dimanche 26 décembre 2021

LE MYSTERE DE LA PERSEVERANCE PAR LA PRIERE

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Par Eric Ruiz

 

Je vais vous parler du mystère de la prière mais par un détour qui n’est pas sans révéler un sens profond : L’administration.

Cette administration dirige les entreprises, et par extension, elle dirige la France. La « paperasse », les tonnes d’écrits inutiles, encombrants, même à l’ère de l’informatique, immobilise le pays.

Elle a pris une place qu’elle n’a jamais eue auparavant.

Et du coté religieux, est-ce la même chose ?

Nous vivons dans le siècle de l’assistanat religieux. Pour être agréable à Dieu nous devrions comme remplir un formulaire de sécurité sociale, cocher les bonnes cases, fournir les bonnes références et suivre scrupuleusement les indications, sans rien oublier.

On nous dit que la foi est sans les œuvres, mais il n’y a jamais eu autant d’œuvres à faire pour montrer sa foi, toutes ces cases à cocher !…. 

Par exemple, la première œuvre indispensable, la première case à cocher est : Avez-vous un mentor, un maître à penser, une personne à laquelle vous vous référer constamment ?

Ce qui amène à une autre question : Faut-il, pour prendre une décision, toujours s’en référer au pasteur, au curé, au rabbin, au prophète, bref à un homme de Dieu, à une personne ayant un ministère reconnu ?

Aujourd’hui, cela saute aux yeux, les croyants se réfugient tous derrière un groupe de pensée religieuse et ils font tout en rapport à ce que proclame ce groupe.

Si le groupe dit qu’il ne faut pas se conformer au siècle présent et que les femmes, par conséquent doivent avoir les cheveux longs et porter des robes au lieu de pantalons, elles (les femmes du groupe) le font toutes.

Si le groupe dit qu’il ne faut pas boire de boisson alcoolisée, s’abstenir de certains aliments ou ne pas fréquenter des païens, ou des membres d’autres religions, ils le font tous, etc, etc.

L’immobilisme religieux. On coche des cases d’un formulaire pensant s’élever dans la foi.

Le livret de famille lui aussi est formaté. Les mariages sont orientés et les enfants reçoivent une instruction où une partie relate bien-sûr l’histoire de leur religion, en tous les cas connaître les saints les plus illustres, c’est un passage obligé.

Les pères de la foi sont recensés et mis en avant comme des coupes dans une vitrine, des champions de la foi à imiter.

Les enfants reçoivent aussi un enseignement complémentaire, un peu comme un catéchisme.

Le mimétisme religieux est la règle de base de celle ou celui qui a la foi.

Il permet c’est vrai d’identifier le croyant. Il est ainsi facile de reconnaître un catho, d’un évangélique, d’un témoin de Jehova, d’un amish, d’un mormon, comme d’un juif etc.

Mais tous se ressemblent sur bien des points ; par exemple ils ont tous la vantardise qui s’échappent de leurs lèvres.  

Ils sont justes et les autres ne sont rien.

Ils ont le dirigeant le plus inspiré, les plus beaux atouts religieux, le temple le plus prestigieux, la prière la mieux exaucée.

Pourtant, faire un dieu à son image est une abomination et ils le savent. Ils prêchent même sans le savoir contre eux-mêmes en affirmant que le Saint-Esprit est contre l’adoration d’un faux dieu, qu’il est contre tout ce qui met des chaines aux pieds, tout ce qui enferme les croyants dans un moule ;

Et le pasteur renchéri en dictant la conduite ou les choix de ses adeptes ;

Et le groupe, est-il-là, lui aussi, pour uniformiser les fidèles?

Avoir un même cœur et une seule âme ne veut pas dire porter le même vêtement, avoir les mêmes goûts, le même langage, les mêmes fréquentations et vivre sous le même toit. 

La fonction d’un pasteur (qui, je le redis n’est qu’un simple membre du groupe) est d’être là, disponible pour aider celui ou celle qui a besoin à un moment donné d’être assisté, parce qu’il a perdu pied, parce qu’il a besoin d’une épaule pour se consoler. Ou parce qu’il a besoin tout simplement d’un conseil.

C’est une des fonctions principales de l’agneau de Dieu

« L’agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux » (Apocalypse 7 :17).

Faire paître, c’est simplement amener des gens là où la nourriture spirituelle est bonne ; et les conduire « aux sources des eaux de la vie » : c’est par le renoncement et la prière que l’on y va.

Et il y a besoin urgent de l’agneau de Dieu pour vous y conduire, parce que l’esprit satanique a habitué l’homme à ne se confier qu’en lui-même. Et il ne sait plus où se trouve l’eau pure (la parole), ni la source d’où elle coule (l’esprit saint). C’est pourquoi, il doit apprendre à ne se confier que dans l’Esprit de Dieu.

Celui ou celle qui doit être notre guide personnel, quotidien de chaque instant, c’est le Saint-Esprit, le véritable.

Celui qui essuie véritablement nos larmes c’est le Saint-Esprit ;

Et les apôtres revenaient sans cesse sur ce reflexe qui est même une respiration : « Priez sans cesse…

Et Jésus …adressa une parabole, pour montrer qu'il faut toujours prier, et ne point se relâcherDieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard? »(Luc 18 :8)

Et Paul, lui, exhortant les croyants d’Éphèse, leur dira : «  Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. »

Il est temps, non pas de chercher la bonne Église, le bon groupe de prière, mais de chercher le Saint-Esprit, lui et lui-seul.

Il est grand temps d’avoir cette constante relation avec lui. De persévérer nuit et jour dans la prière. Et prier ce n’est pas forcément parler dans la langue de l’Esprit ou fermer les yeux et ouvrir la bouche, c’est aussi :

-penser fortement à quelqu’un qui s’est éloigné des sources de la vie, c’est aussi :

-remettre une chose dans le contexte de la sainteté,

-réfléchir sur une décision à prendre pour y mettre Christ au centre ;

-s’attendre à voir Dieu dans une confirmation ;

-souffler de lassitude, pour exprimer un changement que seul le Saint-Esprit peut créer,

-hausser les yeux, hocher la tête latéralement pour exprimer une situation injuste, inique, qui va à l’encontre des lois divines ; ou encore :

-vivre sa nuit comme Job l’a vécu, où ses visions nocturnes agitaient ses pensées. etc ; bref prier : c’est vivre avec le Saint-Esprit h24… parce que l’eau des sources de la vie coule constamment.

Quand Jésus dit :«  Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?» c’est toujours Luc 18 :8

Le contexte n’est pas de trouver des croyants agissants, faisant des miracles ; ou le contexte n’est pas de répandre la bonne nouvelle ; Il est question de la prière constante, persévérante et personnelle.

Jésus ne fait référence à rien d’autres.

La foi se voit en premier dans la prière ;

Le signal fort, la trompette de Dieu, celle qui fait résonance en vous : c’est la prière ;

Or, le constat est alarmant : elle n’existe plus ; en tous les cas sous sa forme « Véritable ».

Et ce n’est surtout pas celle qui est machinale, orientée, qui est là pour ne rien attendre ou pour attendre la réponse qu’on souhaite recevoir et qui ne vient surtout pas contredire les idées de son groupe. Cette prière-là est vomissable.

-Comment peut-on prier : « Père que ton nom soit sanctifié », alors que je ne le mets même pas en premier dans ma vie, qu’il n’est présent qu’à certains moments, pour certaines choses et que je sanctifie en premier le nom d’un prédicateur, d’un mentor et que je me crois déjà assis, moi, sur un trône ?

-Comment peut-on espérer le règne de Dieu sur terre, « Père que ton règne vienne », alors que notre bouche et notre cœur n’a de louange et d’adoration que pour les œuvres humaines, que pour les grands de ce monde (ceux que l’on a divinisé par leur sagesse)?

-Comment, le cœur rempli d’amertume, peut-on prier « Père pardonne mes offenses comme je pardonne à ceux qui m’ont offensé » ?

À cette personne-là, on a envie de lui dire : va d’abord te laver de tes péchés, puis vient demander à Dieu de te pardonner.

Où est la prière harcelante du juste ?

Ce juste qui aspire au royaume céleste et qui ne fait que de crier à Dieu ses besoins ; que de crier à Dieu ce qu’on lui a volé illégalement.

Nous pouvons et nous devons harceler le Père de nos prières pour être délivrer d’un malheur ou pour réclamer la part qui nous revient de droit.

Cette prière est recevable et témoigne de la foi…mais attention là aussi :  le diable est tapis et regarde  votre cœur. Il a des droits sur vous si votre prière n’est pas faite avec vos tripes avec vérité mais qu’elle est le témoin de la vantardise, de l’imitation, du calcul ou de la dissimulation.

La foi n’est pas dans ces quatre prières là : celle qui est faite avec vantardise, imitation, calcul ou dissimulation.

Mais, c’est celle qui est faite comme un enfant qui vient vers son père la tête basse parce qu’il se sent indigne, parce qu’il ne mérite rien ; mais il a le cœur ouvert parce qu’il croit dans l’écoute et la consolation de son père.

Cette prière-là , aucun démon, aucun mauvais esprit ne peut la supporter.

La persévérance de la foi, je le redis, c’est la prière.

Daniel, le Judaïte exilé à Babylone, avait cette persévérance-là ; et le roi Darius reconnu en premier sa persévérance.

Il était étonné que Daniel échappe à son épouvantable châtiment du supplice des lions. Mais Daniel, connaissant le verdict sans appel, qui allait tomber sur lui, priait trois fois par jour en secret son Dieu.

Comment le roi le savait-il ?

« ces hommes entrèrent tumultueusement (dans sa maison), et ils trouvèrent Daniel qui priait et invoquait son Dieu. » (Daniel 6 :11).

Daniel fut condamné à cause de sa foi, car il priait un autre Dieu que celui de Babylone, mais cela lui valut surtout d’être sauvé.

Sa persévérance dans la prière le sauva de sa mort certaine, dévorée par les lions.

Jésus a confirmé des siècles plus tard ce fait : « Lorsqu’on vous persécutera… par votre persévérance vous sauverez vos âmes » (Luc 21 :19).

C’est pourquoi les épreuves nous arrivent. Elles ne sont pas là seulement comme des coups de bâtons, des châtiments, mais parfois le châtiment amène au bon réflexe, qui est de se tourner par la prière fervente vers celui qui sauve et qui délivre.

Paul aussi se glorifie des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance.

Comme on le dit parfois : d’un mal nait un bien.

Le caractère de l’agneau mis à mort, immolé est pour des disciples qui ont tous le même sentiment en Christ.

Paul le dit dans Romains 15 :5(version Martin)

« Or le Dieu de patience et de consolation ( le Dieu de la persévérance) vous fasse la grâce d'avoir tous un même sentiment selon Jésus-Christ; »

Cela signifie que persévérer dans la prière du juste nous amène à avoir le même sentiment, le même ressenti qu’un disciple d’exception a lorsqu’il est confronté à une grande épreuve. Et ce sentiment de plénitude, de joie complète nous est donné par grâce à ce moment-là, uniquement par grâce.

Verset 6 :

« Afin que tous d'un même cœur, et d'une même bouche vous glorifiiez Dieu, qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. »

Vous voyez le contraste qu’il y a avec les fléaux de la colère de Dieu. Quand les coupes se déversent une à une sur la terre ; 

La dernière coupe, la septième, révèle quoi ?

Un peuple qui a prié…mais animé par la convoitise, l’idolâtrie et l’orgueil.

Apocalypse 16 :21

« Et une grosse grêle, dont les grêlons pesaient un talent, tomba du ciel sur les hommes; et les hommes blasphémèrent Dieu, à cause du fléau de la grêle, parce que ce fléau était très grand. ».

On ne peut supporter les fléaux que par la prière du juste qui est vrai et persévérante ; et rien d’autre. Se croire invincible parce qu’on a la foi poussera un peuple nombreux à blasphémer dans l’épreuve, alors qu’un disciple d’exception, s’abaissera comme un agneau mis à mort. Il ne bronchera pas et louera son Dieu dans les pires moments de sa vie.

Jésus nous a montré le moment crucial pour supporter le supplice de la croix et pour passer l’épreuve en vainqueur.

Il voulait montrer comment l’agneau de Dieu devient vainqueur.

C’était dans ce Jardin de Gethsémané.

Jésus s’assis et pria… alors que ses disciples s’assirent aussi, mais ne purent persévérer avec lui… ils s’endormirent.

Ses disciples n’avaient pas saisi encore l’importance de cette persévérance.

Jésus par trois fois revint vers eux, mais ils dormaient. Trois fois pour marquer l’importance pour l’âme, l’esprit et le corps, de prier.

Veiller, c’est prier et prier c’est veiller.

Mais pourquoi veiller ?

L’agneau veille pour avoir de l’huile.

 Gethsémané a le sens littéral de « pressoir à huile »,

L’agneau augmente sa réserve d’huile en pressant fortement les fruits, les olives pour que l’huile en sorte.

L’huile, (nous le savons par cette parabole de Jésus) est indispensable au repas des noces de l’agneau. Ce repas qui est le trône de Dieu ; là où se trouve l’agneau qui a donné sa vie, là où sont attablés les disciples d’exception, ceux qui sont comme leur maitre.

Ces vierges sages (comme le nomme la parabole) qui auront cette huile en plus provient de la persévérance dans la prière.

Mais concrètement que procure cette huile ?

Eh bien Jésus le dit lui-même : » Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation ; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible ».

Jésus, avant de prier avait « l’âme triste jusqu’à la mort. »

Pourquoi ?

Parce que la chair refuse l’épreuve, la chair vous fera baisser les bras et vous fera arrêter de prier. Elle vous montrera que cette épreuve est injuste, au-dessus de vos forces et que vous ne méritez pas un tel sort. Et surtout, le pire… que Dieu vous a abandonné ;

Alors que l’huile, elle, vous fera passer l’épreuve dans un état d’âme, un état d’esprit et de corps transfiguré. Oui, transfiguré : C’est le mot qui m’est venu spontanément.

Amen

dimanche 19 décembre 2021

L’AGNEAU DE DIEU : LA VERITE

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Par Eric Ruiz

 

C’est « l’agneau » qui donne le départ de la course à la sainteté, au moment où il ouvre les sceaux.

Apocalypse chapitre 6 : «  l’agneau ouvrit un des 7sceaux ».

À ce moment-là, tous, vrai et faux disciples prennent part à la course. Mais l’agneau met le projecteur sur 4 cavaliers, qui sont 4 manifestations du mal. L’agneau montre dès le départ ce qui émane de sa nature: Le jugement.

Mais question capitale : Qui est cet agneau ?

Pas un animal, c’est sûr. Une personne humaine possédant le caractère de ce petit mouton de moins d’un an, doux, fragile, tendre, si vulnérable et malheureusement souvent destiné à la boucherie… ?

Jean le Baptiste l’avait désigné auparavant en voyant Jésus de Nazareth: « Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » ; Et là… l’esprit humain, charnel se referme pour ne voir que Jésus, que l’homme Dieu qui, c’est vrai, est l’agneau qui ôte le péché du monde. C’est vrai !

Mais une question hante les esprits, pourquoi le péché demeure après Jésus ?

Pourquoi même parmi les croyants chrétiens, le péché abonde et parfois surabonde ?

Christ a-t-il échoué dans sa mission ?

Jésus est pourtant si catégorique : « Je t'ai glorifié sur la terre, j'ai achevé l'œuvre que tu m'as donnée à faire » (Jean 17 :4)

Verset 11 : «  Père saint, garde en ton nom ceux que tu m'as donnés, afin qu'ils soient un comme nous. »

Jean 18 :9 ; » Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés. »

 

 Et nous retrouvons ce même Jean, ce même apôtre qui se voit plusieurs années après, pleurer à chaudes larmes dans sa vision à Patmos, parce qu’il ne trouve personne digne d’ouvrir le livre et de briser les sceaux.

La réalité, c’est que la mission de Jésus-Christ ne s’est pas arrêtée à la croix.

Elle sera finie quand son corps sera ressuscité avec nous ses frères (et je reprends la fin du verset 11 de Jean 17 : Jésus priait le Père ainsi : afin qu'ils soient un comme nous). Nous devons être un comme, lui, Jésus, l’est avec le Père pour que la mission de Jésus-Christ s’arrête.

Aujourd’hui, le sang de l’agneau continue à couler avec ceux qui croient en lui.

C’est par le sang que tout est purifié et Christ a besoin de nous pour continuer son acte purificateur.

L’apôtre Pierre en parle au début de sa première épitre comme d’un objectif et avec ses mots :

« Pierre, apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui sont étrangers et dispersés … afin qu'ils deviennent obéissants, et qu'ils participent à l'aspersion du sang de Jésus-Christ ».

Le sang de Jésus-Christ se voit dans les épreuves que nous traversons, qui n’ont d’autre but que d’épurer notre foi, de la rendre plus précieuse que l’or…par une obéissance sans limite. C’est ce que Pierre dit plus loin au verset 7.

Vous voyez, je ne nie pas la résurrection, en disant que le sang de Christ continue de couler, je lui redonne, au contraire tout son sens originel.

La résurrection du fils de Dieu n’est pas vaine ; car grâce à sa résurrection, nous sommes aussi l’agneau qui ôte le péché du monde, non pas en prenant la place de Christ, par une imposture, mais parce que Christ a pris place en nous par le Saint-Esprit.

Nous devons avoir cette conviction que le salut passe aussi par ceux qui ont le caractère de l’agneau « Et ils criaient d'une voix forte, en disant: Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l'agneau »(Apocalypse 7 :10).

La mission de Christ, le salut, continue à travers ceux qui demeurent en lui ; car alors le Père demeurera en eux. C’est une promesse divine que Jésus a annoncé à ses disciples.

Mais, « Celui qui dit qu'il demeure en lui, doit vivre comme Jésus-Christ lui-même a vécu.» 1 Jean 2 :6 (Version Martin).

Ce que dit Jean ici est déjà un terrible jugement : ce n’est pas d’imiter Jésus, d’imiter l’agneau de Dieu. Il nous dit de vivre comme lui a vécu, à sa manière.

Je vous le dis : Seul, c’est impossible. N’importe quelle religion ou n’importe quel sacrifice ne nous permet pas de vivre comme lui.

Ne cherchons pas Christ par nos sens, par nos forces, cela n’amènera qu’une pâle imitation.

Je peux imiter un oiseau, en me confondant à lui, au point même de faire douter les autres, mais cela ne fera jamais de moi un oiseau.

Eh bien, « Vivre comme lui a vécu » ce n’est possible que si l’agneau vit en soi. C’est l’agneau en soi qui exerce le jugement.

Comment ?

L’agneau, exerce le jugement car avant de l’ôter, il le révèle, ce péché. Il met sa lumière sur lui. Il le montre pour qu’il soit anéanti, brisé, séparé par celui qui aspire profondément à la pureté. Et au contraire, la lumière de l’agneau brûle, sépare, répudie celui qui aime le péché.

Par conséquent, Christ a besoin de nous. Nous, c’est qui ?

C’est chaque disciple d’exception, celui qui a acquis le caractère de l’agneau mis à mort, l’agneau immolé.

Ce disciple ne se déclare pas lui-même comme vainqueur ; Il n’acquiert pas son élection par une reconnaissance humaine; C’est Dieu qui l’élève lui-seul dans cette fonction au temps convenable ; un temps choisi par lui et lui seul.

Dans Actes 20 :24 ; Paul affirme ne faire aucun cas de sa vie, comme si elle ne valait rien, il n’aspire qu’à une seule chose être un agneau mis à mort ; son seul désir est qu’il accomplisse sa course et son ministère avec joie.

Pourtant : regardez ce qui se passe à l’ouverture du premier sceau de l’Apocalypse au chapitre 6.

Tiens, un imitateur du disciple d’exception apparait. Il choisit, lui, son temps et sa fonction.

« parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre ».

Lui aussi veut vaincre, lui aussi veut devenir ce disciple d’exception.

Mais dès le départ il est séduit par l’apparence de la sainteté (le cheval blanc).

Il prend les mauvaises armes.

Plutôt qu’une épée flamboyante, il prend un arc.

Alors, Il ne sépare pas le bien du mal, il élimine, il tire sur ses ennemis.

Plutôt qu’une couronne d’épines (en guise de souffrance), on lui donne une couronne royale (en guise d’élection). Il est idolâtré. Son orgueil le place en premier. Il se voit vainqueur.

Ce cavalier blanc a donc pris lui aussi l’aspect d’un agneau mais sa nature refait vite surface :

Apocalypse 13 :11 : « Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, (cette personne humaine semblable à une bête a bien deux qualités de l’agneau : l’humilité et le sacrifice, en apparence) et qui parlait comme un dragon (son orgueil le trahi par des mots enflammés). ».

Alors, où est ce disciple d’exception, digne d’ouvrir les sceaux et qui ne monte sur aucun cheval (Et qui choisirait plutôt un âne parce qu’il a le caractère de l’agneau mis à mort) ?

Ne vous trompez pas de combat ce n’est pas celui qui parle comme un dragon et qui semble avoir autorité qui gagne.

C’est celui qui perdra sa vie qui la gagnera. Pour être vainqueur, nous devons donner notre vie comme une offrande agréable à Dieu, la mettre sur l’autel et laisser se consumer ce qui doit l’être ; en clair, nous devons accepter la défaite, oui, la défaite comme Jésus à accepter le sort d’un vaincu à la croix, pire, le sort d’un brigand, d’un imposteur. Nous devons accepter les dernières places, sans convoiter les premières.

Nous avons des exemples de disciples qui n’ont pas accepté la défaite…et quel disciple ! Simon Pierre. Il renia par trois fois Jésus. Il ne pouvait pas faire autrement. Sans l’esprit de Dieu comment faire pour  avoir le caractère de l’agneau mis à mort ? Impossible.

La chair est trop forte, elle refuse la défaite, elle fuit la mise à mort et le diable est là, vivant, cherchant la victoire.

Dans les faits, Pierre n’était pas encore prêt à ôter le péché du monde. Il avait encore besoin d’ôter le sien propre. Il sera cet agneau mais plus tard après la résurrection de Jésus.

Il devait (dans les faits) voir Jésus… après qu’il soit monté au Père.

Jean 16 :16 : « Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez, parce que je vais au Père. »
C’est quoi voir Jésus ? Le voir en chair et en os, ou le voir en vision ?

Eh bien c’est ni l’un, ni l’autre.

Jésus ne parlait pas de son premier retour le quatrième jour après sa crucifixion. Quand il dit « encore un peu de temps », on ne sait pas encore de quel retour il parle.

Mais : « parce que je vais au Père. »

Le brouillard se dissipe complètement.

Ce retour : c’est voir Jésus en soi, parce qu’il est monté au Père.

Sans cette élévation au Père, j’affirme que l’agneau de Dieu n’aurait jamais terminé sa mission. Il n’aurait jamais pu vivre dans ses disciples et faire un avec eux pour finir d’ôter le pécher du monde.

Donc pour résumer, si nous ne vivons pas comme lui, comme Jésus a vécu, en agneau mis à mort, si nous ne vivons pas la défaite sur cette terre, nous ne vivrons pas la victoire.

Donc, en devenant l’agneau nous perdons la course aux yeux des autres, des autres croyants… mais eux en gagnants, ils perdent et ils se perdent.

Alors maintenant, la réalité est ténèbres, l’incrédulité a son trône.

Pourquoi est-ce si dur de croire que l’agneau de Dieu n’est pas Jésus-Christ seul ?

Pourquoi, (et j’en suis certain), mon message sera traité de diabolique, et que bien peu le croiront ?

Ce n’est pas parce que j’annonce quelque chose de nouveau.

L’esprit qui règne dans ce monde n’est pas un esprit de sacrifice. C’est plutôt un esprit qui hait le sacrifice, qui n’aime pas l’humiliation et qui fuit la justice, préférant montrer de fausses œuvres plutôt que de passer par la défaite.

On préfère l’image d’un Christ souffrant, abattu, brisé pour nos péchés pour un but égoïste : afin que nous endossions par sa défaite, la victoire, notre victoire ; Plutôt que  vivre la même situation et devoir endosser le même manteau, la même réputation.

Chanter la victoire, proclamer la victoire, cela est tellement plus glorieux pour nous et plus facilitant.

Mais, la victoire acquise ainsi est le chemin qui mène à la perdition. Ce n’est pas le chemin de l’agneau immolé par lequel chacun, individuellement doit passer.

Au fond de nous-mêmes, nous le savons. Nous savons que le prix de l’amour de Dieu est sacrificiel et qu’il ne passe pas par un chemin fait uniquement de pétales de roses.

Il nous faudra marcher sur l’eau, dans la tempête, risquer sa vie.

Mais préférons-nous les fables à la vérité ?

Regardez ce que voit Jean dans Apocalypse 21 :22

« Je ne vis point de temple dans la ville; car le Seigneur Dieu tout-puissant est son temple, ainsi que l'agneau ».

Eh bien la majorité y voit la fable où Dieu et l’agneau sont deux personnes, dans un ou deux temples différents ; c’est comme le Père et le Fils. Ils ne peuvent concevoir que le Fils est dans le Père comme le Père est dans le Fils.  

Jésus a pourtant dit : «  celui qui me voit a vu le Père » et il n’y avait que Jésus en face d’eux. Ah, ils le diront mais ils verront quand même deux entités, deux temples, deux puissances, deux manifestations. C’est plus fort qu’eux…Pourquoi ?

Parce que, l’idolâtrie fait que ce qu’ils ont en eux est double et que l’unité n’est que sur leurs lèvres.

Or l’agneau est dans le Temple et le Temple est dans l’agneau. Ils sont confondus, mêlés, épousés.

Je continue au verset 23 versions Martin :

« Et la cité n'a pas besoin du soleil ni de la lune, pour l'éclairer; car la gloire de Dieu l'a illuminée, et l'Agneau est sa lampe (est son flambeau). ».

Comprenez bien, que le disciple d’exception est l’agneau, et que la gloire de Dieu l’illumine et qu’il n’a besoin de rien d’autre pour illuminer l’endroit où il se trouve car il a en lui les 7 yeux de Dieu, qui sont les 7 lampes du chandelier de Dieu, les 7 tonnerres. Il est le chiffre 7 incarné. Tout se tient et s’imbriquent.

Sommes-nous le temple de Dieu ? Si oui, alors Dieu n’a de représentation qu’à travers l’agneau. L’agneau c’est Dieu et Dieu c’est l’agneau ; rajouter quelque chose et le masque tombera le mensonge montrera son vrai visage.

Amen

dimanche 12 décembre 2021

Sept et LE DISCIPLE D’EXCEPTION

412


Par Eric Ruiz

 

Je parlais récemment du disciple d’exception : celui qui est sur le trône, et qui partage le repas du Seigneur (puisque le trône de Dieu  rassemble des convives autour d’une table à manger) ; ce disciple assis sur le trône a persévéré, il a vaincu. Il possède une pierre blanche dans sa main avec son nom nouveau gravé dessus : Nikao (vainqueur).

Question : Qu’est-ce qui peut nous montrer que nous sommes bien entrés, nous personnellement, dans cet état spirituel de vainqueur, qui témoigne de l’exception du disciple ; et que nous savons personnellement que nous avons ce nom « que personne ne connait à part celui qui le reçoit » (et là je fais référence au passage d’Apocalypse 2 :17) ?

La preuve se trouve-t-elle dans des bénédictions reçues en abondance comme des ressources financières nouvelles, ou un travail meilleur qu’avant, des relations plus heureuses et épanouissantes, ou plus encore :dans un changement de vie, un renouveau familial, une nouvelle destinée ?

Tout cela est bien, certes… mais n’a rien d’exceptionnel. N’importe qui peut vivre de telles réjouissances.

Alors de quoi s’agit-il ?

Jésus-Christ, lui, a posé ce fondement d’exception lorsqu’il avait 33 ans.

Matthieu chapitre 5 nous l’évoque, au travers de ce que les théologiens ont titré : « Le sermon sur la montagne » ;

Ce passage nous parle aussi comme son chiffre 5 l’indique d’un accomplissement terrestre.

5, c’est un temps qui révèle la sainteté, c’est vrai… Mais 7 c’est encore plus fort puisque c’est le temps du disciple accompli, disciple d’exception.

Il y a donc un temps d’épreuve pour purifier le disciple, il est comme l’argent ou comme les paroles divines qui ont, elles aussi, un temps de purification ;

« Les paroles de l'Éternel sont des paroles pures, Un argent éprouvé sur terre au creuset, Et sept fois épuré » (Psaumes 12 :7).

Le nombre de fois nécessaire, pour être pur, demande du temps. Il faut du temps pour purifier un homme, comme il faut du temps pour purifier des paroles divines.

L’exception demande, donc du temps :

-7 jours avant d’être circoncis,

-7 mois avant de fêter la fête des tabernacles (concrètement le tabernacle, la tente, c’est le corps, on fête la mort du corps qui libère le pouvoir de juger (avec l’esprit de Dieu).

-7ans de provision contre la famine, pour partager la gloire de Dieu.

Joseph, après avoir accumulé les provisions pour les sept années de famines, reçoit ensuite ses frères qui l’ont trahi.

Il a alors acquis la maturité pour le faire. Sans cela il n’aurait pas eu le caractère pour les aimer comme Christ les aime, en étant heureux de les recevoir. Il aurait été plutôt, heureux de se venger et de leur annoncer que la famine sera pour eux, justice finalement.

Jacob, après sept années de services auprès de Laban a pu épouser sa fille aînée Léa.  Avait-il acquis la maturité pour le faire. ?

Non, pour Laban, Jacob, trompeur, devait purifier son cœur et subir 7 autres années pour avoir Rachel son autre fille qu’il aimait.

Il y a un temps pour ENTRER dans le royaume de Dieu (pour passer par la porte étroite) et il y a un temps plus long (une persévérance plus grande) pour POSSEDER le royaume (puisqu’il faut être non seulement épuré une fois, mais sept fois).

On sait déjà avec Matthieu 7 :21 que : » Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux » ; tout, comme ceux qui se confient dans leur richesse ou qui aiment la justice des religieux scribes et pharisiens.

On sait aussi avec Marc 10 :14 que ceux qui ressemblent à de petits enfants entreront dans le royaume. «  le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent ».

Donc, il y a un temps pour celui-là qui met sa fierté dans sa poche comme un enfant le fait en s’humiliant ; et celui-là qui mêle actes et paroles pour faire la volonté de Dieu et pour n’avoir de richesse qu’en lui ; Tous deux si leur consécration dure…pourront entrer dans le Royaume.


Mais « posséder le royaume », c’est encore autre chose ; cela veut dire littéralement : disposer en maître de quelque chose ; en être le propriétaire.

Qui est le propriétaire du royaume des cieux, sinon celui qui est assis sur le trône ?

Et ce n’est pas Dieu seul, ni Jésus ; Dieu n’a jamais été seul sur son trône. Il l’a toujours partagé. L’époux a une épouse.

Dès la Genèse : « Dieu Elohim dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance » Genèse 1 :26

Et les Évangiles disent que « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux (Dieu a son trône au milieu d’eux, sa table). » ; le voilà l’ombre du trône à venir : Faire alliance avec Dieu, c’est agir avec lui et être assemblé en son nom.

L’apôtre Pierre a reçu les clés du royaume. Mais était-il le seul à pouvoir les recevoir ?

Car, Matthieu chapitre 5 fait aussi un autre constat :

« Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux! ».

Le Royaume, le trône de Dieu appartient à des pauvres en esprit heureux.

Question : Ces esprits appauvris ont-ils conscience du pourquoi de leur bonheur ?

Parce qu’il a une expression qui dit quand même: « un imbécile heureux. »

Ces esprits pauvres sont loin d’être abrutis, et j’affirme que non seulement ils ont conscience d’être dépourvu d’intelligence, mais ils ont recherché cet esprit, comme de l’or pur. Ils ont préféré la sagesse de Dieu à celle des hommes.

Et quoi dire du verset « 10Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux! 11Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi » ?

Ici comme avant, il n’est pas question d’acquérir un nouvel état spirituel. Mais d’être déjà, au présent, dans un état spirituel de bonheur, de complète satisfaction.

Il s’agit bien de se complaire d’un état permanent de plénitude et d’épanouissement, en étant soi-même l’objet d’outrages, de calomnies, de rejets et même d’attaques violentes, alors que ce que l’on fait est juste.

Jésus, dans Matthieu 5, fait un constat du disciple d’exception.

Il n’y a plus à ce moment-là de prières, d’action de grâce précises pour rechercher cet état. On est heureux ou malheureux, point.

Et je vous l’accorde : être heureux quand on est calomnié, maltraité, persécuté n’est pas donné au premier venu.

L’immense majorité, dans cette terrible condition, se sentira tourmenté plutôt qu’heureux.

La réaction évidente est d’être pris entre l’angoisse d’un côté et le sentiment d’accablement de l’autre.

D’ailleurs, si vous éprouvez du bonheur en étant persécuté on vous traitera sans doute d’imbécile heureux, parce qu’il faut être un peu niais, simple d’esprit pour ne pas y ressentir un sentiment de malheur, comme aussi ressentir la peine et la honte d’avoir été trahi.

Par conséquent, vivre des situations exceptionnelles révèle l’exception du disciple, car sa réaction est contre nature. Il ne peut le faire que si l’Esprit saint en lui est en parfait accord.

Comment peut-on imiter la joie, le bonheur de se faire persécuter, sans finir par se faire trahir par ses émotions ?

 

Je vous parlais du chiffre 7 qui concerne ce disciple d’exception.

7 c’est une durée, mais un temps qui ne va pas sans souffrance. On est bien « sept fois épuré ».

Porter du fruit demande d’arriver dans une saison propice, après avoir  connu des temps importants de tempêtes, de sécheresse et de récoltes maigres.

C’est le temps aussi, nécessaire à allumer l’ensemble des 7 lampes du chandelier, les unes après les autres.

Ce temps de persévérance demande, par conséquent, des efforts non pas pour garder la foi, mais des efforts pour être vigilant sur son état intérieur, c’est cela « garder ses commandements ».

Dès le moindre petit signe de détresse, le zèle ardent de la foi nous fait mettre à genoux dans le dépouillement le plus total, tel un agneau qu’on amène à la boucherie.

C’est de cette façon-là que le disciple persévère.

 

Maintenant ce disciple d’exception est préparé par Dieu en vue d’une mission, une mission terrestre.

Apocalypse 5 :11 : » Et tu nous as faits Rois et Sacrificateurs à notre Dieu; et nous régnerons sur la terre. »

Regardons de près ce chapitre 5 qui va vers l’accomplissement de la sainteté et qui met en scène plusieurs personnages et une vision céleste très peu perceptible au premier abord.

Le chapitre 5 évoque celui qui est assis sur le trône et qui tiens dans sa main un livre scellé de sept sceaux et un ange remarquable qui pleure, désœuvré, parce qu’il ne trouve personne assez digne pour ouvrir ce livre et briser les sceaux.

C’est alors, que l’ange rencontre un des 24 anciens qui lui dit : »5 le Lion qui est de la Tribu de Juda, la racine de David, a vaincu pour ouvrir le Livre, et pour en délier les sept sceaux. ».

Ca y est on tient celui qui est digne d’ouvrir les sceaux. On a de précieux indices : Il est comme Jésus, de la même tribu de Juda, il est lui aussi descendant du roi David.

Ce lion qui représente, comme la parole de Dieu, des caractères de courage, de force et d’honneur, a vaincu, comme Jésus…Alors qui est-il ?

Avec le verset suivant, on a la confirmation que l’ancien, est cette personne (ressemblant à Jésus Christ) digne d’ouvrir les sceaux. C’est lui qui a vaincu. Et ce qui est troublant : c’est lui, l’ancien qui parle de lui-même au verset 5.

«  il y avait au milieu du trône (autour de la table à manger) et des quatre animaux, (la persévérance des saints) et au milieu des Anciens (des disciples d’exception), un agneau qui se tenait là comme mis à mort, ayant sept cornes, et sept yeux, qui sont les sept Esprits de Dieu, envoyés par toute la terre. ».

Vous voyez, tout se tient, les chiffres comme les mots. Sept cornes, sept yeux, sept esprits. Trois fois sept : 21 Et 21 c’est le nombre du commandement de Dieu dans la Bible. L’ancien possède le bâton de commandement, le sceptre de la tribu de Juda.

Ce verset nous donne aussi le caractère de l’ancien qui a vaincu. L’ancien est un agneau, un animal de sacrifice, qui est comme mis à mort par le peu de valeur qu’il donne à sa vie. Il a sept cornes ; la puissance exceptionnelle de Dieu, il possède sept yeux, toute la lumière de Dieu pour révéler le mal. Et nous savons que les sept sceaux révèlent toute la stratégie du mal sur terre. Et, cet ancien est envoyé par toute la terre, c’est-à-dire dans n’importe quel lieu sur terre.

Par ailleurs ce verset qui suit qui est le verset 8 pourrait nous perdre… » Et quand il eut pris le Livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l'agneau ».

En tous les cas ce verset a confirmé aux idolâtres, leur péché de voir en Jésus-Christ le seul agneau digne de recevoir la louange.  

Je ne cesse de le rappeler : Dieu n’a jamais eu l’intention d’amener un peuple à l’adorer lui et lui seul. Quand on se prosterne devant l’agneau, on est face à un respect qui coupe le souffle, on est en admiration… devant ce que Dieu a créé : Son disciple d’exception, où l’homme est fait à son image, unit parfaitement à son créateur.

On n’adore pas la créature, on adore, le créateur dans sa créature, ce qui est, vous en conviendrez, bien différent.

Jésus-Christ a permis au corps de reprendre vie. Il est le souffle de résurrection. Mais il n’est pas le corps à lui tout seul.

Il le dit : il est le premier de nombreux frères. Ce corps est beaucoup plus grand et multiples que la vision étriquée et simpliste de la doxa religieuse, qui, elle, ne voit qu’un être vivant, qu’une seule dimension de la divinité.

« 11 j'entendis la voix de plusieurs Anges autour du trône et des Anciens, et leur nombre était de plusieurs millions.12 Et ils disaient à haute voix : L'agneau qui a été mis à mort est digne de recevoir puissance, richesses, sagesse, force, honneur, gloire et louange ».

Le disciple d’exception est digne de recevoir 7 récompenses : la puissance, la richesse, la sagesse, etc. Il est le seul d’ailleurs à les recevoir toutes.

Puisqu’autour du trône, on trouve ces millions de voix, tous ces anges  qui ont été sauvés comme au travers du feu, mais sans pour cela avoir vécu l’exception du disciple. Ils reconnaîtront la vérité et ils sauront que cet agneau mis à mort est le caractère de ces disciples d’exception.

Jean voit dans sa vision, la vérité éclater pour tous, qui nous fait réaliser que tous genoux fléchira ; et que toutes langues loueront comment Dieu a rendu l’honneur à celui qui l’avait perdu, comment Dieu a rendu la force à celui qui en manquait ou a rendu la gloire aux déshérités ; Quant aux sauvés , ils recevront des récompenses, mais jamais autant que le disciple d’exception.

Et, il n’y a jamais eu de prédestination pour ce disciple, puisque l’ange « pleurait fort, parce que personne n'était trouvé digne d'ouvrir le Livre, ni de le lire, ni de le regarder » et que celui qui vaincra sera seul trouvé digne.

Cette œuvre de persévérance est possible pour tout être humain au départ. Personne ne part avec des mètres d’avance. Le caractère de l’agneau mis à mort, permet de finir en vainqueur. C’est de lui et de lui seul que proviendra notre élévation.

 Amen