dimanche 24 juin 2018

NE SÉPAREZ PAS CE QUE DIEU A UNI

230
Par Éric Ruiz

Doit-on se séparer de ses proches sous prétexte qu’ils ne sont pas convertis ?

On pose ici un problème grave qui n’est pas uniquement la caractéristique des sectes, détrompez-vous ! Il n’y a pas que les sectes qui séparent les familles.

L’esprit religieux est lui aussi, sectaire et comme à son habitude, il a placé ce lien, ce fardeau sur ses adeptes... et ne compter pas sur lui pour vous l’alléger, il fera le contraire, il vous culpabilisera davantage.
Satan, cet esprit mauvais a l’objectif de détruire les familles, mais l’attaque est rarement direct, elle prend souvent des chemins détournés.

Posons un cas particulier, qui est malheureusement souvent, très répandu.
« J’ai ma fille ou mon fils qui vient me rendre visite chez moi avec son ami. Dois-je les recevoir, même la nuit, sachant que leur relation est illégale selon la loi divine, parce qu’ils ne sont pas mariés ? »
En clair, dois-je leur dire d’aller vivre leur péché à l’extérieur de chez moi?

« Fais ce que tu veux mais pas sous mon toit, car moi je suis chrétien et la maison d’un croyant est sacrée elle est même consacrée ! »

Ouah ! Cette réplique je l’entends à des milliers d’exemplaires tellement j’ai les oreilles qui sifflent.

Le pire, c’est que ceux qui réagissent comme cela le fond souvent à contre cœur... et ils obtiennent ce qu’ils recherchent : ils soulagent leur conscience.
Ils se consolent pensant manifester un témoignage juste, un témoignage à la gloire de Dieu.
Mais la plupart ne sont pas à blâmer.

Ils pensent réagir par rapport à leur conscience, or ils oublient qu’ils ont deux consciences.
Ils oublient la conscience collective qu’ils ont en plus de la conscience individuelle. Ils réagissent conformément à leur groupe de pensée.
Il ne faut surtout pas minimiser l’importance du groupe religieux de référence.
Même pour des dissidents, ils suivent des règles collectives imposées par des frères reconnus comme des leaders.
À leur contact, ils intériorisent leur mode de pensée et ils excluent par la même occasion tout autre modèle qui pourrait remettre en cause la cohésion interne de leur groupe.
Ce phénomène n’est pas exclusif au fait religieux, la plupart des groupes sociaux fonctionne sur ce modèle très fermé, très conformiste, où l’individu se sent existé parce qu’il y a un fort esprit de groupe.

Vous allez sourire, mais certains groupes de supporteurs sportifs qu’on appelle « les ultras » ont eux-aussi ce fonctionnement-là.
Le danger, c’est que les règles et les préceptes du groupe sont à tel point intériorisés qu’ils deviennent des vérités et qu’ils ne sont plus jamais remis en cause.
Tout cela montre que l’esprit de solidarité au sein d’un groupe peut rapidement se transformer en manipulation, surtout si l’esprit collectif prend le pas sur la conscience individuelle.
On en revient à ce moment-là à ne plus penser par soi-même mais à penser comme pense le groupe.
C’est le début de l’aliénation, on ne pense plus par soi-même.

Pourquoi je vous explique tout ça ?

Parce que c’est comme cela que s’est formé l’idée généralement admise que la maison d’un chrétien, c’est un endroit à part, c’est un temple, un lieu sacré et que rien ne doit venir de l’extérieur le profaner et le souiller.

Il faut à tous prix rompre avec ces dogmes devenus des chaînes diaboliques.
Comme le dit le Psaume 107:
louons « l'Eternel pour sa bonté, Et pour ses merveilles en faveur des fils de l'homme!
Car il a brisé les portes d'airain, Il a rompu les verrous de fer.
»
La maison du croyant est devenue aussi dure et infranchissable qu’une une porte d’airain, fermée par des verrous de fer.
Voilà ce nouveau sanctuaire !
Ce lieu soi-disant très saint est devenu une prison.

Alors, commençons par le début ; et posons-nous les questions suivantes :

Ma maison est-elle considérée comme un temple, par Jésus-Christ ?
Jésus, va-t-il chasser les marchands du temple, si je laisse entrer le péché sous mon toit? Serais-je considéré alors comme un de ces marchands-là ?

1er point : vous n’êtes pas un marchand parce que vous n’exercez aucun commerce de cette situation. Concrètement, il faudrait que vous obligiez votre famille à payer un droit de passage ou d’asile ; Ou encore que vous exigiez d’elle une offrande volontaire pour être sous votre toit.
Bref, il faudrait faire payer la sainteté.

2ème point: votre maison n’est pas un temple. Elle ne peut l’être, car le temple était à l’extérieur, plus précisément au centre des tribus d’Israël.
Exode 25 :8 : « Il me feront un Sanctuaire et j’habiterai au milieu d’eux ».
Les tribus des hébreux étaient rassemblées par famille sous des tentes.
Elles n’étaient pas rassemblées sous le temple, sous le tabernacle ; et il n’y avait pas un tabernacle par tribu.
Chacun devait d’ailleurs se rendre au tabernacle pour être examiné par un sacrificateur, pour se purifier de ses péchés et offrir des sacrifices, des offrandes pour être pardonné de ses fautes.
3ème point : Béthel qui signifie « maison de Dieu », curieusement n’était pas un endroit fait de pierre mais, c’était un lieu où Dieu apparu à Jacob pour lui rappeler qu’il devait lui et les siens ôter les dieux étrangers et se purifier. Dieu n’a pas dit à Jacob de garder ceux qui sont purs et de chasser les impurs ; il lui a dit de se rappeler comment il lui avait parlé, à lui, alors qu’il s’enfuyait devant son frère Esaü.
Bethel : c’est une prise de conscience ; c’est voir que la maison de Dieu se forme dans l’humilité et la repentance qui nous amènent à nous rappeler : qui nous sommes vraiment sans Dieu (des lâches, des renégats, des traitres, des fuyards, des malhonnêtes…)

Alors aujourd’hui le tabernacle ou le temple de pierre a disparu au profit du temple de chair.
Jésus, le Saint-Esprit est sanctifié dans le corps d’un croyant et plus précisément c’est dans notre être intérieur que se manifeste l’Esprit saint.
Mais le temple se forme, je dirais, virtuellement, là ou deux ou trois sont assemblés au nom du Seigneur et en accord les uns avec les autres.

Ce temple peut alors se former d’une manière très éphémère et se déplacer partout, à la manière de l’Arche de l’Alliance, et disparaître aussi vite qu’il s’est formé. Car il n’a pas besoin de mur pour exister.

Maintenant, quand dans une famille l’époux ou l’épouse n’est pas converti : c’est le converti qui sanctifie l’inconverti.
Eh bien dans la famille c’est pareil les proches non convertis sont sanctifiés par les convertis.

1Corinthiens 7:13: « si une femme a un mari non-croyant, et qu'il consente à habiter avec elle, qu'elle ne répudie point son mari. Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère(ou le mari); autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints ».

Vous voyez, celui qui est saint sanctifie les autres, ...seulement quelques-uns ? Non tous les autres ; et surtout, la répudiation n’est pas l’affaire d’un croyant. Répudier : c’est rompre la relation ; c’est se séparer de,  c’est rejeter l’autre comme un corps étranger.

Ce phénomène de rejet que beaucoup exercent, devrait être le plus souvent l’affaire du Saint-Esprit, pas celle du croyant.

Bien sûr il y a des cas extrêmes (dont Paul fait référence dans ses épîtres) ou la lettre de divorce est la seule solution.
Je le répète un disciple se laisse guider le plus souvent par le Saint-Esprit ; et ce n’est pas à lui de séparer ce que Dieu a uni.
C’est Dieu qui nous fait naitre dans une famille et c’est lui aussi qui joint à elle les enfants que nous avons.
Tout ce qui se joint à la famille (même de façon illégitime), c’est permis par Dieu.
Notre Père céleste a ses raisons que la raison ne connaît pas.
Donc là aussi la répudiation n’est pas dans nos droits.

La vérité et la justice de Dieu ne sont pas comme la religion qui n’hésite pas, elle, à accuser et à montrer du doigt le croyant consentant: Elle l’accuse alors de laxisme ou de lâcheté, ça c’est le lien moralisateur qui montre en fait que la personne s’est désolidarisée de son groupe de croyance. Elle a agi alors comme un traître. Elle aurait comme renié sa foi. (Même si les mots ne sont pas exprimés, je suis désolé mais le ressenti, c’est celui-là).

Vous voyez la force de dissuasion que peut posséder un dogme.
Nous devons agir dans la vérité ; et la vérité n’est pas de ce monde.

Pour vous donner une image de tout cela:
Je prends l’exemple de mon père qui vient de se faire opérer d’une fracture du col du fémur et on lui a mis des vis et un clou pour consolider l’os.
Eh bien, ce n’est pas lui qui va décider d’accepter ou de rejeter ce corps étranger, mais bien son corps lui-même ; et dans toutes les greffes d’organes, on assiste à ce même phénomène.
Pour la foi c’est la même chose, notre corps c’est le temple du Saint-Esprit c’est donc au Saint-Esprit d’accepter ou de rejeter le corps étranger.
Vous voyez encore un exemple de plus qui montre qu’il n’y a pas grand-chose de différent entre le naturel et le spirituel.

Tout cela pour finir par dire :
que la maison, en aucun cas ne peut faire office de sanctuaire simplement sous prétexte que des croyants y habitent.

Et votre sanctuaire (votre être intérieur) restera saint, même en présence de personnes non sanctifiés, non croyants étant encore dans la boue du péché.

Jésus entrait dans les maisons des prostituées, dans celles des malades et allait chez les possédés. Il ne mettait pas des gants pour les toucher. Ils mangeaient avec eux, plus encore, il multipliait les aliments pour que tous puissent manger.
Il bénissait le lieu où il était accueilli (n’est-ce pas ce qu’il a dit de faire aussi à ses disciples quand il les a envoyé par deux ?)
Mais là où il était rejeté, il ne bénissait pas l’endroit, il s’en allait secouant la poussière de ses pieds.
En bref, son église était là, où le Fils de Dieu était accepté, mais là où il était rejeté la communion était rompue.
Alors une chose est sûre : là où il se trouvait il se passait toujours quelque chose.
Pourquoi ?
Eh bien parce que Lui et son Père quand il entrait dans un endroit, ils mettaient la lumière ; et les péchés se dévoilaient les uns après les autres et les maladies et les démons montraient leurs origines.
Une petite parenthèse pour redire que Jésus-Christ et le Père quand « il entrait » dans un endroit n’étaient pas deux; donc on devrait tout écrire au singulier car il ne forme qu’un. Christ et le Père c’est la même personne.
Je vais plus loin si vous voyez deux personnes c’est que vous êtes divisés en vous-même et rien ne pourra vous convaincre même si vous accepter le credo mentalement, vous le rejetterez par le cœur.

Cette parenthèse fermée : Il y a une différence entre vivre avec le péché (car l’être humain est par nature pécheur) et aimer le péché (se servir du péché pour s’octroyer des faveurs, et des privilèges).
Ce qui veut dire que celui qui aime le péché aime les ténèbres et il ne peut rester en présence d’un converti car sa lumière éclairera trop ce qu’il veut cacher et il s’en ira.
Un bon moyen de voir justement si votre entourage aime le péché, c’est de l’inviter à venir vous voir et vous constaterez ce que l’Esprit saint fait au milieu de vous (cela bien sûr si l’esprit saint demeure en vous).
Voilà le sens de ce que Jésus disait avec : « je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère… »

Car Dieu est venu pour exercer un jugement, c’est sa première fonction. 
Avant de sauver, il faut rétablir la vérité en tout premier point, nettoyer ce qui a été sali, car il n’y a rien d’impur qui ne peut entrer dans son Royaume.

Jésus par la repentance nettoie votre maison intérieure, puis quand elle sera purifiée, il s’y installera et vous serez alors baptisé d’esprit.

Maintenant, je vous demande encore toute votre attention : Il y avait un commandement dans la loi mosaïque qui protégeait l’étranger.
Pourquoi je vous dis cela ?
Parce que vos proches non croyants sont-ils pire à vos yeux que des étrangers ?
Cette loi disait :

« Tu ne maltraiteras point l'étranger, et tu ne l'opprimeras point; car vous avez été étrangers dans le pays d'Egypte. Tu n'affligeras point la veuve, ni l'orphelin. Si tu les affliges, et qu'ils viennent à moi, j'entendrai leurs cris; » (Exode 20:21-23).

Et je ne vous dis pas la suite, vous la devinez, car c’est la colère de Dieu qui est déclenchée alors !

La loi est simple à comprendre car elle dans notre cœur. Si nous sommes humbles et honnêtes, nous savons que nous sommes des pécheurs rachetés, nous savons donc que nous revenons nous aussi d’Egypte et que, en nous convertissant, nous en sommes sortis.

Alors ne faisons pas aux autres ce que nous ne voudrions pas qu’on nous fasse.
Ne soyons pas justes à l’excès ni trop sage en cherchant la purification partout autour de soi oubliant d’où nous sommes sortis.

L’Ecclésiaste nous donne le résultat  de cette fausse sagesse:
« Pourquoi te détruirais-tu ? » (Ecclésiaste 7:16).

Harceler son entourage avec la purification provoque un déchirement, une destruction.
C’est sa famille que l’on détruit, c’est alors aussi un peu soi-même.

C’est un peu comme si on voulait rajouter une pièce neuve à un vieux vêtement usé, la déchirure serait pire.
Laissons le Saint-Esprit agir comme il le veut dans le cœur de chacun. Lui, il ne met pas du neuf sur de l’ancien, il change tout en en neuf, le vêtement est entièrement nouveau (par la nouvelle  naissance, venant d’en haut).

Alors, accueillons nos proches inconvertis ou non croyants comme de futurs convertis.
Aimons-les sans retenus, sauf si c’est eux qui décident de rompre la relation.
Le religieux se caractérise toujours par un cœur dur. Il pratique ce qui est écrit mais oublie l’essentiel: le cœur.

Son intention reste toujours orientée sur sa propre personne : vouloir être plus saint et plus instruit que les autres pour s’ériger en donneur de leçon.
Le levain, l’orgueil c’est ce qui se voit sur lui à des kilomètres et qui empêche ce moralisateur d’être compatissant.
Jésus leur dit à ses moralisateurs : il fallait aussi pratiquer la justice, l’amour et la fidélité.
La fidélité aussi ? Oui aussi : car ils disent de faire, mais ne font pas, ou ils ne font plus.

« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! Parce que vous payez la dîme ….et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité: c'est là ce qu'il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. »

J’avais déjà commencé à parler de la souillure avec le premier message de l’année 2017«  OU SE TROUVE CE QUI SALIT et SOUILLE ?»
Tite nous rappelle la pensée de l’Esprit Saint :

"Tout est pur pour ceux qui sont purs; mais rien n'est pur pour ceux qui sont souillés et incrédules, leur intelligence et leur conscience sont souillées ". (Tite 1 :15)

On pense toujours que ce verset n’est destiné qu’à des incrédules et non à des croyants, mais c’est pour des croyants incrédules.
Oui le grand paradoxe, c’est qu’on peut être croyant et incrédule.

Ces croyants incrédules, Jésus ne les nommait-t-il pas à chaque rencontre qu’il faisait?

Voilà ce qu’il disait au sujet de leur conscience souillée :« Race perverse et incrédule....aveugles qui conduisent d’autres aveugles…hypocrites, vous qui nettoyez le dehors de la coupe, alors que l’intérieur est plein de rapine… sépulcres blanchis».
Il dit cela des scribes et des pharisiens, ce sont nos élites chrétiennes actuelles. Ce sont ces grands érudits tant respectés et admirés qui ont une conscience souillée.
Alors qui voulez-vous écouter?
Votre cœur, quand sa sagesse vous dit d’aimer votre prochain comme vous-même ? Ou la voix des sages de ce monde qui vous donnerons toujours une bonne raison de répudier et de séparer ce que Dieu a déjà uni?

Soyons renouvelés par le Saint-Esprit qui seul nous libère des prisons du diable ;
Et réalisons aussi que dans cette situation, où nous voyons notre chez nous plus saint qu’ailleurs, nous mettons Jésus à la porte, nous ne l’entendrons pas lorsqu’il frappera et il ne pourra venir souper chez nous. Nous empêchons Apocalypse 3 :20-22 de se réaliser pour nous-mêmes.

Tous celles et ceux qui s’attendent à son retour, ont dans cette situation fermés leur porte à double tour ; s’ils ne se repentent pas, ils se répudieront eux-mêmes.
Ouvrez votre porte à vos frères et sœurs, à vos parents, grands-parents, à vos cousins et cousines, vos oncles et tantes, vos neveux et nièces, même s’ils vivent en concubinage, s’ils sont homosexuels, pédophiles, voleurs, brigands, des gens peu fréquentables; et ne laissez pas les pensées diaboliques des dogmes religieux dicter votre conduite.

Seul le Saint-Esprit réunît ceux qu’il aime !
Amen 

dimanche 17 juin 2018

POURQUOI CE QUE L’ON DIT NE CRÉÉ PAS LA FOI ?…

229
Par Éric Ruiz

Il y a souvent la même réaction face à la mort : Si c’est toujours les meilleurs qui s’en vont les premiers… alors quel est notre but ici sur terre ?… de montrer que c’est nous les pires, ceux qui restent ?
https://youtu.be/eiGrqDNHKYM
Il y a toujours au fond de l’homme un sentiment d’injustice vis-a-à vis de la mort : que la mort frappe encore là où elle ne devrait pas le faire.
C’est toujours les meilleurs qui partent… mais quand un être cher part, il part toujours trop jeune, trop vite, trop tôt.
Et puis, il y a cette impression de séparation définitive, cette coupure avec notre monde, comme si une forme de jugement dernier était tombé.
La question qui revient en premier est toujours : pourquoi ?
Pourquoi lui, pourquoi elle, pourquoi maintenant ? Qui a commis une faute irréparable ? Lui, ses parents, son entourage, ses proches ?
J’entends souvent les mêmes réponses des chrétiens vis-à-vis de la mort, ils n’en sortent pas avec ce lien…. Et ce lien est une interprétation d’Hébreux 9 :
«  il n’est permis à l’homme de mourir une seule fois après quoi vient le jugement ».
Ça y est après la mort vient le couperet, la guillotine. Et là tout le monde se perd pour savoir quel type de jugement tombe.

C’est évident, la peur coupe avec toute recherche intègre de la vérité ; la preuve c’est que « La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour » (1Jean 4 :18).

Alors pour les uns, Jésus-Christ a porté le jugement qui les séparait définitivement du Père et donc ils seraient eux, rendus blanc comme neige.
Pour les autres, cela ne ferait aucun doute, leur jugement fait qu’ils sont condamnés à l’enfer par leurs œuvres, parce qu’ils n’ont pas cru au Fils de Dieu (sauf bien-sûr, si avant leur dernier souffle ils auraient invoqué son nom) et enfin pour d’autres encore ils devraient sans doute errer dans un endroit inconnu, attendant je ne sais quoi, une quelconque rédemption.
J’ai envie de dire : « Débrouillez-vous avec cela …et surtout ne vous remettez pas en cause ».

Le mot d’ordre est lâché et le parapluie, « le grand parapluie » des chrétiens est ouvert avec Romains 8 :
« Il n’y a donc maintenant plus aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ ».

Où est passé la profondeur de ce que nous dit, là, Paul ?
La peur, le doute a obnubilé les soi-disant croyants sur le mot « condamnation, » en cherchant comment faire pour le neutraliser.

Ils ont fini par trouver :

La foi en Christ est devenue la foi dans les paroles qui ont été dites.  On pense que parce qu’on y croit et qu’on les prononce (ces paroles), on se trouve protégé par elles.
C’est de la méthode Coué, c’est de la pensée positive; on se persuade de l’efficacité d’une méthode qui vise à répéter les mêmes mots, les mêmes phrases, disons-le les mêmes versets, pensant qu’ils ont un pouvoir plus important que les autres : Un pouvoir magique, une sorte de puissance spirituelle prononcée par la parole.
C’est de l’autosuggestion, de l’autohypnose, même.
On croit que la parole prononcée crée la foi en soi.
Cette croyance repose sur la fausse interprétation qui consiste à croire que : Comme Jésus est la parole faite chair, et que cette parole incarnée est incorruptible, si nous prononçons les mêmes paroles que lui, nous sommes alors comme lui : un créateur.
Mais c’est un non-sens : Certains érudits de la Bible et de la foi ont réussi à faire croire à beaucoup de monde qu’il suffit de DIRE COMME DIEU DIT, pour être comme lui, ou devenir comme lui !
Répétons des versets appris par-cœur et nous serons comme Dieu !
Mais si nous avons reçu une nouvelle nature en Jésus-Christ, nous n’avons pas besoin de la forcer, elle s’exprimera toute seule.
On n’apprend pas à un mouton à bêler, il le fait naturellement. Et ce n’est pas non plus à force de bêler qu’il va devenir un mouton, ou un meilleur mouton. Le bêlement ne va pas agir sur sa nature.

C’est pareil : Penser qu’en répétant inlassablement des paroles de la Bible (« des paroles pures ») cela changera votre cœur impur, c’est croire dans la magie.
La magie possède cette méthode d’actes ritualisés, répétés.
Pensez bien qu’il serait facile alors de faire répéter un million de fois Jean 3 :16 à un loup pour en faire un agneau.
Dieu aurait laissé son salut à la portée d’un bon répétiteur ?!...
Si vous dites des paroles négatives à longueur de journée, ce n’est pas en vous forçant à être aimable et positif que votre terrain va changer ;
Sinon, il y a longtemps que les punitions que l’on donne à l’école où on écrit cent fois par exemple : «  je ne dirais plus et ne ferais plus telle chose », auraient été adoptées définitivement comme le remède absolu, pour avoir changées le fond de l’individu.

Non ! Il faut changez votre cœur, déchirez-le et convertissez-vous !
Voilà la vraie réaction ! (le reste ce n’est que de l’illusionnisme)

Vos paroles négatives, vos doutes ne montrent qu’une seule chose : l’état de votre cœur, dans lequel aucun grain de foi ne peut germer.
Mais cela va plus loin : c’est qu’on peut être lié par les propres paroles de sa bouche, en leur faisant plus confiance qu’à Dieu lui-même.
L’idole devient alors la parole parlée, la parole confessée. Cette parole devient une « viande sacrifiée à une idole ». Donc ne vous leurrez pas !
Si vous sanctifier à ce point la parole, concrètement, vous mangez cette viande, vous ingurgitez cette nourriture comme du sacré.
L’ange, l’épée à double tranchant qui écrit à l’Eglise de Pergame, reproche à beaucoup de croyants d’être attaché à ce genre de doctrine de démons (Apocalypse 2 :12)

Mais attendez, ce n’est pas tout,  il y a aussi : « Faites tout dans le nom du Seigneur » 

(Colossiens 3 :17)
 Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père ».

« Euréka ! ca y est, j’ai compris : je ponctuerai désormais toutes mes phrases et mes désirs exprimés par : « au nom de Jésus-Christ » et là j’attirerai la bénédiction et elle sera automatiquement au bout ».
Par exemple : lorsque je demande en priant une chose, je fini ma requête par : au nom de Jésus-Christ, pour appliquer le sceau divin qui déclenchera la bénédiction.
« Seigneur que je puisse avoir ce travail, au nom de Jésus-Christ ! »
Mais, pas si simple et surtout... un peu plus profond, la foi, vous ne pensez pas ?
Première extrapolation :
« Faire tout au nom du Seigneur » dans quel but ?
Le but est clairement exprimé par Paul : c’est pour exercer de la reconnaissance, de la gratitude, mais surtout pas pour manifester un pouvoir spirituel supérieur, c’est de la magie.

Le contexte biblique nous renvoie au fait que, par Jésus-Christ, nous remercions le Père.
Jésus est, là aussi, le seul chemin qui nous permet de remercier et de louer le Père. Nous faisons tout en rendant hommage à notre sauveur Jésus-Christ, car c’est par lui que nos œuvres sont faites et non par nous-mêmes (voilà le sens exact de faire tout au nom du Seigneur : lui rendre hommage… à lui seul est l’honneur, la force, la louange et la gloire).

Ensuite, deuxième extrapolation :
On passe rapidement et faussement sur le verset qui vient juste avant Colossiens 3 :17 et qui dit :

« Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment »

Contrairement là aussi aux nombreuses fausses interprétations, ce ne sont pas les versets bibliques qui doivent abonder en nous, (la foi ne se mesure pas à ce que nous connaissons de la Bible), mais c’est notre terrain que nous devons changer pour que la parole de Christ, qui est la semence de foi, grandisse en nous ; Et le terrain c’est le cœur, l’être intérieur.

Dieu, c’est vrai, répond à une prière, mais seulement lorsqu’elle est en adéquation entre premièrement : ce que l’on prononce et deuxièmement : ce que l’on croit à l’intérieur de soi et bien sûr troisièmement, ce que l’on manifeste aussi (notre attitude, notre comportement, nos décisions).
Il y a comme une synergie.
C’est-à-dire que toutes les énergies (toutes nos énergies) convergent ensemble et partent d’un même point ; et ce point c’est le cœur, l’habitat, le temple de Dieu.
En bref, nous ne faisons qu’un avec ce que nous pensons, disons, et manifestons. C’est tout notre être qui coopère ensemble à nous rendre disciple de Jésus-Christ (et non pas nos paroles répétitives ou nos pensées rendues obsédantes).

Au milieu du Psaume 1, nous lisons : « Tout ce qu'il fait lui réussit. ».
De qui parle alors le psalmiste ? D’un homme instruit qui dit les paroles de Dieu ?
C’est plus que ça, c’est beaucoup plus que ça !

La réponse peut surprendre, car il ne s’agit pas de ce que cet homme dit, mais de ce qu’il fait et ne fait pas.

Le verset 1 commence de la manière suivante: « Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs, et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs, ».

Celui qui réussit fait des choix.
Nous venons de le lire : 3 verbes d’action : marcher, s’arrêter et s’asseoir. Mais, il marche, il ne s’arrête pas n’importe où, et il ne s’assoit pas avec n’importe qui.
Bref, cet homme est heureux car il n’écoute pas tout le monde !
Il ne reste pas dans une assemblée où les hommes et les femmes s’opposent aux faibles, se moquent des déshérités en les ignorant et des petits gens en les méprisant ; et qui montrent un cœur rempli de malice.
L’homme qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs prend d’abord bien connaissance de qui il a à faire avant d’aller écouter les conseils d’une personne, même si elle est importante ; et je dirais : encore plus si elle est une star dans le domaine et qu’elle est considérée comme un pilier de la foi.
« Jésus parlant à la foule et à ses disciples dit : les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse ». Ça veut bien dire : que ces gens importants se prennent pour Moïse et on les prend de la même manière pour des personnages aussi illustres que Moïse l’était.
La religion a placée des hommes et des femmes célèbres pour que leurs dogmes et leurs croyances soient adorées comme si elles venaient directement du Seigneur.

Dieu savait que la séduction, la tromperie passerait par ce canal.
Jésus prévient tout le monde et dit : « Prenez garde que personne ne vous séduise, car plusieurs viendront sous mon nom disant : c’est moi qui suit le Christ…ils séduiront beaucoup de gens »

Mais il y a une riposte possible face à toute cette manipulation : l’homme et la femme de foi : sont des êtres avisés qui éprouvent les esprits pour savoir s’ils viennent de Dieu.
L’apôtre Jean dans sa première lettre le disait bien : « Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. »

C’est quoi éprouver un esprit ?

Eh bien, c’est examiner attentivement s’il ne se cache pas derrière lui, une personne montrant une apparence de sainteté, une façade, un vernis qui cache de l’hypocrisie : une envie de dominer et d’asservir l’autre.

Comment examiner ces personnes ?

Eh bien en les éprouvant, c’est-à-dire en les mettant à l’épreuve du feu.
Le feu c’est l’Esprit. L’épreuve s’est donc : de voir si le fait de confesser Jésus-Christ n’est pas juste un faux-semblant, un décor.

« Ils disent, et ils ne font pas. Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt, ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes »

Alors tous ces êtres à l’éclat trompeur : trouvent-ils leur plaisir uniquement dans la loi de l’Eternel ? Et sont-ils comme un arbre planté près d’un courant d’eau, portent-t-ils du fruit en leur saison ? (Psaume 1)
En clair, portent-ils le fruit de l’Esprit, celui de Galates 5 (amour, joie, paix, patience, bienveillance, bonté, fidélité…) ?

Car la vérité est d’abord là (dans la vraie nature de ces personnes) et non dans la doctrine qu’ils annoncent !
Balaam avait une doctrine juste, mais il était faux et fourbe dans son cœur.
Jude nous en donne la preuve suivante : « Malheur à eux (qui suivent la voie de Balaam), car ils se sont jetés pour un salaire (pour l’honneur, l’argent, la domination) dans l’égarement de Balaam (dans le même égarement que celui de Balaam) ».Et cet égarement c’est de faire manger des viandes sacrifiées aux idoles ; d’idolâtrer la parole (nous l’avons vu précédemment).
Baalam en grec signifie « qui détruit le temple » : idolâtrer la parole détruit le temple.
Jésus le confirme en Matthieu12 :37 « …par tes paroles tu seras justifiés et par tes paroles du sera condamné »

Jésus nous demande d’être méfiant vis à vis des séducteurs, de ceux qui se présentent en habit du dimanche, qui ont une belle apparence de sainteté mais dès que l’on gratte un peu, on voit qu’ils ont des intentions cachées, que ce sont des loups ravisseurs, que leurs belles paroles cachent des projets malhonnêtes. (Attention : On ne voit au départ que leur paroles, pas leurs intentions réelles).

Et puis vient le jour du jugement … ce fameux jugement auquel tout le monde pense.
C’est la mort, la dévastation, le carnage la ruine qui s’abattent sur les méchants.
Sauf que la représentation n’est pas toujours comme on se l’imagine.

Examinez le jugement qui est annoncé dans le 1er Psaume : « Il n'en est pas ainsi des méchants: Ils sont comme la paille que le vent dissipe. C'est pourquoi les méchants ne résistent pas au jour du jugement, Ni les pécheurs dans l'assemblée des justes; »

Vous voyez, un jour, Dieu disperse ceux qui s’introduisent malhonnêtement dans une assemblée de justes (de vrais convertis).
Dieu disperse les faux oints alors qu’ils ont pourtant tout fait pour y rester ; ils ont résisté le plus longtemps possible.
Mais rien n’y a fait : le jugement est plus fort que tout.

Si nous avons manqué de clairvoyance, si nous n’avons pas éprouvé les esprits, mais que notre cœur était néanmoins humble et soumis au Seigneur, la vérité éclatera.
De quelle façon ?
Par une séparation, par un éloignement.
La séparation est inévitable, c’est l’épée du jugement qui frappe.

Quand Dieu juge, il coupe les liens. Il rend libre et il éloigne les prédateurs (les loups déguisés en brebis et les boucs).
Et il rétablit la vérité. Car c’est la vérité qui affranchi.

Je finirai par rappeler que l’ange qui possède l’épée à double tranchant, ouvre les oreilles et donne la compréhension de ces choses…mais uniquement à ceux qui se sont repentis et convertis, en se séparant des viandes sacrifiées aux idoles et en se séparant de ceux qui les répandent et en font commerce…
Afin qu’ils aient en échange une vraie nourriture : « de la manne cachée » et un caillou blanc ou est écrit un nom nouveau que personne ne connait si ce n’est celui qui le reçoit »
Ce nom c’est « Nikao » que l’on retrouve 24 fois dans la version grecque du Nouveau Testament (comme le chiffre 24 des anciens de l’Apocalypse assis sur leur trône et adorant Dieu). Ce nom c’est « victorieux, remporter la victoire ».

Seul celui qui vaincra saura qu’il a ce nom. (Apocalypse 2 :17)

Devenez Nikao, vainqueur, en brisant la parole fausse, la parole idolâtre, pour demeurer dans sa Parole.
Amen

dimanche 10 juin 2018

LE VRAI MOBILE, POUR AGIR ….QUEL EST-IL ?


228
Par Eric Ruiz

« Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » (Jean 4 :13-14)

Jésus-Christ savait très bien que sa parole serait reçue différemment d’un lieu à un autre, qu’il serait très loin de faire l’unanimité partout où il irait.
Il savait surtout que les vrais adorateurs ne sont pas légions, car la porte qui mène à la vie éternelle n’est pas large… elle est étroite.
QU’EST-CE QUE RENDRE TEMOIGNAGE AUJOURD’HUI ?

Rendre témoignage aujourd’hui pour les croyants : c’est dire ce que Dieu a fait dans leur vie.
Ou alors, c’est prendre des versets bibliques pour les expliquer en rapport à ce qu’ils en ont compris ou en rapport à leur vécu.

Mais pour la plupart, ces témoignages ne donnent pas soif.
Parler de l’eau qui coule, de sa structure, de ses effets sur l’organisme, vous donne-t-elle soif ?
Non, la soif ne s’explique pas pour la ressentir, elle ne se commande pas non plus ; c’est un réflexe de l’organisme qui créé ce besoin parce que des récepteurs internes ont détecté un manque.

Si on transpose ce phénomène sur la soif, aux croyants, eh bien les chrétiens dans leur grande majorité se sont dirigés vers la foi en Dieu sans en avoir réellement besoin.
Ils boivent une eau sans avoir soif ou alors une eau qui leur donne encore plus soif.
Ah, mais dans leur témoignage ils vous diront qu’ils avaient eu soif et qu’à un moment donné cette soif s’est étanchée grâce à leur nouvelle foi en Dieu.

Mais ils se sont leurrés sur leur soif. Ils avaient soif oui …mais d’autre chose que d’eau divine.
Ils avaient soif de connaissance, soif d’être séduit par des paroles les amenant à se valoriser en comprenant des choses que d’autres ne comprennent pas, ou en suivant des rites et des coutumes que d’autres ne pratiquent pas.
Ils avaient soif de domination, de recevoir une autre lumière sur eux, ou d’être rassuré en se sentant sous la protection d’un groupe ou d’un savoir bien intentionné qui prône l’amour et le salut.

Mais la soif, c’est autre chose : c’est un réflexe de survie.
Etre priver d’eau, se déshydrater peut avoir des conséquences dramatique pouvant aller jusqu’à la mort.
Donc répandre de l’eau divine comme cela un peu partout en se disant que ceux qui auront soif la prendront, c’est un peu faire comme Jésus le disait : donner des perles à des pourceaux.
« Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent ».
On remarquera que ce qui est d’autant plus important, ici, c’est le contexte dans lequel Jésus dit cela ; Dans Matthieu 7, il met en garde contre un mauvais jugement, une manière de voir hypocrite, où on ne discerne même pas la poutre dans son œil.
Par conséquent notre témoignage n’est pas à donner comme ça au hasard, en pâture à n’importe qui, car c’est agir en parfait hypocrite que de le faire ainsi, mais, nous devons avant tout répondre à des besoins précis.
Alors que la forme de témoignage la plus rependu aujourd’hui, est de parler de sa foi à tout va, comme on jetterait son pain à la surface de l’eau ; mais c’est pour répondre, en fait, à un besoin de soulager sa conscience en se prouvant à soi-même qu’on sait faire le bien (c’est encore agir en hypocrite).

Rendre témoignage : cela devrait être indépendant de notre volonté, c’est être au bon endroit, avec la bonne personne, et savoir que c’est le Saint-Esprit qui remplit notre bouche et qui nous rend utile en permettant d’être une aide pour l’autre.
Reconnaissons que notre témoignage n’a aucun mérite. La couronne c’est celle de notre Dieu. C’est lui qui rend témoignage à travers nous.

Les Evangiles nous donnent un très bon exemple avec la femme de Samarie qui vient puiser de l’eau au puit de Jacob.
Jésus n’a rien prémédité. Il devait passer par la Samarie pour retourner en Galilée. Il s’est assis, là, près d’une fontaine parce qu’il était fatigué de son voyage nous dit le texte biblique et ses disciples étaient partis en ville acheter des vivres pour le voyage. Jésus ne leur a pas demandé de le laissé seul, parce qu’il avait quelque chose d’important à faire. Rien n’était prévu.
Il ne savait même pas ce qu’il allait dire à cette femme de Samarie.
Lorsqu’il lui a dit : « tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari »,  eh bien ces paroles de connaissances sont arrivées subitement pendait qu’il ouvrait la bouche ; elles ne sont même pas passées par une réflexion ; ces paroles sont arrivées de la même manière qu’elles sont arrivées à Moïse ou aux prophètes :

« lI n'en est pas ainsi de mon serviteur Moïse. Il est fidèle dans toute ma maison. Je lui parle bouche à bouche, je me révèle à lui sans énigmes, et il voit une représentation de l'Eternel. » (Nombres 12 :7-8)
Par conséquent,  le Père qui est dans les cieux avait lui en toute évidence préparé la situation, il avait organisé la rencontre entre Jésus et la femme de Samarie.

Il est là le vrai témoignage !
Se laisser conduire par notre Père céleste sans vouloir toujours préméditer, arranger nous-mêmes les choses, à notre façon.
Le mauvais témoignage n’est pas forcément dans ce qu’on dit de vrai ou de faux, c’est le plus souvent dans ce qu’on VIT, qui est vrai ou faux.

Forcer les choses, forcer le destin, vouloir toujours tout contrôler, c’est rendre un faux témoignage.
Laisser agir le Seigneur en se laissant diriger par lui, c’est le vrai témoignage.

Alors vous me direz : l’un n’empêche pas l’autre, car nous avons besoin dans notre vie d’anticiper les choses, de prévoir, pour mieux organiser.
Oui, sauf que dans nos sociétés occidentales, nous fonctionnons exclusivement sous ce modèle très paralysant.
Nous sommes complètement assujettis à un modèle strict de gestion et de contrôle. On programme tout, pas seulement les ordinateurs, mais son cerveau, son emploi du temps.
L’agenda est devenu la référence de l’homme et de la femme moderne.

On nous a appris dès l’enfance, dès l’école (à la maternelle) à organiser les choses. Il faut planifier son temps, son travail, son énergie, ses repos, ses loisirs, ses vacances, ses projets, ses idées.
Où est la place à l’imprévu ?
Ceux qui laissent la place à l’imprévisible passent pour des improductifs, des paresseux et même des idiots, dénués de toute forme d’intelligence.
Même le chrétien est invité lors d’enseignements à planifier son témoignage. On lui demande de parler chaque jour de sa foi à au moins une personne, par exemple ; de lire sa Bible plusieurs fois par jour, de prier aussi à certaines heures de la journée.
On lui expose le plan du salut (à dupliquer autour de lui) selon une méthode bien définie en 3,4 étapes (grand 1 petit a, etc), pareil pour la guérison, pour les baptêmes, tout doit suivre une logique très méthodique… pas de place à l’improvisation.

Dans les sociétés orientales, rien n’était fait de la sorte.

Les disciples lorsqu’ils se sont mis à aller par deux dans les maisons n’avaient pas grand-chose comme indication. Rien sur leurs lieux de rencontre, rien sur ce qu’ils devaient dire, rien sur le nombre de jours à passer. Juste une consigne sur la paix qu’ils devaient annoncer sur la maison accueillante et de la poussière qu’ils devaient secouer de leur pieds en cas de mauvais traitement.
C’est un peu léger comme programmation, vous ne trouvez pas ?

Jésus, non plus, dans ses déplacements ne prévoyait pas à l’avance ce qu’il allait dire ou faire.
Certaines dates et fonctions étaient, c’est vrai, planifiées comme par exemple : aller à Jérusalem pour la Pâque. Les fêtes marquaient un moment bien spécial pour se réunir et pour se préparer spirituellement.

Mais le plus souvent, Jésus nous montre, dans ses déplacements, qu’il les faits parce que la situation le lui oblige ; Parce qu’il n’a pas vraiment le choix de faire autrement. S’il reste, c’est que sa dernière heure est arrivée.
Il part d’un endroit parce qu’il est chassé ou poursuivi par des religieux. Il va (dans le contexte de la femme de Samarie) en Galilée, non pas parce qu’il a une mission spéciale à faire, mais parce que le nombre croissant de baptisés (plus important encore qu’avec Jean le baptiste) gène considérablement les pharisiens.
Alors sentant poindre l’opposition, refusant d’être confronté à la violence, Jésus décide de partir.

C’est la situation présente, le contexte qui nous montre ce qui est mieux de faire et de ne pas faire.

Et pour celles et ceux qui se laissent conduire par notre Seigneur, vous remarquerez ou vous avec déjà peut-être remarqué qu’à ce moment-là, Dieu pourvoit très rapidement à nos besoins (à tous nos besoins).
Avec notre projet de déplacement vient tous les moyens (l’envie, le faire et le vouloir et aussi le financier, la logistique, l’humain, etc…). Bien souvent les difficultés s’estompent d’un seul coup pour laisser la place à un déroulement logique et qui coule de source.
C’est pourquoi ceux qui se disent : « il faut que je déménage et que j’aille ailleurs », sans savoir trop où, mais pour faire comme les autres, ils ne réalisent pas que les choses sont beaucoup plus simples et naturelles que cela.
Dieu fait toujours en sorte que cela devienne évident.

Prenons le voyage de Paul à Rome.  Dieu a commandité depuis le début qu’il irait à Rome. Tout a commencé dans le livre des Actes au chapitre 23 versets 11 : C’est pendant la nuit suivant une forte persécution qui aurait pu lui couter la vie, que le Seigneur fortifia l’apôtre en lui annonçant qu’il ira rendre témoignage à Rome, comme il l’a fait à Jérusalem.

Mais Paul ne se doutait pas dans quelles circonstances il irait témoigner.
Il était loin de s’imaginer que ce sont les persécutions qui vont finalement l’emmener devant les grands gouverneurs de ce monde, pour qu’il se défende.

Un tribun, un commandant militaire vint à le protéger d’une foule meurtrière, puis l’esprit l’inspira à parler de sa nationalité romaine pour échapper aux fouets, sans parler des complots pour l’assassiner qu’il a esquivé en rendant encore témoignage aux différents gouverneurs et rois.
Son voyage pour Rome avait comme but de se défendre d’accusations de religieux juifs devant César. 
Donc c’est en tant que citoyen romain prisonnier qu’il franchit les frontières ; et qu’il est escorté et placé sous haute protection jusqu’à Rome (comme un homme important). Il fut sous la garde d’un officier militaire, un centurion, nommé Julius et d’une escorte. Mais pendant son voyage, ses chaînes furent plus symboliques que réelles ; et elles ne l’empêchèrent aucunement d’être à l’origine de prodiges et de de miracles.
D’un mal, le fait d’être prisonnier, Dieu s’est joué de la situation pour qu’elle soit un avantage pour le témoignage de Paul. C’est dans ce sens que « tout concoure ensemble aux biens de ceux qui aiment Dieu et qui sont appelés selon son dessein ».

Paul n’a pas rendu témoignage en se pavanant des bénédictions que Dieu lui a accordé. Il n’était pas là endimanché, devant une foule d’admirateurs à raconter ses miracles et ses abondantes bénédictions.
Il a rendu témoignage comme devant prouver qu’il n’est pas un criminel, à la façon d’un avocat, en se défendant, et en montrant que sa foi en Dieu est justice ; qu’il était, lui, autrefois un pharisien, persécuteur des chrétiens et ennemi du bien et qu’il est devenu un défenseur de ceux qui cherchent la paix et la justice en Christ, sans nuire pour autant à personne.
Mais parmi tous ceux qui écoutèrent son témoignage, lui aussi fut comme Jésus : il ne fit pas l’unanimité.
Pourtant, des miracles, des actes de délivrances, des assemblées se sont constituées par lui… il en avait fait des choses avec le Seigneur.

Non, décidément, ce n’est pas ce que nous faisons ou pas, ce que nous disons ou pas, ni la portée de nos arguments qui convainc de justice, mais le Saint-Esprit seul.

A Rome, Paul avait loué une maison et recevait beaucoup de monde.
Nous lisons dans les dernières lignes du livre des Actes, la chose suivante :

« … les uns furent persuadés par ce qu’il disait, et les autres ne crurent point ».

Et là Paul, reprenait les mots prophètes, comme Esaïe, pour réaffirmer que le cœur de ce peuple étant devenu insensible et dur, c’est pour cette raison qu’ils ne croient point, qu’ils ne comprennent rien et qu’ils ne se convertissent pas.

Arrêtez de chercher dans tel verset, ou dans tel credo religieux les bases de votre foi. La foi est EN Jésus-Christ ou pas.
Tous les prophètes ont été traités de menteur, d’usurpateur et de fou.
Jean le Baptiste n’a pas échappé à la règle.
Quand Jésus parlait de son témoignage c’était pour montrer qu’il n’était, lui aussi, pas bien reçu.
Jean disait dans Jean 3 :31 : « Celui qui est venu d'en haut, est au-dessus de tous; celui qui est venu de la terre, est de la terre, et il parle [comme venu] de la terre; celui qui est venu du ciel, est au-dessus de tous il rend témoignage de ce qu'il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. ».
Vous voyez personne ne prend véritablement au sérieux ce qui vient vraiment du ciel (les prophètes, les apôtres).
On méprise ce qui est saint et on valorise ce qui est vil, sans importance et qui vient de la terre.
On dit : « oui…mais ce prophète dit vrai pour telle chose mais il est charnel pour tel autre parce qu’il n’est pas parfait, il est comme nous tous : faillible ».
Sauf qu’en jugeant de la sorte, un homme ou une femme juge selon la chair, croyant juger selon l’esprit et il se juge lui-même.
Ce que dit l’apôtre Jean au chapitre 3 et au verset 33 est à prendre très, très au sérieux, à méditer même. Il y a une porte qui se ferme ou qui s’ouvre pour vous à ce moment-là.

« Celui qui a reçu son témoignage a certifié que Dieu est vrai; car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l'Esprit avec mesure. »

Si on croit que ce verset est inspiré, alors : soit un prophète reçoit tout de l’esprit, soit il ne reçoit rien et alors il n’est pas prophète.
Car Jésus-Christ confirme qu’un véritable prophète (qui vient du ciel) ne peut recevoir l’esprit à mesure, par morceau, par petits bouts, un peu de l’esprit et un peu de la chair, un peu du ciel et un peu de la terre, un peu de vérité et un peu de mensonges…et à vous de faire votre propre cuisine.

Il en va de la responsabilité du Seigneur, qui prépare ses  prophètes comme lui-même se prépare.
Si vous penser qu’un prophète est préparé comme un homme venant de la terre, alors vous pensez aussi que la terre est supérieur au ciel. Vous ne voyez pas ce qui descend du ciel.
En fait vous voyez les choses célestes à travers la petite lorgnette de votre propre niveau de spiritualité, car on ne peut juger des choses qu’à travers sa propre vision. Et si cette vision est charnelle, votre spiritualité restera charnelle.

Une chose est sûr en tous les cas : Dieu ne nous demande pas de butiner sa parole comme le font les abeilles en cherchant leur pollen sur les fleurs. Il n’y a pas un tel qui dit un peu vrai pour cela ; et un tel qui dit un peu vrai pour autre chose. Dieu ne veut pas que nous soyons des girouettes, cherchant le sens du vent. Mais au contraire il veut des hommes et des femmes matures qui savent où se trouvent la manne du jour, et qui savent où se trouve la nourriture qui les amènera à persévérer dans les moments difficiles.
 Car en fait : que démontrent ceux qui cherchent partout où se trouve la vérité ?
Ils démontrent simplement qu’ils ne connaissent pas encore le vrai mobile de leurs actes.
 Alors et je dis cela en toute modestie, mais si vous vous poser encore la question, réécouter le message, réaliser-le en partant du début et prier notre Père céleste qu’il vous amène dans un état d’âme propice à l’écoute et à la sagesse. Attention, cet état est  difficilement acceptable par les désirs humains, car nous devons diminuer pour qu’il grandisse.
Qui doit grandir?
Le Saint-Esprit.
Amen

dimanche 3 juin 2018

«L'ENLÈVEMENT» DES CROYANTS…DANS QUELS BUTS ?


 Par Éric Ruiz
227

Comprendre la résurrection ouvre une porte nouvelle à la révélation céleste. La réincarnation est une clé fondamentale qui permet d’ouvrir notre intelligence aux choses célestes cachées, mais révélées ; Sinon nous resterons aveugles et enfermés dans des dogmes religieux.
Jésus est le Dieu de la résurrection, donc de toutes les résurrections ; et je crois que lorsque tout disciple devient comme son maître, donc accompli, il a atteint le stade qui lui permet d’entrer dans le royaume et d’être au ciel.
Il ressuscite à ce moment-là dans un lieu de repos, de paix et de plénitude qui ne le fait pas ou plus passer par le cycle des réincarnations terrestres.
Il est comme Jésus.
Apocalypse 14:13  « et j’entendis du ciel une voix qui disait Écris: Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui dit l’esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent. ».

« Mourir dans le Seigneur » : qu’est-ce c’est ?

C’est comme le bon grain arrivé à maturité qui est rentré dans le grenier. 
L’ivraie, l’homme et la femme charnelle quant à eux, sont brûlée ; et le cycle des semailles et des moissons continue pour eux.
Tout suit un ordre naturel. Il n’y a rien de difficile à comprendre dans un processus qui fonctionne comme la terre que nous connaissons, (les semences, les moissons, le blé, l’ivraie, les saisons, la bonne terre, le soleil, la pluie) .
La nature est fertile et elle produit à l’infini, même et surtout si elle est brûlée car elle va produire mieux et davantage (dixit chanson de jacques Brel : « une terre brûlée donne plus de blé qu’un meilleur avril »).
D’où la nécessité de passer par ce stade de destruction ou de décomposition.
« Les cieux racontent la gloire de Dieu », la nature, aussi parle de la gloire de Dieu. Elle exprime la doctrine divine.

Mais attention à ne pas voir comme le bouddhisme une réincarnation qui améliore un état. On ne se perfectionne pas, on ne revient pas pour être meilleur. On renaît certes, mais pour être une autre personne (c’est aussi cela la nouvelle naissance).
On renaît pour détruire le péché, c’est-à-dire tout ce qui a nui ou a empêché l’âme d’être purifiée dans la vie précédente et on revient réparer les fautes commises.
On ne revient pas à la vie pour achever un début de perfection, mais pour transformer un état impur, séparé du Seigneur.

On ne devrait pas aussi, c’est vrai, parler en employant le mot « purgatoire », mais parler avec un langage plus commun plus pragmatique comme : une même semence qui repousse dans une nouvelle terre. La terre étant le corps (Adam) de l’homme et Jésus-Christ est le second Adam, la deuxième terre ; celle qui est fertile et qui permet au blé d’atteindre sa maturité.
Cela est moins entaché de connotations religieuses négatives.
Par conséquent, une fois les siècles terminés, donc les cycles de récoltes terminées, tout sera engrangé dans les greniers. Tout ce que le Seigneur a semé il le récoltera.
Il ne perdra rien. L’ennemi qui sème une autre semence n’empêchera pas, la bonne semence de germer au temps convenable. Et toute la création reviendra vers son créateur, soumise à lui, un jour ou l’autre (un siècle ou l’autre devrais-je dire).

La réincarnation d’Elie

Maintenant il y a une chose : c’est qu’Elie enlevé par le Seigneur vient et revient plusieurs fois se réincarner sur terre. Est-il l’exception qui confirme la règle ?

En fait, si on comprend bien à chaque fois que le Seigneur prépare sa récolte il fait appel à un prophète. Il fait descendre du ciel un des 12 anciens devant le trône.
C’est une autre façon de se réincarner.
Car avant, il faut rassembler et lier les gerbes entre elles et c’est un prophète qui fait cela.

Comment s’y prend-il, ce prophète, pour rassembler et lier les gerbes?

3 étapes sont nécessaires.
Premièrement, il y a un signal donné, Dieu donne le signal de départ, en préparant son prophète pour qu’il avertisse les pécheurs, en annonçant un temps de repentance ; puis deuxièmement c’est lui, la voix de l’archange.
Sa voix fait quoi ?
Elle tonne comme un tonnerre. Pourquoi ? Parce qu’elle rétablit la parole. Un tonnerre c’est une partie de la parole qui resurgit et qui créée un tremblement de terre dans les assemblées, ou au beau milieu des croyants, car il rétabli ce qui a été volé de la parole.
Ceux qui reconnaissent la voix se lient alors avec la parole révélée et manifestent les œuvres du Saint-Esprit. Et là, c’est la fin : la trompette de Dieu sonne la résurrection, la première résurrection.
Voilà les trois étapes d’1 Thessaloniciens 4 :16.
Encore une confirmation que nous sommes en plein processus de l’avènement du Seigneur.

La différence avec la réincarnation terrestre est significative.
Ecoutez bien cela :
La réincarnation des âmes déchues provient de la terre, alors que la réincarnation des âmes enlevées provient du ciel.
Elie a été enlevé au ciel. Il n’est pas descendu dans la fosse, en enfer.
Aucun élu ne descend dans la fosse. Un élu part au ciel. Sa destinée est bien différente.  « Celui qui vaincra je le ferai asseoir avec moi sur mon trône.» Apocalypse 3:21.
L’esprit d’un juste s’élève alors que l’esprit d’un homme déchu descend dans les profondeurs de la terre ou de la mer.
Ecclésiaste 3:20-21
« Tout va dans un même lieu ; tout a été fait de la poussière et tout retourne à la poussière. Qui sait si le souffle des fils monte en haut et que le souffle de la bête descend en bas dans la terre ? ».

Salomon qui a écrit ce livre semble catégorique sur un seul lieu de mort, pour le corps, dans la poussière de la terre.
Mais il pose la question, pour l’esprit, car il sait que ce qui est impur descend.
La bête cette part animale ne peut hériter le royaume.
Mais il sait aussi que ce qui est pur (le souffle des fils) part et monte vers le royaume céleste.
Jésus montant au ciel, c’est lui qui a ouvert le chemin vers le Père. Nous pouvons par lui revenir au Père, monter vers lui et non descendre. Avant la résurrection de Jésus-Christ, les justes montaient dans le sein d’Abraham. Depuis que la voix est ouverte par le Fils de Dieu, c’est en Jésus-Christ que les justes trouvent le repos et qu’ils s’endorment.

J’en reviens à Apocalypse 20 : 6
« Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection! La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans. »

D’abord, ceux qui ressuscitent sous la première résurrection, sont purs et accomplis et ne repassent pas par la seconde mort, pour réparer ce qu’ils ont détruits et salis, mais ils acquièrent un nouveau pouvoir, lequel ?

Ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ.

C’est quoi être sacrificateurs de Dieu, et de Christ ?
Est-ce retourner sous la loi et redevenir un Lévite ou mieux souverain sacrificateur, un Aaron ?
N’y a-t-il pas une erreur notoire ici ?
Christ a été sacrificateur pour nous afin de nous purifier de tous péchés.
Or, il nous demande d’être comme lui, de purifier les péchés ?!
N’oublions pas qu’un fils purifié devient comme son maître, il est donc devenu Christ. Il n’y a plus un Fils, mais des fils réunis et ne formant plus qu’un seul Fils de Dieu.
La réponse dans la Bible est donc ailleurs ; car nous ne sommes plus sous une loi charnelle, mais spirituelle et c’est Paul qui nous la donne dans la lettre aux Hébreux au verset 17 : « Tu es sacrificateur pour toujours selon l'ordre de Melchisédek ».
Melchisédek fut le premier à venir purifier Abram de ses fautes pour qu’il devienne Abraham, qu’il devienne fécond. Il lui donna la paix et le justifia, puisqu’il est le roi de paix et de justice.

Dieu veut donc à ce moment-là que ses fils purifiés deviennent semblable au fils de Dieu en faisant partis de l’ordre des grands sacrificateurs, qui ont pouvoir de purifier les fautes pour faire rentrer les justifiés dans le royaume du Père.
Apocalypse 1 : 6 ou 5 :10 confirme ce fait « tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu et ils règneront sur la terre ».
Ils feront comme Melchisédek, ils changeront le nom, la nature des justifiés comme Abram est devenu Abraham. Et pas pour une fois, pas un moment, pour mille ans comme si on voulait dire : à perpétuité.
Voilà la destinée des fils de Dieu : leur destin n’est pas d’être au ciel et d’attendre pour régner là-haut ; et je ne sais sur quels types d’anges ou d’autres réalités célestes.
Non ! C’est de régner ici-bas sur terre, en continuant l’œuvre de Christ, en purifiant la terre du péché et en ouvrant le royaume aux justifiés. Pour créer une nouvelle terre.

Alors l’enlèvement (ou plutôt la transfiguration) sert à quoi ?

Eh bien nous venons de le dire ; l’enlèvement sert à donner une fonction céleste à des êtres terrestres purifiés ;
Afin qu’ils reviennent, qu’ils se réincarnent pour régner mille ans (à perpétuité) sur cette terre selon un nouvel ordre, celui de Melchisédek. 
« Et je vis les âmes …de ceux qui n'avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n'avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans ».
Ne parle-t-on pas encore ici de résurrection et de réincarnation… mais pour les élus cette fois-ci ?

Le royaume est donc fait par des sacrificateurs, établis sur terre selon l’ordre de Melchisédek. C’est le rang le plus élevé en Christ : Devenir sacrificateurs selon l’ordre de Melchisédek. C’est le plus grand héritage céleste.

Apocalypse 14:13  « et j’entendis du ciel une voix qui disait Écris: Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui dit l’esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent».
Revenons encore sur ce verset et revenons sur la dernière citation :

« Oui dit l’esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent. ».
 J’avais toujours lu cela en pensant que nos œuvres passées nous accompagnaient dans le ciel pour montrer notre élection…
Mais non, l’Esprit me montre autre chose : ici nous devons comprendre comme le grec l’indique aussi : « ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres suivent après (ou vont venir après) ».
 Ceux qui dorment en Christ vont se réveiller avec ceux qui seront transfigurés pour réaliser un travail glorieux ensuite.
Le repos en Christ dans le ciel est envisagé en vue d’un travail à faire sur terre.

Quels corps auront-ils ?
Renaîtront-ils dans des corps que nous connaissons ?
Melchisédek n’est pas une théophanie comme beaucoup le prétendent ; une espèce d’apparition mystique, comme un corps apparaissant au milieu d’un nuage ou d’une vision. Ce n’est pas une image, c’est un être d’essence spirituelle et non terrestre. Ce n’est plus un glébeux, c’est par opposition un « cieleux ».  Il a un corps ressemblant aux humains mais qui ne possède ni chair ni sang puisqu’il est céleste.

En conséquence, ces sacrificateurs ne vont pas renaître par la chair et le sang.
Ils seront comme Melchisédek l’a été « roi de Salem, roi de paix, sans père, sans mère, sans généalogie, qui n’a ni commencement ni jours de fin de vie (éternel) et rendu semblable au Fils de Dieu - ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité. » (Hébreux 7 :3).

Mais ces sacrificateurs mangeront et boiront comme le fait n’importe quel homme terrestre.
Melchisédek a partagé le pain et le vin avec Abram.
Des corps célestes partageront des moments de communion avec des corps terrestres.
Ces corps pourront passés aussi à travers les murs.
Jésus ressuscité, à deux reprises a franchi les portes fermées : « les portes du lieu où se trouvaient les disciples étant fermées, à cause de la crainte qu'ils avaient des Juifs, Jésus vint, se présenta au milieu d'eux, et leur dit: La paix soit avec vous! Huit jours après, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison, et Thomas se trouvait avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, se présenta au milieu d'eux, et dit: La paix soit avec vous! »
(Au passage, Jésus fait comme Melchisédek, il se présente lui aussi comme le roi de paix, le roi de Salem).

Donc, pour terminer ces corps célestes seront bien réincarnés dans le sens de revenir dans un corps, tout comme Jésus était revenu dans un autre corps, lorsqu’il a été vu avec deux disciples sur le chemin d’Emmaüs.

« Après cela, il apparut, sous une autre forme, à deux d'entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne » Marc 16 :12
Luc 24 :15-16 « Pendant qu'ils parlaient et discutaient, Jésus s'approcha, et fit route avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. ».

Ce corps différent et réincarné ne repasse pas, lui, par la naissance humaine et ne suit plus la chronologie mortelle, puisqu’il est immortel ; incorruptible.

Sauf que… Jésus ressuscité a montré autre chose !
J’affirme qu’il a ressuscité premièrement avec un corps corruptible et mortel.

Mais d’abord, savez-vous pourquoi Jésus est partie en enfer dès sa mort ?
Pourquoi, il n’est pas monté d’abord au Père ?
C’est primordial de comprendre cela !
Parce qu’il a tout simplement été abandonné par son Père. C’est ce qu’il crie sur la croix. « Vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Eli, Eli, lama sabachthani? C’est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?»
C’est abominable ?!
Non… Il fallait que son père l’abandonne pour qu’il fasse une chose importante : laquelle ?
Qu’il soit malédiction, qu’il soit mis au rang des meurtriers et qu’il soit le plus grand pécheur de ce monde; pour qu’il porte nos péchés à tous. « Car aussi Christ a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu » (1Pierre 3 :18).
Il est descendu là, où aucun prophète n’est descendu avant lui, couvert de la boue du péché.
Même en traduisant mon Dieu par Eli le nom du prophète, on comprend que le déchirement du voile du Temple montre l’esprit des prophètes qui montent, alors que l’esprit de Jésus, lui, descend à ce moment-là. Il descend en enfer pour purger la peine qui condamne tout homme et tout femme.
Et croyez-vous qu’il n’a pas souffert comme tout pécheur en enfer ?
Il s’est trouvé là avec les incrédules, les meurtriers, les abominables, les pervers.
Mais trois jours plus tard il est ressuscité. Comment ? Il s’est réincarné en changeant de corps, comme tout pécheur d’ailleurs le fait.
Là aussi, il est le précurseur, le premier à ressusciter de cette manière.
Et souvenez-vous ce que je vous avais dit : qu’un pécheur revient à la vie avec sa personnalité déchue, avec ses péchés passés.

Comment savons-nous que Jésus était encore pécheur sur terre et qu’il est revenu encore couvert des péchés du monde, et en plus, qu’il est toujours abandonné de son Père ?
Alors écouter bien cela : c’est la fin du 20ème chapitre de Jean.

«  Marie se tenait près du sépulcre (vide) elle se retourna, et elle vit Jésus debout; mais elle ne savait pas que c'était Jésus. Jésus lui dit: Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu? Elle, pensant que c'était le jardinier, lui dit: Seigneur, si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et je le prendrai. Jésus lui dit: Marie! Elle se retourna, et lui dit en hébreu: Rabbouni! C’est-à-dire, Maître! Jésus lui dit: Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.
Parce qu’il a dit ne me touche pas je ne suis pas encore monté vers mon père »

Pourquoi Marie ne devait-elle pas toucher Jésus à ce moment-là ?
Parce que le Fils de Dieu était encore rempli de péchés. Donc, son corps bien que ressuscité était encore comme mort (impur) et la loi mosaïque dit : Nombres 19 :11 « Celui qui touchera un mort, un corps humain quelconque, sera impur pendant sept jours. »

Voilà la preuve que Jésus est ressuscité d’abord pécheur, dans un corps déchu et non transfiguré et pur.
Lui pur s’est fait impur. 

Esaïe 53 :6 : « Et l'Eternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous ».

Sinon pour quelle raison n’est-il pas monté au Père avant de ressusciter ?
Voilà la seule explication cohérente à ces versets. Je ne l’ai lu ou entendu nulle part, le Saint-Esprit se charge lui-même de révéler la vérité.
Que Dieu, notre Seigneur Jésus-Christ, authentifie, lui-seul, dans vos cœurs ce que je viens de vous dire de sa part.
Amen