dimanche 26 août 2018

LE RETOUR DU SEIGNEUR DANS L’ÉTERNEL PRÉSENT : « JE SUIS »


238
Par Éric Ruiz

La première chose que je souhaiterai éclaircir avec vous, c’est la notion d’éternel présent.
Celle-ci a été reprise, bien-sûr, par des contes philosophiques ou par le courant du New âge ; Mais aucun intérêt pour nous croyants, car là nous nageons en pleine illusion, et cela n’a rien à voir avec la vérité.

Pourquoi « l’éternel présent » est bien plus qu’un concept nouveau, bien plus qu’une théorie qui renverrait tous ceux qui ne sont pas intellos au placard ?
Car c’est bien une réalité dont la simplicité (vous allez le constater) va bien au-delà des mots.

Rappelons d’abord ce que j’ai reçu lors d’un message précédent (Père, Fils & Saint-Esprit, pourquoi ce mystère ?):
Dieu conjugue toujours au présent de l’indicatif, car c’est un ordre temporel qu’il a donné lorsqu’il s’est présenté à Moïse comme le « je suis » Exode 3 :14-15
« tu parleras ainsi aux enfants d’Israël....voilà mon nom pour l’éternité, voilà mon nom de génération en génération...celui qui s’appelle  je suis m’a envoyé vers vous ».

« Je suis » n’est pas un nom temporel et occasionnel en attendant d’en révéler un autre, c’est un nom qui cache un mystère beaucoup plus profond.
En regard à ce que l’Esprit saint nous a révélé, nous pouvons y voir un présent parfait, un temps qui se fige dans l’espace où dans l’histoire ; mais aussi paradoxalement : c’est une heure arrêtée qui évolue (vous savez : cette neuvième heure que Jésus a connue, mais aussi Pierre et Jean et que tous disciples a connu en son temps, comme nous-mêmes d’ailleurs sommes prédestinés à vivre, si nous craignons son nom).

Or cette heure évolue, elle change mais dans un contexte déjà connu.
Pour être plus concret,
Ne l’oublions pas: tout est déjà conçu, réalisé, et présent dans le ciel.
L’apôtre Jean en recevant les visions de l’Apocalypse ne fait que retracer le passé, le présent et l’avenir ; mais le pire dans tout cela, c’est qu’il ne donne aucun repère de temps, il fait abstraction de toute temporalité.

Dieu nous donne pourtant des indices sur ce qu’il est : Quand Jésus-Christ se présente à lui en disant qu’il est « l’Alpha et l’Oméga, le Premier et le Dernier, celui qui est qui était et qui vient » au verset 8 du premier chapitre, comme au chapitre 21 puis au dernier chapitre 22, Christ lui montre qu’il tient l’histoire du monde dans ses mains et que c’est lui qui révèle et personne d’autres.
Et c’est bien pourquoi nous avons besoin de l’Esprit saint, pour qu’il nous révèle les temps, les périodes, les rythmes, ou encore la chronologie des événements.
L’Esprit nous enseigne que l’avenir est écrit dans le passé et que le présent n’est qu’un « remake » du passé ; que l’histoire de Moise et du peuple hébreu se réécrit constamment : c’est l’histoire de l’Église d’aujourd’hui.

Par exemple :
Quel chrétien n’a pas vécu un temps d’oppression et de captivité, en se sentant prisonnier de ses idées, de sa foi même? C’est son Égypte. 
Dieu ne nous a-t-il pas ouvert la mer, en nous libérant de nos fardeaux, de nos oppressions, par la repentance ?
Qui n’a pas traversé ensuite un temps d’épreuves ressemblant à une longue et pénible traversée du désert ?
Qui n’aspire pas, n’attend pas en soupirant à une vie nouvelle, une nouvelle terre, (qui était au passage) déjà promise à Abraham (une terre ou coule le lait et le miel)?

Nous attendons tous la rétribution, celle promise à toute génération quelle qu’elle soit, par celui qui vient bientôt (Apocalypse 22:12).
Et là aussi, c’est un présent dans le sens figuré comme dans le sens propre : un présent qui n’a pas de temps,...qui est éternel.

Par conséquent, Rien n’est nouveau, rien ; 

Ceux qui pensent le contraire ou qui par leurs actes le manifestent, ils ne font que de dévoiler leur vanité, leur volonté de domination.
C’est une manière aussi intelligente que celle de courir après le vent, comme le dit l’Ecclésiaste.
Dieu a institué un ordre, une loi: il y a un temps présent pour tout.
Tout suit un phénomène cyclique, comme les saisons, la mode, la vie (la vie c’est un cycle qui part de la naissance, va à la mort et qui se régénère)...

Par conséquent : Que signifie au juste cet éternel présent ?

Alors, je lisais cette semaine la chose suivante (qui devrait être une constante pour un croyant):

« Si tu veux être triste vis dans le passé, si tu veux être inquiet vis dans le futur, si tu veux être en paix vis dans le présent. »

À la première écoute ou lecture, c’est vrai, cela paraît beau et réaliste. 
Quand on se souvient d’hier on est souvent rattrapé par ses échecs, ses ratés, ses souffrances; ses conflits, mais aussi par l’amer sensation que c’était mieux avant et la mélancolie s’installe facilement alors. Ressasser le passé ne conduit qu’à la ruine, qu’à la dépression, (cela c’est ce que vous dirons n’importe quel psychologue).

De la même façon, quand on pense à l’avenir, c’est toujours un combat pour ne pas être submergé par ses doutes, ses incertitudes mêlées de peur et de crainte, pour soi et pour ses proches. Et les questions angoissantes sont :
Quels choix vais-je devoir faire ?
Quelle nouvelle souffrance vais-je devoir subir et affronter ?

Enfin, le présent offre à première vue beaucoup plus d’atouts bénéfiques.
Vivez le moment présent ! Apprenez à apprécier les plaisirs que vous offre l’instant présent ! La clé du bonheur est là dans le  « ici et maintenant ».
Qui aujourd’hui n’a jamais entendu ces recommandations?

Ce sont même des slogans que l’on trouve à la base des théories de la pensée positive (qu’elle a déjà exploitée au maximum d’ailleurs. Le développement personnel ou l’enrichissement personnel a surtout enrichi les défenseurs de cette cause).
Mais à la différence, c’est que pour y arriver, (à cet état de plénitude permanent) ceux qui y croient font des efforts terribles, ou bien ils suivent des cours de relaxation, ils s’inscrivent à des séances de sophrologie, pratiquent le yoga, la méditation, ou d’autres thérapies religieuses du même genre.
On leur apprend à fixer leur attention, à ne visualiser que le positif, à imaginer le plaisir, et à contrôler leurs émotions.
Alors la tristesse, l’inquiétude peuvent disparaître, c’est vrai ...mais momentanément ; et la paix peut, elle aussi, s’installer... mais provisoirement.

Pourtant Dieu nous demande-t-il de faire des exercices spirituels, d’adopter une posture libératrice pour atteindre la paix?
Non, car il nous donne une paix différente du monde.
En tous les cas, la paix, c’est ce qu’un croyant devrait connaître 24h/24.
Alors pourquoi lui aussi n’y arrive-t-il pas?
Pourquoi vit-il un même échec alors que l’Esprit-Saint, lui, devrait le lui transmettre ?

C’est bien que le courant est coupé, non?
Ou pour employer un terme plus biblique : c’est bien qu’il manque l’huile, l’onction?

Et ce n’est pas le fait de méditer qui va changer les choses.
Sauf si votre méditation est sur la parole.
Alors si ce que je vous annonce provient de l’esprit écouter-le plusieurs fois pour prendre conscience de la profondeur de ce qu’est l’éternel présent, car la méditation, la vraie, c’est celle-là ! (réfléchir, approfondir les choses pour prendre une décision, et agir)

Soyons honnête, quels sont les croyants qui ne jouent pas au yoyo avec cette paix?
Un coup je l’ai, un coup j’lai plus.

Si je reçois du Saint-Esprit autant de message, n’ont-ils pas pour but de révéler ce manque de paix ou de montrer ce que son absence signifie ou encore ce qu’elle procure comme autre fruit?

Pourquoi la paix est-elle si importante ?

Parce qu’elle rime avec le retour du Seigneur tout simplement.
Jésus qui revient en nous : c’est sa paix....pour un an de grâce seulement, croyez-vous?
Non, pour un présent de grâce éternel.
Par conséquent, écoutons l’apôtre Pierre qui nous donne une parole de méditation :

« Soyons participants à la nature divine en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise » (2Pierre1:4)

Pierre insiste encore dans son épître en disant, si vous ne l’avez pas fait, faites tous vos efforts pour joindre, c’est-à-dire, pour mettre bout à bout, à votre foi la vertu ;

La vertu:
Je reviens encore sur son sens, mais ce sont des œuvres de justice ; ce qui veut dire que sans vos œuvres de justice (la vertu) où se trouve notre foi?
Force sera de constater qu’elle n’existe pas, qu’elle n’est qu’illusion.

Le vrai combat de la foi ce n’est assurément pas ce qu’on entend régulièrement dans les Églises, qui ne vous renvoie qu’à vous-même, en faisant bien attention à soigner votre apparence. « Faites ceci est vous irez mieux », « faites cela est vous serez bénis » ; C’est aussi de la pensée positive...

Et résultat : aujourd’hui les croyants font le grand écart entre la foi et la vertu.

Beaucoup ont de grandes théories sur la foi , ils sont incollables sur les versets qui en parlent, mais voilà.....ils n’ont aucune vertu.
C’est ce que leur reproche Jésus à son retour. « Quand le fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » (Luc 18:8).
Il n’a pas dit : « trouverais-je des croyants avisés qui connaissent ce qu’est la foi, qui ont le bon crédo sur la foi »?
Ce n’est pas moi qui le dis.
Je n’ai pas une intelligence supérieure ou un sens intuitif plus développé que les autres et je ne cherche pas, non plus, à briller en société.
Si j’insiste sur l’absence de vertu, c’est parce que c’est un éternel problème, un éternel présent, voyez-vous ?
Pierre qui en parle dans son épître ne fait que répéter ce que les prophètes disaient autrefois à leur roi ou au peuple et moi, je ne fais aussi que de répéter l’éternel problème.

En fait, c’est pour que vous compreniez que tout est lié : votre inquiétude, votre tristesse et votre foi sont liées.
L’inquiétude va avec la tristesse et avec le manque de foi.
Les trois ne font qu’UN et vous montrent ensemble le problème présent, qui n’est pas votre problème à vous seul, puisqu’il est le problème récurrent aux croyants de tous les temps (je pense que maintenant vous saisissez mieux ce que signifie « éternel présent », c’est un présent qui se répète de génération en génération).

Tant que la vertu ne sera pas manifestée, la paix, la joie, la foi, bref cet état de plénitude ou d’éternel présent sera toujours une pensée ou au mieux un état passager, mais pas un acte figé dans le temps, une position stable en Christ.

La vertu ?
Seul un repenti peut la manifester, (je ne parle pas d’un repenti qui ressent des remords, mais d’un repenti ayant reçu l’esprit de repentance « metanoeo » en grec, une onction)
Pourquoi ?
Car l’onction ne vous montre plus le monde extérieur de la même manière. Le repenti voit avec le regard de Dieu, donc il voit une réalité éternelle qui n’est que présent; présent là devant lui, mais surtout en lui.
Rappelez-vous le miroir.
Le repenti ne voit plus sa propre image dans la vitre, une image idolâtrée ; mais il voit distinctement son être intérieur sale qu’il a lavé et qui lui permet alors de voir l’extérieur comme la réalité : cette réalité qui est celle de Dieu.

C’est une réalité intemporelle qui vient de l’Eternel: donc de Dieu, et qui demeure : donc présent.

Vous voyez tout se rejoint et la boucle est bouclée.

La repentance, ce deuxième tonnerre, tonne partout dans la Bible et avec tout le monde, avec tous les peuples sans exception (le Peuple hébreu, égyptien, assyrien, judéen, samaritain, romain, etc…).
La repentance est un éternel présent comme un éternel recommencement car elle est : ce présent qui se répète de génération en génération donc éternellement.
Moi, ce présent (excuser le jeu de mot facile), je le prends comme un cadeau du ciel, un présent de Dieu.

Alors pour résumer, pour atteindre cet état que Dieu possède par son nom « je suis »: nous devons passer par un état de contentement permanent, que seule l’onction nous donne.
Pourquoi est-ce si important d’atteindre cet état ?
Et là, je me dois d’insister comme le Saint-Esprit insiste en moi,
Écoutez bien et méditez-le:
Nous sommes rendus à un moment présent où seuls ceux qui auront cet état pourront résister à la fournaise à venir.
La sévérité du jugement ou si vous préférez la colère de Dieu ou encore le jour de l’Eternel (la grande purification), va faire monter, monter, monter la chaleur de l’épreuve jusqu’à devenir insupportable.
Rappelez-vous Schadrac, Meschac et Abed-Nego les 3 Judaïtes ligotés dans la fournaise du roi Nebucadnetsar : ils avaient cet état.
Ils n’ont pas été enlevés juste avant l’épreuve ;
Ils étaient présents, au beau milieu des flammes avec leur Époux ; et ils sont ressortis intacts, sans aucune brûlure corporelle, sans que leurs vêtements soient atteints par les flammes et sans l’odeur même du feu sur eux (alors que le feu avait pourtant tué tous ceux qui les avaient précipités).
L’Epouse de Christ vivra la même épreuve qu’eux ; Sans doute, pas dans les formes décrites dans le livre de Daniel, mais sur le fond des choses, ce sera la même expérience.
Pourquoi ?
Parce que c’est un éternel présent, une histoire qui se répète de génération en génération.
Je prie que le Saint-Esprit nous purifie et nous amène dans l’état d’affronter n’importe quelle tribulation sans broncher (c’est-à-dire en restant imperturbable, impassible, sans faire de faux pas, sans commettre de fautes), dans la louange, en partageant la gloire de notre Époux divin.

Lisons pour finir Jean 11 :9, où Jésus est en train de répondre à ses disciples qu’il retourne en Judée ; et eux sont étonnés qu’il revienne là où on voulait le lapider et le mettre à mort ; il leur répondit alors : « N’y a-t-il pas douze heures au jour ? Si quelqu’un marche pendant le jour, il ne bronche point, parce qu’il voit la lumière de ce monde, mais si quelqu’un marche pendant la nuit, il bronche, parce que la lumière n’est pas en lui ».

Pour illustrer ce verset, je voudrais juste raconter une expérience que j’ai vécue en juillet 1989, alors que je venais tout juste de connaitre le Seigneur par ma première repentance.
J’étais pour la première fois au Canada, au Mont Tremblant, plus précisément, au Québec, au milieu d’une grande réserve animalière peu rassurante, à des dizaines de kilomètres de ma destination.
Je marchais seul, sur le bord de la route, dans la nuit, et je louais le Seigneur étant certain qu’un véhicule arriverait et s’arrêterait pour me prendre en stop.
J’entendais plein de bruits, sauf des bruits de voiture, mais par contre des bruits nouveaux d’animaux, (je savais qu’il y avait même des ours et des loups dans cette réserve) ; mais j’avais ma Bible avec moi, que j’ouvris et la lumière de ma lampe de poche tomba alors sur ce verset de Jean 11 :9. « … Si quelqu’un marche pendant le jour, il ne bronche point, parce qu’il voit la lumière de ce monde, mais si quelqu’un marche pendant la nuit, il bronche, parce que la lumière n’est pas en lui ».
Dans ce Mont-Tremblant, Je ne tremblais pas, je ne bronchais pas moi-aussi ; je marchais paisiblement dans un état de contentement total.
Quelques minutes plus tard, un véhicule (l’unique véhicule), arriva à ma hauteur et s’arrêta. Le conducteur n’allait pas là où je devais aller, mais de lui-même, il se proposa de faire le détour.
Pourquoi ai-je été amené à vivre une telle expérience ?
Pour mettre ma foi à l’épreuve ?
Non, je crois que c’était pour confirmer ce que j’ai cru au plus profond de moi cette nuit-là : que la lumière brille en moi parce que je ne bronche pas dans la nuit.
Alors répétons cette prière : « Prions que le Saint-Esprit nous purifie et nous amène dans l’état d’affronter n’importe quelle tribulation sans broncher, sans broncher dans la nuit.
Amen

dimanche 19 août 2018

LA RELATION INTIME DE L'EPOUX ET DE L’EPOUSE DE CHRIST

237
Par Éric Ruiz

Quelle place l’Epouse de Christ prend-elle avec son futur Époux ?
Comment les rôles sont-ils partagés dans leur relation ?
En d’autres termes, de quoi décide-t-elle et de quoi décide Dieu?

Comment l’unité se manifeste-t-elle ?


Si on regarde le christianisme aujourd’hui, les soi-disant croyants décident, en fait, de beaucoup de choses (pour ne pas dire de tout).

À plein de niveaux, ils voient leurs choix , comme des choix inspirés et des signes comme des confirmations, mais ils prennent leurs désirs pour ceux du Père.

Ils prient et ils demandent au Seigneur comme s’il lui ordonnait de faire telle ou telle chose. Ils agissent sans humilité, comme s’ils avaient reçu un pouvoir spécial venant du Père.
Leurs supplications ressemblent à des réclamations vis-à-vis de leurs droits légitimes de chrétien ; ils s’inquiètent de ne pas encore avoir reçu, alors qu’ils ont demandé plusieurs fois. Et certains mêmes veulent prendre Dieu au mot en commençant leur prière par : « Seigneur tu as dit dans ta parole !...».

Rien d’étonnant, l’Eglise est dans le monde et ils agissent pareil : ils réclament leur droits avant de manifester leur devoir.

Mais une Épouse est humble et soumise à son Époux et ce n’est pas elle qui prend les grandes décisions, comme les petites d’ailleurs.

Une épouse, s’emploie par conséquent à respecter son rôle comme son éducation lui a apprise (attention je ne parle pas ici d’une éducation religieuse mais de ce que le cœur pousse à faire régulièrement chez une femme mariée aimante et soumise).

LA MAISON DE L’EPOUSE

Une Épouse s’occupe de faire en sorte que sa maison soit toujours propre et bien rangée et que les brèches soient réparées.

Concrètement, elle remet les choses à leur place en privilégiant ce qui est saint, vrai, honorable, digne de louange (l’amour, la douceur, la bonté, la patience, la bienveillance..) ; et elle jette ce qui n’est pas de son caractère (l’orgueil, la convoitise, l’idolâtrie).  
Si elle remarque une inquiétude traverser son esprit ; si ses yeux ne regardent plus en face, mais vers le sol, c’est que son cœur se trouble, et que la honte l’envahi. Elle sait alors que son Epoux lui montre une dégradation : le trou qu’un péché a commis et qu’il faut colmater au plus vite. Elle le colmatera, oui, en le confessant et en s’écartant de lui.
Elle enlève les taches, elle se nettoie elle-même puisque : c’est elle la maison ; C’est elle le temple du Seigneur.
Et elle sait que l’Esprit-Saint la purifie en retour.

LA MARCHE DES MARIES

Ensuite elle va sur les chemins, chercher ceux qui viendront à sa table, pour qu’elle soit remplie de convives.(Luc 14:23).
Elle ne cherche pas son intérêt, donc elle n’a pas de critères prédéfinis, elle ne sélectionne pas; mais elle laisse son mari lui amener celles et ceux qui viennent à elle.
Elle est étonnée d’ailleurs de voir que parmi ceux qu’elle croyait venir, beaucoup ne le désirent plus et trouvent des excuses, des occupations.
Alors sans préjugés, sans n’exclure personne et sans juger sur l’apparence ; elle ouvre sa porte à des convives de divers nationalités de divers religions, qu’ils soient riches ou pauvres peu lui importe.
Elle n’a peur de rien, comme le dit  Proverbe 28/1 : "elle a l’assurance du jeune lion".
Son sort est déjà entre les mains de son Epoux qui la préviendra de la corruption et donc ne la laissera jamais chanceler.

Ensuite elle reçoit les hôtes, et pour cela, elle prépare le repas et mange avec les convives.
Dans cette communion fraternelle son Époux n’est pas absent.
Là où deux ou trois sont en accord avec lui il vit au milieu d’eux.
Ce repas est à la fois partagé avec de vrais aliments, mais il est aussi spirituel.
La manne : ce même aliment que Moïse avait dans sa marche dans le désert avec le peuple hébreu, provient du ciel. 

Donc, ce n’est pas elle qui apporte la nourriture à sa maison,
c’est son Epoux qui le lui apporte chaque jour, par le Saint-Esprit.

Préparer le repas, c’est son rôle, et pour cela, elle doit donc se renseigner sur les besoins de ses convives pour en faire part à son Époux.
Sont-ils malades ? Sont-ils handicapés, ont-ils besoin d’argent, sont-ils démunis, abattus, dans la peine, le deuil… ?
C’est alors que son Epoux lui inspirera ce qu’il faut faire ou pas : Prier pour les uns, aider les autres par des solutions diverses, apporter une réponse prophétique, manifester un miracle etc, rien n’est fait en solitaire.
Son mari s’occupe de pourvoir à tous ses besoins (sans exception) et à ceux de ses convives aussi.

Comme son épouse donne avec joie, sans tristesse dans le cœur, ni contrainte, alors son mari la comble de toutes grâces. Tout devient une source d’abondance et tout se multiplie, surtout les fruits (les fruits de sa justice).

Pourquoi des fruits de justice ?
Parce que, c’est ce qui permet à l’Epouse d’avoir ce vêtement de fin lin (Apocalypse 19 :8).
C’est pourquoi son épouse est toujours dans un état de paix et de confiance (donc de foi) et que l’inquiétude comme la peur ne font plus partie de ses habitudes et de son caractère.
C’est là sa réputation.
Elle n’a pas besoin de se recommander du Seigneur, c’est lui-même qui la recommande.(2 Corinthiens 10 :18)

Mais voilà, il peut y avoir des convives gênants, qui se sont invités alors qu’ils ne faisaient pas partie de la fête.
Souvent d’ailleurs, ces trouble-fêtes chercheront les meilleurs places, ils voudront être servis les premiers, ils essaieront à tout prix, d’attirer sur eux l’attention.
L’Epouse n’est pas là, prête à réagir au moindre signe d’alerte ; elle n’a pas vocation à trier elle-même, ni à trouver l’intrus puis à le chasser.
Elle n’est pas sur la défensive et ne soupçonne pas le mal.
Elle a la certitude que son Époux lui donnera la connaissance de leur nature au moment voulu, comme lui aura décidé.

C’est lui, après tout, qui dévoile l’imposture.

Et il le fait sans en informer au préalable son Epouse.
Cette ombre dans leur relation, est-ce un manque de confiance ?
Non, bien au contraire
Ce n’est pas qu’il veuille la protéger, c’est surtout que cela casserait la fête ; et notre Seigneur ne veut surtout pas que la joie, l’enthousiasme et la convivialité soit ternies de cette façon-là, sinon cela empêcherait les fruits de mûrir. D’ailleurs n’est-ce pas lui qui change l’eau en vin ?
Ce vin de la révélation qui apporte toujours une huile de joie et une impression de plénitude.

TOUT EST PUR POUR CEUX QUI SONT PURS

Alors, pour que la fête soit complète, il laisse dans le cœur de sa bien-aimée ses paroles (ce sont les même paroles que l’apôtre Pierre a reçu pour le militaire romain Corneille «  Ne regarde pas comme impur ce que j’ai déclaré pur » ou en d’autres mots : « considère tous nos invités comme des gens respectables et bien intentionnés. « Gardons ensemble un regard bienveillant sur tous ».
Car Dieu accorde la repentance à qui il veut aussi bien aux juifs qu’aux païens (Actes 11:18)

Donc, Dieu va faire en sorte que ce soit les imposteurs, qui à un moment donné, se sentent mal, très mal et pas du tout à leur place ; et ce sont eux qui vont réaliser qu’il vaut mieux s’en aller et fuir au plus vite, car leur imposture est dévoilée « c’est le méchant qui prend la fuite sans qu’on le poursuive (sans qu’on le chasse)» (Proverbes 28 :1).

C’est comme cela que notre Père fait pour chasser les mauvais hôtes, ceux qui seraient entrés-là avec des intentions mauvaises, on ne les lapident pas, ils se disqualifient eux-mêmes.
C’est leur comportement qui trahit leur état, cet état de n’avoir pas l’habit approprié au repas.
Ils n’ont pas endossé l’habit de noces (ils n’ont pas les fruits de justice).

Alors, en disant cela, est-ce que j’apporte une contradiction au vu de la parabole des noces de Mathieu 22 :11?
A priori oui, puisque c’est le roi qui voit l’imposture, c’est le roi qui s’aperçoit que l’imposteur n’a pas revêtu l’habit de noces.
Je vous resitue le contexte : Jésus dit que : « le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils. Et  il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient invités aux noces; mais ils ne voulurent pas venir …Alors Il envoya encore d'autres serviteurs dans les chemins, pour rassembler tous ceux qu'ils trouvèrent, méchants et bons, et la salle des noces fut pleine de convives.

Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n'avait pas revêtu un habit de noces. Cet homme eut la bouche fermée. 
le roi dit aux serviteurs: Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus ».

En fait, qui est le roi et qui sont les nouveaux serviteurs, ici ?

Quand on y regarde de plus près : l’Epouse est le nouveau serviteur qui a remplacé le serviteur méchant et paresseux, qui n’a pas été ni bon ni fidèle en n'ayant pas fait fructifier ses talents (Matthieu 25 :22).
L’Epouse, est devenue  « l’Epouse-Parole ».
Elle est ici le nouveau serviteur,( mais attention …) en même temps qu'elle est le roi. Le roi et le serviteur ne font qu’un, puisque qu’en amenant la Parole,  l’Epouse à la même autorité que le roi. Elle est sa bouche et lui: ce sont les mots. 
Alors, pendant que la parole le saisit, elle lie le méchant, de la même façon, que lui, liait les autres par ses paroles. Il est jeté dans les ténèbres du dehors, c’est-à-dire qu’il retourne dans le monde, puisque c’est de là qu’il puise toute son énergie et sa connaissance.
Il s’exclut ainsi de l’assemblée des élus, puisqu’il est comme un animal qui retourne à ce qu’il a vomis.

LE VIN DE LA REVELATION ET DU MARIAGE OU DU REFUS

Dieu, l’Epoux va en fait, utiliser le vin mis sur la table. Jésus nous a montré l’importance du vin dans un repas de noces et ici le contexte est identique.

De quelle façon va-t-il utiliser le vin qui doit couler en grande quantité ?

Le vin à cet effet de délier les langues et de montrer le caractère caché, la vraie personnalité. Il rend les uns, amers et offensants, les autres colériques, d’autres encore violents et agressifs.
C’est ce que fait aussi le vin de la révélation : il déclenche l’expression adéquate qui, dévoile la vérité.
Le vin montre le faux pain brisé.
La révélation dévoile ceux qui montrent une fausse humilité, un faux sacrifice.

En prenant le vin, pour commémorer la cène, Jésus n’a pas choisi un aliment au hasard.
En associant le vin au sang de l’alliance, il savait que le vin signe l’alliance scellée de son sang comme aussi l’alliance rompue, brisée.
Jésus-Christ a scellé l’alliance avec 11 disciples et l’a brisé avec un seul: Judas Iscariote.

Voilà comment notre Seigneur partage sa gloire avec son Epouse.
Il fait en sorte que son repas, que ses noces soient aussi un temps de jugement où seront scellés des alliances pendant que d’autres seront rompues.

Eh oui,  il se passe tout cela pendant la cérémonie du mariage divin.

Regardez ce qui se passe lors d’un mariage juif, c’est la même chose :
Le contrat  d’un mariage juif est signé, c’est-à-dire que la fiancée est considérée sanctifiée par son fiancé,  seulement après que le bien-aimé ait remplit une coupe de vin, qui, si elle est entièrement bue par la bien-aimée, signifie son approbation, et si elle est par contre partiellement bue, cela signifie son refus.
C’est seulement après que l’alliance est mise au bout du doigt des deux mariés et que le mariage est officialisé.

Cela montre bien une chose : C’est que son épouse n’est pas constituée de croyants le louant du bout des lèvres.
La sanctification c’est l’Epoux qui la fait, (personne ne peut se sanctifier lui-même) puisqu’il met à part uniquement des hommes et des femmes craignant Dieu jusqu’à l’abnégation complète, prêts à tout sacrifice pour leur Epoux.

Pourquoi le sacrifice ne lui fait-elle pas peur à l’Epouse (ou plus peur)?

Parce qu’elle a la certitude d’Esaïe 43 :
1.     Elle ne craint rien car Dieu qui l’a créé, l’a aussi racheté.
2.     Son Epoux l’appelle par son nom, elle est à lui.
3.     Si elle traverse les eaux, il est avec elle (comme il l’a été avec Pierre marchant sur l’eau).
4.     Aucune catastrophe naturelle, comme les inondations, causée par le débordement des fleuves ne peut la submerger (la noyer) ;
5.     si elle marche dans le feu, les flammes ne la bruleront pas. (de même, si des paroles enflammées l’accusent, elle restera de marbre)

C’est cela « avoir l’assurance de son salut » : c’est marcher dans l’épreuve sans trembler, sans avoir peur de la souffrance et de la mort.
Attention, ce n’est pas prier pour ne pas avoir peur, ou ce n’est pas se persuader de ne pas souffrir en répétant sans cesse ces mots: «  Dieu est avec moi, je ne crains aucun mal ».
C’est un état déjà acquis, c’est une réalité et c’est la réserve d’huile qui apporte cela, et rien d’autre. A un moment donné on l’a ou on ne l’a pas !

Ce petit groupe de guerrières et de guerriers, en fait, ne ressemblent pas à des militaires virils et entraînés, à une armée invincible.
Leur force est invisible.
Par contre, les anges qui les accompagnent, eux, sont vraiment impressionnants.
Rappelez-vous ceux du prophète Elisée dans 2 Rois 6 :17 : Elisée pria Dieu qu’il ouvre les yeux de son serviteur, qui vit alors « la montagne pleine de chevaux et de char de feu autour d’Elisée ».

Par conséquent, cette relation inédite entre l’Epoux céleste et son Epouse n’est pas en fait quelque chose d’exclusivement spirituelle.
Ce qui est sûr, c’est que le règne de Dieu se fait bien sur terre.
Le ciel est voilé dans l’Epouse terrestre ; ou si vous voulez une autre image parlante, le soleil (Dieu) donne sa couleur à la lune (l’Eglise-Epouse, tantôt rousse, tantôt d’un blanc éclatant…).
Ce qui veut dire que : Prier « Père, que ton règne vienne », cela n’a de sens que si l’Epouse de Christ devient Parole sur terre.
Ceux qui ne croient qu’à une réalité céleste, qui se fera qu’après notre mort physique, ont tout simplement repoussé la révélation parce qu’ils ne peuvent concevoir qu’un corps de chair et de sang puisse manifester une telle puissance, une telle symbiose dans la communion d’esprit.
Ils pensent en fait que le péché ne sera réellement détruit qu’avec leur mort physique.
Mais ils se trompent et en cela ils montrent leur folie.
Les vierges folles manquent d’huile, car le vin est pour elles mauvais.
Le vin en ayant une odeur de mort et non de vie, dévoile dans leur cas: l’apostasie. C’est ce que j’ai dit auparavant : un caractère humain et non le caractère divin.
Ce n’est pas une doctrine, c’est la réalité des évènements.

Je le dis, car c’est ce qui se passe à la onzième heure : les serviteurs méchants et paresseux, les vierges folles, les soi-disant croyants seront confrontés à cette réalité-là.
Mais pour l’Epouse quelle temps de lumière, de puissance, de liberté et de délivrance !

Tous ceux qui la verront, sauront que c’est une « race bénie de Dieu » pour employer les termes d’Esaïe 61, c’est « le salut et la louange qui germera en présence de toutes les nations ».

C’est le trône de Dieu enfin révélé sur terre dans toute sa puissance.
Les 4 êtres vivants d’Apocalypse 4 unis dans l’Epouse et son Epoux, là, aux noces de l’agneau :
1-l’enseignement du père, (le vin)
2-la communion fraternelle,
3-la fraction du pain et
4-es prières (Actes 2 :42)
« Heureux ceux qui sont invités au festin des noces de l’agneau »
Amen

dimanche 12 août 2018

POURQUOI DIEU NE DIT PAS TOUT, POURQUOI GARDE-T-IL DES MYSTÈRES ?

236
Par Éric Ruiz

Constat de départ : il n’y a pas de « plein Evangile », car Jésus n’a pas tout dit.

Jean 16 :12
« J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant (ou les supporter, ou elles sont encore au-dessus de votre portée)» . 
https://youtu.be/gCL1Y7wfKTc
Quand Jésus dit cela, il n’est pas en train de rabaisser ses disciples ; De leur dire qu’ils manquent d’intelligence ou de sagesse pour qu’ils ne leur disent pas certaines choses.

Il leur dit que dans leur état actuel, ils ne peuvent porter les paroles qu’il a encore, parce qu’elles sont trop lourdes, ils n’auront pas la force pour cela et donc ils ne peuvent concrètement comprendre ce qu’il pourrait leur dire.

Question : Que leur manquent-ils, alors ?

La réponse, bien-sûr Jésus la donne ensuite  à partir du verset « 13 Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. » 

C’est clair : cet état nouveau sera effectif lorsqu’ils recevront le Saint-Esprit, qui est le consolateur et qui enseigne les choses nouvelles (les choses à venir sont les choses nouvelles).

Mais pourquoi attendre le Saint-Esprit alors que Jésus est là et qu’il pourrait le faire maintenant ?

Et bien la réponse, Jésus la donne aussi, mais avant, dans le contexte de son échange avec ses disciples :
Au verset 1 : « Je vous ai dit ces choses, afin qu'elles ne soient pas pour vous une occasion de chute ». 

Il manque aux disciples une expérience, un vécu douloureux qu’ils auront à vivre et qui pourrait s’ils le savaient avant, les faire chuter, c’est-à-dire, les décourager inutilement.

Au verset 2 Jésus continue son explication: «Ils vous excluront des synagogues; et même l'heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. 3Et ils agiront ainsi, parce qu'ils n'ont connu ni le Père ni moi. 4Je vous ai dit ces choses, afin que, lorsque l'heure sera venue, vous vous souveniez que je vous les ai dites. Je ne vous en ai pas parlé dès le commencement, parce que j'étais avec vous ».

Vous voyez ici, encore une preuve de plus que le Saint-Esprit, (nous venons de le lire), intervient dans les moments très difficiles de notre vie, bien-sûr quand tout va bien aussi ; mais il y a une puissance perceptible particulièrement dans l’épreuve, dans la tribulation.

L’onction n’est pas la même, et j’en avais parlé : cette onction agit comme dans un baptême de feu.

Et c’est là qu’il nous révèlera des choses différentes.

C’est pourquoi Jésus dit: qu’il est plus avantageux qu’il parte plutôt qu’il reste.
C’est parce qu’il ne peut pas vivre ces choses à notre place. Et qu’il ne peut partager sa puissance qu’en s’en allant.
7 »Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai »
Donc, Dieu nous parle différemment aujourd’hui et nous en connaissons la raison (le Saint-Esprit et la tribulation).
Pour ceux qui restent endurcis, cette connaissance ne leur parle pas, bien au contraire, elle les juge, ils se sentent accuser par elle et par conséquent ils deviennent agressifs, médisants, accusateurs, quand ils l’entendent.
Ils la rejettent et rejettent par conséquent ceux qui y croient ou qui la manifeste.
C’est ce que Jésus à partir du verset 8 dit lorsqu’il affirme : « Et quand il sera venu, il (le Saint-Esprit) convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement: en ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi ».

La venue du Saint-Esprit qu’est-ce qu’elle crée ?

Elle amène une vague d’hostilité impressionnante, de la part de ceux qui ne croient pas en Jésus, ou de ceux qui croient en lui mais sans pratiquer sa justice (l’amour), en poussant, nous l’avons lu, à la séparation, et jusqu’au meurtre.

Mais dans cette situation extrême, Jésus nous dévoile des choses qu’il n’a pas encore révélées.
J’en ai pour preuve les disciples et apôtres qui ont écrit des épîtres au moment même où ils étaient persécutés.

#Paul a été mis en cause par des frères, membres de l’Eglise de Corinthe, et plus précisément c’est son ministère d’apôtre que l’on a remis en question alors.
On le traitait d’être charnel, d’avoir des propos trop durs.  Ces accusations cachaient un mal plus profond dans l’Eglise. Corinthe vivait une vraie débauche par des femmes prenant le pouvoir sur les hommes. Paul a reçu alors des paroles sur la place de la femme dans l’Eglise.
Paul, dans un autre contexte, a pris aussi la défense de son fidèle compagnon Timothée qu’il nomme : «  mon enfant légitime en la foi », alors qu’il était rejeté par certains membres de l’Eglise le trouvant trop jeune pour conduire une assemblée. Paul a eu connaissance de la chute de certains qui blasphémèrent ; et le Saint-Esprit l’a éclairé en dénonçant leur caractère et leur attitude ambivalente, hypocrite, ils amenaient de fausses doctrines par des esprits séducteurs et par des démons (comme celle de laisser la femme séduire et enseigner dans l’assemblée par exemple).
Paul pendant sa captivité en prison, était abandonné par plusieurs assemblées d’Asie, mais cela ne l’a pas découragé pour autant et il continua à recevoir de l’Esprit et à exhorter Timothée en lui révélant l’antichrist des derniers jours (2 Timothée 1 :16)

#Pour l’apôtre Jacques, il avait dû vivre lui aussi de fortes querelles, puisqu’un un venin semblait bien implanté au vu du favoritisme qu’il reprenait dans l’assemblée ; certains étaient mieux considérés que d’autres. N’est-ce pas vivre une persécution en voyant parmi ses frères un levain croitre librement, poussant les uns et les autres vers l’orgueil et donc péchant contre le corps et le sang du Seigneur en brisant le bâton de la fraternité ?
Son épitre confirme ses révélations (lisez cette huile nouvelle sur : ce qu’est l’attitude juste d’un croyant).

#Pierre, quant à lui, devait vivre des moments difficiles au vu de sa seconde épitre, tellement elle montre les effets destructeurs de l’apostasie ; Pierre était souvent obligé de prouver son identité en témoignant que seul le Saint-Esprit l’inspire et qu’il a été un témoin de la transfiguration.
#Pour Jean, lui, a écrit la troisième épitre pour soutenir son frère bien-aimé Gaïus rejeté, comme lui-même par Diotrèphe, un dirigeant d’assemblée, chassant ceux qui le contre disait.
Enfin Jean plus tard, fut exilé de force sur l’ile de Patmos, et c’est là-bas qu’il reçut les visions des écrits de l’apocalypse.
#Pour terminer, Jude, sa lettre nous montre une opposition ferme à un dérèglement excessif de certains frères de l’Eglise. C’est pour lui l’occasion alors de prophétiser le jugement qu’ils recevront.

Donc pour résumer : C’est bien dans les moments de combat intense que le Saint-Esprit vivifie le disciple.
La première chose que le Saint-Esprit fait, c’est qu’il remet en mémoire ; il remet en mémoire premièrement, ce que Jésus a dit qu’il arriverait dans l’assemblée : « 4Je vous ai dit ces choses, afin que, lorsque l'heure sera venue, vous vous souveniez que je vous les ai dites »
Puis deuxièmement, le Saint-Esprit révèle une profondeur nouvelle de la Parole du Père.

#Pour ma part, j’ai commencé à recevoir des messages de notre Seigneur, alors que je vivais une persécution, une trahison, une répudiation de la part de certains de mes frères et sœurs en Christ avec lesquels je partageais ma vie au quotidien, puisque vivant en communauté avec eux depuis 25 ans.

On m’a fait passer pour un opposant, un adversaire intraitable, un usurpateur convoitant la place du pasteur, alors que mon intention n’était pas de diriger mais d’aider chacun et chacune à progresser spirituellement en reprenant exemple sur la première Eglise de Jérusalem.
Alors, plutôt que d’imposer ma révélation, j’ai, par le Saint-Esprit été amené à demander pardon publiquement pour la tristesse et le dérangement que j’occasionnais malgré moi.
Je faisais des réunions de prières à part, pour ne rien imposer à personne et pour ne pas déranger. Je priais pour que la vérité éclate et que nous retrouvions l’unité perdue. Et je priais pour mon pasteur afin qu’il retrouve la vue et reconnaisse ses erreurs.

Loin d’en vouloir à qui que ce soit, j’acceptais de vivre l’injustice, comme l’opprobre, au milieu d’eux. Je disais la vérité avec douceur et sans volonté de nuire.
J’ai continué à vivre deux ans, comme cela au milieu de frères et sœurs qui m’évitaient comme la peste, qui me jugeaient du regard et qui ne désiraient qu’une chose : mon départ, mon exil.
Mais c’est pendant ces moments difficiles ( qui auraient du être même insupportables) que le Saint-Esprit m’a fortifié et m’a donné des messages que je n’ai jamais entendu auparavant,  je dis bien : jamais.

L’apogée de cela arriva le 11ème mois, en mai 2015 avec le message sur la voix des 7 tonnerres de Dieu.
Ce message dévoile comment le prince de ce monde est déjà jugé.

Verset 11 Jean 16 : mais lisons juste avant : le Saint-Esprit… convaincra le monde du jugement … le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé ».

Je vais sans doute en faire bondir plus d’un, mais « La voix des 7 tonnerres » ne pouvaient être annoncées ni par Jésus de Nazareth, ni par l’apôtre Jean qui évoque pourtant ce mystère dans le chapitre 10 du livre de la révélation (l’Apocalypse).
Pourquoi donc ?
Parce qu’il y a un moment spécial à vivre, un vécu, une grosse épreuve en parallèle (qu’on appelle tribulation), une tribulation grande.
Voilà ce que dis le ressuscité à l’Eglise de Pergame Apocalypse 2 :16-17 « je les combattrai avec l'épée de ma bouche. Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises: A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée ».

La nourriture spéciale, cachée est seulement  pour ceux qui vaincront dans les combats.
Vous avez peur des combats à venir ?
Criez à Dieu, Repentez-vous, Dieu seul vous donnera la force.
Car cette manne n’est que pour ceux qui exerceront un niveau de sacrifice supérieur, pas les autres.

C’est pourquoi à Jean, l’esprit lui dit : « scelle ce qu’on dit les sept tonnerres, et ne l’écris pas. » Pourtant ces sept tonnerres ont fait entendre leur voix à tous les prophètes et ils résonnent dans toute la Bible.
Mais voilà, Dieu fait sauter les scellés car il y a un moment, où une voix doit l’expliquer et ce moment c’est quand le Père l’a décidé et personne d’autre.

Alors oui, Dieu continue de parler et de révéler des choses nouvelles, mais pas comme le monde pense, pas à travers d’anciens écrits ou d’anciens prophètes ou encore (une croyance très répandue) par des anges célestes ( une précision : les anges terrestres existent aussi, ce sont des apôtres, des prophètes, qui reçoivent un message pour leur compatriotes ).

LES ANGES CELESTES (parlons-en)
Détruisons un faux dogme :
Aucun ange du ciel n’a amené de nouvelle Parole et n’en n’amènera. Ils n’ont pas cette vocation-là !
Prenons l’exemple de Moïse : La manne dans le désert fut apporté par l’Eternel Dieu (Exode 16 :4) : «  L’Eternel Dieu dit à Moïse : voici je ferai pleuvoir pour vous du pain du haut des cieux.. »
Moïse recevait le pain, la nourriture spirituelle comme humaine, directement de Dieu.
Nous lisons au début de nombreux versets (plusieurs dizaines de fois dans le livre de l’Exode) :« Elohim, Dieu dit à Moïse » ;
Par ailleurs, est-ce un ange qui apparut à Moise sur le Mont Sinaï pour lui parler ?
Exode 19 :9 : «  Et Elohim Dieu dit à Moïse : Voici, je viendrais vers toi dans une épaisse nuée, afin que le peuple entende quand je te parlerai et qu’il ait toujours confiance en toi »
 Leur fonction (aux anges célestes) a toujours été autre :
·       fortifier par exemple un serviteur fatigué ou découragé (comme ce fut le cas pour Elie au désert);
·       confirmer un ministère (l’ange qui parla à Moïse dans le buisson ardent ; l’ange qui s’adressa à Joseph, père de Jésus, l’ange de Zacharie père de Jean le baptiste  ou
·       confirmer une réalisation divine à venir; une prophétie (l’ange Gabriel qui vient interpréter la vision de Daniel concernant les derniers jours) ;n’oublions pas que ce sont des messagers qui portent les messages ou les missions venant du Seigneur à destination de certaines personnes pour des situations bien précises) ou encore 
·       les anges célestes ont mission pour protéger, et délivrer (l’ange qui ouvrit la prison de l’apôtre Pierre)
·       pour préparer le chemin à un oint (Exode 23 :20) ; ou encore
·       de s’opposer et de détruire (comme l’ange  au temps du roi David, qui avait pour mission de faire périr le peuple pour ses fautes)
·       pour séparer l’ivraie du bon grain et rassembler les élus (Marc 13 :27).
·       Enfin c’est eux aussi qui s’occupent de nous au moment de notre mort pour nous emmener dans un lieu : soit de repos ou soit de tourment.(Jude 1 :9)

Mais aucun ne touche à la parole, qui est un des 4 êtres vivant qui se trouve au milieu et autour du trône.

Cet être vivant à face de Lion, c’est l’honneur du Seigneur: sa parole.
Par conséquent Dieu se charge lui-même d’inspirer ses prophètes et de leur parler comme on l’a vu avec Moïse, bouche à bouche.
De même aucun ange ne parla à Jean, pour lui dire quoi écrire dans le livre de la révélation (l’Apocalypse). Il fut écrit par l’apôtre qui reçut la parole par l’Esprit de Dieu, au moyen de visions (Apocalypse 1 :10-12)

Paul le dit très clairement  dans Galates; 1 :8 « si un ange du ciel venait annoncer un autre Evangile que celui que nous avons prêché qu’il soit anathème »
Paul savait que des anges pouvaient aider à l’interprétation d’une vision ou d’une prophétie mais sans déformer le sens initiale de la parole, car il savait aussi que d’autres anges désobéiraient à la volonté de Dieu ;
Ce sont des anges déchus, anathèmes, des anges de lumière qui viendraient, déguiser amenant une parole nouvelle.

C’est comme cela que les Mormons croient que l’ange Moroni soit venu inspirer de nouveaux écrits à leur prophète Joseph Smith, ou c’est comme cela que beaucoup de musulmans pensent que c’est l’archange Gabriel qui aurait amené les versets du Coran au prophète Mahomet.

Paul le précise pourtant si bien dans le passage de Galates 1 :11-12 « Je vous déclare, frères, que l'Evangile qui a été annoncé par moi n'est pas de l'homme; 12 car je ne l'ai ni reçu ni appris d'un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » Paul ne parle pas d’un ange, d’une manifestation humaine quelconque, mais d’une révélation.

Alors de la même manière, ne cherchez pas non plus une autre Bible, un complément ailleurs, comme les livres apocryphes, le livre des Mormons, le livre de vie de l’agneau ou des écrits oubliés, une nouvelle sagesse provenant d’une dénomination religieuse particulière.

Les anciens prophètes, Esaïe, Jérémie, Osée ou d’autres plus récemment, Eux, ils ont parlé pour leur temps et pour nous aussi, c’est vrai… mais ils n’ont pas tout dit, ils n’ont pas tout expliqué ; Parce qu’il y a une manne fraîche à disposition ?
Et je glorifie notre Seigneur d’avoir encore accès à cette manne et pour ma part, d’être aux premières loges quand il parle.

Mais savez-vous que le Père glorifie son fils, comme son fils glorifie le Père. Alors qui est la parole ?
Père, fils et Saint-Esprit : c’est la Parole et ils sont tous glorifiés, la gloire est encore dans l’unité, parce que toute son affection est là (« j’ai mis en lui toute mon affection »).

On reprend maintenant Jean 16 :14-15: où Jésus prend la parole et dit :
« Il me glorifiera (qui ? L’esprit de vérité le consolateur, le Saint-Esprit), parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera. Tout ce que le Père a est à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera ».
Ces versets sont plus que clairs : La révélation parvient uniquement du Saint-Esprit.
C’est comme cela et pas autrement que nous humains recevons la parole du Père et du fils et c’est la seule manière de le glorifier ; C’est l’union parfaite Père, Fils et Saint-Esprit pour révéler la vérité.

Je terminerai juste par ces dernières paroles prophétiques de Jean 17 :21-23
« je prie (Jésus parle) …que tous soient un, comme toi Père tu es en moi et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croient que tu m’as envoyé. 22 je leur ait donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, moi en eux et toi en moi… »
Il n’y a que l’unité qui glorifie Dieu et cette unité, c’est cette nouvelle manne révélée qui se fera avec le Saint-Esprit dans la fournaise qu’on le veuille ou non, c’est ainsi.
Amen