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dimanche 10 août 2025

Nombre 36 : COTE LUMIERE ou COTE TENEBRES ?

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Par Éric Ruiz

 

DES TENEBRES A LA LUMIERE 

« Dieu parle une première fois et une second fois à celui qui n’aura pas pris grade à la première ». Je vous prie de considérer ce message ainsi avec ce nombre 36.


Exode 28 :36 « Tu feras une lame d'or pur, et tu y graveras, comme on grave un cachet (d’autres versions : «  Tu graveras comme sur un sceau »): Sainteté à l'Eternel. 37Tu l'attacheras avec un cordon bleu sur la tiare, sur le devant de la tiare. 38Elle sera sur le front d'Aaron ».

Le message dernier, je vous parlais du sceau du Saint-Esprit. Ce sceau certifie la sainteté du croyant. Le sceau, c’est la preuve vivante qu’il agit bien par la grâce de Dieu.

Et ce verset 36 du livre de l’Exode ne fait que rappeler que ce cachet était déjà un commandement de Dieu puisque c’était un sceau placé sur le front d’Aaron (du souverain sacrificateur), précisément sur sa tiare. Et sur ce sceau est gravé le vœu très pieu, ce à quoi s’engage le souverain sacrificateur et le peuple Hébreu : « sainteté à l’Eternel » . Ce n’est pas un slogan en rappel à la sainteté divine, mais le texte de la gravure les concerne eux : ils s’engagent à être saint pour Dieu. La version Bible Rachi très attachée à l’hébreu dit : « consacré à Hachem ».

Le vœu de consécration c’est le vœu pieu par excellence.

Ce passage nous montre quoi ? Il nous rappelle comment passer des ténèbres à la lumière : En se consacrant à Hachem, à Dieu, en étant saint comme notre Père céleste est saint. Et par Jésus-Christ, cette lumière est parfaite parce qu’il nous purifie de toutes nos fautes lorsque nous nous consacrons entièrement à lui. Il fait alors de nous des souverains sacrificateurs comme lui est.

Comment se consacrer ? Matthieu 25 :36 «  j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi ». La consécration est visible. Elle ne se voit pas dans les rites et les coutumes religieuses. Mais dans l’utilité,  l’aide, le soutien, en un mot : un secours sans détours.

Une autre confirmation de la lumière de ce nombre 36, c’est Luc 11 :36 « Si donc tout ton corps est éclairé, n'ayant aucune partie dans les ténèbres, il sera entièrement éclairé, comme lorsque la lampe t'éclaire de sa lumière. ».

Par conséquent, ce nombre est un révélateur de la lumière. Pas d’une lumière qui s’éclaire petit à petit. Mais d’une lumière puissante qui arrive brutalement, d’un coup grâce à notre consécration pleine et entière. C’est notre corps entier qui est éclairé et surtout pas des petits bouts par-ci par-là qui restent dans les ténèbres. Et cette lumière soudaine éclaire comme  une torche éclaire une pièce dans le noir. Elle éblouit d’un coup. Elle surprend par la puissance et la soudaineté de sa clarté.

Cette lumière instantanée, c’est le prophète Elie priant ainsi  1 Roi 18 :36 «Au moment de la présentation de l'offrande, Elie, le prophète, s'avança et dit: Eternel, Dieu d'Abraham, d'Isaac et d'Israël! Que l'on sache aujourd'hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur, et que j'ai fait toutes ces choses par ta parole! 37 Réponds-moi, Eternel, réponds-moi, afin que ce peuple reconnaisse que c'est toi » la prière d’Elie, et le prodige qui suivra la réponse divine : C’est la foudre, un éclair d’orage dans le ciel, un tonnerre manifesté, l’offrande parfaite qui prend feu.

Cet éclair orageux, cette foudre c’est  Elie mais aussi Jésus-Christ qui surprend son entourage par des miracles. Luc 4 :36 : « Tous furent saisis de stupeur,… il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs ». Celui qui a le sceau de Dieu commande aux ténèbres. Il a ce pouvoir de libérer les captifs.

Jean 8 :36 « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement

libres. » Le passage de la servitude à la liberté se fait réellement au travers de la lumière divine. Et cette lumière est comme je vous l’ai dit… saisissante et surprenante. Regardez comment elle a surpris les hébreux. Ils ont commandé aux Egyptiens, qui les ont non seulement laissé partir d’Egypte mais plus encore, ils se sont laissés dépouillés par eux.

Exode 12 :36 « 35Les enfants d'Israël firent ce que Moïse avait dit, et ils demandèrent aux Egyptiens des vases d'argent, des vases d'or et des vêtements. 36L'Eternel fit trouver grâce au peuple aux yeux des Egyptiens, qui se rendirent à leur demande. Et ils dépouillèrent les Egyptiens. » Quel témoignage à la fois surprenant puissant et miraculeux ! Les ténèbres changées en lumière. Les Egyptiens, peuple oppresseur, sont devenus comme par magie source de bénédictions pour leurs anciens esclaves Hébreux.

Autre exemple très significatif : c’est Ezéchiel 36 :36 « Cette terre dévastée est devenue comme un jardin d'Eden; et ces villes ruinées, désertes et abattues, sont fortifiées et habitées. 36Et les nations qui resteront autour de vous sauront que moi, l'Eternel, j'ai rebâti ce qui était abattu, et planté ce qui était dévasté"  Ici la lumière rend témoignage du prodige de Dieu, qui fait renaitre ce qui était mort et détruit. Le désert, la terre morte et stérile est devenu un jardin luxuriant. Ce même prodige a été fait pour Sara la femme d’Abraham qui était une terre stérile mais qui est devenue mère à un âge impossible. Genèse 24 :36 « Sara, la femme de mon seigneur, a enfanté dans sa vieillesse un fils à mon seigneur; et il lui a donné tout ce qu'il possède. »

DE LA LUMIERE  AUX TENEBRES

 

Maintenant, la dualité de ce nombre 36, va de pair avec cette dualité du monde terrestre. Tout ne va pas malheureusement dans le sens d’une transformation des ténèbres vers la lumière. L’envers de la médaille est radicalement opposé. Jésus a dit qu’il est venu rendre aveugle ceux qui voyaient et qui se vantent de voir (Jean 9 :39). La réalité est que malheureusement le cœur fourbe et mauvais de l’homme le pousse même une fois les yeux ouverts par la lumière, à préférer les ténèbres.

Deutéronome 1 :36 « Aucun des hommes de cette génération méchante ne verra le bon pays que j'ai juré de donner à vos pères, 36excepté Caleb, fils de Jephunné; il le verra, lui, et je donnerai à lui et à ses enfants le pays sur lequel il a marché, parce qu'il a pleinement suivi la voie de l'Eternel. ».

La génération des Hébreux est qualifiée de méchante alors qu’elle a vu les prodiges de sa libération de l’Egypte. Cette génération a vu les prodiges de Dieu, au travers de la manne (la nourriture du jour) et de la nuée (la direction divine) dans le désert ; malgré cela cette génération s’est endurcie au point de préférer se construire ses idoles, et suivre ses faux dieux. Elle n’a pas suivi les lois de Dieu comme seul Caleb l’a fait.

 

A quel moment a lieu ce virage ?  Quel indice permet d’identifier clairement le passage de la lumière vers l’obscurité ?

 

Le livre du Lévitique 25 : 36 est parlant : « Tu ne tireras de ton frère ni intérêt ni usure, tu craindras ton Dieu, et ton frère vivra avec toi. ». L’absence de crainte de Dieu commence par ce que nous faisons à notre frère, à celui qui a la même foi que la nôtre, c’est à Dieu que nous le faisons.  Le mal que nous lui faisons alors à des répercutions bien au-delà de ce que l’on peut imaginer. Et la perversion commence là en tirant un avantage de son frère ; Elle commence dans la relation entre gens de la lumière. Elle commence avec Caïn vis-à-vis de son frère Abel, mais elle continue avec (Genèse 19 :36), où les filles de Lot trahissent la confiance de leur père en l’enivrant puis en couchant avec lui et en devenant enceinte. Cette perversion continue encore avec Genèse 27 :36  où Esaü pose la question à son frère Jacob pourquoi l’a-t-il trahi deux fois ? Une première fois en lui volant son droit d’aînesse puis une deuxième fois en lui volant aussi sa bénédiction. Il se demande si tout n’était pas déjà inscrit avec son nom Jacob (qui signifie, celui qui supplante ou trompeur).

Ce virage radical, Jésus en parle aussi dans l’Evangile de Jean 6 :36 « Mais, je vous l'ai dit, vous m'avez vu, et vous ne croyez point ». Le verbe voir : horao, c’est plus que le sens de la vue, c’est connaitre avec l’esprit. Jésus disait bien : « vous m’avez connu avec l’esprit et vous ne croyez pas ».

Deutéronome 4 : 36 parle aussi de cette connaissance par l’esprit : « Du ciel, il t'a fait entendre sa voix pour t'instruire; et, sur la terre, il t'a fait voir son grand feu, et tu as entendu ses paroles du milieu du feu ».

 

L’incrédulité de ceux qui ont vu la lumière, de ceux qui ont entendu ses paroles, qui ont vu son feu par ses nombreux prodiges, c’est une constante dans toute la Bible.

 

Caïn a vu la lumière de Dieu en voyant le sacrifice agréable de son frère Abel ; Les filles de Lot ont vu au milieu du feu comment leur père a échappé miraculeusement à la destruction de Sodome. Jacob et Esaü ont vu comment leur père Isaac a manifesté les paroles de Dieu par sa foi, une foi selon le modèle de son père Abraham.

Et que dire des rois de Juda ? Ont-ils connu l’incrédulité après avoir reçu eux aussi l’esprit de Dieu ? (2 Roi 15 :36) Nous lisons dans les livres des Rois et des Chroniques comment Jotham fils d’Osias, régna au début en faisant ce qui est droit entièrement comme son père… Et comment il ferma néanmoins les yeux sur la corruption de son peuple.

Il est loin d’être une exception.

Alors, tout comme la lumière vient d’un seul coup éclairer les ténèbres, eh bien il en est de même pour les ténèbres. La foudre tombe aussi subitement là où on ne l’attendait pas. Dieu amène tout en jugement. Matthieu 12 :36 : « Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée. »

Les ténèbres surprendront à un moment donné, lors d’une heure précise ceux qui se réclament de la lumière et qui cachaient leurs mauvaises œuvres.

1 Roi 22 :36 « Au coucher du soleil, on cria par tout le camp: Chacun à sa ville et chacun dans son pays! 37Ainsi mourut le roi, qui fut ramené à Samarie »

Au coucher du soleil, au moment où Dieu se retire, c’est la débandade, chacun veut alors sauver sa peau. Matthieu 10 :36 « et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison. » Luc 17 :36 « De deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé ». Matthieu 13 :36 « Alors il renvoya la foule, et entra dans la maison. Ses disciples s'approchèrent de lui, et dirent: Explique-nous la parabole de l'ivraie du champ. » Une parabole sur la mauvaise semence qui sera arrachée au moment précis de la moisson.

 

LA SOUDAINETE DU RETOUR DE DIEU

 

Alors avec le nombre 36, la lumière comme les ténèbres se manifestent subitement. Marc 13 :36 : » craignez que le maitre de maison ne vous trouve endormis, à son arrivée soudaine. »  Le résultat est le même ; on est frappé de stupeur, parce que la vérité se dévoile et elle surprend parce qu’on ne s’y attend pas. Et ce nombre 36 plutôt que nous conforter dans une attente passive devrait au contraire nous rappeler que le retour de Dieu est soudain. Par exemple, le retour à la lumière se fait subitement comme au temps du roi Ezéchias, où le service de la maison de Dieu fut rétabli en un temps record.

2 Chroniques 29 :36 nous montre Ezéchias et tout un peuple bien disposé et se réjouissant parce que le rétablissement du service se fit subitement.

Dieu revient soudainement, sans prévenir et c’est pourquoi nous devons être des veilleurs attentifs : Luc21 :36 « Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d'échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme». Dieu revient soudainement et les choses basculent d’un seul coup du bon côté ou basculent rapidement du mauvais. Si la lumière est en nous, nous basculons vers notre héritage promis. Luc 24 :36 « Tandis qu'ils parlaient de la sorte, lui-même se présenta au milieu d'eux, et leur dit: La paix soit avec vous! ». » La lumière manifestée fait dire à des chrétiens ce que les juifs ont dits de Jésus Jean 11 :36 « Sur quoi les Juifs dirent: Voyez comme il l'aimait. (en parlant de Lazare)». L’amour divin manifesté se voit en un éclair.  Pas besoin de long discours, ni d’explication.

 

LA FOUDRE  ECLAIRE NOS ŒUVRES DE DEUX MANIERES

 

En résumé, voir le nombre 36 ôte le voile du doute sur une personne ou au contraire fait tomber son masque de sainteté. C’est  un point de passage qui subitement  frappe le regard et étonne. Un peu comme une photo qui montre l’instantané d’un moment. Cela montre que l’on est passé de l’autre bord. Mais de quel bord ?  On est soit passé du côté de la lumière, soit du côté des ténèbres. Ce sont deux positions particulières et radicalement opposées qui identifient un état, un état de cœur, un état spirituel, bref un état  qui demeure dans l’âme. Il s’agit soit d’un état entièrement consacré, saint et irrépréhensible ou soit d’un état trouble dont le vœu de sainteté, en fin de compte n’a pas eu d’engagement véritable. Ce n’est même plus une apparence. Ce vœu pieu cachait en réalité de nombreux péchés. (de la Convoitise, de l’orgueil, de l’idolâtrie).

Un verset de l’Evangile résume très bien ce passage à deux bords : « Jean 3 :36 « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » Il y a celui qui croit et celui qui ne croit pas. Il y a l’héritage d’une vie éternelle ou celui d’un terrible châtiment.

Jésus ne cesse de mettre en garde ceux qui ont la lumière afin qu’elle demeure en eux, afin de marcher avec elle pour ne pas être surpris par les ténèbres. Jean 12 :36 : «  Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière afin que vous soyez des enfants de lumière ».

Amen

dimanche 8 juin 2025

POURQUOI L’ASCENSION DE CHRIST N’EST PAS UNE CELEBRATION

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Par Éric Ruiz

 

L’ASCENCION : Le CIEL ou LA TERRE ?


Troublant comme titre n’est-ce pas ?  Moi-même je me suis étonné à parler de l’ascension une fois la fête passée.  Pourquoi maintenant ? Pourquoi parler de l’ascension au moment où les chrétiens vont fêter la pentecôte ? Est-ce trop tard ? Ou est-ce au contraire un moment qui a du sens ? Car Dieu à ses raisons que la raison ne connait pas.

Je sais que cela va sans doute choquer parce que je touche à une pierre angulaire de la religion chrétienne. Attention, je tiens tout de suite à être clair. L’ascension de Christ au ciel est glorieuse. Il est maintenant assis à la droite du Père. Ce qui montre son autorité et son égal avec lui. Je suis loin de sous-estimer ce fait et encore plus, loin de vouloir le rabaisser. Car Jésus-Christ est vraiment parti nous préparer une place pour que là où il est nous y soyons aussi. Et si nous sommes là à la première résurrection il nous prendra avec lui. Alors, tout ce qu’il a fait n’est pas à minimiser ou à sublimer mais à prendre selon ce que l’esprit nous enseigne.

Mais je tiens à mettre les priorités là où elles doivent être.  Oui ce qui se passe au ciel concerne aussi l’homme terrestre, mais peut-il changer les choses célestes ? Il est concerné certes par le ciel, sans qu’il puisse en aucune façon interférer sur lui. Le ciel, notre Père s’en occupe et ne nous demande aucune action. Pas de prière, pas de louanges, pas de relations autres qu’avec lui (lui et son fils unique puisqu’ils ne font qu’un).

Il est tellement facile de tomber dans l’occultisme. Par nature le genre humain est idolâtre. Il est très attiré par les choses célestes. La divination et toutes ces pratiques divinatoires ont toujours autant attirée le commun des mortels. Pouvoir communiquer avec les défunts a toujours été très tentant et toujours pour les mêmes causes : connaître les intentions de Dieu à notre égard ou pour nous rassurer sur notre devenir.

 

 UNE FETE PAIENNE ?

 Juste quelques mots sur la fête. Si on regarde les fêtes instituées par L’Eternel Dieu à partir de Moise, leur point de départ commence par une tristesse transformée en joie, par une désolation changée en jour de fête. C’est un moment particulier qui célèbre les victoires acquises avec l’aide de Dieu. La fête de la Paque (Pessah) par exemple pour les Hébreux (la plus importante), célèbre le libérateur, le Dieu sauveur qui est venu délivrer un peuple de l’esclavage et de l’oppression Egyptienne. On célèbre le bras puissant de Dieu comme sa grande miséricorde envers son peuple.

Alors ces victoires nécessitent une attitude de cœur qui va avec. Et comme le souligne la fête de Pourim, une purification est indispensable. S’il n’y a pas une volonté de confesser ses fautes et de s’en détourner, la fête perd tout son intérêt pour Dieu. La célébration véritable c’est toujours une occasion de se remettre en ordre devant Dieu. Elohim hait ce genre de fête où le croyant vient le louer en vêtement sale.

Alors pour en venir à la fête de l’ascension. Où se trouve la victoire de l’homme acquise avec l’aide de Dieu ? Cette victoire concerne le fils de Dieu, certes et lui-seul. (je détaillerai cette partie par la suite) Et fêter une victoire sans la complicité avec l’humain cela ressemble tellement à celles que font les païens.

La célébration de l’Eternel n’a pas le sens d’un combat céleste entre Dieu et des anges. Nous ne sommes pas au milieu de la mythologie païenne où les dieux grecs ne cessent de se combattre entre eux. Athéna (déesse de la sagesse) qui blesse Arès (Dieu de la guerre) ou Héra (Reine des dieux) qui affronte Atémis (déesse de la chasse).

La célébration de l’Eternel célèbre bien un combat, mais un combat ici sur terre et surtout par une lutte faite à l’intérieur de soi, qui préfigure le temple de Dieu. Pessah qui signifie passer de l’autre bord, montre plus une conversion spirituelle qu’une victoire sur un peuple ennemi. C’est la fête d’un sacrifice bien terrestre, bien charnel qui uni Dieu à l’homme.

 

LA REPONSE DE JESUS A L’ASCENSION

 

Alors si on revient à l’ascension, à cette réalité glorieuse, elle ne peut être une fête pour l’homme de foi parce que l’homme ne peut monter tel qu’il est dans le ciel. Sa condition est impure. Sa chute le maintien au sol, sur le sol terrestre. Sa condition oblige le croyant à s’abaisser, plutôt qu’à s’élever. Jésus-Christ monte seul nous préparer une place que nous ne pouvons connaitre. Et le fait de célébrer une ascension serait comme demander à Dieu ce que deux disciples, Jacques et Jean lui ont déjà demandé dans Matthieu 10 :37-40

«Jésus leur dit: Que voulez-vous que je fasse pour vous? 37Accorde-nous, lui dirent-ils, d'être assis l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire. 38Jésus leur répondit: Vous ne savez ce que vous demandez.(tout comme vous ne savez-pas ce que vous voulez célébrer) Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, ou être baptisés du baptême dont je dois être baptisé? 39Nous le pouvons, dirent-ils. Et Jésus leur répondit: Il est vrai que vous boirez la coupe que je dois boire, et que vous serez baptisés du baptême dont je dois être baptisé; 40mais pour ce qui est d'être assis à ma droite ou à ma gauche, cela ne dépend pas de moi, et ne sera donné qu'à ceux à qui cela est réservé. ».

Jésus en répondant de la sorte, en leur disant que cela ne dépendait pas de lui, voulait sans doute leur indiquer que leur question ne va pas les aider parce que ce qu’il demande n’est pas la bonne question.

Quelle était alors la bonne question à poser ? «  Comment faire pour être assis à ta droite ou ta gauche ? ou encore Comment feras-tu pour que nous continuions à vivre sans toi, sans Christ à nos côtés, parce que quand tu partiras, nous serons orphelins? Devons-nous attendre un autre que toi ou ton retour ? »

Jésus  répondit à cette question après que Philippe lui ait demandé « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. » Jean 14 :8  et Jésus lui répondit «  Celui qui m'a vu a vu le Père; et vous si vous m’aimez garder mes commandements car ils viennent du PèreEt moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous…Et le consolateur, l'Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit ».

Dieu est très pragmatique et notre foi elle aussi doit-l’être. La fête doit nous aider à nous rappeler ce qui est essentiel à être puis à faire. Tout d’abord nous rappeler l’alliance que Dieu a conclue avec nous. Demeurer en lui, lui être fidèle c’est l’honorer.

La fête comme toute célébration concerne avant tout l’alliance que Dieu établit avec sa création. Le louer seul c’est bien, mais l’Eternel n’a jamais demandé à Moïse de le fêter lui seul. Les païens eux le font. Ils fêtent leurs dieux. Ils fêtent leur ascension. Ils fêtent les combats qu’il gagne sur les autres dieux.

Or, le Dieu de la Bible fait que chaque fête que nous faisons sert à évaluer notre foi pour savoir si notre alliance est toujours véritable. Si elle ne l’est plus, alors nous préparer en confessant nos fautes et en convertissant nos cœurs.

 

Alors POURQUOI JESUS A-T-IL ETE ELEVE AU CIEL DEVANT SES APOTRES ?

 

Pour que les anges puissent aussi révéler la vérité : « Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu'il s'en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent, 11et dirent: Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? »(Actes 1 :9-11)

Avez-vous vu la comparaison avec ce que Jésus disait juste avant à ses disciples ? « 8 vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous…et vous serez mes témoins… jusqu'aux extrémités de la terre. ». Les païens ont sans cesse les yeux rivés vers le ciel. Est-ce ce que Jésus voulait pour ses disciples ? Rappelez-vous le message sur la sagesse qui vient de la comparaison. Ici Jésus compare leur étonnement à fixer le ciel… avec la puissance qu’ils recevront pour être ses témoins.  La comparaison est claire pour celui qui sanctifie la sagesse divine. La puissance de Dieu pour ses apôtres n’est pas dans l’admiration d’une élévation céleste mais dans la puissance du Saint-Esprit que recevront les apôtres pour leur mission terrestre.(même les deux anges sont sur terre vêtu de blanc, ils ne sont pas en l’air. Encore un signe de l’importance de notre mission terrestre)

 

LA FETE  DE l’ALLIANCE AVEC LE SAINT-ESPRIT

 

Par conséquent, chaque fête nous ramène aux noces de l’agneau, à notre élection, à la gloire que nous partageons avec lui, à l’alliance faite avec notre Dieu. Cette alliance a été concrétisée dans les cieux comme sur la terre en premier par notre baptême mais aussi et surtout lorsque le Saint-Esprit est descendu sur nous.

Alors certes l’ascension du fils de Dieu est importante. Mais dans l’immédiat, ce qui est descendu du ciel l’est beaucoup plus pour nous (le 5ème tonnerre). Si nous n’avons pas le Saint-Esprit qui est descendu sur nous, tout ce que nous vivons ne sert à rien. Sans Christ en nous personne ne peut être sauvé. Ce qui se passe dans les cieux peut-être beau et glorieux mais si le Saint-Esprit est un rêve, c’est que Christ n’est pas ressuscité et « si christ n’est pas ressuscité, nous sommes les plus malheureux des hommes et notre foi est vaine ».

 

CELEBRER L’ASCENSION et ses conséquences

 

 Dieu a ses combats qu’il mène avec ses anges dans le ciel ; Mais nos combats à nous sont tous sur terre. Et la preuve c’est que nos prières ferventes concernent ce qui touche nos corps de près. Même nos rêves proviennent de ce que nous vivons ici-bas. Nous sommes comme attachés à cette terre comme un « glébeux » l’est. Ce glébeux c’est le nom d’Adam premier homme, nommé ainsi par André Chouraqui dans sa traduction biblique.

Alors ceux qui célèbrent les anges dans les cieux se trompent. Ils se sont égarés sur un mauvais chemin. A trop spiritualiser les choses d’en haut, à trop idolâtrer les étoiles, à trop mettre de l’importance à ce qui monte dans le ciel, ils ne font que de prouver leur peur et leur fuite face aux combats d’ici-bas. Et donc ils ne célèbrent plus la mise à mort de leurs corps dans la fête. C’est pourquoi tant de fêtes chrétiennes ne sont que des fêtes païennes dans les faits.

 S’inquiéter si nous serons à la droite ou à la gauche de Dieu sous-entend d’autres envies comme savoir si notre place dans le ciel est déjà définie avant que nous ayons été fidèles et persévérant dans la foi. C’est une manière de vouloir lire dans le ciel notre destinée. C’est une porte ouverte vers la divination. Et Jésus n’a laissé entrevoir aucune possibilité à Jacques et à Jean lorsqu’ils lui ont posé cette question. La réponse de Jésus a été très clair malgré les apparences «  , cela ne dépend pas de moi, et ne sera donné qu'à ceux à qui cela est réservé. »( Matthieu 10 :40)

 

CELEBRER L’ASCENSION POUSSE A CELEBRER LES MORTS

 

Je crois que célébrer l’Ascension de Christ  et surtout en être très attaché, prouve une chose : que nous avons ouvert des portes interdites au ciel. La séduction de la divination a exercé son pouvoir. La tentation en fait succomber plus d’un. Il n’est pas rare de s’apercevoir pour ceux qui ont ouverts ces portes qu’ils se mettent aussi à ouvrir celles des morts. Certains chrétiens prient ou évoquent les morts, d’autres se noient dans de terribles recherches généalogiques pour prouver une quelconque lignée sainte, d’autres se font baptiser pour eux, et d’autres encore se réunissent aux nouvelles lunes pour bloquer le mal qui se fait au ciel, afin d’éviter qu’il se propage sur terre. Mais ces mêmes personnes pourquoi ne s’occupent-elles pas des vivants, de ces âmes qui vivent sur terre autour d’elles? Parce que bien souvent avoir les yeux vers le haut nous fait oublier ceux qui sont en bas. Que ces frères et sœurs commencent par libérer les captifs qu’ils ont eux-mêmes enchaînés… avant de vouloir libérer le ciel de la mort.

 

LA PRIERE DU « NOTRE PERE »

 

Alors, je finirais par la prière du Notre Père, celle que Jésus-Christ nous a donné en exemple et que nous trouvons dans les Evangiles, et cette prière n’est pas « Père que ton nom soit sanctifié au ciel mais qu’il soit sanctifié sur cette terre et si possible par nos paroles et nos actes. Notre prière n’est pas non plus que ton règne vienne au ciel, puisqu’il y règne déjà, mais qu’il règne ici-bas et si possible à l’intérieur de chacun de nous par le Saint-Esprit.

Que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Cela traduit très bien les priorités, nos priorités celle de notre alliance avec notre Seigneur Jésus-Christ.

Esaie 66 « Ainsi parle l'Eternel: Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, Et quel lieu me donneriez-vous pour demeure? 2Toutes ces choses, ma main les a faites, Et toutes ont reçu l'existence, dit l'Eternel. Voici sur qui je porterai mes regards: Sur celui qui souffre et qui a l'esprit abattu, Sur celui qui craint ma parole. » Alors, regardons là ou Dieu regarde, portons nos regards sur l’essentiel et laissons le ciel à celui qui y règne. Pour avoir une part avec lui, nous devons porter nos regards sur ceux qui souffrent et qui craignent Dieu.

Amen

dimanche 7 juillet 2024

CHASSER LES DEMONS, en finir avec les troubles obsessionnels et compulsifs

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Par Eric Ruiz

« Et ce sont ici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : ils chasseront les démons en mon Nom; » (Marc 16 :17)


Ah, ce fameux don de chasser les démons. Ce don tellement convoité dans certains milieux religieux  avec tout ce lot de mystères et d’émerveillement que cela procure.

S’agit-il d’exorciser le mal par des moyens spectaculaires et de braver le danger ?

En tous les cas, Jésus parle au même niveau des démons et des maladies. Lui, ne met pas un don supérieur de guérison à l’un plus qu’à l’autre, ni une action plus dangereuse pour l’un et moins pour l’autre. Le mal s’exprime par toutes sortes de maladies (mentales, corporelles), c’est tout.

Y voir des démons plus forts qui nécessitent un protocole plus long et plus contraignant, ce n’est que de la poudre aux yeux qui sert dans la majorité des cas à impressionner l’auditoire pour que les dons de celui qui exerce l’exorcisme soient magnifiés.

Alors qu’est-ce qu’une personne liée par des démons ?

Il y a bien plusieurs niveaux, c’est vrai. Mais ce n’est pas des niveaux d’envoutement. Ce sont des niveaux d’enchaînement. Ce sont les chaînes qui lient la personne et ce sont ces mêmes chaînes qui doivent être brisées.

 

Premier niveau : (c’est un exemple que je prends, parce qu’il est fréquent) Avoir des envies ou des pulsions violentes envers une personne.

Ce niveau est juste une simple tentation, rien d’autre. On s’énerve après quelqu’un et on rêve de lui faire du mal. Ces pensées peuvent s’évaporer et ne plus avoir de conséquences si, on ne se couche pas sur la colère et si on ne rumine pas tout le tort qu’elle nous a causée.

Le deuxième niveau : montre un lien avec un ou plusieurs démons. C’est celui de passer à l’acte, d’agir violemment sur la  personne visée.

Mais dans la plupart des cas, ce deuxième niveau n’est pas atteint, pourquoi ?

Parce que la violence envers l’autre est un délit dans nos sociétés.  Agir en s’en prenant à l’intégrité physique et même morale de son prochain entraine déjà un trouble moral d’abord puis une infraction juridique ensuite, parce que selon les blessures causées, l’agresseur sera punit d’amendes et d’emprisonnement.

Alors ce deuxième niveau va être franchit mais différemment.

Cette violence contenue va s’exercer, mais indirectement par celui qui voulait l’exercer. Il va être violent envers lui-même. Cet acte s’explique par ce que la psychologie appelle : l’inhibition. L’acte ne pouvant se faire sur l’autre, il est inhibé et la pulsion violente se tourne alors vers celui qui a des envies violentes.

Son corps ressent alors le mal qu’il voulait faire à autrui. Il a mal à l’estomac par exemple, ou il est pris de vertiges, de palpitations, de vomissements, de perte de mémoire et de connaissance. Il n’a plus faim, tombe dans l’anorexie.

Ou encore, il se met à boire de l’alcool, ou à prendre des anxiolytiques pour lui permettre de retrouver son calme et sa paix.

Passons maintenant au troisième stade. C’est le stade compulsif ou obsessionnel. A ce stade l’enchainement est terrible.  Les liens sont très serrés. Les mauvaises pensées sont devenues récurrentes. Elles hantent la personne de jour comme de nuit. Elle est obsédée par l’injustice qu’elle pense vivre. Elle tourne et retourne dans sa tête des pensées négatives. Elle se sent constamment lésée et une irritation violente vient la perturbée sans même qu’elle y pense ou qu’elle cherche à y penser. Et cette pensée devient compulsive parce qu’elle échappe au contrôle de la personne. Contrôler ses émotions devient alors impossible.

À ce niveau, l’emprise des démons est très active. La destruction de la personne est en marche.

Nous avons un exemple concret de ces démons qui attaquait le roi d’Israël Saül. Au départ Saül jalousait David. Il jalousait ses victoires, son assurance et sa foi en Dieu. Il voyait en lui un concurrent au trône. Puis cette tentation de jalousie se transforma en haine violente. Saül était obsédé par David. Il en voulait à sa vie de manière compulsive. Il marchait chaque jour les armes à la main, prêt à le débusquer pour l’exterminer. Il n’avait plus qu’une seule idée : assouvir cette pulsion de meurtre envers David. Il y a mis tous les moyens, toutes ses forces, allant même, jusqu’à consulter ce qu’il avait chassé d’Israël : la divination.

Alors que faire pour chasser ce démon ?

Dans le cas de Saül comme dans le cas de beaucoup, on ne peut rien faire, car les démons leur permettent une élévation sociale ou humaine. Les démons participent activement à la réussite de la personne.

Et comme le dit Jésus : « il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. ».

Donc se corrompre pour réussir, amène à « s’asseoir à la table des démons ».

Mais si cette personne aspire et réclame une délivrance, alors il y a quelque chose à faire.

 

Suffit-il de prier dans le nom de Jésus pour que le possédé n’ait plus cette envie obsessionnelle de meurtre ou de violence ?

 

De nos jours, les prières de délivrance s’accumulent dans les assemblées, sans qu’elles soient pour autant efficaces.

Pourquoi ?

Parce que ces prières s’occupent de chasser ce qui est obsessionnel et compulsif.

Oui, le démon est de cette nature. Il rend le trouble compulsif et obsessionnel. Mais ces prières chasse-t-elles pour autant ce qui tourmente la personne ?

Non, pas du tout.

Prier pour que la personne n’ait plus de malaise, qu’elle arrête d’être tourmentée, ou qu’elle ne prenne plus de drogue, ne chasse pas le démon.  Vous aurez beau dire : «  Démon sort de ce corps au nom de Jésus ! », Il partira un instant mais reviendra, parce que la cause est toujours vivante.

La personne se croira guérit parce que les symptômes obsessionnels et convulsifs auront disparu et que le trouble n’est plus là. Mais le trouble reviendra et souvent différemment.

Prenons cette maladie mentale très connue de nos jours appelé par les médecins : TOC, c’est-à-dire  T comme trouble, O comme obsessionnel et C comme compulsif.

Cette maladie est la même pour tous au niveau des deux dernières lettres Obsessionnelle et Compulsive. Mais, en ce qui concerne le trouble, celui-ci prends mille formes possibles.

Cela va de la maniaquerie (comme se laver les mains dix fois par jour), en passant par l’utilisation abusive de drogues (pour diminuer l’apparition des obsessions), jusqu’à la folie avec des idées fixes, ou la perte de lucidité et de contrôle mental.

Mais là aussi, le trouble reste et restera encore mystérieux quant à sa cause.

 

Revenons à notre exemple. Pourquoi la personne a-t-elle des malaises fréquents ?

Parce qu’elle a une aversion prononcée envers une tierce personne. Voilà la raison de vivre du démon. Le cœur de la personne s’est emmuré par une haine compulsive envers l’autre.

Que doit-elle faire ?

Arrêter de combattre et pardonner à cette personne.

Pardonner de tout son cœur. Comme Jésus-Christ crucifié, abandonné de tous, a pardonné à ses bourreaux et à ses moqueurs cruels.

Vous voyez la prière de délivrance doit commencer avant tout par ce que dit l’apôtre Jacques : « Confessez donc vos péchés les uns aux autres, reconnaissez vos péchés les uns devant les autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. »(Jacques 5 :16).

Dans notre cas, la personne doit reconnaitre que sa haine, son aversion pour l’autre est un péché. Et le dire ne suffit pas. Elle doit le confesser. C’est-à-dire qu’elle doit rebrousser chemin, pardonner à celle qui lui a causé du tort. Et si c’est possible lui communiquer son pardon.

A ce moment-là, la prière des croyants pourra être efficace. 

 

Or le pardon arrivé à un stade d’endurcicement est difficilement possible. Alors, si la personne ne parvient pas profondément à pardonner, que faire ?

Eh bien cette personne doit jeûner. Pourquoi ? Parce que le jeûne va permettre que l’influence de sa chair diminue, qu’elle ait de moins en moins d’emprise sur elle et pour finir qu’elle puisse laisser grandir l’esprit du Seigneur en elle qui l’a convaincra qu’elle pèche.

Dans tous les cas, il est primordial de prendre du temps pour parler avec le malade qui est tourmenté, afin qu’il puisse confesser son péché. Ce n’est pas le nombre de chaines et la dureté d’emprisonnement par ces chaines qui comptent.

Parler de ses différentes souffrances, de sa maladie, de ses multiples addictions ne mettra jamais le malade sur la voie de la guérison et la vérité. Mais qu’elle parle de ce qui hante son cœur est le plus important.

Chasser les démons nécessite trois réconciliations. D’abord se réconcilier avec Dieu, puis se réconcilier avec soi-même et enfin se réconcilier avec la tierce personne.

Les confessions et les prières doivent aller dans ce sens.

-Se réconcilier avec Dieu, c’est reconnaitre que sans lui il n’y a pas de délivrance possible, puisqu’au début c’est lui qui met la lumière sur le mal et à la fin c’est lui qui purifie.

-Se réconcilier avec soi-même signifie arrêter de se faire du mal. Arrêter de se punir, de s’en vouloir de son état et de l’injustice qu’à causer l’autre.

Se pardonner à soi-même signifie que nous sommes trop faible, trop orgueilleux pour chercher ce qui est juste pas nous-même. Nous devons arrêter de nous combattre ainsi, car c’est un faux combat. Nous n’avons pas à nous châtier parce que l’objet de notre souffrance reste encore en vie. Reconnaissez que vous n’avez aucune raison à vous en vouloir de vous être rendu esclave de vos fautes. C’est le pouvoir de la chair qui étant faible et fourbe vous a entrainé dans ses turpitudes.

-Enfin se réconcilier avec l’autre qui nous a blessé et meurtri, c’est reconnaitre qu’il ne sait pas ce qu’il fait, qu’il est lui-même sous une emprise mauvaise ou reconnaitre qu’il avait raison d’agir comme il l’a fait et qu’au bout du compte la vengeance et la justice appartiennent à Dieu le Père.

Alors face à cette manière de chasser les démons, on peut me rétorquer que jamais Jésus n’a parlé de cela dans les Évangiles et que sa manière de faire était beaucoup plus expéditive. Il voyait une personne possédée, il chassait les démons et poursuivait son chemin.

Je répondrais d’abord que tout n’a pas été dit dans les Évangiles.

Pour illustrer ce propos je pose juste une question :

Que voulait dire Jésus par force et pouvoir lorsqu’il dit : « Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies. » ?

 

Par conséquent tout n’a pas été dit pour plusieurs raisons. La plus flagrante est de laisser l’interprétation possible.

Chacun doit penser et faire en son âme et conscience, derrière les mots force, pouvoir et puissance.

Par exemple, quand on chasse les démons pour impressionner l’autre, ou par un intérêt trompeur, ce mal doit s’exprimer aussi.

Comment chasser les démons ?

Eh bien, Christ peut nous l’insuffler par son Esprit. Pourquoi avoir besoin d’une lettre pour nous l’expliquer ?

Je préfère croire à cette possibilité qui nous rend libre en Jésus-Christ.

Pour ceux qui s’attendent à une loi, des théologiens leur trouveront une loi sur la délivrance.  Et la loi nous met sous l’emprise de démons en nous rendant dure de cœur. Car des démons peuvent-ils chasser d’autres démons ? Pourtant, c’est bien le cas en général.

Pour Christ, sa volonté, je le crois est de nous présenter un cadre incomplet, pour nous laisser libre choix avec son esprit afin d’agir selon les circonstances.

Le cadre qu’il nous présente, c’est en premier : Que celui qui veut être délivré s’approche de Dieu, qu’il prenne lui-même les devant pour aller vers des croyants.

Deuxièmement, le cadre insiste sur la communion.

Tout se fera à plusieurs, là ou deux ou trois sont en accord avec Dieu pour délivrer son prochain.

Les disciples étaient envoyés par deux dans l’intention que la gloire ne retombe pas sur une personne en particulier.

Nous devons éviter de prier seul pour une délivrance. Pourquoi ? Parce que c’est se garder soi-même et garder les autres de l’idolâtrie.

Enfin, troisièmement le cadre insiste sur la prière, le jeûne, la confession des péchés.

Mes frères et sœurs, vous qui écoutez ce message, et qui êtes troublé, sachez que celui qui s’abaisse sera toujours élevé par notre Seigneur. Alors ne cherchez pas un acte magique, qui ne fera que vous troubler encore plus, mais chercher la vérité qui elle seule vous rendra libre.

Amen.