dimanche 27 janvier 2019

QUI SONT LES FILS D’ISRAEL AUJOURD’HUI ?

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Par Éric Ruiz

Une pensée me venait fréquemment à l’esprit et me poussa à écrire, une question importante qui est: quelle est le sens profond du sacrifice de Jésus-Christ sur la croix ?
Parce qu’avant lui, Dieu avait fait alliance avec tous ceux qui étaient circoncis de cœur et de chair. Eux-seuls étaient sauvés. Il fallait être passé par le huitième jour et être rattaché de manière généalogique à la lignée d’Israël.
https://youtu.be/TSjCxebR1-k
Ce sont les fils d’Israël les sauvés d’autrefois ;
Et on le voit bien, même avec Ismaël, le but était d’être joint au bois de Juda, à la lignée royale, au figuier fertile.
Cela concernait une petite partie de la population mondiale, quand on y regarde bien. Une infime petite partie, une goutte d’eau dans la mer.
Alors, c’est vrai que des Philistins, des Amoréens, des Egyptiens, ou des Babyloniens ont été par alliance joints à cette race, à cette sainte famille (par circoncision, par mariage, adoption, droit de rachat, ou encore par serment, comme Abimelec au puits de Beersheba). Ils ont obtenu le même héritage.
Donc, des étrangers faisaient déjà office de nouveaux rachetés.

Mais, Jésus-Christ par son sacrifice n’a pas donné sa vie uniquement pour cette lignée ; Sinon il n’aurait fait que de faire perdurer ce qui existait déjà.

Le prophète Esaïe, prophète d’Israël, avait déjà, lui aussi, prophétiser (plus de 600 ans avant JC) cette chose incroyable au chapitre 45: 21
« Qui a prédit ces choses dès le commencement, Et depuis longtemps (qui) les a annoncées? N'est-ce pas moi, l'Eternel? Il n'y a point d'autre Dieu que moi, Je suis le seul Dieu juste et qui sauve. 22Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, Vous tous qui êtes aux extrémités de la terre! Car je suis Dieu, et il n'y en a point d'autreTout genou fléchira devant moi, Toute langue jurera par moi…A lui viendront pour être confondus, tous ceux qui étaient irrités contre lui.»

Esaïe annonce quand même une chose incroyable ici : Jésus, le sauveur, son plan de rédemption, même pour ses ennemis …tout était déjà annoncé ; même par son nom Esaïe, Yesha‘yah en hébreu, l’Eternel a sauvé.
Pour sauver ceux qui sont aux extrémités de la terre, il fallait le recours à un rédempteur universel : LE Sacrifice perpétuel, l’agneau immolé sans défaut, pour le rachat des fautes de tous.

Donc, Jésus est comme le cite Esaïe, « tu es un Dieu qui te cache, Dieu d’Israël sauveur ! » (Esaïe 45 :15)
C’est pour cela que le fils de Dieu a été beaucoup plus loin ; que de se sacrifier pour un peuple ; Il s’est livré pour tous.
Voilà le médiateur d’une alliance nouvelle.
« Tous » signifient aussi bien les habitants du pôle nord : les Inuits, que ceux vivants au fin fond de la brousse amazonienne, comme la tribu des Mashco-Piro, une tribu coupée du reste du monde.
Donc, tous les descendants d’Abraham, tous les êtres humains sans exception, ont cette porte ouverte vers le ciel, par l’œuvre de la croix.
Mais Esaïe finit son chapitre 45 par : « Par l'Eternel seront justifiés et glorifiés tous les descendants d'Israël »

Esaïe revient encore sur Israël et sur ses descendants. Pourquoi ? (alors qu’il prophétise pour tout le monde)
Non, il ne montre pas une Israël souveraine et dominatrice sur les peuples étrangers comme le pense la majorité.
N’est-il pas plutôt en train de montrer une nouvelle descendance à Israël, une Israël planétaire ? Et disons-le : c’est une (La) Bonne Nouvelle pour tous.
La religion juive y a vu plutôt une conquête. Les juifs se sont alors mis en tête qu’ils iront conquérir le monde pour que le judaïsme devienne universel ; et dans la foulée toutes les religions ont eu cette intention majeure de conquête (mais avec un but inavoué, parce qu’inavouable : faire des serviteurs, des gens assujettis, des esclaves).
Les juifs, s’est vrai, ne font pas de prosélytisme, ni de campagne d’évangélisation.
Non, ils cherchent au contraire à se regrouper entre eux.
Mais à partir des différentes diasporas, ils ont investi des places privilégiées, des postes clés dans le monde entier (banquiers, hommes d’Etat, politiciens, journalistes, commerçants, show-business…).
Leur réputation de gens riches et de gens de pouvoir leur colle aujourd’hui à la peau ;
Mais, leur renommée penchent en leur défaveur (le courant sioniste, qui est né à partir de l’exil des juifs et de la constitution de leur nouvel état d’Israël en 1948 constitue aux yeux de beaucoup un mouvement complotiste, dominateur, qui vise un seul but : diriger le monde).

Les juifs en rejetant Christ, n’ont pas vu une chose très importante.
Les juifs (comme les autres mouvements religieux d’ailleurs) n’ont pas discerné que c’est le Saint-Esprit qui est devenu universel. Et que sans le sacrifice de Jésus cela n’aurait jamais pu être possible (sans Jésus, pas de Saint-Esprit).

Jésus le dit lui-même dans Jean 16 :« Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur (le Saint-Esprit) ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra ( qui les judéens, les juifs ? non) le monde…». Le monde c’est le grec « Kosmos » ; c’est le monde entier au-delà des frontières naturelles et humaines.

Ce ne sont pas des disciples ou pire une religion quelconque qui va convaincre le monde, mais le Saint-Esprit appelé le consolateur.
Pourquoi ce nom de consolateur ?
Parce qu’en venant sauver, le Saint-Esprit vient d’abord consoler les cœurs brisés (il ramène le cœur des pères à leurs enfants, en essuyant les yeux des enfants qui se convertissent).

En fait, cette vision des choses n’est pas si évidente que l’on croit (elle n’est pas du tout évidente même).

Elle n’a pas été un simple « amen » pour Pierre.
L’apôtre Pierre, lui, pourtant si proche du Seigneur, n’avait pas vu venir Corneille.
Il n’avait pas vu la possibilité que ce chef militaire romain puisse être touché par l’Esprit Saint.
Pierre ne concevait pas un salut ailleurs qu’en Judée ou un salut pour d’autres que des Judéens.
Pourtant il avait lu les rouleaux d’Esaïe, il avait vu Jésus s’asseoir au côté d’une femme de Samarie, alors que le judaïsme rejette toute relation avec un étranger non circoncis (et de surcroît une étrangère).
Et même s’il n’a posé aucune question à Jésus de cette situation (équivoque pour lui), les échanges entre Jésus et la femme samaritaine, ont dû remontées jusqu’à ses oreilles, vus que cela figure dans les évangiles et que Jean l’a rapporté. Et puis la bonne nouvelle c’est que le salut est pour tous ; c’est le fond des Évangiles (non ?...).
Mais Pierre semble être vraiment passé à côté de ce fond-là.

D’ailleurs, Pierre, avait-il vraiment compris quand Jésus a dit à la femme de Samarie : « Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père » (Jean 4 :21) ?

Avait-il compris qu’en disant cela, Jésus montrait que le salut et l’adoration se feraient partout où se trouve un cœur brisé qui invoque le Seigneur ?

Pas besoin d’être à Jérusalem ou là où se trouvent des judéens pour être dans la vérité ; en fait, il n’y a plus de capitale de la foi, de lieu plus saint qu’un autre et par extension il n’existe plus un peuple identifié par sa généalogie, ou par une marque physique visible comme l’est la circoncision (ou encore comme se verrait un sceau marqué sur le front des serviteurs de Dieu, Apocalypse 7 :3) ?
Pierre, je pense, avait compris le verset 22, comme un verset qui décrit clairement et qui confirme un peuple élu : les juifs (les judéens) «  Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs (judéens) ».

Oui au départ le salut provient de ce peuple mais après…
Au verset 23, que dit Jésus ?

Le fils de Dieu va insister sans le dire ouvertement, sur un changement de chandelier, qui passe par d’autres mains : Nous avons lu au verset 22 que nous adorons ce que nous connaissons, mais c’est en partie seulement que nous connaissons. Donc l’adoration des judéens est partielle, elle aussi… alors qui sont les vrais adorateurs ?
Jésus y répond (verset 23) :

« Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité ». 

Jean insiste (on le voit bien) sur l’esprit l’adoration et la vérité.
Pourquoi ?
Pour montrer et remontrer que le chandelier passe bien par de nouveaux adorateurs qui témoignent de leur élection par l’esprit (l’esprit qu’ils ont reçu) et par la vérité (la vérité qu’ils manifestent) ; et plus du tout par la chair.

Voilà la vérité :

L’esprit a supplanté la chair.
Les marques extérieures visibles (de la chair) ont laissé place aux marques intérieures invisibles (de l’esprit).
C’est l’esprit qui règne en maître absolu.
La chair a disparu… cela veut dire qu’on ne peut plus voir (discerner, juger) un peuple sanctifié, au travers de ses traditions, de sa religion ou à partir de sa généalogie et même plus :on ne peut plus voir un peuple saint par le nom du Dieu qu’ils disent adorer), ce temps-là est révolu.

Et ce discernement n’est que spirituel, la preuve : cela n’a même pas suffi à Pierre pour le convaincre, puisque Dieu lui envoya une vision pour l’aider à réaliser le caractère universel du salut.
Après sa vision et son interprétation, Pierre dira,  Actes 10 :28 : « Dieu m'a montré qu'il ne faut déclarer aucun être humain souillé ou impur ». 

Oui, tout être humain a le droit de devenir pur ;
Oui, l’Eglise est universelle, mais elle n’est pas catholique ; elle ne porte aucun nom, car elle est cachée en Christ et non dans une organisation déclarée officiellement.
Jésus, en donnant les clés du royaume à Pierre, ne lui a pas donné une forme d’organisation qui va avec.

Il lui a donné un mode de relation à avoir avec les autres et un mode de relation à avoir avec le Saint-Esprit, c’est tout, un point c’est tout. (Un mode de relation, pas un mode d’organisation).

C’est le cœur humain qui cherche une organisation, surtout quand il perd sa paix et qu’il ne se sent plus en sécurité.
A ce moment-là, il refuse de marcher sur l’eau et préfère organiser la traversée en la sécurisant lui-même.

L’organisation : c’est le bateau et son équipage qui ensemble cherchent la sécurité dans la tempête et dans l’épreuve.
Jésus, lui, veut autre chose, il souhaite simplement que l’on soit disponible pour traverser les eaux comme lui, l’entend.
Dans la tempête, Jésus dort. Il ne se soucie nullement des conséquences. Peu importe qui tient la barre, aucune importance de savoir si l’équipage est bien formé et si la tempête est surmontable ou pas.

Cela n’a rien à voir avec les Eglises que nous connaissons.
La première chose qui est instituée c’est l’ordre des réunions et la nomination du prédicateur… et aussi la crainte de l’épreuve qui tourne en boucle comme sujet d’inquiétude et de prière principal.
Il y a bien, ici, une organisation qui est terrestre et non céleste.

Pourquoi Dieu n’est jamais aussi près de ceux qui ont les cœurs brisés (Psaumes 34 :18) ?

Eh bien, parce ces cœurs-là ont cessé de se sécuriser avec leur entourage. Ils sont nus et abandonnés. Ils ne se rattachent plus à rien ; ils ne croient plus dans l’homme, ni en eux ; c’est là leur force. Ils sont forts et puissants parce qu’ils deviennent enfin disponibles, pour l’Esprit saint.

Par conséquent, quel intérêt existe-t-il dans les actes de ceux qui se réclament chrétien, mais qui restent attachés à des pratiques judaïques, à des traditions chrétiennes, (et on le sait) à des coutumes païennes ou encore attachés à des symboles tirées des différentes religions ?

C’est encore une fois Jésus-Christ qui vient rattacher lui-même un peuple (ou plutôt une femme par ci, un homme par-là) au bois de Juda, comme les gentils, les païens, tous ceux qui semblent être aux antipodes du « bon croyant bien correct ».

Les fils d’Israël sont des croyants, oui, mais ce sont des croyants que l’Esprit saint a sélectionnés, lui et lui seul.

La chair et les marques visibles ont disparu à jamais avec Jésus-Christ.
La marque, le sceau de Dieu sur les vrais croyants reste imperceptible par nos sens, (invisible).
Jésus en a parlé indirectement à un autre moment important : juste avant la crucifixion, lors du repas pascal.
Quand il dit à ses apôtres de se souvenir de lui en rompant le pain et en buvant le vin, il ne dit rien de moins que : là où seront les corps brisés, là où s’assembleront ceux qui sacrifient la chair pour l’esprit et qui feront alliance par son sang, (qui seront prêt à donner leur vie pour leur foi) là seront les fils d’Israël.

Cette marque n’est pas révélée à ceux qui ne croient pas, mais pour ceux qui croient, elle est évidente : C’est à l’arbre que l’on reconnait le fruit.

Comme l’a très bien expliqué Paul : le spirituel ne vient jamais en premier. C’est le naturel, l’animal d’abord.
La chair est venue en premier juger avec Adam (premier homme déchu, premier homme animal), puis avec Moïse qui jugeait au moyen de l’animal immolé (le pardon des péchés s’obtenait par le sang animal).
L’esprit vient ensuite juger avec Jésus-Christ qui a lui-même remplacé l’animal, l’agneau.
Le premier Adam, le premier homme était terrestre et devait se juger à travers les lois terrestres.
Le deuxième Adam est spirituel, il ne se juge que par l’esprit, et donc ne se laisse pas juger par la chair (les hommes charnels).

On comprend mieux maintenant jusqu’où voulait en venir Paul dans 1 Corinthiens 2 :14 « Mais l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge. L'homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n'est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur, pour l'instruire? Or nous, nous avons la pensée de Christ ».

Voilà la folie des croyants qui se croient sage et intelligent et qui viennent juger avec la chair ce qui n’est compréhensible qu’avec l’esprit.
Ils devraient reconnaître leur ignorance, mais leur arrogance ne montre-t-elle pas qu’ils sont encore sous le sang animal et non sous celui de Christ ? Ou bien, qu’ils sont guidés par les lois terrestres et non par les lois célestes ?
Poursuivons :
« Et de même que nous avons porté l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du céleste » (1Corinthiens 15 :49).
Une image terrestre est visible par des êtres terrestres, tandis qu’une image céleste ne peut être visible que par des êtres célestes.
Nous sommes devenus des êtres célestes en Jésus-Christ, même si malgré notre apparence nous restons terrestres.

A quoi sert de savoir tout cela ?

C’est fondamental : 
Pour en revenir à l’exemple du bateau : notre barreur, notre équipage n’est pas d’ordre terrestre, il est d’abord céleste. C’est le Saint-Esprit, c’est lui et lui seul le maitre à bord.
Si ce n’est pas le cas, c’est que vous portez encore l’image du terrestre et que vous jugez tout par rapport à cette image qui est complètement dépassée. Vous cherchez alors un peuple plus saint qu’un autre pour vous y rattacher ; pour vous sécuriser.

Une dernière question :
Alors puisque c’est le Saint-Esprit qui rassemble, quel est notre travail ? Qu’avons-nous à faire comme travail dans sa vigne ?
Surtout, n’essayons pas de greffer de nouveaux sarments. C’est lui (le Saint-Esprit) qui fait des disciples.
La greffe elle peut prendre ou au contraire échouer ; et ce n’est pas à l’homme de s’acharner pour qu’elle prenne. Enseigner, c’est tout autre chose. Enseigner, c’est entretenir.
Nous avons à entretenir la vigne, enlever les mauvaises herbes (les mauvaises pensées) de soi-même d’abord puis de notre frère et de notre sœur ; tailler les pousses (se séparer des habitudes humaines), récolter les fruits (montrer le caractère du disciple) et bien-sûr arroser continuellement le plan de vigne avec une eau pure venant du ciel, la parole de Dieu révélée pour notre temps, et transmise par le Saint-Esprit aux apôtres.

Nous avons la pensée du Seigneur pour nous instruire, et les fruits que nous portons, c’est eux qui témoignent de la réussite ou non de notre greffe, qui révèlent si nous sommes bien fils d’Israël.
Amen

dimanche 20 janvier 2019

BRISONS NOS CŒURS !


259
Par Eric Ruiz

Ce commandement est plus que d’actualité, c’est urgent ; c’est la première œuvre de justice à faire.

Mais…
Briser son cœur, que cela veut-il bien vouloir dire ?

Le cœur est souvent pris un peu à la dérision chez beaucoup de personnes. On l’associe soit à un organe vital (et là, il est plus que respectable) soit au siège des sentiments amoureux.

« Je t’aime de tout mon cœur » :

https://youtu.be/FXEOyDSfMOw
Une expression qui veut dire en fait je t’aime passionnément ou de tout mon être.
L’amour exprimé avec le cœur a longtemps été la caractéristique du sentiment féminin. Comme s’il était honteux pour un homme de l’avouer.
Montrer l’état amoureux de son cœur a longtemps été considéré comme un moment de faiblesse pour l’homme dont la morale a toujours minimisée le cœur (fait pour la femme, qui est faible) alors que l’esprit, supérieur (est fait pour l’homme fort).

Au moment où j’ai commencé à écrire ce message, je suis tombé sur une pub d’une émission de télé réalité : «  la villa des cœurs brisés » ; on devrait plutôt dire « la villa des faux cœurs brisés »
Non, un cœur brisé n’a rien à voir avec ces jeunes séducteurs qui ont subi une déception amoureuse peut-être, mais qui tournent rapidement la page puisqu’ils sont en quête d’une nouvelle relation amoureuse dont l’aspect superficiel trahi leurs désirs complètement charnels.
Un cœur brisé c’est beaucoup plus profond que cela.

Mais d’abord, pourquoi doit-on briser ce cœur ?
Faut-il absolument avoir vécu une déception amoureuse qui nous aurait complètement anéanti ?

Le cœur (il faut bien le comprendre) a un sens : celui  d’être le siège de nos émotions, de nos affects.
Tout l’affectif passe par ce centre, qui influence bien-sûr l’état de notre âme.
Car le siège de l’affectivité ne se trouve pas forcément quelque part dans une zone bien précise de notre cerveau. Il concerne notre être en entier.

Le dictionnaire Larousse nous dit : que notre cœur renferme, lui, un mode de connaissance intuitif opposé généralement à l’intelligence rationnelle, rigoureuse et logique.
Il y aurait donc une manière spéciale de penser avec le cœur.
Une intelligence du cœur ; vous savez, cette réplique bien connue : « c’est mon cœur qui me le dit »

Il y a donc une vérité à chercher, mais avec son cœur et non avec son esprit.

Les grands écrivains de la littérature française qui proclamaient que « les grandes pensées viennent du cœur » avaient compris qu’il existe un chemin irrationnel menant à la vérité.
Le célèbre écrivain français Pascal avait donné sa définition de la foi en disant que « c’est le cœur qui sent Dieu et non la raison » Dieu était selon lui plus sensible au cœur qu’à la raison : «  le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas ».

Alors, j’en reviens à la question du brisement qui est essentielle dans la Bible.
Le prophète Joël en donne même un commandement salutaire.
(Joël 2 :13) « Déchirez vos cœurs et non vos vêtements, Et revenez à l'Eternel, votre Dieu; Car il est compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, Et il se repent des maux qu'il envoie ».
Psaume 34 :18 : « L'Eternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, Et il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement ».

Pourquoi doit-on déchirez ou briser cette partie intuitive, affective qui est en nous ?

Parce que cette partie (écoutez bien) est une infidèle, elle est adultère, elle nous a trahi.
Elle nous a fait croire qu’elle était notre amie en nous occasionnant de la joie, du bien-être, du bonheur aussi, mais c’est tout l’inverse qu’elle nous à donner en réalité. Elle nous a dominé de façon même tyrannique ;
Et briser son cœur revient à se libérer,  même de manière brutale, des liens de cet esclavage forcé.

Oui, il nous faut passer par une déception amoureuse forte ; Oui la peine de cœur est un chemin libérateur (seulement s’il nous amène à invoquer le nom du Seigneur sur nos vies).

Nous devons dans la réalité, réaliser que notre malheur provient de notre cœur (pas de notre raison).

Nous devons prendre conscience qu’il est instable et qu’il ne nous révèle pas toujours la vérité, mais nous pousse à mentir, à changer nos raisonnements rationnels pour des choix auxquels nous n’avons jamais adhéré.
Notre motivation, notre détermination à agir va alors montrer l’inverse de ce que nous sommes.

 L’apôtre Paul l’exprimait ainsi : «  je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais…Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi ».
Un exemple : nous pouvons mentir, trahir poussé par notre cœur, alors que notre raison nous l’a toujours interdit.

A partir de là, il est évident que va se développer une déception ; un sentiment affligé et accusateur, en nous.

Cette déception répétée, intensifiée va produire alors un abattement profond, un effondrement qui se nomme aujourd’hui : DÉPRESSION.

La dépression c’est une maladie reconnue, déclarée et soignée médicalement.
Pourtant, force est de constater que tous les remèdes ne sont qu’un sparadrap sur une jambe de bois et que si vous chassez le cœur naturel, il revient au galop, quelque temps plus tard.

La dépression pour de nombreuses personnes hélas, n’a été qu’un constat de départ et une cause de départ. Ils sont partis dans la mort avec elle. Ils n’ont jamais réussi à s’en séparer.

Pourquoi ?
Parce que la dépression n’aurai pas dû être un état final… mais un commencement.
C’est, en fait, le début d’un changement.

Le prophète Joël,  nous montre que c’est en brisant ce cœur, que nous rencontrons l’amour de Dieu. C’est celui du départ, celui que nous avons toujours connu, qui est l’état de notre cœur d’origine.
C’est pourquoi, le prophète dit « revenez à l’Eternel » !

Briser son cœur : c’est alors s‘apercevoir que nous nous sommes trompés d’être aimé.
·       Nous avons aimé quelqu’un d’autre qui n’est pas notre âme sœur.
·       Nous avons aimé un reflet de nous-mêmes.
·       Nous nous sommes aimés nous-mêmes.
·       Nous avons préféré notre être à Dieu.
·       Nous avons idolâtré la création au lieu du créateur. Voilà l’infidélité de notre cœur.
Et cette infidélité ne date pas d’hier.

Paul dit : «  Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien ».

Donc, Dieu ne nous demande pas de faire des efforts pour changer de cœur, il ne nous demande pas de nous détourner de ce qu’il y a de mauvais dans notre cœur ; il sait que c’est impossible ; (et c’est la religion qui nous fait croire que oui, oui on peut par la volonté se changer);
Alors que Jésus insiste en nous donnant une image claire lorsqu’il prend l’exemple du tissus neuf que l’on vient de coudre sur un vêtement usé et qui se déchirera tôt ou tard, à nouveau bien-sûr, alors que la solution est tout simplement d’avoir un vêtement neuf.

Non, Dieu nous change lui-même ce cœur, mais à une seule condition : c’est qu’il soit brisé ; mis en pièces, immolé, sacrifié pour lui.

Pourquoi le briser à ce point ?

Parce que Jésus vient sauver ce cœur, lorsqu’il est complètement perdu et détruit.

« Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort? », s’insurge Paul.

Jésus-Christ, le fils de Dieu est mort sur la croix dans ce but.
Il a cloué aussi notre cœur sur la croix (votre cœur).
Mais il ne peut le faire à votre place.
En clair, il le fait avec nous, avec vous et pour vous si vous le faite en premier.
Il ne vient pas vous obliger à faire.
Il vient vous accompagner dans votre décision.
Où trouve-t-on cette explication dans la Bible ?

C’est dans le livre du Lévitique ; cela concerne la loi sur le sacrifice d’expiation, qui a pour but le pardon de nos péchés.
Lévitique 6 à partir du verset 17.
Cette « chose très sainte » (c’est comme cela qu’elle est nommée au verset 22), se pratiquait devant la tente d’assignation, là, où le sacrificateur faisait cuire la viande sacrifiée ; et au verset 21, on lit : « le vase de terre dans lequel elle aura cuit, sera brisé ».
La viande sacrifiée qui est consumée et mangée par le sacrificateur représente tout ce qui sort de mauvais de notre cœur ; et ce vase de terre, c’est notre cœur, qui contient toutes sortes de pensées impures, et qui est brisé à la fin.

Alors…
« Pourquoi mon Dieu m’as-tu abandonné ? »
C’est ce que criait Jésus, crucifié à la neuvième heure.

Mais, Jésus à la neuvième heure ne criait pas seul ce soir-là.
C’est aussi notre cri de désespoir au moment où notre cœur se brise.
Notre cri pose la question un peu différemment : « Mon cœur pourquoi m’as-tu abandonné ? » ou « Mon cœur divin pourquoi m’as-tu abandonné ? »  Pourquoi avons-nous eu un cœur différent de celui que nous avions reçu à l’origine, ce cœur divin ? Puisque le psalmiste dit que Dieu l’avait formé dans le ventre de sa mère et qu’il était à ce moment-là son Dieu (Psaume 22)

La réponse nous l’a connaissons : C’est nous qui avons abandonné Dieu en désobéissant à ces commandements, déjà dans le jardin d’Eden en Adam et Ève. C’est nous qui avons choisi un cœur de péché.

Maintenant pourquoi Jésus criait-t-il, lui, le fils de Dieu, sans péchés
« Pourquoi mon Dieu m’as-tu abandonné ? », alors qu’il avait un cœur pur ?

Croyez-vous que son cœur soit si pur que cela à cette neuvième heure ?

Je vais dire quelque chose qui apparaît comme un outrage pour une majorité de chrétiens, mais le cœur de Jésus était encore plus impur que le mien ou le vôtre (à la neuvième heure).
Car son cœur lui aussi a été changé.
Mais à l’inverse du nôtre, d’un cœur pur il est devenu impur.
N’oublions pas qu’il s’est chargé de nos péchés, qu’il est venu porter nos iniquités sur la croix ; toutes les iniquités, de tout le monde.
Esaïe 53 :6 : « Et l'Eternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous ».
Il a eu à ce moment précis tous les péchés en lui, pour mourir avec eux.
C’est bien pourquoi, il se sent abandonné de son Père, séparé de lui, par le péché qu’il porte.
Jésus se trouve à sa mort dans un état inacceptable, son temple est souillé.
Même à sa résurrection, il avait toujours ce cœur chargé de péchés puisqu’il ne voulait pas que Marie de Magdala le touche, parce qu’il n’était pas encore monté vers le Père (Jean 20 :17). Ce n’est qu’ensuite qu’il est remonté vers son Père pour que son cœur redevienne pur.
Maintenant, il est pur, car il est assis à la droite du Père.
Je vous dis tout cela pour en arriver aussi à ce point précis :
Qu’il est faux de croire, et que c’est une grave hérésie de penser : qu’on peut accepter Jésus dans son cœur, qu’on peut s’abandonner à lui, qu’on est en mesure de l’accepter comme son sauveur personnel, juste par une simple prière ou en levant nos mains au ciel, en signe de louange.

« Prions le Seigneur pour que ceux qui lèvent la main accepte Jésus dans leur cœur aujourd’hui, qu’il l’accepte comme leur sauveur et Seigneur ».

Tant de prières (de fausses prières) et de louanges (de fausses louanges) montent vers Dieu dans ce sens alors, que nous ne devons jamais demander cela, ni pour nous, ni pour aucune personne.

Jésus ne nous accepte pas dans notre état d’origine (un état où par la chair nous sommes esclave et prisonnier du péché).
Même si vous l’invoquez, vous l’incommodez au plus fort, votre odeur lui est insupportable ; il ne vient pas habiter votre cœur, il vient le changer une fois qu’il a été brisé, c’est bien différent.
Il vient ressusciter ce qui doit mourir en premier. Il est le Dieu de la résurrection, pas celui de l’amendement, du perfectionnement. Il ne vient pas réformer, il ne nous rend pas meilleur, il nous rend nouveau.

Je le répète, Dieu pour nous est intouchable, la relation avec lui est impossible ; il est trop haut, trop saint, trop pur et nous, nous sommes trop bas, trop vil, trop impur… sauf ( et voilà la condition) si l’homme a contrit son cœur (si le sacrifice d’expiation a été fait).
Contrir : c’est le mot hébreu « dakka » qui a le sens aussi de poussière… le cœur poussière.
Nous devons renaître à partir de la poussière, donc à partir de rien.
Alors briser son cœur n’est pas une mince affaire ; puisqu’à ce moment précis il ne devrais plus y avoir grand-chose, et même rien qui nous rattache à la vie et au monde dans lequel nous vivons ; tout est alors devenu fade, insipide, insupportable.

David dans le Psaumes 23 disait : « je ne crains aucun mal dans la vallée de l’ombre de la mort ».
Ézéchiel quant à lui, fut transporté en esprit dans cette vallée de la mort. Il y a vu des ossements nombreux et desséchés.   En fait, Il y a vu des cœurs morts, détruits à cause de leur nature charnelle.
 Que lui as dit l’esprit de Dieu ?
Ézéchiel 37 : 4 : « Prophétise sur ces os, et dis-leur: Ossements desséchés, écoutez la parole de l'Eternel! Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel, à ces os: Voici, je vais faire entrer en vous un esprit, et vous vivrez; ….je mettrai en vous un esprit, et vous vivrez. Et vous saurez que je suis l'Eternel.»
« …10Je prophétisai, selon l'ordre qu'il m'avait donné. Et l'esprit entra en eux, et ils reprirent vie, et ils se tinrent sur leurs pieds: c'était une armée nombreuse, très nombreuse ».

L’armée de Dieu a été morte avant d’être vivante. Et cette armée une fois vivante ne craint plus aucun mal.

Le roi David ne craignait aucun mal dans la vallée de la mort, car il savait qu’avec le cœur de Dieu le mal serait anéanti.
Et comme le confirme la prophétie d’Ezéchiel, c’est l’esprit divin qui souffle sur les os et sur les cœurs contrits.

Parce qu’il faut le dire et le redire : le sacrifice de Jésus-Christ ne peut rien face à un cœur qui reste humain, déchu, sa condamnation, la mort, le poursuit.

« Car ainsi parle le Très-Haut, Dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint: J'habite dans les lieux élevés et dans la sainteté; Mais je suis avec l'homme contrit et humilié, Afin de ranimer (ressusciter)  les esprits humiliés, Afin de ranimer les cœurs contrits » (Esaïe 57 :15).

Jésus revient pour cela, en faisant quoi exactement ?

En faisant ce que Malachie prophétisait au chapitre 4 :5 en « ramenant le cœur des pères à leurs enfants »
C’est-à-dire : en révélant ce qu’était exactement ce cœur qu’avaient nos ancêtres dans la foi, nos pères dans la foi. Le cœur de Jean une fois contrit et apôtre a été changé. Eh bien le nôtre doit suivre le même chemin. L’onction sainte des prophètes est dans l’impatience de couler sur de nouveaux cœurs comme les leurs.

Mais Malachie prophétise  aussi « qu’il ramènera le cœur des enfants à leurs pères ».

Il y a une filiation divine qui se fait uniquement par le cœur et non par la raison rappelons-le. Et cette filiation commence à partir du brisement, pas avant.

Alors dernière question : cet état de brisement est-il unique, ou doit-on repasser régulièrement par lui ?

Lisons ou relisons Lévitique 6 :21
«Le vase de terre dans lequel elle aura cuit sera brisé (elle, c’est la viande sacrifiée), si c’est dans un vase d’airain, qu’elle a cuit, il sera nettoyé et lavé dans l’eau. »
Curieusement, il y a deux réceptacles, deux ustensiles utilisés ici : un, en terre et un autre en airain.
Le vase de terre est voué à la destruction, il est vil, n’a aucune valeur, c’est notre vielle nature. C’est lui qui est utilisé en premier.
Le vase d’airain, lui, est en bronze, c’est un métal sacré, un vase qui possède de la valeur, c’est une œuvre d’art, puisque ce métal est travaillé, sculpté. Il porte même en lui des symboles de justice ; Ce vase de métal précieux est utilisable et réutilisable à l’infini car il est résistant ; il ne se détériore pas avec le temps qui passe (les pièces de monnaies étaient souvent faites en bronze).
Donc ce vase d’airain sera utilisé lors des prochaines expiations.

Alors, je dirais ceci :
Au départ, en tout premier, nous devons briser ce vase de terre qui représente notre cœur déchu, mais ensuite, nous devons aussi régulièrement laver notre nouveau cœur en bronze en nous repentant et en y brûlant ce qui attaque ou nuit à nôtre consécration.

Voilà comment cette loi d’expiation doit être vécue aujourd’hui pour nous qui avons le souci de suivre Christ et de nous préparer à son avènement.
Amen

dimanche 13 janvier 2019

LE CINQUIÈME SCEAU


258
Par Éric Ruiz

" Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l'autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu'ils avaient rendu. Ils crièrent d'une voix forte, en disant: Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre? Une robe blanche fut donnée à chacun d'eux; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu'à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux."
https://youtu.be/AHGklbBbXho
Dans Apocalypse 6:9 que nous venons de lire : qui sont ces croyants qui attendent leur vengeance ?
Ils semblent avoir été fidèles et mis à mort en pratiquant la justice de Dieu, puisqu’ils ont été tués en martyr, immolés, sacrifiés.
Ne sont-ils pas morts comme Etienne l’a été, lui, lapidé mais parti en extase vers le Seigneur ?
Bizarrement ont devrait les trouver en Christ et ils sont là à crier vengeance à cause de leur témoignage et de la parole de Dieu.

Le cinquième sceau commence en montrant des croyants qui ne sont pas en Christ.
Ils ne sont pas dans le Royaume, sinon, ils auraient été vus sous le Temple, ou bien à l’intérieur du Saint des saints, puisque le voile du Temple a été déchiré après la mort de Jésus sur la croix ; et là, ils sont comme s’ils avaient échoués juste à son entrée, sur le parvis.
Non seulement ils sont devant le Temple au niveau de l’autel des sacrifices, mais en dessous de cet autel, dans un lieu comme prisonniers et attendant leur vengeance, attendant que justice soit faite.
Lisons pour cela Apocalypse 11 :1

« Alors il me fut donné un roseau semblable à une verge, et il se présenta un Ange, qui me dit : lève-toi et mesure le temple de Dieu, et l'autel, et ceux qui y adorent. Mais laisse à l'écart le parvis qui est hors du Temple, et ne le mesure point; car il est donné aux Gentils (aux non croyants, au non circoncis); et ils fouleront aux pieds la sainte Cité durant quarante-deux mois »

On leur a donné une robe blanche, un vêtement propre, sans péchés, parce qu’ils ne l’ont pas acquis eux-mêmes par leurs consécration.
Ils n’ont pas été mesurés avec un roseau semblable à une verge ;  C’est-à-dire que l’étalon de mesure, ne les a pas sélectionnés.
D’où le fait qu’ils n’ont pas cette robe blanche de fin lin confectionnée par les œuvres justes des saints qui concerne justement cette dimension que l’ange mesure.

" Et l'un des anciens prit la parole et me dit: Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d'où sont-ils venus?…Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'Agneau.…" (Apocalypse 7:13,14)

Ces croyants se sont vus donc obligés de laver leur robe dans le sang de l'Agneau. C'est à dire de mourir sans être purifié par Christ, mais en mêlant leur sang à celui qui est venu offrir le sien pour eux, car ils ont renié Christ, pensant au contraire faire sa volonté.
Ils l’ont renié et en même temps ils se sont sacrifiés en rendant témoignage pour lui. C’est contradictoire en apparence !
Oui, mais cela montre bien l’aveuglement et la folie d’un peuple qui s’est cru sanctifié.

Même le brigand sur la croix a été sauvé et s’est retrouvé au paradis avec Jésus. Il n’a pas cherché à dissimuler quoique ce soit, il n’a pas été trompé, il n’a pas demandé vengeance, lui, contrairement aux autres.

Alors les autres, ont été trompés… par qui ?
Par eux-mêmes…
Mais comment est-ce possible ?
Dieu n’éclaire-il pas le croyant pour qu’il revienne sur le bon chemin ?

Nous devons comme le dit avec force Jacques (1 :21) dans son épitre, rejeter toute souillure et tout excès de malice, afin de recevoir ou de comprendre la douceur de la parole qui a été plantée en nous et qui peut sauver nos âmes.
« La malice et ces excès » : c’est quoi au juste ?
Le grec employé à l’origine est « Kakia » qui signifie méchanceté, mauvaise volonté, désir de blesser, qui n’a pas honte d’enfreindre les lois.
Donc Jacques nous dit que certains en qui la parole a été plantée, devrons rejeter l’abus de méchanceté qui prolifère en eux, un trop plein de mauvaise volonté ; parce qu’ils n’arrêtent pas d’être blessant et d’enfreindre la loi d’amour de Christ…

Comment un croyant peut-il en arriver là, à exercer ces choses, pire qu’un païen alors qu’il entend la parole de Dieu, et rend témoignage d’elle ? (mais quel témoignage ? celui d’un chrétien ou celui d’un disciple ?)

Jacques 1 :22 nous donnent alors la voix par excellence :
« Mettez en pratique la parole et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements ».

Comment en sont-ils arrivés à ce point d’aveuglement ?

C’est toujours la même histoire qui se répète, inlassablement avec ou sans Christ :
Les vierges sages et les vierges folles : c’est bien plus qu’une simple parabole, c’est une réalité courante.
Les vierges folles pensent être sages elles-aussi mais elles n’ont pas l’huile nécessaire (c’est-à-dire, elles n’ont pas l’esprit, le discernement qui va avec). Elles s’octroient l’huile par leur doctrine. Elles font de l’auto persuasion, elles pensent que leur foi provient de l’esprit mais elles n’ont pas discerné que cela provenait de leur chair. Donc ces vierges sont comme folles par leur manque de discernement et elles meurent en martyr à cause de la parole de Dieu qu’elles proclament néanmoins. Elles vivent de grandes tribulations qui sont la conséquence de leurs actes (mais de leurs actes injustes).
Elles vivent des plaies qui sont les conséquences de leur endurcissement de cœur.

La question cruciale est :
Pourquoi la parole qu’elles proclament ne les rend-elles pas saintes ?

Parce qu’elles n’ont pas pratiqué des œuvres de justice ; Elles ne font que de les proclamer.
MAIS, elles ne passent pas par une réelle repentance, leur conversion est partielle, leurs péchés les suivent. Et Dieu qui est bon, (oui, mais juste aussi) ne peut les purifier.
Elles ne mettent pas la parole en pratique et encore une fois, elles se perdent dans de faux raisonnements.

Le brigand sur la croix, lui, (aussi bizarre que cela puisse paraître), pratiquait des œuvres justes. Il n’y a pas besoin de bouger, d’agir avec tout son corps pour pratiquer la justice de Dieu.
J’avais appris qu’une femme handicapée sur un lit, et qui ne pouvait même plus parler, avait le bon témoignage de la parole, par le fait que, les gens qui l’a voyait, en lui rendant visite, se convertissaient et changeaient de vie.
Rien que par le fait de la voir, le Saint-Esprit tombait sur eux, et ils étaient  convaincus de péchés.

Alors ces croyants devenus comme ayant perdu la raison, leur bon sens, se cachent derrière une parole frelatée par leur religion.
Ils portent une parole morte.
Ils n’ont pas la manne de leur temps, cette manne fraiche qui vient de l’Esprit saint et qui rétablit ce que la religion a mangé, dévorée, transformée et détruit.
La manne qui nourrissait Moïse et les Israelites ne durait qu’une journée dans le désert, après quoi, ils devaient s’en débarrasser, elle était impure, elles les auraient empoisonnés.
C’est encore une signification spirituelle pour que nous soyons nourrit, enseignés et alertés au jour le jour sur de mauvaises pratiques.

Pourquoi n’y a-t-il plus, alors, que leur immolation pour des croyants au 5ème sceau ? Pourquoi sont-ils obligés de donner leur vie ?

Paul nous le dit  dans 1 Corinthiens 3 :11 ; Ils ont posé un autre fondement que celui de Jésus-Christ. Ils ont bâti non pas avec de l’or, de l’argent et des pierres précieuses (avec l’esprit, l’eau et des œuvres justes), mais avec des matériaux inflammables (le bois, le foin, le chaume ; des œuvres humaines et charnelles) ; et l’œuvre de chacun sera manifesté par le feu : Ils bruleront avec leurs œuvres. C’est pourquoi Paul rajoute la chose suivante  au verset 15 : « Si l'œuvre de quelqu'un est consumée, il perdra sa récompense; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (il sera sauvé mais par le feu, la mort, son sacrifice).

Parce que (c’est dur à dire) mais personne ne vient plus les sauver sur terre.

Car au cinquième sceau, il n'y a plus d'être vivant.  
Au premier sceau, au deuxième, au troisième et au quatrième,  il y a l’agneau qui vient ouvrir le sceau et un être vivant qui dit : viens !
Lisons Apocalypse 6 :1 « Je regardai, quand l'agneau ouvrit un des sept sceaux, et j'entendis l'un des quatre êtres vivants qui disait comme d'une voix de tonnerre: Viens »

A chaque sceau, il y a d’un côté un être vivant qui rassemble, qui met à part les saints en disant viens ; et d’un autre côté, il y a un cavalier qui vient combattre, qui vient enlever la paix sur la terre, établir une fausse justice, et semer la mort par toutes sortes de moyens.
Quand l’agneau dit : viens ! Il y a une voix qui fait comme un coup de tonnerre.
Le tonnerre qui gronde est impressionnant, il réveille n’importe qui s’étant endormi.
Donc, les sceaux qui s’ouvrent réveillent les croyants endormis.

Mais l’ouverture d’un sceau, c’est aussi une attaque virulente contre les croyants en général.
Elle met à terre le cavalier qui se croit prêt, qui se croit protéger, alors qu’il a abandonné son premier amour. Il a perdu la foi, il s’est fabriqué une fausse balance de justice qui lui permet de croire en une fausse foi. C’est sa paix qui tombe à terre, alors en premier. Il s’inquiète, cherche autour de lui qui est l’ennemi, sans s’apercevoir qu’il est, lui, le seul instigateur de sa propre chute.
Dans le premier sceau, on va le lire :
« Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre ».

Le cavalier qui vient vous attaquer ressemble en tout point à un ange de Dieu (il est blanc) ; mais c’est un cavalier qui se croit invincible (il part en vainqueur), il se voit vainqueur quoi qu’il arrive. Il a un arc, mais sans flèches (il pense n’avoir pas besoin de combattre pour gagner, seul son apparence de vainqueur compte pour lui).
Il cherche les éloges, les premières places, qu’il obtient sans combattre (puisqu’une couronne lui fut donnée).

C’est l’orgueil, l’envie de supériorité qui vient s’attaquer en premier à notre foi. La foi qui ne prend sa force, au contraire, que dans l’humilité, la douceur et la soumission.
Le premier être vivant, c’est la parole, le lion ; c’est cet attribut divin qui est attaqué ; et aussi ses représentants (apôtres, prophètes, évangéliste.. qui ont été remplacés, à cause de ce cheval blanc).
C’est le premier pas vers l’apostasie, vers la fausse doctrine de Christ.

Au premier siècle, les gnostiques, ces êtres, adorateurs de la connaissance (comme Simon le magicien l’était) avaient la même apparence de sainteté, mais ils s‘opposaient à la parole et aux apôtres comme Paul, Pierre, Jean ; Si bien que d’autres évangiles ont été écrits par des imposteurs, jaloux des dons de l’esprit. Ils cherchaient leur propre gloire, leur couronne.

Mais, j’insiste aussi sur ce point : ces  quatre sceaux réveillent, puis rassemblent celles et ceux qui persévèrent dans la parole et qui reçoivent la parole de l’heure.

Eux, ils sont sauvés des grandes tribulations.

C’est comme pour le troisième sceau, regardez bien le cheval noir et celui qui le monte, (ce guerrier, cet ennemi cruel) : Il ne peut pas faire de mal à l’huile et au vin ;
C’est-à-dire qu’il ne peut toucher ceux qui ont une réserve d’huile suffisante (qui leur permet de discerner leurs péchés) et qui ont la parole du jour (le vin).

Mais au cinquième sceau ce n’est plus la même chose.
L’agneau continue d’ouvrir les sceaux,  mais ce n’est plus lui qui dit : viens ! 
Il ne dit plus rien.
Le sceau s’ouvre et on le comprend, il n’y a plus de cavalier, parce qu’il n’y a plus de combat, c’est un être mort qui se manifeste : les âmes qui sont sous l’autel sont mortes.
C’est trop tard.
L’Agneau a cessé de parler à travers les 4 êtres vivants.

Ce n'est pas un hasard. Pourquoi ?

C'est parce qu'il n'y avait plus de communion fraternelle, plus d'enseignement d’apôtre, plus de cœur contrit, plus de prières agréées (là je ne fais que citer les 4 êtres vivants, révélés dans Actes 2 : 42).
Le Saint-Esprit fait silence, parce qu’il s'est retiré avec ceux à qui il a dit : viens ! Et qui se sont préparés à persévérer. Ils ont répondu en action et en vérité (c’est eux son Épouse).
Les autres ont entendu la voix à quatre reprises, comme 4 avertissements ; mais se sont-ils préparés pour autant?

On le comprend il y a eu une grande tribulation une grande fournaise qui est survenu au quatrième sceau pour purifier les pécheurs, par la guerre, la misère, la maladie, par une grande extermination ( ¼ de la terre).

Maintenant lisons :

Apocalypse 7:9-11 "Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l'agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. Et ils criaient d'une voix forte, en disant: Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l'agneau."
(Juste une parenthèse pour dire que Dieu et l’agneau, ne sont pas deux personnages en réalité, mais un seul. Il faut distinguer le corps : l’agneau ; et l’esprit de Dieu, qui forment un ensemble, une unique et indissociable entité)

Cette grande foule est celle qui était sous l’autel et qui attendait que tous ceux qui devaient mourir ainsi, soient au complet.
C’est une foule de sauvés, mais les robes et les palmes montrent une récompense.
Laquelle ?
Ils le crient eux-mêmes : LE SALUT, « Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l'agneau."
Ils ont reçu le salut, c’est leur héritage.
« C'est pour cela qu'ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux;
16 ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur.
17 Car l'agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux » (Apocalypse 7 :15-17).

Cette grande foule a conscience ici d’avoir un héritage, mais ceux et celles qui la compose savent aussi qu’ils ont perdu un autre héritage beaucoup plus glorieux : ils ont des palmes et non des couronnes.
La couronne est pour la reine, l’Epouse de Christ.
Eux, ils n’ont pas persévéré…
Puisqu’ils sont devant le trône et non sur le trône.
Ils servent l’agneau (qui rassemble les fils, ceux qui sont adoptés et le fils unique mort pour nos péchés) qui est sur le trône, mais qui ne forment qu’un seul corps (et ce corps a une dimension, celle de 144 milles âmes).
Alors, ils seront consolés de cela, mais le souvenir d’être passé à côté de quelque chose de merveilleux restera, comme un goût amer dans leur bouche.

Apocalypse 22 :14 "Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville! "

Ceux  du 5ème sceau, qui ont été immolés sous l’autel, ont-ils aussi lavés leurs robes ?

Oui, ils l’ont fait, c’est vrai, mais par leur sang mêlés à celui de Christ ; et en cela ils franchiront les portes de la ville.

Souvenez-vous (le message «  Les 3 robes blanches de l’Epouse de Christ »), on choisit la robe qui correspond à son propre niveau de sacrifice ; Et il y a trois niveau de sacrifice possible.
La robe de la repentance, ou celle de la purification, ou encore celle de la vengeance.
Quelle sera leurs robes ?
Ils auront les robes blanches de la repentance acquises par le sacrifice de leur propre sang.
La robe de purification concerne ceux qui sont baptisés dans le Saint-Esprit , et celle de la vengeance ce sont les apôtres, les prophètes qui ont ce vêtement.
Ce qui m’amène à expliquer pourquoi ces croyants attendent leur vengeance ?

« en disant: Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang »

Eh bien, quand ils demandent vengeance ils demandent, en fait, que la vérité soit révélée sur leur sacrifice, qu’ils trouvent injuste.
Ils nomment Dieu : Maître saint et véritable, (ce n’est pas une formule toute faite) car la réponse qu’ils attendent concerne bien la vérité sur leur sainteté. Ils s’impatientent de connaître le pourquoi de leur condition. Ils pensent qu’ils ne méritent absolument pas ce qu’ils leur arrivent et qu’un inconnu (au temps où ils étaient sur terre) est venu leur voler leur part promise.

Et la question qu’ils se posent tous est : Pourquoi Dieu ne les connaît pas ?
Pourquoi ont-ils pratiqué l’iniquité, alors que beaucoup d’entre eux ont même fait des miracles au nom du Seigneur ?

Alors, la lumière sur leurs œuvres viendra… mais de qui ?

Apocalypse 7 :13 nous le montre : cette vérité viendra d’un ancien, d’un des 24 anciens, d’un apôtre ou d’un prophète qui a le vêtement de vengeance (le même vêtement qu’Elie avait et qu’il a laissé à Elisée) qui annonce la vérité ;
Alors leurs yeux s’ouvriront, ils comprendront d’où ils sont tombés. Puis, c’est alors que le consolateur, le Saint-Esprit essuiera toutes les larmes de leurs yeux.
Voilà comme les choses se passeront.

Ce 5ème sceau devrait nous amener à réfléchir, tous, sur notre condition de croyant.
Avons-nous les yeux ouverts sur l’état de notre sainteté, de notre consécration ?
Des cavaliers de l’apocalypse sont-ils en train de nous attaquer ?
Car un véritable croyant échappe aux attaques de ces cavaliers : Ceux du 1er sceau, du deuxième, du troisième et du 4ème sceau :
Clairement :
·       Un disciple fuit le cavalier blanc qui est rempli d’arrogance et qui se prend pour dieu lui-même ;
·       il échappe au cavalier roux, coléreux, querelleur et vengeur ;  
·       il s’éloigne du cavalier noir, qui aime le mensonge, et est expert en manipulation ; enfin
·       il  fuit le cavalier pâle qui porte en lui la destruction, et la mort ;
Tous ces cavaliers n’ont aucun pouvoir sur un disciple de Christ.
Alors s’ils vous semblent être un tant soit peu attiré par un de ces cavaliers, pour en avoir fait une idole…
Eh bien la question c’est :
-Avez-vous encore des ennemis inavoués,
-avez-vous un manque de pardon envers certains ?
-Avez-vous (comme je le dénonçais au message précédent) des gens que vous avez pris pour des ennemis (qui ont mis leur main sur votre nuque, comme Jacob l’annonce par prophétie à son fils Juda), et qui de cette manière vous ont surpris (ils venaient par derrière) en s’opposant à vous, alors que c’était pour vous sauver, pour révéler votre folie, votre égarement ?

Quand l’épée de Dieu est venue séparer l’ivraie du bon grain, beaucoup l’ont analysé comme l’épée de l’ennemi et non comme l’épée à double tranchant de la parole de Dieu.

Le Philistin Hadad n’était pas sur un cheval blanc (comme le cavalier du 1er sceau).
Lorsqu’il fuyait l’Egypte pour Israël ; il ne venait pas en conquérant pour voler la couronne du roi d’Israël. Ce n’était pas son but, il n’était pas ennemi de Dieu. Il n’avait pas d’arc, mais  il s’opposa à Salomon avec l’épée tranchante de la parole.
Hadad dont le nom signifie : puissant, tranchant (comme l’épée), féroce a fait ce qui est juste (il n’a pris la place de personne).

C’est vrai qu’il s’est opposé à ce que Dieu avait béni, élevé, sanctifié et placé sur le trône d’Israël; C’est vrai aussi qu’il a été féroce, c’est-à-dire qu’il passait pour un méchant, qu’il ne lâchait rien, qu’il a été intraitable, sans compromis, implacable et déterminé (mais c’était sa fonction, son mandat divin, plus : sa nature divine qui s’est révélée comme ça d’un seul coup, sans que personne ne s’y attende (comme la foudre, son nom arabe).
Dieu avait averti plusieurs fois Salomon, comme il avertit plusieurs fois ceux qui s’égarent… Et le cinquième cavalier, invisible de Dieu (le Saint-Esprit) a fondu sans crier gare sur celui qui est devenu par sa désobéissance, l’ennemi de Dieu (le roi Salomon).

Vous devez absolument reconnaitre que vos ennemis ont tous agit avec justice, je dis bien tous, sans exception ; et même si vous étiez sûr d’être dans votre droit.

« Qui a reconnu le bras de l’Eternel ? »(Esaïe 53:1)

Ce cinquième cavalier n’est pas comme les autres, il n’a rien d’impressionnant, mais il vient vous sauver, il est comme un agneau ;
Ne le considérez pas comme puni, frappé de Dieu, ne lui faite pas porter vos iniquités (comme ce fut le cas du rejeton d’Esaïe 53).

Sinon après avoir passé à travers le feu, après avoir passé par de cruelles souffrances et après avoir fait couler votre sang, votre condition sera amère et vous n’aurez plus qu’à vous en prendre qu’à vous-mêmes en vous frappant la poitrine (comme ces soldats qui fuyaient devant le tremblement de terre après la crucifixion de Jésus et qui réalisaient à ce moment, l’erreur de leur endurcissement, la folie de leur égarement).

Que notre Seigneur Jésus-Christ, dans sa grâce infinie vous convainc, nous convainc, chacun, de péché de justice et de jugement.
Amen