dimanche 21 avril 2024

ELOIGNE-TOI DE CES GENS-LA !

 534


Par Eric Ruiz

L’être humain est réputé par son éternelle habitude à émettre des préjugés sur tout.

Et il se fait avoir sur bien des cas. En suivant cette citation : « rien n’est plus trompeur qu’une apparence d’humilité ».


Alors parlons de l’apparence de la piété.

Sur cette apparence trompeuse, on pourrait tellement prendre d’exemples à droite et à gauche, dans la société, parmi toutes les religions ; On pourrait tellement dénigrer d’hommes et de femmes qui se prêtent à cet exercice commun : celui de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas.


L’être humain empreint de religiosité est passé maître dans cette discipline. Maitre pour se montrer plus saint qu’il n’est, plus intelligent et lucide que les autres, plus aimant et repentant que nous l’avions imaginé ; Car l’ambition d’un petit faussaire n’est pas de rester dans sa condition de petit : c’est de devenir un grand faussaire ; Parce que tous ces faussaires rêvent d’un public. Un public de sympathisants de plus en plus nombreux se laissant impressionner et séduire par eux (eux, des êtres lumineux).


Le mal : c’est que cette parure du mensonge se transforme en outil, un outil qui chasse la vérité. 

Alors, un disciple de Christ doit-il pour autant se transformer en chasseur du mal, en chasseur de mensonges ? Doit-il être ce cavalier justicier déchirant le masque du mensonge de ces êtres vils qui pullulent sur toute la planète (un « balance ton porc chrétien ») ?


Paul, dans son épitre a Timothée, lui, dit la chose suivante : 2 Timothée 3 : 1 à 5 (version Martin de 1744) « Or sache ceci, qu'aux derniers jours il surviendra des temps fâcheux. Car les hommes seront idolâtres d'eux-mêmes, avares, vains, orgueilleux, blasphémateurs, désobéissants à leurs pères et à leurs mères, ingrats, profanes; 3Sans affection naturelle, sans fidélité, calomniateurs, incontinents (sans modération), cruels, haïssant les gens de bien; 4Traîtres, téméraires, enflés [d'orgueil], amateurs des voluptés (des plaisirs), plutôt que de Dieu. 5Ayant l'apparence de la piété, mais en ayant renié la force : éloigne-toi donc de telles gens».


Éloigne-toi de ces gens-là. Le conseil de Paul, d’abord est sans détour. C’est même un commandement : Éloigne-toi !


Il ne dit pas : «Aie de moins en moins de fréquentation avec eux » ou « N’accepte pas toutes leurs invitations », ou « Essaye de les convaincre par la vérité qu’ils se trompent eux-mêmes et qu’ils doivent se repentir » ou encore « Écris-leurs une lettre qui dénoncent et prouvent qu’ils agissent sous l’emprise d’un démon, qu’ils sont pour eux-mêmes, leur propre idole » ou enfin : « Envoie vers eux des frères qui pourront avoir plus d’écoute et d’attention de leur part pour qu’ils se détournent du mal » .

Non, Paul est ferme, son commandement est sans nuance : Éloigne-toi ! Fuis-les !


Il y a non seulement un détachement spatial, en s’éloignent de leur lieu de vie mais aussi un éloignement spirituel en n’ayant plus aucune pensée à leur égard, ni remords, ni prière.

Le Saint-Esprit nous dit : « Laisse les, car ils sont livrés à leurs abominables penchants qui seront leur perte. Ils périront par ce qu’ils aiment le plus ».


Paul ne donne aucun nom dans ce passage. Il dénonce un usage, un caractère répandu, pas une personne particulièrement. Mais son commandement est clair : Ignore-les et passe ton chemin.

Le verbe grec « Apotrepo » désigne une fuite, un évitement ou encore un détournement, un changement de chemin. C’est comme rencontrer quelqu’un sur le trottoir de droite traverser et prendre le trottoir de gauche en sens inverse.


Paul le dit de la même manière à Tite son frère grec bien aimé, Tite 3 :10 : » Eloigne de toi, après un premier et un second avertissement, celui qui provoque des divisions, » et il l’explique afin d’éviter les folles discussions avec lui qui mènent aux disputes.

 

Je me dois d’aller en profondeur dans l’explication de cet acte de justice, pour ne pas laisser de place au moindre agissement contraire, ou de se laisser aller à une pitié malvenue;

La tentation serait néanmoins d’agir d’une certaine façon pour essayer quand même d’en sauver quelques-uns.


Mais comme je l’ai déjà dit dans un précédent message, agir ainsi serait contraire à Christ. Ce serait même agir en antichrist.


Oui, en antichrist parce que le mal a une fonction. Dieu laisse le mal agir jusqu’à sa limite. Et la limite ne nous appartient pas, elle appartient à Dieu seul.

Leur aveuglement est total pour un but : qu’ils aillent au bout de leur folie, pour que cette folie les embrase totalement.


Beaucoup n’auront d’expiation et de repentir que dans la perte de tous ce qu’ils adorent et ils ne crieront à Dieu que dans l’humiliation la plus grande, qu’après la perte de leur santé, de leur proche, de leurs biens, ou de leur raison de vivre.

Oui, me direz-vous d’accord pour eux, mais pour les gens qui les suivent, nous pouvons essayer par tous les moyens de les sauver de cet emprise maléfique.


Eh bien, les exemples des Évangiles nous prouvent l’inverse. Ce n’est pas à nous, qui sommes éclairés et lucides, d’aller vers eux, mais à eux désirant retrouver la vue de venir vers nous. De la même façon que les aveugles venaient comme il le pouvait vers Jésus ; comme cet homme nommé Bartimée qui a l’entrée de Jéricho entendit que Jésus passait et « se mit à crier Fils de David, Jésus aie pitié de moi! ». Malgré le fait qu’on essayait de le faire taire, il criait toujours plus fort que Jésus ait pitié de lui.


Il est a noté, sans ironie, que de nos jours, ce sont les prédicateurs de l’évangile qui crient forts pour que les aveugles viennent vers eux. Et personne n’est là pour leur dire que leurs cris sont gênants et qu’ils devraient se taire et que c’est aux malvoyants de faire l’effort.


Quant à l’aveugle Bartimée, il est déterminé à aller vers Jésus, il s’emploie avec toutes ses forces.

Dans l’Évangile de Marc  chapitre 10 au verset 50 nous lisons : « L'aveugle jeta son manteau, et, se levant d'un bond, vint vers Jésus ».


J’aimerai attirer votre attention sur le premier fait : « l’aveugle jeta son manteau ». Le manteau est  lié à l’identité d’un croyant. Le manteau qu’avait Elie et qu’il laissa à Élisée symbolise ce caractère bien trempé du prophète.  Eh bien, ce mendiant aveugle avait lui aussi une identité propre qu’il s’empressa de jeter pour venir à Jésus. C’était un vêtement d’apparence.


Le bond qu’il fit ensuite pour se lever et aller vers le fils de Dieu est caractéristique d’une absence de raisonnement, d’une volonté rapide d’être délivrer.


Alors, pour en revenir à ceux qui suivent aveuglément des leaders ayant l’apparence de la piété, ces suiveurs doivent jeter en premier leur manteau ; donc ils ne doivent plus être disciples de leur secte, pour venir à vous. Ils doivent se détourner en premier de leur fausse identité religieuse, de leur fausse sainteté.


En refusant ou en faisant semblant de le faire, ils prolongent aussi leur temps d’expiation.  L’imposteur qui les rend captif restera alors encore utile à leur croissance (comme l’ivraie protège le blé).

Oui, j’insiste toujours sur ce point crucial : pour se consacrer, il faut obligatoirement avoir terminé sa mise à l’épreuve.


Et sans cette mise à l’épreuve, l’abandon de cette fausse identité n’est pas possible et aucune consécration n’est alors elle aussi possible.


Revêtir Christ nécessite de se dévêtir de soi, d’ôter ses affaires charnelles, de se libérer de ses idoles.

Je m’arrête encore une fois sur cet acte d’abandon, car sans cela, beaucoup essaieront de venir à vous (vous disciple converti) en ayant de mauvaises intentions. Ils auront gardé leur manteau d’idoles. Ils crieront à Christ et à la délivrance comme Bartimée ; Mais en ne voulant pas retrouver la vue, tout simplement parce qu’ils croiront n’avoir jamais été totalement aveuglé.


Ensuite, il y a une spontanéité à vouloir suivre un disciple de Christ. Une spontanéité dévoilant un empressement qui n’a rien à voir avec un long raisonnement. Ce n’est surtout pas comme un début de relation où l’on se propose de se laisser un peu de temps : «  je ne vous connais à peine, laissez-moi du temps pour mieux vous connaître et savoir si nous pouvons faire un peu de chemin ensemble ; venez nous voir une fois par semaine, le dimanche par exemple pour la messe, le culte, ou lors d’une journée de prière, puis par la suite un peu plus souvent».


Non la spontanéité de la foi répond à l’urgence. C’est ce même bond qu’a fait Lot fuyant Sodome lorsque les anges lui ont dit : « Lève-toi prend ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici de peur que tu ne périsses dans la ruine de la ville » (Genèse 19 :15).


Alors, je reviens sur les œuvres de piété qui nous suivent. Vous savez, ces œuvres faites, après que Jésus nous a dans un premier temps examiné, et qu’il trouva très bon cet examen en nous désignant comme une de ses brebis ; Eh bien ces œuvres que nous faisons alors, ne sont en aucun cas animées du vœu (d’apparence pieu) de gagner des âmes.


Notre vœu profond est d’agir en Christ, d’être animé du seul désir de servir Christ.

Et à l’encontre de tout réflexe chrétien traditionnel, nous devons face à des croyants enflés d’orgueil, blasphémateurs, ou idolâtres d’eux-mêmes, les fuir en acte et en esprit. Ne plus s’intéresser à leur devenir, ne plus les suivre dans leur folie et même plus : ne plus chercher à avoir des nouvelles d’eux. Ils suivent leur mauvaise voie, point.


Cet acte n’est en aucune manière un manque de compassion ou de courage, mais c’est un acte de foi. La foi de faire confiance à la justice de Dieu.


Il est vrai que la foi se voit dans nos actes, et ici Paul animé du Saint-Esprit nous commande de fuir ou de nous détourner. C’est l’inverse des traditions religieuses. Ces traditions qui insistent sur une évangélisation forcée, sur une loi permanente qui nous oblige à reprendre constamment celui qui pèche. Ou pire un flegme qui fait passer notre complaisance pour de la grâce. Un retour à ce faux évangile de l’indulgence.


C’est pourquoi la vérité est si difficile à admettre, parce qu’elle casse avec les traditions religieuses, qui elles, sont déjà bien ancrées dans l’inconscient collectif. Le mensonge est alors facile à faire passer. Parce que c’est un mensonge dont les racines sont traditionnelles.


Notre devoir n’est pas, par tous les moyens d’essayer de sauver l’autre de sa folie ; notre devoir est d’être soumis à Christ qui lui-seul sauve. En le fuyant, nous sauvons celui qui se perd. Il y a trois sortes de fuyards : celui qui fuit parce qu’il a peur ou se sent étranger, celui qui fuit parce qu’il a le diable au corps et celui qui fuit parce l’Esprit saint l’incite à le faire ainsi.

Seule cette dernière raison est contre nature. Seule cette raison provient d’hommes et de femmes animées par la vérité.


La vérité est bien souvent ce que Luc 1 :34 dit : « Mais ils ne comprirent rien à cela; c'était pour eux un langage caché, des paroles dont ils ne saisissaient pas le sens. ».


Travailler dans la vigne du Seigneur nécessite tellement d’actes pouvant s’opposer et se contredire. D’un côté on donnera tout ce que l’on a pour aider son prochain dans le manque, on veillera sur lui et d’un autre côté on se détournera de celui qui viendra à nous en se vantant d’être sage alors que son péché divise.


Mais face à l’adversaire, face au diable qui est un menteur, un falsificateur, se cachant derrière un masque de sainteté, le Saint-Esprit seul inspire l’acte juste.


Au final les habitants du royaume de Dieu seront celles et ceux qui auront une apparence conforme aux reflets de leur âme. Une âme semblable à un jeune agneau de sacrifice sans défaut et sans tâche.

Amen

dimanche 14 avril 2024

COMMENT ARRIVENT LES OEUVRES DE PIETE |32|

 533


Par Eric Ruiz

Pourquoi tant de chrétiens font-ils des œuvres qui se ressemblent et certains semblent en faire d’autres si peu visibles ? Et pourquoi les uns voient d’un mauvais œil ce que les autres font ?

Dieu, lorsqu’il passe en revue son peuple, amène une partie à le suivre et une autre à suivre leur propre voie.


Mais comment reconnaître qui suit réellement Dieu ?

 

Revenons au récit de Jacob et de Laban. Pour Jacob, Dieu le suivit en Canaan ; Pour Laban, il aurait dû faire de même, si l’examen de son cœur avait montré un semblant de bonté. Avec un bon cœur, Laban aurait suivi son neveu pour rejoindre Canaan.

Or, il retourna chez lui, parce qu’il avait de grands biens. Oui mais aussi, parce qu’il voulait être le seul à pouvoir les administrer. Il voulait être le maitre chez lui et il n’envisageait pas une seconde, une communion fraternelle juste.


Ainsi donc, après ce jour (nombre 31) où Dieu nous a examinés, après ce jour qu’il trouva très bon, nos actes, nous suivent (nombre 32) ; nos actes viennent aussitôt rendre témoignage de ce que nous sommes : Bouc ou brebis ?


Nous commençons alors une nouvelle période avec des actes qui nous distinguent des autres.  Nous, disciples de christ, brebis du Seigneur, pratiquons-nous autrement ? Nous faisons de même avec un cœur repentant. Nous suivons Christ qui nous ouvre alors un nouvel horizon, à travers nos actes.

Mais voilà, les actes de Laban ne sont pas connus. Le chapitre 32 de la Genèse ne fait pas mention de la suite de sa vie.

Cependant, nous avons une multitude de passages bibliques qui nous montrent les actes de ceux qui, comme Laban persévèrent dans le mal.  Bien-sûr, il s’agit d’exemples qui ont tous un point commun : des chapitres, des versets 32.

 

Tout d’abord, Laban n’a jamais remis ses dettes à son neveu. Au contraire, malgré ses demandes pressantes pour le laisser partir, il n’a fait qu’augmenter les années de servitude de Jacob, passant de 7 à 14 puis à 20 années.


Et la parabole de Jésus est sans équivoque, elle nomme ce serviteur : « méchant serviteur » en précisant au verset 32 du chapitre 18 de l’Évangile de Matthieu : qu’un bon serviteur remet sa dette à celui qui le supplie de le faire.

Toujours dans l’Évangile de Matthieu au chapitre 23, verset 32, Jésus demande aux scribes et aux pharisiens qu’ils témoignent par leurs actes qu’ils sont bien les fils de leur père, tueur de prophètes.


Proverbes 11 :32 nous dit : « Le méchant est renversé par sa méchanceté, mais le juste trouve un refuge même dans sa mort. ».


Les actes de ceux qui ne marchent pas droit, les font trébucher eux-mêmes ; les flèches qu’ils lancent vers les autres reviennent vers eux. Tandis que pour le juste, même sa mort rend un bon témoignage.

Proverbes 1 : 32 dit : « … la résistance des stupides les tue, et la sécurité des insensés les perd ». Le fait d’être têtus, obstinés et remplis de certitudes les placent eux-mêmes sous la coupe d’esprits mauvais qui les poussent à leur perte.


Proverbes 10 : 32 : «  Les lèvres du juste connaisse la grâce et la bouche des méchants la perversité. »


Quand Dieu est passé, la nature de l’homme est grossit comme avec une loupe

Les uns (les brebis) ne cessent d’exercer de l’amour et leur paroles réconfortent, adoucissent, pardonnent et donnent la vie, tandis que pour les autres (les méchants, les boucs) leurs paroles sont cruelles, cinglantes, légalistes. Elles montrent  une autosatisfaction, une totale absence de culpabilité, toujours à critiquer l’autre, et à s’exclure du mal. 

Et le pire c’est même quand ils sont dans l’épreuve, leurs cœurs ne fléchissent pas pour autant. Même confrontés à la mort, ils continuent à blasphémer. Psaume 78 : 32 nous dit : que « malgré cela (la colère de Dieu, la mort des plus forts), ils continuèrent à pécher et ne crurent point en ses prodiges ».

 

Alors maintenant, tout n’est pas tout blanc ou tout noir. Dieu est sauveur est surprend par ses choix.

Un trompeur, un fourbe un manipulateur, Dieu peut l’amener sur le chemin de la repentance.

 

Examinez le chapitre 32 de la Genèse, il nous montre un tout autre Jacob. Certes un Jacob qui est devenu père de 11 enfants, mais un homme qui a pris un autre chemin, celui de Mahanaïm qui signifie 2 camps.


Donc, nous avons un Jacob qui prend conscience du camp de Dieu, en rencontrant des anges (et cela, dès le premier verset du chapitre 32). Un Jacob différent, parce que décontenancé, effrayé et saisi d’angoisse, (nous précise le texte biblique) à l’idée de rencontrer son frère Ésaü qui marchait à sa rencontre avec 400 hommes. Jacob tomba aussi sur un ange de Dieu avec qui, il combattit toute la nuit, et qui lui brisa le tendon de la hanche. Mais surprise ! L’ange lui donna quand même la victoire.

Alors, Jacob fut vainqueur, mais comment, de quoi ?


Jacob en fait luttait avec lui-même. Il luttait contre des hommes, c’est-à-dire contre leur côté humain caractérisé par la peur, la solitude, le désœuvrement. Si la chair l’avait remporté, alors Jacob aurait perdu le combat. Et Jacob lui-même par orgueil aurait dit : « c’est moi qui ait eut la victoire ! ». Mais ici c’est  l’ange qui annonce la victoire de Jacob, car c’est l’Esprit saint qui a été vainqueur sur la chair. Et c’est un Jacob nouveau qui est sorti de la bataille. La preuve étant que l’ange changea son nom en Israël. Et que Jacob se soumit à lui en demandant la bénédiction.


En fait, nous avons là, les œuvres d’un Jacob repentant, qui ne pense plus à lui mais à protéger son âme et sa famille.

Sa famille, car :

«22 Il se leva la même nuit, prit ses deux femmes, ses deux servantes, et ses onze enfants, et passa le gué de Jabbok. Il les prit, leur fit passer le torrent, et le fit passer à tout ce qui lui appartenait ».

Jacob est une nouvelle personne aussi, parce que c’est Israël qui dira: «30 j'ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée ».

Le chemin vers Canaan demandait un sacrifice qu’Israël était maintenant capable de faire. Quel sacrifice ?

Celui du Psaume 32 (verset 5) ; celui donc de faire connaitre son péché, de ne pas cacher son iniquité, et d’avouer ses transgressions à l‘Éternel ; Et pouvoir ainsi dire : « Et tu as effacé la peine de mon péché ». Une chose que Laban, lui, n’aurait jamais pu faire, trop attaché à ses biens et à ses besoins propres.

Les sacrifices : ce sont des actes visibles. Et Jésus dans l’Évangile de Matthieu au chapitre 6 et au verset 32 nous rappelle ces actes qui inquiètent seulement les païens : vont-ils bien manger, vont-ils pouvoir bien boire et auront-ils assez d’argent pour pouvoir se vêtir correctement ? Eh bien un disciple ne se soucie plus de ses propres besoins. Ils se soucient de ceux des autres.


Matthieu 15 :32 nous le prouve encore: c’est le manque de nourriture et la fatigue des gens qui le suivaient depuis plusieurs jours qui ont attendri le cœur de Jésus et qui attendrit par conséquent le cœur d’un disciple.

 

Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l'été est proche. » Matthieu 24 :32.

 

Cette demande forte de réflexion de la part de Jésus, doit nous faire réfléchir sur la notion de comparaison. Instruisez-vous sur les arbres saints (comme le figuier qui symbolise Israël), Israël est-il un peuple élu, identifiable par la religion ou par le caractère ?

Le figuier sec n’est-il pas cette génération perverse, suffisante, adultère et idolâtre, qui refuse de se repentir ?

Le figuier dont les feuilles apparaissent, n’est-ce pas grâce à cette sève qui coule dans les branches et qui témoigne que la vie est présente parmi des croyants ; que le frère a un amour bouillant pour son autre frère (par sa bonté, sa générosité, son pardon, sa bienveillance..) ?  Eh bien de même instruisez-vous en comparant le figuier de Jacob à celui d’Abraham, en comparant  le figuier de Laban à celui d’Abimelec, etc.


Ce n’est pas dans le but d’augmenter vos savoirs bibliques, mais dans le but surtout de changer vos actes et de réaliser où en est notre génération ; est-elle dans la foi ou dans le mensonge ?


D’ailleurs Abimelec, le chef Philistin, l’ami surprenant d’Abraham qui a commencé par confisquer sa femme Sara, eh bien, il me fait penser à Luc 6 :32 « Si vous aimez ceux qui vous aiment, pensez-vous avoir droit à une reconnaissance particulière? Les pécheurs aussi aiment leurs amis. »

À ce titre, j'écoutais justement cette semaine, le témoignage d'un ancien musulman converti à Jésus Christ. Il disait que tout a commencé, (non pas quand il a reçu des tracts dans sa boite aux lettres, mais), quand des chrétiens se sont proposés de garder ses petits frères et ses sœurs alors que lui était témoin et victime de brutalité et de querelles au sein de sa famille et qu’il ne pouvait s’en occuper. Résultat : Il s’est lié d'amitié avec eux, et par ce fait, il s’est rapproché de Christ.

Vous voyez ce sont les actes qui font fléchir le cœur et non les tracts.


 Maintenant, pour en revenir à cette génération qui verra le figuier refleurir. Jésus parle d’un livre intemporel dans Luc 11:32
« Les hommes de Ninive se lèveront, au jour du jugement, avec cette génération et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas ; et voici, il y a ici plus que Jonas ».

Jonas, c’est le 32ème livre de la Bible.
Aujourd'hui, s’il y a plus que Jonas : alors des peuples anti-chrétiens ou de  nombreux musulmans, bouddhistes, animistes ou que sais-je se repentiront quelques soient leurs nationalité, à la prédication de Christ.

Cela signifie que nos actes d’amour, sans aucun doute, nous dépassent. Nous ne pouvons prévoir à l’avance ce que nous ferons et l’effet que l’amour en acte aura sur les autres. Sortir des préjugés religieux, nous amène à ne mépriser aucune créature que Dieu fait sur cette terre.

Alors, dans ces conditions : ceux que Dieu a châtié sévèrement hier, peuvent très bien se réjouir en lui demain, pourquoi ? Parce nous lisons dans 1Corinthiens 11 :32 : « Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde » ; N’oublions pas que Paul s’adresse à une assemblée de Corinthe où règne les scandales et le désordre, où tous se pressaient les uns devant les autres pour prophétiser. Si Christ peut créer une repentance à Ninive, ne peut-il pas à plus forte raison le faire aussi chez les corinthiens ?

Dieu souhaite nous montrer son degré d’attachement. Une alliance Éternelle. Paul le dit aux Éphésiens en soulignant que c’est un mystère. Éphésiens 5 :32 : « Ce mystère est grand : je dis cela par rapport à Christ et à l’Église ».

Dieu aime l’assemblée de croyants comme lui-même, comme son propre corps et comme un mari devrait aimer sa femme.

Alors le mystère est là : ne sous-estimons pas l’amour de Dieu pour son Église, qui embrasse beaucoup plus d’âmes que nous le pensons, Et même des âmes que nous estimons déjà perdues.

Car à l’évidence c’est lui, par ses disciples accomplis qui sépare les brebis des boucs.

Matthieu 25 :32« Toutes les nations seront assemblées devant lui (le fils de l’homme). Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs »;

Alors, soyons prudents et modérés en tout, sauf dans nos dons d’amour envers les autres. Servir et aider n’ont pas de limites dans le royaume de Dieu.

La fidélité dans ses dons est plus qu’un but, c’est un gage que nos actes sont empreints d’une véritable piété.

Amen

dimanche 7 avril 2024

DIEU PASSE EN REVUE SON PEUPLE |31|

532


Par Eric Ruiz

« Dieu considéra tout ce qu’il avait créé et trouva cela très bon. Il y eut un soir, puis un matin: ce fut le sixième jour. ». Dernier verset (31) du premier chapitre du livre de la Genèse (Dans la version Semeur).


 

Le livre de la Genèse continue à nous réserver encore bien des surprises. J’avais parlé récemment de la très belle relation fraternelle qui existait entre Abraham et Abimelec. Mais que dire de celle que Jacob eut avec son oncle Laban, frère de sa mère ?


Certes, elles sont toutes deux bien différentes sur bien des points. Mais reconnaissons que Jacob et Laban ce n’est pas une relation fraternelle des plus inspirantes.


L’alliance qu’ils firent n’eut rien d’amicale et de fraternelle. La méfiance était au centre de l’accord. C’était plutôt un pacte d’éloignement et de non-agression réciproque ; au final il y aura bien deux camps et non une seule famille unie : « Que ce monceau soit témoin et que ce monument soit témoin que je n'irai point vers toi au-delà de ce monceau, et que tu ne viendras point vers moi au-delà de ce monceau et de ce monument, pour agir méchamment (avec de mauvaises intentions (BS) pour nous nuire l’un à l’autre BO). »  (Genèse 31 : 52).

 

Pourtant, au début de leur relation, Laban semblait très amical et hospitalier. Il a accueilli Jacob les bras ouverts et il vit d’un très bel œil son souhait d’épouser sa fille cadette Rachel. Il l’invita donc à rester chez lui sept ans avant de l’épouser.


Mais ces sept années sont un sacrifice de taille, c’est une dot très élevée ; Ensuite Laban dévoila son côté fourbe et manipulateur. Il avait d’autres idées en tête qu’il n’avait pas encore partagées. Il piégea Jacob pour qu’il le serve à nouveau pour sa fille aînée Léa, prétextant que c’est la coutume de prendre l’ainée avant la cadette. Tout était bon pour que Jacob soit à son service pendant de très nombreuses années, et au passage quel manque de considération pour ses deux filles. Elles n’étaient que de vulgaires instruments dans les mains de leur père. 


Dans les faits, Jacob resta même 20 ans au service de son oncle. Genèse 31 : 41 « Voilà vingt ans que j'ai passés dans ta maison; je t'ai servi quatorze ans pour tes deux filles, et six ans pour ton troupeau, et tu as changé dix fois mon salaire ».


Si bien que les reproches que fera Jacob à son oncle sont plus que justifiés. Aujourd’hui on dira que Jacob s’est laissé exploiter par sa famille. Elle s’est servie de sa crédulité, de sa faiblesse provoquée par ses sentiments amoureux envers Rachel ; Disons-le, celui qu’on nommera plus tard Israël, n’a-t-il pas été l’esclave de Laban ? Cette main tendue amicale n’a-t-elle pas cachée une volonté d’asservissement ?

Jacob était un bon travailleur et payé peu cher (son salaire variait selon les envies de son oncle). Alors, lui, Jacob le trompeur de son frère Ésaü et de son père Isaac, a été trompé par son oncle : le trompeur trompé.


Or, cette entourloupe n’est pas si rare que cela dans les familles, comme elle n’est pas rare non plus parmi les croyants qui s’unissent comme des frères. Au début de leur relation, l’accueil et la fraternité paraissent authentiques ; et quelques temps plus tard, les nuages s’amoncellent et dévoilent les véritables intentions, la noirceur des cœurs.


Je pose la question : Par amour pour Dieu, qui n’a pas accepté d’être au service d’un homme d’Église comme Laban, en sacrifiant des années pour sa cause? Qui ne s’est pas soumis en se rendant plus malléable et moins prudent ou en supportant plus d’obligation que d’habitude (par amour) ?

Et les païens doivent regarder ce genre de fraternité avec un certain dédain.


Mais ne jugeons pas trop vite, parce que Dieu a trouvé cela très bon. Oui, « Dieu considéra tout ce qu’il avait créé et trouva cela très bon. » Genèse 1 :31. Et ce verset 31 rejoint parfaitement Genèse 31.

Le 31 renvoie à un évènement très particulier et important ; C’est ainsi que l’expression populaire « se mettre sur son trente-et-un » est traduite.  Elle signifie : « s’apprêter pour une grande occasion ». Et le jour de cette grande occasion : « Dieu considère tout ce qu’il a fait » et le trouve très bon.


Le verbe considérer a un sens : c’est celui de tout examiner dans les moindres détails. Dieu passe en revue ce qu’il a établi, comme un général d’armée le fait en inspectant l’état de ses troupes.


Dans quel but ? Dans le but de ce que nous dit Job au chapitre 31 : Dieu ne connait-il pas toutes nos voies, ne comptent-il pas tous nos pas ? Ne sait-il pas « si j'ai marché dans le mensonge, si mon pied a couru vers la fraude  Que Dieu me pèse dans des balances justes, Et il reconnaîtra mon intégrité! Si mon pas s'est détourné du droit chemin, Si mon cœur a suivi mes yeux, Si quelque souillure s'est attachée à mes mains» ?

 

Pour en revenir à Jacob : Le fils d’Isaac n’avait récolté que ce qu’il avait semé de mauvais après tout. Et l’esprit de Dieu a non seulement approuvé, mais c’est lui qui a mis un terme à cette épreuve, jugeant qu’elle avait été juste dans sa forme et dans sa durée ; et par conséquent : elle fut très bonne. 

Jacob avait été passé en revue au moment où il a commencé à voir le visage de Laban changé (je pense qu’il avait alors un regard dur, envieux et jaloux) et aussi, lorsqu’il a entendu les fils de Laban dire faussement qu’il s’était emparé de toute la richesse de leur père. Ce jour-là, Dieu parla à Jacob dans ces termes, Genèse 31 :3 ; « Alors l'Éternel dit à Jacob: Retourne au pays de tes pères et dans ton lieu de naissance, et je serai avec toi ».


Dieu vit le résultat de tout ce qu’il avait fait à travers Jacob durant ces 20 années passées sur le territoire de son oncle et trouva cela très bon ; Et maintenant il était l’heure que Jacob suive ce que Dieu avait décidé pour lui et sa famille : qu’il retourne à Canaan.

Dieu laissa Jacob fuir sans en informer son oncle, sinon Laban aurait trouvé encore des excuses pour faire travailler son neveu plusieurs années ; et puis Dieu ne voulut pas que la relation entre Jacob et Laban s’enflamme et qu’elle tourne à la violence. Il ne voulut aucune vengeance. Alors notre Seigneur trouva bon de parler en plus à Laban alors qu’il était énervé et s’apprêtait au plus vite à stopper la fuite de Jacob. « Dieu apparut la nuit en songe à Laban, l'Araméen, et lui dit: Garde-toi de parler à Jacob ni en bien ni en mal! » Genèse 31:24


Notre Seigneur, nous montre plusieurs choses.  D’abord, juste ou injuste, peu importe, la qualité de la relation : Elle est secondaire. Ce n’est à personne de plaider en faveur de la vérité ou contre le mensonge. Ensuite le péché a été consommé des deux côtés.


Par conséquent, les relations que nous avons, nous croyants entre frères suivent ce que Dieu a décidé à l’avance. Pour Abraham et Abimelec, ils devaient tous d’eux s’unir d’une amitié fraternelle pure et authentique, parce que leurs cœurs jumeaux les y préparaient naturellement. Tandis que pour Jacob et Laban, leur union basée sur des combines portait en elle déjà leur séparation; une séparation qui viendra après 20 ans de servitude. Juste le temps aussi pour que Jacob s’enrichisse et que sa richesse éveille la jalousie de Laban.


Malheureusement, parmi les chrétiens beaucoup ont établi leur relation sur des combines. Dans bien des situations, ils perdent leur temps et leur énergie en essayant de tirer la couverture à eux, en cherchant à vouloir prendre parti pour des causes justes ou injustes. Ils jugent avec une connaissance réduite des faits. Alors que Dieu à une vision profonde et totale de tous nos actes et de toutes nos pensées. Et il sait quand le moment est favorable.


Ainsi, si une division doit  avoir lieu, elle ne se fera pas à partir d’une volonté humaine, mais bien souvent à partir d’un mauvais esprit comme l’esprit de convoitise ou de jalousie qui prendra des proportions de plus en plus grandes, jusqu’à provoquer la division. En d’autres mots, les démons se multiplieront et l’esprit satanique détruira ce qui avait commencé à se bâtir.


Pour Jacob, les choses auraient, c’est vrai, pu tourner complètement autrement.

Jacob était partit avec toutes sa famille, mais Laban découvrant la fuite de son neveu voulu aussi trouver celui qui l’avait volé et repartir avec lui. C’est Rachel en volant les petites sculptures divines des faux dieux de son père, qui prit beaucoup de risque et aurait pu être découverte. Jacob aurait-il pu alors se séparer de la femme qu’il aime et de ses enfants ou décider de faire marche arrière avec eux et rejoindre Laban?


La question, dans les faits, ne pouvait se poser.

Car Dieu s’était préparé pour la grande occasion (Il s’était mis, pardonnez-moi l’expression, sur son 31). Dieu avait considéré, (passé en revue) la famille complète. Premièrement, il mit fin à la domination de Laban et deuxièmement, il passa au crible toute la famille de Jacob ; Elle était prête à repartir vers Canaan ; et le plan de Dieu était plus qu’en route. Alors Laban voleur, à lui aussi été volé par sa propre fille ainée et il ne trouva pas les théraphim (qui étaient pourtant pas très loin d’où il cherchait). Et Laban retourna seul chez lui le lendemain.


Alors cela signifie-t-il que Dieu dirige tout dans nos vies ?


Non, le libre-arbitre de l’être humain se fait. Mais il reste encadré par nos fautes et nos erreurs, sans oublier, la mission qui nous a été confiée qui doit, elle, arriver à terme. Laban unit profondément à ses faux dieux s’est vu abandonné par ses filles et ses petits-fils et Jacob devait retourner avec ses femmes, ses servantes, ses enfants, et ses troupeaux en Canaan où l’attendait une mission avec d’autres épreuves à vivre pour lui et sa descendance.

 

Vous voyez, face à des périodes d’injustices qui peuvent nous paraitre longues et pénibles, nous devons relever la tête, garder la foi en Dieu, parce que Dieu, à un moment voulu par lui et lui-seul, passe en revue ses enfants, pour décider de leur sort. C’est un nouveau départ, comme la fin d’un cycle aussi. Dieu voit notre témoignage et pratique Genèse 1 :31. Il évalue tout ce qu'il avait fait et trouve que cela est très bon.


Mais il peut aussi trouver nos œuvres détestables.


Jésus parle : « Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes » (Matthieu 23 :31)

Alors ce passage semble être un caillou dans la chaussure. Ne va-t-il pas à l’encontre de Genèse 1 :31 ?

Eh bien pas du tout, car le témoignage contre soi-même fait partie des choses que Dieu trouve très bonnes, puisqu’il aime la vérité et qu’il a opté pour que les mauvaises voies soient dévoilées au grand jour, en pleine lumière.

Ainsi, quoi que nous ayons vécu, nous avons pris le chemin qu’il nous avait préparé.

Et, même si l’injustice touche notre vie, Dieu se souvient de l’alliance que nous avons passée avec lui lors de notre baptême. Il pourvoira à nos besoins, malgré nos fautes, comme il l’a fait avec Jacob qui l’avait trompé.


Mais, il arrive un temps où il passera en revue notre témoignage pour décider de la suite.

Jean 5 :31, Jésus dit : « Si c'est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n'est pas vrai. ».

Vous voyez, les œuvres que vous pratiquez sont forcément celles que le Père vous a enseigné. Il ne peut en être différemment, si vous êtes dans la lumière. Sinon votre témoignage sera contre vous, il sera ténèbres.

Et je le répète, Dieu sera satisfait, même de ce mauvais témoignage parce qu’il révèle la vérité d’une personne.

N’oubliez pas qu’au premier jour, « Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres » et au sixième jour Dieu considéra ses œuvres et les trouva bonnes.


Mais alors quel est ce témoignage que Dieu aime particulièrement et qui nous plonge dans sa lumière?


C’est celui de Jean 8 :31 « Et Jésus dit aux Juifs (judéens) qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; ».

Maintenant, très bientôt, Dieu va repasser en revue ses enfants, Matthieu 25 :31

Que nous dit ce verset 31 ? En quoi est-il très (très) bon pour notre Dieu ?

Eh bien parce que «  Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa gloire ».

Ce moment est très bon pour Dieu parce qu’il est aussi très bon pour le fils de l’homme, pour celui qui sera adopté comme fils et qui s’assiéra aussi sur le trône.  

Quand verront nous ces choses ? Nul ne connait le temps, nul ne connait ni le jour ni l’heure de ce passage en revue des troupes, où nous serons considérés, examinés dans les moindres détails.

Mais nous devons nous préparer pour ce grand jour et faire comme s’il arrivait demain ou dans quelques minutes.

Amen