dimanche 30 août 2020

LA SUPERSTITION ET LA FOI EN CHRIST

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 (message apporté au salon de la foi, de la spiritualité et des médecines douces le samedi 29 août 2020)

Par Eric Ruiz

 J’ai à cœur de prendre un chemin parallèle pour vous parler de la foi en Christ.

Alors, je vais commencer par vous parler d’un mauvais présage que l’on ressent face à certaines choses, à certains évènements, comme le fait d’avoir peur de passer sous une échelle : Vous m’avez compris, c’est de la SUPERSTITION.


La superstition est partout. Vous croyez en être libéré ?!… eh bien pas du tout, vous n’avez fait que de créer un autre mode de superstition.

La superstition : c’est le fait d’attribuer à des symboles, à des objets, à des êtres, une fonction qu’ils n’ont pas à l’origine. Ils inspirent alors la malchance, une espèce de malédiction qui déchainerait les forces du mal ;

Par exemple «  le pain à table étant retourné, il va nous arriver des malheurs ». Pire encore…« ces gens sont toxiques, si on les fréquente, leur malédiction va retomber sur nous » ; ou au contraire on attribue à certains objets, à certains êtres, un pouvoir supérieur, doués d’un don céleste, une fonction sacrée.

« J’avais ma Bible avec moi, mon livre saint, heureusement, ça m’a bien protégé », ou un autre exemple: « Cette personne dégage une aura, quelque chose de spéciale, qui fait me sentir différent ».

Aujourd’hui la superstition ne touche pas seulement les chats noirs, les échelles, le pain retourné à table, les symboles religieux, ou le comportement aussi…..

La nature est devenue un objet de superstition. Ce qui est naturel est passé du coté sacré, ce qui est industriel est devenu l’empire du mal.

L’industrie qui avait été élevé autrefois, comme une source de progrès est devenue malédiction ; et le naturel, qu’il fallait chasser bien vite, car peu valorisant est devenu salutaire.

Par exemple : la tomate, quand elle est produit à grande échelle et conservée chimiquement porterait en elle la maladie, alors que la tomate du maraicher local conserverait la santé.

Je ne cherche pas à dire qui est mieux que l’autre et à polémiquer à ce sujet, mais reconnaissez une chose… c’est le propre de l’humain que de chercher ce qu’il a de pur et de sacré dans un domaine et ce qui cause le mal ailleurs.

 

Un conseil : Arrêtez de chercher la vérité de cette façon : c’est une mauvaise voie

 

Car à la base de la superstition, il y a toujours un phénomène : l’exagération.

Par exemple : "le médaillon que j’ai alors autour du cou, il est plus qu’un bijou, il me protège".

L’exagération est liée souvent à la peur ou à la contemplation : La peur des conséquences, et la contemplation qui fait oublier la peur.

"Comme j’ai peur pour ma sécurité, j’ai mon médaillon et je suis en admiration devant ce qu’il représente ou qui il représente".

De toute évidence, la peur exagérée amène à la contemplation, puisque contempler, s’émerveiller, s’émouvoir sur quelque chose permet alors de se rassurer et d’oublier un moment ce qui nous cause du trouble, car on est alors accaparé, captivé par autre chose.

De toute façon, exagérer, consiste à voir l’objet (mon vis-à-vis) avec une grosse loupe.

La réalité est déformée : bienvenue dans le monde de la superstition.

Alors venons-en à la Bible…

 

·       La Bible n’emploie pas le terme d’exagération, ni celui de superstition, mais de prosternation.

 

Se mettre à genoux devant quelqu’un ou quelque chose, c’est se prosterner, mais cela ne se fait pas forcement que physiquement.

Le fait d’adorer : C’est se mettre à genoux, c’est un état d’esprit. Eprouver un respect exagéré pour une chose, ou un être quel qu’il soit, c’est véritablement se prosterner devant ; parce que du simple respect peut naitre une attention plus particulière, qui se transformera en dévotion, en adoration. C’est l’étape d’attachement. Le lien est fait.

Alors, il y a se prosterner et se prosterner, comme il y a la vraie prosternation et la superstition.

« Vous renverserez leurs autels, vous briserez leurs statues, et vous abattrez leurs idoles. Tu ne te prosterneras point devant un autre dieu » Exode 34 :13-14. C’est l’Eternel Dieu qui est descendu dans une nuée pour parler à Moïse.

A partir de ce verset, je ne vais pas vous parler de religion, ni du Dieu hébreu, chrétien, musulman, ou autre… je vais vous parler de la nature.

La nature est devenue un autel qu’il faut renverser et abattre. Un autel devant lequel on vient se recueillir, se prosterner.

On parle de « dame nature » comme d’une déesse qui ne s’est pas fait servir convenablement ;

Mais la nature, n’est-ce pas ce jardin que l’homme devait garder et cultiver au départ ? Était-il question alors de soumission, de prosternation vis-à-vis d’elle ?

Pourquoi en est-on arrivé là ?

Parce que le premier autel, la première statue, la première idole, c’est d’abord  nous-mêmes, ou bien nous, projeté sur quelqu’un d’autre aussi.

Ce que nous admirons le plus est toujours en lien avec nous-mêmes.

Nous sommes des êtres égocentrés (tournés vers nous-mêmes).

Or, cette prosternation devant l’autel est encore plus subtile que celle que nous croyons ; car ce n’est pas forcément la personne en entier vers laquelle va aller votre adoration, mais une partie seulement de cette personne.

La superstition peut toucher des fonctions humaines (l’intelligence, le savoir) ou des organes humains bien précis.

Par exemple, la bouche est un objet de superstition très rependue.

 

·       La bouche est sacrée.

 

Ce n’est même pas un avis personnel que je vous donne-là, c’est devenu un fait social et même un fait qui s’est mondialisé.

Si la bouche n’est pas recouverte par un masque de protection, elle peut être la cause de maladies mortelles comme la Covid-19. Elle est contagieuse.

Une bouche à nue aujourd’hui, est suspecte ; Et des gens deviennent violents et agressif par superstition.

Ils ont peur des conséquences, ils sont sur la défensive comme si un chat noir passait devant eux. Ils ont fait d’un objet de protection un objet de superstition, en exagérant sa représentation.

Mais la bouche, avant d’être un symbole de protection était un symbole aussi de séduction.

Combien de gens prennent du temps et de l’argent pour se maquiller les lèvres, pour se refaire les dents ?

On se refait aussi les lèvres, et les rides au botox ou avec une autre substance chimique… mais attention, il y a plus superstitieux encore, plus caché puisqu’on ne les voit pas :

Ce sont les paroles qui sortent de la bouche.

On a foi dans ses paroles ; on pense que certaines paroles proférées ont beaucoup plus de pouvoir et de puissance que d’autres.

Par exemple, on ne prononce plus des formules magiques comme « abracadabra », non, ce sont des prières récitées par cœur que l’on prononce, des « pater noster » des paroles finissant par « Allah akbar » pour les uns, pour d’autres des paroles finissant par : « au nom de Jésus-Christ ou au nom du Père du Fils et du Saint-Esprit » pour d’autres ;

On a aussi des formules toutes faites face à la maladie ou à l’épuisement : « je peux tout par celui qui me fortifie » ou pour montrer sa foi cela va être des : « God bless you , des  Dieu vous bénisse » en forme de signature, pour montrer son identité, etc ;

C’est le fait aussi de s’étourdir l’esprit  avec des formules positives comme : «  Aide-toi et le ciel t’aidera » ou sans rapport avec le ciel :«  ai confiance en toi, visualise ta réussite et ensuite agis … un gagnant est un rêveur qui n’abandonne jamais…ne doute jamais de ta propre capacité à changer, ne doute pas de ton immensité, agit » etc..» (et puis on se les répète en boucle).

Ces mots ne sont pas mauvais loin de là, tant qu’ils ne sont pas répétés en boucle, car alors ils prennent un sens démesuré.

 

Toutes ces paroles, devenues sacrées, sont les veaux d’or du vingt unième siècle.

 

La pédagogie ou la thérapie du mot que l’on répète comme une sourate, comme un verset ou un dicton appris par cœur est cette nouvelle pierre sacrée. C’est l’or moderne que l’on aurait découvert au fond d’une mine (la mine de nos paroles créatrices).

Nous sommes, en fait, revenus au siècle de la pensée grecque antique.

Nous sommes revenus au sophisme, une philosophie qui considérait l’assemblage des mots et leur élocution comme un art : l’art du discours.

Les sophistes grecs étaient hauts placés dans la société et leurs discours publics étaient très fortement plébiscités et ils aimaient être applaudis.

Eh bien ces grands orateurs ont vu leurs jours de gloire (tenez-vous bien) avec les premiers pas de la démocratie à Athènes. (Tiens, bizarre, la démocratie).

Il y a beaucoup de ressemblance avec notre époque soi-disant moderne qui a placé la démocratie comme le règne idéal. Au point même de renverser des régimes pour l’instaurer.

La démocratie ne serait-elle pas devenue la nouvelle croisade ?

 

J’en reviens à l’importance du discours.

Alors, la religion de ce monde est-elle chrétienne, musulmane, orientale ou autre ? Non, elle est grecque avant tout.

Tout est dans le discours, l’éloquence et l’émotion qu’il suscite. Voilà la vraie religion : le paganisme.

Le politique comme le journaliste, comme le comédien, comme le religieux, bref comme l’être humain lambda en général, est dans le discours et l’émotion.

Le dieu de la superstition est là, caché derrière. « Peu importe le contenu pourvu qu’on ait le verbe » voilà le nouveau dicton qui pourrait refléter la pensée collective d’aujourd’hui.

 

D’ailleurs Jésus-Christ est bien plus aimé aujourd’hui par ses discours et l’émotion qu’il provoque que par le sens véritable de ses propos.

 

On entend bien ce que l’on cherche à croire et quand cela provient d’un orateur célèbre, cela provoque encore plus d’émotion.

J’vais prendre un exemple concret : Tout le monde connait ce passage où Jésus intervient pour éviter une lapidation (d’ailleurs c’est devenu un dicton) : "que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre »

On cherche à y voir quoi, ici ?

Et bien le plus souvent, la tolérance, la justice. On est tous pareil aux yeux de Dieu. Pas pire et pas meilleur que les autres. Cette façon de voir les choses permet de relativiser ses fautes et surtout de ne pas changer, qu’on nous accepte  tel que l’on est, dans toute notre diversité.

« Nul n’est parfait, alors accepter ce que je suis avec mes fautes, mes erreurs et mes défauts, sinon aller voir ailleurs ».

Voilà comment l’émotion a pris le pas sur le sens.

Or, Jésus disait exactement le contraire : On est, c’est vrai pas pire et pas meilleur les uns que les autres, mais on doit absolument changer, c’est même vital, et c’est valable pour tout le monde, pour la femme adultère comme pour les religieux qui voulaient la lapider, comme pour le grand rabbin aussi. Il n’y a pas d’exception.

C’est un appel général à la conversion, au changement radical.

Quand Jésus finit en disant à la femme : « je ne te condamne pas, va et ne pèche plus », ce commandement est pour tout le monde… quel que soit sa race, son sexe et sa religion. 

Dieu ne nous condamne pas, c’est vrai mais c’est nous, qui nous condamnons. A persévérer dans nos fautes et à nous obstiner à ne pas vouloir changer, nous créons nous-mêmes les conditions de notre malheur.

Donc l’émotion, bien souvent, déforme la réalité et grossit, exagère ce que l’on veut entendre.

 

En fait, l’émotion c’est quoi ?

 

C’est un pressentiment.

« J’ai le pressentiment que cela est vrai » ou « j’ai un mauvais pressentiment », voilà sur quoi on fonde nos idées : sur des pressentiments.

Comme si une voix intérieure nous affirmait que nous avons raison de penser ainsi, « J’ai comme l’intuition que.. »

Non, la vérité n’est pas dans l’apparence des choses ; la vérité n’est pas dans le verbe, ni dans l’éloquence, qui produisent au final une vision exagérée.

Vous savez, la Bible est bien faite, car un amoureux du discours et de la rhétorique trouvera de l’eau à mettre à son moulin.

Le superstitieux y trouvera tous les dieux qu’il souhaite y trouver et il calmera ainsi sa peur ; et son désir de contemplation sera comblé, et il trouvera en abondance de quoi l’être.

 

Mais la Bible apportera aussi l’eau de vie à celui qui a vraiment soif.

 

Celui qui aime la rhétorique trouvera la foi (mais quelle foi ? la foi en qui ?) Il a besoin de l’eau oui, mais d’abord pas parce qu’il a soif, mais comme d’un collyre pour que ses yeux voient.

Et celui qui a besoin de vérité, a besoin d’une vraie solution, une solution vitale, un peu comme d’une corde qui le ferait sortir du fond d’un trou très profond dans lequel il est tombé, et là… il trouvera la foi en Christ.

Donc trouver la foi en Christ : c’est d’abord s’éloigner de ses superstitions, de ses fausses croyances, de ses visions exagérées.

Mais le problème, est qu’on ne les voit pas tous et qu’on a même fini par les faire soi.

Les religieux qui voulaient lapider la femme adultère ne voyaient pas, qu’elle avait grossit, comme avec une loupe, leurs fautes. Et c’est leurs fautes qu’ils venaient absoudre.

En tuant cette pauvre femme adultère, ils pensaient inconsciemment se débarrasser par la même occasion de leurs pensées adultères.

En agissant ainsi c’est comme s’ils venaient se prosterner devant un dieu cruel, légaliste qui ne juge qu’à l’apparence et qui condamne le pécheur.

Alors là aussi ne tombez pas dans le piège d’une autre superstition, celle de voir dans ces religieux-là, le mal incarné et à retourner les pierres contre eux, cette fois-ci.

Il n’y a personne à lapider.

Et mon message ne vient lapider personne.

Aujourd’hui, ne pensez pas que les temps soient différents d’autrefois et qu’on ne se prosterne plus devant les mêmes dieux que ceux de l’antiquité. La Bible évoque souvent un autre dieu du nom de BAAL.

Etait-il pour des temps passés, pour d’anciennes civilisations, le pensez-vous ?

Baal, ce faux dieu est pluriel, comme le paganisme, comme les superstitions qui ont plusieurs objets d’adoration ou de malédiction.

Juges 10 :10 « Les enfants d'Israël crièrent à l'Eternel Dieu, en disant: Nous avons péché contre toi, car nous avons abandonné notre Dieu et nous avons servi les Baals. »

Baal en grec comme en hébreu à la même signification : Maitre, Seigneur, possesseur.

Ce sont des choses, des êtres, des images qui vous séduisent alors et qui vous possèdent et qui font que par ce lien d’attachement, vous les voyez comme votre maitre et Seigneur.

L’apôtre Paul dans la lettre aux Romains 11 : 4 (nous sommes des romains n’est-ce pas) prend l’exemple où Dieu répond: « Je me suis réservé sept mille hommes, qui n'ont point fléchi le genou devant Baal. »

Sept mille hommes seulement n’ont point fléchi le genou…

Ne soyons pas idéalistes, très peu voient qu’ils sont superstitieux, très peu voient qu’ils sont liés par de fausses croyances et beaucoup de ceux qui le sont, plutôt que de se battre pour s’en séparer, sont plutôt prêts à être moralisateur sur les autres. Et ils voient la paille dans l’œil de l’autre alors qu’eux ont une poutre dans leurs yeux.

Revenons à l’exemple précédent de la bouche :

Si l’objet de superstition, c’est la parole : vous avez alors, de l’admiration pour un discours, pour l’éloquence et pour la magnifique argumentation qu’on vous a apporté ; et c’est Baal qui vous séduit pour vous posséder, pour que votre admiration se transforme en contemplation puis en prosternation ; 

Et là que vous soyez chrétien, musulman, bouddhiste, animiste ou athée vous avez le même dieu : C’est Baal qui vous a séduit.

 

Alors à quoi vouloir les richesses du monde si c’est pour y perdre son âme ?

Cette réplique, elle aussi, bien connue de Jésus évoque la perte de l’âme par les richesses.

Mais les richesses, ce ne sont pas forcément que l’argent et les biens, c’est d’abord sur quoi et sur qui portent nos yeux et notre cœur.

L’objet de superstition que vous voyez et qui vous rend esclave, peut aussi vous rendre libre, puisque vous en avez conscience …mais à une seule condition : si vous désirez à tous prix vous en séparer.

Pour conclure, je dirai que croire en Dieu ne veut plus rien dire.

Que le combat ne porte pas sur le nom attribué au dieu que l’on vénère, mais plutôt sur l’image déformée, exagérée que l’on s’est faite de lui.

Alors vous me direz : mais n’y a-t-il pas une contradiction aussi avec ce que j’annonce au départ : la foi en Christ ?

Non, avoir la foi en Christ diffère totalement de la foi dans ses superstitions, dans ses visions exagérées. Car les mots employés n’ont de sens que si nos actes et notre cœur ont ce même sens aussi (le même sens, la même convergence)

Attention aussi, Christ n’est pas le nom d’un dieu. Christ est dans son sens originel grec,(Christos) l’onction ; Dans la langue hébraïque c’est le Mashiah, (le messie) celui qui a l’onction.

L’onction, c’est un esprit qui coule comme une huile de haut en bas.

Cet esprit de vérité, qui vient du Père céleste va alors vous montrer vos erreurs, vos exagérations, vos superstitions à vous, qui êtes citoyen du monde, pour que vous vous en sépariez.

Si Christ coule en vous alors, vous êtes une nouvelle créature ; Et pas besoin de le ressentir ou de le prouver par des mots.

Le pommier n’a pas besoin de prouver qui il est. SES fruits visibles témoignent de sa nature. Nos fruits témoignent aussi de qui nous sommes. Il suffit, tout simplement d’attendre la saison.

Alors, débarrassons-nous de nos mauvais fruits et coupons l’arbre de la superstition qui nous empêche de voir l’arbre de vie : Car seul « Christ en nous est l’espérance de la gloire ».

Amen

dimanche 23 août 2020

LA LUNE : ACTEUR DU REVEIL SPIRITUEL ?!!

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 Par Eric Ruiz


Veiller est un commandement du Seigneur qu’il ne faut pas prendre à la légère.

C’est au matin, au réveil, que nous pouvons savoir si nous avons veillé. Car nos songes vont nous éclairer, alors ; Et nous allons savoir si nous avons veillé sur nos âmes.

Mais, la nuit a ses serviteurs pour nous aider dans cette veille ; et le principal serviteur, c’est la lune.

« Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit; il fit aussi les étoiles. » (Genèse 1 :16) 

Que signifie le plus petit luminaire pour présider à la nuit ?

La lune est le petit luminaire, elle préside, elle règne sur la nuit en l’éclairant de sa clarté. Mais quelle influence a-t-elle réellement sur nous?

« Présider » n’est pas forcément la traduction la plus appropriée ; le mot hébreu employé est : « menshalah » qui s’emploie dans 53 versets Bibliques pour dire  « souvenir ». La lune fait se souvenir de la nuit, voilà comment elle préside dans notre esprit.

Sans tomber dans l’astrologie, qui est une abomination, car la lune n’est pas avec les autres astres du ciel, une boule de cristal, eh bien nous savons que la lune agit directement sur tous les êtres vivants en exerçant une force d’attraction.

La lune agit sur les organismes vivants et c’est une évidence qui n’est plus à démontrée.

-Sans la lune, la mer n’aurait pas de marées ;

- Il y a une lunaison pour cultiver son jardin ;

Pour une meilleure croissance de nos plants, nous devons semer certaines graines en lune montante, ou planter en lune descendante.

-Les accouchements redoublent en jour de pleine lune.

-Et l’humeur des gens quant à elle, est fortement troublée. L’irritabilité s’accroit à la pleine lune. Et nous avons plus de mal à trouver le sommeil.

Et les rêves eux, ne sont-ils pas alors, influencés par la lune?

Bien-sûr que oui.

De quelle façon ?

Il n’y a pas de règles en particulier, il n’y a pas de révélation. 

Mais d’une manière générale, nous devons savoir que la lune possède une puissance spirituelle.

Elle ravive notre mémoire, intensifie nos émotions, elle nous rend plus nerveux, provoque de l’agitation, l’esprit est plus perturbé.

La lune est donc un allié de taille pour notre Seigneur, qui a placé des intentions précises avec elle.

On peut le souligner : Son rôle est de mettre la lumière sur la cause de nos souffrances. C’est elle qui a  (pour vous donner une image) le bouton d’intensité : plus lumineux moins lumineux.

Mais attention, ne tombons pas dans l’idolâtrie ; ne voyons pas dans cette planète ou d’autres, une représentation de Dieu, comme l’ont fait tellement de peuple et Israël y compris.

« Il se trouvera peut-être au milieu de toi dans l’une des villes que l’Eternel te donne, un homme ou une femme faisant ce qui est mal, transgressant son alliance, allant auprès d’autres dieux pour les servir et se prosternant devant eux, après le soleil, la lune…ce n’est point-là ce que j’ai commandé »(Deutéronome 17 : 2-3)

La lune sert Dieu de la même façon que les anges.

C’est un serviteur dans les mains de Dieu.

On ne se prosterne pas devant un ange.

On ne se prosterne pas non plus devant le petit luminaire : la lune.

Se prosterner devant la lune s’est y voir autre chose que sa fonction.

Et bien-sûr, y voir une fonction supérieure, renvoie à voir sa propre image déformée, celle d’un être supérieur, n’ayant pas besoin d’humilité et de repentance, mais de connaissance.

En bref, on cherche la lumière de la lune pour se l’approprier, pour qu’elle devienne notre propre lumière. Voilà comment la lune devient une idole.

Car si la lune brille dans le noir, c’est uniquement pour révéler la noirceur qu’il y a dans le cœur.

Elle  grossit les évènements, comme ferait l’effet d’une loupe ; et en ce sens elle avertit des châtiments à venir, voilà sa fonction spirituelle principale.  

Elle grossit certaines situations jusqu’à les faire devenir exagérée, déformées, caricaturales, plus même burlesques, dans le but de frapper notre conscience afin que nous nous en souvenions au matin.

Regardons de plus près l’effet de la lune sur les océans.

Après la marée, il n’est pas rare de découvrir sur les plages des vestiges, des animaux morts, des déchets, des objets perdus, des morceaux de navires qui ont sombrés et qui viennent au matin s’échouer sur les plages.

Eh bien notre nuit associée à la lune a ses marées, elle évacue aussi ses déchets.

Elle veut nous laver de ce qui nous sali. Les plages bondées d’objets plastiques viennent révéler aux yeux du monde la folie des hommes, ce qu’ils essayent de cacher et de ne plus se souvenir.

Nos songes font de même, nos songes remplis d’idées morbides et qui partent dans tous les sens, évacuent la noirceur multiple de notre âme.

Beaucoup de ce qui est mort dans les océans et qui n’a pas été mangé par les animaux de la mer, vient s’échouer sur les plages, comme beaucoup de ce qui est mort en nous, de ce qui n’a pas été digéré, remonte à la surface, à notre conscience.

Ce qui est supposé enfouis au plus profond de la mer de l’oubli, remonte à la surface un jour ou l’autre, ou plutôt une nuit ou l’autre.

Alors, cet astre, la lune, ne renvoie pas  au merveilleux, elle n’est donc pas un symbole de bénédiction, mais plutôt d’égarement.

Donc à certaines occasions, quand la lune est encore plus grosse que d’habitude, comme ce phénomène de « super lune » où elle éclaire davantage la terre, en y étant plus proche, ce n’est pas pour révéler le bien mais pour venir mieux révéler le mal sur un peuple nombreux.

Le voleur qui s’enfuit à la pleine lune, voit mieux son chemin, c’est vrai… mais il se fait plus facilement identifié aussi, ses mauvaises intentions sont dévoilées, comme en plein jour.

La super lune observée dans la nuit du 7 mai 2020 avaient cette fonction.

Les cauchemars alors redoublent pour une cause juste : celle de réveiller ceux qui dorment.

C’est une période (souvenez-vous la date du 5 mai) dont j’avais reçu le sens avec la venue :

·       D’un grand réveil spirituel.

Il faut avouer que peu de personnes sont en mesure de savoir ce que peut être un grand réveil spirituel, puisqu’on a toujours un seul exemple sous les yeux, celui des témoignages religieux.

Un réveil pour eux : c’est un grand nombre de baptisés, ou des dons spirituels exprimés en grand nombre, ou encore une pluie de prophéties provenant d’un peu partout.

Or, pour Dieu un grand réveil : c’est tout autre chose ; c’est une prise de conscience à grande échelle de ses fautes d’abord et surtout. La mémoire nous revient, la conscience s’éveille, la vérité devient une évidence pour chacun.

Paul inspiré du Saint-Esprit parle du réveil spirituel…et que dit-il ?

Romains 13 :11-13

«… c'est l'heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. 12La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière. 13Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l'ivrognerie, de la luxure et de l'impudicité, des querelles et des jalousies ».

Si l’on doit donner une image du réveil spirituel, c’est plutôt un peuple qui se frappe la poitrine voyant ses fautes, bien avant un peuple qui lève les yeux vers le ciel pour adorer le Père ; et avant (bien-sûr) un peuple qui plonge son corps dans l’eau en mémoire de la repentance qu’il a eu (là je fais référence au baptême).

LA LUNE REVEILLE CELUI QUI DORT.

 

·       La lune fait l’effet d’un caisson d’amplificateur de son.

 

Une grande marée produit des vagues qui déferlent en nombres et en volume et qui en retombant font un bruit impressionnant : le ressac.

Eh bien, Quand Dieu frappe à votre porte le soir pour venir souper avec vous, comme il le fait dans l’Eglise de Laodicée (Apocalypse 3 :20), les toc toc deviennent assourdissants. Et sa voix qui vous appelle à ouvrir est de plus en plus forte, elle fait peur, et impressionne comme le ressac. Celui qui se réveille alors est rempli d’effroi, il s’agite, il a chaud, il transpire, même en plein hiver.

C’est l’intention de Dieu, celle de vous saisir et de vous ébranler même.

Donc, celui qui dort dans la maison est réveillé, mais va-t-il ouvrir la porte ?

Va-t-il laissé Dieu lui parler ?

Ou bien va-t-il maudire la lune ou s’en prendre à son mal de tête qui l’empêche de finir sa nuit calmement ?

Ceux qui vont ouvrir, n’ont pas peur d’entendre ce que Dieu a à leur dire.

Ils veulent veiller et peu importe la veille de la nuit (le soir, au chant du coq, ou au milieu de la nuit, le matin), ils sont déterminés à ouvrir et à souper avec le témoin de Dieu fidèle et véritable qui était au commencement de la création. (c’est le nom de celui qui frappe à la porte... Apocalypse 3 :14)

Ce n’est pas forcément Jésus-Christ qui frappe à votre porte, cela peut-être aussi un autre frère, un envoyé de Dieu qui est fidèle et qui dit la vérité… et qui hante vos nuits.                                                           

En plus du bruit, il y a aussi l’observation de la lune. Cette observation a elle aussi sa résonnance.

Le quartier de lune, que l’on observe longtemps pendant les nuits de lune montante et de lune descendante ;  Ce quartier montre une face obscure, cachée et une partie blanche, lumineuse. Tout comme l’homme assujetti à ses passions a cette face obscure et cachée de lui-même.

Il a cette face lumineuse, que beaucoup aime montrer ; cette partie de soi visible et honorifique : nos actes gratifiants, notre engagement généreux envers les autres, notre visage de bienfaiteur ;

Mais aussi, (et c’est moins glorieux), il y a cette face obscure, que beaucoup souhaitent effacer de leur mémoire.

Et la pleine lune, elle… elle ressemble à un visage qui apparait en totalité dans une lumière fascinante. La face cachée est alors entièrement visible.

Dieu nous montre au moins une chose. Dans chaque mois de l’année, il y a une nuit de pleine lune ; eh bien dans chaque mois de l’année apparaitra votre vrai visage entier mis en lumière la nuit.

Car Dieu veut que vous vous souveniez de qui vous êtes vraiment.

Et, de quelle manière apparaitra notre visage ?

Par les tourments qu’ils nous occasionnent, par les souvenirs passés douloureux qui remontent à la surface, par des songes qui nous mettrons mal à l’aise, bref en éclairant, par sa lumière, le mauvais chemin empreinté, les mauvais choix qui nous poursuivent la nuit et qui nous font honte.

N’oublions pas que la nature ou « les cieux racontent la gloire de Dieu » (Psaume 19).

La gloire (du latin gloria) c’est la renommée. Dieu a la réputation, la renommée de détenir la vérité.

« Les vrais adorateurs aimeront le Père, en esprit et en vérité » nous  confirme l’apôtre Jean.

Par conséquent, aimer Dieu s’est aimer voir la vérité même au prix de la honte que provoque un mensonge que l’on aurait dissimulé.

Comme aussi : « La voix de l'Eternel retentit sur les eaux » (Psaume 29 :3)

Cela signifie quoi ?

Nous sommes constitués de 80% d’eau.

Cette eau corporelle est soumise aux marées spirituelles, c’est-à-dire : au calme, comme à l’agitation qui est provoquée par la voix de Dieu.

Quand nous sommes agités la nuit, osons, nous poser la question : Dieu n’est-il pas en train de nous parler ?

Sa voix ne retentit-elle pas sur l’eau de notre corps au repos ? Qu’a-t-il à nous dire ?

Vous savez, j’écris ces quelques lignes à trois heures du matin, ne pouvant plus dormir à cause d’une migraine. Dieu parle et c’est lui qui choisit le meilleur moment.

·       Maintenant la lune qui se fond dans la nuit, qui devient noire, elle a aussi son sens.

Esaïe 13 :10 : « les étoiles des cieux et leurs astres ne feront plus briller leur lumière, le soleil s'obscurcira dès son lever, Et la lune ne fera plus luire sa clarté»

Matthieu 24 :29 Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. 30Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel »

Dieu, à travers ces versets d’Esaïe, ou de Matthieu, nous avertit …qu’il arrêtera de nous avertir.

Comment ?

En ne donnant plus sa lumière à la lune

Par les jours de détresse et les lunes, la puissance des cieux nous aident à voir clair dans nos actes, pour nous laver des souillures du monde.

C’est ce que Paul nous a dit avec le réveil. Et  une personne réveillée et qui veille sera comme Romains 13 :14 , elle sera « revêtue du Seigneur Jésus-Christ, et elle n’aura pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises »

Mais voilà, ce temps de clair de lune, qui nous aide à voir clair, s’arrêtera subitement.

C’est-à-dire que la lune ne brillera plus la nuit. Elle n’éclaira plus personne. Elle arrêtera sa fonction spirituelle.

Pourquoi ? Est-ce définitif ?

Non, c’est provisoirement, pour un temps.

Parce que ce sera le temps des rétributions.

Nous assisterons alors au jugement de la moisson : le salaire de l’iniquité pour les uns (qui est peut-être le sommeil de la mort, celui que redoutait David dans ses psaumes) Psaume 13 :3-4

« Regarde, réponds-moi, Eternel, mon Dieu! Donne à mes yeux la clarté, Afin que je ne m'endorme pas du sommeil de la mort ».

Mais il y a aussi une autre rétribution, celle gardée pour le juste, il y a un salaire de la piété pour les autres.

Que représente ce salaire de la piété ?

Nous le savons avec le message précédent : Au deuxième retour du Seigneur, le jugement concerne la résurrection qui est le signe du Fils de l’homme.

Les morts en Christ ressusciteront avec un corps incorruptible et nous les vivants seront transformés avec eux aussi dans un corps incorruptible.

Cette résurrection portera bien, aussi un autre signe : le signe de la transfiguration.

La moisson est faite. La porte des noces est alors refermée, derrière les vivants et les morts ressuscités, transfigurés.

Dans le concret ; il existe une nuit dans le cycle lunaire habituel où la lune ne donne plus sa lumière. Cette lunaison :

·       c’est la nouvelle lune.

 

Dieu marque les temps avec la lune et nous enseigne que la lune noire a un sens perpétuel. Qu’elle n’est pas un phénomène rare, juste pour la fin des temps.

Comme il y a une nuit de révélation pour voir nos fautes avec la pleine lune, il y a aussi une nuit de rétribution pour recevoir le salaire de l’iniquité ou le salaire de la piété, avec la nouvelle lune.

A la nouvelle lune, c’est alors : soit un nouveau mois qui commence, soit un temps qui se fini (un temps d’épreuves qui commence ou un temps d’épreuves qui finit, un temps de bénédictions ;

Un temps de songes en forme de cauchemar qui fait place à un temps de rêve paisible ;

Un temps de haine qui laisse place à un temps pour aimer, un temps de destruction qui s’arrête et, un temps pour bâtir qui naît…) La fin d’une chose donne naissance à une autre : c’est le signe de la nouvelle lune.

Mais, il y a plus encore : Esaïe 66 :23 « A chaque nouvelle lune et à chaque sabbat, Toute chair viendra se prosterner devant moi, dit l'Eternel ».

 Il y a bien un rendez-vous perpétuel à cette lunaison ; et ce rendez-vous est le même qu’un sabbat.

La célébration de cette fête, n’est pas une obligation. Elle ne se pratique par selon une tradition, un rite. Elle se fera naturellement, parce qu’elle se fera d’elle-même en Christ.

Toute personne qui se tourne vers Dieu, qui se convertis ou se reconvertis rentre dans un sabbat, dans son sabbat. Ce sera sa nouvelle lune, le départ de ses nouvelles œuvres. Ce sera de nouveaux cieux et une nouvelle terre pour elle, comme l’indique le verset précédent d’Esaïe :

« Car, comme les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je vais créer Subsisteront devant moi, dit l'Eternel, Ainsi subsisteront votre postérité et votre nom »

Amen

dimanche 16 août 2020

LE RETOUR DE DIEU… LA NUIT

 344

Par Eric Ruiz

 

La nuit, nous l’avons vu précédemment, n’est pas en discontinue avec le jour.

Elle n’est pas une parenthèse, mais la nuit révèle une activité spirituelle importante, tout aussi importante que le jour.

Non seulement, la lumière nous éclaire par une colonne de feu, c’est-à-dire qu’une lumière vient pour nous montrer la part de la chair que nous n’avons pas consumée ; mais cette lumière vient encore pour nous réveiller afin de manifester des œuvres en christ :

C’est le retour de Christ.

Eh oui, Christ vient nous réveiller la nuit et non le jour.

Pourquoi ?

C’est ce que je vais détailler pour vous, maintenant.

Les passages de Marc 13 :30-37  vont nous révéler une vérité sur le retour du Seigneur.

Ecoutez-bien !

 

30 « Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n'arrive. »

 

De quelle génération parle le Seigneur ?

Dieu, s’adresse-t-il à une génération en particulier ou bien, vient-il sauver dans toutes les générations ?

C’est très important de mesurer objectivement la justice de Dieu, car comme le fils de Dieu le précise ensuite : « mes paroles ne passeront point ».

Si ses paroles ne passent pas, c’est qu’elles ne sont pas figées dans un temps et un espace.

Dieu le Père aime tout humain et agit pareillement avec le disciple du 1er siècle comme avec celui de chaque siècle. Et il n’y a pas une génération meilleure qu’une autre. C’est sa justice.

 

32« Pour ce qui est du jour ou de l'heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul.»

 

Pourquoi personne ne le sait? 

Parce que d’abord ce jour est différent d’une personne à l’autre.

-Croire que Christ revient à une seule période pour une seule génération, notamment la dernière, la nôtre) c’est une hérésie ;

-croire que Christ revient à la même heure pour celui qui habite New York que celui qui habite Calcutta, est une hérésie aussi.

-Mais plus encore, croire qu’il revient à la même heure pour deux personnes qui sont dans le même lieu, c’est une forte hérésie.

« Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé; » (Matthieu 24 :40).

Dieu est-il revenu pour l’un et non pour l’autre ?

Non, l’un a été réveillé par Christ et il s’est préparé ; l’autre a été réveillé aussi, mais il ne s’est pas préparé de la même manière, il n’a pas veillé et il n’avait pas l’huile nécessaire pour rester.

Dieu ne réveille pas tout le monde à la même heure et le même jour.

Et pour certains, à travers leurs rêves et leurs cauchemars, il pourra les réveiller, oui, mais pas les faire veiller.

Cette révélation est même un constat facile à faire, puisqu’il suffit de regarder autour de soi.

Lorsque Christ vient vous révéler vos fautes, celui qui est près de vous nie en bloc ses fautes et préfèrent encore sa fausse sainteté à la vôtre.

C’est le message que je ne cesse de tonner depuis 6 ans : Dieu a des horloges différentes pour chacun.

C’est comme si nous avions des montres qui donnent une heure différente.

33 « Prenez garde, veillez et priez; car vous ne savez quand ce temps viendra ». 

Nos montres sonnent toutes en ce moment, pour signaler l’urgence de la préparation… mais chacune à son heure.

En fait, chacun a son jour précis, comme chacun a son jugement qu’il ne connaît pas encore.

34 Il en sera comme d'un homme qui, partant pour un voyage, laisse sa maison, remet l'autorité à ses serviteurs, indique à chacun sa tâche, et ordonne au portier de veiller.

L’adversaire souhaite que nous dormions, d’un sommeil insouciant. Cela parait contradictoire, car en Christ on ne se soucie plus du lendemain… Mais le seul souci réside quand même dans notre persévérance à vouloir se séparer de nos fautes.

Attention, beaucoup de croyants ont assimilé la paix avec l’insouciance.

Or, l’insouciance n’a rien à voir avec un sommeil paisible.

L’insouciant a mis de côté ce qui lui ôte la paix, afin de pouvoir dormir.

C’est aussi le sens du verset 36 : «craignez qu'il ne vous trouve endormis, à son arrivée soudaine ».

Ne pas veiller c’est : s’endormir ;

et je reviens au verset 34, comme si on partait en voyage les mains dans les poches, sans se soucier de ses biens personnels.

Ne pas donner d’ordre à ses serviteurs, ne pas indiquer la tâche de chacun ; C’est ne pas prendre au sérieux nos rêves, nos cauchemars, nos visions de la nuit.

C’est se dire : « la nuit ne m’apprend rien, qu’ai-je besoin de m’en soucier ? »

C’est laisser aller son activité nocturne sans se soucier des conséquences pour le jour.

« Oh, mon cauchemar…il n’avait rien de cohérant, oh mon rêve…il ne veut rien dire : il est tellement sans queue ni tête…Pourtant j’étais troublé en me levant ; pourtant, toute la journée je n’ai pas arrêté d’y penser ».

L’apôtre Paul révèle aussi ce mystère en comparant celui qui dort à celui s’enivre.

« Car ceux qui dorment dorment la nuit, et ceux qui s'enivrent s'enivrent la nuit ».

Ceux qui s’enivrent le font dans un but : pour oublier ce qui les tourmentent. Ils recherchent l’insouciance. Ils veulent perdre la mémoire de ce qui les font souffrir. Et ceux qui prennent des drogues, ou des anxiolytiques, font la même chose. Ils fuient ce qui les oppressent.

Ce phénomène : c’est le péché de Sodome Ezéchiel 16 :49

« Voici quel a été le crime de Sodome, ta sœur. Elle avait de l'orgueil, elle vivait dans l'abondance et dans une insouciante sécurité, elle et ses filles, et elle ne soutenait pas la main du malheureux et de l'indigent ».

Donc, être insouciant c’est dormir. C’est chercher sa sécurité dans le sommeil.

Et la chose est grave, car si nous ne veillons pas la nuit, alors nous ne pouvons être guidés par Dieu, le jour. C’est la loi, le commandement que Dieu a donné à Moïse dans Exode 13 :21) …13, le nombre de la justice et 21, le nombre du commandement.

La colonne de feu doit éclairer vos nuits : c’est un commandement juste, tout comme Dieu doit guider vos pas le jour.

Le verset 22 nous précise que « la colonne de feu la nuit ne se retirait pas de devant eux ».

Le nombre 22, est celui de l’ange. L’ange de Dieu nous visite chaque nuit, comme aussi les pensées démoniaques, si notre cœur nous accuse.

 37Ce que je vous dis, je le dis à tous: Veillez. »

La veille dont parle Jésus ici dans Marc 13 au verset 37 est un état qui se situe entre le réveil et le sommeil. 

Nous dormons, mais pas profondément. Nous sommes alors conscients de nos rêves, ou conscient d’un mal être.

Cet état qui est entre deux niveaux de conscience est un état que certains aujourd’hui ont nommé : état hypnotique, ou de demi-sommeil, ou de somnolence.

Eh bien, le fils de l’homme vient précisément se révéler à ce moment-là.

Il ne vient pas dire : « Regarde-moi, c’est moi Jésus !»

S’il vous montre une image, il vient peut-être vous montrer l’image que vous vous êtes faite de lui, mais dans un contexte de ténèbres pour vous faire réagir.

Il vient mettre la lumière, comme une colonne de feu sur votre iniquité, pour que vous vous en sépariez.

Il vient vous placer sur la frontière qui existe entre le pur et l’impur, entre le bien et le mal, entre le vrai et le faux, pour que vous fassiez votre choix.

C’est ce que Dieu a fait avec les hébreux en les faisant sortir d’Egypte pendant la nuit (Deutéronome 16 :1) Dieu vous fait sortir de votre oppresseur la nuit en vous montrant aussi le chemin qui libère.

Attention, je ne suis pas en train de vous inciter à aller voir un hypnothérapeute ; je suis en train de vous montrer l’importance de cette frontière entre le conscient et le subconscient (que la science trouve très intéressante, au point d’ailleurs, d’en avoir fait un fonds de commerce très lucratif).

Cette frontière veut vous révéler, quoi ?

Des choses sur vous.

Le but n’est pas de voir seulement d’où viennent vos souffrances et vos blocages, mais surtout de brûler la racine de ces maux, contrairement aux différentes psychothérapies, qui ne le font pas (elles vous montrent d’où proviennent ces maux seulement, elles ne brûlent rien).

35Veillez donc, car vous ne savez quand viendra le maître de la maison, ou le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou le matin; 

Ici, Dieu peut venir (nous venons de le lire dans Marc 13), à quatre périodes de la nuit ; 1- au début, le soir ; 2- au milieu de la nuit ; « 3- au matin très tôt, au chat du coq ; ou encore 4- au matin.

Il y a donc, 4 veilles dans la nuit.

Quoi tirez de cet enseignement ?

D’abord, d’être vigilant sur notre activité nocturne. Christ revient à ce moment-là pendant un état hypnotique, pendant un moment intermédiaire entre le réveil et le sommeil. C’est là qu’il nous a donné rendez-vous.

Il y a 4 rendez-vous possible la nuit.

Il nous donne rendez-vous le soir ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq ou alors le matin.

Ensuite, ne restez pas enfermé dans un déni nocturne, mais au contraire soyez dans une bonne disposition de cœur, pour que Dieu vous libère… et ainsi, pour que vous puissiez VEILLER.

Mais le but ultime n’est pas encore atteint, puisque nous devons PERSEVERER dans l’état de veille.

Persévérer… mais jusqu’où ?

Où se trouve la limite ?

En fait, Christ revient deux fois, l’avez-vous remarqué ?

Une première fois pour vous réveiller afin que vous puissiez veillez ;

et puis après avoir persévéré dans cet état de veille, il revient une deuxième fois, pour établir un nouveau moment, un moment où : « Il n'y aura plus de nuit; et ils n'auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles ». (Apocalypse 22 :5).

Ce verset nous révèle un accomplissement surnaturel. Ce qui a été décidé au ciel se réalise à ce moment-là, sur terre, par un règne.

Lorsque Christ est revenu une deuxième fois, a-t-on toujours besoin d’une lampe pour voir, d’une lumière la nuit pour nous éclairer?

En d’autres termes : A-t-on toujours besoin qu’il nous montre nos imperfections : la chair non détruite, nos œuvres cachées, nos souffrances, nos passions refoulées ?

Non, puisque tout cela a disparu et ne réapparaitra plus, puisque nous ne faisons plus qu’UN avec lui.

Ce commandement donné à Moïse, cette colonne de nuée le jour comme cette colonne de feu la nuit doit disparaitre.

Elle n’a de raison d’être que dans un corps corruptible.

Or, nos corps seront changés au son de la trompette, pour devenir alors incorruptibles.

Oui, ce changement d’état porte un nom : pas enlèvement, mais bien TRANSFIGURATION

Pour régner avec Dieu, nous devons être au même niveau de consécration que lui, car l’impur ne peut se mélanger avec la pureté.

Mais cette transfiguration ne dépend pas que de vous seuls (et là je vous donne une révélation)

Cette transfiguration dépend aussi des morts en Christ, car, les vivants comme les morts doivent EN MEME TEMPS rejoindre cette transfiguration.

 

 N’est-ce pas ce que nous dit Paul dans 1 Thessaloniciens 4 :15 ?

« Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. »

Donc, nous devons persévérer à veiller dans nos nuits, jusqu’au son de la trompette qui sonnera la fin de préparation des vivants et la fin des morts en Christ pour cette génération présente.

Les morts ressusciteront, mais au moment même où nous serons transfigurés, nous les vivants.

Personne ne le sera avant l’autre. Christ a été transfiguré sur la montagne en même temps que Moïse et Eli. Il ne l’a pas été avant eux, ni eux avant Jésus.

Tout s’est fait en même temps et ils ont disparu ensuite dans une épaisse nuée…et seul Jésus-Christ est revenu car il est le ciment de cette fusion.

Ce fameux passage de Marc 13, nous renvoie comme son nombre l’indique à la justice de Dieu, la nuit ; mais pas seulement…  les versets, et les nombres de ses versets que nous avons lu, confirment ses intentions.

-Le verset 29 : « quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le Fils de l'homme est proche, à la porte ».

Là, il nous dévoile les choses cachées pour nous réveiller.

-Le verset 30 : « cette génération ne passera point, que tout cela n'arrive » Dieu nous montre que pour toute génération sa volonté est de nous secourir, de nous alerter et de nous protéger, l’homme comme la femme ;

-Le verset 33 nous montre que la vérité avec un grand V se trouve dans la prière et le fait surtout de VEILLER : «  Prenez garde, veillez et priez; car vous ne savez quand ce temps viendra »

-Le verset 37 réinsiste sur l’état de veille, comme s’il voulait nous secouer et nous faire réagir tel un sursaut salutaire, tout cela dans le seul but qu’un aveugle, comme chacun de nous, recouvre la vue. «  Ce que je vous dis, je le dis à tous: Veillez ».

Vous voyez, Dieu ne lésine pas sur les moyens pour nous faire comprendre ses intentions,(les nombres, les chiffres, les versets, les songes). Ses moyens sont toujours louables et secourables.

Il multiplie les occasions et se sert de la nuit pour (au contraire de ce que disent nos connaissances), nous réveiller, nous faire veiller puis plus tard, si nous persévérons, nous transfigurer.

Donc, faisons attention : des croyants réveillés, il y en a beaucoup et de plus en plus.

La grande majorité sent bien que les temps sont proches et qu’il faut faire quelque chose de plus ou de mieux ou de différent.

Mais, un réveil ne fait pas des croyants, des élus.

Ça c’est encore un des pièges favoris de l’esprit religieux.

L’esprit sataniste adore assimiler les nouveaux baptisés comme des nouveaux élus. Or, il n’y a rien de plus faux.

Les nouveaux élus sont comme les vierges folles et les vierges sages de la parabole de Jésus en Matthieu 25 ; une partie pensent avoir de l’huile, elles pensent être protégées, mais elles ne veillent pas ; Et comme elles ne veillent pas, Dieu ne leur ouvre pas la salle des noces, car Dieu ne les connait pas.

Ils n’ont pas de vêtement de justice, ils marchent nus … Pourquoi ?

Parce que leur insouciance vis-à-vis de la nuit leur fait perdre la raison.

Cet avertissement est celui d’Apocalypse 16 :15 : «  Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu'il ne marche pas nu et qu'on ne voie pas sa honte! »

Garder ses vêtements en veillant la nuit, c’est conserver un regard d’aigle, une vue panoramique et en même temps une vue très précise sur nous-mêmes, d’abord.

Sommes-nous saints, habillés… ou alors impurs et donc nus ?

Ceux qui sont privés du regard de l’aigle sont incapables de dire avec les 4 êtres vivants « jour et nuit :Saint saint saint est le seigneur Dieu tout puissant qui était, qui est et qui sera » (Apocalypse 4 :8).

Ces baptisés, qui se croient élus mais qui sont nus ne peuvent pas le dire, car ils ne sont pas saints.

Ils ont oublié le jour et la nuit :

 1-  LA VERITE : à travers l’enseignement du Père par la voix d’un vrai apôtre,

 2- L’HUMILITE : à travers la communion des saints,

3- LE SACRIFICE : par le renoncement aux œuvres mortes  et

4-enfin quatrième être vivant L’EFFICACITE: par la prière du juste.


Donc, où est passé leur virginité ?

Il leur manque les 4 êtres vivants : la vérité, l’humilité, le sacrifice et l’efficacité.

L’heure (n’en doutons pas) est à la veille et non à l’insouciance.

Il est temps que tous se repentent afin que nous nous présentions, chacun devant notre Dieu sans tâche et sans pli à notre vêtement, lorsqu’il viendra nous visiter à une veille de la nuit.

Veillez donc puisque vous ne savez ni le jour de la nuit, ni l’heure de la nuit (c’est-à-dire : à quelle veille) il viendra.

Amen