dimanche 29 septembre 2019

LA COUPE D'ÉTOURDISSEMENT DE JÉRUSALEM et le retour du Seigneur sur le mont des oliviers.

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Par Eric Ruiz

A qui est destinée cette coupe d’étourdissement ?

« Jérusalem est une pierre d'achoppement, une pierre pesante une coupe d'étourdissement pour les nations et aussi pour Juda dans le siège de Jérusalem » :
C'est une des phases types prononcées par les croyants d'aujourd'hui, non ?
Mais là aussi, l'interprétation qui en est faite généralement, suit les pensées de leur cœur.

Leurs pensées sont sur Jésus, la personne de Jésus-Christ, qui revient, là, à Jérusalem, avec dans sa main une verge de fer.

Dans un sens oui, cette pensée est vraie, (dans un sens seulement) mais l'étourdissement n’est pas sur qui l’on croit.
L’étourdissement c’est un tournis, une sorte de vertige qui fait délirer, voir et croire en des choses hors de raison.
Le délire fait qu'ils ne voient pas que c'est pour eux, que ce message leur est en parti destiné, il est pour ceux qui croient que c'est pour les autres.
Ils voient Jérusalem comme ils se voient eux-mêmes, encore plus haut, encore plus béni, encore plus glorieux, encore plus, toujours plus.

Ce verset très connu de Zacharie 12:2 leur est bien-sûr destiné.
Et puis non, Jérusalem n’a pas un pouvoir d’attraction exceptionnel.
Ce sont ceux qui succombent, par idolâtrie qui la voit exceptionnelle.
Ils ont leurs yeux rivés sur Jérusalem, la capitale de l’Etat d’Israël, qui est l’ancienne Jérusalem, là où les nations se rassemblent pour se combattre.

Ces nations représentent tous ces hommes et ces femmes confrontés à eux-mêmes, à leur folie destructrice, qu’il ne voit que chez les autres bien-sûr .
Alors, ils se sont bien évidemment mis en position de supériorité dans ce combat en ne se voyant pas dans les nations, mais bien dans Jérusalem : au cœur de la cité du Seigneur : Juda.

Ils ont ausculté une chose : qu’Israël ou l’Eglise est comme les nations puisqu’elle agit comme elles, comme Babylone ;   Holà ! Sion, échappe toi, toi qui habites chez Babylone la belle ! " (Zacharie 2:7) 

Où est le bien dans tout cela ?
Nulle part.

Ils sont tous aveuglés, Zacharie le dis, étourdis par leur séduction.

À quoi voit-on qu'ils sont étourdis ?
C'est le chapitre antérieur le chapitre 11 qui nous le montre (11 : s’il faut encore le préciser : l’heure du jugement).
Ce chapitre nous montre que ce sont les chefs, les pasteurs qui délirent et qui s’enivrent de leur ambition et qui entraînent tout un peuple derrière eux.
Les prédicateurs délirent pareils aujourd’hui.

« Les bergers poussent des cris lamentables, Parce que (verset 3) leur magnificence est détruite; » ; verset 17 « Malheur au pasteur de néant, qui abandonne ses brebis! »
C'est un peuple qui croit tout ce que leur disent leurs pasteurs iniques qui, eux, ne les épargnent pas: Ils ont des brebis qu’il leur rapporte du prestige, de la crédibilité et des moyens financiers.

" Celui qui vend les brebis dit : Béni l'Eternel car je m'enrichi " (verset 5) voilà ce qu’ils ont dans le cœur, ces pasteurs, ces chefs de troupeau religieux.
L'enrichissement, c'est leur mobile et leur bénédiction.

Et ils enseignent cela aux autres, qui le prennent, c’est le cas de le dire : pour argent comptant.
« Dieu m'a béni, j'ai plus d'argent qu’avant, Dieu m'a béni dans mon travail, ma foi et mes prières ont été exaucés et j’ai récolté selon ce que j’ai semé en dîmes et en offrandes... »
On croit que cet évangile de la prospérité c’est uniquement pour les autres, pour des croyants crédules et on se croit au-dessus de la masse, mais quel orgueil !
Dieu souhaite que nous soyons humbles et zélés pour reconnaître nos fautes.
C'est à un peuple qui met sa confiance, (donc sa foi) dans l'argent, dans les biens matériels, auquel Dieu s’adresse.

Quand Paul dit qu’il a appris à vivre dans la disette comme dans l'abondance, que veut-il dire par là ?
Philippiens 4:12(version Martin)
"Je sais être abaissé, je sais aussi être dans l'abondance; partout et en toutes choses je suis instruit tant à être rassasié, qu'à avoir faim; tant à être dans l'abondance, que dans la disette ».
Pour Paul, tout ce qu’il vit l’instruit, et l’apôtre ne parle pas d’autre chose que de la plénitude, cette plénitude qui l’instruit tant dans la disette que dans l’abondance.
Sa plénitude est en Dieu, en Christ et non dans l’abondance.

L’abondance : c’est « ce qui est disponible en grande quantité » nous dit le dictionnaire Larousse.
C’est Dieu qui pourvoit à ce qui est disponible pour chacun d’entre nous. Pour l’un se sera une chose pour l’autre, une autre. Mais en tous les cas ce dont nous avons le plus besoin : c’est d’un amour abondant,(abondant en paix, en joie, en justice, en bonté envers les autres, en patience…) plus que d’un train de vie meilleur que les autres.
Nous devons réaliser que l’abondance a toujours été un des fleurons de ceux qui prêchent l’évangile.
Ils sont toujours à opposer l’abondance à la pauvreté ; alors que l’abondance devrait plutôt être opposée à la solitude, à l’abandon, au fait de se retrouver seul avec sa conscience (c’est cela être abaissé et c’est la comparaison que fait Paul : « Je sais être abaissé, je sais aussi être dans l'abondance »)

Alors, au chapitre 11, Dieu rompt son alliance, il brise la grâce avec Jérusalem ; il se sépare de cette Jérusalem qui prône l’abondance prospérité.
Puis il rompt l’unité, la fraternité, qui cause alors la division, et la guerre.
Voilà d’où provient la solitude, la pauvreté : là où a été rompu l’unité avec Dieu.

Maintenant revenons à Jérusalem et plus précisément à un lieu mythique à l’est de la grande ville : « le mont des oliviers ».
C’est un lieu très important pour les 3 religions monothéistes (le christianisme, le judaïsme et l’islâm).
C’est là où Jésus a disparu sous le nez et à la vue de ses disciples (Actes chapitre 1).
Et donc la pensée générale veut qu’à cet endroit même, le fils de Dieu revienne, en posant les pieds sur ce mont, que de là même où il est monté au ciel, il y redescende.

Mais attention, il n’est pas écrit qu’il redescendra là, mais il est écrit que « Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel ».
De la même manière ne veut pas dire au même endroit (c’est encore un délire).
Comment est-il parti, de quelle manière l’ont-ils vu partir?
Réponse : dans un épais brouillard.
« Après avoir dit cela, il (Jésus) fut élevé (dans le sens de glorifié) pendant qu'ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux ».
Son retour glorieux se fera donc dans le flou, le brouillard, la nuée. C’est de cette manière qu’il a disparu et c’est de cette manière qu’il réapparaîtra.
C’est très important de comprendre les choses ainsi.
Pourquoi ?
Parce que Christ, parce que son retour se cache dans le Saint-Esprit.
« vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem » (Toujours dans Actes chapitre 1).

Jésus revient oui, mais par ses témoins à Jérusalem.

Quand la plupart lisent  (toujours dans le livre de Zacharie): « Et l'Eternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui », ils ont devant eux l’image d’un dieu devant ses saints comme celle d’un Napoléon 1er, grand empereur conquérant et pavoisant devant ses troupes (c’est encore un délire de plus).

Mais ils ne voient pas une chose  essentielle.
Que dit Paul dans la lettre aux Colossiens ?
« La parole de Dieu annoncée c’est …
le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints …Christ en vous, l’espérance de la gloire ».

Oui, mais que faire aussi du verset de Zacharie, alors ?
Et qui n’a pas en tête : Zacharie 14 : 3-4:
« L'Eternel paraîtra, et il combattra ces nations, Comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l'orient; La montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l'orient et à l'occident, Et il se formera une très grande vallée » ?

On en revient à ce que dit Paul, quel mystère se cache derrière le fait que ses pieds se poseront sur la montagne des oliviers ?
Ce sont les pieds de qui ?
Vous pouvez et nous pouvons répondre (sans délirer maintenant).

Il n’y a rien qui se contredit dans les Écritures. Tout corrobore au même but.
Et c’est pour cela que les paraboles sont nombreuses et que le flou, l’incompréhension, l’étourdissement, le délire c’est pour la majorité, c’est pour un peuple nombreux : les  2/3 (66,666%), mais la lumière c’est pour d’autres, les 1/3, (33,33%).
« Dans tout le pays, dit l’Éternel, Les deux tiers seront exterminés, périront, Et l'autre tiers restera » (Zacharie 13 :8)
Donc, nous avons bien un Dieu qui bénit un peuple sur qui le soleil se lève et laisse place au jour (l’orient) et un peuple (l’occident) sur qui le soleil disparaît et la nuit, les ténèbres règnent. En tous les cas c’est la définition grecque des deux mots employés dans le texte biblique : Orient [a-nat-ol-ay] le soleil se lève et occident [doos-may], le soleil se couche.

Maintenant, revenons à la montagne des oliviers :
Que peut avoir de si particulier un olivier ?
Paul dans la lettre aux Romains (Romains 11 :24) apparente l’Israël incrédule, l’Eglise incrédule aussi, à l’olivier sauvage.
Il nous montre que l’olivier sauvage, que nous sommes, doit être greffé sur un autre olivier, un olivier franc (c’est Jésus-Christ bien-sûr dont il est question ici).
Il y a un olivier sec et un olivier fertile qui produit du fruit si on peut dire, c’est comme pour le figuier (que Jésus a rendu sec).
Sauf que de l’olivier on tire de son fruit : l’huile; et l’huile issue de l’olive montre l’onction des arbres, donc des arbres sanctifiés et non rester à l’état sauvage). Nous sommes, nous humains, apparentés à des arbres, nous devons donc être sanctifiés (taillé, émondé par l’Esprit saint pour porter du fruit, pour avoir de l’huile).

Or, ce grand jour du jugement fait que le mont des oliviers se fendra en deux. L’olivier sauvage sera séparé de l’olivier franc.
En d’autres termes, ceux greffés au nouvel olivier seront mis à part. Ils ne tomberont pas dans la grande vallée du jugement qui naîtra de ce séisme spirituel.
C’est bien-sûr la même image que celle évoquée par la parabole de la moisson où le bon grain est séparé de l’ivraie.
Par conséquent le mont des oliviers se trouve dans chaque croyant qui doit séparer ce qui est impur de ce qui est saint, qui doit produire une huile  (comme celle de l’olivier) : abondante (voilà encore la vraie abondance : l’huile abondante du Saint-Esprit)
Alors cela veut-il dire que cette prophétie n’est que spirituelle et qu’elle ne se réalisera pas concrètement à Jérusalem, capitale d’Israël ?

Eh bien non, elle n’est pas que spirituelle et oui, elle se réalisera aussi de cette manière à Jérusalem
Pourquoi ?
Car les nations idolâtres ont le regard là-bas, en Israël ; et Jérusalem est un lieu saint convoité exclusivement par les 3 religions monothéistes. Elles ne veulent pas le laisser en partage. Chacune d’elle veut l’exclusivité à tous prix.
Israël a toujours été un champ de bataille pour les religions.
Aujourd’hui, ce lieu (le mont des oliviers en particulier) est investi à la fois par une mosquée, par une église catholique, par une église orthodoxe et aussi par le plus grand cimetière juif au monde.
Dans ce cimetière plus de cent cinquante mille tombes y figurent et c’est un lieu de rédemption pour la religion juive qui croit à la résurrection de ses ancêtres.
Il y a leurs grands rabbins, des célébrités, sans parler des prophètes Agée, Zacharie et Malachie qui y sont enterrés.
Donc, ils attendent eux aussi la réalisation de la prophétie de Zacharie.

Alors l’enjeu du Mont des Oliviers est planétaire, toutes ces religions ont toutes intérêt (mais chacune séparément des autres, bien-sûr) à ce que cette prophétie se réalise, pour confirmer que le mont des oliviers est bien pour eux et eux seuls ; pour les juifs (selon la prophétie de Zacharie), ou pour les Chrétiens selon (la prophétie du livre des Actes des apôtres) ou encore pour les musulmans qui y voit leur troisième lieu saint.
Le mal, satan, cet esprit d’orgueil et de destruction veut y régner en seul maître.
Donc les combats s’intensifieront là-bas jusqu’à provoquer un véritable séisme (séparant l’orient de l’occident).

Le plus important c’est de ne pas être séduit par ces choses qui arriveront tôt ou tard ;
Car cette séduction n’est qu’un rappel de la marque de la bête, elle montre qui a cette marque sur le front ou sur la main.

***Mais il y a aussi une bonne nouvelle, une très bonne nouvelle : c'est que parmi un peuple de croyants étourdis et délirant, Dieu fera miséricorde.
« Je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé » (Zacharie 12 :9).

Aucun détail si minime soit-il n’est sans importance ; si le mont des oliviers se trouve à l’orient de Jérusalem ce n’est pas un hasard. Le soleil se lève avant tout, avant Jérusalem, sur le mont des oliviers.
Cette région est appelée : « la cité de David », c’est ni plus ni moins que Sion, cette terre brûlante et élevée.
Et les conséquences sont glorieuses, elles annoncent le salut et le partage de la gloire du Père parmi ses enfants.

Cette gloire sera comment ? comme celle de Napoléon 1er ?

Lisons Zacharie 9 :9 « Sois transportée d’allégresse, Sion la belle ! Lance des acclamations, Jérusalem la belle ! Il est là, ton roi, il vient à toi ; il est juste et victorieux, il est pauvre et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse."

Cette gloire est dans l’humilité la plus profonde.

Alors comment Dieu a sauvé, sauve et sauvera Jérusalem ?

Zacharie 12 : « L’Éternel sauvera d'abord les tentes de Juda, Afin que la gloire de la maison de David, La gloire des habitants de Jérusalem ne s'élève pas au-dessus de Juda. 8 En ce jour-là, l’Éternel protégera les habitants de Jérusalem, Et le faible parmi eux sera dans ce jour comme David; ».

Zacharie 13 : « Frappe le pasteur, et que les brebis se dispersent! Et je tournerai ma main vers les faibles. …Je mettrai ce tiers dans le feu, Et je le purifierai comme on purifie l'argent, Je l'éprouverai comme on éprouve l'or. Il invoquera mon nom, et je l'exaucerai; Je dirai: C'est mon peuple! Et il dira: L’Éternel est mon Dieu! »

Enfin, Zacharie 14 : 8-9« En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem, Et couleront moitié vers la mer orientale, Moitié vers la mer occidentale; Il en sera ainsi été et hiver. L’Éternel sera roi de toute la terre; En ce jour-là, l’Éternel sera le seul Éternel, Et son nom sera le seul nom ».
Que ceux qui ont des oreilles entendent. Ce sont les derniers mots qui me viennent.
Amen

dimanche 22 septembre 2019

QUI EST MON FRÈRE ?

295

Par Eric Ruiz

Sans que j’y prête vraiment attention, j’ai mardi soir sur mon canapé été interpellé par une chanson: "mon frère", tirée de la comédie musicale " : Les dix commandements" ; Et d'un seul coup, dès les premières paroles entendues, sans que je m'y attende, je fus comme saisi par l'Esprit. Il se passa quelque chose comme une espèce de vibration en moi.
Je savais qu'un message pointait sans que j'en connaisse le contenu.
Je vous livre les pensées qui m'arrivèrent.

D’abord, dans les assemblées chrétiennes il est fréquent d'entendre l'expression : "Bonjour mon frère, bonjour ma sœur !".
Ceux et celles qui fréquentent une Église, un groupe sont donc identifiés ainsi, par le fait qu'ils sont des frères et des sœurs les uns pour les autres.
Et par extension aujourd'hui, on peut dire que tous ceux qui se réclament d'une dénomination identifient les croyants ainsi: c'est mon frère en Christ, c'est ma sœur en Christ.

Le baptême d'eau est souvent d'ailleurs le signe qui montre que vous faites bien parti de la famille consacrée.
Le baptême serait comme un laisser passer pour accomplir les œuvres destinées aux seuls initiés.
Chaque dénomination, chaque Église a son propre office de baptême.
C'est de cette façon que débute (si on peut dire) le carnet d'état civil du croyant.

Pour les Juifs il y a la circoncision, et pour les chrétiens, il y a le baptême d'eau.
Mais voilà, les choses en réalité ne sont pas si simple:

Qui est réellement le frère de l'autre ?

Sachant que protestants et catholiques se sont affrontés violemment ; que les catholiques ont traités les cathares d'hérétiques et les ont brûlés pour la plupart. Que les témoins de Jéhovah ne considèrent que ceux qui passe par « leur tour de garde » ; que les mormons, eux ont leur propre « prêtrise » plus sainte que les autres ;  Quant aux évangéliques aujourd'hui, ils pensent que eux seuls détiennent la vérité?

Être frère révèle plutôt une bagarre, une guerre de doctrines. Rien à voir avec des amis qui se ressemblent et qui partagent une vraie communion.
Est-ce alors sa doctrine qui doit définir le croyant?
Parce que là c'est le critère numéro 1: la doctrine.

Et puis, il y a l'inverse, ceux pour qui la question ne se pose même pas puisque nous humains, nous sommes tous frères ;
Puisque nous sommes nés du même Père, eh bien ce serait logique d'être tous appelés frères.
Sauf que cette pensée ne repose que sur une très plaisante et aimable élaboration philosophique dont le but est de nous respecter sans limite de couleur, de frontière et de religion.

Ce qui est surprenant dans tout cela c'est que personne ne semblent s'offusquer.

D’ailleurs, il faut le dire : Il y a une certaine manipulation à vouloir appeler frère les autres, surtout lorsque l'on cherche à s'attirer leur attention et leur bienveillance: on évacue ainsi leurs réticences et leur méfiance à notre égard.
Et puis pour les autres, on leur laisse planer le doute d’une réconciliation, ou mieux qu’une sanctification nouvelle a eu lieu.

Jésus de Nazareth identifiait ses frères, et sœurs comment, lui?

Eh bien, vraiment différemment: il les identifiait selon leur foi véritable.

"Comme Jésus s'adressait encore à la foule, voici, sa mère et ses frères, qui étaient dehors, cherchèrent à lui parler. Quelqu'un lui dit: Voici, ta mère et tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler. Mais Jésus répondit à celui qui le lui disait: Qui est ma mère, et qui sont mes frères? Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit: Voici ma mère et mes frères. Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère » (Matthieu 12, 46-50).

Alors, la vraie question n'est pas de savoir comment on croit, avec quelle doctrine, avec quel symbole religieux a-t-on remplie son carnet de famille, mais bien plutôt, à qui l'on croit.
Croire au Père nécessite de faire sa volonté.
Or, première constatation : quel nombre impressionnant de croyants dans les églises qui prient, qui évangélisent et qui louent Dieu le Père, en parole mais qui ne font pas sa volonté.
Le fils de l’homme pose la question s’il trouvera à son retour la foi sur la terre (Luc 18 :8).

Où sont les frères?
Les vrais frères qui font sa volonté, où sont-ils ?
Et qu'elle est la volonté du Père?

Eh bien la volonté du Père, c'est qu'ils aient tous « la vie Éternelle »,
Comment ?
« Qu'il te connaisse toi le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé Jésus-Christ".

On ne peut pas connaître sa famille si on ne connaît pas vraiment les membres de sa famille.
Parmi ceux qui disent connaître Jésus-Christ le fils de Dieu, le premier frère d'entre tous les frères, pour la plupart, ils ont une connaissance de lui, mais par l'histoire, par les écritures, par ce que les autres disent de lui.
Donc par ce qu'il a dit et fait. C’est une connaissance extérieure. Mais le connaisse-t-il intérieurement, intimement ?

Ils disent connaître son nom et le prononce même dans plusieurs langues.
Moi je connais le non de beaucoup de personnes. Est-ce pour cela que je les connais intimement ?

Le problème est que beaucoup parlent d'un homme nommé Jésus mais le connaisse-t-il personnellement ?

Aujourd'hui, il y a un grand mouvement chrétien en vogue, qui incite à " Faire l'expérience de Jésus, à vivre sa propre expérience surnaturelle"
Comme si la relation n'était qu'une expérience.
Florent Pagny dit dans une de ses chansons, une chose aussi terrible que l'expérience :"Si tu veux m'essayer" En parlant à une femme.
Si je disais à ma femme que je veux l'essayer où que j'ai fait l'expérience d'elle, je ne crois pas qu'elle le prendrait bien. C'est la même chose pour Dieu. On l'a cantonné à une expérience, une relation qui sent l'adultère à plein nez.

Alors en guise d'expérience, ils ont vécu, quoi?

Une émotion forte pour certains, des visions, des pleurs, une prière exaucée pour d’autres ; où encore, ils ont demandé pardon à Dieu pour leurs offenses, ils ont vu des changements autour deux, mais est-ce pour autant qu’ils connaissent Dieu le Père?

Il n'y a qu'une manière et une seule de connaître le Père : par le Saint-Esprit
Et comment sait-on si on a le Saint-Esprit?

Parce que nous avons revêtu une nouvelle nature qui nous pousse irrésistiblement
à nous éloigner du péché.
Il y a donc une nourriture que nous ne pouvons plus manger, qui nous rebute et nous fais vomir.
Ne pas rejeter cette nourriture, c’est remanger ce que l’on a vomi.
Et là, c’est comme « si nous disons que nous n’avons pas péché, nous faisons Jésus menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 jean 1 :10)

Par conséquent : se battre contre le péché c'est montrer l'inverse, c'est démontrer que l'ancienne nature n'a pas été mise à mort.
Si vous vous posez des questions sur ce qui est bien ou mal de faire; ou des questions sur ce qui est pur et impur, c'est que vous ne connaissez pas le seul vrai Dieu.
En vous interrogeant, vous montrer les compromis que vous avez faits avec le péché.
Toutes ces interrogations devraient résonner en vous comme un signal urgent à vous repentir profondément. Ces interrogations montrent que vous n'êtes pas encore "frère ou sœur".
Naître d'en haut n'est pas une expérience. Ce n'est pas non plus un privilège, c'est une grâce offerte par Dieu à tous ceux qui le cherchent de tout leur cœur de toute leur force, de toutes leurs pensées (1er commandement) : C'est-à-dire ?
Cela concerne tous ceux qui ont l’espoir profond d'être délivré de leurs problèmes.

Ensuite connaître Dieu, ce n'est pas multiplier les bonnes œuvres.
On ne FAIT PAS pour plaire à Dieu.
C'est parce qu'on est EN Dieu et que lui est EN nous, qu'on lui plaît
.

Donc faites comme Jésus, n'appelez personne « frère ou sœur » sans être sûr qu'il ou qu’elle fasse la volonté de Dieu.
Et ne pensez pas que se tromper, après tout  ce n'est pas si grave.
Et pourquoi est-ce si grave de se tromper ?

Parce que nous montrons alors que nous n'aimons pas, nous n’adorons pas Dieu en esprit et en vérité.
Il n'y a qu'une seule manière de connaître son frère, sa sœur:
Par la vérité.
Et il y a une heure de vérité, un moment de vérité et aussi un nombre de vérité : 33.
« Je t'annoncerai de grandes choses, des choses cachées, Que tu ne connais pas. »(Jérémie 33 :3)
Jésus à 33 ans a dévoilé la vérité sur le faux frère qui mettait la main dans le plat avec lui.
Son exemple se répète partout et parmi tous ceux qui se rassemblent pour prier, étudier la Bible.
Le frère se dévoilera dans l'adversité. Il se dévoilera face à l'épreuve du sacrifice, il dévoilera l'amour pour son prochain ou bien sa fausse compassion. Son étreinte, son baiser sera comme celui de Judas : une trahison.

C'est cela « éprouver les esprits pour savoir s'ils viennent de Dieu" (1 Jean 4 :1).
Attention, il ne s’agit surtout pas de se méfier de tout le monde et de soupçonner le mal chez les autres.
Mais d’être prudent et équilibré dans nos rapports les uns avec les autres sans tomber dans l’admiration pour ceux qui se distinguent des autres.
Sinon, la déception sera dure et brutale au jour du jugement, lorsque les esprits seront éprouvés.

Vous savez, Jésus n'a pas dit en parlant de Judas : " Il y a un frère qui va me livrer" ; Ça aurait été comme dire : il y a parmi vous un ami qui va devenir un ennemi.
Non, il n’est pas devenu, il est déjà ennemi.
C'est un faux frère depuis le commencement, mais qui cache son jeu.
Par conséquent, ne vous précipitez pas pour suivre aveuglément un croyant qui parle bien, qui présente bien, qui impressionne par sa bienveillance et sa consécration, comme aussi parce qu’il se dit être votre frère;
Attendez le jugement qui viendra comme un voleur dans la nuit et qui dévoilera « qui est qui »; qui est frère de qui est un faux frère.
Le mot frère en grec « Adelphos » est employé 313 fois dans le nouveau testament. Ce mot Adelphos a une racine delphus qui veut dire matrice. La matrice c’est là où né, vit et se développe le fœtus.
Un frère qui nait d’en haut ne peut venir et grandir que dans une matrice divine, l’autre non.
Il peut être un « pseudadelphos » littéralement un faux-frère. Ce mot grec Paul l’emploi dans deux lettres différentes (l’une aux Corinthiens et l’autre aux Galates).

Je reviens au contexte de Matthieu 12 (nombre de la révélation du mal) où Jésus dit qui sont ses véritables frères ; mais regardez de quoi parle-t-il juste avant?
Eh bien des faux frères, justement, qui  proviennent d’une fausse matrice divine, ce sont des imposteurs.
Jésus parle de qui exactement ?
·       Il parle d'une génération méchante et adultère qui demande un miracle.
·       Et qui n’aura que le miracle de Jonas (une résurrection difficile à vivre en forme de rachat)
·       Il parle au sujet d'esprits impurs qui sont sept fois plus nombreux, qui viennent perturbés un croyant qui s'est séparé de la vérité ;
·       il parle d'un jour de jugement où les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée. Et que par leurs paroles ils seront soit justifiés, soit condamnés.
·       Puis il finit en parlant de ses frères, ses sœurs et sa mère, comme étant seulement celles et ceux qui font la volonté de son Père céleste.

Jésus est donc dans une explication complète au sujet du jugement des faux frères. Ils sont méchants, adultères, revendicatifs, remplis d’esprits impurs et condamnés par leurs paroles à vivre le miracle de Jonas.
Tout son discours (à Jésus) se tient dans une parfaite logique et il montre, à la fin que les loups sont comme des brebis (de même les faux frères sont comme les frères. Ils ont la même apparence, les mêmes habits, les mêmes coutumes, mais pas la même matrice).
Aussi face à l'épreuve, ces faux-frères montrent leur vrai visage.

Mais alors, est-ce pour autant que tous celles et ceux qui ont connu la persécution, la diaspora sont de vrais frères ?
Non.

Là aussi, ce n’est pas ce que nous vivons qui dit la vérité, mais comment nous le vivons ; de quelle manière nous traversons les épreuves.

Jacques dans son épître au chapitre 2 fait lui aussi une distinction en nommant certains qui sont dans la diaspora comme " Mes frères bien aimé". Et il dit qu'ils sont regardés comme les pauvres de ce monde, mais ils sont libres dans la foi et héritiers du royaume.
Et à l’inverse, ils montrent aussi que ceux qui, même après avoir été persécutés, font acception des autres, jugent, méprisent le pauvre parmi eux, font des distinctions en regardant certains comme supérieurs et d'autres comme inférieurs, qui pratiquent une foi sans les œuvres en se targuant que seul leur foi suffit pour le Royaume. Ces frères-là se trompent de chemin. C'est eux qui créent des divisions et qui se placent sous la condamnation de la loi.

Paul lui aussi revenait très souvent sur les faux-frères, (on a vu chez les Corinthiens et les Galates mais aussi) chez les Romains par exemple : (Romains 16 :17-18)
« Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice de l'enseignement que vous avez reçu. Eloignez-vous d'eux. Car de tels hommes ne servent point Christ notre Seigneur, mais leur propre ventre; et, par des paroles douces et flatteuses, ils séduisent les cœurs des simples. »

Maintenant, faisons attention et ne confondons pas le but ultime de Dieu et la réalité d’aujourd’hui.

Dieu veut réunir tout en lui, mais pas en acceptant des êtres souillés, à l’esprit impur.
Montrer la réalité, ce n’est pas mentir sur le but de Dieu.
Son but n’a jamais été de séparer ce qu’il a uni au départ.
Au départ, toute la création est sortie de lui et elle retournera purifiée de ses péchés en lui ; car c’est quand même ce grand plan que Dieu vise : celui de rassembler les êtres humains en Christ ; et par conséquent qu’ils deviennent tous frères ; Mais attention, ils deviendront « frère » en ayant vaincu l’esprit ténébreux de désobéissance.
La vie Éternelle, n’est pas que pour certains, mais elle doit permettre d’unir toute la création en Christ.

Alors finalement, ceux qui disent que nous sommes tous frères n’auraient-ils pas tout à fait tort ?

Apparemment il semblerait que oui, Sauf que voir les choses ainsi, c’est fuir la réalité, et se contenter de son état pécheur.
Or, il y a plusieurs saisons et plusieurs jugements à passer avant que tous genoux fléchissent devant l’Agneau et que toute langue confesse le nom du Seigneur. Il y a encore de l’eau à passer sous les ponts et une nouvelle naissance à vivre pour nous tous.
Et n’oublions pas qu’il y a plusieurs demeures dans la maison de notre Père et que nous n’hériteront pas tous des mêmes choses… tous ne seront pas sacrificateur de Dieu.
Amen

dimanche 15 septembre 2019

LA MALADIE PEUT-ELLE ETRE UN BIENFAIT ?

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Par Eric Ruiz

Pourquoi chez deux personnes de la même famille, les deux ayant la même alimentation, le même train de vie, et la même disposition à faire du cholestérol, l’une va en faire excessivement et souffrir de cela, mais pas l’autre ?

Nous touchons-là l’origine des maux qui dépassent et de loin, la simple explication biologique et médicale.

Le stress est aujourd’hui (et c’est démontré scientifiquement par les médecins chercheurs) qu’il augmente le taux de cholestérol dans le sang. Mais cette explication reste trop vague.
C’est bien la peur de manquer, la peur de perdre sa sécurité matérielle ou, financière qui va avoir pour conséquence de retenir certaines mauvaises graisses par l’organisme.
La graisse c’est le symbole de la richesse dans la Bible. Ici c’est la mauvaise richesse (le matériel et non l’esprit dont il est question).
Le corps comme l’esprit, cherchent à se payer grassement d’un manque qu’ils revendiquent.

En fait, Il y a beaucoup de similitudes entre la médecine chinoise, la médecine japonaise et ce que nous révèle, c’est vrai, le Saint-Esprit concernant l’influence de l’esprit sur le corps ; Et même concernant le mal qui est d’abord en nous, avant d’être à l’extérieur de notre être.

Faut-il pour autant tout prendre de ces médecines pour « vérité absolue et Parole d’évangile » ?

Bien-sûr que non.
Mais à l’inverse faut-il tout rejeter parce que ces médecines orientales s’imprègnent de principes taoïstes et bouddhistes, ou qu’elles résonnent New-âge ?
Rejetez-vous le cachet anti-inflammatoire qui va vous soulager de la douleur, sous prétexte que le médicament est un manque de foi ou parce que vous contribuez en achetant des médicaments à financer des lobbys mafieux ?
De la même manière, refuser-vous d’étirer vos muscles sous certaines postures parce qu’elles vous rappellent celle du yoga ? C’est la même logique, celle de voir le mal partout autour de soi.

Pourquoi être si dur avec soi-même ?
Il n’y a pas de vertu à souffrir, pour des causes qui n’en sont pas ; et le bien-être n’est pas un péché.
Mais juger et condamner ceux qui recherchent un mieux-être, c’est un péché.
Ne faites pas un blocage qui consiste à croire que s’occuper de soi signifie être égoïste.
Ça, c’est juger ceux qui s’aiment et qui s’occupent d’eux-mêmes.
Comme on se dévalorise, alors on dévalorise ceux qui s’occupent d’eux-mêmes : ils apparaissent sans grandes vertus.
Avec une telle vision de soi et des autres vous préparez le terrain à
L’hypoglycémie.

Le taux de sucre va baisser dans le sang par votre jugement qui est exercé, (inconsciemment) d’abord, sur vous-même.
Vous projetez alors un sentiment de exagéré de protection maternel ou paternel sur les autres, vous négligeant vous-mêmes.
Cette conscience de soi, c’est un déséquilibre et les hypoglycémiques l’ont.
Mais Jésus nous donne l’équilibre :
« Aime ton prochain comme toi-même »  1er commandement.

Alors, tant qu’on ne se fait pas de fausses illusions sur qui est le grand médecin (Dieu bien-sûr), on ne pèche pas, parce qu’on connaît les limites des œuvres humaines ; on sait sans s’illusionner que toute médecine soulage sans guérir, donc : où est le problème ?

Cette médecine chinoise se veut rassurante et elle montre la vérité lorsqu’elle pointe parfois le malade qui s’accable de maux par sa culpabilité. Cette culpabilité est responsable de son déséquilibre.
Est-ce pour autant que la racine du mal va disparaître avec la médecine?
Nullement.
Nous croyants, nous savons que les efforts humains ne sont pas à la hauteur de l’enjeu. Car cette médecine peut-elle sanctifier notre corps, notre âme et notre esprit ? A-t-elle cette puissance ?

Non, elle ne le peut, pour la seule et simple raison que seul Dieu le fait en Christ.
Si on regarde au concret, les malades parviennent à une guérison, c’est vrai... mais ce rétablissement n’est pas total, Pourquoi ?
Parce que le corps, c’est aussi l’esprit, c’est aussi l’âme. Et guérir l’être tout entier, c’est guérir l’esprit, l’âme et le corps.

Donc, le mal sera toujours présent car il ne sera pas éradiqué, sanctifié mais simplement déplacé, transposé ailleurs.

Sanctifier c’est quoi ?
C’est rendre saint, rendre pur, c’est brûler par le feu.
La purification demande une action surnaturelle au moyen de la grâce.
La grâce ne vient pas comme par magie ; mais elle vient finir d’accomplir ce que l’homme a commencé à faire (c’est comme avec la loi, la grâce vient accomplir la loi).
La loi, ici, c’est de commencer à reconnaître ses fautes, de dire aux autres les causes de sa maladie et de prier ensemble, et Dieu pourra gracier en terminant la guérison.
On dit souvent que la guérison suit un processus.
Le voilà ce processus : passer de la loi à la grâce ; Passer de la reconnaissance de ses fautes à la guérison.

Sinon, chassez le naturel il reviendra au galop, mais d’une autre manière.

Par exemple :
Je peux évacuer la contrariété en m’appliquant à relativiser tout ce qui m’arrive.
Je vais donc, d’une certaine manière apprendre à me libérer des effets de la contrariété.
Par exemple : par la pensée positive,(en visualisant que tout ce qui m’arrive de mal c’est pour mon bien) par la psychanalyse (en recherchant les causes dans mon enfance).
Je peux apprendre aussi des techniques de relaxations, de sophrologie, des massages de shiatsu, des postures de yoga, suivre des séances acupuncture : Tout cela va m’aider à me relaxer ;
Je peux donc évacué le mal à l’estomac de cette façon.
Est-ce mal ?
Non.
Mais suis-je pour autant délivré des causes profondes ? Suis-je pour autant délivré de mon orgueil à vouloir tout contrôler, de mon manque de confiance envers les autres ?
Non.
Et peut-être même que mes anciens problèmes vont revenir ou que d’autres problèmes vont pointer ; comme des problèmes de genoux qui vont alors apparaître ?
D’ailleurs, pourquoi des problèmes du genou ?
Pourquoi de l’estomac peut-il aussi naître un problème aux genoux ?

Parce que les personnes qui ont du mal avec l’autorité (et il en a pléthore) peuvent avoir ce genre de problème.

Pour moi qui suis professeur d’EPS, c’est le mal numéro 1 que je rencontre quotidiennement.
Est-ce un hasard parmi une jeunesse rebelle ?

L’esprit de rébellion se manifeste par des paroles déplacées, de l’insolence, des actes violents envers les plus âgés, mais aussi physiquement : par des douleurs au genou.

Paul, l’apôtre disait « Je fléchis les genoux devant le Père ».  
C’est plus qu’une image ou une intention.
Eh bien, refuser de fléchir les genoux : c’est une attitude intérieure qui consiste à placer la soumission comme un élément douloureux dans sa relation aux autres. Ça fait mal de s’abaisser. On refuse de voir l’autre comme supérieur à soi, on refuse de s’humilier et bien sûr de reconnaître ses fautes. On s’entête à chercher à avoir raison.

Ceux qui ont peur de perdre le contrôle sur ce qui les entoure sont souvent dans ce conflit intérieur-là.
Leur moralité ou une  leur spiritualité leur montre les bonnes raisons d’être soumis, mais d’un autre côté, ils ne l’acceptent pas au fond d’eux-mêmes.
Cette lutte intérieure se traduit par des inflammations chroniques, qui peuvent dégénérer en arthrite (inflammation des articulations).
La personne peut même sans qu’elle le recherche avoir un accident immobilisant l’articulation du genou.

Pourquoi ce mal, n’est pas si mal que ça en fin de compte?

Parce que la maladie, comme d’ailleurs nos accidents ne sont pas nos ennemis.
Ils viennent nous informer de l’origine de nos malheurs ou d’une information (comme de ne plus manger certains aliments néfastes pour notre santé ou de changer certaines habitudes elles-aussi néfastes) ;
Comme pour moi, fin août 2018, à la veille de ma reprise de travail, où la maladie m’a informée d’un événement important, de toute dernière minute : celle de « la dernière heure » : L’heure où le jugement tombe.
Et je vois que beaucoup le ressentent, cet empressement des choses à venir.
La maladie en est encore la preuve.

L’hypertension artérielle.
Elle est provoquée par un sentiment d’urgence souvent reliée d’ailleurs à une peur accrue de la mort. Vous savez cette peur de ne pas avoir tout accompli avant de mourir ; de partir en se disant que l’on n’a pas complètement terminé son projet de vie, un sentiment d’inachevé.
Eh bien cet crainte provoque de l’hypertension.

Revenons à ma maladie du mois d’août 2018.
J’étais hospitalisé à la suite d’une intoxication alimentaire, (la première de ma vie).
Cette attaque m’informait des douleurs de l’enfantement qui étaient là maintenant, présents, et que Dieu voulait marquer ce moment ;
Esaïe le dit : « A peine en travail, Sion a enfanté ses fils ».

Pour moi, les symptômes que j’avais ressemblaient point par point aux douleurs d’une femme sur le point d’accoucher (contractions abdominales, perte d’eau, de sang, vertiges, respiration saccadée, bouffées de chaleur..).

Donc ce que nous voyons comme nos ennemis, nos maladies : viennent nous aider en nous informant, en nous mettant en garder ou en nous montrant pour nous délivrer, de la cause profonde de nos maux.
Je dirai comme les paroles d’une chanson  (« Beau malheur »):
« Il m’a fallu les pleurs pour ne plus rien cacher »
La maladie a cette cause et cette conséquence à la fois. Elle cause les pleurs par sa souffrance, mais elle a comme conséquence de permettre de voir ce que l’on a caché pour s’en séparer.
C’est à ce moment-là que la gloire de Dieu apparaît, justement.

Il y a un autre mal qui touche très souvent le peuple de Dieu : Un mal qui révèle son état d’oppression.
Israël a été longtemps oppressé par l’ennemi. L’Eglise est elle aussi très fréquemment oppressée.
La cause générale ? C’est toujours la même :
C’est nous-mêmes qui avons créé les causes de cette oppression.
Comment ?
En suivant nos désirs, nos passions qui nous ont amenés à faire les mauvais choix.
Nous nous sommes mis dans une situation inconfortable et injuste ; et cette situation a perduré et amplifié, jusqu’à devenir pour nous insoutenable.
Le pire d’ailleurs, c’est que l’on a tendance soi-même à rajouter l’oppression à l’oppression.
Vous savez : vouloir justifier l’injustifiable.
Par exemple :
« Je dois donner et donner davantage pour l’œuvre de Dieu mais je n’y arrive pas, j’ai le sentiment de manquer de foi, d’amour ou de compassion ».
Cette oppression vient alors se surajouter à l’oppression religieuse qui vous incite en premier à manifester ce genre de foi (donner ce que vous ne pouvez donner et en plus, attention à ne pas donner sans le contentement, sinon vous annuler les conséquences bénéfiques de votre don et vous augmenter votre culpabilité).

Et cela fini par faire grandir dans votre subconscient la chose suivante: que la pauvreté spirituelle et matérielle et votre santé défaillante proviennent de votre manque de foi. Vous allez vous dévaloriser, vous déprécier et sentir que vous ne méritez pas l’amour de Dieu.
Cette culpabilité entretenue, elle va somatiser, ressortir par le corps.

De quelle façon ?

L’oppression ressort par les poumons.

Le poumon et ses affections (Difficulté à respirer, gêne ressentie au niveau de la poitrine, asthme, pneumonie, apnée du sommeil, bronchite chroniques, sans parler du fameux cancer du poumon, etc.)
Voilà l’oppression : une réalité physique qui a été provoquée par un virus, une bactérie.  L’œdème, ou l’inflammation n’est que la conséquence d’une muraille qui s’est effondrée.
Regardez les expressions courantes : « Cela devient irrespirable...cette situation est étouffante, ma famille m’asphyxie, vous me pomper l’air... » 
Toutes ces expressions traduisent bien l’état intérieur d’angoisse et de détresse.
Là aussi l’asthme est diagnostiqué à la va vite. Le médecin va vous dire que vous avez un terrain allergique ou bien que vous vous angoisser un peu trop et hop un tube d’aérosol et le tour est joué.
Mais non, on a juste atténué un mal qui vit toujours par ses racines profondes.

L’attaque ressentie par l’oppression, semble provenir de l’extérieur de soi : Une personne ou une situation est mal vécue, elle provoque un sentiment irrespirable.

Vous chassez les démons et ils sont toujours là ! Pourquoi ?
Parce que la tyrannie n’a pas été éradiquée.
De même lorsque l’on subit une autorité violente (exercée par un père, une marâtre, un chef, un dirigeant spirituel), cela provoque un véritable harcèlement moral et une sensation de plus en plus grande de poids sur la poitrine.

Posez-vous la question : A qui, avez-vous laissé diriger votre vie ? Ou qui vous oblige à prendre des décisions que vous n’avez pas envie de prendre ?

La Bible nous dit :
« qu’Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter »
(1 Corinthiens 10-13).

Voilà le moyen de sortir de l’épreuve, d’annuler la tentation : en confessant aux autres, la cause profonde de vos oppressions et en vous éloignant de ce qui vous oblige à faire de mauvais choix.
Et je pense à l’inverse aussi que certains doivent confesser qu’ils ont été l’oppresseur des autres par leur attitude de chef décideur.

Je pense que beaucoup connaissent ce passage ou Jésus est interpellé par un aveugle nommé Bartimée. Qui crie « aie pitié de moi fils de David ! » 
On lit au verset 40 de Luc chapitre 18 : » Jésus s’arrêta et ordonna qu’on lui amène l’aveugle. »
Mais ce qui devrait nous interpellé, c’est le verset suivant : « que veux-tu que je fasse pour toi ? »

Pourquoi une telle question évidente ?

« L’aveugle lui répondit : - Seigneur, fais que je puisse voir.
- Tu peux voir, lui dit Jésus. Parce que tu as cru en moi, tu es guéri.»
Croire en Jésus ce n’est pas juste l'interpeller ou le supplier. Cela beaucoup savent le faire ! Mais croire en lui c’est croire qu’il est le sauveur de notre être en entier, esprit, âme et corps.
Et l’ordre esprit âme et corps est important.
Dans le chapitre 5 de l’épître aux Thessaloniciens, la sanctification suit ce processus.
C’est d’abord l’esprit qui est sanctifié et guéri, ensuite l’âme et pour finir le corps.

Ici Jésus lui fait retrouver la vue physique, celle du corps (mais la délivrance d’un mauvais esprit l’empêchant de voir, de comprendre pourquoi il est aveugle, a déjà été faite). Quand Bartimée lui dit : « fasse que je puisse voir » il s’attend à une délivrance complète, le démon de cécité est avant tout dans l’esprit, c’est l’incrédulité.

Jésus a vu que ce démon était sorti, que l’esprit de Bartimée était déjà repenti.
La loi avait été accompli et il ne restait plus que la grâce à être manifestée.

Si Bartimée avait caché ses transgressions, il n’aurait pas pu insister autant et répondre ce qu’il a répondu à Jésus : « fais que je puisse voir » mais comme il s’était mis en ordre avec ses fautes, il a tenu compte de Proverbes 29 :13 » celui qui cache ses transgressions ne prospère point. Mais celui qui les avoue, obtient miséricorde ».

Un dernier mot pour dire que prospérer : c’est s’enrichir esprit, âme et corps. Et obtenir miséricorde : c’est prospérer dans son être entier.
Celui qui avoue ses transgressions prospère, guérit dans son être entier.
Amen