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Par Éric Ruiz
Par Éric Ruiz
« Lorsque
Samuel devint vieux, il établit ses fils juges sur Israël. Son fils
premier-né se nommait Joël, et le second Abija; ils étaient juges à
Beer-Schéba. Les fils de Samuel ne marchèrent
point sur ses traces; ils se livraient à la cupidité, recevaient des présents,
et violaient la justice » (1 Samuel 8 :1).
LES ERREURS PASSÉES N’ONT PAS RÉSULTAT D’ENSEIGNEMENT
Et
aujourd’hui, qui annonce la vérité ?
Qui dit la
vérité dans ce monde rempli de mensonges et de convoitise ?
Je vous le
dis un chat ne reconnaîtrait plus ses petits.
Rien n’a
changé sous le soleil, les erreurs du passé n’ont pas écarté les erreurs
du présent et l’histoire du peuple d’Israël n’est pas un garde-fou face au
péché.
L’histoire n’a aucune pédagogie, ce
n’est pas elle qui change l’homme.
L’exemple montre le bien, c’est vrai,
mais elle n’a pas le pouvoir de changer la personne.
Regardez !
Même le prophète Samuel étant devenu vieux a voulu établir ses propres fils à
sa place: Joël et Abija.
Rien de
plus logique et louable, après tout, il leur a tout appris ;
Ses fils connaissaient
les lois de Moïse sur le bout des doigts; ils connaissaient le sacerdoce
des Lévites étant eux-mêmes Lévites par leur père issu de la tribu de Lévi.
Et de surcroît leur père leur a montré en étant intègre et juste, que marcher droit
avec Dieu n’apporte qu’honneurs et bénédictions.
Joël avait
même un nom prédestiné à la fonction de juge : « l’Eternel est
Dieu » et son frère Abija aussi : « L’Eternel est un
père ».
Résultats,
eh bien ses propres fils furent rebelles au Seigneur ; ils marchèrent,
nous dit la Bible, sur d’autres traces ; lesquelles ?
·
la
cupidité (l’amour de l’argent, la richesse),
·
ils
recevaient des présents (ils favorisaient leur propre gloire au détriment de la
vérité)
·
et
ils violaient la justice (ils annonçaient
une fausse repentance, des sacrifices sans valeurs, hypocrites, bref un
faux fondement). Ils manifestaient la marque de la bête, tout simplement.
Mais
heureusement me direz-vous, que les anciens d’Israël, virent l’imposture et la
dénoncèrent à Samuel lorsqu’ils s’assemblèrent avec lui, à Rama.
Oui, ils
l’a dénoncèrent…mais sans voir que eux aussi étaient dans le même état, la même
erreur et la même position d’imposture que les fils de Samuel.
« Samuel vit avec déplaisir qu’ils
demandaient : Donne-nous un roi pour nous juger ! » 1 Samuel
8 : 6
UN ROI EST PLUS PLÉBISCITÉ QU’UN JUGE
Voilà ce
que les anciens lui demandèrent : Ils voulaient un roi, pour juger, mais pas
un juge ;
Ils
voulaient ce que leur cœur aspirait le plus, et pas ce que voulait le Seigneur.
Les
anciens comme les fils de Samuel étaient tous dans l’idolâtrie, idoles de leur
propre image, et donc incapables d’exercer un quelconque discernement sur eux
ou sur les autres.
Donc,
triste constat, mais apparemment personne pour obéir à Dieu mis à part Samuel.
Alors
aujourd’hui pensez-vous en allant écouter ou soutenir des prédicateurs, des
érudits de la foi, des « grands hommes de Dieu » et même des
« femmes de Dieu », pensez-vous vous faire une idée la plus proche
possible de la vérité ?
Je vous
l’dis honnêtement : Qui a l’humilité de dire et surtout de montrer son honnêteté
et son intégrité sur cette terre ? Vraiment pas grand monde.
La
corruption, le mensonge, l’hypocrisie est à son comble et même ceux qui se
disent marcher avec Dieu, sont comme les anciens d’Israël face à Samuel ;
leur cœur veut un roi ; pas Jésus non, un roi, quelqu’un qui sait flatter
leur orgueil, leur dire des choses agréables qu’ils aiment entendre ;
confirmer ce que leur mauvais penchants leur racontent, bref ils veulent un roi
qui leur confirme qu’en l’aimant lui, ils auront ce qu’ils aspirent.
Ils
veulent entendre des prophéties sur l’enlèvement par exemple, sur le retour de
Jésus, sur l’avènement d’un temps de prospérité et de gloire des enfants de
Dieu ; ils sont rassurés dès que ce
qu’ils pensent est conforme à ce qu’un messager de Dieu leur annonce.
Mais dès
qu’un message les déstabilise, dès que des paroles les remettent en cause, ils
crient au faux évangile et à la fausse prophétie ; et plutôt que de
s’occuper de leurs propres fautes, ils les cherchent chez les autres comme pour
se donner bonne conscience.
DIEU EST ABANDONNÉ POUR UN ROI
Mais « ils m’ont abandonné pour
servir d’autres dieux »
répond Yahvé à Samuel.
Et
aujourd’hui les chrétiens…
Ils prient
de la même façon, eux ayant abandonné le Seigneur, ils prient :
« Jésus souviens-toi de moi, ne m’abandonne pas et je t’en prie béni-moi ! »
Jésus ne
peux aller qu’à l’opposé de cette fausse requête, de cette fausse prière. Ce n’est
pas lui qui a placé un mur de séparation et qui s’est éloigné de la vérité.
Ne voulant pas de juge, ils auront un
roi, un roi comme Saül l’a été, un roi séducteur, idolâtre et fourbe. Voilà ce
que Dieu dit comme prédiction sur cette nouvelle année 2018, voilà ce que Dieu
dit à « ses adorateurs ».
Il dit la
même parole que celle prononcé au prophète Samuel des siècles et des siècles
plus tôt.
Je
pourrais vous annoncer une année bénie, une année pleine de joie, d’abondance
et de réussite, ou alors une année difficile et pleine d’épreuves mais dont les
obstacles et les souffrances seront ôtées par Dieu pour son peuple, mais ce
serait tellement aller dans le sens de l’esprit de ce monde inspiré par le
mensonge et la manipulation.
Non !
Je n’ai rien à gagner et tout à perdre en allant dans le sens des hommes et non
dans ce que Dieu ne peux faire sans des cœurs brisés pour lui.
Sa justice
est bafouée, piétinée ; et c’est lui, le Seigneur Jésus-Christ qui n’a
plus de pouvoir, c’est lui qui est abandonné, ce n’est pas l’homme ; et le
pire c’est par Israël, par ceux se proclamant de sa bergerie, par ceux qui se
disent chrétiens, disciples, pratiquant et allant à l’Eglise.
Pourquoi ? Lisons
Luc 14 :33 mais lisons un peu avant à partir du verset 26 :
« Si quelqu'un
vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses
frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et
quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple.
Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne
peut être mon disciple. »
« Quoi !
se séparer de tout même des gens DE NOTRE PROPRE FAMILLE qu’on aime, mais
Seigneur tes paroles sont dures ! Moi je te suis, mais à ma façon, avec
mes propres forces, (mes petits bras, mes p’tites jambes, ma p’tite santé) et
tu l’sais je n’suis pas parfait, je suis limité, j’ai encore des progrès à
faire et je compte bien sur toi pour m’y aider… ».
Voilà la
tiédeur « vomissable » de notre époque, voilà l’Eglise de Laodicée
qui se plaint de souffrir parce qu’elle est reprise et châtiée par Dieu.
Mais cette
Eglise est semblable à l’assemblée des Hébreux du temps de Samuel : Des
handicapés de la foi.
Des
handicapés, des infirmes qui ne veulent surtout pas de guérison, qui ne veulent
pas payer le prix du sacrifice, mais qui se contentent de leur état pour mieux
attirer à eux, la compassion et l’intérêt des autres et leur laisser croire
qu’un profond changement a eu lieu en eux.
Balivernes !
Rien ne s’est passé ! Aucune naissance d’en haut !
LES PAROLES DU JUGE SONT DURES MAIS INTÈGRES
Alors je
sais, ces paroles rebutent, elles éloignent, elles font réfléchir et bien
souvent elles exaspèrent par leur côté radical.
Mais ce
sont les paroles d’un juge comme au temps de Samuel qui ne laissait de côté
aucune parole de Dieu (lisez 1 Samuel 3 :19, vous y verrez l’intégrité du
juge d’Israël).
Par
conséquent, Samuel ne mâchait pas ses mots, les mêmes mots dans la bouche de
tous les prophètes d’ailleurs :
« Aie donc du zèle et repens-toi » (Apocalypse
3 :20)
Ah, ce ne
sont pas des paroles d’un roi qui serait par certains côtés beaucoup plus
complaisant et plus indulgent avec vous-mêmes.
Un roi qui,
soit use de son pouvoir pour gracier les uns, soit qui en abuse pour condamner
les autres selon un jugement très subjectif, au gré de ses envies.
Un roi a
forcément des intentions très partiales puisqu’elles sont liées à son réseau
d’influence.
Un roi
comme Saül, craint le peuple et l’écoute ; Alors qu’un juge intègre, quant
à lui est impartial, neutre, il rétabli la vraie justice et apporte les vraies
preuves d’une affaire.
Quelle
affaire ?
Une
affaire criminelle.
LE CRIME PERPÉTUÉ CONTRE DIEU ET SES
JUGES
Oui vous
avez bien entendu, si je prends un ton si péremptoire, si décisif, c’est que
nous n’avons pas là un petit délit de droit commun, mais nous avons à éclaircir
une affaire pénale centrée autour d’un crime.
D’ailleurs, de quel crime juge-t-on
aujourd’hui ?
Bizarrement du même crime que celui
d’hier,
Essentiellement du sang de
Jésus, l’Agneau de Dieu et des prophètes.
Ce sang
qui a coulé injustement par la voix de la vérité.
Jésus de
Nazareth, comme les prophètes, ont été mis au banc des accusés et même des
criminels, car ils mettaient en lumière les œuvres mauvaises et ténébreuses des
soi-disant croyants.
La
fonction d’un juge c’est aussi d’annoncer un verdict, une sentence qui amène une
sanction.
Le
prophète Samuel annonça une sentence irrévocable au roi Saül : la fin de
son règne et le choix d’un autre roi selon le cœur de Dieu.
Jésus de
Nazareth annonça une sentence, elle aussi sans appel pour les Judéens :
Qui était du
nombre de ses brebis ?
Seulement
celles qui entendent sa voix et qui le suive (Jean 10 :26).
Les autres,
ceux d’hier comme ceux d’aujourd’hui, qui ne comprennent pas ses paroles et qui
dénoncent son imposture, annoncent en fait leur propre sanction : ils se
coupent de leur héritage terrestre et céleste.
La
fonction d’un juge, c’est aussi celle d’annoncer une réparation
possible ; et avec Jésus, il y a toujours eu cette porte ouverte. Et cette
ouverture c’est : le retour à la vérité par des œuvres de justice (que
nous connaissons par la repentance et la conversion).
Alors
j’entends d’ici ceux qui se sentent repris ; mais qui plutôt que de se
remettre en cause cherchent une échappatoire par la Bible, en répondant avec des
versets.
Voilà ce
qu’ils pourraient rétorquer :
« Mais
Jésus est notre avocat auprès du Père, nous n’avons plus besoin de juge ! Les juges c’était pour autrefois ! »
A ceux-là
je répondrais : Oui, c’est vrai ; 1 Jean 2 :1 nous dit :
« si
quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, ».
Sauf que
justement, l’avocat Jésus-Christ a été mis à mort et qu’il n’est plus en mesure
d’expier les péchés de ceux qui l’ont exécuté.
Vous qui violez
la justice en tordant toujours les Écritures dans le but de vous rassurer, vous
ne faites que de témoigner contre vous-mêmes et d’annoncer un crime caché, tout
comme « Les principaux
sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient quelque faux témoignage contre
Jésus, suffisant pour le faire mourir.… »(Évangiles).
Alors
Jésus ? En fin de compte, a été mis mort, mais par qui précisément?
Eh bien
Jean en parle juste après au verset 3 (1Jean 2 :3) : « Si
nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l'avons connu ».
Donc,
celui qui ne l’a pas connu, c’est celui qui ne garde pas ses commandements, qui
une fois son péché confessé continue à exercer les mêmes fautes en se vantant
du contraire. C’est l’hypocrite.
Jean l’exprime
clairement au verset 4 :
« Celui qui
dit: Je l'ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et
la vérité n'est point en lui ».
Le
sang des prophètes crie jour et nuit que le seul retour possible se fait par LES
OEUVRES et j’insiste
en disant les œuvres de justices que sont la repentance et la conversion.
Comprendre
les paroles de Jésus n’a jamais été une capacité intellectuelle. C’est une
impulsion venant du cœur qui amène un engagement pratique, une action :
« suivre Jésus » ; Et suivre Jésus ce n’est pas dire : « j’ai
compris ! » et rester là assis à attendre passivement le changement.
« Il en est
ainsi de la foi: si elle n'a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. Mais
quelqu'un dira: Toi, tu as la foi; et moi, j'ai les œuvres. Montre-moi ta foi
sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres. (Jacques 2 :17-18) et Jacques reprends aussitôt
l’exemple de la foi intellectuelle au verset suivant et il dit ceci :
« Tu crois qu'il y a un
seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent ».
Voilà les
preuves d’authenticité d’une vraie foi que prononce un juge.
Croire en Dieu ne suffit pas, croire en une doctrine ne suffit pas non
plus, La foi c’est une démonstration par l’amour en premier et ce n’est pas de
ces œuvres-là, celles qui sont faites par l’intelligence humaine, dont parle
Jacques.
Alors,
malheureusement les œuvres véritables ont un goût amer. Le renoncement aux œuvres mortes se boit comme
une soupe à la grimace.
L’eau de
la repentance est imbuvable pour ceux qui ont renié Christ en cachant leurs
actes ; ils préfèrent montrer par de fausses repentances que la grâce est
sans les œuvres ! Cela les arrange tellement !
Voilà le
faux Évangile qui flattent leur orgueil et leur permet de pratiquer le péché en
tout impunité !
Jésus au
chapitre 23 de l’Evangile de Matthieu reprend les mots de Jean le Baptiste (qui
était lui aussi un juge), et il ne lésine pas sur les preuves criminelles,
quand il parle d’eux :
« Malheur
à vous, scribes et pharisiens hypocrites! Parce que vous bâtissez les tombeaux
des prophètes et ornez les sépulcres des justes […] Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes que
vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes […] Serpents, race de
vipères! Comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne? (encore un autre mot qui signifie
l’enfer) [...] C'est
pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes. Vous
tuerez et crucifierez les uns, vous battrez de verges les autres dans vos
synagogues, et vous les persécuterez de ville en ville, afin
que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang
d'Abel le juste jusqu'au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué
entre le temple et l'autel. Je vous le dis en vérité, tout cela retombera sur cette
génération. »
De quelle
génération parle Jésus ici ?
Celle de
sa génération qui était perverse et adultère comme il le dit, mais aussi
celle du temps de Samuel ; et croyez-vous qu’elle n’est pas la même aussi
aujourd’hui ?
Rien,
absolument rien n’a changé !
Et
aujourd’hui encore, il y a un juge et un roi dans ta ville, dans ton
pays, et peut-être dans ton cœur.
Alors
qui vas-tu choisir cette année : Un roi ou un juge ?
La grande majorité choisira
le roi.
Nous le
savons car c’est ce qui s’est déjà passé autrefois et c’est ce que prédit encore
Jésus pour notre époque apostate.
Comment le
sait-on ?
Par
l’apôtre Pierre, qui reprend la prophétie du prophète Joël dans Actes
2 :20:
« Le
soleil se changera en ténèbres, Et la lune en sang, avant l'arrivée du jour du
Seigneur, de ce jour grand et glorieux. »
Le soleil ténébreux, c’est le symbole de Dieu, mais d’un Dieu Sauveur absent,
abandonné par les siens, il ne brille plus.
Oui le soleil de justice est ténébreux et non lumière ;
et la lune, elle, montre un peuple comme celui d’Israël ou de l’Eglise dans les
nations. Cette lune rouge fait couler son sang, elle se sacrifie, elle meurt pour racheter ses propres fautes, en invoquant
le nom du Seigneur ; Et c’est en invoquant, à la fin le nom du Seigneur,
qu’elle sera sauvé
(Actes 2 :21).
Ce qu’annonce Pierre ici est nous l’avons dit, c’est le
choix du roi (un roi se dévoilant sanguinaire et destructeur).
Le juge
Samuel a oint le plus grand roi d’Israël : David (c’était un jour du
Seigneur grand et glorieux). Mais il a auparavant oint le premier roi inique
Saül (et là c’était un jour où le soleil s’est changé en ténèbres).
Le dernier
juge verra lui aussi le dernier roi sur la dernière Église et c’est lui,
ce juge qui oindra les fils et les filles de Dieu; (comme le juge Samuel a oint
le roi David, ce roi d’Israël incarnant la descendance royale d’où sortira le
roi des rois et son Epouse)
Avez-vous
remarqué, à chaque fois qu’il y a un eu un roi, il y a eu un juge :
Un roi
inique d’un côté, un juge en opposition.
Pourquoi ?
Pour
rétablir la vérité et séparer les brebis des boucs. Pour aider à la moisson
divine.
Une seule
fois seulement, il n’y a pas eu de juge, c’était avec le roi Salomon ;
c’est vrai il voulait être roi et seul juge, il voulait toute la richesse, la
sagesse et la gloire. Le résultat fut catastrophique.
QUI VIENT DÎNER CHEZ VOUS ?
Réponse : Le juge
Et
aujourd’hui nous sommes arrivés au temps de la dernière Eglise :
L’Eglise
d’Apocalypse 3, semblable à Laodicée.
Cette
Eglise a un roi, mais un roi qui comme Salomon se fait seul juge. Elle a la
marque de la bête.
Et c’est
pourquoi elle est pauvre misérable aveugle et nue;
Mais Jésus est à la
porte de l’Eglise, de la dernière Eglise, je le répète et il a mis sa robe de
juge et il appelle ceux de
l’intérieur. Et curieusement cette dernière Eglise n’a pas de clocher, ni de
signe religieux distinctif, ce n’est pas un bâtiment de culte comme celui des
païens.
Non, cette
Église se trouve dans la maison des croyants, du croyant (Apocalypse
3 :20)
Jésus
arrive à l’improviste, ne donnant aucune heure, ne divulguant aucun jour ;
il arrive au moment du souper, pendant votre repas, au moment de la cène.
Car ce
moment est révélateur.
Révélateur
de quoi ?
Eh bien
Jésus juge.
Il juge
dans le sens où il évalue le niveau de sacrifice de votre communion. Votre
communion se souvient-elle du dernier repas du Christ ?
Si la
cène, si votre communion est faite avec un pain brisé sans levain et si le vin
est bon, vous entendrez la voix du Seigneur à votre porte.
Mais si
votre communion est remplie de levain (l’hypocrisie) et que le vin est frelaté
(il y a une parole mélangée, bâtie sur un fondement différent de celui des
prophètes et des apôtres, donc une parole du roi et non une parole du juge),
vous serez sourd à la voix du Seigneur.
« Voici,
je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la
porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra,
je le ferai asseoir avec moi sur mon trône »
Vous voyez, ici le jugement est individuel,
c’est « lui avec moi ».
C’est « l’Amen » qui parle,
« le témoin fidèle et véritable » ;
c’est-à-dire : le juge intègre impartial et incorruptible qui donne son
verdict.
Attention cette année, le choix est dans
votre main, pas dans une autre. En choisissant le juge ou en préférant le roi,
vous écrirez vous-mêmes votre verdict.
Utilisons toute notre énergie (à 100%) pour choisir ce qui est intègre, impartial et
incorruptible.
Amen.