dimanche 25 mars 2018

Y-A-T-IL UNE SPIRITUALITÉ CACHÉE DANS LA FORME PYRAMIDALE ?


Par Éric Ruiz
217
Il n’y a pas que les Égyptiens, mais tous les modèles humains se sont construits à partir de la pyramide.
La forme triangulaire ou la pyramide cache-t-elle, alors, un mystère particulier ?
En fin de compte, tout ce qui a été fait par l’homme a été inspirée par un principe pyramidal. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil et chercher un système meilleur qu’un autre ou un modèle moins corrompu qu’un autre, c’est une perte de temps.
Qui est à l’origine de cette inspiration ?

Les désirs et les besoins de l’Homme, tous deux sont provoqués par le sentiment de manque ou par celui de l’absence.
Ils sont, par conséquent, à l’origine de l’idolâtrie. (On se représente un objet pour pallier à l’objet manquant du désir ou pour palier à l’absence de l’objet manquant). C’est ce qu’on fait les Israélites : l’absence de leur prophète Moïse (qui a été un objet d’idolâtrie) a provoqué le besoin de se faire un veau d’or (un autre objet à idolâtrer).

La psychologie sociale, avec la pyramide des désirs de Scapiro, a placé au sommet le désir de valorisation de soi, comme étant le désir le plus élevé.  La pyramide des besoins de Maslow, elle, a placé au plus haut le besoin de s’accomplir et le besoins d’estime (estime de soi, estime des autres pour soi) comme étant le besoin le plus recherché de l’homme après ceux lié à sa survie.
Ce n’est donc pas un hasard, si de nos jours, il y a tant de mouvement religieux ou spirituels reliés à l’épanouissement personnel, au développement personnel.
Par ailleurs, le modèle social est toujours représenté par les plus riches au sommet de la pyramide, ne formant que la pointe, la pierre de faîte, alors que la base la plus grande représente la population la plus pauvre.
Le modèle politique, mais aussi sportif et scolaire, reflètent  également cette pensée générale, en plaçant les élites au sommet, les bons ensuite, au milieu et à la base, la masse.
La masse : qui sert toujours de réservoir à une élite dont l’objectif est de jouer le rôle d’ascenseur, d’attraction et bien-sûr alimenté par la convoitise.

Tout est régit par la convoitise qui est l’énergie principale pour évoluer dans la pyramide : Les élites, les experts convoitant toujours plus, influençant la masse ; et aspirant les meilleurs vers le haut, donc vers elle.
Le 666 est vraiment partout.
Nous pouvons constater qu’il n’y a pas que les francs-maçons qui possèdent cette structure et ce symbole ; Eux dont les niveaux des loges les plus élevés (33ème degré) illustrent cette élite de décideurs et de dirigeants, qui se cachent comme les parrains de la mafia le font.
Donc pour résumer :

Tout doit servir le sommet de la pyramide et tout doit converger vers elle.

Tous ces modèles ne font que de montrer, en fait, une seule chose : l’enfermement de la réflexion humaine. L’homme, l’humanité ne peut évoluer qu’à l’intérieur de cette sphère très étroite.
Cette sphère (qui ressemble à une prison) est celle d’un comportement très instinctif, que l’on peut assimiler à celui de l’animal, dont les actes sont motivés par des réflexes conditionnés primaires. On est bien-sûr devant le modèle de la bête de l’Apocalypse écrit par Jean.
Comment sortir de ce modèle sclérosant animé par ce qu’appellent les biologistes : notre cerveau reptilien?

La Bible nous offre-t-elle un autre modèle pyramidal plus juste?

Tout d’abord ne cherchons surtout pas à voir dans la pierre angulaire, dont se réfère le fils de Dieu, une quelconque allusion à ce symbole triangulaire ou à un mystère caché. La pierre angulaire fait référence à la partie la plus solide d’un édifice ; et Jésus est cette partie inébranlable lorsque notre foi repose sur lui. Il n’y a rien à prendre à un autre degré.
S’il faut chercher un objet de culte, alors faisons comme l’enseigne Paul : » offrons nos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu.. » (Romains 12 :1).

Mais, une question : il y a l’apôtre Pierre, lui aussi, ne parlerait-il pas d’une pyramide dans  2 Pierre 1 :3-8 ?
Une pyramide qu’il opposerait à celle de l’homme ? Il y aurait donc 2 pyramides : une humaine et l’autre divine ? Une pyramide qui partirait de la base, la foi pour atteindre la pierre de faîte, la perfection ?

Alors on va lire 2 Pierre 1 :3-8 :

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise, à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. »

Alors, pour commencer, les versets cités ici sont très très long et les choses j’en conviens à la première lecture ne sont pas si simples à comprendre.
Pour ma part, on m’a enseigné et j’ai toujours lu et compris ce texte comme une succession de qualités divines à développer. Nous devions faire tous nos efforts pour joindre, pour atteindre un sommet qui est la charité, c’est-à-dire l’amour divin absolu, l’amour agapao.
J’avais trouvé, comme beaucoup, l’idée d’une pyramide, intéressante et très pédagogique pour nous amener à comprendre comment nous devions, dans notre vie chrétienne, faire des efforts pour aller vers la perfection en Christ.  Et là, il fallait rajouter à la foi, une chose puis une autre et encore une autre, jusqu’à l’amour agapé.

Mais aujourd’hui en relisant ce passage, cette conception me parait fausse, absolument fausse. Pourquoi ?
Pour plusieurs choses.

1°) parce que tout ce que Pierre vient d’énumérer avec la foi, la vertu, la science etc, sont des qualités qu’un croyant possède déjà.
Pierre, dès le premier verset, s’adresse à des croyants ayant reçu la même foi que lui. « à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ… ».
Pierre insiste sur la nature divine, que nous avons tous reçu par la foi, mais qui peut être attaquée par 2 choses. Ces choses se sont 2 mots dans le texte : la convoitise et la corruption.

Donc ce qui est important ici de saisir, c’est que la nature divine que nous avons revêtu dès le départ par notre foi, peut être corrompue.
Cette nature divine n’est pas un revêtement définitif.
Cette nature peut être souillée par la convoitise qui amène la corruption. Voilà l’idée de base du discours de Pierre.
Nous devons réaliser que nous ne sommes pas « scellés » par notre foi ; et Pierre nous met en garde contre une certaine dégénérescence de notre appel divin.
Mais attention ! Il n’est pas en train de nous dire comment faire pour arriver à la perfection. Le contexte reconnaissons-le est totalement différent.

2°) Ce qui nous fait arriver à la deuxième conception : les mots employés par Pierre (joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance,…) sont sortis de leur contexte.

 D’abord « joindre » ne veut pas dire rajouter, mais réunir, mettre ensemble;
Donc : foi vertu, science tempérance ne sont pas rajoutés les uns aux autres ; ils ne sont pas hiérarchisés, mais organisés par deux, deux par deux (la foi va avec la vertu ; la vertu va avec la science, la science va avec la tempérance, etc…).
Il ne faut oublier que c’est à cause de la corruption et pour éviter son développement que Pierre développe l’idée de « joindre » d’assembler des éléments les uns avec les autres.

Pourquoi fait-il ainsi ?
C’est justement ce que nous allons voir maintenant.

·       1er élément : Pierre joint la foi avec la vertu : Pourquoi ?
Parce que la foi, l’amour de Dieu se voit au travers de la vertu.
La vertu : c’est la manifestation visible de la foi.
La vertu nous dit le dictionnaire, c’est un comportement permanent, une disposition habituelle. Et ce comportement se porte volontairement vers le bien, et cela en dépit des obstacles qu’il rencontre.
En bref, la foi se voit dans les actes. C’est Jacques 2 :18 qui nous le redit :
« Mais quelqu'un dira: Toi, tu as la foi; et moi, j'ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres. » Je te montrerai ma foi par ma vertu.

·       Alors la vertu est associée aussi à la science.
Dans quel but ?
Eh bien, si vous avez de la science, c’est-à-dire : de la connaissance des choses de Dieu…Mais sans un comportement permanent à vouloir faire le bien (vertu), vous montrez que la convoitise vous a séduit.
En bref, vous parlerez beaucoup du bien, vous aurez plein de mots estimable dans votre bouche, mais vous n’agirez pas en faisant le bien. Vous deviendrez juste « un beau parleur ». Comme le dit l’expression, vous ramener toujours votre science, pour montrer que vous connaissez beaucoup de chose et que votre instruction biblique, ou que votre culture vous place en supériorité mais où se trouve votre vertu ?
La foi sans vertu est morte tout comme la science sans vertu est morte aussi.

·       Ensuite Pierre associe la tempérance à la science.
La tempérance, c’est de la sobriété, de la retenue, c’est le fait de maîtriser et de mesurer ses excès.
Ici Pierre met en opposition une connaissance des choses du Seigneur avec un comportement excessif, ressemblant plutôt à un orateur grec qui s’enivre de ses propres discours :
La séduction par la rhétorique (l’art de discourir).
Nous assistons aujourd’hui à de tel débordement dans les assemblées chrétiennes, avec des prédicateurs, comme des croyants d’ailleurs, qui se croient investis d’un enseignement et qui se laissent aller à toutes sortes de jeux d’acteurs et de mises en scènes plus manipulatrices les unes que les autres. La convoitise est entrée par l’absence de tempérance. Et par-là même, le manque de tempérance nous montre la fausse science (déformée, empoisonnée, idolâtrée).
« O Timothée, garde le dépôt, en évitant les discours vains et profanes, et les disputes de la fausse science » (1 Timothée 6 :20).
                          
·       Ensuite Pierre oppose la tempérance à la patience. Pourquoi ?
Eh bien, parce que l’excès, l’emportement, ne peut faire bon ménage avec la patience. Cette œuvre charnelle, qui consiste à se laisser aller à  exercer ses passions, elle rend des gens impatient, qui désire recevoir au plus vite ce qu’ils convoitent.
Et l’inverse est vrai aussi ; vouloir obtenir rapidement les choses (par un caractère impatient) vous amène naturellement à vous laisser aller à toute sorte d’excès (poussé par l’intempérance).
Mais si ces deux choses (tempérance et patience) demeurent en vous : c’est que vous avez laissé croître le fruit de l’Esprit (Galates 5 :22).

·       Ensuite la patience avec la piété.
L’apôtre Paul en écrivant à Timothée, nous dit que dans les derniers temps, il y a aura beaucoup de croyants montrant une fausse piété, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. La piété s’il est besoin de le rappeler c’est l’attachement à Dieu. Cet attachement peut être très superficiel. Pierre en nous demandant de joindre la patience à la piété, nous montre à quoi nous pouvons mesurer notre véritable attachement :… à notre patience. Le manque de patience, par le refus d’endurer et de supporter les épreuves c’est un révélateur d’une piété bien faible. Vous n’avez pas besoin de vous vanter de la force de votre attachement au Seigneur. Votre impatience vous trahira dès que les premiers malheurs jailliront.

·       Ensuite joindre la piété à l'amour fraternel.
L’amour entre frères et sœurs en Christ sert aussi de baromètre quant à la qualité de notre attachement au Seigneur. Et là, un verset de l’apôtre Jean vient tout de suite à ma conscience : « Si quelqu'un dit: J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur; car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas? Et nous avons de lui ce commandement: que celui qui aime Dieu aime aussi son frère. » (1 Jean 4 :20-21). Dans le concret, c’est vrai, nos gestes d’amour les uns envers les autres démontrent la profondeur ou au contraire, la superficialité de notre attachement à Dieu.

·       Enfin l’amour fraternel joint, réunit à l’amour charité.
Pierre met la barre de l’amour là où elle doit être. La charité c’est un don de Dieu. Ce don n’a pas d’équivalence humaine, puisqu’il est par essence exprimé sans calcul, ni arrière-pensée, ni discrimination (« Si vous aimez (agapao) ceux qui vous aimes (agapao), quelle récompense méritez-vous ? »). Le mot charité en grec se dit donc « agapao ». Jésus l’emploie par exemple dans le contexte suivant : Tu aimeras (agapao) ton prochain comme toi-même »
Pourquoi Jésus préfère-t-il l’amour agapao à l’amour phileo  (filiale, familiale) ?
Eh bien rien ne sert d’y voir une mise à l’épreuve. La raison est que sans cet amour charité, Jésus ne peux pas accomplir avec nous, ses projets. Le projet numéro 1, est que l’homme comme la femme agapao, épouse complètement notre Dieu qui, lui aussi, est agapao. Cette union est le commencement de la vie éternelle. « La vie éternelle c’est qu’il te connaisse toi le seul vrai Dieu ». La véritable union commence là.

Alors, pourquoi une telle erreur d’interprétation ?

D’abord, bien sûr, pour montrer les vrais adorateurs de Dieu et les faux. Et comme toujours, l’esprit satanique se glisse parmi les croyants pour leur faire passer l’idée séductrice d’une évolution pyramidale.
Dieu, unique source d’adoration n’a pas de pyramide.
L’élévation se fait dans l’humilité, l’abaissement, puis l’encerclement : Dieu au milieu des siens, le tabernacle entouré des 12 tribus, Jésus entourés de ses douze disciples.
Alors à la base de cette erreur nous trouvons un petit mot dans le texte de Pierre, qui n’a l’air de rien mais qui change tellement de choses : « pour » qui a été traduit à la place de « en ».

Verset 8 »Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. »

Un petit mot grec « eis » [ice] que l’on peut traduire par : « en, dans, à, pour, sur, parmi »
Donc en choisissant de traduire le texte grec par « pour », le sens de la phrase change du tout au tout.  Cela signifierait que pour avoir, pour acquérir « la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ », nous devons avoir en abondance ces choses en nous (foi, vertu, science...). En bref, qu’il faudrait rajouter constamment beaucoup de choses à notre foi pour atteindre finalement la perfection.

Martin, dans sa version de 1744 a décidé de traduire par « en » le mot grec « eis ». Et nous ne pouvons que constater qu’il a bien fait. Le sens du texte de Pierre est fondamentalement différent.
« En la connaissance de notre Seigneur » (à partir du moment où nous avons cette connaissance divine en nous) ces choses (foi, vertu, science..) doivent restées en abondance et elles ne peuvent nous laisser oisif, sans rien faire, ni sans rien produire.
Vous voyez le sens ?
C’est la connaissance de Jésus-Christ en nous qui produit foi, vertu, patience, science, etc… qui produit donc :le fruit attendu.
D’ailleurs ce que confirme Pierre à la suite de ses recommandations ; il le disait juste avant au verset 3 (que nous avons lu précédemment) : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, »
En clair, Il nous a donné TOUT par sa puissance, TOUT ce qui contribue à sa vie et à sa piété.
Comment l’a-t-il fait ?
Eh bien au moyen de la connaissance.
Si nous avons déjà tout reçu, nous n’avons pas besoin de les rechercher. Dieu ne nous demande pas une chose différente à chaque fois. Là aussi nous ne pouvons que constater que son testament est unique.

Il nous demande, comme en Eden, de garder son jardin pour que tout soit récolté en abondance.
Si nous laissons le serpent ancien refaire sa séduction, nous retomberons dans les mêmes travers et la corruption sera notre lot quotidien, amenant chagrin après chagrin, souffrance après souffrance et pour finir la mort.

Ici Pierre nous parle d’une seule stratégie : Il veut nous faire comprendre comment nous nous sommes fait séduire par la tentation : La convoitise et les effets qu’elle a produits.

La convoitise et ses effets, cela se voit concrètement dans nos actes et nos fruits. Et la foi associée à la vertu joue le rôle de révélateur (comme l’amour fraternel associé à la charité).

 Pierre veut délivrer ses frères et sœurs qui ont été séduits par leur convoitise et là, il leur révèle le comment de la chose. Il ouvre les yeux aux aveugles.
Il s’y prend comme un médecin le ferait avec son patient. C’est  la perte des cheveux, ou les ongles cassants qui montrent un manque de vitamine. Eh bien ici c’est lorsque le comportement n’est plus en adéquation avec l’Esprit que l’on constate que la foi n’est plus jointe à la vertu, par exemple

 Alors vous qui me lisez ou qui m’écoutez, ne cherchez pas à montrer du doigt ceux qui utilise un modèle pyramidal comme ligne de mire, mais reconnaissez, reconnaissons tous, d’abord, que nous avons tous bu de cette eau amère et empoisonnée.
Et remercions notre Seigneur qui ne nous laisse pas sans solution pour sortir de nos ténèbres et ouvrir nos yeux d’abord sur nous-mêmes.
Pour écraser cette pyramide…Brûlons cet esprit de convoitise qui n’amène que corruption, afin (comme le dit Pierre) de participer entièrement à la nature divine de Christ en nous.

Questions : Avons-nous joint à notre foi la vertu, joint à la vertu, la science, etc… ?
Amen

dimanche 18 mars 2018

LA DERNIÈRE HEURE

216
Par Éric Ruiz

Qui maîtrise le temps, l’horloge?
Qui est le maître des horloges du temps ?
C’est Dieu, c’est lui qui permet en fait qu’une heure précise soit accomplie.
Il a créé le temps qui passe sur cette terre, mais il a créé aussi son propre système d’heure et de temps.
Il y a donc un temps dans le temps que lui seul connaît.

« Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait ni les anges des cieux ni le fils mais le Père seul ».
Jésus dans les Evangiles évoque très souvent une heure précise :
« À l’heure même le serviteur fut guéri » ; 
« C’était la troisième heure quand il le crucifièrent. »
« Depuis La sixième heure, jusqu’à la neuvième heure, il y eut des ténèbres sur la terre »
« Ceux de la onzième heure vinrent et reçurent chacun un denier ».

L’heure même, la troisième, la sixième, la neuvième, la onzième heure…Ces heures ont été données pour nous montrer qu’elles doivent revenir à plusieurs époques, pour marquer un rythme différent, comme un mouvement d’accélération, donc une nouvelle puissance ; Et aussi parce que nous devons nous tenir prêt, car le fils de l’homme viendra à l’heure où on n’y pensera pas.

Babylone est tombée déjà plusieurs fois et Jésus-Christ est déjà revenu plusieurs fois aussi.
Babylone dans les faits, c’est déjà un lieu archéologique, car en 2018, ce n’est plus qu’un champ de ruine en Irak. Jésus, c’est malheureusement la même chose, nous n’avons que de vieux vestiges, comme de vielles paroles de lui (dans le sens où la manne qui doit tomber du ciel, chaque jour ne tombait plus depuis pas mal de temps).
Tout cela pour montrer que Babylone n’a pour vocation que de revenir à l’état de ruine en une heure, alors que Jésus bâtit et rebâtit son temple à la dernière heure, à partir des ruines pour en faire son royaume.
Si Jésus ne revient qu’à un seul moment, à qui s’adresse alors 1Tessaloniciens 5:22 par exemple ? Ou, pour qui est destiné ce verset de l’apôtre Jean, 1Jean 2:18 ? 

« Petits enfants, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris qu'un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que c'est la dernière heure ».

Cette dernière heure: est-ce uniquement pour la dernière génération?
Le temps de la fin indique lui aussi un temps qui se trouve à la fin des générations de chaque Eglise.
Dans chaque génération, il y a une phase de réveil comme une période d’apostasie. Au temps de l’apostasie les recommandations se multiplient en nombre et en intensité pour tous les croyants.
Et c’est toujours dans la phase de ténèbres que Jésus revient.

Quelle heure est-il alors à l’horloge de Dieu ?
C’est la sixième heure « …et il y eut des ténèbres sur toute la terre ».

La troisième heure, dont le signe est l’éclipse solaire indique plutôt la mort de la chair, la crucifixion ou l’ivresse du Saint-Esprit reçu par les disciples dans la chambre haute.
La neuvième heure : c’est le temps de la prière ; ce temps où Jésus supplie son Père de l’avoir abandonné. Ce temps où Pierre et Jean montaient au temple pour la prière.
Dans le livre des Actes, Corneille voit un ange en habit blanc pendant qu’il priait à la neuvième heure. Encore une heure précise, qui a son importance même après que Jésus-Christ soit ressuscité.

On peut tout à fait pressentir qu’une heure divine est sur le point d’arriver.
Mais le meilleur moyen pour le savoir, c’est de l’entendre par la bouche même du Seigneur.
Ce n’est pas de faire des regroupements, d’idées par-ci par-là, ou de savoir si Dieu a inspiré une heure à un ancien prophète pour nous aujourd’hui.
C’est surtout de savoir si Dieu parle aujourd’hui ? Parle-t-il encore par la voix d’un prophète? Et nous… nous parle-t-il à nous aussi personnellement ?

Alors une question, qui en apparence paraît absurde : Peut-on être à plusieurs heures au même moment?

Dans le concret c’est impossible bien-sûr, on ne peut pas être à 6 heures et à 15h , sauf si on avait le don d’ubiquité et si on pouvait être à deux endroits en même temps sur la terre.
Mais d’un point de vue spirituel : oui cela est possible.
Pourquoi ?
Car cela permet à tous peuples, à toutes nations et partout sur la terre d’avoir la même heure et donc de se préparer au même moment.
Donc, quand Jésus dit que c’est la dernière heure et qu’il revient, cette heure est la même pour tous quel que soit l’endroit où vous vous trouvez sur la planète.

Mais aussi et surtout, oui ...on peut être à la sixième heure et en même temps à la 11ème par exemple ;
On peut être à la fois à une heure de ténèbres (la sixième heure) et en même temps à la onzième heure, une heure qui rassemble un peuple jusqu’à la inactif.
C’est pourquoi, il faut absolument la révélation pour savoir à quelle heure nous sommes exactement ; et si nous sommes rendus à plusieurs heures en même temps. Car j’le crois, l’heure concerne bien sûr chaque personne et elle peut être différente d’une personne à l’autre en fonction de son état d’âme.

Tout cela prouve une chose en tous les cas, c’est qu’il y a plusieurs horloges à l’heure de Dieu.

Sinon, nous rentrons dans une bataille idéologique pour savoir qui a raison ou qui a tort. Cet esprit-là divise, ce mauvais esprit là attise des querelles et fait gonfler l’orgueil.

La question d’ailleurs n’est pas de savoir si on est personnellement d’accord, ou si son mouvement religieux est plus inspiré que les autres pour le savoir.
La question véritable est la suivante : 

Est-ce que je vis un moment spécial, qui sonne en moi comme une heure capitale ?
Est-ce que j’le ressens au fond de moi-même ou bien cela ne me touche pas du tout, cela m’est complètement étranger, je ne me soucie pas du tout de l’heure?
Alors, au titre de choquer : les deux réactions sont justes. La onzième heure à ce genre de révélation.
Ceux qui travaillaient depuis longtemps pour Dieu s’offusquent de voir de jeunes convertis, ou de personnes sans instruction particulière, prendre part à la bénédiction de Dieu.
C’est l’esprit de jalousie qui les anime et les pousse à se moquer des autres et à réclamer un plus grand salaire.

L’esprit de jalousie montre la onzième heure, cette heure où certains n’auront pas l’huile nécessaire dans leur lampe.
L’apôtre Paul en utilisant le témoignage de Moïse confirme que c’est cet esprit de jalousie qui pousse à la colère.
Romains 10 :19 « Moïse le premier dit : j’exciterai votre jalousie par ce qui n’est point une nation, je provoquerai votre colère par une nation sans intelligence »
Et Romains 11 :11 « …Mais par leur chute (la chute des Israelites) le salut est accordé aux païens, pour les exciter à la jalousie ».

Que faut-il en conclure alors ?

Eh bien, qu’un peuple de soi-disant élus (Israélites, chrétiens) démontre son manque de préparation à travers sa jalousie.
Ce bruit (la jalousie) est désagréable, il résonne à l’intérieur de soi.
La jalousie est le bruit du Seigneur quand il frappe à la porte d’Apocalypse 3:20 : 

« Je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi ».

Celui qui ouvre a reconnu son péché, il a reconnu la voix de Dieu qui prononce le nom de son propre péché pour qu’il s’en sépare.
C’est ce bruit que fait le Seigneur quand il frappe à notre porte.
Le pécheur ouvre alors la porte par sa conversion, par sa résolution à se débarrasser complètement de ce qui le rendait sale.
L’autre, quant à lui, ne voit pas son péché, il se croit saint, pur, sans reproches;
Il l’a tellement caché à ses yeux et aux yeux des autres que lorsque le Saint-Esprit frappe, il continue à faire mine de ne rien n’entendre.
Croyant se dérober, il ne fait que s’embourber encore plus dans ses fautes.
Et à chaque fois qu’il vient se présenter devant Dieu, le Seigneur lui dit qu’il ne le connaît pas.
Pourtant il a fait des miracles en son nom, il a évangélisé, prophétisé en son nom, il a été baptisé en son nom.
Mais la jalousie est là, là en lui, prêt à montrer les dents à la moindre incartade des autres à son égard.
Matthieu 27 :18 « Ils savaient que c’était par jalousie qu’ils avaient livré Jésus » (version Semeur)
Avec un cœur sale et faussement repenti, le péché met une séparation entre notre Sauveur et celui qui l’invoque. Et il faut le dire cette séparation fait mourir le Saint-Esprit en nous.
Les gens qui ne changent pas avec le temps, le temps nous montrera ce qu’ils sont vraiment.

Alors maintenant (une autre chose), quand Dieu évoque un espace de temps, à quelle durée fait-il référence ?

Pierre écrit : « Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que, devant le Seigneur, Un jour est comme mille ans et que mille ans sont comme un jour ».

Là, il est difficile de prévoir une heure précise dans ces conditions.
Dans ce cas une heure serait environ de 40 ans (41,666 ce n’est pas très précis)
Alors si on suit cette logique combien faut-il de temps pour détruire le système Babylonien? Combien de temps pour faire s’effondrer ce modèle humain qui s’édifie par le chiffre 666 l’argent, la connaissance (la doctrine ou la science) et la gloire personnelle ?

« Malheur! Malheur ! La grande ville Babylone la ville puissante! En une seule heure est venu ton jugement ! [...]En une seule heure tant de richesse ont été détruites ».
3 possibilités s’offre à nous : 
Une heure correspond à
Une heure véritable (60 minutes).
Ou bien un peu plus de 40 ans (comme on vient de l’voir avec un jour est comme mille ans) .
Ou encore environ une année (si on voit qu’entre la sixième heure et la neuvième il y a une tribulation de trois ans 1/2).
Eh bien, je crois que personne ne devrait se battre avec ces chiffres, car tous ces chiffres ont raison. Aucun d’eux n’a tort.
Dans les faits, le jugement a bien commencé il y a un peu plus de 40 ans, dans les années 70 ; Regardez la marée noire provoquée par le pétrolier Amoco Cadiz, qui est venu s’échouer sur les côtes Bretonnes le 16 mars 1978, il y a 40 ans précisément.
N’était-il pas un signe évident que la crise pétrolière était le début d’une crise économique sans précédent qui allait secouer non seulement la France mais toute la planète ?
Les chocs pétroliers successifs ont tous créés un ralentissant durable de la croissance mondiale, en provoquant du chômage, de la misère et des crises, jusqu’à aujourd’hui (le dernier choc pétrolier en date, remonterait à 2008, par exemple).

Une question d’actualité :
Ne serait-ce pas l’envolée des prix de l’or noir qui causa le départ de la fameuse dette française que l’on connait aujourd’hui ?
C’est une théorie envisagée par beaucoup, mais que peu d’économistes ont développé et pourtant la dépendance économique à l’égard de cette source d’énergie polluante n’est plus à démontré).
L’accident de l’Amoco Cadiz a créé aussi une crise écologique sans précédent (avec en plus de 400 kms de côtes souillées, des milliers d’espèces animales touchées par cette catastrophe) ; comme aussi une crise de l’emploi (mettant le tourisme et les pécheurs aux abonnés absents pendant plusieurs années). Tout cela n’était que les premières manifestations d’un cataclysme généralisé ; Et nous commençons à en mesurer les conséquences aujourd’hui, à tous les niveaux.

Alors, gardons nos yeux rivés sur l’or noir car c’est un très bon baromètre, comme aussi, une très bonne arme de destruction pour l’économie mondiale.
Je pense que l’or noir va de nouveau faire parler de lui dans les temps qui viennent.
Pourquoi ?
Parce que spirituellement, il y a un jugement avec l’huile : c’est l’onction divine (la parabole des vierges sages et des vierges folles en témoigne, avec cette huile qui manque cruellement aux vierges folles).
Et ce combat est curieusement de la même teneur avec cette huile minérale qu’est le pétrole. « La dernière heure » possède cette caractéristique : celle d’opérer un clivage avec l’huile (la guerre du pétrole comme celle de l’onction n’est pas terminée).

Pour en revenir aux différentes possibilités que représente une heure, « le jugement d’une heure » peut ne pas être aussi long que quarante ans.
Il s’étend lui aussi sur une courte période d’environ un an (soit 12mois) où les choses se précipiteront d’une manière spectaculaire par une multitude de catastrophes.
Et en une heure (soixante minutes), le jugement des nations sera lui aussi terrible, l’effondrement sera total.

Pour en revenir aux différentes heures fixées par le fils de Dieu,
Il y a 4 heures que Jésus de Nazareth privilégie fortement.

·       La troisième heure, c’est une heure très bizarre à première vue, puisque c’est le début de la journée ; c’est là où le soleil commence à s’élever dans le ciel.
Comme si l’Esprit de Dieu nous montrait la trajectoire de son ascension.
Et là nous avons curieusement une rencontre avec la mort. Pour Jésus le Fils unique de Dieu, cette ascension nous dévoile son corps brisé par la crucifixion. Mais pour nous, cette heure annonce le corps brisé du disciple, un corps qui tombe au sol et qui s’humilie. Ce corps n’est autre que ce troisième être vivant à face d’homme représenté au milieu du trône et autour du trône (d’Apocalypse 4). Le corps brisé, le brisement est bien ce corps qui doit être lui aussi élevé en étant mis à mort ; et volontairement par la repentance. Ce sacrifice suit une ascension, une progression incontournable pour rejoindre le trône de Dieu.
·       La sixième heure annonce, elle (bien que le soleil est au zénith), les ténèbres sur la terre.
Cette éclipse solaire montre l’absence de Dieu. Il ne parle plus. Il ne brille plus. Sa parole est éteinte. Son honneur est bafoué, ce qui implique que la nuit a remplacé le jour. C’est le premier être vivant à face de lion qui est visé alors.
Pour nous cette heure arrive avec l’apostasie, lorsque le testament divin est rompu.
Comment est-il rompu ?
En refusant la troisième heure, en refusant le brisement au profit d’un faux évangile qui privilégie une absence de sacrifice.

·       La neuvième heure, quant à elle, annonce l’heure de la délivrance par la prière.
C’est le soleil qui illumine une pleine lune grosse et brillante.
La détresse, la maladie, les liens iniques sont coupés et détruits. C’est l’esprit qui vivifie. C’est la victoire de l’esprit sur la chair. Cette heure c’est l’être vivant à face d’aigle, qui unit le ciel et la terre, c’est l’homme avec Dieu son Père.

·       Enfin vient la onzième heure et il fait presque nuit dans la réalité.
Jésus en parle dans une parabole pour bien faire comprendre l’importance de ceux qui travaillent dans sa vigne. Les derniers seront effectivement les premiers. Les travailleurs de la onzième heure reçoivent le salaire de leur travail : Mais concrètement, de quel travail ?
Eh bien de celui qu’ils ont fait à la troisième à la sixième et à la neuvième heure. Sont-ils passés par le brisement ? (Troisième heure) Ont-ils contribué à rendre les honneurs à Dieu en privilégiant sa parole révélée, plutôt qu’en se complaisant dans un faux évangile mensonger? (sixième heure)
Ont-ils manifesté des prières de délivrance à leur égard et à l’égard des autres (neuvième heure) ?
Cette heure : c’est l’être vivant à face de bœuf, c’est la force développée dans une communion fraternelle véritable qui n’abandonne pas notre Père, mais bien au contraire, qui le place toujours au centre de nos désirs et de nos actes.

Que notre Seigneur aide chacun à réaliser dans quelle heure il se trouve, pour manifester l’œuvre véritable de Dieu ,qui est de marcher tous ensemble, par lui, d’un même pas.

Philippiens 3 :15-16 « Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus. Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d'un même pas ».

Alors, c’est la dernière heure et comme le dit le slogan d’une pub actuelle, Brise tes chaînes et impose ton rythme ! Il est temps d’accélérer !
Amen.

dimanche 11 mars 2018

LE PACTE DU DIABLE, la dixième corne


Par Éric Ruiz
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Quel est l’esprit de ce monde ?

En novembre 2015, j’avais parlé des 10 cornes du diable dans un message intitulé: « l’antéchrist, la onzième corne ».
https://youtu.be/9QBy76sAAlg
La onzième corne, «  l’homme impie, l’homme du péché » C’est un roi malfaisant, et ce roi n’est pas encore tout à fait visible, bien que cela ne serait tarder. Il n’est pas encore à son apogée, au sommet de sa destinée.
Mais la dixième corne, elle, est en pleine action, je devrais dire en pleine effervescence (et vous allez tout de suite voir comme moi, le pourquoi).

Cette dixième corne j’en parlais c’est « DIABALLO » en grec, qui signifie à la fois: accuser, diffamer, calomnier et dénoncer.
Il n’y a qu’un seul verset où l’on trouve ce mot et c’est Luc 16 :1 qui le met en évidence, quand Jésus parle de la parabole du gérant dénoncé pour avoir gaspillé les biens de son propriétaire. Ici la dénonciation va permettre une œuvre de justice à travers le remboursement des dettes accumulées par le gérant.
Le gérant licencié, va alors retrouver de l’argent et cela d’une manière très ingénieuse : en diminuant considérablement la dette de ses débiteurs, s’ils remboursent immédiatement ce qu’ils doivent et surtout il va retrouver de l’estime et de la confiance auprès d’eux pour pouvoir retrouver du travail.
Et comme le diable fait toujours une action contraire à son objectif, c’est ainsi je le crois, que la justice de Dieu sera rendue par cette dixième corne.

 Alors, si on se réfère aux deux racines grecques de diaballo, « dia » d’un côté et « ballo » de l’autre, on aboutit à ce genre de sens et de définition : « jeter quelqu’un dehors ou le jeter au feu ou encore jeter à terre  quelqu’un partout, en tous lieux, par tous les moyens, sans se préoccuper du résultat ».
Voilà un très bon résumé de ce que l’on constate de nos jours dans nos sociétés modernes, quel qu’en soit le pays et bien-sûr ici en France.
Voilà l’esprit numéro 1 d’aujourd’hui : celui de la délation.
L’objectif de ce mauvais esprit est d’instaurer un système répressif qui est au départ injuste, déloyal et qui vient supplanter, donc remplacer le système traditionnel qui est le système policier et judiciaire.
L’appareil judiciaire de l’Etat, qui est une institution républicaine ne l’oublions pas, est complètement dépassé, il ne joue plus son rôle, puisque le dénoncé devient coupable avant d’être jugé. Il est accusé et condamné avant d’avoir été mis en examen et écroué (est-ce un retour au Moyen-âge ou alors est-ce une nouvelle forme d’inquisition ?).
En tous les cas, le résultat est général : tout le monde en prend pour son grade.

On dénonce à tout va et avec ou sans preuves ; on dénonce qui ?
On balance les terroristes, les voleurs, les escrocs, les pédophiles, les racistes, les sexistes, brefs tous les soi-disant discriminants et hors la loi. Règlements de compte, coups bas, trahisons, voilà la fausse justice qui est rendue. Le mal est changé en bien.

Pourquoi cela se passe-t-il là maintenant sous nos yeux ?

Jésus en personne l’avais prophétisé et nous sommes arrivés au temps de sa réalisation.
Marc 15 :33
« La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure.
Nous voilà projeté dans ce temps de ténèbres pendant 3 heures.

Quand serons-nous à cette heure ? Et combien de temps réellement durera ces 3 heures ?

C’est curieux parce que je commençais à peine à parler de ce message à ma femme, nous étions en voiture, nous roulions et en même temps un grand panneau est apparu là, devant nous avec cette inscription : « Tout feu, Tout flamme » ; comme si le Seigneur voulait encore une fois confirmer la saison (la saison d’une grande fournaise).

Nous sommes déjà à la sixième heure, ce n’est plus une question de jours. C’est une heure de vérité qui annonce les ténèbres sur toute la terre.
Nous sommes partis pour 3 heures, soit 1290 jours ou 42 mois ou trois ans et demi de ténèbres sur toute la terre (c’est ce qu’annonce la prophétie de Daniel).
Le 20 août 2017, dans un message qui m’a fait froid dans le dos, intitulé : « il sera bientôt trop tard pour se repentir ». 
J’annonçais l’imminence du début d’une tribulation importante, d’une fournaise ardente.
 Des signes avant-coureurs ? Il y en a eu dans le ciel…2 faits particulièrement importants.
·       L’éclipse solaire du 21 août 2017, marqua un moment crucial
(bien-sûr dans les faits c’était la dernière éclipse qui traversa tous les États-Unis, dont la dernière datait de 1918 soit pile 100 ans ; mais aussi le fait que le soleil est le symbole de Dieu, est  que notre seigneur voilé et ne brillant plus, c’est la nuit, les ténèbres, qui le remplace).
Ce fut la 11ème éclipse de notre siècle, celle qui me fait dire qu’elle vient séparer l’ivraie du bon grain.
·       Mais ce n’est pas tout, 5 mois après (retenez bien ce chiffre et ce temps) le 31 janvier 2018, nous avons assisté  à un phénomène lunaire inédit depuis plus de 150 ans : une « super lune bleu de sang ».
La lune, c’est le symbole de l’Eglise, des croyants dans son ensemble. Ici la lune est particulièrement grosse pour montrer l’importance de tout un peuple. La couleur sang s’est le sacrifice et le bleu montre un sang impur. C’est l’impureté qui coule.
Ce qui annonce un temps d’épreuves très important et une chaleur, une fournaise, donc une souffrance au plus haut point.
Je le répète 5 MOIS entre ces deux manifestations exceptionnelles. Il y aura 5 mois épouvantables.
Ce chiffre 5 c’est la cinquième trompette qui sonne et qui est annoncée par
Apocalypse 9 :5  « Ils (ce sont des sauterelles, un groupe d’individus très nombreux possédant un certain pouvoir) leur fut donné, non de les tuer, mais de les TOURMENTER pendant CIMQ MOIS, et le tourment qu’elles causaient étaient comme le tourment que cause le scorpion quand il pique un homme ».
Verset 6 : « En ces jours-là, les hommes chercheront la mort, et ils ne la trouveront pas; ils désireront mourir, et la mort fuira loin d'eux ».
Cette trompette je l’avais annoncé, le 29 octobre 2016 dans un message intitulé : « LA CINQUIÈME TROMPETTE EST LE DÉPART DE LA GRANDE TRIBULATION » Cette 5ème trompette annonce non pas un temps de morts mais un temps de tourment ; et le venin se trouve dans la délation.

Alors ce n’est pas tout, le lundi 5 février de cette année, j’accompagnais des classes de collège au cinéma, c’était dans le cadre de ma profession ;
J’avais devant moi : « Adama », un film français d’animation de 2015 
Au milieu du film, je vis apparaître un étrange petit personnage qui criait presque tout le temps la même chose, comme pour avertir les soldats du but de la guerre qu’ils faisaient. (puisque il faut le préciser, l’intrigue du film se passe au moment de la 1ère guerre mondiale, à Verdun, ville rendue célèbre par le déluge d’obus qui y est tombé ainsi que le nombre de tués ; plus de 700 000). Voilà ce qu’il disait et j’ai compris à cet instant que rien n’avait été laissé au hasard (et cela se passe de tout commentaire) :
« « De toutes les provinces, de toutes les nations vous venez adorez une statue d’or et d’argent et quand elle s’effondrera elle vous entraînera tous dans la fournaise, sauf ceux qui n’auront pas oublié l’endroit d’où ils viennent ».
C’était je le rappelle le 5 février, et chose encore surprenante, c’était cinq jours après la « super lune bleue de sang » (encore la confirmation du chiffre 5 ; ce message arrive aussi 5 mois après le départ du mouvement mondial de dénonciation #balance ton porc).


Question que tout le monde se pose aujourd’hui, sans vraiment vouloir l’exprimer :

QUAND SERONS-NOUS REELLEMENT EN GUERRE ?

Parce que vous pensez que nous ne le sommes pas déjà?
La guerre à tous les niveaux a commencé ;

·       La guerre des sexes, avec des mouvements féministes, où la libération de la parole des femmes tourne au combat contre les hommes en général, comme #balance ton porc, #Metoo;
·       La guerre des peuples, entre différentes ethnies, différentes religions qui s’affrontent intra-muros, dans un même pays, comme ici en France.
·       La guerre des politiques, des campagnes d’élections avortées, des escroqueries dénoncées dans tous les partis politiques ; et des partis, comme des grandes figures politiques qui disparaissent.
·       La guerre des familles, se déchirant les uns les autres comme l’affaire du testament de Johnny Hallyday, mais de manière plus générale, la guerre instituée par le règne de l’individualisme, et de l’internet qui bâtie des murs autour des relations familiales.
·       La guerre des riches, des grands lobbyistes ou acteurs, politiques, industriels et banquiers dénonçant et eux-mêmes dénoncés par des actes frauduleux ou d’escroquerie, des richesses cachées dans des sociétés offshores, révélés en novembre 2017 par les « Paradise Papers » (ces espaces privés de non droits)
·       La guerre contre les institutions nationales.  Le but étant aussi de dresser les travailleurs les uns contre les autres en dénonçant leurs privilèges ou leurs dérives (l’armée, la gendarmerie, l’énergie (le nucléaire), les transports, l’enseignement, sans oublier les privilèges et les abus de pouvoir indécents de la fonction présidentielle, des parlements, du gouvernement, et du manque évident d’indépendance de la justice ; partout il y  régnait la politique de l’omerta, de la loi du silence.)
·       La guerre des mots sur les réseaux sociaux. Des mots sont prohibés et s’ils sont prononcés, ils occasionnent un déchainement d’injures et de mépris. Ses nouvelles places publiques de la haine sont récupérées par des journalistes et des médias de moins en moins scrupuleux, recherchant uniquement à faire du « buzz », qui dressent de véritables bûchers. On détruit comme ça en un ragot en une rumeur, la vie et la réputation des gens.
·       La guerre des enfants contre les adultes. Dont l’école est le révélateur d’une autorité inversée, ne mettant pas l’enfant au centre des préoccupations mais plutôt l’érigeant comme un prince donneur de leçons à des enseignants devenus ses victimes, ses détractés.
·       La guerre des prix entre lobbyistes industriels. La chute des prix permet à ceux qui ne peuvent s’aligner sur ce modèle de disparaître et de finir happer par la concurrence, favorisant des sociétés de plus en plus grosses et de moins en moins nombreuses dont le seul but est de diminuer leur coût de production ; Et bien-sûr d’accroitre le chômage, la précarité et même l’exploitation d’une main d’œuvre disons-le d’immigrés et de réfugiés (l’esclavage moderne) ; en même temps que de dégager des profits faramineux pour une élite milliardaire, sans scrupules.
·       Enfin je ne peux finir sans parler d’une autre guerre (la guerre des pesticides) qui fait le plus de dégâts dans le monde et que J’ai moi-même annoncé avec la 1ère trompette de l’Apocalypse : il s’agit bien-sûr du génocide le plus élevé dû à l’arme chimique la plus mortelle employée depuis les années 70, celle du pesticide OGM appelé glyphosate : Le responsable numéro 1 du cancer. Il est partout, dans les terres, dans l’eau, dans l’air et contamine.
La violence est partout et elle est exacerbée et elle détruit. Comme je le disais le tout est relayé par les médias populaires qui ne jugent plus de la véracité de leur source mais qui racontent la réalité mensongère et calomnieuse des paroles et des faits. Ils alimentent ce feu, cette fournaise ardente.
Il y a actuellement une véritable chasse aux délits comme  le délit « d’outrage sexiste », par exemple, qui a pour but de débusquer les prédateurs qui utilisent l’arme du propos ou du comportement à caractère sexiste, dans l’espace public comme privé.

Alors pourquoi cette dixième corne est-elle si importante ?

N’oublions jamais que la corne est une puissance. Cette puissance est maléfique.
Et la dixième corne atteint un seuil qui correspond à quelque chose d’immonde, d’avilissant et de nauséeux.
Parce que là nous avons, et je ne minimise pas mes mots, l’expression du caractère du diable.
Le diable en grec se dit DIABOLLOS : littéralement c’est : « prompt à la calomnie, accusant faussement, Calomniateur ». Tient ! Encore le trait caractéristique le plus évident de notre société française.
Donc ceux qui sont dans cette attitude, passe un véritable pacte avec le diable. Ils se lient à lui pour tourmenter comme le fait la piqure du scorpion, pour déboussoler et détruire l’autre.
Ce qu’il y a de surprenant dans cette dixième corne (la délation), c’est qu’elle fait aux autres ce que l’on devrait faire sur soi-même.
Elle projette celui qui est dénoncé au sol, l’humilie, le brise et en plus publiquement.
Alors que le repentis, à l’inverse, il s’humilie lui-même, il courbe volontairement sa tête et son dos en reconnaissant ses fautes.

Le diable pousse toujours à voir l’autre comme la bête immonde alors que cet animal féroce se trouve en soi.
Ne nous trompons pas d’ennemi.
La suite du verset de Marc 15 :33, nous dit :

« Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Eloï, Eloï, lama sabachthani? ce qui signifie: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? »

Pendant ces trois ans et demi, la fournaise augmentant de pire en pire, elle va laisser chaque personne dans un sentiment total d’abandon.
« PIPTO » dans le grec biblique d’origine est employé à chaque fois pour insuffler l’idée de se prosterner de tomber à terre, ou de s’effondrer. Mais aussi dans l’idée de perdre son pouvoir et son autorité.
Ce terrible sentiment d’abandon à un but : Nous devons mourir à nous-même et le temps est venu de le faire pour certains spirituellement, mais pour d’autres aussi physiquement.

Alors ce n’est pas tout, dans l’escalade de l’horreur et dans le fait de pactiser avec le diable, comment ne pas nommer la Syrie.
Un chef d’Etat syrien qui envoie des bombes et du gaz sur son peuple, (ce sont des civils !) prétextant que ce sont des rebelles et au 20 février 2017 l’ONU qui dénombre plusieurs centaines d’enfants tués.
Il n’y a qu’une tête du diable qui amène à ce genre d’atrocités et c’est celle montrée par le roi d’Israël Achaz.
Ce roi prêt à tout dans les compromis avec l’ennemi, jusqu’à sacrifier son propre fils ainé (« la septième tête du diable, une réalité »)
Alors on pourrait minimiser l’insoutenable, en disant que ce procédé n’est que sur une partie seulement de la planète.

Vous pensez que seuls là-bas des enfants sont sacrifiés et anéantis ?

En France comme partout dans le monde ce procédé existe. Mais c’est la politique de l’omerta qui est la plus forte. L’omerta : c’est la « loi du silence », une sorte de « code d’honneur » qui permet la survie et l’agrandissement des procédés mafieux. C’est elle qui règne comme elle a toujours régné dans la mafia. Le silence sert à favoriser des affaires criminelles sans qu’elles soient divulguées. Babylone existe toujours grâce à l’omerta, mais attention, c’est la délation qui va dénoncer l’omerta et ceux qui sont derrière.

Je vous vois ouvrir de grands yeux de perplexité (quand même sacrifier nos enfants, j’y vais peut-être un peu fort !).

Alors, cette semaine une émission bien connue faisait état de cela à la TV eh oui, sur le service public.
Des écoles françaises se trouvent au milieu de vignobles, arrosées quotidiennement par des pesticides classés hautement cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR), mais que l’Etat tolère (malgré son interdiction), puisque plus de 50 produits CMR figurent dans les pesticides utilisés. Ils ont découvert après analyses, ces mêmes pesticides dans les cheveux de tous les enfants scolarisés dans ces lieux.
Tous les politiques, et les lobbyistes le savent mais ils ne font rien, les uns tiennent trop à leur place, les autres tiennent trop à leurs marges bénéficiaires et ils jouent tous les étonnés quand on leur révèle l’horreur. On déverse rien qu’en France 68 000 tonnes de pesticides par an, nous sommes un des plus gros consommateurs de pesticides d’Europe. On est sûr du résultat catastrophique et pas grand monde ne réagit face à ce génocide ; la pression économique et politique est trop forte. On sait aussi que certaines substances contenues dans les pesticides produisent des malformations graves pour le fœtus.
Mais voilà, le prix de l’enrichissement dépasse celui de la vie humaine.
Ce fameux désir boulimique d’enrichissement personnel, c’est un des 6 du 666 du roi Salomon, c’est la marque de la bête.

Voilà où l’être humain se trouve aujourd’hui. Il regarde et s’offusque de voir les abeilles disparaître mais il préfère fermer les yeux et mettre la main sur ses oreilles quand un génocide mondial est prouvé et que la vie de ses propres enfants est en jeu, (puisque là on parle bien de français bien de chez nous, qui sont plus que susceptibles d’attraper le cancer ou des maladies congénitales, hormonales, neurologiques, graves).
Après que plus d’un million d’européens aient signé une pétition demandant l’interdiction du glyphosate, rien n’y a fait, les politiques de notre pays comme ceux de l’Europe continuent toujours d’autoriser l’empoisonnement.
Pourquoi ?
Parce que le « lobby mafieux » est plus fort que tous.
Cette organisation, on lui a donnée le nom « d’illuminati » aujourd’hui, de comploteur mondialiste, qui s’unirait pour organiser la destruction du monde.
Mais les choses sont plus simples que cela ; cette organisation n’a pas le but  au départ de détruire, elle a le but de s’enrichir ; et l’escalade effréné pour l’enrichissement personnel amène cette élite d’industriels et de grands décideurs à s’organiser comme la mafia.  Et c’est cette mafia planétaire, qui produit de la destruction.
Conclusion : le mal s’est généralisé et a occasionné chez la majorité, la pire des réactions : la résignation.
C’est cette attitude qu’adopte un peuple captif par l’ennemi. Il a capitulé et accepte la maltraitance, même si elle doit aboutir à la mort.

Alors me dires-vous : « Que faut-il faire ? »

Dieu, dans son plan de sauvetage a prévu cela. Et c’est la raison pour laquelle, la marmite des épreuves chauffe de plus en plus et c’est la raison pour laquelle les langues se délient et que la dénonciation et la trahison, deviennent pratique courante. Car c’est le moyen le plus efficace pour éradiquer la corruption. Il n’y a que le feu qui purifie ce genre de fléau. Car le fléau de la corruption a atteint des sommets inimaginables, partout.
Pour nous, une seule action possible : fléchissons les genoux pour nous prosterner (pipto) et pour invoquer notre Seigneur sur nos vies.  

« Pourquoi Dieu m’as-tu abandonné ?»

Jésus, avec ces mots troublants, annonçait la capitulation de la chair ; et il savait que d’autres après lui serait dans ce même état de grand désarroi.
C’est pourquoi : la détresse d’une solitude absolue, c’est ce que beaucoup ressentiront profondément dans leur calvaire, sachant au fond d’eux-mêmes, que c’est eux, eux-seuls, qui ont été l’origine de cet abandon.

Donc pour résumer : ceux qui pactisent avec le diable en dénonçant en calomniant, ils déversent sur les autres un feu dévorant, qui brûlent tous ceux qui jusqu’ici cachaient des malfaçons, des escroqueries, ou se cachaient eux-mêmes de leur malhonnêteté.
Vous voyez on à la manifestation concrète de ce qu’un dicton bien connu de chez nous disait : « soigner en utilisant le mal pour le mal ».
Ce sont les bandits, les bandes rivales qui se font justice en s’éliminant eux-mêmes.

Pour ne pas être pris par leur feu, chacun doit redevenir intègre ou se garder du mal.
Ce sont les dernières recommandations de Paul : « Abstenez-vous de toute espèce de mal. Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible [sans reproche], lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ! » (1Thessaloniciens 5 :22-23).
Il y a bien un nettoyage en profondeur à exercer avant la venue de notre Seigneur, avant d’être purifier, que tout notre être soit reconverti, corps, âme et esprit.
Amen