dimanche 30 juillet 2023

LA VERITABLE SAGESSE

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Par Eric RUIZ

 

La sagesse est devenue un thème très répandu et très souvent repris dans les messages des prédicateurs ; Pas étonnant que cette sagesse devienne une convoitise par le désir de pouvoir et de puissance qu’elle procure.  Pourtant, si vous manquez de sagesse, demandez-là à Dieu et elle vous sera donnée simplement et sans reproche (Jacques 1:5).

La sagesse serait donc facilement accessible par n’importe quelle personne de foi. Elle est juste à distance d’une prière.

Si bien qu’après avoir demandé la sagesse, un croyant se sent, dès qu’une inspiration lui vient, remplit de clairvoyance et d’intelligence. Il lui semble alors que son idée, son projet vient tout droit du cœur de Dieu et qu’il est en accord avec le sien.

Il se dit que, si son projet a pour but de se faire du bien à soi-même, mais aussi aux autres, et qu’il ne contredit pas les Écritures saintes, c’est qu’il est digne de louange et qu’il mérite l’approbation fraternelle.

Beaucoup pensent ainsi, je le sais, mais n’est-ce pas faire des raccourcis un peu rapides ?

L’apôtre Paul au temps où il s’appelait Saul le pharisien, et qu’il persécutait les chrétiens, ne pensait-il pas lui aussi que son projet était louable et qu’il aidait la Judée à se débarrasser des faux juifs, eux qui méprisaient la loi et les traditions de leurs pères, ceux-là mêmes qui avaient mis leur confiance dans un imposteur se faisant passer pour le fils de Dieu. Saul se voyait sage, dans ses prises de positions, alors qu’il était aveuglé par sa religion et que son cœur n’avait jamais été brisé.


Alors, s’il y a beaucoup de sages parmi les chrétiens, il devrait y voir par conséquent un nombre impressionnant d’Églises, ou d’assemblées dissidentes très inspirantes.

On n’aurait pas comme aujourd’hui, les grands de ce monde prenant des conseils chez les psychologues, les astrologues ou encore auprès de cabinets conseils privés de type Mc Kinsey (comme le gouvernement français le fait depuis plus de 10 ans, et qui a dépensé pour l’occasion près d’1 milliard d’euros en 2021 pour obtenir des conseils en stratégies, afin de gérer au mieux les conflits, la pandémie ou encore obtenir des solutions face aux crises de tout ordre)…Non, leurs conseils ne seraient que du vent ; et tous iraient auprès des pasteurs, des prophètes, des docteurs de la foi.

Ce sont eux qui récolteraient tous ces milliards d’euros, et le monde changerait de figure.

 

Dans la Bible nous avons des exemples probants de chefs d’État prenant leurs conseils auprès d’hommes et de femmes de foi.

Pharaon (livre de la Genèse au chapitre 41), la reine de Saba, (1er livre des Rois au chapitre 4 et 10), le roi de Perse Assuérus (livre d’Esther), le roi de Babylone Nebucadnestar (livre de Daniel).

Pour Pharaon, c’est Joseph, fils de Jacob qui fut choisi au lieu des grands magiciens et qui reçut l’anneau de commandement de la main même de Pharaon, car il interpréta son songe et lui donna la stratégie à suivre pour éviter la famine à venir ; et même Joseph permit que le pays d’Égypte soit un grenier à blé pour les autres nations.

La reine de Saba avec beaucoup d’autres rois, fit le voyage vers Israël pour s’entretenir avec le roi Salomon.  

Ils dépensaient tous une fortune pour recevoir ses avis et sa science des choses.

Le roi de Perse Assuérus fut très bien conseillé par sa nouvelle femme, une juive : Esther. Esther fut prodigieusement inspirée pour amener une stratégie qui sauva tout le peuple juif exilé face aux stratagèmes diaboliques du vizir de l’empire : Aman.

Il y eut bien sûr le roi Nebucadnestar qui donna le commandement sur Babylone au prophète Daniel, exilé comme tous les judéens à Babylone, car Daniel fut le seul à interpréter ses songes.

La sagesse de Dieu se voit ; et surtout elle est remarquée par les non-croyants ou par ceux qui se confient dans d’autres dieux.

Là où les chrétiens sont exilés, émigrés, persécutés, emprisonnés ou en état d’infériorité, il devrait y avoir une voix qui s’élève parmi eux, une voix donnant des solutions à leur dirigeants, à leur tyran comme l’ont fait en leur temps Joseph, Esther ou Daniel.

Or, aujourd’hui quel chef d’État prend conseil auprès d’un chrétien ?

Quel patron milliardaire s’entiche d’un croyant pour ses avis déterminants ?

Ou se trouve l’homme de foi qui résout des problèmes graves au niveau d’une nation, alors que le monde est au bord du chaos ?

Il y a bien sûr des chefs religieux qui fréquentent de hauts personnages politiques ; Mais c’est moins pour trouver des solutions aux problèmes du moment que pour trouver un soutien auprès de nouveaux électeurs. Ces relations ne sont-elles pas trop souvent organisées dans un but maléfique celui de manipuler, d’influencer l’autre pour en tirer parti ?

Ce qui fait dire à plusieurs, qu’il n’y a plus de prophète aujourd’hui ; que le temps des prophètes est révolu.

Or, ce ministère existe bien dans les écrits du Nouveau Testament. En conséquence, pourquoi ne le voit-on pas clairement manifesté ? Pourquoi ne voit-on que de faux prophètes prophétisant des évènements qu’aucune élite politique, aucun dirigeant ne souhaite relayer ?

Une preuve de plus pour réaffirmer que le jugement a bien commencé par la maison de Dieu, qui n’est plus lumière mais ténèbres.

Une preuve de plus pour se rendre compte que la sagesse de l’Église est devenue comme celle du monde, empreinte de corruption et de faux compromis.

Qu’ont il fait de Proverbes 3 :7 « Ne sois point sage à tes propres yeux, Crains l'Éternel, et détourne-toi du mal » ?

La preuve du manque de sagesse est bien là : les chrétiens dans leur très grande majorité se croient sages.

Proverbes 14 : 16 : «Le sage a de la retenue et se détourne du mal, l’insensé est arrogant et plein de sécurité ».

Celui qui se croit sage le scande au-delà de son assemblée et passe souvent pour un insensé et un fou puisqu’il ne s’est pas vraiment détourné du mal et que ce qu’il dit ne lui correspond pas.

Est-ce un hasard si le message le plus écouté depuis des mois sur ma chaine YouTube est celui qui concerne le divorce (il est daté du 18 janvier 2018) ?

On y conteste un droit que l’on n’a pas.

Un droit qui n’appartient qu’au Saint-Esprit qui est le seul légitime à séparer ce qu’il a uni.

Alors Dieu leur jette-t-il la pierre de la condamnation ? Sont-ils tous définitivement perdus ? Dieu a-t-il relégué sa sagesse aux oubliettes pour nous humains ?

La grâce de Dieu est heureusement différente de celle de l’homme. Dieu a prévu à un moment donné un revirement de situation.

C’est le prophète Zacharie qui nous éclaire à ce sujet, au chapitre 8 à partir du verset 14 :

« Car ainsi parle l'Eternel des armées: Comme j'ai eu la pensée de vous faire du mal lorsque vos pères m'irritaient, dit l'Eternel des armées, et que je ne m'en suis point repenti, 15ainsi je reviens en arrière et j'ai résolu en ces jours de faire du bien à Jérusalem et à la maison de Juda (donc à sa maison, aux croyants en général). Ne craignez pas! 16Voici ce que vous devez faire: dites la vérité chacun à son prochain; jugez dans vos portes selon la vérité et en vue de la paix; 17que nul en son cœur ne pense le mal contre son prochain, et n'aimez pas le faux serment, car ce sont là toutes choses que je hais, dit l'Eternel ».

Cette grâce commence à partir d’un cœur nouveau, à partir d’un vrai repentir. Un repentir manifesté par des actes d’amour vrai et authentique.

Et, non ce n’est pas à partir d’un évènement spectaculaire, un enlèvement, une disparition soudaine de plusieurs milliers voire millions de personnes, que la grâce de Dieu a prévu de se manifester.

La Bible dans son ensemble évoque un nouvel âge ; un âge où la sagesse de Dieu régnera. Cet âge ne se fera pas avec une terre complètement mise à neuf. La lumière paraitra dans les ténèbres.

Lisons Esaïe 60 : 1-3 :

« Voici, les ténèbres couvrent la terre, Et l'obscurité les peuples; (vous voyez ce temps identique au notre) Mais sur toi l'Éternel se lève, Sur toi sa gloire apparaît.
3Des nations marchent à ta lumière, Et des rois à la clarté de tes rayons. (Ici on remarque que ta sagesse, ta lumière est reconnue par des personnes de grande renommée qui marchent, qui écoutent et pratiquent tes conseils).
4Porte tes yeux alentour, et regarde: Tous ils s'assemblent, ils viennent vers toi; Tes fils arrivent de loin, Et tes filles sont portées sur les bras.
5Tu tressailliras alors et tu te réjouiras, Et ton cœur bondira et se dilatera, Quand les richesses de la mer se tourneront vers toi, Quand les trésors des nations viendront à toi ».

Le Psaume 72 : 7 nous révèle le même âge avec les mêmes caractéristiques.

« En ses jours le juste fleurira, Et la paix sera grande jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de lune.
8Il dominera d'une mer à l'autre, Et du fleuve aux extrémités de la terre.
9Devant lui, les habitants du désert fléchiront le genou, Et ses ennemis lécheront la poussière.
10Les rois de Tarsis et des îles paieront des tributs (ici, ce sont les grands commerciaux ceux qui ont acquis leur souveraineté par l’enrichissement, les mieux placés au CAC 40 qui verseront des sommes importantes), Les rois de Séba et de Saba offriront des présents (ici ce sont les gouverneurs des pays riches)».

Esaïe 55 :5

« Voici, tu appelleras des nations que tu ne connais pas, Et les nations qui ne te connaissent pas accourront vers toi, À cause de l'Eternel, ton Dieu, Du Saint d'Israël, qui te glorifie. ».

Là encore, c’est l’Esprit de sagesse en toi, cet Esprit divin qui amènera une sagesse reconnue et recherchée.

Enfin, finissons par le dernier livre de la Bible : Apocalypse 21 :23 :

« La ville n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer; car la gloire de Dieu l'éclaire, et l'agneau est son flambeau. 24Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. »

Je le rappelle, l’agneau c’est le caractère de Dieu et sa sagesse en fait partie intégrale.

La gloire de Dieu éclaire. La gloire ce sont les réponses aux problèmes, aux conflits, au chaos.

Cette gloire n’est surement pas un être divin surnaturel descendant du ciel : une image de Jésus-Christ super star.

Cet être existait, bien évidemment terre, mais il n’était pas encore prêt. Une fois préparé, c’est là qu’il reçoit la gloire de Dieu, lorsque de sa bouche sort sa sagesse infiniment variée.

Rappelons-nous par quelles épreuves terribles Joseph dû passer avant d’être prêt à être le bras de commandement de Pharaon.

Lorsque l’Esprit saint s’exprime dans des êtres humains régénérés (matérialisés dans le texte par la ville, cette ville qui n’a plus besoin de soleil ni de lune pour être éclairée, parce qu’elle s’éclaire de l’intérieur), ces citadins sont la gloire de Dieu, puisqu’ils attireront à eux la gloire des nations (les chefs et leurs richesses matérielles).

Alors la question qui brûle les lèvres est : Dans combien de temps vivrons-nous cet âge de sagesse ?

Christ revient, et il revient en agneau avec sa sagesse. Ce qui est sûr, c’est que nul ne connait ni le jour ni l’heure de ce retour. La sagesse du moment consiste bien à se préparer, et non à chercher les signes du retour du Seigneur.

Avant (ce que dit Esaïe), que les nations marchent à ta lumière, avant que les rois deviennent tes serviteurs, qu’ils soient tes nourriciers et qu’ils ferment leur bouche, soit attentif aux commandements du Seigneur, sors de Babylone (de toutes cette sagesse hérétique, cruelle et dominatrice), et fuis du milieu des chaldéens (fuis les passions de ce monde).

Amen

dimanche 23 juillet 2023

La JOIE, le PILIER du SAINT-ESPRIT

495

Par Eric RUIZ

 

Dans les assemblées chrétiennes, nombreuses sont celles qui étonnent par la joie, la ferveur et l’exaltation même, des croyants qui y sont. Ils se congratulent, ils ont tous le sourire. Leur enthousiasme déborde.

Mais, cette apparence de bonheur est-elle réelle ? Montre-t-elle une foi profonde ?

Car, de nos jours la vérité est prêchée à l’envers. Elle nous arrive à contre-sens.

Par exemple on demande, on ordonne même au chrétien d’être joyeux, d’avoir le sourire constamment aux lèvres pour soigner son témoignage.

Cela va même plus loin, j’ai entendu un pasteur très réputé dire à son assemblée que l’obéissance vient après la joie. Oui j’ai bien dit : l’obéissance viendrait après la joie !?...

 

On demande en fait d’imiter le fruit de l’esprit. Le croyant doit faire en sorte de montrer de la générosité, de l’amour pour son prochain, il doit se forcer à être patient. Il doit se souvenir que son témoignage a de l’importance pour les autres.

La première action à faire s’est alors d’exprimer un sentiment même s’il n’est pas présent. Pourquoi ?

Parce qu’il sera le déclencheur d’une émotion plus forte : l’enthousiasme par exemple.

 

Celui ou celle qui arrive à montrer cette joie, se voit alors congratuler par les autres, et montrer en exemple.

Ses démonstrations de louange sont alors pris pour de l’inspiration, comme si l’esprit saint lui aurait incité à le faire, alors qu’il n’est en train que d’imiter ce que son pasteur lui a demandé de manifester le plus souvent possible.

Il ne fait que d’obéir à un homme.

Oui, reconnaissons-le, dans beaucoup d’Églises, la joie est une obéissance aux commandements du prêcheur mais pas aux commandements de Dieu.

Attention, ce n’est pas fini. L’enseignant prêche que si vous avez cette foi-là, celle d’imiter la joie, comme les œuvres de l’esprit, cela vous donnera de la force pour obéir à Dieu et à ses commandements. Cela dynamisera votre obéissance.

Comme si la loi de Dieu était pénible. Et qu’il nous faille un remède pour mieux s’en approcher et que susciter la joie est ce remède.

Sans s’en apercevoir pour autant ces enseignants pensent que l’imitation de la vérité va provoquer la vérité. En forçant sa nature, on va aboutir à une nouvelle nature. En montrant un fruit avarié, on prétend que l’arbre est fertile.

 

Dans quel but ses paroles d’un faux évangile sont-elles proclamées ?

 Toujours dans le même but, celui d’attirer les foules.

Parce qu’une assemblée qui devient morose, triste, sans entrain n’attire pas à elle de nouveaux membres ; et elles ne fait que de décourager ceux qui sont encore motivés.

Ce procédé est bien connu des leaders en communication de groupe, puisque c’est une technique pour dynamiser un groupe, lui redonner une énergie qu’il n’a plus ; Et faire ensuite, qu’il soit plus performant dans ses affaires.

D’ailleurs toujours dans ces conventions de motivation, le chant est inscrit au programme, puisqu’il joue un rôle libérateur de la joie.

Dans les assemblées, la place laissée au chant est devenue majeure. Cette place est parfois beaucoup plus grande que le temps laissée à l’étude ou à l’écoute d’un message biblique.

Mais en agissant ainsi, on agit comme dans le monde païen. On cherche à partir d’une émotion à créer une énergie collective et à la maintenir au plus haut niveau.

C’est exactement ce qui se passe dans un stade de football par exemple. Pendant le match, le but marqué par un joueur va déclencher une émotion de joie intense qui se propagera à tous les spectateurs et qui au final donnera également une nouvelle énergie au public. Les chants des supporters là aussi permettront de garder cet enthousiasme collectif au plus haut.

Un mot est employé pour qualifier ce genre d’émotion : c’est se transcender. « Se dépasser en allant au-delà de ses possibilités ». On est allé au-dessus de soi-même.

Eh bien ce nouvel élan s’appelle maintenant dans l’Église : la foi.

« Montrez-moi votre joie et je vous montrerai votre foi » : On en est là !

Or, la véritable foi n’est pas quand nous dépassons le niveau humain…Ne serait-elle pas précisément là où nous réalisons notre niveau humain, lorsque nous reconnaissons notre faiblesse ?

Reconnaitre ses fautes, ses erreurs, ses actes manqués, une fois confessés, lavés cela procurera une joie intense. Cette joie viendra alors sans qu’on l’ait provoquée volontairement.

C’est la véritable louange ! C’est l’esprit de consolation, le Saint-Esprit qui provoque cette joie dans cette circonstance.

Pourquoi ?

Parce qu’il nous délivre, il ôte un fardeau qui nous attristait.

Cette joie n’est pas artificielle, elle correspond bien à un évènement douloureux qui n’existe plus.

Être délivré d’un fardeau mental oppressant a le même ressenti que d’être délivré d’une lourde maladie.

Cette joie-là est identique et surtout authentique.

 

Alors bien-sûr, souvent un verset est là sorti de son contexte pour donner de la crédibilité au discours :

« Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ. » (1 Corinthiens 11 :1)

Un verset bien connu des prédicateurs lorsqu’ils veulent mettre la lumière sur eux.

Je traduis pour le prédicateur : « Soyez joyeux comme je le suis moi-même de Christ » ou « Exercer la louange comme je l’a tient moi-même de Christ ».

 

Encore un appui facile qui permet à toute l’assemblée de dire : « Amen », et d’imiter son enseignant en tout point jusqu’à l’idolâtrer.

Mais revenons-en au contexte. Paul ici, parle-t-il de la joie ? Parle-t-il du fruit de l’esprit ?

Il parle à une assemblée triste, c’est vrai, mais triste et désolante, parce que désobéissante en premier.

« 17ce que je ne loue point, c'est que vous vous assemblez, non pour devenir meilleurs, mais pour devenir pires…18 Et d'abord, j'apprends que, lorsque vous vous réunissez en assemblée, il y a parmi vous des divisions…20méprisez-vous l'Église de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n'ont rien?... 27celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. ».

L’apôtre Paul, comme il le dit au verset 17, donne un sérieux avertissement à ses frères Corinthiens.

C’est l’obéissance que cette assemblée doit imiter de Paul, et pas ce qu’il fait ou ne fait pas, c’est petites manières ou sa bonne humeur.

Il n’est pas non plus en train de les exhorter à se réjouir dans le Seigneur. Ce n’est pas une incitation à la louange, mais plutôt un appel à cesser d’attrister l’esprit par leurs actes mauvais et démoniaques.

Il est obligé de leur demander d’arrêter de contester la place de chacun. Il rappelle qui est le chef parmi eux, Christ ; et ce qu’est la place de chacun, celle de l’homme mais aussi celle de la femme.

Alors pour en revenir à ce que dit Paul : « Soyez mes imitateurs » ; que veut-il bien dire ?

L’apôtre se place en modèle de fidélité. Et c’est cette fidélité que les Corinthiens doivent imiter chez Paul en arrêtant de tout contester.

D’ailleurs la coupure du chapitre est elle aussi mal appropriée, puisque juste avant de dire « soyez mes imitateurs …», Paul écrivait au verset 33 du chapitre 10 : « de la même manière que moi aussi je m'efforce en toutes choses de complaire à tous, cherchant, non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu'ils soient sauvés ».

Paul cherchait la justice de Dieu en fuyant les scandales et en regardant toujours au besoin des autres avant le sien.

Par conséquent prendre le verset de 1Corinthiens 11 :1 pour dire qu’il existe un commandement de Dieu ayant pour but d’imiter l’homme, et par voie de conséquences son caractère, est totalement sorti de son contexte. C’est une hérésie.

La joie comme tout autre signe d’humeur se doit être authentique. Ce qui signifie, qu’elle n’est pas créée, copiée, imitée, suscitée… Elle est la conséquence de quelque chose.

Le roi David dans ses Psaumes en avait bien conscience et surtout, il savait à partir de quoi Dieu créait la joie, puisqu’il dit :

« Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chant de joie. » (Psaume 126 :5).

La souffrance est partie essentielle de la joie. Au bout d’un temps de douleur et de malheur, la libération procure la joie.

Donc, celles et ceux qui ont sacrifié beaucoup pour le Seigneur récoltent naturellement une joie parfaite.

Par contre ceux qui sacrifient pour leurs propres intérêts ne récoltent que de l’aigreur et du ressentiment.

Les Corinthiens qu’exhortaient Paul en étaient là, et en plus, ils se jugeaient, se condamnaient les uns les autres.

La grande déviance aujourd’hui, est qu’un chrétien va chercher sa joie dans un verset biblique.

Il sait que dans les Psaumes il trouvera ce qu’il cherche.

Par exemple : « Justes, réjouissez-vous en l'Éternel et soyez dans l'allégresse! Poussez des cris de joie, vous tous qui êtes droits de cœur! ».

Eh bien, le croyant se dit en lui-même : je suis juste. C’est de moi que David parle aussi. Christ m’a justifié, alors je suis joyeux, (en tous les cas, je dois l’être). Et  voilà ce croyant qui se met en condition pour susciter la joie en lui.

Ce verset, c’est un constat, un rappel aussi, pas (surtout pas) un commandement.

Malgré cela, le chrétien se l’approprie comme tel, comme un ordre. Il devrait continuer à se réjouir en le lisant, ou bien, s’il n’est pas dans la joie, il devrait se poser la bonne question « Suis-je droit de cœur ?... parce que je suis triste au fond de moi. Il y a quelque chose d’anormale dans ma foi».

 

Le roi Salomon avait pris lui aussi conscience que simuler la joie c’est une vanité, un orgueil démesuré.

Ecclésiaste 2 :1 « J'ai dit en mon cœur: Allons! Je t'éprouverai par la joie, et tu goûteras le bonheur. Et voici, c'est encore là une vanité. »

Salomon avait lui aussi créer artificiellement une fausse joie en lui. Il en revenu. Il s’est vu alors exerçant lui aussi la vanité.

 

En fait, la plupart des Psaumes sont des prophéties, ce ne sont pas des incitations à exercer la louange à tout va.

Psaume 5 :11 : « Tous ceux qui se confient en toi se réjouiront, ils auront de l'allégresse à toujours, et tu les protégeras; Tu seras un sujet de joie pour ceux qui aiment ton nom ».

Ici, la joie est la conséquence normale d’un disciple, d’une personne qui aime Dieu et qui ne fait rien sans lui.

Confesser : « je suis triste mais je mets ma joie dans le Seigneur », c’est se mentir à soi-même.

 

Tout ce que je dis-là ne veut pas dire bien-sûr d’arrêter de chanter des louanges à Dieu.

Non, mais il faut le faire avec un cœur bien disposé, sans chercher à cacher sa tristesse derrière des paroles et une attitude faussement joyeuse.

 

Je voudrais revenir sur la fidélité de Paul, cette fidélité qu’il proposait aux Corinthiens d’imiter.

 

Jésus de Nazareth en a parlé dans une parabole.

«  Tu as été fidèle en peu de choses, C’est bien bon et fidèle serviteur entre dans la joie de ton maitre » ;

Eh bien en finissant ainsi, Jésus nous montre que la fidélité jouit d’un salaire, celui de la joie, de sa joie partagée avec nous.

 

Est-ce un hasard si le premier verset de la Bible qui parle de la joie se trouve dans le livre du Lévitique et va dans ce sens ?

Lisons-le Lévitique 9 : 24

« La gloire de l'Éternel apparut à tout le peuple. 24Le feu sortit de devant l'Éternel, et consuma sur l'autel l'holocauste et les graisses. Tout le peuple le vit; et ils poussèrent des cris de joie, et se jetèrent sur leur face ».

Examinons le parcours qui amena cette exultation collective chez les israélites.

La joie arriva à la suite d’un évènement majeur.

Moïse et Aaron ont fait d’abord ce que l’Éternel leur avait ordonné, puis ils ont demandé à l’assemblée de faire de même.

Vous voyez l’obéissance est venue en premier.

L’assemblée avait été prévenue : « s’ils obéissent, il verront la gloire de l’Éternel ».

Le sacrifice ainsi fait, il plut à Dieu, il fut d’une agréable odeur et c’est le signe de son approbation (par le fait de consumer l’holocauste et les graisses) qui suscita la joie générale.

Rien n’a été sur joué ou provoqué artificiellement.

Durant tout le protocole des sacrifices, la mise en scène n’était pas théâtrale.

Aucune comédie n’était préparée. C’est la transparence d’un peuple et son intégrité recherché qui a engendré une joie juste et complète. C’est cette joie-là le vrai pilier de la foi.

Amen 

dimanche 16 juillet 2023

TROIS ATTITUDES FACE À LA GRANDE TRIBULATION

494

Par Eric RUIZ

 

L’actualité est riche en faits divers ces temps-ci. Un flot continue de violences humaines non maitrisées a entrainé la mort de différentes personnes et différentes générations (un jeune de 17 ans tué par balle par un policier, une personne âgée tuée devant chez elle parce qu’elle demandait de faire moins de bruit, un enfant de 2 ans disparu…),


des émeutes se sont propagées sur tout le territoire national, détruisant n’importe quels biens au passage) ; et presque simultanément, on assiste à des phénomènes climatiques incontrôlables, comme des grêlons gros comme des boules de pétanque détruisant les toitures des habitations ; ou encore par endroits, des températures extrêmes de 40° frôlant la survie.

Et comme si cela ne suffisait pas, les médias français en rajoute avec un nouveau record de faillites pour les entreprises qui vient d’être battu au 1er trimestre de 2023 ; Et devant les larmes d’un entrepreneur qui a tout perdu, un présentateur de la télé nous souhaite de passer de bonnes vacances, en veillant à ne pas mettre n’importe quelle crème solaire, car un grand nombre d’entre elles sont fortement cancérigènes.

Alors, n’y a-t-il pas là sérieusement matière à s’inquiéter ?

 

En fait, face au chaos, il y a deux sortes de personnes. Celles qui ont peur des grandes épreuves, qui y voient un fatalisme désastreux. Elles pensent au fond d’elles-mêmes ne pas être en mesure de les affronter et d’en sortir victorieuses.

Elles se voient alors en luttes perpétuelles avec leurs angoisses et font tout pour ne pas perdre le moral face aux conséquences fatales qu’elles risquent de vivre. (Parmi ces personnes, des croyants nombreux prient pour que leur enlèvement ait lieu avant que cela soit trop dur à vivre) ;

Et puis, il y a l’autre catégorie de personnes, ce sont les optimistes. Elles le sont en apparence. Elles préfèrent enfouir leur peur et se convaincre qu’une bonne étoile veille sur elles et que Dieu ne détruira ni la planète ni les personnes pieuses. Elles se raccrochent au fait que l’homme a toujours trouvé les solutions pour se sortir de tous les pièges et au final progresser.

Et puis dans cette catégorie, il y a celles qui ont peur, mais qui transcendent cette peur ainsi : Elles ont appris à aimer les grandes épreuves, pas forcément parce qu’elles sont optimistes, mais parce qu’elles croient que les épreuves sont le moyen de se mesurer à elles. C’est le moment de démontrer leur supériorité, et celle de leur groupe d’influence, d’étaler au plus haut leurs connaissances, leurs capacités et leurs puissances. Elles se persuadent qu’un nouveau règne arrive et qu’ils en seront les principaux instigateurs. Ces personnes-là font le pari fou que les épreuves les feront encore gravir les échelons du succès et de la gloire. 

Elles ont ce fameux adage à la bouche : « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ».

Molière disait aussi : « plus grand est l’obstacle, et plus grande est la gloire de le surmonter ».

 

Mais j’oubliais qu’il existe une troisième sorte de personnes qui n’attend rien de l’épreuve. Qui n’espère rien d’elle et qui ne la redoute pas non plus. (1Thessaloniciens 3:3) « Que personne ne fût ébranlé au milieu des tribulations présentes; car vous savez vous-mêmes que nous sommes destinés à cela ».

Destinés aux tribulations :

Ouah, le destin d’un croyant, son sort est comme celui du croyant de ce port grec de Thessalonique, c’est celui de vivre des tribulations !

Quelle est cette sorte de personne de nos jours qui croit dans ce destin sans être dans un état dépressif ?

Combien de chrétiens pensent que les tribulations sont bénéfiques, et qu’elles arrivent parce que c’est leur sort à eux ? Bien peu.

Je vous parlais dans mon dernier message du fatalisme. Un croyant n’a pas une foi fataliste.

C’est vrai, il doit sans cesse veiller à ne pas tomber. Et s’il commet des fautes, se laver d’elles rapidement pour garder son vêtement propre.

Son travail de réconciliation est une réalité quotidienne.

Mais, le fatalisme s’exerce néanmoins dans ce domaine si peu enviable que sont les fortes épreuves.

Où est cette sorte rare de personne fataliste qui a placé sa foi en Dieu, où est-elle ?

J’ai bien dit rare, parce que la paix que ressentent ces croyants ne vient pas d’eux mais de l’Esprit saint.

 

Cette troisième catégorie de personnes n’est pas convaincue intellectuellement qu’agir de la sorte est le meilleur comportement.

Non, elle est calme, sereine et confiante parce qu’elle ne redoute pas la tribulation. Elle sait que la grande épreuve est pour elle aussi. Actes 20:23 : « L’Esprit-Saint m'avertit que des liens et des tribulations m'attendent ».

Mais cela va plus loin encore, ce disciple sait au fond de lui-même comme l’apôtre Paul, que ce n’est pas l’épreuve le plus important.

Alors qu’est-ce qui est le plus important ?

Eh bien, c’est ma réaction au moment où la tribulation me touche, sans que je m’y sois préparée, sans que je ne l’ai vu venir frapper à ma porte, parce qu’elle arrive, sans crier gare.

Regardons la réaction de Paul.

« Et vous-mêmes, vous avez été mes imitateurs et ceux du Seigneur, en recevant la parole au milieu de beaucoup de tribulations, avec la joie du Saint Esprit, »

Paul ne parle pas de perte dans la tribulation, il ne parle pas de la détresse non plus,  mais de joie, de la joie du Saint-Esprit.

Il fait référence tout simplement au fruit de l’Esprit. Ce fruit qui se voit pendant la tribulation.

Paul nous donne la saison de la récolte, celle ou le fruit se voit mûr, prés à la consommation. Cette saison c’est celle de la tribulation, de la grande épreuve.

À un autre moment avec les Corinthiens il dira : « Mais nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses, » (2 Corinthiens 6 :4)

Les vrais serviteurs de Dieu ne se proclament pas ainsi, ils se révèlent comme Paul. On les recommande pendant la saison de la grande tribulation. On va les chercher, on court leur demander conseils.

Rappelez-vous Paul au chapitre 27 du livre des Actes, est pris au milieu de la mer dans une tempête qui semblait fatal à tout l’équipage. C’est lui qui annonça sa vision par un ange de Dieu et on est venu le chercher pour qu’ils leur disent comment faire pour échapper à une fin tragique. Ils devaient tous périr en mer.

Quant aux autres parties du fruit, quant à la bienveillance, la bonté et l’amour… lisons ce que dit l’auteur de l’Épitre aux Hébreux ; « Souvenez-vous de ces premiers jours, où, après avoir été éclairés, vous avez soutenu un grand combat au milieu des souffrances, 33d'une part, exposés comme en spectacle aux opprobres et aux tribulations, et de l'autre, vous associant à ceux dont la position était la même. 34En effet, vous avez eu de la compassion pour les prisonniers, et vous avez accepté avec joie l'enlèvement de vos biens, sachant que vous avez des biens meilleurs et qui durent toujours » (Hébreux 10 :33-34).

-S’associer à ceux qui sont éprouvés,

-avoir de la compassion pour les prisonniers,

-ne rien voir comme une perte, même quand ses propres biens sont pris et enlevés…Ce fruit de l’esprit ne s’imite pas. Il ne peut s’exprimer en jouant un rôle qui n’est pas le sien. La tribulation fait que, personne ne peut continuer à tricher. Le naturel revient au galop, et sauver sa peau est alors le réflexe numéro 1 de ceux qui se sont proclamés : le dieu de leur vie.

Jésus dit une chose bizarre dans Jean 16 :33 « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. ».

Jésus, d’abord ne dit pas à ses disciples qu’ils échapperont aux tribulations. Il ne leur dit pas qu’il éloignera la tempête au moment venu. Il leur fait comprendre que la tempête est plus en eux qu’à l’extérieur.  Il leur dit que ces tribulations sont déjà vaincues et que le plus important est d’avoir la paix en lui. C’est avec cette paix en lui qu’on traversera les grandes épreuves de la vie.

Jésus donc, tout comme Paul, ne fait que de décrire ce fruit tant recherché par les croyants : Galates 5 :22-24 «… le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, 23la douceur, la tempérance; la loi n'est pas contre ces choses. 24Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs ».

Alors, je sais qu’il existe un courant de pensée qui rejette ce sort attribué à l’Épouse de Christ.

Ils refusent l’idée que l’Époux qui est Amour, puisse faire passer celle qu’il aime par de grandes épreuves.

Aucun bon mari ne voudrait faire du mal à sa propre femme. Au contraire il lui ôterait les obstacles, s’il le pouvait. Comment croire dans ce cas que Dieu nous abandonnerait à ce mauvais sort.

Mais, posons-nous les vrais questions : Pourquoi Dieu qui nous donne la vie Éternelle ne nous l’a donne pas à l’instant en supprimant la mort à ses saints ? Pourquoi la mort doit être considérée comme un gain, une porte obligatoire pour la résurrection ?

Dieu ne change pas cette fatalité, elle est pour tout être humain sans exception. Alors pourquoi devrait-il diminuer les épreuves des saints, les enlever même?

Dans le même esprit :

Pourquoi Dieu a-t-il laissé alors Abraham prendre son fils et l’amener jusqu’au sommet du mont Moriah pour le sacrifier ?

A-t-il ôté les épreuves de Joseph fils d’Israël, l’a-t-il protégé de la trahison de ses frères, l’a-t-il empêché d’être vendu comme esclave en Égypte ?

A-t-il empêché le peuple Hébreu de se révolter contre Moïse dans le désert ?...etc.

Toutes ces tribulations ont été traversées par des hommes de Dieu selon le cœur de Dieu. Ils ont été au bout de leur foi.

 

Là aussi, la crainte de la tribulation rend aveugle et fait perdre le but de la foi qui est d’être parfait comme notre Père céleste est parfait ».

Ceux qui pensent que Dieu ne laissera pas ses fils traverser les grandes tribulations pensent ainsi, car… ils n’ont pas crucifié leur chair. Ils ne prient pas « Père que ta volonté soit faite » mais ils prient en eux : « que cette coupe s’éloigne de moi si c’est possible».

Ils en sont encore à l’étape où leurs désirs sont les vrais bergers de leur existence.

 

Seul, la nouvelle naissance, celle d’en haut, peut nous faire traverser les terribles épreuves, comme, lui, Jésus-Christ l’a fait avant nous, en nous montrant un chemin de gloire.

La gloire de l’Épouse ne peut se différencier de la gloire du Fils de Dieu.

Et c’est dans la souffrance que cette gloire prend vie. C’est lorsque notre sang est sur le point de couler que notre valeur de disciple se révèle en plein jour. Le nier c’est encore renier le sacrifice divin ; c’est ne pas vouloir marcher dans les pas de Christ.

C’est comme dire : « lui l’a fait, aussi nous n’avons pas à le refaire ».

Or, comment pourrons-nous être semblable à lui ; Comment le Père peut-il adopter un fils qui ne renonce pas à lui-même jusqu’à accepter toute épreuve venant de lui ?

Il n’y a pas une épreuve qui n’ait été permise sans que notre Père le sache :

1 Corinthiens 10:13 « Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter.»

Dans les faits, nous pouvons être éprouvés au-delà de nos forces humaines, mais pas au-dessus de nos forces spirituelles.

Ces dernières, d’ailleurs nous permettent de sortir de l’épreuve ; alors que si nous nous fions qu’à nos forces humaines nous succombons fatalement.

Jésus, lui-même  fut fortifié par un ange du ciel alors que la tentation arrivait (Luc 22 :43).

 

Quels sont ces forces humaines qui nous précipitent vers le bas ?

-L’idolâtrie.

Le verset suivant dit : « C'est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l'idolâtrie. ».

« Les œuvres de la chair sont manifestes…l’idolâtrie » (Galates 5 :20).

Tout nous ramène à ce démon de l’idolâtrie, celui qui nous fait voir plus haut que les autres, ou qui nous fait voir nos dirigeants plus inspirés que la moyenne des autres.

Ce démon fait partie de la marque de la bête. Cette marque du mal est sur la main droite et le front.

Pourquoi le front, car le front élevé témoigne de notre insoumission, de notre indépendance, de cette arrogance à affirmer être riche d’esprit et ne manquer de rien.

Le constat c’est vrai est toujours le même et je me répète comme les écrits Bibliques ne cessent de le faire aussi : Mais tant que nous resterons fidèles à notre chair, nous ne trouverons jamais le moyen de sortir des épreuves.

Nous ne devons jamais perdre de vue que nos pires épreuves sont des moments de gloire partagés, si et seulement si : le fruit de l’esprit nous accompagne.

Amen