dimanche 23 mai 2021

RIEN NE SE PERD SPIRITUELLEMENT TOUT SE TRANSFORME

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Par Eric Ruiz


Qui n’a jamais entendu cette célèbre citation du 18ème siècle de l’alchimiste Antoine Lavoisier ?

« Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme ».


Cette citation a traversé les temps et les savoirs.

C’est vrai que nous constatons que les réactions chimiques transforment la matière plutôt qu’elles en créent une nouvelle ou qu’elles la fassent disparaître; mais cette loi est valable pour tout.

Tout, dans notre environnement suit ce procédé de transformation où rien ne se perd ; comme le plastique qui a été jeté dans la mer et qui réapparait des années après dans le ventre d’un poisson, puis là dans une assiette.

Et je jette un discrédit en allant plus loin encore: même la matière religieuse ou spirituelle suit ce procédé qui consiste à ne rien perdre.

La vérité s’est transformée elle-aussi, elle ne s’est pas perdue. On la trouve éparpillée dans toutes les religions.

Des dissidents qui sortent d’une religion ont l’impression de créer une nouvelle branche avec une nouvelle vérité comme étendard.

En fait, même en remettant des vérités au premier plan, ils ont quand-même conservé les mêmes coutumes de la religion qu’ils ont reniée.

La vérité reste toujours transformée dans un amalgame de fausseté.

Par exemple : des évangéliques qui ne se réunissent plus dans leur « bâtiment Église » mais dans leur maison ont coupé de nombreux liens religieux, certes, mais ont-ils néanmoins couper définitivement avec tous leurs dogmes et leurs traditions ?

Je pense qu’à bien des égards, ils se réfèrent encore à leur ancienne culture. C’est un évangélisme de maison.

Même des religions d’essence non chrétiennes comme le bouddhisme, l’hindouisme nous parle de vérité avec la réincarnation ou avec le karma. Mais cette vérité est mélangée avec des hérésies.

C’est pourquoi rien de la parole de Dieu ne s’est perdu au fil des siècles, elle s’est juste transformée.

L’Eternel dit à Jérémie le prophète : « Tu as bien vu; car je veille sur ma parole, pour l'exécuter ».

Dieu a toujours en ligne de mire sa parole. Il veille sur elle sachant que rien ne se perd. Elle n’a jamais disparu avec tous ces siècles de ténèbres et de mensonges.

Sa parole s’est simplement transformée, cachée dans l’apostasie.

Elle est juste restée enfouie quelque part.

Faut-il aller creuser un peu partout pour l’extraire ?

Non, Dieu ne nous demande aucun travail de recherche. C’est son esprit qui montre au prophète où est sa parole exactement.

Ce n’est pas le prophète qui cherche où elle est, c’est l’esprit qui cherche lui-même le prophète pour la lui donner.

Christ l’a prévu ainsi de toute éternité. Il savait dès l’origine que l’arbre de la connaissance en Eden (la gnose) prendrait le dessus et transformerait la vérité ; Que la connaissance se mélangerait à la révélation.

Aux 7 églises de l’Apocalypse, Dieu reproche cette connaissance mélangée et à chaque Eglise il dit : « Ecris à l’ange de l’Eglise ».Il parle à un ange (un envoyé, un prophète) qui a pour mission de réécrire la vérité.

« Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises ». Ceux qui entendent l’Esprit réécrivent la vérité par leurs actes. Et l’ange leur demande de vaincre, de persévérer jusqu’à la victoire.

Par conséquent, Dieu a prévu un temps de rétablissement de la vérité par ses prophètes, comme aussi avec Jérémie, où il a rétabli, par lui, la vérité.

C’est le jour de l’Eternel, le grand jour redoutable, le jour du grand carnage.

On va lire cette confirmation

dans Actes 3 :21

Nous devons recevoir Jésus-Christ prévu pour ceux qui se repentent et se convertissent

« …aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes. 22Moïse a dit: Le Seigneur votre Dieu (fera apparaître au milieu de vos frères (on ne sait pas qui il sera)  un prophète comme moi; vous l'écouterez dans tout ce qu'il vous dira, 23et quiconque n'écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple. 24Tous les prophètes qui ont successivement parlé, depuis Samuel, ont aussi annoncé ces jours-là. ».

Ces jours : ce sont des jours où la parole vérité réapparait, où ce qui a été transformé d’elle revient à la surface.

La matière vivante s’est transformée, eh bien pareillement la parole vivante s’est transformée, et elle va revenir comme elle était à l’origine au moment et par la bouche de qui Dieu a décidé.

Car ce qui est parfait, «les éléments de la parole de Christ, »ont été abandonnés (Hébreux 6 :1).

Regardez ce qui se passe avec le pur et l’impur aujourd’hui.

La religion en a fait un centre de bataille. On montre du doigt le soi-disant impur comme un pestiféré.

La vérité, en fait, a été transformée sous un amas de mensonge.

Par exemple : Si un croyant aime un non croyant. Que lui dit-on ?

On le juge et on dit que c’est impur d’agir ainsi. Mais d’où vient cette hérésie à juger l’autre de son impureté ?

Paul est obligé de le dire avec force aux Romains : « Je sais et je suis persuadé par le Seigneur Jésus que rien n'est impur en soi, et qu'une chose n'est impure que pour celui qui la croit impure ».

Le pur et l’impur n’est pas une affaire collective, ni une affaire d’Eglise et encore moins une affaire entre le dirigeant et la personne touchée ;

c’est une affaire individuelle entre Dieu et le croyant. Cela ne regarde personne d’autres. Même l’apôtre Paul ne se mêlait pas de cette histoire.

Et c’est la même chose avec le péché. Où est passé le fondement de la foi en Dieu ?

Cette foi a été transformée par ceux qui ont été éclairés une fois et qui ont gouté aux dons célestes et qui sont tombés (Hébreux 6 :4)

Ils croient avoir vaincu le péché, car ils se disent « chrétien », « disciple » et ils ne l’ont pas vu se transformer en eux. Ils croient que la grâce leur donne une immunité comme un vaccin avec en plus un pouvoir supplémentaire, des dons surnaturels.

Comment savoir alors si le péché est vaincu ? Suffit-il de dire avec autorité : « Péché, tu es vaincu au nom de Jésus » et voilà le tour est joué !

Pensez-vous vraiment que cette prière a son efficacité ?

La prière qui fait le buzz en ce moment  dans le milieu évangélique, c’est : « le sang de Jésus me purifie de tout péché. »

Ouah ! Et où sont passées les œuvres à faire mourir. Cette prière devrait être un constat final après un processus de sanctification, alors qu’elle est prononcée comme une fatalité liée à une foi tiède.

Non, cette foi-là a déplacée les bornes.

Alors que faire ?

« Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même dans ce qu'il approuve! Mais celui qui a des doutes au sujet de ce qu'il mange est condamné, parce qu'il n'agit pas par conviction. Tout ce qui n'est pas le produit d'une conviction est péché. » (Romains 14 :22-23)

Voilà comment user de discernement sur soi.

D’abord, il n’est pas question ici de  celui qui doute de l’existence de Dieu.

On peut avoir, aussi, le sentiment d’aimer Dieu mais de douter.

Vous avez vu dans le texte de Paul, c’est le fait de douter sur ce que l’on mange qui doit nous mettre la puce à l’oreille. Ce qui rentre en nous nous déstabilise et c’est le fait de douter sur sa nourriture tant matérielle que spirituelle. Et ce n’est pas un péché en soi de douter ; Douter n’est pas le mal. Le doute alerte.

Le doute, ne montre pas directement un manque de foi. Le doute montre le péché qui n’est pas brisé. Il s’est simplement transformé en vous. C’est pourquoi la conviction, la foi diminue, à cause du péché qui n’est pas résolu.

Or, une fois le péché reconnu et brûlé, le doute disparaîtra et la foi grandira.

Aujourd’hui, quand un croyant doute, on prie pour lui pour que sa foi grandisse et qu’il reprenne confiance en Christ. On lui donne des versets à méditer et à répéter tout haut.

Or, on ne lui dit pas le plus important : qu’il doit prier pour voir clair en lui ;

Résultats : on ne prie plus dans le sens de pardonner ses fautes et on ne lui dit plus, qu’il doit pardonner aux autres.

Alors que le véritable enjeu est bien là.


Trouverai-je la foi sur la terre ? Le fils de l’homme trouvera-t-il la foi sur la terre ? Trouvera-t-il la vraie foi, pas celle qui s’est transformée, non celle d’origine, celle de nos ancêtres.

 

Tiens justement parlons de celle d’origine.

Parlons du « jugement éternel » dont le fondement, la vérité, a été complètement transformé.

 

Quand on lit Hébreux 9:27, on s'arrête toujours sur la première partie du verset "Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois," et on y voit ici la fin de notre vie terrestre avec à la clé soit la résurrection soit la mort définitive…avec la deuxième partie : « après quoi vient le jugement ».

 Cela concerne un jugement, mais quel jugement ?

 

Est-ce le "jugement dernier" ? Ce soi-disant jugement du trône blanc ou pour chacun, nous passerons individuellement recevoir la couronne de vie ou la damnation éternelle ?

·       Le jugement dernier est une hérésie, une pure invention religieuse qui n'a jamais été évoqué dans aucun livre Biblique. Ce jugement a voulu faire disparaitre à jamais le vrai jugement, car c'est du « jugement éternel » que l’on se doit de parler.

Une petite différence ? Non un gouffre.

Le vrai jugement a été enfoui dans les profondeurs de la terre. Mais il remonte à la surface, il réapparait.

·       Le jugement éternel, c’est celui que l’auteur inconnu de la lettre aux Hébreux nomme dans Hébreux 6 : 2 ;

C’est ce que Dieu a décidé dès le commencement. Dieu dans son jugement a fermé les yeux de ceux qui voient par leur connaissance (il leur a fermé l’accès à l’arbre de vie) et il a empêché les croyants endurcis de se convertir en les endurcissant encore plus.

Jean 12 :40 « Il a aveuglé leurs yeux; et il a endurci leur cœur, De peur qu'ils ne voient des yeux, Qu'ils ne comprennent du cœur, Qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse. » (C’est le même verset et aussi le même jugement qu’Esaïe 6 :10)

Et c'est vrai que dès notre mort ce jugement nous sépare de Dieu ou nous inclut en Dieu (c’est le sens d’Hébreux 9 :27).

Et il ne va pas y avoir plusieurs vies pour que cette séparation ou que cette union se fasse ; elle se concrétise tout de suite, là à notre mort.

Maintenant revenons à la structure et au sens de ce verset.

Il est compris entre le verset 26 et le 28

« tandis que maintenant, à la fin des siècles, Christ a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice. 27Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, 28de même Christ, qui s'est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l'attendent pour leur salut ».

D’abord c’est une évidence, ces 3 versets s’enchaînent, comme une seule phrase qu’il faut comprendre dans sa totalité et non pris parti par parti.

On ne va pas explique le verset 27 tout seul (1er constat).

Deuxième (faux) constat : « l’homme meurt une seule fois »

Non, des cas de résurrection, il y en toujours eu et Lazare n’est pas un cas unique. Donc des Lazare qui sont morts deux fois, il y en a (Quel jugement ont-ils reçu ?).

Ensuite, il n’est pas question ici de la mort mais du salut.

Il n’est absolument pas question de montrer que la mort sévit une seule fois ; il est question de l’apparition de Christ comme juge et sauveur.

Dans les trois versets le mot « une seule fois » résonne ensemble. Christ a paru une seule fois pour abolir le péché… il est réservé aux hommes de mourir une seule fois… Christ, qui s'est offert une seule fois pour porter les péchés

 Dans quel but : « une seule fois » ?

Dans le but de montrer que le péché a été résolu en une seule fois par le sacrifice de Christ ; que notre mort, à nous, doit montrer qu’il a été aussi aboli en une seule fois puisque Christ nous est apparu une deuxième fois pour cela.

Donc le sens de ce texte, c’est que tout devrait être résolu à notre mort… et Christ a tout fait pour que notre salut soit une évidence à notre mort.

Christ a tout fait pour qu’il soit réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient leur salut.

Mais voilà, dans la réalité, il n’en est pas ainsi pour beaucoup.

Christ aurait-il échoué ?

Non,

Il n’a pas à recommencer son sacrifice. Puisqu’il réapparait spirituellement pour nous sauver.

Le problème est dans les mots suivants : « il apparaîtra sans péché »(verset 28).

Cette indication montre l’importance d’être comme lui à sa seconde venue.

Et il n’a pas dit non plus : «  il réapparaitra sous forme humaine », sinon le Saint-Esprit n’aurait plus aucune légitimité….Vous voyez.

Christ aurait, c'est vrai, pu être plus explicite, mais là aussi l'Écriture sert à dévoiler notre cœur à chacun et l’hérésie religieuse ; Et il y a un temps de rétablissement de la vérité.

Maintenant, ne perdons pas de vue que le but ultime de Dieu est de tout réintégrer en lui.  

1Corinthiens 15 :28 :« …afin que Dieu soit tout en tous. ».

Et comment rétablir ce grand but divin avec un jugement dernier ?

Impossible.

Impossible, puisque la mort montrera ceux qui se sont écartés de la grâce.

D’où l’absolu nécessité d’une autre résurrection pour ramener les déchus de la grâce à la grâce. Pour que Christ puisse faire miséricorde après l’endurcissement de tout un peuple.

Ce n’est pas un dogme, c’est son but premier et dernier.

Et ce n’est pas un hasard non plus si « la résurrection des morts, et le jugement éternel », ces deux fondements de la foi ont été ensevelis.

Alors la boucle est bouclée, rien ne se perd, et ceux qui sont devenus antichrist non plus… Car Christ ne perd aucun de ceux que le Père lui a confié. Il les retrouve tous à la fin. Ils retourneront en Christ chacun dans leur rang, eux qui se sont manifestés comme les premiers seront heureux d’être les derniers, d’être les plus petits dans le royaume de Dieu.

Mais faisons attention : « que celui qui se croit debout fasse attention à ne pas tomber. »

Amen

dimanche 16 mai 2021

Non, Vous Ne Rêvez Pas, Nous Pouvons Arrêter Un JUGEMENT DE DIEU

 383


Par Eric Ruiz

Tout d’abord, je tiens à mettre en garde mes auditeurs ou mes lecteurs, car ce qui va suivre, n’est pas conforme du tout aux absolus de la religion chrétienne. Mais les carcans religieux doivent tomber, sinon nous ne faisons que répéter inlassablement et mécaniquement le mensonge du plus grand nombre qui ne cesse d’être la seule bannière de la foi.


 Le 30 avril 2021, un croyant m’a posé une question au quelle je n’avais pas de réponse et que je négligeais en me disant : «  mais à quoi bon se poser une telle question ? »…mais c’était sans compter sur les surprises de l’Esprit saint.

Voilà la question :

« Je voudrais savoir si une personne qui n'est pas en Christ et qu'elle meurt avec une maladie…. Est ce qu'elle va revenir avec cette maladie sur terre une seconde fois ?? »


La réponse que j’obtins quelques minutes plus tard, fut celle-ci : Je crois que la nature… est en mesure de nous répondre.


Et je me suis souvenu que j'avais une plante dans mon jardin qui ne donnait plus de feuilles ni de bourgeons. Elle était malade, comme morte même. J’étais prêt à m’en débarrasser, quitte à la brûler.
Et en fin de compte, je l'ai simplement changé de terrain ; et là ce n'était plus la même plante. Elle a comme ressuscité. Elle s'est remise à faire de belles feuilles et des bourgeons sont apparus au début du printemps.
Dieu nous parle par la nature qu'il a créée.

L’arbre, le fruit, la terre, tout a une relation de cause à effet.
La pomme ne tombe pas très loin de l'arbre dit le dicton.

Donc elle retombe dans la même terre. C'est peut être aussi pourquoi nous héritons du terrain de nos ancêtres.
Je crois (et je l’ai déjà dit) que le terrain c'est notre âme et tant que nous restons et resterons dans le même terrain, tant que nous naissons et renaissons au même endroit cela produira les mêmes maux.
Il faut changer de terrain pour que la plante reprenne vie.

Donc je crois qu'il faut renouveler l'âme pour quelle retrouve sa santé.

Et, seul naitre d'eau et d'esprit renouvelle réellement l'âme.

Cela rejoint la parabole du semeur ou Jésus-Christ dit que la terre peut être toujours la même ; une terre où les graines sont à chaque fois étouffées par les épines : Les épines viendront à chaque fois étouffer la bonne semence.  Les épines, ce sont les soucis de la vie quotidienne et l’attrait pour la richesse, qui feront passer toujours l'amour de la Parole de Dieu bien après le reste.

Et les conséquences du péché seront les mêmes dans notre corps, notre esprit et notre âme qui ne forment qu’un tout.

Pourquoi une telle destinée, un tel karma (j’ai envie de dire) ?

On ne se moque pas de Dieu, les mêmes causes produisent les mêmes effets, puisqu’on récolte ce que l’on sème (Galates 6 :7-8) 

Et ce mauvais karma provient du fait de se placer sans cesse sous cette loi donnée à Moïse :

L’Eternel Dieu « ne tient point le coupable pour innocent, et [il] punit l'iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération! » (Exode 34 : 7).


Donc comme le châtiment de la loi dure plusieurs générations, il n’y a rien d’étrange à renaître avec la maladie de sa mort ; et c’est même une probabilité forte quand on s’est éloigné de la grâce divine.

Mais, on peut aussi renaitre avec une autre infirmité, car la pomme ne tombe jamais loin de l'arbre et donc on peut hériter des tares de ses ancêtres aussi.

Notre génétique, nous le savons, est un curieux mélange de nous et de nos aïeuls. Et nous héritons d’une partie de leurs caractéristiques, et pas seulement corporelles, mais spirituelles aussi.

Par exemple, on sait maintenant avec les avancés de la psychogénétique que la dépression à des racines héréditaires. Nos ancêtres qui étaient dépressifs feront que nous serons facilement touchés par la dépression.

On l’a vu précédemment, le corps est associé dans la Bible au roi.

Ce corps s’il est toujours relié à la même terre n’aura de cesse à vouloir régner seul sur sa vie. Parce que commander, diriger, donner des leçons, ne pas avouer ses torts, juger les autres… nous avons cela dans le sang.

Et le refrain de la chanson française de l’Eurovision 2019 témoignait tellement dans ce sens : « Quand je rêve, je suis un roi ».

Alors c’est vrai, Dieu est venu pour un jugement et Jean 9 :39 nous dit : « pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles. ».

 

Traduction : un cœur pur verra Dieu alors qu’un cœur impur restera aveugle et ne verra pas Dieu (il se verra, lui, Dieu).

Donc, un renégat qui est tombé aveugle et qui meure parce qu’il a renié Christ, renaîtra c’est certain aveugle, au moins spirituellement.

Son jugement est là. Sa cécité spirituelle continuera dans le siècle d’après.

Pour lui, c’est le prix à payer pour avoir persévéré dans le mal.

Maintenant nous n’avons pas à juger de sa maladie.

Nous n’avons pas à chercher pour savoir s’il est malade à cause de ses ancêtres, ou s’il est malade à cause de ses péchés, ou des deux, ou encore à quelle génération de châtiment il en est.

Jésus-Christ est le témoin fidèle et véritable pour démontrer que tout sert à la gloire de Dieu.


Et fort heureusement, Jésus-Christ est sauveur ; et il est le Dieu de la résurrection. Sa gloire comme celle du Père : c’est de briser le cycle de la malédiction. Les maux, donc n'ont pas vocation à demeurer éternellement.

La loi de Moïse en montre encore la direction : « Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu'à mille générations, qui pardonne l'iniquité, la rébellion et le péché, » (Exode 34 : 7).


Rendez-vous compte : mille générations de pardon, voilà l’amour de Dieu…et pourquoi y aurait-il autant de joie dans le ciel pour une âme qui se repend ?

Posons-nous la question profonde de l’effet de cette âme sauvée…parce que cette repentance n’est pas unique, elle produit l’effet d’un ricochet.


Parce que cette repentance-là fait changer son terrain et par là aussi, celui de ses proches et de ses ancêtres.

Pour nos enfants, leur âme sera inévitablement changée.

Pour nos défunts, morts sans Christ, lorsqu’ils reviendront à la vie ; ils n'auront plus à subir les malédictions à leur naissance.

Ils reviendront alors à la vie avec un nouveau potentiel.
Un potentiel propice à la repentance. Leur cœur, leur âme, leur terre, leur corps, comme leur esprit sera préparée à cela.

L’amour de Dieu pourra alors s’exercer dans leur génération et pour les générations suivantes, celle des enfants et des petits-enfants.


En ce sens nous participons bien au salut des nôtres en changeant l'état de leur âme à leur naissance.

 

Ils ne naitront plus dans une terre sèche et stérile mais dans une terre fertile. Le figuier qui a été séché par Jésus, refleurira.
Et, Actes 16:31 prend alors un tout autre relief :
« Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille, toi et ta maison ».

 

Donc, c’est une grâce exceptionnelle que Dieu donne à ses fils :

 

ils peuvent stopper le jugement qui est tombé sur leur famille.

 

J’ai réalisé en écrivant cela, enfin ce que voulait vraiment dire ce verset de Malachie 4 : 5 à 6

« Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, Avant que le jour de l'Eternel arrive, Ce jour grand et redoutable. 6Il ramènera le cœur des pères à leurs enfants, Et le cœur des enfants à leurs pères, De peur que je ne vienne frapper le pays d'interdit. (le maudire, ou le voué aux malheurs.) ».

 

Quand le jour redoutable du jugement tombe, c’est encore le même scénario désastreux qui tombe, le même massacre….oui, SAUF qu’à un moment Elie ramène le cœur, les cœurs, les âmes…

Dans le texte des Ecritures « pères »  en hébreu, « ab » a aussi le sens d’ancêtres.  Il s’agit bien de ramener le cœur des ancêtres à leurs enfants comme le cœur des enfants à leurs ancêtres.

S’il n’y a pas ce cœur, cette âme collective, cette terre qui a pour vocation de réunir les familles, alors comment peut concrètement s’arrêter la malédiction (ces coupes de colère) ?

 

Le livre de Jonas dans la Bible nous renvoie à ce témoignage, à ce jugement terrible;

Celui d’un prophète qui renaît (3 jours et 3 nuits après) avec le même cœur, la même âme, la même irritation contre Dieu. Il fera la mission qu’il a refusé de faire, mais toujours en fuyant, en  reniant  le Dieu d’Israël…Toujours ce même jugement sur lui.

Rappelez-vous les dernières paroles de Jonas…  «  Maintenant, Éternel, prends-moi donc la vie, car la mort m'est préférable à la vie. »

Qui pourra changer son âme ? Cela semble impossible…

D’autant que Jésus l’a annoncé clairement : pour une génération méchante et adultère, ils n’auront pas d’autre miracle que celui de Jonas.

 

Mais, Christ arrête ce cycle infernal, il l’a prévu…mais pas seul, il l’a prévu par l’expression de son corps, donc jamais sans ses enfants.

C’est avec eux et par eux que s’opère la délivrance.

 

C’est avec nous, ses fils, qu’il arrête la malédiction et les jugements.

 

Quand saurons-nous que nous sommes fils adoptés par notre Père, et donc que nous sommes prêts à transmettre cet héritage divin qui stoppera les jugements ?

 

Malachie 4 nous met encore sur la voie

Verset 1 : « Car voici, le jour vient, ardent comme une fournaise. ».

 

Eh oui, il nous faut traverser de terribles épreuves, brûlantes comme la fournaise mais où, (nous dit le texte biblique) :« Tous les hautains et tous les méchants seront comme du chaume; »

C’est-à-dire que seul les hautains seront pris, consumés, détruits.

Si nous traversons, nous, le feu sans brûlures, si nous traversons la vallée de l’ombre la mort, sans peur, sans blasphème, c’est que nous sommes adoptés.

Mais pour ceux qui persévérons dans la foi et l’espérance et l’amour, voilà ce qu’il y aura : « Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, Et la guérison sera sous ses ailes; ».

Le nouveau terrain le nouveau corps, et un nouvel esprit règnera pour ceux qui craignent son nom.

Eh oui, cela prouve encore que la grâce est inscrite dans la loi.

D’ailleurs, au verset 4 nous lisons une recommandation urgente :

« Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, Auquel j'ai prescrit en Horeb, pour tout Israël, Des préceptes et des ordonnances. »

Cette loi laissée à Moïse concernait toute la loi du Lévitique. Comment devait se préparer un Lévite. Cela concerne donc la loi de la purification qui commence par la repentance. Cette loi permet de ramener le cœur des enfants et de leurs ancêtres ensemble, comme dans une fusion.

Vous voyez, il y a toujours un processus à suivre et que nous suivrons intuitivement si nous craignons véritablement son nom.

Mais attention, il y a un jugement qu’ils ne peuvent néanmoins stopper (ceux qui craignent son nom) : c’est justement le jugement de ceux qui ne craignent pas son nom et qui ont blasphémé contre l’esprit. C’est pourquoi nous devons veiller fortement à ne pas pécher après être convertis. Parce que péché, nous entraîne à accepter la tiédeur, puis (conséquence logique) l’idolâtrie, une idolâtrie pire que celle que l’on avait brisée en venant au Seigneur.

Et qui fait que notre blasphème ne nous sera ni pardonné dans ce siècle-ci, ni dans l’autre.

Ce qui signifie que la colère de Dieu demeure sur le blasphémateur et sur sa famille, pour plusieurs générations.

Cette âme trompeuse en entraine d’autres dans sa chute.

On comprend pourquoi Jésus n’est pas tendre avec les serviteurs qu’il nomme paresseux et inutiles, ni tendre avec une génération méchante et adultère. Ils deviennent parasites pour eux et pour leurs proches car ils rallongent leur temps d’épreuves.

Je le rappelle le blasphème contre le Saint-Esprit n’est pas de mentir ou de se rebeller contre la parole, c’est pire et souvent plus mesquin : c’est l’acte qui consiste à poser un nouveau fondement :

·       Les paroles et les actes qui font changer le sens du baptême,

·       le sens de la foi,

·       le sens de la résurrection des morts ou

·        le sens du jugement éternel;

·       C’est enseigner des fausses doctrines qui ont pour effet d’aveugler les croyants et de les égarer.

 

La 7ème coupe est pour le blasphémateur, et voilà ce qu’elle produit encore en lui (revoilà son mauvais karma).

« Le septième (ange) versa sa coupe dans l'air. … Et une grosse grêle, dont les grêlons pesaient un talent, tomba du ciel sur les hommes; et les hommes blasphémèrent Dieu, à cause du fléau de la grêle, parce que ce fléau était très grand ».

Je le redis, ils sont comme Jonas, l’épreuve aussi épouvantable soit-elle qu’ils ont à subir ne les changent pas, ils continuent à blasphémer.

C’est pourquoi : s’opposer au Saint-Esprit rallonge le temps des épreuves, et le temps de la mort même.

Ephésiens 5 :15-16

« Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages; 16rachetez le temps, car les jours sont mauvais. ».

Agir en toute sagesse, inspiré du Saint-Esprit permet de racheter le temps… (C’est-à-dire) de réduire les jours mauvais pour soi et pour ceux de sa famille, sauf si Christ a été renié par un blasphème contre l’Esprit.

 

 Au verset 14, Paul rajoute (des mots qui sont rarement pris dans leur sens d’origine): «  Réveille-toi, toi qui dors, Relève-toi d'entre les morts, Et Christ t'éclairera. ».

Se relever d’entre les morts est trop souvent interprété au sens figuré. Mais c’est au sens propre qu’il faut aussi le prendre.

Oui, Christ nous fait sortir de ce cycle infernal de la mort. Lorsque nous prenons conscience que nous avons rajouté du temps à notre mort en agissant comme un insensé.

Alors, Paul a raison lorsqu’il affirme que le dernier ennemi qui sera vaincu c’est la mort. Parce qu’une fois que la mort sera maitrisée par les fils de Dieu, les familles pourront se convertir et Dieu aura vraiment ses ennemis sous ses pieds. La mort n’aura plus de pouvoir.

Le grand but de Dieu passe par cette stratégie finale et il faut le souligner au marqueur rouge  1 Corinthiens 15 :28 :

 

« …afin que Dieu soit tout en tous. ».

 

Sinon à quoi sert aux convertis d’être baptisés, si la mort continue de régner pour les autres. (çà c’est le sens de 1 Corinthiens 15 :29).

Concrètement, quelle folie se serait de se faire baptiser devant ceux qui ensuite seront condamnés à disparaître à jamais.

 

Dieu ne fait rien sans en avertir ses prophètes, et il ne fait rien sans que ses fils soient prêts. Car Dieu agit à travers eux : voilà son plan.

 

Allons plus loin maintenant :

Et quand tous les fils de Dieu seront adoptés dans leur famille, alors, le grand millénium pourra débuter. Car les familles sans Christ seront prêtent à se convertir dans ce siècle et dans un siècle nouveau.

 

1 Corinthiens 15 :19 : «  Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes. »

Pourquoi sommes-nous malheureux ?

Parce que nous devons avoir de l’espérance aussi au ciel ? Non ce n’est pas cette lecture-là qu’il faut avoir, celle -là n’a aucun sens. L’espérance n’est utile que sur terre, que dans la vie terrestre. Si nous ressuscitons avec Christ, notre corps actuel ne nous soucie plus.

Alors, la profondeur de ce texte signifie : que nous serons les plus malheureux, s’il n’y a pas de résurrection et si notre espérance n’est que pour notre génération, parce que nos familles seront encore pour longtemps (voir à jamais) séparées de nous et liées aux cycles de la mort.

 

Alors, là aussi ce n’est pas une coïncidence si aujourd’hui 16 mai je vous annonce un tel message. Le 16 : c’est le nombre des familles (et je vous renvoie sur ce message ancien du 30 juin 2019 : sur le jugement des familles). Et le verset 16 nous demande de racheter le temps grâce à l’esprit de Dieu.

Dieu rassemble ses fils, oui, dans son corps afin que Dieu soit tout en tous mais chacun avec sa famille, chacun avec sa tribu, chacun avec sa bannière et sa trompette.

Amen

dimanche 9 mai 2021

Dieu : Un seul esprit ou 7 esprits ?

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Par Eric Ruiz

Il y a 7 esprits devant le trône de Dieu.

Apocalypse chapitre 1 : 4

" Aux sept Eglises qui sont en Asie: que la grâce et la paix leurs soient données de la part de celui qui est, qui était, et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont devant son trône ".

Apocalypse 3 :1 : « Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles »

Apocalypse 4 :5 : « Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu ».

Apocalypse 5 :6 : » Et je vis, au milieu du trône … un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre »

 

Ces 4 versets du livre de l’Apocalypse semblent à première vue contredire le paradigme admis par la majorité qu’il n’y aurait pour un seul Dieu qu’un seul esprit et que Dieu est esprit au singulier. Et que ce sont les démons qui manifestent plusieurs esprits.

Sinon, on serait amené à penser qu’il y a effectivement plusieurs dieux.

Mais l’humoriste Coluche le disait : « ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison »…

Eh bien ce piège du grand nombre ne doit pas l’être en prenant la place de notre bâton de guide, à nous, disciples de Christ.

Car là aussi, Elohim Dieu unique est un Dieu pluriel, et enlever de Dieu sa pluralité, c’est lui ôter sa puissance (c’est lui ôter ses 7 cornes devant le trône).

 

Or, il faut bien comprendre que le spirituel possède des symboles et vous trouverez chez tout juif qui se respecte le plus vieil objet du judaïsme :

la MENORAH, son chandelier à 7 lampes et 6 branches.

Chaque branche possède à son extrémité son huile propre contenue dans une coupe qui doit être enflammée pour produire de la lumière.

Pourquoi autant de détail pour à priori un seul esprit divin ? Pourquoi ne pas le représenter, après tout par, une seule lampe, avec un seul récipient à huile, un peu comme un bougeoir ? Il n’y a qu’un seul Saint-Esprit n’est-ce pas?

Eh bien la raison, c’est que l’esprit de Dieu n’est pas comme cela et cette menorah a du sens. Quels sens a-t-elle ?

 

Premièrement un sens pratique :

Vous ne pouvez allumer toutes les lampes à huile en même temps. Il faut avant tout procéder par étapes ;

Les rites juifs nous fournissent bien-sûr des indications sur ces étapes.

L’entrée au Temple, se faisait en laissant allumée uniquement la lampe centrale.

Donc on procédait d’abord par : allumer la première lampe, au centre puis on allumait le reste du chandelier en partant de l’extrémité vers le centre d’un côté et on faisait la même chose de l’autre côté.

C’est ainsi que le sacrificateur faisait son service dans le lieu saint du Tabernacle, lorsqu’il allumait le chandelier.

Pourquoi est-ce si important de comprendre cette démarche pratique ?

Parce que Dieu souhaite que nous comprenions comment il répand son esprit sur nous. Il répand son esprit  d’abord, comme par une première lampe qui correspond à un premier esprit qui vient SEUL illuminer le cœur de celui qui l’invoque.

Et que chaque esprit ensuite vient SEUL et suit une chronologie très stricte.

La menorah c’est le symbole de la parole de Dieu. Et cette parole ne vient pas tout révéler d’un coup.

La révélation, c’est une lumière, une lampe qui s’allume par étapes, à travers 7 étapes exactement.

Alors, ce premier esprit, cette première lampe, celle du centre qui est allumée en entrant dans le temple, quel est-il ?

 

C’est l’esprit de jugement.

Il vous montre votre noirceur.

Et malheureusement, pour beaucoup, le chandelier ne va pas s’éclairer davantage. Parce que le plus grand nombre préfère cacher sa noirceur plutôt que de l’éliminer.

Cette foule restera donc sur l’impression de leur première onction (une prise de conscience du mal suivie d’une fuite en avant).

Pourquoi ?

Parce que dans la réalité, la coupe, n’aura pas assez d’huile pour que la lampe continue d’éclairer.

D’où provient et d’où provenait cette huile ?

Puisque au départ c’était un ordre donné par l’Eternel à Moïse : Exode 35 : 4-5

 « Voici ce que l'Eternel a ordonné. 5Prenez sur ce qui vous appartient une offrande pour l'Eternel. Tout homme dont le cœur est bien disposé apportera en offrande à l'Eternel:…de l’huile pour le chandelier ».

Vous voyez un cœur mal disposé, c’est une offrande qui a peu de valeur, et c’est une huile frelatée et peu abondante, qui ne brûlera pas ou très peu. L’huile ce n’est pas la connaissance de la parole, non, c’est un cœur bien disposé.

Mais ce qui est incroyable c’est que Jésus en parlait aussi

Voilà ce qu’il dit  avec l’esprit de jugement Luc 6 :37: « Ne jugez point, et vous ne serez point jugés; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés; »

Lorsqu’on refuse de voir ses fautes, eh bien on les voit chez les autres et inévitablement on juge, on condamne.

Quel rapport avec l’huile ?

Un rapport direct : Puisqu’avec un esprit qui condamne, votre offrande a bien peu de valeur, et votre huile bien  peu de consistance.

Par contre à l’inverse, si vous donnez avec un cœur qui absout les fautes, voilà ce que dit Jésus :

Luc 6 :38 « Donnez, et il vous sera donné: on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis»

Eh oui, en pardonnant abondamment en ayant la réconciliation dans le cœur, l’huile sera si abondante qu’elle débordera.

Au niveau du chandelier, eh bien concrètement, votre huile débordera et coulera sur la branche jusqu’aux 3 calices inférieurs en forme d’amendes.

Parce que je n’ai pas encore parlé d’un détail qui n’en est pas un dans la constitution du chandelier ; Mais, Exode au chapitre 37 et au verset 19 précise que : » Il y avait sur une branche trois calices en forme d'amande, avec pommes et fleurs, et sur une autre branche trois calices en forme d'amande, avec pommes et fleurs; il en était de même pour les six branches sortant du chandelier. ».

Vous voyez 3 calices en forme d’amende pour pouvoir recevoir une huile qui déborderait de la coupe.  Le Psaume 23 nous rappelle lui aussi ce débordement d’huile : « Tu oins d'huile ma tête, Et ma coupe déborde ».

Mais pourquoi 3 calices sur chaque branche. Pourquoi ce nombre ?

Eh bien l’huile ne sert pas à Dieu mais à l’homme, à son être…L’huile est-elle pour notre esprit ?

Pas seulement, cette huile sert aussi à notre corps et à notre âme.

C’est tout notre être qui est touché par cette huile. Et Dieu descend mettre son feu, sa lumière sur tout notre être ; donc sur les 3 calices que sont l’esprit, l’âme et le corps. C’est sur notre être entier qu’il vient régner, pas sur une partie seulement.

Maintenant la forme en amande, les pommes, et les fleurs sont des illustrations des actes productifs des saints . Toutes ces belles actions sortiront de chaque lampe du chandelier.

Maintenant, pourquoi appelait-on l’huile : « l’huile d’onction » ?

Cette huile d’olive avait-elle un pouvoir supérieur lui conférant une nouvelle puissance divine ?

Il n’y a rien de magique dans l’huile. Une huile restera une huile, un produit naturel même sur une menorah. Cette huile restera en l’état, tant qu’elle n’aura pas rencontré le surnaturel : l’esprit. 

Donc l’huile, pour qu’elle devienne une onction devait rencontrer l’esprit de Dieu.

Concrètement, Si notre offrande est agréée, alors l’esprit de Dieu enflammera notre huile.

C’est de cette manière que  l’huile devient l’onction.

Rappelons-nous le sacrifice d’Elie le prophète. C’est le feu descendu du ciel qui est venu agréer son offrande sur  l’autel.

Maintenant, pour ceux qui voient la deuxième lampe de la menorah s’allumer ;

C’est qu’ils en sont au stade supérieur : celui de la repentance.

Ils ont alors l’esprit de repentance qui vient sur eux, parce qu’ils ont ôté les tâches noires de leur vêtement.

C’est la deuxième onction. Le deuxième esprit du Seigneur qui vient enflammer l’huile de la deuxième lampe. Et deux lampes du chandelier sont alors allumées.

Vous voyez, il y a un ordre divin dans l’onction.

C’est ce que révélait en premier le chandelier : 7 esprits, parce que 7 onctions différentes.

C’est la même huile, mais le feu est différent il n’a pas la même fonction. Il n’éclaire pas la même chose, en bref, la lumière ne révèle pas la même chose.

C’est ainsi qu’on allume successivement chaque lampe.

Maintenant majoritairement tout le monde dans le milieu chrétien à tendance à dire qu’il y a l’esprit de repentance et qu’ensuite, après imposition des mains d’un représentant religieux, descendra l’esprit de purification.

Et là, c’est très important… parce qu’on saute allègrement d’autres étapes, d’autres onctions indispensables à la croissance et même à la survie du repenti.

L’esprit de justice en premier et l’esprit de sacrifice ensuite…

Ce sont les deux esprits qui n’ont pas reçu d’huile pour illuminer. Pourquoi ?

Parce que (comme par hasard), ces deux esprits divins demandent un effort prolongé, une véritable abnégation, une vraie soumission, un combat spirituel contre le mal ; et pour finir ces deux esprits demandent une parfaite intégrité ; bref cela demande une vraie persévérance dans les actes de justice, de la part du repenti.

L’huile, c’est une huile de persévérance. Il faut la renouveler pour qu’elle brûle jour et nuit et qu’elle éclaire le lieu saint du tabernacle : notre âme.

Et là, par le manque d’huile, on peut faire une analogie avec la parabole du semeur.

Car, c’est à ce moment que l’huile d’onction ressemble à la bonne semence qui a fini de croitre dans le terrain parce qu’elle a été étouffée par les ronces et les mauvaises herbes.

Et l’esprit de purification (ce cinquième esprit) ne s’illuminera alors jamais.

Je pense qu’il n’est pas nécessaire de nommer le nom de cet esprit de purification, car encore là, on ne parle que de lui comme d’une seule étape, d’une seule lumière, alors qu’il n’en est pas ainsi spirituellement.

On ne naît pas d’eau et d’esprit sans renoncement et sans justification.

C’est cela : passer par « la porte étroite » ; elle seule ouvrira l’accès aux deux autres esprits de Dieu, qui viennent ensuite : celui de l’adoption et celui de la gloire… partagée.

Alors un chandelier entièrement allumé : C’est un croyant qui en devenant disciple accompli a reçu les 7 esprits : l’esprit de jugement, l’esprit de repentance, l’esprit de justice, l’esprit de sacrifice, l’esprit de purification, l’esprit d’adoption et enfin l’esprit de gloire. Il est devenu ainsi irréprochable, parce qu’il est adopté et glorifié par son Père ; et parce qu’il est soumis entièrement à son esprit…alors, il manifeste ses œuvres.

Donc, ce cheminement de l’esprit étape par étape n’est pas nouveau.

Il a toujours été présent en Christ, car il était, il est et il sera (tout comme la pensée de son créateur).

Mais l’ingrédient principal, celui qui fait qu’il y a constamment la quantité d’huile nécessaire dans chaque coupe et que le chandelier puisse illuminer de jour comme de nuit : c’est la persévérance.

La persévérance dans les actes de réconciliation qui font, on l’a vu, déborder l’huile de son récipient.

En fait quand Dieu déverse son esprit sur nous, il s’attend en retour à ce que cette huile dégage une odeur particulière, un parfum.

Mais pas n’importe quel parfum, celui qui correspond à l’esprit.

Chez les hébreux, l’huile d’onction préparée pour le chandelier était associée à des aromates.

« de l'huile pour le chandelier, des aromates pour l'huile d'onction» (Exode 35 :8)

-Alors, quel est le parfum de l’esprit de jugement ? c’est l’odeur des œuvres mortes qui brûlent.

-Quel est le parfum de la repentance ? c’est l’odeur du zèle de celui qui se repend, l’odeur de sa foi active.

-Quel est le parfum de l’esprit de justice ? c’est la douce odeur du pardon et de la réconciliation.

-Quel est le parfum du sacrifice ? c’est l’odeur du feu, ce feu de l’épreuve qui a rompu nos liens, le parfum du sang aussi, celui de notre souffrance.

-Quel est le parfum de la purification ? c’est une odeur forte et pure c’est l’odeur du Seigneur lui-même, qui a l’odeur de la myrrhe, l’odeur de l’amour agapé.

Maintenant quel est le parfum de l’adoption ? c’est l’odeur du repas partagé avec notre Seigneur, un souper, une communion parfaite.

Enfin quel est l’odeur de la gloire ? c’est l’odeur des noces de l’agneau. Les festivités de l’époux et de l’épouse. Toutes ces odeurs s’entremêlent à la fin pour n’en produire qu’une et c’est l’odeur de l’agneau immolé.

Christ a cette odeur, mais plus, tous les fils de Dieu ont tous cette odeur.

 

Donc, le chandelier avec ses 6 branches et ses 7 lampes, ses 7 onctions, représente bien un arbre, un arbre de vie.

C’est le même arbre qui était devenu interdit d’accès, après la chute dans le jardin d’Eden.

Et cet arbre, c’est comme le sabbat il est fait pour l’homme et non l’homme pour l’arbre, (l’arbre étant la menorah).

La bonne nouvelle de l’Evangile : c’est que tous sans exception, nous pouvons venir manger de l’arbre de vie c’est la possibilité que Dieu le Père donne à ses enfants en Christ.

Et moi j’affirme : « Quelle aubaine, quelle bénédiction que de connaître cet arbre ! » et surtout  de savoir comment il fonctionne et comment nous pouvons individuellement nous y nourrir. Puisqu’aujourd’hui tous sans exception nous avons accès à cet arbre.

Donc connaitre le fonctionnement du chandelier, c’est connaitre comment fonctionne l’arbre de vie.

Dire : «l’arbre de vie c’est Jésus-Christ, il est la vie, je suis sauvé en croyant en lui », cela ne suffit pas.

Connaître Christ, c’est connaître aussi ses 7 esprits qui sont devant le trône et que nous recevons étape par étape, un par un.

Ils doivent chacun leur tour nous éclairer sur notre état et sur nos actes.

Je lisais sur les réseaux sociaux une prière d’un croyant où des milliers répondaient « amen ».

Cette prière était celle-ci : « Seigneur, garde ma lampe toujours allumée, au nom de Jésus, amen ».

Avec ce que l’on sait de la menorah, est-ce juste de prier ainsi ?

Connaître Christ à travers la menorah, c’est savoir aussi que l’huile, n’est pas donnée par son esprit, mais que ce sont nos offrandes, et notre cœur bien disposé qui remplissent les coupes qui alors déborderont sur les calices ; et que nos fruits nos fleurs, montrent nos actes en parallèles.

Le but ultime, ne le perdons pas de vue, c’est l’union parfaite de Christ en nous, esprit, âme et corps. Et de nous en Christ.

Alors je finirai ce message en rappelant que les 7 tonnerres, c’est vrai, sont analogues aux 7 onctions.

Mais le tonnerre vient avant. Il précède dans le ciel ce qui va se passer sur terre.

Un tonnerre, c’est un avertissement du ciel ; et ses éclairs servent à nous montrer ce qu’il y a à faire rapidement pour avoir de l’huile, une huile qui doit déborder (je le rappelle) sur les 3 calices inférieurs.

Quand le premier tonnerre du jugement gronde, ses éclairs nous montrent les œuvres qui doivent mourir. Et il en est ainsi ensuite pour chaque tonnerre.

Alors ne soyons pas divisés en nous.

Voir un seul esprit de Dieu, cela parait contradictoire, mais cela montre une idolâtrie plus qu’une sainte louange.

Dieu répand son esprit étape par étape pour que nous persévérions dans ses œuvres.

Le chandelier doit éclairer par ses 7 lampes le lieu saint, notre cœur, notre âme, notre esprit. C’est là que nous pourrons parler de puissance du Saint-Esprit.

Apocalypse 5 :6 dit : « Et je vis, au milieu du trône … un agneau qui était là comme immolé. Il avait… sept yeux, ».

Oui spirituellement un disciple accompli doit posséder ces 7 yeux.

Il est alors totalement lucide et clairvoyant sur la parole de Dieu.

Alors persévérons, ne nous relâchons pas à faire le bien en n’éclairant pas notre lanterne, mais notre chandelier.

Amen