lot que j'ai donné Ar en propriété ».
Cette bénédiction n’est-elle pas la même pour Ammon ?
Deutéronome 2 :19 « et tu approcheras des enfants d'Ammon. Ne les attaque pas, et ne t'engage pas dans un combat avec eux; car je ne te donnerai rien à posséder dans le pays des enfants d'Ammon: c'est aux enfants de Lot que je l'ai donné en propriété. »
Donc, Moïse a reçu le devoir de faire attention à ces deux peuples, de les prendre en considération et de ne pas avoir de haine envers eux, car Dieu veille sur ses enfants cachés dans ces pays qui sont limitrophes à Israël (à l’est du Jourdain : la Jordanie actuelle et une partie de la Syrie).

Alors, me direz-vous, à juste titre, pourquoi ces pays sont-ils rentrés en guerre contre les Hébreux et contre Israël ?

Avez-vous remarqué, dans la Bible, que lorsqu’Israël va mal, Moab devient un peuple ennemi. Israël rentre en guerre contre Moab parce qu’Israël est à ce moment-là dans l’infidélité, l’adultère spirituel.

Juge 3 :12-14 : « Les enfants d'Israël firent encore ce qui déplaît à l'Eternel; et l'Eternel fortifia Eglon, roi de Moab, contre Israël, parce qu'ils avaient fait ce qui déplaît à l'Eternel. 13Eglon réunit à lui les fils d'Ammon et les Amalécites, et il se mit en marche. Il battit Israël, et ils s'emparèrent de la ville des palmiers. 14Et les enfants d'Israël furent asservis dix-huit ans à Eglon, roi de Moab »
Nous avons au passage 18 ans: 3X6, 666, pour bien marquer d’où vient le mal : d’Israël et non de Moab ici. D’autant que La ville des palmiers c’est  le surnom attribué à Jéricho, la première ville de Canaan, là où Moïse campa en vis-à-vis et y fit le dénombrement de son peuple et où coulaient d’abondantes eaux.

Moab est une frontière pour séparer les justes des impies.

Dieu envoie souvent Moïse sur cette frontière pour juger son peuple.
Moïse avait reçu l’ordre d’attribuer les terres et l’héritage de chaque tribu « dans les plaines de Moab, de l’autre côté du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho à l’orient » (Josué 13 :32).

Dieu a aussi envoyé un Moabite sur la frontière comme le roi Balak qui en fait est venu faire la guerre aux Hébreux comme un test pour le peuple de Moïse ; Un test qui s’est révélé positif puisque  les femmes des hébreux ont été séduites par Balaam.

Alors, allons encore plus en profondeur et lisons Psaumes 60:8 « Moab est le bassin où je me lave… »
Ici, il ne s’agit pas d’une simple toilette extérieure mais bien d’une toilette profonde et intérieure.
Ce sont les prophètes qui appellent à la repentance.
Nous avons et c’est évident tout un peuple de prophètes qui sort de Moab.
Pourquoi d’après-vous Moïse a-t-il été enterré de l’autre côté du Jourdain, sur les terres de Moab ?
Ses ancêtres ne provenaient-ils pas de là ?
Rien n’empêche Moïse d’être à la fois issu de la tribu de Lévi et de provenir de Moab. Rien ne l’empêche aussi d’être prophète et Moabite. En tous les cas, c’est sur l’ordre de Dieu qu’on l’enterra là-bas (Deutéronome 34 :5)
Je rappelle le rôle numéro 1 du prophète : mettre la lumière sur le mal, montrer la saleté pour s’en laver.
Moab qui signifie « issu d’un père », montre une filiation cachée (quel père ?). C’est le père qui est le secours dans la détresse, le secours de l’homme qui s’humilie, face à l’ennemi, bref le secours d’Israël. Moab est le secours d’Israël quand il perd pied. Moab devient donc le père d’Israël qui vient à son secours.
Quand David ne savait plus quoi faire en Israël tellement sa persécution était grande: 

« David s'en alla à Mitspé dans le pays de Moab. Il dit au roi de Moab: Permets, je te prie, à mon père et à ma mère de se retirer chez vous, jusqu'à ce que je sache ce que Dieu fera de moi » (1 Samuel 22 :3). Quel haut niveau de confiance assiste-t-on ici de la part de David, pour ce peuple qu’il associe à sa famille.

D’une manière générale, les enfants de Lot deviennent les ennemis d’Israël au moment où Israël est dans le péché. Pour une bonne raison : C’est afin de leur ouvrir les yeux sur leur état décadent et impur.

Psaume 83:1-8 Cantique. Psaume d’Asaph (ce psaume est révélateur du péché d’Asaph). Ô Dieu, ne reste pas dans le silence ! (justement il parle au travers des ennemis d’Israël)Ne te tais pas, et ne te repose pas, ô Dieu ! 2 Car voici, tes ennemis s’agitent,( bien oui c’est Dieu le Père qui les agitent) Ceux qui te haïssent lèvent la tête. 3 Ils forment contre ton peuple des projets pleins de ruse, et ils délibèrent contre ceux que tu protèges. 4 Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, et qu’on ne se souvienne plus du nom d’Israël ! 5 Ils se concertent tous d’un même cœur, ils font une alliance contre toi ; 6 les tentes d’Édom et les Ismaélites, Moab et les Agaréniens, 7 Guebal, Ammon, Amalek, les Philistins avec les habitants de Tyr ; 8 l’Assyrie aussi se joint à eux, elle prête son bras aux enfants de Lot. » 

Il faut arrêter de voir Lot et ses enfants comme l’ennemi juré d’Israël qui sera exterminé à la fin. Ce dogme est faux je le répète, entièrement faux.

Et pour preuve encore : Esaïe 11 :11
« Dans ce même temps, le Seigneur étendra une seconde fois sa main, pour racheter le reste de son peuple, dispersé en Assyrie et en Égypte, à Pathros et en Éthiopie, à Elam, à Schinear et à Hamath, et dans les îles de la mer. 12 Il élèvera une bannière pour les nations, il rassemblera les exilés d’Israël, et il recueillera les dispersés de Juda, des quatre extrémités de la terre » .

Voilà dans tous peuples les exilés et les dispersés, tous ceux qui ont fui la persécution reviendront à lui. Des peuples à l‘étiquette « d’ennemi de Dieu » se convertiront, alors que, des peuples à l’étiquette « fils de Juda, ou saints et disciples de Christ» montreront leur vrai visage, celui d’usurpateurs.

Donc, toutes les nations sont jugées sur leur frontière
Mais juger sur quoi exactement ?

Eh bien jugées sur ce qu’ils ont des nations en eux.
Et Israël est jugé, son mal est discerné sur ce qu’elle a des nations en elle (donc faux dieux, fausses croyances, faux amour, fausse consécration, etc..). 
C’est Ammon le fils de Lot qui nous le dévoile lui-même. Ammon [am-mone] en hébreu signifie « appartenant à la nation ».
Le jugement d’Israël est de mettre en lumière ce qu’il y a d’Ammon (ce qui appartient aux nations) en elle.
Le jugement d’Ammon est de mettre en lumière ce qu’il y a d’Israël en lui.

Alors quand Dieu juge les nations sur la frontière, il ne fait acception de personne.
Le chapitre 11 du livre des juges en est l’exemple parfait :
Jephthé juge en Israël dit : « Je ne t'ai point offensé, et tu agis mal avec moi en me faisant la guerre. Que l'Eternel, le juge, soit aujourd'hui juge entre les enfants d'Israël et les fils d'Ammon! 28Le roi des fils d'Ammon n'écouta point les paroles que Jephthé lui fit dire. L'esprit de l'Eternel fut sur Jephthé (parce qu’il avait fait un vœu de consécration)… il marcha contre les fils d'Ammon et l'Eternel les livra entre ses mains ».

En conséquence, ne tombons pas dans l’excès inverse qui consisterait à proclamer tous les enfants de Lot comme saints et véritables. Non !!!!
«  je fais venir sur lui, sur Moab, L'année de son châtiment, dit l'Eternel ».
Comme dans tous peuple, la guerre, les combats servent à faire le tri entre ceux qui marchent avec intégrité et ceux qui font le mal et qui persévèrent dans leurs voies injustes.
Encore une bonne raison pour briser nos idoles.

Jérémie 25:15-29 : « Car ainsi m’a parlé l’Éternel, le Dieu d’Israël : Prends de ma main cette coupe remplie du vin de ma colère, et fais-la boire à toutes les nations vers lesquelles je t’enverrai. 16 Ils boiront, et ils chancelleront et seront comme fous, à la vue du glaive que j’enverrai au milieu d’eux. (Fous, parce qu’ils pensaient être bénis, justement17 Et je pris la coupe de la main de l’Éternel, et je la fis boire à toutes les nations vers lesquelles l’Éternel m’envoyait : 18 À Jérusalem et aux villes de Juda, à ses rois et à ses chefs, pour en faire une ruine, un objet de désolation, de moquerie et de malédiction, comme cela se voit aujourd’hui ».

Le jugement des nations comme celui d’Israël, de Jérusalem et de Juda est le même pour tous  (il n’y a pas d’exception); la coupe remplie du vin de la colère est la même pour tous. Aucun peuple n’a acquis une faveur particulière venant de Dieu. « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ».

Israël est parti en captivité à Babylone à cause de ses fautes. Les fils de Lot sont eux aussi partis en captivité pour les mêmes raisons.
Et la promesse est la même que pour Israël.

Jérémie 48 :46-47 : «  Malheur à toi, Moab ! Le peuple de Kemosch est perdu ! Car tes fils sont emmenés captifs, Et tes filles captives.
47 Mais je ramènerai les captifs de Moab, dans la suite des temps, Dit l'Eternel. Tel est le jugement sur Moab »

Comprendre ces choses doivent nous aidé à respecter tous peuples sans exceptions et à se refuser de soumettre à soi aucune personne, aucune ethnie, aucune race, aucune religion et à faire comme Moïse : à respecter l’étranger, à l’honorer et à refuser de conquérir des territoires qui ne nous appartiennent pas.

Le prosélytisme donc est banni (enseigner ce n’est pas faire des disciples) ; Faire des disciples s’est prendre des territoires, c’est une conquête inique ; c’est se juger supérieur ; or juger les autres sur leur idolâtrie revient à se juger soi-même.

Nous devons nous attendre à ce que la coupe de la colère de Dieu révèle le pur comme l’impur en chacun de nous ; Et n’ayons pas peur : cette mise en lumière est salutaire.
« Et quand le consolateur (le Saint-Esprit) sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement » (Jean 16 :8):

Il y a une frontière sur toute la planète pour dévoiler spirituellement qui sont les vrais enfants d’Abraham en Canaan et qui sont les vrais enfants de Lot en Ammon et Moab.
Amen