dimanche 27 février 2022

LA MER RENDIT LES MORTS qui étaient en elle

423

 

Par Eric Ruiz

 

La mer rendit Jonas, elle le vomit (Jonas 2 :11) ; mais Jonas n’est pas un cas particulier, isolé. D’ailleurs Jésus-Christ le dis bien face à la « génération méchante et adultère qui demande un miracle; il ne lui sera donné d'autre miracle que celui du prophète Jonas ».  

Alors, la mer rend aussi tous les autres morts, tous ceux qui sont morts en elle.  Et ce miracle dont parle Jésus c’est bien celui-ci :

« Et la mer rendit les morts qui étaient en elle, et la mort et l'enfer rendirent les morts qui étaient en eux; et ils furent jugés chacun selon ses œuvres » (Apocalypse 20 :13).

 

Le verset 13 du vingtième chapitre de l’Apocalypse est similaire au verset 11 du deuxième chapitre du livre de Jonas. Un hasard, une coïncidence ?

Notre Dieu est le Seigneur des coïncidences. Il vient faire coïncider deux morts, deux morts qui reviennent de la mer, comme deux versets si éloigné et à priori, si différents. Son intention est de nous faire comprendre sa loi ; Et quelle est sa loi ?

Jonas est jugé selon ses œuvres dans le ventre de l’énorme poisson, tout comme il faut le dire la génération perverse et adultère que nous connaissons aujourd’hui. Pensez-vous que Jésus ne s’adressait qu’à la génération de son époque ?

La nôtre n’est pas meilleure.

Il semblerait qu’elle soit même pire, au vu des antichrists, des corrompus et des violents ; il y a en a, à foison et en premier dans les assemblées de soi-disant croyants ;

 

Alors, Quelles œuvres nous jugent ?

 

Certes, pour revenir à Jonas, ses œuvres sont celles d’un imposteur, celles d’avoir désobéi à Dieu, de s’être opposé à sa volonté.

Or, ses premières œuvres étaient bonnes envers Israël…ainsi peuvent-elles compter dans la balance ?

Peut-il recevoir dans les faits, un châtiment plus clément parce que tout n’a pas été mauvais en lui, surtout au début ?

Parce qu’un grand nombre pense, comme Jonas, ils espèrent se rattraper avec leur passé. Ils comptent sur leurs actions passées pour qu’elles pèsent en leur faveur ; Ils ont les yeux figés sur leurs premières victoires de foi, se les rappelant, se les remémorant constamment au travers de multiples témoignages.

Ah, si cela pouvait faire fléchir le cœur de Dieu, avec ce qu’ils ont fait de bons… (c’est ce que beaucoup aiment penser)

Mais on le voit clairement dans le récit sur Jonas, il n’est pas question de ce qu’il a fait de bien… avant de tourner mal.

D’ailleurs, Dieu ne tient pas non plus une comptabilité de nos fautes commises.

Ce n’est pas parce que le texte d’Apocalypse nous dit qu’un livre est ouvert et que les morts sont jugés selon ce qui y est écrit à leur sujet, qu’il a forcément une comptabilité.

Mais connaissez-vous l’expression « lire en lui comme dans un livre ouvert » ?

Cette expression bien connue montre le fait que l'on déchiffre toutes les intentions d'une personne, même celles qu'elle tente de dissimuler.

L’être humain est un livre ouvert pour Dieu. Son être intérieur met en évidence ce qu’il est réellement. Tout ressort le bien comme le mal. Alors le livre du bien s’ouvre et le livre du mal aussi.

Et ici c’est toujours le même miracle dont parle Jésus (le miracle des livres ouverts).

Cela veut dire quoi ?

Cela signifie que tout homme est jugé sur son état au moment de sa mort.

La justice de Dieu ne met pas en balance des choses bien avec des choses mal. Elle juge l’état de l’âme que nos œuvres ont construitLes mauvaises œuvres noircissent l’âme. Et c’est donc une âme ténébreuse qui est jugée.

Plus l’âme est corrompue et violente plus elle est ténébreuse et noire ; Et plus aussi, son châtiment sera long et pénible.

C’est pourquoi faire le mal, ne pas s’en repentir et persévérer dans cet état, ne permet plus (même de son vivant), par la suite de s’en sortir.  

Dieu le sait et il vient nous avertir de ce danger, pas une fois, de nombreuses fois.

Ce danger, je le répète, c’est : être comme prisonnier d’une spirale infernale, puisque Dieu a prévu un endurcissement pour ceux qui persévèrent dans cette forme d’opposition manifeste.

-Si Pharaon avait cru Moïse, il se serait repenti juste après le premier fléau. Dès que l’eau fut changé en sang, il aurait dû comprendre que lui était vraiment en danger.

Le fleuve, nous dit le texte Biblique devint puant.

Un croyant qui prend conscience que la parole sainte qui est répandue autour de lui est puante, nauséeuse doit d’abord se pencher sur lui pour s’humilier ; parce que, s’il continue sa route comme si rien n’était, il ne pourra plus revenir en arrière. Même avec des fléaux plus importants, il s’opposera encore plus aux autres et deviendra de plus en plus violent (c’est ce qui s’est passé avec Pharaon).

-Un autre exemple : le roi de Juda Achab, marié à Jézabel.

Quand Elie, le prophète vient lui annoncé qu’il n’y a aura plus de rosée et de pluie pendant plusieurs années, Achab aurait dû sur le champ s’examiner, tomber à genoux, implorer son Dieu. Au lieu de cela il laisse sa femme Jézabel exercer sa violence. Elle se met à pourchasser à mort les prophètes de Dieu.

Quand Elie revient trois ans plus tard, pour lui annoncer la fin de la famine, Achab aurait dû là aussi user de clairvoyance à son propre égard.

Au lieu de cela, sa vanité lui voile la réalité. Sa violence ne fait que grandir en lui et en sa femme. Et après le miracle spectaculaire du Mont Carmel, où tous les faux prophètes furent humiliés chassés et tués face à Elie, Achab continue à se soumettre à sa femme Jézabel avide de pouvoir, de sang et de guerre.

Alors, quand Elie prophétisa la mort du roi et de sa femme, pour leur crime, Achab, rempli de culpabilité, courut vite s’humilier et se repentir. Hélas, ce fut chose vaine. Le roi ne pouvait plus changer ; et la prophétie se réalisa.

Il mourut, son sang léché par les chiens juste avant que des prostituées se lavent dedans.

Le sang a un sens précis que l’on remarque dans Lévitique 17 :14 : « l'âme de toute chair, c'est son sang, qui est en elle …(et) quiconque en mangera sera retranché. »

La mort du roi de Juda et son contexte montre une chose précise : son âme souillée n’est bonne qu’à être donnée aux chiens et aux prostituées. Mais aussi elle montre que son âme est retranchée de Juda, par le sang innocent qu’il a comme mangé en le faisant couler (avec ce complot infâme contre l’Israelite Naboth qu’il fit tuer pour s’accaparer de son champ).

Achab n’a plus qu’un miracle à attendre, celui de Jonas ; attendre que les livres s’ouvrent pour lui et attendre que la mer le vomisse.

Par ailleurs, quand on lit dans l’Apocalypse que la mer, la terre et l’enfer rendent leurs morts, le viel ancrage religieux réapparait ; Et des mots reviennent comme une récitation, on ne peut s’empêcher de rajouter un élément temporel qui n’existe pas : « au jour du jugement dernier ».

La mer rendrait ses morts au jour du jugement dernier !...Quelle confusion !

Oui, nous avons à faire à un grand jugement : celui de la seconde mort. Apocalypse 20 : 14 : » c'est ici la seconde mort, l'étang de feu » ; Mais ce jugement aussi grand soit-il n’est pas le dernier (je ne cesserai de le répéter dans mes messages).

Ce jugement correspond au miracle dont parle Jésus ; ce miracle qu’auront les corrompus, les violents et les adultères.

-Alors, avez-vous remarqué que l’apôtre Jean n’emploie pas les mots au hasard. Il choisit les mots « seconde mort » mais pas ceux de « seconde vie ».

Pourquoi ?

Parce que, d’abord, ceux qui ont part à la seconde mort sont ceux du verset« 12Je vis aussi les morts grands et petits se tenant devant Dieu ». Qui sont ces morts grands et ces petits ?

Ce sont des vieux et des jeunes, des grands pécheurs (oui, comme Pharaon, Achab, Jezabel) comme des moins grands aussi ; et ces morts ne sont pas encore inscrits dans le livre de vie, ou alors, leurs noms ont été effacés. Et il n’y a pas une seconde vie. Jésus-Christ, lui seul est la vie ; 

Alors pourquoi Jean fait-il référence à la mort dans ce qu’il nomme « la seconde mort » ?

Parce que c’est une forme de seconde vie qui elle aussi a une fin. C’est encore une vie où le dernier ennemi « la mort », n’a pas encore été vaincue.

Un proverbe américain dit : « A peine un homme nait, il commence à mourir ».

Dès que nous naissons, la mort fait déjà son œuvre de destruction en chacun de nous.

La croissance va de pair avec la régression. Nous vieillissons, nous perdons des cellules, des neurones par milliers chaque jour et notre vie terrestre est déjà limitée par la biologie de notre corps mortel.

La vie sur terre n’est pas la vraie vie ; c’est une parenthèse qui est plus ou moins longue et plus ou moins soutenable (pour ne pas dire infernale) selon les actes que l’on y  fait et qui change l’état de notre âme.

La question n’est pas : y-a-t-il une vie après la mort mais la vraie question est avant tout : y-a-t-il une vie avant la mort ?

La vraie vie se goute, elle se déguste même avec plaisir. On peut gouter le don céleste, avoir part au Saint-Esprit ; on peut gouter la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir ; gouter, c’est-à-dire apprécier, savourer cette nouvelle nature de Dieu qui n’a pas de limitations. Et cette saveur sur terre, s’apprécie uniquement par la foi.

Aujourd’hui les gens veulent gouter aux dons célestes en les revendiquant avec force. Ils réclament des miracles, ils courent après des hommes ou des femmes faiseurs de miracles ; Ou ils prient pour que le temps des miracles revienne comme au temps de Jésus.

Mais pourquoi n’entendent-ils pas le Saint-Esprit leur dire qu’ils n’auront comme miracle que le miracle de Jonas ? Qu’ils auront beau prier, se lamenter, ils n’auront rien d’autres. Dieu les a tellement avertis du danger. Il les a tellement sauvé du malheur, que maintenant il les laisse à leurs passions et à ce qu’ils ont désiré le plus. Ils vivent le temps de leur adultère. Ils vivent ce temps dans une terre remplie de corruption et de violence.

Alors ne regardons pas aussi, ce verset comme la vérité absolu sur tout, comme si Dieu efface tout péché automatiquement au jour qu’il a décidé: « mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé ».

Ce verset de la lettre de Paul aux Romains a été tellement l’objet de corruption. C’est vrai, quand le péché abonde, la grâce intervient pour celui qui veut réellement s’en détourner. Mais, quand la grâce est déjà venue maintes fois sur un pécheur pour le pardonner et que sa repentance n’a été que superficielle, la grâce ne peut plus exercer sa puissance. Le péché consommé dans la satisfaction, l’adultère perpétué ne produisent qu’une terre épineuse, remplie de chardons, cette terre infertile ne peut plus être que brulée à la fin.

Alors, il y a le grand trône blanc et celui qui est assis dessus (dans Apocalypse 20 :1).

Cette situation fait contraste avec les morts qui reviennent. Surtout qu’on ne sait où placer ce grand trône blanc et celui qui est dessus. Il n’est ni dans le ciel ni sur la terre. « La terre et le ciel s'enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place (de lieu) pour eux. »

Alors, où se trouve c’est dimension ?

Jésus-Christ a montré ce lieu : La transfiguration. Un lieu entre le ciel et la terre.

Un lieu ou change l’aspect du visage et ou le vêtement prend une forme de blancheur éclatante comme du cristal où la nuée vient couvrir et cacher le trône et celui qui est sur assis dessus.

Car ceux qui ont part à la première résurrection, qui ont persévéré jusqu’au bout, sont sur ce trône. Et ils ont un corps incorruptible et indestructible ; ils ont revêtu l’éternité.

Jean 3 :36 : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »

La colère de Dieu est sur celui qui ne croit pas au Fils. Ses intentions, ses actes, son état d’âme montrent son incrédulité.

Celui qui ne croit pas au Fils, verra le miracle de Jonas pour lui-même ; la seconde mort. La mer le rejettera, elle le vomira sur la terre.

Ne persévérons pas dans le péché, lavons nous régulièrement, séparons-nous de tout ce qui est impur.

Je répéterai ce que dit Paul aux Philippiens : « que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de nos pensées ».Amen

Amen

dimanche 20 février 2022

LE TERRIBLE JUGEMENT DES CORROMPUS ET DES VIOLENTS

422

Par Eric Ruiz

 

Je voudrais revenir sur ce verset qui est tant d’actualité aujourd’hui : Genèse 6 :11 «La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence. » Au moment où je l’ai relu il y a quelques jours, mon esprit c’est comme figé sur ce verset. Ce passage biblique qui relate les faits iniques du temps de Noé, sont aussi ceux de 2022.

Pour reprendre les chiffres : Le 11, c’est l’heure du jugement, alors que le 6 identifie l’homme animal, la bête.

Ici, avec Genèse 6 :11, on assiste  au jugement de la bête.

La bête, c’est l’homme corrompu et rempli de violence.

Pour la violence, aucun doute, aujourd’hui, elle est partout. Elle remplit toute la terre. Et elle commence très tôt dans nos sociétés dites modernes et évoluées, qui tuent chaque année des millions de fœtus par l’avortement (200 000 rien qu’en France). Et que dire de ce scandale en Inde où en 2018 le chiffre terrible de 63 millions de fœtus féminins ont été tués pour rétablir une démographie égale entre filles et garçons (avec comme horrible slogan : « un garçon ou un avortement ») ?

D’autre part, j’ai fait un message sur l’enfant roi, ( « l’enfant roi et la guerre ») des enfants qui n’ont plus la moindre empathie et qui exercent une violence folle sur une société devenue permissive à l’extrême. (Ce sont les nouveaux sociopathes et psychopathes des années à venir)

Dans ce sixième chapitre de la Genèse, les conséquences sont dramatiques pour la terre entière : «  La fin de toute chair est venue devant moi  (devant Dieu)» verset 13.

Donc la violence et la corruption, forment ensemble plus qu’un bilan, c’est une série de conséquences terribles pour l’humanité (et jadis, c’était le déluge).  

Jésus le dit dans Matthieu 24 : «Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme… 40 de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé. 41De deux femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée. ».

Un nombre importants d’hommes et de femmes seront et sont déjà retranchés, c’est-à-dire : qu’ils sont déjà séparés des autres, séparés de leur Église, de leur famille, de leurs amis, de leur travail, de leur pays d’origine. On a ôté leur réputation, on a terni leur image, ils sont descendus de leur piédestal, la clarté de leur étoile s’est éteinte ;

De la notoriété, de la célébrité une grande partie est déjà retombée dans l’anonymat.

Dans les assemblées religieuses, ce retranchement révèle concrètement cette corruption qui porte plus précisément le nom d’apostasie.

On le voit bien autour de soi, nous ne sommes plus au temps où la cognée a été mise à l’arbre.

Ces êtres humains remplis d’orgueil, de convoitise sont comme des arbres qui ont été coupés et déplacés, ils ne sont plus là où ils ont été plantés.

Mais là encore, la peur fait que l’on s’examine rapidement, sans prendre le temps de bien comprendre ce qui se passe.

Or, je sais que l’idée de la corruption laisse beaucoup de doigts pointés vers les autres.

Un bon nombre ne se sent pas concerné, ils se sentent innocents. Et se disent : « Ce n’est pas mon affaire, c’est plutôt une affaire d’argent, de riches ».

Alors pour celles et ceux qui ne roulent pas sur l’or, ils se sentent protégés, ils aiment cette mise à l’écart.

Mais attention ! Être corrompu ne signifie pas forcément l’être par l’argent.

N’importe quel dictionnaire vous montrera que c’est d’abord « une action qui change l’état naturel d’une chose, en la rendant mauvaise ».

Ce changement d’état prend le nom de DE-COM-PO-SI-TION.

Le fait de se corrompre entraine une décomposition. C’est l’élément visible de la corruption.

C’est-à-dire en d’autres mots qu’une chose en s’altérant, va se dégrader, elle va pourrir, moisir, et plus vite, plus tôt que d’habitude.

Le vers qui est entré dans le fruit ne se voit pas directement. Mais il va progresser jusqu’au cœur et pourrir tout l’aliment qui sera, alors inconsommable.

Cette corruption n’est pas valable que pour l’argent et la nature, elle se trouve à tous les niveaux sans exception.

-Si on prend le langage des jeunes, Ce langage est devenu corrompu à partir du moment où les mots ont perdu leur racine latine, ce n’est plus des écarts de langage… on assiste dans la jeunesse à une nouvelle langue développée par les réseaux sociaux (« la novlangue » comme l’avait nommé Georges Orwell dans son roman 1984, une langue composée de peu de mots et qui n’a plus de sens critique).

-En sport, là aussi, la corruption est visible même au niveau amateur, par le fait que les règles du fair-play sont bafouées (on triche, on insulte, on se calomnie, on simule à tout va) et on trouve presque anormal de ne pas le faire sous prétexte que cela nuit à la moral ; la violence est devenue la seule réponse à la violence).

Et c’est presque devenue une généralité, puisque ceux qui montrent et dénoncent la violence sont les premiers concernés par elle, ils en sont les déclencheurs.

Ils se comportent comme des pompiers pyromanes.

 

 Et dans la sphère spirituelle, c’est bien évidemment la même chose.

 Changer le bien en mal, c’est changé le pur en impur, c’est cela corrompre.

Et la réalité se voit dans tous ce qui s’est décomposé dans la foi originelle. Quelques grands exemples :

 

1) Le vin de la révélation s’est rempli de pesticides (de paroles trompeuses), il empoisonne, donne des maux d’estomac, des migraines.

2) La foi en Christ qui est déraisonnable a été remplacée par la foi raisonnée, la sagesse des hommes.

3) La parole de Christ qui est libre a été étouffée par une parole contrôlée, où on réfléchit à ce qu’on dit pour ne pas se compromettre.

4) L’unité des croyants a été infectée par la division et la trahison.

5) L’amour a été brimé par le privilège, puisqu’on préfère donner à celui qui mériterait le plus.

6) L’agneau sacrifié a été détrôné par la fausse humilité.

7) On a fini d’aider dans le secret, on évangélise maintenant pour être vu.

8) La bienveillance a été enterrée par la délation ou la calomnie.

9) A un autre niveau,  la loi de Christ : chercher l’intérêt de l’autre plutôt que son propre intérêt, est devenu un état aussi rare que l’intégrité. Tout est permis au croyant s’il peut y trouver un intérêt d’abord pour lui-même.

10) La méditation sert à s’élever soi-même, elle ne sert plus à avoir les mêmes sentiments que ceux de Christ.

11)La foi de Christ est devenue en fin de compte une pratique païenne par les rites et une foi islamique, violente par l’idéologie.

Bref, idolâtrer est le verbe qui résume cette foi dégradée au plus fort de sa décomposition.

 

Je reprends les verbes que j’ai utilisés ici pour la décomposition de la foi :

Empoisonner, remplacer, étouffer, infecter, préférer, brimer, être vu, enterrer, tout se permettre, s’élever, et enfin idolâtrer.

Je n’ai fait là que de reprendre 11 thèmes que j’ai développé dans différents messages depuis plusieurs années.

11 thèmes qui marquent bien ce passage à un corps de Christ qui n’a plus les marques de son sacrifice.

Mais doit-on se soustraire à ce sacrifice ? Christ ne nous a-t-il pas lavés de toute corruption ? Son sang n’est-il pas venu nous purifier de toute iniquité ?

A cette question, Jésus a déjà répondu : oui, oui il fera justice à ses élus qui crient à lui jour et nuit, mais il pose la question : « A mon retour, trouverais-je la foi sur la terre ? »

Parce que Dieu ne vient pas chercher des croyants corrompus mais il vient purifier des croyants ayant vaincu la corruption (ce qui est très (très) différent).

Alors la corruption a ses fruits et nous avons vu auparavant les types d’arbres qui ont été retranchés. Mais c’est aussi aux fruits que l’on reconnait l’arbre.

Et la corruption des mœurs expose de façon lumineuse ses mauvais fruits.

La corruption des mœurs fait de même elle retranche.

Paul le dis dans Galates 5 :11 : « Le scandale de la croix a donc disparu! (je parlais à l’instant du corps de Christ qui n’a plus les marques de son sacrifice) 12Puissent-ils être retranchés, ceux qui mettent le trouble parmi vous! ».

Le trouble qu’ils ont semé est retombé sur eux.

Les scandales ne les ont pas épargnés, et ils sont tombés comme des fruits pourris tombant de l’arbre.

Ces fruits, ce sont beaucoup de ceux qui pressaient leurs frères et sœurs à s’abstenir de toute impudicité ; ceux qui se cachaient derrière une apparence de piété supérieure aux autres ; ils prônaient les vertus de la virginité au plus haut niveau, ils  blâmaient et condamnaient ceux qui  s’adonnaient aux plaisirs sexuels même dans leur couple…eh bien les voilà chutant pour adultères, pour viol sur mineur, pour violences conjugales aggravées, pour perversion sexuelle, pour menaces de mort, etc, etc.

Maintenant, attention à ne pas juger précipitamment. Il y a retranché et retranché.

Il y a retranché parce qu’on est réprouvé et retranché parce qu’on est sanctifié.

On peut se retrouver retranché comme Elie l’a été dans le désert, pour dépendre entièrement de Dieu ; ou comme Paul l’a été aussi en étant expatrié d’Israël, et en voyageant comme prisonnier ; Jean, de même à Patmos est parti en exile pour recevoir les visons de l’Apocalypse.

Il existe d’autres raisons que le jugement.

Des êtres pieux ont été retranchés…mais pour manifester une mission ou pour être protégé du mal.

Ils n’ont pas été retranchés du figuier fertile, eux, mais sanctifiés.

C’est ce qui se passe souvent lors d’un jugement tombant sur une assemblée de croyants.

Les uns reçoivent le châtiment de leur iniquité, les autres sont justifiés et ils démarrent une nouvelle vie de foi, où la lumière de Christ brûlera sept fois plus fort en eux.

Mais ne nous trompons pas, le fruit mauvais, malgré tous ses efforts pour paraitre comestible, restera impur, car son jugement est déjà tombé. Le sang de la vie de Christ ne coule plus en lui.

Attention, Jésus, lorsqu’il a maudit le figuier et qu’il devint sec, ne l’a pas re-bénis ensuite.

En tous les cas ce qui est acté, c’est que ce jugement fige, arrête le temps. Un peu comme Josué qui arrêta le soleil pour que tous ses ennemis soient mis hors de nuire.

Car, il n’est plus temps de se repentir à ce moment-là mais de recevoir son jugement ou sa récompense.

Quand ce jugement tombe, les croyants qui seront dans un état corrompu avec des meurs dissolus, de faux habits de piété, qui ont à leur table un vin qui pique la langue comme leurs paroles mensongères ; corrompus parce qu’ils brisent un pain dur comme leur cœur, avec une communion remplie de querelles et d’envie…ces croyants-là seront déracinés.

« Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, 5qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, 6et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu'ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l'exposent à l'ignominie. » (Hébreux 6 : 4-6) « 7Lorsqu'une terre est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qu'elle produit une herbe utile à ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à la bénédiction de Dieu; 8mais, si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d'être maudite, et on finit par y mettre le feu. »

Je n’annonce pas quelque chose de nouveau, le 20 août 2017, j’avais un message intitulé : « Il sera bientôt trop tard pour se repentir ».

Aujourd’hui, 20 février 2022, cinq ans plus tard,  j’annonce qu’il est maintenant trop tard pour se repentir et que la nature de chacun doit se révéler maintenant dans l’épreuve.

Alors c’est vrai que j’avais annoncé les 7 sentences qui tomberaient sur l’Église inique en mai 2015.

Je n’avais rien fait que de répéter ce que le prophète Esaïe a annoncé lui-même par les 7 chapitres qui commence par le mot « malheur » ; et nous voilà presque 7 ans plus tard et ces choses se sont bien passées.

Mais avez-vous remarqué le processus du malheur ?

Premier temps le retranchement et deuxième temps la moisson.

Premier temps, notre Dieu se sépare de ceux qui continuent malgré les avertissements à désobéir.

Comme nous le montre le  Chapitre18  d’Esaïe: » Car avant la moisson, sitôt que le bouton sera venu en sa perfection, et que la fleur sera devenue un raisin se mûrissant, il coupera les rameaux avec des serpes, et il ôtera les sarments, les ayant retranchés ».

Dans les faits, nous sommes bien avant la moisson et par conséquent, Dieu ne les supprime pas physiquement, il les réprouve, il les abandonne d’abord, il les livre à leurs envies les plus folles, qui consistent à continuer de régner seul sur leur vie et sur les autres ; Ils les laissent assouvir toutes leurs passions.

C’est pour cela que même les réprouvés se sentent sanctifiés. Ils ne croient pas à une malédiction. Ils pensent que c’est le contraire, ce sont les autres les réprouver.

Alors, ces croyants retranchés se comportent comme la bête d’Apocalypse 13. On assiste comme à une résurrection de la bête blessée.  La blessure mortelle de cette bête semble lui donner encore plus de force, elle continue à faire de mauvaises alliances, à vouloir s’élever, à égarer, à compromettre les autres…

Mais après un temps, c’est la moisson…

Et ces êtres violents et corrompus reçoivent le salaire de leur iniquité. Leur grand édifice qui a été maudit, coupé de la bénédiction, se détériore alors complètement et ils finissent par disparaitre, eux et leur faux temple.

Amen.

dimanche 13 février 2022

COMMENT SAUVER SA PEAU… (Le jugement du nombre 11)

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Par Eric Ruiz

 

Qui ne s’est jamais permis des conseils en affirmant avec force et conviction : «  si j’étais à votre place je ferai telle chose et j’éviterais telle autre » ?

Or, se poser des questions, comme émettre des réponses sur des choses à faire où à ne pas faire, ce n’est pas du tout la même chose que de se poser les mêmes questions… mais dans une situation désespérée où on joue sa vie, on joue sa peau. Nous ne sommes pas dans un film hollywoodien, où à tout instant peut surgir une pensée étincelle. Là vous pouvez reprendre vos conseils et en faire des confettis.

Le livre de Jonas dans la Bible, nous met en face de la situation effroyable.

Jonas 1 :11  BFC: (et je le rappelle avec le nombre 11, c’est l’heure du grand jugement) 

 « Que devons-nous faire de toi pour que la mer s'apaise autour de nous? La mer était en effet de plus en plus démontée.»

Ici, le contexte est poussé à l’extrême. La tempête est d’une telle violence que d’un moment à l’autre le bateau risque de se briser par la puissance des vagues.

Les marins prient pour que la tempête se calme. Mais ils se posent la question véritable. Ils savent que la tempête se calmera si eux, prennent la bonne décision. Et c’est terrible ! Puisque la réponse concerne l’un d’entre eux qui doit être sacrifié pour la vie des autres.

Le malheur qu’ils vivent provient de la responsabilité de l’un d’entre eux.

Jonas sait que le malheur vient de lui, et il incite les marins à se débarrasser de lui, à le jeter par-dessus-bord.

Mais la décision est très dure à prendre et des plus pénibles. Tuer un homme de sang-froid, c’est une décision effroyable, même si c’est apparemment la seule et unique solution dans le cas présent.

Il est très difficile de tuer un homme qui ne nous a rien fait directement. Et qui plus est, Jonas semble honnête vis-à-vis d’eux, son témoignage inspirerait plutôt une forme de pitié.

Dave Grossman, lieutenant-colonel de l’armée américaine, explique dans son livre « On Killing »( donner la mort), qu’il est extrêmement difficile pour l’homme de tuer un de ses semblables. Seuls 15 à 20% des soldats d’infanterie cherchaient vraiment à ouvrir le feu sur leur adversaires ; et plus l’ennemi est dans un espace proche, plus l’acte est difficile. Avoir recours à un conditionnement est par conséquent indispensable pour déshumaniser, diaboliser celui qui doit être éliminé.

Si bien que les marins face à Jonas ne passent pas à l’acte directement, ils essaient quand même d’aller au bout de leurs forces et font tout pour regagner le rivage à la rame (verset 13) ; mais leurs efforts sont inutiles et ils ne démontrent que leur impuissance face à une mer qui se déchaîne encore plus.

Ils doivent se rendre à l’évidence qu’il ne leur reste que la solution qu’ils redoutent le plus.

Alors, les voilà pris de repentance, les voilà qu’ils se tournent vers l’Éternel et qui prient : «  Ah, Seigneur, ne nous laisse pas perdre la vie à cause de cet homme. Ne nous rends pas non plus responsables de la mort de quelqu'un qui ne nous a rien fait » (verset 14).

Puis, ils passent à l’acte et jettent Jonas par-dessus bord, « et la tempête cessa de faire rage» (verset 15).

Ce passage est très significatif de nos prises de décisions.

Quand rien ne presse vraiment, quand rien ne nous pousse à réagir au plus vite, nous ne sommes pas prêts à prendre des décisions radicales qui ont des conséquences lourdes, et disons-le, définitives sur les autres, mais aussi et surtout sur nous-mêmes.

Tant que notre maison n’est pas en péril et qu’il n’y a pas le feu, nous allons, entrant et sortant, d’un pas léger.

Mais, attention, avec une maison en feu, nous prenons nos jambes à notre cou et nous mettons toutes nos forces pour en ressortir le plus rapidement possible.

La tribulation que nous vivons actuellement, c’est un temps qui ressemble à la tempête redoutable de Jonas.

Ce qui nous arrive nous met dans un état extrême pour prendre une décision.

Si nous n’avons pas jeté à la mer ce qui nous a occasionné autant de malheur dans notre vie, alors nous périrons.

Pour reprendre l’attitude des marins et de Jonas, nous aurons beau trouver des circonstances atténuantes, des excuses légitimes et utiliser toutes nos forces dans la bataille, cela ne servira à rien.

Il nous faudra opter pour la seule réponse, le seul sacrifice qui nous sauvera de la grande détresse dans laquelle nous sommes placés.

Mais quel est ce sacrifice ?

Jonas est comme le diable en personne, alors que devons-nous faire ?

Devons-nous, nous aussi nous en prendre à un ennemi physique potentiel ? Devons-nous éliminer la ou les personnes qui nous ont causé du chagrin ? Est-ce un appel au meurtre ?

Les religieux cherchent partout l’homme impie, l’antichrist, le diable, le mal incarné qui devrait imposer sa domination sur la planète. La vérité est qu’ils ont sans doute besoin d’un miroir.

Revenons au récit de Jonas ;

Les marins ont tout tenté. Ils ont d’abord jeté par-dessus bords toute la cargaison qui alourdissait le navire (verset 5).

Mais cela n’a servi à rien. Ce n’était sûrement pas dans le fait de se délester du chargement de matériel qui aurait pu les sauver de la tempête.

Et dans nos vies, nous aurons beau nous débarrasser de nos symboles lourds de richesses (l’excès d’argent, les grosses voitures, les biens superflus, les diplômes, les décorations, les médailles, les habits de fêtes et mêmes des objets de culte, ou encore l’amertume accumulé par un passé peu glorieux) rien ne fera changer la situation désastreuse.

Les marins à bout de force sortirent Jonas de la cale dans laquelle il se cachait et dormait et lui sommèrent de crier à son Dieu pour les épargner, et ils lui demandèrent de s’identifier : d’où venait-il, qui était-il réellement, quel Dieu louait-il ?

La peur de périr rapidement nous force à nous poser les bonnes questions sur les autres mais surtout sur nous-mêmes.

Et la question tombe sur cette identité que nous pensions avoir acquise et elle tombe aussi sur nos prières que nous pensions justes et qui sont des chimères, des paroles sans consistances ;

Car là, c’est la fin, il n’y a plus d’alternatives, la mer est prête à engloutir ses victimes. Il n’y a plus de temps pour rester cacher.

Alors Jonas, lui, se met à nu, il reconnait ses fautes vis-à-vis de Dieu. Il avoue l’avoir fui au bout du monde pour ne pas lui obéir.

Donc notre ennemi, ce n’est pas une personne, un vis-à-vis diabolique, c’est cette vielle nature qui n’a pas été tuée. Elle doit être comme Jonas, mise à nue et dévoilée, là, devant nous.

Jonas était prophète de l’Éternel mais c’est son imposture qui est jugée.

Car c’est bien cette mauvaise personne, qui se cachait au fond de la cale du navire, qui bien que priant, bien qu’appelée par Dieu, bien qu’ayant les apparences d’être élue est celle qui se cache au fond de notre âme et qui est responsable de notre malheur.

Jonas, homme de Dieu, désobéissant, arrogant, se permettant de dire « non » au projet de Dieu, ne montre pas une espèce rare de faux prophètes.

C’est ce croyant lambda qui reçoit sa mission auprès de ses semblables, qui en est fier dans un premier temps, qui l’accomplit avec zèle ; mais qui, dès que la mission se tourne vers un autre peuple rebelle, préfère s’en détourner parce qu’il ne veut pas aller vers un peuple qu’il considère comme méprisable, inutile, qui ternirait sa réputation.

Ce qui n’a pas été jeté par-dessus-bord, sacrifié, c’est l’arrogance, c’est sa propre idolâtrie et c’est la convoitise de briller avec des croyants qu’on s’est choisi personnellement.

Jonas a (c’est vrai) travaillé dans la vigne du Seigneur en Israël. Il a porté secours aux opprimés, à qui il prédit que les frontières du pays seront rétablies (2 Rois 14 :23-27).

Mais quand il a vu que Dieu lui demandait d’aller à Ninive en Syrie pour délivrer ce peuple, il a trouvé injuste de le faire.

Ces travailleurs de la dernière heure ne méritaient pas selon lui le salaire que leur donnerait notre Seigneur. Le même salaire que lui a reçu ! Vous n’y pensez pas, cette mission il l’a considère comme indigne de lui…indigne de Dieu.

Mais Dieu ne nous demande pas d’aimer ceux qui sont aimables, de nous rapprocher que de ceux de notre « espèces ». Il nous demande d’aller même vers ceux qui ne nous aime pas, qui nous dénigrent, qui nous combattent, comme Jonas devait le faire avec les habitants de Ninive. Pourquoi ?

Parce qu’il n’y a plus de races, plus de nations en lui, plus d’hommes et de femmes, de juifs et de grecs. Il n’y a plus que sa volonté qui brise toutes les sectes, toutes les limites.

Le reste n’est que vanité et poursuite du vent comme le disait l’Ecclésiaste.

Alors, je vous l’accorde, le récit de Jonas est tragique, tragique pour celui, qui, dans le moment où la mort vient frapper à sa porte, doit prendre la décision la plus importante.

Il n’y a pas deux possibilités avec Jésus-Christ, deux chemins parallèles. Le seul chemin c’est celui-ci :« Celui qui voudra sauver sa vie la perdra mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera.».

Tout est résumé dans ces paroles de Jésus. Le naufrage de Jonas comme le naufrage de celui qui persévère dans ses mensonges jusqu’au bout.

Il y a un grand sacrifice à faire pour rester en vie. Les marins, qui avaient tous un dieu différent et qui le priait, en étaient convaincus. Ils savaient que ce sacrifice humain était la seule réponse ;

Et leur repentance joint à leur crie vers Dieu doit être mis en avant dans nos messages sur Christ. Au verset 16, il s’agit là d’un véritable baptême de repentance : « Alors ils furent remplis de crainte à l'égard du Seigneur; ils lui offrirent un sacrifice et lui firent des promesses solennelles. »

Pour l’homme et la femme du 21ème siècle, nous voilà revenu à Genèse 6 :11, ce 11 où « La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence. ».

C’est exactement la même époque qu’au temps de Noé. Et Jésus nous avertit qu’à la fin il en sera comme du temps de Noé.

La seule réponse face à cette violence contre Dieu d’abord, c’est le sacrifice d’un être vil, mais pas une tierce personne, celui de notre vielle nature.

Cette femme infidèle, perverse qui dort en nous ; et qui voyant arriver sa dernière heure, fait encore davantage semblant de ne plus exister.

Oui, elle fait semblant.

Avez-vous remarqué, dès que les choses deviennent difficiles, une fausse humilité tombe sur celui ou celle qui est éprouvé. Et cette humilité a tendance à tromper tout le monde et en particulier la personne qui l’exprime.

Or, il n’est plus question de continuer à mentir ni de simuler, pour sauver sa peau.

Dieu, n’est pas un homme que l’on dupe.

Il ne s’agit pas non plus d’être inventif, non, mais tout simplement d’être enfin VERITABLE.

Jonas l’était-il quand il a témoigné de son imposture aux marins ?

On aurait envie d’être affirmatif. Or, avait-il décidé de repartir vers Ninive pour obéir à son Seigneur ?

Ses intentions n’avaient en réalité pas changé d’un iota.

Par cette fausse humilité, Jonas ou plutôt son être naturel voulait juste échapper à cette mort certaine en attendrissant le cœur de l’équipage.

Le jugement tombe au verset 11 du premier chapitre de Jonas, celui que nous avons lu (à ce verset, la question de la  mort de Jonas est posée); et au deuxième chapitre selon les versions nous avons un verset 10 ou un verset 11, qui nous indique que Jonas est recraché, vomit par le poisson, sur la terre par un commandement de Dieu.

Voilà le jugement du verset 11, qui a été prononcé pour l’homme impie. Il doit réparer son imposture, finir sa mission en écrasant ses préjugés.

Mais ce verset qui est aussi le 10, indique un fléau, une coupe de colère à boire, un retour dans le feu de l’épreuve.

Pour conclure, je dirais qu’au vu du récit de Jonas, mettre à mort sa chair est un acte aussi difficile à faire que de réaliser un meurtre.

Par nature, nous sommes attachés très fortement à notre être primitif et il nous faut dépasser les limites de ce qu’un homme peut supporter pour trouver la force de s’opposer à ce vieux démon.

Et ce n’est pas en diabolisant mentalement ou par la parole cette chair, que nous y arriverons.

La prise de conscience salutaire, nécessite une rencontre avec la mort, la voir en face.

Maintenant, on pourrait se poser la question : À quel moment Christ vient nous libérer et nous purifier de ce fardeau ?

Le récit de Jonas est encore très significatif à ce sujet : la mer se calme, une fois que la prière des marins est faite et que s’en suit l’acte qui va les libérer.

Pour vous donner une autre image : Dieu répond à notre prière : « Père, délivre-nous du mal », après nous avoir amené au bord d’une falaise.

Et là, ce n’est pas nous qui allons sauter, c’est la falaise, c’est la falaise qui va disparaitre.

Amen.