dimanche 25 décembre 2016

LA TRANSFIGURATION: LE RETOUR DU SEIGNEUR(9)

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Par Eric Ruiz
Il y a exactement deux ans  jour pour jour, le Seigneur me mettait à cœur un message intitulé  "L’ÉPOUX TRANSFIGURÉ DANS SON ÉPOUSE ".

C’est à ce moment-là très précisément que j’ai compris (ce 25 décembre jour de noël de l’année 2014) le processus de l’enlèvement, mais aussi celui du retour de Jésus à travers le Saint-Esprit dans ses disciples.

Ce qui est sûr, c’est que la transfiguration est expliquée de bien des manières, mais aucune version théologique n’est vraiment satisfaisante.
Jésus voulait de manière très évidente, révéler le sens à ses disciples, (pas à tous) mais à ses disciples seulement, et cela une fois sa mort et sa résurrection réalisées (Matthieu 17:9)
" Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur donna cet ordre: Ne parlez à personne de cette vision, jusqu'à ce que le Fils de l'homme soit ressuscité des morts ".

Pourquoi leur dit-il cela ?

Car il faut le Saint-Esprit pour en saisir le sens. Et ce n'est qu'à la Pentecôte que les disciples l'ont reçu.
Mais Jésus leur a sans doute dit de ne pas en parler par la suite aussi, car aucune épître ne donne des détails ou des explications sur ce phénomène surnaturel.

Le sens de la transfiguration est sans doute resté cachépour qu'il soit révélé à l’Épouse seule, à ses Elus, à ceux SEULEMENT qui ont reçu le Saint-Esprit.

Alors vous allez sans doute à juste titre d’ailleurs me rétorquer : pourquoi moi j’en parle ?
Pourquoi j’ose aborder un sujet qui semble interdit ou voilé ?

Je crois que le feu est passé au vert et que c’est le moment choisi par le Saint-Esprit pour exercer son jugement.
2017 : sera la grande année du jugement ; du jugement de l’Eglise mais aussi celui des nations.

Les incrédules resteront sur leurs idées ou leur ignorance et rejetteront ce qu’ils ne peuvent comprendre, car ils se sont exclus des révélations, en bref, ils ne vivront pas de transfiguration ; les autres jugeront par-eux-mêmes de la Vérité. Certains iront trouver les réponses dans le jeûne et la prière pour contrir leur cœur.

Pour ma part, ayant l'esprit de prophétie, j'avais tout reçu d'un bloc ce  jeudi 25 décembre 2014 au matin, sans rien demander au Seigneur. En voilà en partie le résultat que je partage avec vous (en partie car j’y ajoute aussi aujourd’hui des compléments).

La scène de départ commence ainsi: (Matthieu 17:1) : le Seigneur décide d'emmener trois de ses disciples (Pierre, Jacques et Jean) à l'écart sur une haute montagne.

Pourquoi le choix de ces trois disciples et pas les autres?

Ce n'est pas un hasard ni une préférence. Il a pris ceux que le Père lui a montrés.
Il a pris parmi les disciples, ceux qui verront son règne.
Lisons le dernier verset du chapitre 16 :

" Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point, qu'ils n'aient vu le Fils de l'homme venir dans son règne"

Son règne n’est-il pas de régner en nous par le Saint-Esprit et d’y établir son royaume?

Nous retrouvons donc, logiquement 3 de ces disciples.
C’est logique parce qu’ils seront les responsables de l'assemblée de Jérusalem, après la résurrection de leur maître. Ce sont eux, les anciens, eux les colonnes de la 1ère Eglise de Jérusalem (Galates 2:9). Ils sont ceux qui fonderont le vrai modèle d'Eglise voulu par le Seigneur. Nous avons ici rassemblés ceux qui règnent sur l’Eglise par le Saint-Esprit.

Ensuite, Jésus est transfiguré,

" Il fut transfiguré devant eux; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière " (Matthieu 17:2).

C’est-à-dire que Jésus changea d'apparence, de forme, "metamorphoo" [Met-am-or-fo’-o] en grec. Son visage devint brillant comme le soleil et son vêtement d'une blancheur lumineuse. Marc, dans son Évangile, donne des précisions concernant la blancheur : " Et ses vêtements devinrent reluisants et blancs comme de la neige, tels qu'il n'y a point de foulon sur la terre qui les pût ainsi blanchir " (Marc 9 :3 version Martin 1744).
Nous voyons là deux symboles et deux attributs divins:


1.    La lumière du soleil qui est la révélation et la puissance de Dieu;
2.    et la blancheur extrême: la pureté, l'absence totale de péchés (verset 2).

Jésus transfiguré c'est : "une révélation puissante qui est empreinte de pureté".
Ici Jésus se montre très différemment mais ce n’est pas (excusez-moi l’expression) pour leur en mettre plein la vue. Ce n’est pas non plus pour attirer la gloire sur lui seul.
Continuons, vous allez comprendre...

Au verset 3: Moïse et Elie apparaissent en pleine complicité, discutant avec Jésus.
" Et voici, Moïse et Elie leur apparurent, s'entretenant avec lui ".
Moïse, c’est l'homme prophète qui exerce le jugement des nations (l’Egypte), c’est par lui que la loi est parvenue en premier,  c’est le libérateur de l'esclavage, le pasteur du peuple hébreu ; et Elie, c’est l’homme prophète qui exerce le jugement d’Israël et celui de Juda, pour le retour à la loi par les prodiges et les miracles.

Pierre demande ensuite à Jésus de dresser trois tentes (au verset 4);
"Pierre, prenant la parole, dit à Jésus: Seigneur, il est bon que nous soyons ici; si tu le veux, je dresserai ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Elie ".
Mais pour seule réponse, Pierre ne voit qu’une nuée. "Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit ".
Un nuage lumineux les absorba tous, tous ? Oui et Pierre avec eux. Il n’est pas écrit que le nuage ne couvrit que Jésus et Moïse et Elie seulement.

Pour unique réponse, Pierre voit le Seigneur apparaître seul au milieu d'eux. C’est là que le sens profond prend forme.

C'est là qu'il faut s'accrocher et surtout ne pas faire d'amalgame.

Jésus est en train de leur montrer quoi ?
Que Moïse, Elie et (plus tard les trois compagnons de Jésus) sont la même personne.

Attention, ne faîtes pas de mélange et ne rajoutez pas à ce que je viens de dire ; cela ne signifie en rien qu'ils sont Dieu et cela ne montre pas une trinité !

Ils sont tous dans la nuée où se trouve Jésus. Ils ne sont pas à l'extérieur dans des tentes séparées. Les tentes symbolisent des corps.
Jésus est en eux et ils sont en lui. Ils ne forment qu'un seul corps, qu’une seule tente.
"Ils levèrent les yeux, et ne virent que Jésus seul ".
Jésus apparait seul  (les autres ont disparu dans la nuée) en prenant une forme différente (d’où la transfiguration).
Lorsque les disciples relèvent les yeux, ils ne voient plus Moïse, ni Elie, car ils sont cachés en Jésus (verset 7). C’est encore une confirmation que Jésus-Christ est bien Elohyim, le Dieu pluriel, mais unique.


Quand une voix forte dit: "celui-ci est mon fils bien aimé (agapetos, élu, préféré, digne d’amour), celui qui fait toute ma joie, écoutez-le!" (verset 5), Dieu montre alors sa relation avec chacun. Il leur parle et leur dit ce qu'ils doivent faire!
Il est leur guide, leur compagnon de route fidèle. Il est la puissance de la voix qui effrayera les disciples à tel point, qu’ils se jetteront par terre.
Cette puissance illustre le degré d’obéissance et de soumission au Seigneur. Il ne leur ait pas demandé de choisir mais d'écouter, "écoutez-le! " obéissez-lui complètement !
Pourquoi ?
Car ils sont  à la fois chacun, tour à tour SA VOIX ; Mais aussi tous ensemble, SA VOIX.

Dieu nous révèle quoi ici ?
Eh bien, qu'il se manifeste dans l'homme, avec toute sa puissance, en prenant différents aspects, différentes formes.
Il prend trois formes différentes: une avec Moïse, une autre avec Elie et plus tard après la Pentecôte, une autre encore avec chacun des trois disciples, Pierre, Jacques et Jean. 

Il se révèle par conséquent PLEINEMENT dans chaque PERSONNAGE et dans son EGLISE.
C'est une nouvelle théophanie. 

Le Seigneur ne prend pas l'apparence d'un ange,  ou d’un être surnaturel venant du ciel, mais d'un simple être humain et plus précisément d’un serviteur, d’un élu d’Israël ou d’un élu de son Eglise.

Luc 9 :29 " l’apparence de son visage devint tout autre " (version Darby).

Regardez,  chacun possède (Moïse Elie, Pierre, Jacques  et Jean) en lui-même tous les ATTRIBUTS DIVINS: la loi, le pasteur berger,  le prophète, le libérateur,  le jugement, le discernement des esprits, la puissance des miracles et des prodiges et le caractère de l'amour, le caractère de Christ.
Aujourd’hui, une grande majorité de chrétiens pensent qu’il n’y a que Jésus qui possède tous ces attributs à la fois, et qu’il est le seul à les avoir tous manifestés en même temps.

Mais c’est une hérésie, il n’est pas le seul ; Il est le Fils unique, premier-né et frère des autres Fils adoptés du Père (Matthieu 12 :49).
L’adoption selon Romains 8:17 n’a pas été comprise.
Elle permet d’obtenir le même héritage que celui du Fils unique Jésus-Christ  le Messie.
Quel héritage ?
Tous ses attributs, ceux que nous avons énumérés avant.

Pouvons-nous en déduire que tous sont transfigurés alors ?
Qu’ils ont pris l'APPARENCE cachée de Dieu ?

Oui c’est bien ça, c’est la lumière de leur visage qui montre ou montrera qui possède la révélation et la puissance;
C’est aussi la blancheur extrême de leurs vêtements qui montre ou qui montrera la pureté qu’il y a en eux.

Mais j’entends d’ici l’incompréhension qui monte vis-à-vis de Moïse notamment.
D’abord : Moïse, tout comme Elie, ne manifestaient pas l’amour du Christ, ils n’étaient pas sous la dispensation de la grâce !
Mes frères et sœurs c’est ce qu’enseigne la religion, pas le Saint-Esprit.
Jésus dit le contraire :

Lisons  Matthieu 22 : 36 Maître, quel est le plus grand commandement de la loi? Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.

Je vous pose la question suivante : quel personnage incarne la loi et les prophètes ? Réponse : Moïse et Elie.  Jésus vient de dire là de manière très claire que le plus grand commandement d’amour dépend d’eux. S’il dépend d’eux, c’est peut-être qu’ils l’ont manifesté un peu tous les deux ! (excusez-moi je suis un peu ironique là)

Ensuite deuxième point qui interroge :
Moïse est mort car il a péché, Il a frappé deux fois le rocher de Mériba et le Seigneur l’a empêché de rentrer en terre promise à cause de cela.
Où et quand l’a-t-il justifié ?
Où et quand lui a-t-il pardonné ses fautes ?
Moïse est mort, c’est vrai, car il était sous la loi et la loi du péché c’est la mort.
Mais nul ne sait où il fut enterré et pour cause : son corps après sa mort disparut, il fut disputé par l’archange Michel et le diable. (Jude 1 :9)
Moïse fut donc enterré puis son corps fut enlevé après sa mort par l’archange Michel.

Il fut pardonné par le Père et justifié après sa mort. (Dieu aurait pu calmer le cœur de Moïse et lui éviter le péché, mais cela devait servir d’exemple pour que la crainte s’empare d’un peuple rebelle et incrédule et que cela se transmette de génération en génération pour le salut de plusieurs).

Moise est donc le premier Élu à connaitre ce phénomène de rachat. Son corps et son âme ont été rachetés après sa mort.

Et regardez ! A la mort de Jésus, le sein d’Abraham fut ouvert pour la même raison : pour libérer les âmes qui ont rejoint leur corps puisqu’on les a vus dans Jérusalem. Et il en sera de même après, à la  dernière trompette, celle de 1 Thessaloniciens 4 :16 où les morts en Christ ressusciteront  premièrement avant d’être enlevés.

Jésus n’est pas le rédempteur uniquement à partir de la date de l’an 33 de notre ère. Mais c’est à partir de là qu’il a tout réconcilié en lui, ce qui était avant, pendant, tout comme ce qui vient après lui.
Lisons Apocalypse 11 :17 (version Martin : " Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu tout-puissant, QUI ES, QUI ÉTAIS, et QUI ES A VENIR, de ce que tu as fait éclater ta grande puissance, et de ce que tu as agi en Roi ".

Ce sont les 24 anciens qui prononcent cette adoration, plus, cette légitimation, en se prosternant devant le trône, et Moïse fait parti d’eux.

J’espère que maintenant vous saisissez comme moi la puissance de ces mots prononcés QUI ES, QUI ÉTAIS, et QUI ES A VENIR, Jésus a mis fin au règne du temps et à celui des dispensations (dispensation de l’innocence, celle de la loi, celle de la grâce…) ; Sa rédemption est aussi bien pour le début de sa création que pour la fin.
Le règne de la grâce est rétabli dans toute sa puissance spatio-temporelle, hier aujourd’hui et éternellement.

L’Épouse manifeste le règne de la grâce.
Elle est à la fois: la voix de Dieu, pour chaque Elu et dans son Eglise.
Elle est donc l’Epouse-Parole
Elle possède donc son caractère, ses attributs, et sa puissance cachés dans cette apparence qui l'a rend lumineuse et pure.

La dernière Eglise des élus possédera elle aussi cette caractéristique.
Les disciples redeviendront comme Pierre, Jacques et Jean.
Car il faut que la dernière Eglise ressemble à la première.
Jésus emmènera aussi les derniers disciples sur cette haute montagne, mais là, ce sera pour y être transfigurés avec lui.

Vous voyez, il y a bien deux transfigurations :
Qui concerne l’Epouse c’est-à-dire un groupe spécialement préparé ;
L’Épouse est selon Éphésiens 5/26, cette "Église glorieuse, sans tâche, ni ride, sainte et sans défaut, mise à part, consacrée, purifiée, lavée en grandes eaux.  
Christ a aimé cette Eglise et s'est livré lui-même pour elle en lui donnant sa Parole"(version Parole Vivante). 

*Donc Première transfiguration :
 Le règne de Jésus dans son Epouse-parole, cachée en elle ; c’est la transfiguration spirituelle  (c’est le « ainsi dit le Seigneur » des prophètes, celui de Moïse et celui d’Elie, manifestés par cette Eglise glorieuse).

*Et deuxième transfiguration :
Le règne de l’Epouse en son Epoux : c’est la transfiguration corporelle : un changement d’état physique, autre chose qu’une fusion (passage de l’état solide à l’état liquide), autre chose qu’une sublimation (passage du solide au gazeux) c’est un changement moléculaire total et unique en son genre.

Dans la nuée (dans un épais brouillard), nous partirons ensemble rejoindre la patrie céleste, la nouvelle Jérusalem.

La prochaine transfiguration corporelle sera donc l'enlèvement " de l’Épouse.
Le mystère de 1 Corinthiens 15:51 n'en est plus un.

Tous, nous serons changés,  (grec "allasso", transformés, transfigurés) en un instant, en un clin d’œil à la dernière trompette.
Notre visage resplendira de lumière et nos vêtements seront d'un blanc lumineux.

La trompette sonnera, alors les morts ressusciteront incorruptibles et nous, nous serons transformés (transfigurés). Il faut en effet que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité et que ce corps mortel revête l'immortalité. (1 Corinthiens 15 :52-53)

Ecoutez bien ceci pour finir:

·         Il y aura ceux, qui sont comme Moïse, qui ressusciteront pour être transfigurés ; et
·          il y aura ceux qui sont comme Elie, qui seront transfigurés de leur vivant. Moïse et Elie sont les précurseurs de la transfiguration, l’un pour les morts et l’autre pour les vivants. Pour ceux qui sont au ciel et ceux qui sont sur terre. Le ciel rejoint la terre, pour que nous tous soyons réunis dans cette nuée glorieuse, qui nous rassemble et nous assemble tous dans un même et unique corps et Esprit, celui du Père.

Aussi retenons au moins une chose dans l’immédiat car c’est elle qui est visible et réelle : la transfiguration spirituelle, ou la manifestation des Fils et des Filles de Dieu c’est :

L’Époux est caché et manifesté en son Épouse.

Ce mystère n’en est plus un puisque plus qu’une doctrine c’est une réalité visible et glorieuse.
Un groupe de croyants est sorti de l’apostasie pour vivre cette victoire, cette gloire partagée, ce septième tonnerre.
Puis viendra alors le temps de la transfiguration corporelle :
L’Épouse sera manifestée dans son Époux.
Amen, Alléluia !

dimanche 18 décembre 2016

AUJOURD’HUI, LES ELUS ONT-ILS UNE MISSION PARTICULIÈRE A REMPLIR ?

148
Par Eric Ruiz

Le christianisme dans sa forme actuelle ou passée, a toujours mis en avant les apôtres.
Les 12 disciples de Jésus sont représentés comme les icônes des véritables élus, ils sont considérés comme étant ceux qui ont obtenus et transmis véritablement les clés du royaume. Pierre en premier, bien-sûr  puis bien plus tard Paul.
L’un étant l’apôtre des juifs (judéens) et l’autre celui des païens.

Les élites religieuses ont toujours cherché à se raccrocher à l’une ou l’autre de leur lignée. (Un tel dit descendre de Pierre, en ayant des origines juives, tel autre dit descendre de Paul)
Toujours cette hiérarchie, envers les premiers disciples de Jésus-Christ ; Toujours ce besoin de chercher à les distinguer ; de voir des saints plus saints que les autres (il n’y a pas que chez les catholiques qu’on voit ça, c’est une généralité religieuse).

Même sans en faire forcément un grand étalage, nos élites religieuses avaient dans leur cœur la question : "Qui est le plus grand apôtre ? " (Encore un signe de leur incrédulité, encore un signe qu’ils ont ce démon de surdité bien attaché à eux)

Néanmoins, ils ont dû quand même avoir un gros problème avec le diacre Philippe  (je dis diacre pour ne pas le confondre avec Philippe l’un des 12 apôtres).

Philippe : voilà un disciple de Jérusalem qui avait une bonne, une excellente réputation, rempli d’Esprit Saint et de sagesse (Actes 6 :3). Cela lui valut d’être élu avec 7 autres disciples pour qu’ils servent aux tables, qu’ils s’occupent en fait de distribuer l’argent et la nourriture aux plus nécessiteux de l’Eglise ; C’est sans doute à ces disciples qu’on avait confié les offrandes. Mais cette distinction n’avait rien à voir avec une récompense. Je crois que ces diacres avaient à cœur déjà de s’occuper des plus pauvres chez eux. C’était donc juste une reconnaissance légitime qu’ils recevaient de l’Eglise.

Après la persécution contre l’Eglise de Jérusalem, Philippe qui avait lui aussi prit la fuite, se retrouva  donc, loin de chez lui, dans une ville en Samarie.

C’est à partir de là que les nations furent enseignées.
(Ce n’est donc pas Paul qui commença ce ministère d’annoncer en premier l’Evangile aux nations, mais bien Philippe, qui a été persécuté et obligé de fuir à cause de Saul de Tarse, avant qu’il ne devienne Paul de Tarse)

C’est donc là, en, Samarie qu’il y annonça l’Evangile et que des foules entières se firent baptiser, surtout après qu’elles assistèrent aux miracles et aux prodiges qu’il avait fait. (Actes 8 :6)
Philippe montrait un ministère très spectaculaire, Il chassait des démons, qui sortaient en poussant des cris, il guérissait un grand nombre de paralytiques et de boiteux.
La joie des délivrés et des témoins s’exprimaient dans toute la ville. On l’écoutait attentivement ; Sa réputation était telle qu’il faisait même de l’ombre aux occultistes célèbres et bien implantés en Samarie, comme Simon.

Un jour, un ange du Seigneur le visita et s’adressant à lui, il l’envoya dans un lieu, (sans qu’il le sache d’ailleurs)  pour baptiser un eunuque, ministre de la reine d’Ethiopie.
Puis enlevé par l’esprit à Azot, Philippe en profita pour annoncer l’Evangile à toutes les villes par lesquelles il passa, jusqu’à Césarée, au nord d’Israël.
Tenez-vous bien, plus de 120 kms parcourus, traversant tout Israël.

Quel témoignage prodigieux !

Pourquoi je vous raconte tout cela ?

Parce que si on compare son témoignage à celui de Pierre et de Jean, il n’a absolument rien à leur envier. Je dirai même que si j’étais très porté sur les chiffres, je donnerai Philippe largement en tête par rapport à eux, qui n’ont finalement guéri qu’un seul paralytique devant le temple. Pas d’autres miracles de guérison ! Aucun démoniaque de libéré, seulement des conversions par milliers, bon çà c’est ce qu’on lit jusqu’au chapitre 8.

Mais nos grands prédicateurs, n’aiment pas rentrer dans ce débat-là, eux qui sont très portés sur le nombre et les miracles et bien-sûr, sur l’effet spectacle.
C’est très dérangeant vous en conviendrez.
Un petit diacre de Jérusalem portant autant de fruits, zélé à ce point-là !
Ça pourrait mettre la puce à l’oreille aux croyants de leur Eglise qui se poseraient de sérieuses questions sur leur utilité et leur devenir.

Si Philippe l’a fait, pourquoi pas nous ?

Vous rendez-vous compte, la puissance de l’Esprit Saint est exactement la même chez Philippe que chez Pierre ou Jean? N’est-ce pas évident dans le récit biblique?
Bien-sûr, mais ce que faisait Pierre et Jean étaient sans doute moins spectaculaire, mais pas moins ou plus important, vous en conviendrez. Imposer les mains pour recevoir le Saint-Esprit c’est beaucoup moins impressionnant que de voir un démon sortir en poussant des cris !

Alors qu’est-ce qui cloche dans les assemblées aujourd’hui ?
Où sont les "Philippe" ?
Pourquoi il n’y a que des "Pierre"  qui prêchent et qui apportent l’enseignement et les prières et les autres alors… que font-ils ?

Ah ça y est, il me semble avoir trouvé la cause de leur immobilisme…
Ils n’ont pas connu encore de persécutions.
Ils n’ont pas encore eu à choisir entre la prison ou l’exil.
Ils n’ont pas été chassés loin de leur église comme Philippe l’a été.

Tant qu’ils ne seront pas missionnaires, ils resteront de simples disciples ou diacres.

Mes frères et sœurs en Christ, et si ce constat s’avérait finalement vrai.
Et si le Seigneur voulait vous dire que le temps de bouger était venu et qu’il vous appelait à annoncer l’Evangile ailleurs que là où vous êtes actuellement.

J’ai comme l’impression que le Saint-Esprit est en train de dire : Soyez prêts, je vais bientôt vous missionner pour une grande œuvre !

Un ange du Seigneur va peut-être vous parler et vous envoyer à un endroit précis ; Et vous dire comme pour Philippe : "Lève-toi va du côté du midi, sur le chemin qui descend  de Jérusalem à Gaza, celui qui est désert. "

Pourquoi envoyer Philippe là sur un chemin où il n’y avait personne, où c’était le désert ?
Pourquoi vous envoyer là dans une région où apparemment il n’y a rien à faire, personne à rencontrer ? (l’ange ne l’a pas envoyé devant une grande assemblée de milliers de personnes, mais devant une personne et qui plus est un étranger, pas un Judéen ni un Samaritain, ni un Éthiopien…)
N’est-ce pas cela marcher par l’Esprit ; Faire les œuvres que le Père nous montre ?(et il n’y a pas de petites et de grandes œuvres dans le Père)

"L’Esprit dit à Philippe avance et approche-toi de ce char ".
Aujourd’hui, l’Esprit dirait, avance et dirige-toi vers cette voiture et laisse-toi conduire et laisse-toi guider.
Vous avouerez que la vision manque de précision ; mais c’est souvent comme ça avec Jésus, il nous envoie à un endroit sans nous montrer pour autant ce que nous allons y faire (on s’attend en plus à rencontrer une foule et il n’y a qu’une seule personne).

Revenons à l’histoire de Philippe :
Nous apprendrons, plus tard, au chapitre 21 du livre des Actes, au verset 7 que Philippe sera visité par Paul dans sa maison et son assemblée à Césarée et qu’il aura eu quatre filles remplies de l’Esprit, prophétisant.
De simple petit disciple qu’il était au départ à Jérusalem, Philippe est passé évêque, même si on le nomme l’évangéliste. 

Quel beau travail en tous les cas de reconstruction n’a-t-il pas fait depuis Jérusalem !

Il a aidé à reconstruire la muraille de la cité Sainte, tout comme les autres disciples d’ailleurs, chacun dans leur appel respectif, chacun prêt à servir le Seigneur comme lui-même en a décidé.
Le Seigneur lui a confié de petites choses, celles de s’occuper des nécessiteux à Jérusalem, de rétablir l’injustice faite par négligence aux veuves des nouveaux convertis grecs (Actes 6 :1). Puis voyant son cœur et sa fidélité, il lui en a confié de plus grandes en Samarie, puis à Césarée.  Je crois  (je suis sûr même) que c’est ce que voulait dire Jésus quand il parlait de se faire des amis avec les richesses injustes (ceux dépourvus de richesses matérielles, bien qu’ils soient convertis"Si donc vous n'avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables? "  (Qui vous confiera les richesses de l’Esprit : les dons : la guérison,  l’esprit de repentance, le Saint-Esprit ?)

Si on regarde bien, Philippe avait besoin de ses frères en Samarie. Il ne pouvait pas y arriver tout seul. Il avait besoin pour mener sa tâche à bien, de Pierre et de Jean, des deux apôtres.
1.    pour imposer les mains aux nouveaux convertis afin qu’ils reçoivent le Saint-Esprit et
2.     pour discerner que Simon, le magicien qui le suivait comme son ombre n’était, lui pas converti, que son cœur était dur et méchant et qu’il convoitait la première place, la place de Philippe.

Chaque disciple est complémentaire et agit inspiré par l’Esprit Saint en parfait partenaire avec les autres, aucun ne joue "les chefs"  ou les "plus inspirés".

C’est pourquoi cela me gêne tellement que le livre des Actes ait-été appelé le livre des Actes des Apôtres. Philippe n’était pas apôtre et pourtant il faisait les actes du Saint-Esprit. Je crois aussi que Luc qui aurait écrit les Actes n’avait pas cette intention d’y joindre le terme "apôtres", ce mot a sans doute été rajouté par un esprit religieux.

Nous avons un modèle identique à Philippe, dans la Bible, mais il se trouve bien avant, au temps de la déportation d’Israël à Babylone, sous l’emprise Perse : Néhémie, Néhémie l’échanson du roi, celui qui versait à boire à la table du roi ; un petit serviteur.
Lui aussi : petit parmi les grands. "Ainsi les derniers seront les premiers,".

Dieu lui a mis à cœur de partir reconstruire les ruines de Jérusalem.
Originaire de Juda, Néhémie a osé demander cette faveur au roi de Perse, celle de revenir chez lui à Jérusalem, alors qu’il était encore en captivité.

Après qu’il ait prié et jeûné, il a obtenu rapidement gain de cause, par son attitude véhémente, passionnée, bouillante, pour les siens mais aussi par la confiance totale qu’il avait su acquérir, du roi de Perse.

A l’époque ce qu’il avait à cœur était de la folie pour beaucoup :
Reconstruire les murailles en ruines de Jérusalem.

Mais n’est-ce pas le même projet que notre Dieu nous demande aujourd’hui, à nous, ses disciples, après que nous ayons, nous aussi comme Néhémie, jeûné et prié pour sortir de notre captivité?

Bien-sûr notre périple ne consiste pas à nous déplacer, dans le sens d’aller physiquement au Moyen Orient, à Jérusalem pour y jouer les maçons et les restaurateurs de vieilles pierres, mais nous aussi nous avons à reconstruire en France la foi qui est en ruine actuellement.
C’est cela, ce que le Seigneur met dans le cœur de tout disciple de France.

Même si comme avec Néhémie, nous sommes ou serons confrontés à un peuple qui se confie dans un dieu étranger, même si comme avec Néhémie  nous sommes face à un peuple qui se moque de nous et nous méprise ; nos ennemis n’auront que leurs yeux pour pleurer ; que des pleurs et des grincements de dents face aux succès que notre entreprise aura. Ils seront obligés de reconnaitre que c’est le seul vrai Dieu qui nous conduit dans cette restauration.
Car Jésus-Christ en est l’Alpha et l’Oméga, le début et la fin.
" Sanballat, Tobija, les Arabes, les Ammonites et les Astodiens furent très irrités en apprenant que la réparation des murs avançait et que les brèches commençaient à fermer. Ils se liguèrent tous ensemble pour venir attaquer Jérusalem et lui causer du dommage" (Néhémie 4 :7-8).
5 ennemis unis pour détruire. Pourquoi 5 pourquoi pas 4, 6 ou plus ?
Le chiffre 5 fait référence aux cinq ministères du corps de Christ. Quand on attaque les ministères, on fragilise le corps dans son entier.

Néhémie confronté à ces attaques, quand il rebâtissait la muraille, usait d’une stratégie bien reconnaissable, en tous points identiques à celle utilisée par les apôtres de la Pentecôte (Néhémie 4 :15-23).
  •   La moitié des hommes faisait le travail de maçonnerie, une épée attachée à la hanche,  tout comme les nouveaux convertis devenus évangélistes, eux-aussi et qui suivaient Philippe en Samarie (Ils avaient l’épée de la parole avec eux, chargée de l’esprit de repentance) ;
  •   L’autre moitié n’était pas des maçons, des évangélistes, mais ils veillaient sur la première moitié comme des pasteurs, armés de lances, de cuirasses, de boucliers et d’arcs. Ils portaient les armes de l’Esprit, c’est-à-dire le témoignage de leur salut, et de leur foi;
  •   Les chefs qui étaient derrière toute la maison de Juda, c’étaient les apôtres et prophètes et docteurs comme Pierre et Jean prêts à sonner du cor pour rassembler le peuple à la moindre alerte de l’ennemi, prêts à intervenir en dénonçant ou en dévoilant les menteurs, les faux apôtres ou faux pasteurs comme Simon. C’est aussi eux qui par leur imposition des mains transmettaient la puissance, les armes de l’Esprit, aux nouveaux convertis.
Voilà comment le rassemblement et l’édification se faisait : par une étroite collaboration entre apôtres, prophètes, évangélistes  pasteurs et docteurs, les cinq ministères rétablis dans leur fonction complète. Cinq ministres unis dans le même combat : Éphésiens 4 :11 : Pour l’édification du corps de Christ,  pour reconstruire les murailles de Jérusalem.

Par ailleurs, la première chose que Néhémie a eu spécialement à cœur de faire, fut de régler les problèmes d’injustice sociale, qui régnait parmi les familles des bâtisseurs.
Que chaque Judéen remette sa dette aux autres et que chacun récupère sa vigne, son olivier et sa maison ; et chacun devait remettre aussi sa part d’argent, du blé, du vin et de l’huile exigé comme intérêt. (Lui aussi, Néhémie s’est fait amis avec les richesses injustes, tout comme Philippe, ou Paul).

Les premiers apôtres de la première Eglise suivirent exactement le même procédé en redistribuant les biens et l’argent donné pour qu’il n’y ait aucun indigent, aucun nécessiteux, parmi eux. Personne ne devait plus rien à personne, aucune dette aucun remboursement d’intérêts, comme pour un jubilé.
Philippe faisait de même lorsqu’il servait aux tables, il redistribuait les biens et la nourriture à ceux qui en avait le plus besoin.
Pourquoi y a-t-il un tel empressement à rétablir cette justice parmi eux ?
Pourquoi est-ce si important ?

La réponse est claire : Actes 4 :32 pour que la multitude de ceux qui avaient cru, n’ait qu’un seul cœur et qu’une seule âme.
Voilà le véritable ciment de la muraille !
(S’occuper prioritairement des richesses injustes, afin  que quand vous viendrez à manquer, ces mêmes pauvres autrefois, vous reçoivent dans les tabernacles éternels, c’est-à-dire qu’ils vous aident aussi à leur tour éternellement dans vos besoins communautaires Luc 16 :9 version Martin beaucoup plus claire que les versions Louis Segond)

Néhémie, lui-même, soucieux qu’il devait passer en dernier, ne réclama jamais de revenus pendant 12 ans, bien qu’il ait été gouverneur des travaux puis gouverneur de Jérusalem, il savait que cela aurait pesé lourd, beaucoup trop lourd sur le peuple.
L’apôtre Paul s’est toujours gardé, lui-aussi de n’être pas une charge pour les autres et préférait être dans la disette plutôt que voir ses frères et sœurs dans le besoin et les dettes.

Alors, maintenant, si on prend un peu de recul sur les événements, on constate que le retour de l’exil s’est d’abord fait par la reconstruction de l’autel des sacrifices et du temple de Jérusalem avec Esdras. Puis dans un troisième temps ce fut au tour de Néhémie d’être appelé à la reconstruction des murailles de la cité Sainte.

L’autel en premier, le temple en deuxième, les murailles en troisième. Pourquoi ? Pourquoi cet ordre et pas un autre ?
C’est pourtant l’inverse de l’ordre normal.
On aurait dû commencer logiquement par remonter les murailles afin de protéger le temple et l’autel ; Or, l’ordre qui a été choisi, c’est l’autel, puis le temple et enfin les murailles, tout comme l’ordre des livres biblique : Esdras avant Néhémie.

Pour ma part, je n’y vois rien de choquant, j’y vois au contraire l’ordre parfait du Seigneur. Il rebâtit le temple de chacun par le sacrifice des péchés, la repentance et la conversion ; puis il s’occupe de rassembler son peuple, il rebâtit les murailles.
ça c’est l’ordre parfait qu’a toujours suivi et respecté Jésus-Christ. C’est l’ordre des 7 tonnerres (message les 7 tonnerres d'Apocalypse 10)

Si vous pensez manifester les dons spirituels comme la guérison ou la prophétie, sans que vous ayez fait le sacrifice de tous vos péchés et que votre propre temple soit reconstruit : Vous vous leurrez, ce n’est pas dans l’ordre spirituel des choses ; ce n’est pas ainsi que le Saint-Esprit l’a instauré dès le début. Vous serez alors dans une imitation mais surtout pas dans une manifestation réelle.

Les murailles, le peuple de Dieu a une mesure :
Apocalypse 21 :17 nous dit 144 coudées pour la muraille de la Jérusalem céleste : "Il mesura la muraille, et trouva cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, qui était celle de l'ange".

144 : la même centaine d’unité que 144 mille, le chiffre des élus marqué au front.
La mesure d’homme équivaut à des personnes. Les coudées sont donc des personnes, des Elus ; et non pas une distance.  
Et les Elus sont constitués de quoi exactement ?
La muraille, tout comme le premier fondement de la cité céleste est constituée d’une pierre précieuse : le jaspe transparent comme du cristal.
" La muraille était construite en jaspe, et la ville était d'or pur, semblable à du verre pur" (Apocalypse 21:18)
Nous, ses élus sommes considérés comme des jaspes, des pierres précieuses d’un très grand prix, proche du diamant, donc proche de la perfection sans oublier que le jaspe est très utilisé pour faire des vases. Les corps sont souvent assimilés à des vases ; des vases précieux, ou des vases d’usage vil. Nous seront des vases précieux et nos corps auront l’apparence de cette pierre de jaspe transparent comme du cristal ; je crois que c’est de cette manière que nous devons considérés les choses célestes.

Les Elus sont le premier fondement de la nouvelle Jérusalem.
Imaginez ! C’est le premier matériau du trône de Dieu et c’est le dernier aussi puisque la muraille en est composée.
Le peuple élu est dans l’Alpha et l’Oméga de Dieu. Il est au commencement comme il est à la fin.

Les élus rentrent dans la cité par les portes de la muraille ; Ces portes reconstruites, elles permettraient de sélectionner les élus, le vrai rassemblement.
Mais les portes, dans l’autre sens par leur ouverture, permettraient aussi d’expulser les faux élus, les hypocrites et les faux oints, les boucs déguisés en habit de brebis qui voudraient s’infiltrer sournoisement.

Les portes sont donc des puissances révélant la vérité, l’esprit de vérité.
Cet esprit n’est autre que Néhémie. C’est Néhémie qui se tient à la porte et qui trie.
Néhémie, qui signifie Yahvé a consolé ; Néhémie est une figure du Saint-Esprit, le consolateur, le Saint-Esprit envoyé pour rebâtir la muraille de son peuple.

Historiquement Néhémie aurait pu être placé comme avant-dernier livre de l’AT, c’est l’époque de la dernière renaissance d’Israël, juste avant Malachie, qui annonce déjà malheureusement un nouveau retour à la destruction par l’autel et le temple en premier (la dîme qui n’est plus payée aux Lévites ; Mammon qui est de nouveau préféré à Dieu ; ce sont les sacrifices qui s’éteignent en premier).
Que cherche à nous montrer le Seigneur avec ces trois livres Esdras, Néhémie et Malachie ?
La maison de Dieu se rebâtit à partir des parvis, de l’autel des sacrifices (des sacrifices) puis du temple lui-même le cœur du croyant (Esdras) et enfin de la muraille, (son peuple ; Néhémie) ; il se déconstruit de la même manière ; par les sacrifices, puis par le cœur de chaque croyant et pour finir par l’Eglise entière (Malachie).
Eh bien Jésus-Christ cherche à nous rappeler que ce processus de construction et de destruction est ancré dans les gènes des croyants, des Israélites, comme de l’Eglise ; et que rien si ce n’est un enlèvement ne peut mettre fin à cette terrible fatalité, liée à l’état du péché.
S’il n’y a pas d’enlèvement, la destruction du temple et de Jérusalem sont annoncés d’avance et ce processus est perpétuel.

Mes frères et sœurs, il est temps, je crois, de mettre l’épée de la parole à notre hanche et de nous revêtir de toutes les armes de l’Esprit pour achever, la dernière œuvre du Seigneur :
La reconstruction de la muraille, identique à la Jérusalem céleste. Nous redeviendrons semblables à des pierres de jaspe transparentes, c’est-à-dire, parfaites et invisibles car  nous serons transfigurées.
Amen

dimanche 11 décembre 2016

LE RETOUR DES VRAIS MIRACLES

147
Par Eric Ruiz

Parlons d’abord de réconciliation.
Comment se réconcilier avec les gens qui nous ont causés du tort ?
Devenons-nous user d'humilité et venir vers eux en leur demandant pardon, pour le mal qui nous ont fait et peut-être pour le désagrément que nous leur avons causé en refusant l’hypocrisie et en nous opposant (sans agressivité) à eux, à leur doctrine, à leur idolâtrie, à leur folie même ?


Non, notre Seigneur ne nous demande pas une telle attitude.
Il veut en premier lieu, que nous exercions son jugement, son discernement.
Avons-nous séparé ce qui est précieux de ce qui est vil ?
Avons-nous refusé le mensonge au profit de ce qui est saint ?
Si nous avons montré par notre attitude, que nous ne faisions aucun compromis avec le péché (le péché chez les autres, mais aussi le péché en nous-mêmes), nous avons eu la bonne attitude. C’est de cela que Dieu attendait d’abord de nous.

Jésus de Nazareth ne se préoccupait pas de ceux à qui il avait parlé avec force et autorité en dévoilant leur péché.
Il les laissait là où il les avait rencontrés et il continuait son chemin.
Nicodème par exemple, cet érudit des Écritures, à qui Jésus a répondu : " tu es le docteur d’Israël et tu ne sais pas ces choses ".  Son incrédulité dévoilé, Nicodème n'apparaît plus ensuite dans le récit de Jean. On ne le revoit qu'à la fin, après la mort de Jésus, pour lui apporter un parfum de myrrhe et d’aloès, il ne réapparaît qu’à la fin du chapitre 19 de l’Évangile de Jean.
Entre-temps, Jésus l’a laissé avec sa conscience et ses réflexions.
Toutefois, nous pouvons déduire que Nicodème a adopté ce que Jésus lui à montrer, au regard de son changement d’attitude, de sa repentance.
Il est devenu à n'en point douter un de ses disciples.
Pourquoi ?
Car il en a payé le prix. Le prix du parfum de cent livres pour embaumer le corps de Jésus ; le fait de venir la nuit visiter la dépouille et de s’occuper avec Joseph d’Arimathée de son ensevelissement ; Ça en dit long sur son niveau de consécration, de renoncement et d’amour (du grec agapao).

Jérémie 15:19 dit : " c'est à eux de revenir à toi, mais ce n'est pas à toi de retourner vers eux."
C'est lui, Nicodème, qui est revenu de lui-même vers Jésus, vers sa dépouille mortelle, une fois que Jésus a séparé ce qui était précieux de ce qui était vil en Nicodème.

Mais étonnant, Jésus ne lui a pas dit : veux-tu être parfait ? Alors va vends tout et suis moi.
Alors peut-être qu'il ne voulait pas qu'il soit disciple, après tout.
Rappelez-vous ce que dit Jésus: "Je suis venu pour accomplir les œuvres de mon Père".

Les œuvres de Jésus, ne sont-elles pas réunies dans le but de faire des disciples comme il l'ordonne dans Matthieu 28:19: "Allez, faites de toutes les nations des disciples, " ?

Mais ce verset est plus que très gênant. Notre Père céleste ne veut pas que nous fassions des disciples, il veut que nous enseignions le monde avec Sa Parole.
Le disciple, lui, est choisi par le Père directement. Dieu ne passe pas par un croyant pour cela. Il n'est même pas passé par Jésus, son Fils unique.

Quand Jésus voit Simon et André jeter leur filet à la mer et qu’il leur dit : "suivez-moi et je vous ferai pêcheurs d’hommes", Jésus ne dit pas cela de lui-même,  il le voit faire au Père.
Nous n'avons pas, nous, croyant à agir de la sorte sans que le Père nous l'ai montré, sinon nous volons un droit qui ne nous appartient pas, nous devenons des usurpateurs. En d’autres termes nous faisons comme Satan, nous nous approprions un rôle, ou une fonction qui n’est pas la nôtre, pire nous nous asseyons sur le trône de Dieu pour juger à sa place.
Jésus disait bien dans Jean 6 :44 : "Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire"

Alors revenons à Matthieu 28:19. Il se traduit en réalité bien différemment :

Bible Martin

"Allez donc, et enseignez toutes les nations, " ; C’est quand même bien différent de "Allez, faites de toutes les nations des disciples, "

Est-ce que enseigner, c’est faire des disciples ?

La différence vous devez le reconnaître est énorme.
Cette erreur volontaire de traduction est très lourde de conséquences.
On a ordonné aux chrétiens de rassembler par eux-mêmes les brebis perdues. Leur mission a remplacé Dieu dans sa fonction d'attirer à lui ses propres enfants.

Matthieu 28:19 est une des plus grosses erreurs bibliques volontaires, permise par Dieu.
Bien-sûr elle n’est pas la seule, et dans la foulée il y a aussi
Actes 14 :21 : " Quand ils eurent évangélisé cette ville et fait un certains nombre de disciples " (version Louis Segond)
"Et après qu’ils eurent annoncé l’Evangile en cette ville-là et instruit plusieurs personnes " (version Martin).
Instruire au lieu de faire des disciples ; Annoncer l’Evangile au lieu d’évangéliser.
Etre des pêcheurs d’hommes au lieu de faire des disciples

Dans la réalité : c'est tout le système d'évangélisation qui est à bannir.

Annoncer l’Evangile ce n’est pas évangéliser.

Tout ce système  d’évangélisation, qui consiste à faire des adeptes comme pour un club, de leur faire adhérer à une cause, de leur faire prendre la carte d'une Eglise, comme on prend la carte d’un parti politique ;
Eh bien tout ce système est basé sur le mensonge et la fraude, celui d'usurper la place de notre Père céleste qui seul choisit son ou ses disciples (lui seul connait ses brebis, celles qui lui appartiennent).

Ce système a mis sa confiance dans le prestige du chiffre et du nombre, mais plus du tout dans la confiance de l'Esprit.
Et les pères de l’Eglise de tous les siècles après Paul, ont reproduit ce mensonge pour nous faire croire que l'évangélisation c'est l'œuvre d’un disciple de Jésus-Christ.

Ils nous ont appris qu’un bon chrétien c'est quelqu'un qui ramène des âmes à lui, ou vers son assemblée, qui les baptise et qui les guérit.

Allez gagner des âmes ! Baptisez-les et guérissez-les et vous serez le pasteur idéal celui que toute dénomination religieuse recherche !

Mais il y a DANGER, grand danger : dès que l'on est sur la compétition, pour devenir "le pasteur des foules", "le pasteur miracles" ce n'est plus la vérité qui coule alors, c'est le mensonge et la dissimulation.
On court après les âmes pour les convertir ;(alors que ça devrait être le contraire : "tout ceux que le Père me donne viendront à moi ", nous dit Jean 6 :37). On invente des chiffres, on falsifie les comptes, on baptise le plus de gens possibles ; et on fait croire à des conversions en nombre et à des guérisons miracles ; des miracles, là où il n'y a eu en fait, que le résultat d'un simple effet placebo.

La médecine, donc la science aujourd'hui, reconnaît la toute puissance de l'esprit dans la guérison, même pour des maladies graves et incurables.

Le stress, le deuil, l’anxiété, la dépression, l’inquiétude, la crainte induisent une baisse de l’immunité.
"L'immunité est la capacité de l'organisme à se défendre contre une agression infectieuse (bactéries, virus, ou parasites), ou une maladie donnée " (encyclopédie médicale).
Vous devenez, en bref, plus perméable aux maladies. Et on le sait maintenant scientifiquement l’inverse est vrai aussi. Un bon état psychologique, un bon mental induit une meilleure santé physique, une augmentation de votre immunité et de vos forces à vaincre la maladie, vos propres défenses s’en trouvent décuplées.

Par exemple, faites le test de donner un cachet à plusieurs personnes, en disant qu'il est efficace à 100% et bien vous constaterez alors des résultats de guérisons impressionnants.
Nos armoires à pharmacie sont pleines de ces cachets placebos, qui ont facilité notre guérison sans que le principe actif en soit l’origine.

Pareil qu’un cachet, un pasteur qui à une réputation de guérisseur aura forcément des guérisons spectaculaires, c'est lui le cachet.
C'est lui le placebo, puisque vous mettez toute votre confiance en lui, pardon toute votre foi en lui.
Comprenez, alors pourquoi il y a tant de battages, tant de campagnes de publicité et d'histoires faites avant le passage d'une telle célébrité devant les foules.
Plus les gens sont impressionnés, plus ils seront manipulés par leur propre croyance, (que l'on fera passer pour de la foi). 
Cette croyance suggérée à soi-même, est devenue de l’autosuggestion.

L’autosuggestion a remplacé la foi dans les assemblées chrétiennes et depuis bien longtemps.

Qui n’a jamais entendu dans une réunion : "Je peux tout faire grâce à Dieu qui me fortifie ; Jésus m’a guéri car il a porté mes maladies à la croix" ?
Ces phrases et bien d’autres, sont répétées, par des cantiques mais aussi par l’enseignant, puis elles sont reprises à la manière d’une leçon retenue par cœur par les croyants. Elles sonnent alors, comme des points d’accroche de leur foi.

Eh bien cette sorte de foi qui pratique l’autosuggestion a remplacé la vraie foi

On "formate" ainsi des chrétiens complètement dépendant non pas de Dieu mais du système religieux dans lequel ils sont.

Croyez-vous que vous serez guéris par Dieu parce qu’il vous entend répéter plusieurs fois ce qu’il a dit, ou qu’il vous entend répéter par cœur ce qu’ont écrit ses disciples ou encore que Dieu constate que vous retenez le doute par vos paroles?

Non bien-sûr, mais un fait certain, vous vous sentirez mieux après, car vous aurez pratiqué l’autosuggestion qui est une forme d’autohypnose. Vous vous êtes hypnotisé volontairement et cela produira forcément des résultats attendus. Ce procédé n’est pas nouveau, il a été et il est pratiqué par tous les chamans, les guérisseurs et les sorciers, qui sont les thérapeutes, les psychologues de nos sociétés modernes.

Les enseignants "faiseurs de miracles", tiennent le plus souvent leur renommée non pas de Jésus-Christ, mais d'un homme qui avait lui-même déjà une grande réputation de " faiseur de miracles".
En récupérant sa renommée, son rang, en se proclamant être le digne successeur de son héritage et de ses dons,  ils ont récupéré par la même occasion des adeptes crédules et aveugles dotés d’une foi grande qui alimentera à leur tour la réputation du nouveau "faiseur de miracles".
Et la roue a tourné ainsi pendant des siècles, alimentée par une génération de faussaires et d’illusionnistes comme l’était l’illustre Simon le magicien décrit dans les Actes des apôtres. (Simon le magicien, petit rappel si vous ne l’avez pas lu, convoitait les dons de l’Esprit au point de vouloir les acheter à l’apôtre Pierre ; La Bible nous dit qu’il  avait la foi et qu’il était baptisé d’eau, mais il était trop impressionné par les miracles et les prodiges).  

Tous ces faiseurs de miracles et de délivrances, marchands d’illusion, ont bâti leur ministère sur autre chose que la foi en Dieu.
Ils ont bâti sur un fondement diabolique : la JALOUSIE.

Je connais des hommes et des femmes qui ont eu la foi parce qu’ils ont été impressionnés par un ministre, impressionnés par ses dons ; mais pas par Jésus-Christ ; et ils se sont mis à imiter ses dons, à vouloir par n'importe quel prix les obtenir.
Le premier d’entre eux, je le répète, fut Simon le magicien qui jalousait Philippe (Actes 8 :13)
Le moteur de leur recherche a été la jalousie, la convoitise mais jamais l’amour de Dieu.
Résultats : On les reconnait car ils ont tous eu la même stratégie : qui consiste à vouloir augmenter la foi des croyants, pour recevoir d’eux une réputation et un pouvoir, d’où naitra naturellement des guérisons.

Le prêche avant l’imposition des mains servait (et il sert toujours) souvent en fait, à une mise en condition mentale.
Des mots sélectionnés, bien choisis et utilisés à répétition, des intonations fortes parfois, certaines démonstrations visuelles exagérées.  Tous ces artifices bien connus aujourd’hui (en manipulation mentale), ont fait que ces comédiens de la foi ont obtenu ainsi la même crédibilité et le même taux de réussite élevé que des médicaments placebo ont eu, grâce à la publicité.

Ces enseignants miracles je le répète sont devenus des "pasteurs placebo".
Ce qui signifie qu’ils n’ont aucun pouvoir actif, ils n’ont jamais eu aucun pouvoir actif, mais par la confiance totale qu’ils ont reçu (de leur public), ils sont devenus des incontournables, des sortes de piliers de la foi.

Donc ici, on assiste à une autosuggestion consciente qui n’est autre que de l’hypnose.
L’idolâtrie on ne peut plus en douter, suit un procédé hypnotique.

Sur un autre registre : L’autosuggestion inconsciente  qui est une autre forme d'hypnose, obtient elle aussi, les mêmes effets que les médicaments placebo.

L’hypnotiseur place le patient dans un état de demi éveil qui favorise la manipulation de son mental. Un procédé facile pour arriver à faire dire et croire n'importe quoi. Même des émissions de télé-divertissement nous le montrent. Des gens, des célébrités qui se mettent à dire ou à faire n'importe quoi sous hypnose.
Des enquêtes ont prouvé qu’avec l'hypnose ont a même conduit beaucoup de personnes à créer en elles de faux souvenirs, comme des souvenirs d'abus sexuels qu’elles auraient eus pendant leur enfance. Cette pratique aurait bien-sûr enrichie beaucoup de thérapeutes véreux.
Accrochez-vous bien : On a réussi à faire croire à la réalité d'un acte qui n'a jamais existé.

Eh bien les Eglises n’échappent pas à cette ignominie, elles ont des "pasteurs hypnoses" qui obtiennent les mêmes résultats déformés, mensongés.
Ils vous font croire que vous êtes possédé et que vous avez besoin de délivrance, et que par eux-seuls vous en serez délivré ; que par eux-seuls vous serez guéri de vos maladies.
Ils ont réussi à vous suggéré qu’eux seuls en avait le pouvoir.
On nage en pleine illusion.
Alors, après une prière, souvent spectaculaire, ces "possédés" se croient être délivrés et vous les croyez débarrassés de leur possession diabolique, mais ce n'est que du cinéma.
Ils ont simplement agi selon ce que l'hypnotiseur leur a ordonné de faire. Mais allez-les voir après, sortis de leur réunion, rien n'a changé, ceux qui ont été délivrés sont autant médisants et calomniateurs qu’avant, ils continuent toujours à pratiquer les mêmes péchés.
Tout n’a été qu’un jeu d’illusion, un spectacle et de fausses suggestions.

Alors face à toute cette tromperie organisée par Satan et ses disciples, ne tombez pas dans le découragement ou pire dans le désespoir.
Satan, le Diable et ses démons ne peuvent ni guérir, ni faire de miracles. Ils ne font que mentir et illusionner l’homme.
Jésus seul guérit !
Bien sûr qu'il guérit !
Mais pas en employant de tels artifices.
Tout vrai miracle, ou tout miracle de guérison instantanée, se fait de la manière suivante :
(Ecoutez bien, ce n’est pas une recette).
·         Dieu le Père nous fait échapper miraculeusement à une mort certaine et nous en prenons conscience.
·         Le Père nous montre la guérison, le miracle.
·         Notre mental n'a pas été manipulé et vous savez à ce moment-là que c'est Jésus le seul commanditaire et non un esprit de séduction.
·         C'est ce que Jésus enseignait et c'est ce qu'un disciple enseigne.

En vérité en vérité je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même (un disciple accompli qui est comme son maître ne peut rien faire de lui-même aussi), il ne fait que ce qu’il voit faire au Père et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Jean 5 :19

Où a-t-on ce type d’enseignement aujourd’hui ?
Réponse : Nulle part.
En tous les cas je n’en connais aucun. Si vous en connaissez un je suis curieux de le voir.
Pourquoi ?
Car tout le monde pense que personne ne ferait rien, que tout le monde attendrait là passivement que le Saint-Esprit montre la voie!
On pense que tout le monde errait dans une forme de prière contemplative à l’infinie, et que la foi serait morte et sans œuvre.
Encore un produit de la suggestion collective !

C’est bien la preuve qu’un rétablissement de la vérité est nécessaire.
C’est encore bien la preuve que le quatrième être vivant, l’aigle, les prières doivent redevenir comme cela était au début, comme lors de la première Eglise de Jérusalem.
La puissance de la prière a été attaquée et vaincue lors du quatrième sceau ; et nous sommes sous le quatrième sceau.
Alors cette forme d'apostasie ne doit pas vous étonner !...

Et pour maintenant ?

Jean 14:12 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père ;

Par qui et comment la puissance des prières va-t-elle renaître ?
Qui est dans l’attitude de Jean 14 :12 de croire en lui et de faire les œuvres de Jésus qu’il a faite et même de plus grandes ?

Hélas peu de croyants y croient vraiment, car beaucoup sont aujourd’hui comme les gens de Juda lors de la construction du Temple sous Zorobabel, ils ont été découragés et intimidés par des mercenaires avides de gain (comme ces pasteurs placebo ou ces pasteurs hypnoses), qui voulaient  les faire échouer dans leur construction.
On veut aujourd’hui faire de même avec vous on veut briser votre temple (le vrai), mais prenez courage, Dieu fortifiera vos mains !

Revenons à ce que nous avons lu au départ :
Jérémie 15:19 dit : "Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est vil, tu seras comme ma bouche."

La puissance de la prière va revenir par ceux qui séparent le bien du mal, le péché de la sainteté, le mensonge de la vérité.
Notre Dieu leur promet d’être comme sa bouche.
La puissance de la guérison passera par eux, les miracles aussi.

Ça ! C’est annoncer l'Evangile et non faire des disciples !

Car aussi Jean 4 :23  nous le rappelle: l’heure vient et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.

En conclusion : Les vrais adorateurs du Père, feront les miracles qu’ils auront vu faire au Père (par quels procédés ?  Visions, songes, l’inspiration du Saint-Esprit).

Toutefois, d’autres formes de guérisons peuvent aussi s'obtenir autrement, cela peut se faire progressivement parce que vous décidez de mettre la parole de Dieu en pratique.
Le Seigneur peut agir soit directement dans votre corps soit en agissant indirectement ; c’est-à-dire en vous inspirant un régime alimentaire différent ou des choix ou un mode de vie nouveau.

Pour les miracles, la foi consiste à se reposer en Dieu et à le laisser vous montrer ses œuvres ; Comme Jésus nous pourrons dire alors :
Jean 12:49 Car je n'ai point parlé de moi-même ; mais le Père, qui m'a envoyé, m'a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer.

Cà c’est l’Evangile restauré, ca c’est le retour des vrais miracles.
Et ne croyez pas que c’est pour dans dix ans. Le fils de l’homme est à la porte et il frappe.
Il se cherche maintenant, aujourd’hui, en tous lieux de vrais adorateurs.
Amen.