dimanche 31 décembre 2017

PRÉDICTIONS SUR L'ANNÉE 2018 : VOULEZ-VOUS UN JUGE OU UN ROI ?

205
Par Éric Ruiz

« Lorsque Samuel devint vieux, il établit ses fils juges sur Israël. Son fils premier-né se nommait Joël, et le second Abija; ils étaient juges à Beer-Schéba. Les fils de Samuel ne marchèrent point sur ses traces; ils se livraient à la cupidité, recevaient des présents, et violaient la justice » (1 Samuel 8 :1).

LES ERREURS PASSÉES N’ONT PAS RÉSULTAT D’ENSEIGNEMENT

Et aujourd’hui, qui annonce la vérité ?
Qui dit la vérité dans ce monde rempli de mensonges et de convoitise ?
Je vous le dis un chat ne reconnaîtrait plus ses petits.

Rien n’a changé sous le soleil, les erreurs du passé n’ont pas écarté les erreurs du présent et l’histoire du peuple d’Israël n’est pas un garde-fou face au péché.
L’histoire n’a aucune pédagogie, ce n’est pas elle qui change l’homme.
L’exemple montre le bien, c’est vrai, mais elle n’a pas le pouvoir de changer la personne.

Regardez ! Même le prophète Samuel étant devenu vieux a voulu établir ses propres fils à sa place: Joël et Abija.
Rien de plus logique et louable, après tout, il leur a tout appris ;
Ses fils connaissaient les lois de Moïse sur le bout des doigts; ils connaissaient le sacerdoce des Lévites étant eux-mêmes Lévites par leur père issu de la tribu de Lévi.
Et de surcroît leur père leur a montré en étant intègre et juste, que marcher droit avec Dieu n’apporte qu’honneurs et bénédictions.
Joël avait même un nom prédestiné à la fonction de juge : « l’Eternel est Dieu » et son frère Abija aussi : « L’Eternel est un père ».

Résultats, eh bien ses propres fils furent rebelles au Seigneur ; ils marchèrent, nous dit la Bible, sur d’autres traces ; lesquelles ?
·       la cupidité (l’amour de l’argent, la richesse),
·       ils recevaient des présents (ils favorisaient leur propre gloire au détriment de la vérité) 
·       et ils violaient la justice (ils annonçaient  une fausse repentance, des sacrifices sans valeurs, hypocrites, bref un faux fondement). Ils manifestaient la marque de la bête, tout simplement.
Mais heureusement me direz-vous, que les anciens d’Israël, virent l’imposture et la dénoncèrent à Samuel lorsqu’ils s’assemblèrent avec lui, à Rama.
Oui, ils l’a dénoncèrent…mais sans voir que eux aussi étaient dans le même état, la même erreur et la même position d’imposture que les fils de Samuel.

« Samuel vit avec déplaisir qu’ils demandaient : Donne-nous un roi pour nous juger ! » 1 Samuel 8 : 6

UN ROI EST PLUS PLÉBISCITÉ QU’UN JUGE

Voilà ce que les anciens lui demandèrent : Ils voulaient un roi, pour juger, mais pas un juge ;
Ils voulaient ce que leur cœur aspirait le plus, et pas ce que voulait le Seigneur.
Les anciens comme les fils de Samuel étaient tous dans l’idolâtrie, idoles de leur propre image, et donc incapables d’exercer un quelconque discernement sur eux ou sur les autres.
Donc, triste constat, mais apparemment personne pour obéir à Dieu mis à part Samuel.
Alors aujourd’hui pensez-vous en allant écouter ou soutenir des prédicateurs, des érudits de la foi, des « grands hommes de Dieu » et même des « femmes de Dieu », pensez-vous vous faire une idée la plus proche possible de la vérité ?
Je vous l’dis honnêtement : Qui a l’humilité de dire et surtout de montrer son honnêteté et son intégrité sur cette terre ? Vraiment pas grand monde.

La corruption, le mensonge, l’hypocrisie est à son comble et même ceux qui se disent marcher avec Dieu, sont comme les anciens d’Israël face à Samuel ; leur cœur veut un roi ; pas Jésus non, un roi, quelqu’un qui sait flatter leur orgueil, leur dire des choses agréables qu’ils aiment entendre ; confirmer ce que leur mauvais penchants leur racontent, bref ils veulent un roi qui leur confirme qu’en l’aimant lui, ils auront ce qu’ils aspirent.
Ils veulent entendre des prophéties sur l’enlèvement par exemple, sur le retour de Jésus, sur l’avènement d’un temps de prospérité et de gloire des enfants de Dieu ;  ils sont rassurés dès que ce qu’ils pensent est conforme à ce qu’un messager de Dieu leur annonce.
Mais dès qu’un message les déstabilise, dès que des paroles les remettent en cause, ils crient au faux évangile et à la fausse prophétie ; et plutôt que de s’occuper de leurs propres fautes, ils les cherchent chez les autres comme pour se donner bonne conscience.

DIEU EST ABANDONNÉ POUR UN ROI

Mais « ils m’ont abandonné pour servir d’autres dieux » répond Yahvé à Samuel.

Et aujourd’hui les chrétiens…
Ils prient de la même façon, eux ayant abandonné le Seigneur, ils prient : « Jésus souviens-toi de moi, ne m’abandonne pas et je t’en prie béni-moi ! »
Jésus ne peux aller qu’à l’opposé de cette fausse requête, de cette fausse prière. Ce n’est pas lui qui a placé un mur de séparation et qui s’est éloigné de la vérité.

Ne voulant pas de juge, ils auront un roi, un roi comme Saül l’a été, un roi séducteur, idolâtre et fourbe. Voilà ce que Dieu dit comme prédiction sur cette nouvelle année 2018, voilà ce que Dieu dit à « ses adorateurs ».

Il dit la même parole que celle prononcé au prophète Samuel des siècles et des siècles plus tôt.

Je pourrais vous annoncer une année bénie, une année pleine de joie, d’abondance et de réussite, ou alors une année difficile et pleine d’épreuves mais dont les obstacles et les souffrances seront ôtées par Dieu pour son peuple, mais ce serait tellement aller dans le sens de l’esprit de ce monde inspiré par le mensonge et la manipulation.
Non ! Je n’ai rien à gagner et tout à perdre en allant dans le sens des hommes et non dans ce que Dieu ne peux faire sans des cœurs brisés pour lui.

Sa justice est bafouée, piétinée ; et c’est lui, le Seigneur Jésus-Christ qui n’a plus de pouvoir, c’est lui qui est abandonné, ce n’est pas l’homme ; et le pire c’est par Israël, par ceux se proclamant de sa bergerie, par ceux qui se disent chrétiens, disciples, pratiquant et allant à l’Eglise.

Pourquoi ?  Lisons Luc 14 :33 mais lisons un peu avant à partir du verset 26 :

« Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple. »

« Quoi ! se séparer de tout même des gens DE NOTRE PROPRE FAMILLE qu’on aime, mais Seigneur tes paroles sont dures ! Moi je te suis, mais à ma façon, avec mes propres forces, (mes petits bras, mes p’tites jambes, ma p’tite santé) et tu l’sais je n’suis pas parfait, je suis limité, j’ai encore des progrès à faire et je compte bien sur toi pour m’y aider… ».

Voilà la tiédeur « vomissable » de notre époque, voilà l’Eglise de Laodicée qui se plaint de souffrir parce qu’elle est reprise et châtiée par Dieu.
Mais cette Eglise est semblable à l’assemblée des Hébreux du temps de Samuel : Des handicapés de la foi.

Des handicapés, des infirmes qui ne veulent surtout pas de guérison, qui ne veulent pas payer le prix du sacrifice, mais qui se contentent de leur état pour mieux attirer à eux, la compassion et l’intérêt des autres et leur laisser croire qu’un profond changement a eu lieu en eux.

Balivernes ! Rien ne s’est passé ! Aucune naissance d’en haut !

LES PAROLES  DU JUGE SONT DURES MAIS INTÈGRES

Alors je sais, ces paroles rebutent, elles éloignent, elles font réfléchir et bien souvent elles exaspèrent par leur côté radical.
Mais ce sont les paroles d’un juge comme au temps de Samuel qui ne laissait de côté aucune parole de Dieu (lisez 1 Samuel 3 :19, vous y verrez l’intégrité du juge d’Israël).
Par conséquent, Samuel ne mâchait pas ses mots, les mêmes mots dans la bouche de tous les prophètes d’ailleurs :
« Aie donc du zèle et repens-toi » (Apocalypse 3 :20)
Ah, ce ne sont pas des paroles d’un roi qui serait par certains côtés beaucoup plus complaisant et plus indulgent avec vous-mêmes.
Un roi qui, soit use de son pouvoir pour gracier les uns, soit qui en abuse pour condamner les autres selon un jugement très subjectif, au gré de ses envies.
Un roi a forcément des intentions très partiales puisqu’elles sont liées à son réseau d’influence.

Un roi comme Saül, craint le peuple et l’écoute ; Alors qu’un juge intègre, quant à lui est impartial, neutre, il rétabli la vraie justice et apporte les vraies preuves d’une affaire.
Quelle affaire ?
Une affaire criminelle.

LE CRIME PERPÉTUÉ CONTRE DIEU ET SES JUGES

Oui vous avez bien entendu, si je prends un ton si péremptoire, si décisif, c’est que nous n’avons pas là un petit délit de droit commun, mais nous avons à éclaircir une affaire pénale centrée autour d’un crime.

D’ailleurs, de quel crime juge-t-on aujourd’hui ?
Bizarrement du même crime que celui d’hier,

Essentiellement du sang de Jésus, l’Agneau de Dieu et des prophètes.

Ce sang qui a coulé injustement par la voix de la vérité.
Jésus de Nazareth, comme les prophètes, ont été mis au banc des accusés et même des criminels, car ils mettaient en lumière les œuvres mauvaises et ténébreuses des soi-disant croyants.

La fonction d’un juge c’est aussi d’annoncer un verdict, une sentence qui amène une sanction.
Le prophète Samuel annonça une sentence irrévocable au roi Saül : la fin de son règne et le choix d’un autre roi selon le cœur de Dieu.
Jésus de Nazareth annonça une sentence, elle aussi sans appel pour les Judéens :

Qui était du nombre de ses brebis ?
Seulement celles qui entendent sa voix et qui le suive (Jean 10 :26).
Les autres, ceux d’hier comme ceux d’aujourd’hui, qui ne comprennent pas ses paroles et qui dénoncent son imposture, annoncent en fait leur propre sanction : ils se coupent de leur héritage terrestre et céleste.

La fonction d’un juge, c’est aussi celle d’annoncer une réparation possible ; et avec Jésus, il y a toujours eu cette porte ouverte. Et cette ouverture c’est : le retour à la vérité par des œuvres de justice (que nous connaissons par la repentance et la conversion).

Alors j’entends d’ici ceux qui se sentent repris ; mais qui plutôt que de se remettre en cause cherchent une échappatoire par la Bible, en répondant avec des versets.
Voilà ce qu’ils pourraient rétorquer :
« Mais Jésus est notre avocat auprès du Père, nous n’avons plus besoin de juge !  Les juges c’était pour autrefois ! »
A ceux-là je répondrais : Oui, c’est vrai ; 1 Jean 2 :1 nous dit :

« si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, ».

Sauf que justement, l’avocat Jésus-Christ a été mis à mort et qu’il n’est plus en mesure d’expier les péchés de ceux qui l’ont exécuté.

Vous qui violez la justice en tordant toujours les Écritures dans le but de vous rassurer, vous ne faites que de témoigner contre vous-mêmes et d’annoncer un crime caché, tout comme « Les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient quelque faux témoignage contre Jésus, suffisant pour le faire mourir.… »(Évangiles).

Alors Jésus ? En fin de compte, a été mis mort, mais par qui précisément?

Eh bien Jean en parle juste après au verset 3 (1Jean 2 :3) : « Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l'avons connu ».
Donc, celui qui ne l’a pas connu, c’est celui qui ne garde pas ses commandements, qui une fois son péché confessé continue à exercer les mêmes fautes en se vantant du contraire. C’est l’hypocrite.
Jean l’exprime clairement au verset 4 :

« Celui qui dit: Je l'ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n'est point en lui ».

Le sang des prophètes crie jour et nuit que le seul retour possible se fait par LES OEUVRES et j’insiste en disant les œuvres de justices que sont la repentance et la conversion.
Comprendre les paroles de Jésus n’a jamais été une capacité intellectuelle. C’est une impulsion venant du cœur qui amène un engagement pratique, une action : « suivre Jésus » ; Et suivre Jésus ce n’est pas dire : « j’ai compris ! » et rester là assis à attendre passivement le changement.

« Il en est ainsi de la foi: si elle n'a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. Mais quelqu'un dira: Toi, tu as la foi; et moi, j'ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres. (Jacques 2 :17-18) et Jacques reprends aussitôt l’exemple de la foi intellectuelle au verset suivant et il dit ceci :

« Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent ».
Voilà les preuves d’authenticité d’une vraie foi que prononce un juge.
Croire en Dieu ne suffit pas, croire en une doctrine ne suffit pas non plus, La foi c’est une démonstration par l’amour en premier et ce n’est pas de ces œuvres-là, celles qui sont faites par l’intelligence humaine, dont parle Jacques.

Alors, malheureusement les œuvres véritables ont un goût amer.  Le renoncement aux œuvres mortes se boit comme une soupe à la grimace.
L’eau de la repentance est imbuvable pour ceux qui ont renié Christ en cachant leurs actes ; ils préfèrent montrer par de fausses repentances que la grâce est sans les œuvres ! Cela les arrange tellement !
Voilà le faux Évangile qui flattent leur orgueil et leur permet de pratiquer le péché en tout impunité !
Jésus au chapitre 23 de l’Evangile de Matthieu  reprend les mots de Jean le Baptiste (qui était lui aussi un juge), et il ne lésine pas sur les preuves criminelles, quand il parle d’eux :

« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! Parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes […]  Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes […] Serpents, race de vipères! Comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne? (encore un autre mot qui signifie l’enfer) [...] C'est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous battrez de verges les autres dans vos synagogues, et vous les persécuterez de ville en ville, afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang d'Abel le juste jusqu'au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l'autel. Je vous le dis en vérité, tout cela retombera sur cette génération. »

De quelle génération parle Jésus ici ?
Celle de sa génération qui était perverse et adultère comme il le dit, mais aussi celle du temps de Samuel ; et croyez-vous qu’elle n’est pas la même aussi aujourd’hui ?
Rien, absolument rien n’a changé !

Et aujourd’hui encore, il y a un juge et un roi dans ta ville, dans ton pays, et peut-être dans ton cœur.

Alors qui vas-tu choisir cette année : Un roi ou un juge ?
 
La grande majorité choisira le roi.
Nous le savons car c’est ce qui s’est déjà passé autrefois et c’est ce que prédit encore Jésus pour notre époque apostate.
Comment le sait-on ?
Par l’apôtre Pierre, qui reprend la prophétie du prophète Joël dans Actes 2 :20:
« Le soleil se changera en ténèbres, Et la lune en sang, avant l'arrivée du jour du Seigneur, de ce jour grand et glorieux. »

Le soleil ténébreux, c’est le symbole de  Dieu, mais d’un Dieu Sauveur absent, abandonné par les siens, il ne brille plus.
Oui le soleil de justice est ténébreux et non lumière ; et la lune, elle, montre un peuple comme celui d’Israël ou de l’Eglise dans les nations. Cette lune rouge fait couler son sang, elle se sacrifie, elle meurt  pour racheter ses propres fautes, en invoquant le nom du Seigneur ; Et c’est en invoquant, à la fin le nom du Seigneur, qu’elle sera sauvé
(Actes 2 :21).
Ce qu’annonce Pierre ici est nous l’avons dit, c’est le choix du roi (un roi se dévoilant sanguinaire et destructeur).

Le juge Samuel a oint le plus grand roi d’Israël : David (c’était un jour du Seigneur grand et glorieux). Mais il a auparavant oint le premier roi inique Saül (et là c’était un jour où le soleil s’est changé en ténèbres).
Le dernier juge verra lui aussi le dernier roi sur la dernière Église et c’est lui, ce juge qui oindra les fils et les filles de Dieu; (comme le juge Samuel a oint le roi David, ce roi d’Israël incarnant la descendance royale d’où sortira le roi des rois et son Epouse)
Avez-vous remarqué, à chaque fois qu’il y a un eu un roi, il y a eu un juge :
Un roi inique d’un côté, un juge en opposition.
Pourquoi ?
Pour rétablir la vérité et séparer les brebis des boucs. Pour aider à la moisson divine.
Une seule fois seulement, il n’y a pas eu de juge, c’était avec le roi Salomon ; c’est vrai il voulait être roi et seul juge, il voulait toute la richesse, la sagesse et la gloire. Le résultat fut catastrophique.

QUI VIENT DÎNER CHEZ VOUS ? Réponse : Le juge

Et aujourd’hui nous sommes arrivés au temps de la dernière Eglise :
L’Eglise d’Apocalypse 3, semblable à Laodicée.
Cette Eglise a un roi, mais un roi qui comme Salomon se fait seul juge. Elle a la marque de la bête.
Et c’est pourquoi elle est pauvre misérable aveugle et nue;
Mais Jésus est à la porte de l’Eglise, de la dernière Eglise, je le répète et il a mis sa robe de juge et il appelle ceux de l’intérieur. Et curieusement cette dernière Eglise n’a pas de clocher, ni de signe religieux distinctif, ce n’est pas un bâtiment de culte comme celui des païens.
Non, cette Église se trouve dans la maison des croyants, du croyant (Apocalypse 3 :20)
Jésus arrive à l’improviste, ne donnant aucune heure, ne divulguant aucun jour ; il arrive au moment du souper, pendant votre repas, au moment de la cène.
Car ce moment est révélateur.
Révélateur de quoi ?
Eh bien Jésus juge.
Il juge dans le sens où il évalue le niveau de sacrifice de votre communion. Votre communion se souvient-elle du dernier repas du Christ ?
Si la cène, si votre communion est faite avec un pain brisé sans levain et si le vin est bon, vous entendrez la voix du Seigneur à votre porte.
Mais si votre communion est remplie de levain (l’hypocrisie) et que le vin est frelaté (il y a une parole mélangée, bâtie sur un fondement différent de celui des prophètes et des apôtres, donc une parole du roi et non une parole du juge), vous serez sourd à la voix du Seigneur.

« Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône »
Vous voyez, ici le jugement est individuel, c’est « lui avec moi ». C’est « l’Amen » qui parle, « le témoin fidèle et véritable » ; c’est-à-dire : le juge intègre impartial et incorruptible qui donne son verdict.

Attention cette année, le choix est dans votre main, pas dans une autre. En choisissant le juge ou en préférant le roi, vous écrirez vous-mêmes votre verdict.
Utilisons toute notre énergie (à 100%)  pour choisir ce qui est intègre, impartial et incorruptible.

Amen.

dimanche 24 décembre 2017

QUE RISQUE UN HYPOCRITE ? (sous la grâce)

 204
Par Éric Ruiz


« Voici, tu as été guéri; ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire. « Jean 5:14

Le contexte du verset est le suivant : Jésus retrouve dans le temple le paralytique qui était malade depuis trente-huit ans, celui qu’il a guéri à la piscine de Bethesda ; et curieusement il le prévient qu’une chose pire que sa paralysie peut lui arriver.
https://youtu.be/H4TKH1i2D-4
Jésus serait-il dur?
Pourquoi un tel acharnement du sort contre cet homme ?
Non, Jésus n’est pas impitoyable, il est simplement juste et s’il donne un avertissement, c’est que la situation est grave, vraiment grave.

Jésus ne demande-t-il pas là une chose impossible en disant : « ne pèche plus » ?

Eh oui une chose impossible, car pourquoi Jésus donnerai à cette personne un tel avertissement alors qu’il sait pertinemment que la nature humaine le fera retourner à ses mauvais penchants naturels ? 

Un jour ou l’autre chasser le naturel, il revient au galop.
C’est vrai chacun est conscient que le péché est attaché à la chair de l’homme aussi fort que son envie de respirer.
Alors Jésus: lui annonce-t-il un malheur incontournable ?
Lui seul est parfait. Jésus est né par le Saint-Esprit sans péché, mais pour l’être humain en général, le péché lui colle à la peau.

Alors, la pensée chrétienne la plus répandue aujourd’hui, va dans un autre sens.
Elle justifierait le fait d’être pécheur mais un pécheur gracié, c’est à dire que la foi justifierait le croyant et effacerait toutes ses fautes, même s’il continue à en commettre.
Car il y a aussi des péchés que l’on commet par omission, sans vouloir les faire volontairement ; et là Jésus nous les pardonnerait à l’avance.
Il suffirait de croire, simplement croire... pour être laver de tous ses péchés.
Bref même si nous péchons, Jésus nous verrait pur malgré tout, ayant donné sa vie pour cela.

Hélas, Il n’y a pas de pire faux Evangile que croire de cette façon.

Cela revient à négliger ou à tordre l’écriture de 1 Jean 1:10
« Si nous disons que nous n'avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n'est point en nous. »

POUR ETRE JUSTE ET PRATIQUER LA JUSTICE : SE CONVERTIR

Le raisonnement charnel est le suivant : Jésus a tout porté à la croix et nous sommes lavés et purifiés de nos péchés simplement en les confessant.
C’est « presque » 1Jean 1:9

« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. »

Je dis presque, car oui Dieu est fidèle pour nous purifier, mais attention on oublie qu’il est juste aussi.
L’aveuglement, c’est de ne voir que la fidélité de Dieu mais faire abstraction de sa justice.
Il est juste pour purifier celui qui pratique la justice, pas celui qui ne fait que proclamer qu’il est juste.
L’apôtre Pierre, qui avait reçu les clés du royaume, annonçait comment être justifié; il annonçait le fondement des apôtres, et dans ces termes :

Actes 3:19 « Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés ».
Ah là, on voit bien la condition à remplir pour que nos péchés soient effacés :

Convertissez-vous ...

La conversion c’est notre gage de bonne foi, ce sont nos actes de sainteté, à nous disciples.
Mais voilà, nous sommes dans le siècle de l’apparence.
L’apparence de la sainteté, l’apparence de la sagesse, (l’illusion d’en savoir plus que les autres), l’apparence de l’amour, (être prêt à tout pour un démuni, enfin presque)...l’apparence de la révélation.
Tout est poudre aux yeux.
·             On entend partout des effets d’annonce sans lendemain ;
·             On se trouve face à de nombreux marchands d’illusions ;
·             On découvre sans cesse des nouveaux cas d’impostures ;
·             L’engagement de foi n’est qu’un enfumage ;
·             Les promesses, sont des faux-semblants
·             ou encore les actes d’amour sont en trompe-l’œil ; dès que les temps changent on retourne sa veste toujours du bon côté (là je fais référence à la chanson  « l’opportuniste » de Jacques Dutronc);
·             et tout ça avec comme toile de fond un monde devenu de plus en plus irréel et virtuel, sans âme.

Alors oui c’est vrai, Jésus annonce un malheur dans Jean 5:14 ; un malheur au paralytique qui a pris son lit et qui marche. 
Oui, il lui dit que sa responsabilité maintenant c’est d’être sur la profondeur des choses et pas sur l’apparence, qui cache l’hypocrisie.

Jésus aurait pu dire à cet homme, ne soit pas hypocrite, sinon tu connaîtras le malheur.
L’hypocrite a toujours un masque, c’est un acteur ; il joue un jeu, il joue un rôle qui n’est pas le sien. Il se cache derrière ce rôle pour ne pas voir le sien et ne pas se faire prendre à son propre jeu de dupe.

Revenons au paralytique guéri de Jean 5:14
Qu’a-t-il fait?
Sachant qu’il a su que c’était Jésus qu’il l’avait guéri, il est allé l’annoncer partout autour de lui.
Est-ce cela pratiqué la justice de Dieu ?

CE QUI N’EST PAS LA JUSTICE DE DIEU : LE MAUVAIS TEMOIGNAGE

Le courant religieux évangélique saute sur l’occasion pour insister sur la confession de foi et le témoignage.
Ah le sacro-saint témoignage !
« Montrez que vous êtes un véritable croyant qui n’a pas honte de Dieu et ne perdez aucune occasion à témoigner ! ».
Qui n’a pas entendu une telle exhortation dans une assemblée religieuse ? Bien peu je l’pense.
Alors, laissez-moi douter sérieusement de cette interprétation.
Vous voyez la contradiction ?
D’un côté on vous dira que votre salut a été porté à la croix et que vos péchés sont effacés par la grâce, mais de l’autre, on attendra de votre part des œuvres de témoignage !

Le péché n’est pas dans le manque de témoignage. 
Le péché : C’est de rendre un mauvais témoignage. 

C’est vrai, cela parait contradictoire, mais on peut donner son témoignage à tous et à tous vents et avoir quand même un mauvais témoignage.
On peut rendre compte d’un miracle réel, d’un vrai prodige sur sa vie et rendre un mauvais témoignage.
L’hypocrite rendra toujours un mauvais témoignage.
N’oublions pas que l’envie de témoigner ne provient pas uniquement d’un cœur rempli d’amour pour Dieu, mais malheureusement bien souvent le mobile principal sert à cacher ses fautes, pour chercher son propre intérêt, chercher sa propre gloire associée à celle de son pasteur, de son prophète, ou de son groupe de pensée.
On s’illusionne et on illusionne les autres sur une sanctification profonde qui n’existe pas. 
Elle n’est qu’un leurre.
Ce n’est que de la poudre aux yeux.

LE TEMOIGNAGE VERITABLE EN FAISANT L’AUMONE

Jésus en prenant l’exemple qui n’est pas un hasard, celui du paralytique guéri, montre la contradiction de ce dernier, qui part communiquer son miracle, aux judéens. 
Or Jésus n’a-t-il pas montré comment « faire l’aumône » ;  en d’autres termes comment rendre témoignage ?

« Lors donc que tu fais l'aumône, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin d'être glorifiés par les hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, afin que ton aumône se fasse en secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. ».

Jésus semble plus qu’aller à contre-courant et dans la direction opposée au témoignage évangélique ; il parle de donner dans le secret, d’exercer sa justice sans l’ébruiter.
Dans Luc 5:14, lisons ses recommandations
« Puis il (Jésus) lui ordonna de n'en parler à personne. Mais, dit-il, va te montrer au sacrificateur, »
Le Fils de Dieu n’a pas dit d’aller en parler à tous, et de sonner de la trompette.
Il a dit de se taire et de se montrer à une seule personne: Le sacrificateur, le religieux, l’homme le plus réputé. (Lui, fort de sa renommée sera le meilleur témoin pour répandre la nouvelle)

Vous voyez la fausse confiance, la fausse foi, celle qui est placée dans la reconnaissance des hommes.
Faire pour être vu des autres, comme font les hypocrites. Comme le dévoile Jésus dans Matthieu 23: vous êtes des hypocrites « parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte; » en langage courant, cela signifie: « vous êtes des hypocrites parce que vous allez partout chercher des gens pour les ramener à embrasser votre cause, à préférer votre doctrine ».
N’est-ce pas point par point l’évangélisation moderne que nous connaissons?
Une hypocrisie en bande organisée dirait Jésus de Nazareth s’il vivait à notre époque.

QUI EST HYPOCRITE ?

Alors qui est hypocrite ?
D’abord, Jésus a-t-il eu avec lui, des hypocrites ?

Oui absolument, Jésus a eu avec lui des disciples hypocrites.
Ce sont les disciples qui le quittèrent lorsque le sacrifice demandé fut trop grand.
(Jean 6: 60) « Plusieurs de ses disciples, […] dirent: Cette parole est dure; qui peut l'écouter?[...] (v 64) : Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. [...](v 66) : Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui. »

Ceux qui se séparèrent de Jésus (et non l’inverse) ont simplement montré à ce moment-là leur vrai visage, celui de l’incrédulité, et leur cœur dur semblable aux paroles dures qu’ils percevaient ainsi de Jésus alors qu’il disait : « celui qui ne mange pas ma chair n’a point la vie en lui ».

Bien, et maintenant, comment savoir si  nous ne sommes pas devenu nous-même des hypocrites ?
Est-ce qu’on ne se prend pas pour des saints qu’on n’est pas ?

L’apôtre Jacques nous donne un indice important : celui qui ne met pas la parole en pratique, se trompe lui-même par de faux raisonnements et il est semblable à une personne qui après avoir vu dans le miroir son visage naturel, (son hypocrisie) s’en va comme si de rien était (Jacques 1 :23).

Tout se voit et tout se lit comme dans un livre ouvert, chez tout le monde ; et pas besoin d’être un fin psychologue ou un mentaliste pour discerner le vrai du faux.
Le miroir dont parlait Jacques est le suivant : La manière dont vous juger les autres vous juge.
Nous fonctionnons comme avec un miroir car nos dires et nos actions nous renvoient ce que nous sommes.
Eh bien par exemple, lorsqu’on se met à voire des êtres angéliques partout ou des êtres sauvés partout, nous avons à faire là à un mode de séduction.
Notre côté machiavélique a lui-même amplifié ce sentiment altruiste pour tous, pour en arriver au même point que nous offre le refrain de la chanson de Michel Polnareff : « on ira tous au paradis ».
C’est là aussi d’apparence contradictoire, mais cet amour excessif des gens, voire même exubérant, cache une très grande complaisance sur ses propres péchés.
On se sent tout d’un coup avoir un esprit de discernement sur pleins de gens.
Et on les contemple sous leurs meilleurs jours.
On les voit avec un cœur repentant et rempli de compassion.

Le sens de tout cela c’est la chose suivante :
La justification que nous n’avons pas reçue, nous la voyons alors chez l’autre (et inconsciemment elle nous rassure). 

Nous voyons l’autre comme on voudrait que Dieu nous voit: pur.
Mais ce n’est pas le cas, car nous nous sommes fourvoyés derrière un jeu d’acteur, qui montre un être différent de ce que nous sommes nous-mêmes.
Nous nous sommes construits une image de nous-mêmes remplie de compassion, mais qui n’est pas la réalité.

Alors l’inverse est pareil: Avoir une vision dure et condamnatoire sur les autres, ne fait pas de nous qui jugeons de la sorte, des gens plus saints, bien au contraire.
Notre regard sur l’autre devient scrupuleux et nous examinons avec minutie jusqu’au plus petit détail de ses vêtements, de ses coutumes, des objets qu’ils portent, des paroles et des idées qu’ils proclament.
Nous accumulons à ce moment-là les preuves accablantes que l’autre est rempli de signes démoniaques ou diaboliques.
Attention danger !
Etre très exigeant des autres devrait nous interroger sur le niveau d’exigence que nous avons sur nous-mêmes.
On ne peut être dur avec les autres que si on est dur avec soi-même, sinon, il y a une injustice flagrante.
Car juger ne renvoie qu’à nous-mêmes et dans ce contexte à notre forme élevée d’hypocrisie. 
Les soi-disant péchés des autres servent alors à nous nettoyer des nôtres, qui eux ne manquent pas.

Alors l’incrédule tombe dans le feu de l’un est de l’autre. Il n’est pas rare qu’un jour il soit accusateur et le lendemain il soit permissif sur les fautes d’autrui. Il est sans cesse ballotté entre la grâce et la loi, entre le salut et la condamnation.
A force de tricher avec lui-même, l’hypocrite a développé un caractère lunatique qui lui fait changer de masque, mais sa fourberie le maintien toujours aussi aveugle sur ses fautes.
Cette personne (force est de le constater), a développer des signes évidents de schizophrénie: perdant le sens de la réalité, elle se croit être la cible principale des autres.

Par conséquent : pourquoi est-ce si grave de s’obstiner dans ce genre d’aveuglement spirituel ?
Eh bien, parce que le malheur sonne à la porte et on l’a lu au début du message,
« Ne pèche plus de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire. »…Une chose pire que la maladie qui t’avais rendu paralysée.

Que peut-il arriver de si grave à un incrédule, à un hypocrite ? Qu’il perde son salut?

D’abord complétons la définition d’un hypocrite : c’est un incrédule (et vis-versa).
Celui qui ne croit pas marque son territoire en préférant les ténèbres, car il peut y cacher ses œuvres mauvaises, qui néanmoins seront révélées lorsque viendra la lumière.
En tous les cas il sera victime de son propre aveuglement et il entraînera d’autres aveugles avec lui.
Le prophète Esaïe, tant repris par Jésus, montrait l’imposture: « Malheur à ceux qui cachent leurs desseins pour les dérober à l'Eternel, qui font leurs œuvres dans les ténèbres, et qui disent : Qui nous voit et qui nous connaît ? ».

Le masque ne sert à rien, sinon à révéler encore plus fort le dissimulateur, ou l’hypocrisie ; et quand le masque tombe, c’est la honte et l’opprobre qui touchent le pécheur non converti.

L’hypocrite se condamne lui-même et attire sur lui tout ce que les prophètes de l’Ancienne Alliance annonçaient haut et fort à un peuple rebelle et incrédule :
La maladie, l’épidémie, la famine, l’abandon, la honte et la mort.

Nous ne sommes pas dans une pièce de théâtre de Molière, comme « les fourberies de Scapin », ou malgré les ruses, de Scapin ses mensonges, sa vengeance et ses simulacres, ce dernier s’en sort toujours avec une pirouette et pour finir avec panache et honneurs.
La réalité est tout autre, « les scapins » rirons jaunes. La vie n’est pas une farce, elle fera qu’un jour ou l’autre, on paye l’addition de ses égarements.

Je sais, qu’en disant cela, en attisant ce que beaucoup cachent et préfèrent oublier, je passe pour un prophète de malheur, mais je me dois d’aller à contre-courant de toutes ces fausses pensées et de toute cette tolérance abjecte au mensonge qui entraînent une foule de personnes à franchir la porte large et spacieuse de leur perdition.

Si une fois que vous avez été touché par l’Esprit saint, il part, laissant votre maison (votre cœur) nettoyée, il y a sept démons beaucoup plus méchants qui viendront y faire leur demeure et votre condition sera sept fois pires que celle que vous avez connue.

Réveillez-vous pendant qu’il est encore temps !

Si Jésus déclare: « ne péchez plus », c’est que c’est possible.
C’est possible, mais uniquement si vous vous convertissez.

Ensuite seulement sa promesse s’établira : 
«… afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu'il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ… » (Actes 3:20)

C’est le Saint-Esprit, Jésus-Christ la même personne divine qui vient parfaire ce qui est impossible de changer en nous: la nature pécheresse.

Oui, nous pouvons ici-bas ne plus pécher, mais il y a un fondement des apôtres et des prophètes à rétablir dans nos vies auparavant ; et ce fondement, je le répète c’est: convertissez-vous!
 Ne vous arrêtez pas au premier coup de tonnerre celui du jugement, passez au deuxième tonnerre qui est la repentance, la vraie, celle qui se mêle à la conversion, puis vous pourrez alors exercer des œuvres de justice liées au troisième tonnerre.
Le retour du Seigneur que vous attendez est là, il est dans ses tonnerres, si vous ne faites rien alors que vous l’entendez tonner, vous ne verrez pas Jésus, vous ne verrez pas Christ et votre espérance de gloire disparaîtra.

Soyez conséquent : convertissez-vous ou reconvertissez-vous à nouveau.
Amen.