dimanche 30 septembre 2018

GOG & MAGOG FACE AU TEMPLE DU MILLÉNIUM

243
Par Eric Ruiz

Les étoiles du ciel, (qui sont des hommes et des femmes réputés et qui sont nombreux à tomber en ce moment) Gog et Magog seront-ils là pendant le millénium ?
Exerceront ils encore leur domination et une oppression sur les autres ?

Il faut bien comprendre que le millénium, ce temps de 1000 ans, c’est un temps de paix, parce que le diable (« Diaballo » en grec), ne pousse plus par son esprit d’accusation à la guerre et à la destruction, il est enchaîné.

Mais il reste encore « la bête », qui elle, n’est pas enchaînée.
Même si elle a perdu ses 7 têtes (sa domination), ses 10 cornes (sa puissance) et ses 10 diadèmes (sa gloire ; Apocalypse 13 pour les cornes, les têtes et les diadèmes), cette bête blessée à mort reste quand même vivante.
Apocalypse 13 nous le dit bien : « Le dragon lui donna sa puissance, son trône, et une grande autorité ».
Le dragon qui est enchaîné, c’est Satan. Et sans Satan, alors plus de puissance, plus de trône et plus d’autorité pour la bête.

A la fin du millénium, le dragon sera lâché, Satan alors redonnera la puissance à la bête ;
Par quels moyens ?
Par le feu, la guerre et la destruction.

« Et je vis l’une de ses têtes comme blessée à mort; (ici, c’est la chute de Babylone) mais sa blessure mortelle fut guérie.

(ça, c’est la fin du millénium et le retour de Satan qui est relâché de sa prison) Remplie d’admiration, la terre entière suivit la bête. Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné l’autorité à la bête; ils adorèrent la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle? »
« Adorer la bête » c’est encore se complaire devant sa propre image ou celle qui nous représente le mieux (A ce moment-là, l’orgueil de la grande majorité des humains reprend le dessus et ils se croient invincible et grand seigneur de leur vie, Gog et Magog reviennent. Gog les montagnes d’autrefois retrouvent une position de chef, de sommet touchant le ciel et il retrouve Magog un territoire pour briller, un auditoire nombreux, un espace public).
On pourrait dire chasser le naturel, il revient au galop, ici, c’est au triple galop qu’il revient.

Donc pendant le millénium la bête est blessée, mais bien présente chez les Gog, les montagnes (qui ont alors des plaines à la place de montagnes, c’est une image).

Parce que la montagne est encore un idéal dans leur cœur. 
Le cœur de l’homme naturel continuera à être attaché à l’image de la bête. C’est-à-dire que ses désirs personnels de gloire seront toujours là, sans qu’il puisse les exprimer, ils seront simplement refoulés.
Car les être vaniteux, hautains ont toujours projeté devant eux, leur propre image; l’image de ce qu’ils aiment le plus, de ce qu’ils admirent le plus en eux.
La bête, c’est ce que je disais, c’est un animal prédateur qui veut régner en nous ; il y a un proverbe qui dit « il y a un monstre qui sommeille en chacun d’entre nous ». Mais c’est vrai, c’est totalement vrai.

C’est pourquoi l’Epouse de Christ a besoin de régner avec son Epoux pendant le millénium, avec une verge de fer.
Dans quel but ?
Pour révéler ce monstre et le faire brûler, ou en tous les cas, le laisser à l’état végétatif.

Apocalypse 20 : 9  nous montre Gog et Magog séduit à nouveau par le diable et s’attaquant à (je cite) « la ville bien-aimée, la cité bien-aimée », la Nouvelle Jérusalem


Ezéchiel (on lit cela à partir du chapitre 40) a eu la vision non pas d’un temple, mais d’une ville entière (« la cité bien-aimée ») avec des chambres,  des bâtiments, des cuisines, un temple, des parvis, des vestibules  des colonnes, et des portes, au sommet d’une montagne que l’on associerait plutôt au Mont Sion.
Je disais justement, dans le message précédent que c’est sur la montagne d’Israël que le fils de l’homme exerçait son jugement ;
En fait c’est sur cette partie haute appelée Sion, qu’il le réalise.
Sion n’est pas une montagne comme les autres.

Ezéchiel y a vu un homme en train de mesurer au cordeau de lin, avec une règle étalon (la canne).
Il mesurait des distances, des hauteurs, des largeurs.
Ces dimensions spatiales sont en fait d’autres dimensions ; ce sont les dimensions de ceux qui feront partis du nouveau sanctuaire ou de la ville, « ceux qui reviennent à la vie pour régner avec Christ pendant mille ans » (Apocalypse 20 :4).

Paul a confirmé ces choses dans la lettre aux Ephésiens chap.3, à partir du verset 14 :

 « A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre, afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi; afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu ».

Etre enraciné dans l’amour, connaître la plénitude de Dieu, c’est comprendre de nouvelles dimensions, mais cela ne se fait pas tout seul, avec tous les saints.

A l’inverse, ne pas connaître l’amour de Christ c’est pour ceux qui pensaient le contraire, un terrible crève-cœur, ils seront inconsolables, c’est pour cela que certains se frapperont durement la poitrine, pourquoi ?

·       Premièrement, parce qu’ils n’ont pas eu la même attitude que celle de Paul : «  je fléchis les genoux devant le père » nous dit dès le départ l’apôtre.
·       Ensuite parce qu’ils réaliseront bien-sûr, leur aveuglement, en voyant que des portes sont restées fermées pour eux parce que leur mesure dépasse en nombre de coudées la mesure du temple ; Ils ne connaissent pas l’amour car ils ne comprennent pas la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur de la ville bien-aimée.

Les 4 dimensions doivent se comprendre par la révélation.

N’oublions pas que si nous sommes le Temple du Saint-Esprit, nous devons avoir les mêmes mesures ; c’est comme les pièces d’un puzzle, elles sont faites avec une précision au millimètre, pour s’imbriquer les unes dans les autres.
Quelles sont spirituellement ces 4 mesures ?
La largeur, la parole par l’enseignement des apôtres ; la longueur, la communion fraternelle ; la profondeur la fraction du pain ; et la hauteur, les prières.
Ça c’est la dimension réelle du temple vue de son côté spirituel, vu du livre des Actes 2 :42 ;
C’est un temple vivant animé par 4 êtres vivants (voilà les 4 dimensions du Temple d’Ezéchiel, ce temple aux formes carrées).

Que dit l’homme (de la vision d’Ezéchiel) à l’aspect d’airain celui qui tient un cordeau à la main et une canne pour mesurer ?
 Ezéchiel 43 :10-12 : « Toi donc, fils d'homme, fais entendre à la maison d'Israël ce qui est de ce Temple ; et qu'ils soient confus à cause de leurs iniquités ; et qu'ils en mesurent le plan.  Quand donc ils auront été confus de tout ce qu'ils ont fait, fais-leur entendre la forme de ce Temple, et sa disposition, avec ses sorties et ses entrées, et toutes ses figures et toutes ses ordonnances, et toutes ses formes, et toutes ses lois, et les écris, eux le voyant, afin qu'ils observent toute la disposition qu'il y faut garder, et toutes les ordonnances qui en auront été établies, et qu'ils les pratiquent.  C'est donc ici la Loi de ce Temple ; tout l'enclos de ce Temple, sur le haut de la montagne, [sera] un lieu très-saint tout à l'entour. Voilà telle est la Loi de ce Temple » (Version Martin).

Il y a un mur qui entoure le parvis extérieur du temple de la ville carrée et qui forme un carré de de 500 cannes, et Ezéchiel nous dit qu’il marque une séparation fondamentale : la séparation entre le Saint et le profane.
Il y a donc une maison dans la maison , comme une ville dans la ville, comme un carré dans un carré…Vous allez comprendre.

Je dis, en reprenant Jean 14 :2 qu’« Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ».

La description du temple d’Ezéchiel confirme cette citation de Jésus.
Puisque par exemple, autour du parvis extérieur, il y a trente chambres et des cuisines réservées à des serviteurs ou à des gardiens qui s’occuperont de sacrifices.
Il y a donc le peuple profane qui se trouve à l’extérieur des murs du temple, un autre, dans la maison extérieure (avec les serviteurs et les gardiens) et enfin un peuple saint dans une maison intérieure (le sanctuaire).
 Voyez-vous le carré dans le carré ?

Mais, la vision d’Ezéchiel incommode et trouble beaucoup les théologiens qui y voient une contradiction avec le sacrifice de Jésus-Christ, qui aurait aboli tous sacrifices après lui.

De toute évidence, Il y a encore un peuple qui continuera à faire des sacrifices.
C’est pourquoi l’homme à l’aspect d’airain demande à Ezéchiel d’avertir la maison d’Israël, de bien prendre en compte la forme, la disposition et les mesures de ce temple, car c’est comme avec la frontière d’Israël, nos actes montrent la longueur réelle de nos pensées les plus profondes.

Les dimensions du temple sont nos actes.

La canne dans la main de l’homme d’airain (du Fils de l’homme) et qui permet de juger, elle mesure 6 coudées.
6 coudées : c’est la largeur du mur et la hauteur du mur extérieur, comme 6 coudées est la profondeur du mur du sanctuaire.
La canne mesure quoi ?
La profondeur de nos sacrifices (la profondeur) et nos prières (la hauteur).
La profondeur c’est le troisième être vivant à face d’homme (symbolisant le sacrifice). La hauteur, c’est le quatrième être vivant à face d’aigle (symbolisant les prières)
Encore une confirmation que : Le Fils de l’homme dévoile les cœurs par l’urim et le thummim il est souverain sacrificateur.
Si le mur de notre cœur, de notre temple a moins de 6 coudées c’est que nos sacrifices ne sont pas agréés de Dieu (nos sacrifices et nos prières manquent alors de hauteur et de profondeur).

Prenons d’autres exemple : les portes intérieures, celles qui donnent accès au lieu saint appelé aussi dans le texte « maison intérieure» ou sanctuaire. Il y a 3 portes, donc 3 accès possible : la porte septentrionale (au nord), la porte orientale (à l’est) et la porte méridionale (au sud).
Le fait est, quelles sont toutes les 3 faites exactement à l’identique. Rien ne permet de les différencier sinon leur orientation (Nord-est-sud).
Quelles signification possible alors que la distance qui les sépare est exactement la même et qui équivaut à 100 coudées?
Elles ont toutes les 3 leur importance et  leur utilité.

Mais Il y a quand même une porte qui semble plus prestigieuse que les deux autres. En apparence on ne le remarque pas, elle se voit par la profondeur du cœur (celui qui a la canne et qui mesure et qui juge).
La porte orientale est fermée, car seule la gloire de Dieu y est passée et personne d’autres n’y entrera à nouveau.
Dans le concret : Ezéchiel a été transporté en esprit dans le sanctuaire. Franchir la porte intérieure orientale signifie que ceux qui partagent la gloire du Père comme lui, qui sont donc fils de l’homme, eh bien, ils y rentrent par l’esprit saint et non par la chair ; et que tous les fils de Dieu ont déjà franchi cette porte. Donc il ne reste plus que 2 portes pour pénétrer dans le sanctuaire.
Or nous arrivons au chapitre 44 : et Lorsque Ezéchiel se trouve conduit devant la porte septentrionale (nord), il se prosterne devant la gloire de Dieu et là Dieu lui dit de faire attention, d’écouter et de voir, pour considérer attentivement l’entrée de la maison intérieure, du sanctuaire et toutes les issues.

Et il dit ceci : » tu diras aux rebelles, à la maison d’Israël, Ainsi parle le seigneur l’Eternel : assez de vos abominations, maison d’Israël […] vous avez rompu mon alliance (et il cite après des exemples qui ont rompu l’alliance).
Ici, c’est flagrant il y a deux maisons, d’Israël : la première ( la maison intérieure, le sanctuaire, le lieu saint et très saint) qui est sa gloire ; et la deuxième (la maison extérieure) remplit de soi-disant croyants.
Dieu ne les connait pas, ce sont des étrangers, serviteurs méchants et paresseux, dont parlait Jésus.
Et là je ne sais pas si vous avez fait le parallèle mais ces rebelles passent par la porte du Nord, comme Gog et Magog apparentés aux peuples du Nord.
Leur sanction est tout de suite annoncée dans les versets qui suivent : » Parce qu'ils l'ont servi devant ses idoles, et qu'ils ont fait tomber dans le péché la maison d'Israël, je lève ma main sur eux, dit le Seigneur, l'Eternel, pour qu'ils portent la peine de leur iniquité. Ils ne s'approcheront pas de moi pour être à mon service dans le sacerdoce, ils ne s'approcheront pas de mes sanctuaires, de mes lieux très saints; ils porteront la peine de leur ignominie et des abominations qu'ils ont commises. Je leur donnerai la garde de la maison, et ils en feront tout le service et tout ce qui doit s'y faire ».
(La maison ici, fait référence à ce mur extérieur qui entoure la ville, pas au à la maison intérieure, au sanctuaire).

Nous voyons ici clairement que Gog et Magog, même une fois repentis, ne feront jamais le service dans le sanctuaire et dans le lieu très saint, réservés aux vrais sacrificateurs (puisque dans le texte on parle des fils de Tsadok, un souverain sacrificateur dont le nom traduit de l’hébreu nous donne son caractère : juste et droit).

En d’autres mots, je reprends le verset 16 : Les gens de Gog ne s’approcheront pas de Dieu et de la table pour servir le Seigneur ; ils n’auront pas accès à la communion fraternelle, ou au pain et au vin, ils ne sont pas Lévites, consacrés.
Ils serviront au sacrifice mais à l’extérieur ; ils auront des fonctions autres et dans un lieu éloigné des Lévites. Ils pourront rencontrer des Lévites, mais à l’extérieure du sanctuaire. Le texte d’Ezéchiel nous dit que les Lévites changeront leurs vêtements de service (habits de lin) à ce moment-là pour ne pas sanctifier le peuple par leurs vêtements (Ézéchiel 44 :19). Eh oui, c’est au peuple d’exercer lui-même un sacrifice agrée.
Il y a un retour aux sacrifices.

Revenons au sacrifice, justement : pourquoi n’est-il pas aboli ? Pourquoi des animaux comme un jeune taureau seront encore amenés en offrande et brûlés sur l’autel ?

Parce que tous ne sont pas fils de l’homme, celles et ceux qui ont franchi la porte du nord viennent faire des sacrifices, car ils se sont éloignés de Dieu, ils ne sont pas sous le bénéfice de la grâce en Jésus-Christ, ils ont brisé l’alliance. Ils sont donc sous la loi et non la grâce, même pendant le Millénium (où il n’y a plus de malédiction, mais où la justice de Dieu s’exerce toujours).

Or nous lisons (une chose d’apparence troublante) que les fils de Tsadok devaient aussi se rapprocher de Dieu et offrir des offrandes en sacrifice.
Un jeune taureau devait être sacrifié pour s’approcher de Dieu et le servir (Ézéchiel 43 :19)

Quel sens spirituel lui donner ?

Bien–sûr que ce type de sacrifice n’est plus à réaliser dans le concret, car il était l’ombre des choses à venir.

Mais Christ, qui est la lumière actuelle, nous montre quoi ?

Le taureau comme le bœuf sont des symboles de fraternité, de sainte communion (le deuxième être vivant à face de bœuf).
C’est donc une attitude exemplaire envers le corps de Christ qu’il faut exercer. Un amour agapè envers les frères et sœurs, envers les fils de Dieu (donc : pas de levain, pas d’orgueil, pas d’esprit de domination entre eux ; une communion horizontale et non verticale qui est soumise au Père, seul).

Les dimensions du lieu très saint confirment le niveau de sainteté de la communion fraternelle : 20 coudées de long et 20 coudées de large ;
A première vue rien de parlant, mais en se basant sur ce que Paul dit de la largeur et de la longueur dans le livre d’Ephésiens, cela change tout : La longueur, la parole révélée par l’apôtre est comme la largeur, la communion fraternelle : de la même dimension.

Il y a donc une pureté et une perfection qui émergent de ces deux réalités vivantes, lorsqu’elles sont ensembles et magnifiées.
Et ce constat est le même pour le lieu saint, car il a les mêmes mesures ;
Le lieu saint comme le lieu très saint forment un carré de 4 côtés (encore un rappel aux 4 êtres vivants qui sont sur le trône et autour du trône d’Apocalypse 4).

A noter qu’Ezéchiel n’évoque plus les ustensiles qui se trouvaient dans le premier tabernacle comme le chandelier, l’autel des parfums, l’Arche de l’Alliance).
Ezéchiel nous montre dans sa vision que tous les ustensiles sont intégrés dans un torrent d’eau jaillissant du sanctuaire et partant jusqu’à la mer, purifiant la mer et tous les êtres vivants qu’il rencontrera.
Moi, j’y vois une magnifique image d’une réalité si proche et si glorieuse.  
La mer : un peuple souillé redevenu pur et guéri par cette eau, la parole des fils de Dieu.
« Les eaux sortiront du sanctuaire. Leurs fruits serviront de nourriture et leurs feuilles de remèdes » (Ezéchiel 47 :12).
Ce passage d’Ezéchiel, rejoint point par point celui d’Apocalypse 22, où « le trône de Dieu et l’agneau sera dans la ville, au milieu de la place.
L’agneau représente bien cet animal de sacrifice, doux, humble et soumis même dans la souffrance, et que les élus ont adopté aussi (et c’est par eux seuls que la lumière et l’eau jaillira).

Alors pour conclure et résumer :

Le sanctuaire d’Ezéchiel représente les trônes de ceux qui ont reçu, par l’esprit, le pouvoir de juger (Apocalypse 20 :4) ; Ils n’ont pas faits comme Gog &Magog, ils n’ont pas adoré la bête et son image et n’ont pas reçu de marque sur le front ni sur la main.
Eux, (Gog & Magog) par contre en brisant l’alliance, ce sont exclu du sanctuaire.
Mais ils ont été amené dans un lieu de repos, parce que leur chair a diminué, parce que Satan a été enchaîné et aussi parce qu’il y a un retour possible aux sacrifices pour revenir à Dieu.
« Comme la bête qui descend dans la vallée, L'esprit de l'Eternel les a menés au repos. C'est ainsi que tu as conduit ton peuple, Pour te faire un nom glorieux » (Esaïe 63 :14).

Mais ce repos sera de mille ans seulement, car Satan sera relâché et il y aura un grand rassemblement pour un combat final (appelé Armageddon) dans les le but de briser encore ceux qui ne peuvent se séparer de l’amour d’eux-mêmes : c’est bien-sûr « la bête et les rois de la terre (Gog) et leurs armées (Magog) rassemblés pour faire la guerre à celui qui était assis sur le cheval et à son armée (Christ et ceux qui règnent avec lui) »(Apocalypse 19 :19).

Je prie donc, notre Père dans le beau nom du Seigneur Jésus-Christ, que cette compréhension de la bête, de Gog & Magog, du temple d'Ézéchiel, et du jugement qui va avec (la canne), éclairent chacun et chacune, pour regarder dans la bonne direction celle de l’agneau immolé, (la connaissance et la plénitude de Christ dont parle Paul dans Éphésiens : la largeur ; la longueur, la profondeur et la hauteur).
Amen

dimanche 23 septembre 2018

LE COMBAT DU FILS DE L’HOMME CONTRE GOG & MAGOG

242
Par Éric Ruiz

« Fils de l’homme prophétise contre eux, [...] prophétise contre elle, déclare-leurs leurs abominations, prophétise contre toute l’Egypte!
Prophétise et dis gémissez car l’épée fondra sur l’Egypte […] Prophétise contre les pasteurs d’Israël qui se paissent eux-mêmes, prophétise contre les montagnes d’Israël […] tourne ta face vers Giglio au pays de Magog […] Prophétise contre Gog ».
Toutes ces injonctions de Dieu se trouvent dans le livre d’Ezéchiel surtout au niveau des chapitres 38-39
Première question :
·       Qui se trouve en face du fils de l’homme ?

Ézéchiel prophétisait déjà sur eux et sur elles, les montagnes.
De quelles montagnes parle-t-il ?
Car en Israël on devrait plutôt parler de collines tellement les sommets sont loin d’égaler nos hauts sommets des Alpes.
Mais Dieu insiste en employant deux mots bien connu des milieux chrétiens : Gog et Magog. Ces deux mots sont indissociables, nous allons voir pourquoi.

Il ne faut pas chercher très loin pour en connaître la signification: Gog signifie en hébreu « montagne » et Magog « territoire de montagnes ; qui dominent ».

Je crois qu’il ne sert à rien de chercher du côté de l’orient, du côté géographique en y cherchant une relation avec un éventuel conflit mondial majeur qui se passera là-bas, peut-être avec les nations situées au nord d’Israël.
Même s’il va se passer des choses terribles dans cette partie du monde, l’intérêt n’est pas là ! Portons nos regards ailleurs.

Ces montagnes en tous les cas nous montrent une chose importante : qu’elles abritaient au temps Ézéchiel des peuples tyranniques et oppresseurs.
Ces peuples étaient dirigés par des tyrans, rois, prince et Pharaons (comme le roi de Tyr souvent associés au diable) qui pillaient et ravageaient les autres peuplades qui se trouvaient autour d’eux.
Bien-sûr le parallèle avec ce que nous vivons de nos jours est évident.
D’ailleurs, ces tyrans se comportaient comme ces pasteurs passés et présents qui paissent eux-mêmes sans se soucier de leur brebis, mais plutôt en se délectant de leur chair et de leur laine.
Ces rois, ces grands seigneurs se gavent de nourriture et de biens en tous genres, sans oublier leurs graves abominations que prophétise Ézéchiel :
Ils se livrent à une vraie débauche tant spirituelle que sexuelle (comme le trafic de prostituées, mais il faut le dire, cette abomination va jusqu’au trafic d’enfants prostituées et de réseaux de pédophilie dont je tiens à préciser qu’un immense réseau organisé de kidnapping est le point de départ).
Un chiffre effrayant : Aujourd’hui seulement en France, nous savons que chaque année 11 000 enfants disparaissent et ne sont jamais retrouvés. C’est l’esprit de démon du roi Achaz, "la septième tête du diable" (message du 17juillet 2016 ; le diable possède 7 têtes et 10 cornes).

Ézéchiel nous donne une précision (et pas des moindres) sur Gog : 
« Voici, j'en veux à toi, Gog, Prince de Rosch de Méschec et de Tubal ».

Rosh mot hébreu signifiant  tête, sommet, chef supérieur et chef principal ; Méschec signifiant : mise en valeur et Tubal, signifiant : « tu seras apporté de » : à porté de Qui ?
Tenez-vous bien : ce nom est associé à Caïn ;
Tubal-caïn, l’ancêtre de Tubal forgeait tous les instruments d’airain et de fer (Genèse 4 :22).

Alors si l’on associe ces 3 noms de Gog, nous y voyons, un caractère bien trempé : celui de l’antichrist qui veut se mettre en valeur (Méschec) en se mettant toujours au sommet, à la tête(Rosch) pour dominer, exercer sa puissance (Tubal, par le fer et l’airain étant la matière première des instruments de puissance et de domination, que l’’on retrouve notamment dans la statue de Daniel ; cette statue immense d’une splendeur extraordinaire, dont le ventre, les cuisses et les jambes étaient constitués de fer et d’airain ; le ventre et les cuisses représentent toujours ce qu’il y a de plus fort chez l’homme, c’est par ces muscles forts et puissants de cette région corporelle que s’exerce la puissance de l’homme.

De plus Méschec et Tubal sont les fils de Japhet, lui-même, donc petit-fils de Noé.
Gog c’est bien une race, une lignée, un peuple de rebelles et de dominateurs, que l’on retrouve dans chaque génération, comme à l’intérieur de chaque nation, de chaque tribu, ou de chaque Eglise.

Nous voyons que rien n’est laissé au hasard dans la Bible et que l’Esprit Saint rassemble les pièces du puzzle pour qu’ils prennent la forme de la vérité.
Qui convoite force, gloire et louange ?
L’antichrist, bien-sûr.

Continuons à nous intéresser au côté spirituel ; c’est là que nous devons concentrer notre attention, comme notre recherche d’ailleurs.

Les montagnes, c’est évident : ce sont ceux qui se sont érigés en monument, attirant les regards, comme ces sommets touchant le ciel, forçant l’admiration, la fascination, et pour employer un mot encore plus proche de la réalité, forçant à la contemplation.

Qui ne s’est jamais trouvé écrasé et en même temps attiré par les sommets de ces extraordinaires beautés de la nature, que sont nos belles montagnes?
Voilà à quoi ressemblent ces hommes et ces femmes forçant l’admiration (ils nous écrasent et en même temps ils nous attirent).
Ce sont (excusez-moi l’expression) des « gogs ».

·       Ont-ils un ou plusieurs territoires ?

Oui bien sûr : Magog (et c’est pourquoi Magog est indissociable de Gog) c’est l’économie, le commerce, la finance, le show-business, la politique, sans oublié en premier lieu I ‘Egypte, symbole de « dieu dans les nations ».
Et là je fais bien sûr allusion, non pas à l’état égyptien, mais à L’Egypte : symbole des nations, représentées par un emblème bien connu : la pyramide.

L’emblème de ce peuple nombreux : c’est une pyramide qui montre un sommet convoité par des élites mais aussi une base carrée à 4 cotés équivalent: les 4 grandes religions monothéistes de notre époque à savoir : le christianisme, le judaïsme, l’islam (qui se réclame de descendre d’Abraham à travers son fils Ismaël) et le bouddhisme (qui se veut obtenir la même paix que Christ donne).
Ces 4 bases égales, diffusent la même eau frelatée, impure où baigne paganisme, idolâtrie, et désir de domination : Une bien pâle imitation de Christ.
Devant cet emblème se dresse la figure d’hommes et de femmes publiques, qui sont des montagnes, non pas par leur poids et leur taille, mais par leur envergure intellectuelle et spirituelle.

Ah, ils en imposent aux autres comme on dit.

Ils ont le pouvoir et l’argent oui, mais aussi (car ce sont de grands communicants), les mots, les gestes, les attitudes pour séduire.
Ils possèdent et dominent la culture du groupe social dans lequel ils évoluent.

Mais à quelles fins ?
Pour nous écraser de leur connaissance et nous rendre encore plus petits que nous sommes, comparés à leur savoir universel.
Seulement voilà, nous savons qu’ils cachent l’essentiel: ils imitent la piété, ils imitent l’amour, ils imitent la compassion pour leur prochain.

Gog et Magog donc, illustrent parfaitement les Antichrist de notre époque (et ils sont légions).

Gog : c’est leur cœur hautain et leurs pensées élevées et Magog : c’est leur terrain de prédilection pour exercer leur gloire.

Alors oui, il y a un jugement qui se fait non pas en Egypte, dans les nations, mais sur les montagnes d’Israël, sur ce lieu, qui en fait représente les vrais croyants, ceux qui ont reçu l’épée aiguë de la parole et une verge de fer.
C’est le fils de l’homme jugeant sur la montagne d’Israël.
Ezéchiel 39 : 1 à 4 « Je t'entraînerai, je te conduirai, Je te ferai monter des extrémités du septentrion, Et je t'amènerai sur les montagnes d'Israël. J’abattrai ton arc de ta main gauche, Et je ferai tomber tes flèches de ta main droite. Tu tomberas sur les montagnes d'Israël, Toi et toutes tes troupes, Et les peuples qui seront avec toi ».

Voilà le sort de Gog, mais ce n’est pas tout… Ézéchiel au chapitre 11 verset 10, va encore plus loin et affirme que ce jugement se fera précisément sur la frontière d’Israël, et pas seulement sur leurs montagnes ; rappelez-vous mon message (« A ceux qui condamnent ») où il était question d’actes religieux, sur cette frontière, des actes qui leurs servent de marchepied et d’épée ; des actes culpabilisant et rabaissant pour celles et ceux qui montrent moins de religiosité qu’eux.
La frontière montre l’hypocrisie, leur bouche pleine de louange alors que leur cœur est éloigné du Seigneur.

Face au fils de l’homme, ces grands seigneurs orgueilleux, seront désarmés, leur défaite une évidence, leur territoire détruit (« j’enverrai le feu dans Magog et parmi ceux qui habitent en sécurité les îles »
Un mot au passage pour signifier qu’habiter les îles (en l’occurrence, ici elles sont méditerranéennes), veut dire être dans la tranquillité par l’abondance de son commerce et de sa prospérité. Les îles sont réputées pour leur commerce de luxe avec le continent et pour la douceur de la vie qui s’y trouve ("la dolce vita").
C’est ce qui attire les milliardaires pour y établir leurs paradis fiscaux et leurs habitations secondaires, (leurs immenses villas dorés).

Une autre question :
·       Pourquoi Ezéchiel prophétise contre les montagnes ?

Parce que leurs effondrements créent un effroi redoutable. C’est spectaculaire et effrayant !
Nous avons des signes avant-coureurs de la chute de Gog et Magog.
La nature s’affole et laisse entrevoir des catastrophes d’une ampleur jamais vu à ce jour. Des pays sont dévastés par les conséquences du réchauffement climatique; les volcans rentrent les uns après les autres en éruption et les glissements de terrains après les ouragans et inondations se multiplient étonnamment, transformant le paysage d’origine, en véritable lieu de désolation ; Comme si les montagnes se transformaient en vallée…Et ce ne sont que les douleurs de l’enfantement.

·       Pourquoi les prophéties d’Ezéchiel sont si importantes?

Parce qu’elles nous montrent notre époque. Elles résonnent aujourd’hui comme elles tonnaient hier.
·       Pourquoi Gog représente un peuple impossible à recenser ?
Parce qu’il est innombrable ; et pourquoi Magog rassemble un territoire grand comme notre planète ?
Parce qu’il se sert de la mondialisation pour croître.

Pour bien comprendre la situation, ce sont des gens qui avaient été emprisonnés ; et puis qui sont tout d'un coup relâchés, en même temps. Ils sortent des prisons en même temps.
Ils reviennent des temps anciens et n’ont qu’un but : dominer là où ils n’ont pu le faire autrefois ; Ils n’ont qu’une destinée : S’approprier pouvoir, gloire et richesse, à n’importe quel prix, par n’importe quel sacrifice : même humain s’il le faut (c’est la marque de la bête dans toute son expression).
Ah ! Pour eux, la repentance est un son abominable et disharmonieux, c’est un cri strident à leurs oreilles.

Ce peuple, mes frères et sœurs, il revient des ténèbres, il revient de l’enfer.
Ils ne reviennent pas lavés de leurs anciens péchés.
Ils reviennent tous avec des péchés qu’ils n’ont jamais pardonnés et une cohorte de démons qui les suivent et les hantent. Voilà pourquoi ils sont furieux, déterminés et sans frein vis-à-vis de leur envie de briller comme le soleil.
Ils ressuscitent pour le jugement de Gog et Magog.
Ils sont l’illustration parfaite des coupes de la colère divine.
Ils sont là pour subir et recevoir ce qu'ils méritent: leur jugement, leur sanction.

Rappelons-nous : sept coupes montrent le châtiment d’un peuple qui comme Pharaon devant Moïse s’endurcissait étape après étape, épreuve après épreuve ; et que Dieu endurcissait lui aussi.
Les coupes de la colère de Dieu augmentent donc avec l’endurcissement.
L’homme attaché au mal s’endurcit de plus en plus au fur et à mesure que les plaies, les malheurs arrivent sur lui ; et plutôt que de briser et de contrir son cœur, le malheur au contraire, le rend davantage amer et allergique au pardon.

Mais, ce que ces impies ne voient pas, c’est que parallèlement, Dieu s’est préparé un peuple.
Il s’est mis à part  la « maison d’Israël » en répandant son Esprit sur elle. Ce sont des saints rassemblés dans leur pays (Ezéchiel 39 :28).
Mais ces saints ont une mission spéciale puisqu’ils sont comme Ézéchiel : fils de l’homme.
Ils viennent, comme le dit Apocalypse 19:15, sur un cheval blanc, pour combattre avec justice et: « fouler la cuve du vin de l'ardente colère du Dieu tout puissant. »

Lors de mon message précédent, j’avais parlé de l’épée aiguë qui frappera les nations et de la verge de fer, mais je n’avais rien reçu concernant la cuve du vin du Dieu tout puissant.
Attention ici, la cuve de vin n’est pas la parole de Dieu révélant une parole libératrice, ou pleine de bénédictions ; ce n’est pas une huile de joie au lieu du deuil, ni un vêtement de louange mais c’est une cuve de l’ardente colère ; c’est un feu dévorant.

La révélation est alliée à la colère. 
« Fouler la cuve » : c’est taper dans la cuve à la façon de grands coups de pied que l’on donne avec mépris.
Ce qui provoque l’ardente colère, c’est bien l’exactitude de la révélation d’un peuple saint vis-à-vis d’un peuple souillé et profane ; le fils de l’homme, alors, révèle les abominations de ces êtres remplis de péchés et de démons.

Que va faire alors Gog et Magog ?

C’est là qu’intervient le Seigneur et c’est là qu’interviennent les 1000 ans, le millénium.
C’est une période propice à revenir vers Dieu, puisque le diable, les démons ne viennent plus les exciter, ils peuvent alors, se détourner de leurs mauvaises voies.
Mais la hauteur des coupes est telle, qu’elles révèlent un châtiment plus long.
1000 ans suffira-t-il à leur faire fléchir les genoux ?

Car, comme il est écrit 27 fois dans Ezéquiel, « ils sauront que je suis l’Eternel »…  « Ils sauront que je suis l’Eternel et que ce n’est pas en vain que je les ai menacés ».

Après plusieurs avertissements de Dieu, Gog prend enfin conscience de la mesure de ses péchés ;
Parce qu’il y a « un jour de l’Eternel » où ils se lamenteront et se frapperont la poitrine, et cela, de la même façon que la foule qui a assisté au spectacle de la crucifixion de Jésus, est partie en se frappant la poitrine, réalisant son péché (Luc 23 :48).

Apocalypse 20 : 7 à 9  nous dit que ces géants, seront encore rebelles au Seigneur.
La preuve ?
Dès que le diable sera relâché de sa prison, il sortira pour les séduire dans les nations et pour les rassembler des 4 coins de la terre, puisqu’ils seront encore esclaves de leurs péchés.
Leur nombre sera encore plus que conséquent puisqu’il sera comme le sable de la mer (imaginez un peu !).
Leur jalousie et leur convoitise rallumées de plus belle, feront qu’ils auront en horreur le peuple de Dieu incarné dans l’Epouse de Christ. Gog lui fera la guerre, jusqu’au moment ou un feu descendra du ciel (une grande tribulation descendra du ciel qui va les dévorer, les tourmenter).

La Bible est claire à leur sujet : ne pouvant abdiquer et se repentir, Gog et Magog finira dans l’étang de feu, et de souffre.
L’étang ici, c’est une étendue temporelle, une période longue et particulièrement pénible de souffrances, où ils y seront tourmentés pendant des générations, jour et nuit, et cela jusqu’à quand ?
 Et c’est le Saint-Esprit qui me le dit : jusqu’au brisement total de leur chair.
La chair : c’est cette partie animale qui doit être détruite en eux, c’est la bête, ce côté prédateur d’une race dominante qui cherche à accroître son territoire de vie et de chasse.
Eux, Gog & Magog, ils incarnent le faux prophète séduit par le diable.
Le diable : c’est Satan, l’adversaire, l’esprit de ténèbres opposé à Dieu Elohim ; "DIABALLO"  en grec, c’est cet esprit d’accusation, de diffamation, qui aime calomnier et dénoncer et qui pousse au final à la guerre et à la destruction).

Alors l’étang de feu et de souffre pour Gog et Magog : c’est une période de grande tribulation qui se trouve déjà pendant le millénium (oui, oui, vous avez bien entendu, pendant le millénium) et qui se prolonge après.

Ce serait trop long d’aborder maintenant ce thème, mais je sais qu’il fera le sujet d’un prochain message.
Nous n’en n’avons pas fini avec le fils de l’homme et avec le jugement de Gog et Magog.
Mais pour le moment, je prie notre Seigneur de fortifier mes frères et sœurs en leur rappelant que les humbles de cœurs et d’esprit héritent du royaume de Dieu et que chercher par n’importe quel moyen la gloire, les honneurs, la richesse ou le savoir, n’aboutit qu’à la ruine et à la souffrance perpétuelle.
Amen

dimanche 16 septembre 2018

« LE FILS DE L’HOMME » NOUS MONTRE L'ENLÈVEMENT.

241
Par Eric Ruiz

 Là, je fais suite au dernier message sur le fils de l’homme, à écouter absolument avant celui-ci, pour en saisir le sens et la profondeur, bien-sûr.

D’abord je voudrais dire en introduction : pourquoi recevons-nous ces révélations maintenant ?

Réponse : parce que Dieu révèle des mystères au temps de la fin.  Il y a un temps de rétablissement de sa parole annoncé par tous les prophètes (Actes 3 :21)

Pourquoi m’a-t-il choisi, moi pour le faire aujourd’hui ?

Parce que Jésus louait son Père de cela-même en disant: « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants ».
Ce n’est pas aux sages et aux intelligents qu’il révèle ses secrets, mais aux gens simples, peu instruits et qui ne cherchent pas la gloire.

 Les sages de ce monde ont fait de Jésus une idole, comme d’eux-mêmes d’ailleurs. Ils ne peuvent concevoir un Fils de l’homme collectif qui aurait les mêmes pouvoirs et prérogatives divines que lui. Pour eux, lui seul (Jésus) est digne de salut et de louange et les autres resteront des sujets subalternes (de rang inférieur).

Qui suis-je moi, qui n’ai aucun titre en théologie pour affirmer de telles choses ?

Je ne suis rien, pour les érudits et les docteurs des Ecritures, qu’un petit prof de gym qui se croit investi d’une mission et qui divague, qui prend ses pensées pour celle de Dieu, c’est tout.

La lumière et la gloire sont donc pour moi ?

Pas du tout, la lumière et la gloire : c’est sur tout un peuple qui reçoit cette parole, qui l’a fait sienne en la manifestant.
La bouche que je suis, n’a pas à se glorifier d’appartenir seul au corps.
Ma seule gloire, si je peux m’exprimer ainsi : c’est de faire ce pour quoi j’ai été missionné à faire.

Maintenant passons à la parole révélée.

L’enlèvement révèle une aspiration forte du croyant, mais savez-vous que cette réalité, on la trouve dans le Fils de l’homme?
Mais elle est voilée et cachée. 

Le fils de l’homme, nous l’avons vu, n’est pas un titre mais un état… plus encore : il est un changement d’état.
En grec le changement d’état, c’est un mot, c’est :« Metatithemi »  [met-at-ith'-ay-mee].
Ce mot se retrouve dans Hébreux 11 :5  où Paul parle du premier enlèvement connu dans la Bible et écrit dans le livre de la Genèse au chapitre 5 à partir du verset 21: celui d’Enoch, le septième après Adam. Voilà ce que nous dit Paul :

« C'est par la foi qu'Enoch fut enlevé (Metatithemi) pour qu'il ne vît point la mort, et qu'il ne parut plus parce que Dieu l'avait enlevé (Metatithemi); car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu'il était agréable à Dieu. Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croit que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent »
« Metatithemi »  dans son sens premier c’est : Transposer deux choses, une étant mise à la place de l'autre, c’est donc un changement d’état.
Le préfixe « meta » qui signifie : avant, arrière, nous montre lui aussi ce passage entre un avant et un après.
Donc, « Metatithemi »  c’est le passage d’un corps naturel, mortel et affaibli, par le péché, à un corps spirituel immortel, incorruptible, glorifié séparé de la chair et du sang (cette part de nous qui n’héritent pas le royaume de Dieu).
C’est encore ce que nous révèle le nouvel état du fils de l’homme.
Cet état, c’est bien-sûr celui de la transfiguration, qui, comme j’en ai parlé dans plusieurs message contient le sens exact de l’enlèvement (qui n’est pas, je le répète une aspiration verticale du corps, mais bien une transformation physique et spirituelle profonde).

Revenons à Enoch et au début du verset de Paul dans Hébreux : «c’est par la foi qu’Enoch fut enlevé »
Quelle a été sa foi ?
Celle de croire en l’enlèvement ?
Celle de croire que Dieu va le soustraire aux horreurs de son époque ?
(car son époque ressemblait curieusement sur beaucoup de points à la nôtre, c’était un chaos mondial, qui a abouti au déluge ; lisez Jude 1 : 14 à 16 si vous ne le saviez pas ; et n’en sera-t-il pas fait comme du temps de Noé nous dit Jésus ?)

Alors non bien-sûr, ce n’est pas cette foi de l’enlèvement qui est juste. Cette foi-là, repose sur de la crainte et non sur la confiance totale en Dieu ; car la foi c’est un abandon absolu ; la foi c’est croire comme le dit Paul : que Dieu est le seul et l’unique rémunérateur de celui qui le cherche et nous recevons alors en nous le témoignage que nous sommes agréable à Dieu (car rien ne vient nous accuser, alors).

Enoch, ce nom signifie : « consacré, dédié » en hébreu. C’est Dieu qui consacre et qui met à part.
Donc, ce ne sont pas nos efforts pour nous rendre meilleur qui aboutissent à une consécration ou à un nouvel état : celui du fils de l’homme.

 « L’état de grâce » (c’est cela l’état du fils de l’homme) est un état qui nous élève, par une élévation spirituelle, nous donnant alors une conscience pâle des choses terrestres. Rien n’a d’importance, alors sinon l’amour de notre Seigneur.
Le fils de l’homme était en « état de grâce » sur cette terre en Jésus-Christ.
Il ne l’a pas été pour lui-même, pour que l’on s’extasie devant une perfection inaccessible, mais rappelons-nous que tous ce qu’il a fait c’est pour une race de sacrificateurs (pour les rassembler, les édifier, les rendre semblable à lui).

S’il ne l’avait fait que pour lui, alors le fils de l’homme, le second Adam serait mort et sa résurrection n’aurait servi à rien.
Il n’est pas venu pour qu’on l’adore seul, mais pour que le salut et la louange soient sur lui et sur un peuple qui lui ressemble point par point ; un peuple qui a tout épouser de lui et en premier sa pureté. Ce peuple, issu de différentes tribus et nations, sera sans taches et sans plis à ses vêtements, parce qu’il se sera lavé en grandes eaux.

Maintenant que se passe-t-il à l’avènement du Fils de l’homme ?
Quel est ce signe dans le ciel ?
Est-ce un signe montrant la transfiguration ?

Matthieu 24 :30-31(version Martin 1744)  «  le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel. Alors aussi toutes les Tribus de la terre se lamenteront en se frappant la poitrine, et verront le Fils de l'homme venant dans les nuées du ciel, avec [une grande] puissance, et une grande gloire. Et il enverra ses Anges, qui avec un grand son de trompette assembleront ses élus, des quatre vents, depuis l'un des bouts des cieux jusques à l'autre bout... »

Ici nous sommes effectivement dans une manifestation surnaturelle. Celle de la manifestation des fils de Dieu, qui incarnent leur nouvelle identité celle de fils de l’homme. Il y a un signe dans le ciel qui les authentifie.
Quel est ce signe ? Ils disparaitront ? On ne les verra plus ?
Ça c’est ce que veulent croire la majorité des chrétiens.
Ici c’est bien le contraire qui se passe.
Le fils de l’homme qui apparait « dans les nuées du ciel » signifie que la manifestation des fils de Dieu sera alors évidente et imprégnée de surnaturel car ils sortent du brouillard dans lequel ils étaient cachés.
Les nuées du ciel (les nuages) rendent tout objet flou et voilé. Un avion, par exemple, qui rentre dans un nuage ne se distingue plus comme tel.
Eh bien il en est ainsi à l’avènement du fils de l’homme : il apparait comme sortant d’un nuage ou d’un brouillard, donc de nulle part.

Mais pour quoi faire ?

Alors, je vous demande de prendre le livre du prophète Ezéchiel. Je crois que c’est le livre où il est le plus question du fils de l’homme ou du fils d’homme version Martin ; plus de 90 fois, il est cité ; Et c’est très caractéristique, ce mot « fils de l’homme »  car dans sa quasi-totalité il est suivi d’un commandement de Dieu. L’esprit, par ce livre, est en train de montrer justement ce que font de plus important cette race d’élus, cette «perpétuelle race de sacrificateurs ».

Parlons justement des sacrificateurs : Que font-ils?

Les sacrificateurs, leurs rôles, ne s’arrêtent pas aux temps anciens.
Jérémie 33 :18 : «  Ainsi parle L’Eternel Dieu…les sacrificateurs, les Lévites, ne manqueront jamais devant moi de successeurs pour offrir des holocaustes, brûler de l’encens avec des offrandes, et faires des sacrifices tous les jours. »

Les sacrificateurs Lévites révélés à Moïse, offrent d’abord leurs propres holocaustes.
Ils brûlent  en premier les leurs, mais aussi ceux des autres.
Etre sacrificateur au XXI ème siècle c’est continuer à offrir des holocaustes, à bruler de l’encens, à faire des sacrifices, mais sans utiliser l’animal immolé.
Les offrandes se sont nos péchés que nous sacrifions, tous les jours mais attentions, en nous en séparant.
Ces péchés en se consumant deviennent alors une bonne odeur pour notre Dieu. En cela, nous sommes toujours aujourd’hui des sacrificateurs pour notre Dieu.

Mais ce n’est pas tout :

 Il y a un sacrificateur qui a une autre fonction et qui est celle d’un disciple accompli aujourd’hui.
Le souverain sacrificateur, comme l’était Aaron (et ses fils plus tard) était le seul à entrer dans le lieu saint des saint du Tabernacle. Il avait une grande responsabilité ; celle de la sainteté du peuple.
Il devait avoir, écrit sur le front et gravé en or, les mots suivants : « sainteté à l’Eternel ».
Il devait l’avoir constamment sur lui et attaché avec un cordon bleu, en se présentant devant Dieu.
S’il ne l’avait pas, ses jours étaient sérieusement en danger (Exode 28)

Que signifie tout ce protocole ?

C’est que lui, devait absolument mesurer la sainteté de peuple, évaluer le cout réel du sacrifice des Israelites sur l’autel (vous n’offrirait point à votre Dieu des holocaustes qui ne coutent rien, c’est ce que le roi David se refusait d’offrir).
Eh bien c’est ce que fait aussi le fils de l’homme qui est souverain sacrificateur et c’est ce que montre aussi Ezéchiel : Ils montrent aux autres la valeur de leurs sacrifices : s’ils sont légers, superficiels et peu couteux (exemple : j’ai confessé certains péchés, sans forcément m’en éloigner et j’ai oublié certains qui me faisaient un peu honte).

Autrefois c’était l’urim et le thummim qui avait cette fonction de révéler la valeur des sacrifices.
« Tu joindras au pectoral du jugement l'urim et le thummim, et ils seront sur le cœur d'Aaron, lorsqu'il se présentera devant l'Eternel. Ainsi, Aaron portera constamment sur son cœur le jugement des enfants d'Israël, lorsqu'il se présentera devant l'Eternel.(Exode 28 :32)

Ces puissants symboles, avaient-il des pouvoirs spéciaux ? Etaient-ils proches de la divination ?
Révélaient-ils un secret caché comme la boule de cristal ou le marc de café le font ?
Surtout pas, non ;  ils montraient extérieurement ce qui se passait intérieurement, lorsque le souverain sacrificateur consultait, par la prière, l’Eternel Dieu.
Dans la pratique, la lumière de la révélation venait alors sur lui de la même façon que les pierres sur le pectoral se mettaient à briller au soleil.
Je crois que lorsque certaines pierres voyaient leur éclat diminué, Dieu confirmait ce qu’il avait dévoilé dans le cœur d’Aaron.

En fait, le fils de l’homme, possède en tout point cette puissance. Il a en réalité l’urim et le thummim sur le cœur, à l’intérieur de lui.
Ces mots mystérieux signifient dans leur étymologie : des lumières révélant l’intégrité (urim = lumières ; thummim = perfections ; la racine tom = intégrité).
Donc ces deux éléments du pectoral ont un sens précis : elles éclairent les zones d’ombres des croyants, elles jugent de l’intégrité de la personne en dévoilant ce qui n’est pas intègre. C’est une connaissance divine puissante par la révélation, qui est plus qu’importante, elle est vitale.
Elle ne sert pas à enfoncer ceux qui sont infidèles, ni à les narguer et à se moquer d’eux, mais c’est pour les avertir d’un jugement terrible, c’est une grande responsabilité de la part du fils de l’homme.

Donc concrètement avoir l’urim et le thummim, c’est lire dans les cœurs. Mais attention, cela n’est pas donné à tout le monde. Si vous avez bien compris, il y a une adoption à la base.

Dès le chapitre 2, nous voyons qu’Ezéchiel comme le fils de l’homme sont mis debout par l’esprit. Et ils reçoivent leur ordre de mission au verset 3 : «  je t’envoie vers les enfants d’Israël, vers ces peuples rebelles, qui se sont révoltés contre moi » 
L’esprit saint par l’urim et le thummim, les envoie vers les autres soi-disant croyants, comme des prophètes au milieu d’eux, avec l’épée à double tranchant de la parole, avec le bâton et la houlette à la main. Ils vont paitre le troupeau, mais pas avec des fleurs à la main ou des paroles flatteuses… avec une verge de fer.

Pourquoi ?
Parce que le peuple a le cœur endurci et qui écoutent les avertissements ?

L’Eternel dit : « Fils de l’homme dis au prince de Tyr : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Ton cœur s’est élevé et tu as dit Je suis Dieu »
Ezéchiel a lu dans le cœur du roi de Tyr par l’urim et le thummim (même si le récit biblique n’en parle pas ici)

Concrètement, Ezéquiel reçoit de l’Esprit des paroles douces comme du miel dans la bouche, mais elles vont être amères dans le ventre en voyant leurs effets.

Et comment le sait-on ?

Parce que Dieu dit à Ezéchiel : « N’aie pas peur d’eux et de leurs discours  fils de l’homme…ouvre ta bouche et mange ce que je vais te donner… et va parler à la communauté d’Israël ».
Ceux qui ne reçoivent pas ses paroles vont passer par de terribles épreuves les amenant à périr de différentes manières ; un tiers (33%) ce sera par la peste et la famine ; un autre tiers (33%) ce sera par la guerre et le dernier tiers (33%) fuira, dispersé, puis mourra.

Voilà la verge de fer :
Des avertissements qui sont pris en dérision ou prises comme de fausses prophéties ; et notre Père céleste, lui, laisse les conséquences négatives augmenter, la fournaise chauffer plus fort, chauffer jusqu’à sept fois plus fort comme dans le livre de Daniel.

Pour le roi de Tyr, Ezéchiel, fils de l’homme prophétise qu’un feu va le dévorer et qu’il sera réduit en cendre, car il a profané ses sanctuaires.

Lisons Apocalypse 2 :26-27« A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations. Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d'argile, ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père » (encore une référence à l’urim et le thummim).

Celui qui a autorité sur les nations, c’est le fils de l’homme.

Il reçoit ce pouvoir partagé en Dieu ; Et Il y a deux manières de briser des vases d’argiles (qui représentent ici l’orgueil des hommes et leur volonté à se soumettre à leurs propres pulsions) :
1-par la repentance, s’ils fléchissent le cou et abdiquent devant Dieu en l’invoquant à bout de souffle ; ou
2-par la souffrance et la destruction du corps.

Maintenant, lisons Apocalypse 19 :11-16 : « Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s'appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n'est lui-même; et il était revêtu d'un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu. Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues d'un fin lin, blanc, pur. De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations; il les paîtra avec une verge de fer; et il foulera la cuve du vin de l'ardente colère du Dieu tout-puissant. Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit: Roi des rois et Seigneur des seigneurs ».

·       Qui est celui qui monte le cheval blanc, qui a plusieurs couronnes (couronne de vie, couronne de justice, couronne de gloire, couronne d’or) ?
·       Qui est celui qui porte aussi le témoignage d’être fidèle et véritable, intègre, sans dissimulation) ?
·       Qui a des yeux remplis de feu et qui brûlent celui qu’il regarde ?
Ce n’est pas un esprit qui monte à cheval…
N’est-ce pas le fils de l’homme ? (le titre de ma première Bible version Segond, elle, répond « Seconde venue de Christ en gloire », ce qui n’est pas totalement faux, puisque ce sont les oints qui partagent le trône du Seigneur).

·       Pourquoi personne à part celui qui le porte ne connait son nom ?
Parce que ce nom n’est pas unique ; c’est le nom qui appartient à chaque élu.
Chaque élu est membre de cette armée revêtue de l’habit des noces (fin lin, blanc et pur).
·       Comment juge-t-il et combat-il avec justice ?
Eh bien, c’est avec une verge de fer, un vêtement couleur sang et une bouche d’où sort une épée aigue que ce juge vient frapper les nations ; (cette épée aiguë c’est l’urim et le thummim révélant les pensées des cœurs).
L’apôtre Pierre a reçu un jugement par l’urim et le thummim : c’est ce qu’il a vu de faux dans le cœur d’Ananias et de Saphira, qui cachaient une partie du prix de la vente de leur maison pour eux-mêmes (la fausse piété) Actes 5 : 3 : « Pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu mentes au Saint-Esprit »
La couleur sang du vêtement de Pierre a alors révélé le châtiment du couple de croyants malhonnêtes.
Pierre a-t-il agi seul dans ce combat?
Non, il a le sceau de son Seigneur, la signature sur son vêtement et sur sa cuisse, celle du Roi des roi qui combat avec lui.
·       Le vêtement ? c’est celui d’Esaïe 59 :17, un vêtement de vengeance, couvert de jalousie, c’est l’autorité qui lui a été conféré ;
·       et la cuisse ?
La cuisse c’est l’endroit où se trouve l’emboiture de la hanche, c’est ce qui a été frappé et fracturé par l’ange avec qui Jacob a lutté.  C’est l’Eglise boiteuse qui lutte contre Dieu.
Le nom de Dieu sur la cuisse signifie bien par opposition à Jacob (à la faiblesse de ceux qui luttent avec Dieu) : la puissance de Dieu.

Le fils de l’homme porte bien l’autorité et la puissance du Roi des rois (en plus de la justice).

Le signe du fils de l’homme qui parait dans le ciel : c’est l’urim et le thummim ; les vases brisés avec l’épée aiguë de la parole : ce sont les paroles qui révèlent les cœurs.

Et le verset d’Apocalypse 19 est une image céleste qui montre une prodigieuse réalité terrestre passé présente et à venir.

Nous avons encore à faire ici à un Eternel présent. ; Présent comme un cadeau venant du ciel ; présent comme un état : l’état de grâce du fils de l’homme, celui du second Adam.

Que notre Seigneur ajoute dans les cœurs la confirmation de sa parole pour que ceux qui ont des oreilles pour comprendre, comprennent ce que l’esprit dit aux Eglises.
Amen