Affichage des articles dont le libellé est RÉINCARNATION. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est RÉINCARNATION. Afficher tous les articles

dimanche 23 mai 2021

RIEN NE SE PERD SPIRITUELLEMENT TOUT SE TRANSFORME

 384


Par Eric Ruiz


Qui n’a jamais entendu cette célèbre citation du 18ème siècle de l’alchimiste Antoine Lavoisier ?

« Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme ».


Cette citation a traversé les temps et les savoirs.

C’est vrai que nous constatons que les réactions chimiques transforment la matière plutôt qu’elles en créent une nouvelle ou qu’elles la fassent disparaître; mais cette loi est valable pour tout.

Tout, dans notre environnement suit ce procédé de transformation où rien ne se perd ; comme le plastique qui a été jeté dans la mer et qui réapparait des années après dans le ventre d’un poisson, puis là dans une assiette.

Et je jette un discrédit en allant plus loin encore: même la matière religieuse ou spirituelle suit ce procédé qui consiste à ne rien perdre.

La vérité s’est transformée elle-aussi, elle ne s’est pas perdue. On la trouve éparpillée dans toutes les religions.

Des dissidents qui sortent d’une religion ont l’impression de créer une nouvelle branche avec une nouvelle vérité comme étendard.

En fait, même en remettant des vérités au premier plan, ils ont quand-même conservé les mêmes coutumes de la religion qu’ils ont reniée.

La vérité reste toujours transformée dans un amalgame de fausseté.

Par exemple : des évangéliques qui ne se réunissent plus dans leur « bâtiment Église » mais dans leur maison ont coupé de nombreux liens religieux, certes, mais ont-ils néanmoins couper définitivement avec tous leurs dogmes et leurs traditions ?

Je pense qu’à bien des égards, ils se réfèrent encore à leur ancienne culture. C’est un évangélisme de maison.

Même des religions d’essence non chrétiennes comme le bouddhisme, l’hindouisme nous parle de vérité avec la réincarnation ou avec le karma. Mais cette vérité est mélangée avec des hérésies.

C’est pourquoi rien de la parole de Dieu ne s’est perdu au fil des siècles, elle s’est juste transformée.

L’Eternel dit à Jérémie le prophète : « Tu as bien vu; car je veille sur ma parole, pour l'exécuter ».

Dieu a toujours en ligne de mire sa parole. Il veille sur elle sachant que rien ne se perd. Elle n’a jamais disparu avec tous ces siècles de ténèbres et de mensonges.

Sa parole s’est simplement transformée, cachée dans l’apostasie.

Elle est juste restée enfouie quelque part.

Faut-il aller creuser un peu partout pour l’extraire ?

Non, Dieu ne nous demande aucun travail de recherche. C’est son esprit qui montre au prophète où est sa parole exactement.

Ce n’est pas le prophète qui cherche où elle est, c’est l’esprit qui cherche lui-même le prophète pour la lui donner.

Christ l’a prévu ainsi de toute éternité. Il savait dès l’origine que l’arbre de la connaissance en Eden (la gnose) prendrait le dessus et transformerait la vérité ; Que la connaissance se mélangerait à la révélation.

Aux 7 églises de l’Apocalypse, Dieu reproche cette connaissance mélangée et à chaque Eglise il dit : « Ecris à l’ange de l’Eglise ».Il parle à un ange (un envoyé, un prophète) qui a pour mission de réécrire la vérité.

« Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises ». Ceux qui entendent l’Esprit réécrivent la vérité par leurs actes. Et l’ange leur demande de vaincre, de persévérer jusqu’à la victoire.

Par conséquent, Dieu a prévu un temps de rétablissement de la vérité par ses prophètes, comme aussi avec Jérémie, où il a rétabli, par lui, la vérité.

C’est le jour de l’Eternel, le grand jour redoutable, le jour du grand carnage.

On va lire cette confirmation

dans Actes 3 :21

Nous devons recevoir Jésus-Christ prévu pour ceux qui se repentent et se convertissent

« …aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes. 22Moïse a dit: Le Seigneur votre Dieu (fera apparaître au milieu de vos frères (on ne sait pas qui il sera)  un prophète comme moi; vous l'écouterez dans tout ce qu'il vous dira, 23et quiconque n'écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple. 24Tous les prophètes qui ont successivement parlé, depuis Samuel, ont aussi annoncé ces jours-là. ».

Ces jours : ce sont des jours où la parole vérité réapparait, où ce qui a été transformé d’elle revient à la surface.

La matière vivante s’est transformée, eh bien pareillement la parole vivante s’est transformée, et elle va revenir comme elle était à l’origine au moment et par la bouche de qui Dieu a décidé.

Car ce qui est parfait, «les éléments de la parole de Christ, »ont été abandonnés (Hébreux 6 :1).

Regardez ce qui se passe avec le pur et l’impur aujourd’hui.

La religion en a fait un centre de bataille. On montre du doigt le soi-disant impur comme un pestiféré.

La vérité, en fait, a été transformée sous un amas de mensonge.

Par exemple : Si un croyant aime un non croyant. Que lui dit-on ?

On le juge et on dit que c’est impur d’agir ainsi. Mais d’où vient cette hérésie à juger l’autre de son impureté ?

Paul est obligé de le dire avec force aux Romains : « Je sais et je suis persuadé par le Seigneur Jésus que rien n'est impur en soi, et qu'une chose n'est impure que pour celui qui la croit impure ».

Le pur et l’impur n’est pas une affaire collective, ni une affaire d’Eglise et encore moins une affaire entre le dirigeant et la personne touchée ;

c’est une affaire individuelle entre Dieu et le croyant. Cela ne regarde personne d’autres. Même l’apôtre Paul ne se mêlait pas de cette histoire.

Et c’est la même chose avec le péché. Où est passé le fondement de la foi en Dieu ?

Cette foi a été transformée par ceux qui ont été éclairés une fois et qui ont gouté aux dons célestes et qui sont tombés (Hébreux 6 :4)

Ils croient avoir vaincu le péché, car ils se disent « chrétien », « disciple » et ils ne l’ont pas vu se transformer en eux. Ils croient que la grâce leur donne une immunité comme un vaccin avec en plus un pouvoir supplémentaire, des dons surnaturels.

Comment savoir alors si le péché est vaincu ? Suffit-il de dire avec autorité : « Péché, tu es vaincu au nom de Jésus » et voilà le tour est joué !

Pensez-vous vraiment que cette prière a son efficacité ?

La prière qui fait le buzz en ce moment  dans le milieu évangélique, c’est : « le sang de Jésus me purifie de tout péché. »

Ouah ! Et où sont passées les œuvres à faire mourir. Cette prière devrait être un constat final après un processus de sanctification, alors qu’elle est prononcée comme une fatalité liée à une foi tiède.

Non, cette foi-là a déplacée les bornes.

Alors que faire ?

« Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même dans ce qu'il approuve! Mais celui qui a des doutes au sujet de ce qu'il mange est condamné, parce qu'il n'agit pas par conviction. Tout ce qui n'est pas le produit d'une conviction est péché. » (Romains 14 :22-23)

Voilà comment user de discernement sur soi.

D’abord, il n’est pas question ici de  celui qui doute de l’existence de Dieu.

On peut avoir, aussi, le sentiment d’aimer Dieu mais de douter.

Vous avez vu dans le texte de Paul, c’est le fait de douter sur ce que l’on mange qui doit nous mettre la puce à l’oreille. Ce qui rentre en nous nous déstabilise et c’est le fait de douter sur sa nourriture tant matérielle que spirituelle. Et ce n’est pas un péché en soi de douter ; Douter n’est pas le mal. Le doute alerte.

Le doute, ne montre pas directement un manque de foi. Le doute montre le péché qui n’est pas brisé. Il s’est simplement transformé en vous. C’est pourquoi la conviction, la foi diminue, à cause du péché qui n’est pas résolu.

Or, une fois le péché reconnu et brûlé, le doute disparaîtra et la foi grandira.

Aujourd’hui, quand un croyant doute, on prie pour lui pour que sa foi grandisse et qu’il reprenne confiance en Christ. On lui donne des versets à méditer et à répéter tout haut.

Or, on ne lui dit pas le plus important : qu’il doit prier pour voir clair en lui ;

Résultats : on ne prie plus dans le sens de pardonner ses fautes et on ne lui dit plus, qu’il doit pardonner aux autres.

Alors que le véritable enjeu est bien là.


Trouverai-je la foi sur la terre ? Le fils de l’homme trouvera-t-il la foi sur la terre ? Trouvera-t-il la vraie foi, pas celle qui s’est transformée, non celle d’origine, celle de nos ancêtres.

 

Tiens justement parlons de celle d’origine.

Parlons du « jugement éternel » dont le fondement, la vérité, a été complètement transformé.

 

Quand on lit Hébreux 9:27, on s'arrête toujours sur la première partie du verset "Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois," et on y voit ici la fin de notre vie terrestre avec à la clé soit la résurrection soit la mort définitive…avec la deuxième partie : « après quoi vient le jugement ».

 Cela concerne un jugement, mais quel jugement ?

 

Est-ce le "jugement dernier" ? Ce soi-disant jugement du trône blanc ou pour chacun, nous passerons individuellement recevoir la couronne de vie ou la damnation éternelle ?

·       Le jugement dernier est une hérésie, une pure invention religieuse qui n'a jamais été évoqué dans aucun livre Biblique. Ce jugement a voulu faire disparaitre à jamais le vrai jugement, car c'est du « jugement éternel » que l’on se doit de parler.

Une petite différence ? Non un gouffre.

Le vrai jugement a été enfoui dans les profondeurs de la terre. Mais il remonte à la surface, il réapparait.

·       Le jugement éternel, c’est celui que l’auteur inconnu de la lettre aux Hébreux nomme dans Hébreux 6 : 2 ;

C’est ce que Dieu a décidé dès le commencement. Dieu dans son jugement a fermé les yeux de ceux qui voient par leur connaissance (il leur a fermé l’accès à l’arbre de vie) et il a empêché les croyants endurcis de se convertir en les endurcissant encore plus.

Jean 12 :40 « Il a aveuglé leurs yeux; et il a endurci leur cœur, De peur qu'ils ne voient des yeux, Qu'ils ne comprennent du cœur, Qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse. » (C’est le même verset et aussi le même jugement qu’Esaïe 6 :10)

Et c'est vrai que dès notre mort ce jugement nous sépare de Dieu ou nous inclut en Dieu (c’est le sens d’Hébreux 9 :27).

Et il ne va pas y avoir plusieurs vies pour que cette séparation ou que cette union se fasse ; elle se concrétise tout de suite, là à notre mort.

Maintenant revenons à la structure et au sens de ce verset.

Il est compris entre le verset 26 et le 28

« tandis que maintenant, à la fin des siècles, Christ a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice. 27Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, 28de même Christ, qui s'est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l'attendent pour leur salut ».

D’abord c’est une évidence, ces 3 versets s’enchaînent, comme une seule phrase qu’il faut comprendre dans sa totalité et non pris parti par parti.

On ne va pas explique le verset 27 tout seul (1er constat).

Deuxième (faux) constat : « l’homme meurt une seule fois »

Non, des cas de résurrection, il y en toujours eu et Lazare n’est pas un cas unique. Donc des Lazare qui sont morts deux fois, il y en a (Quel jugement ont-ils reçu ?).

Ensuite, il n’est pas question ici de la mort mais du salut.

Il n’est absolument pas question de montrer que la mort sévit une seule fois ; il est question de l’apparition de Christ comme juge et sauveur.

Dans les trois versets le mot « une seule fois » résonne ensemble. Christ a paru une seule fois pour abolir le péché… il est réservé aux hommes de mourir une seule fois… Christ, qui s'est offert une seule fois pour porter les péchés

 Dans quel but : « une seule fois » ?

Dans le but de montrer que le péché a été résolu en une seule fois par le sacrifice de Christ ; que notre mort, à nous, doit montrer qu’il a été aussi aboli en une seule fois puisque Christ nous est apparu une deuxième fois pour cela.

Donc le sens de ce texte, c’est que tout devrait être résolu à notre mort… et Christ a tout fait pour que notre salut soit une évidence à notre mort.

Christ a tout fait pour qu’il soit réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient leur salut.

Mais voilà, dans la réalité, il n’en est pas ainsi pour beaucoup.

Christ aurait-il échoué ?

Non,

Il n’a pas à recommencer son sacrifice. Puisqu’il réapparait spirituellement pour nous sauver.

Le problème est dans les mots suivants : « il apparaîtra sans péché »(verset 28).

Cette indication montre l’importance d’être comme lui à sa seconde venue.

Et il n’a pas dit non plus : «  il réapparaitra sous forme humaine », sinon le Saint-Esprit n’aurait plus aucune légitimité….Vous voyez.

Christ aurait, c'est vrai, pu être plus explicite, mais là aussi l'Écriture sert à dévoiler notre cœur à chacun et l’hérésie religieuse ; Et il y a un temps de rétablissement de la vérité.

Maintenant, ne perdons pas de vue que le but ultime de Dieu est de tout réintégrer en lui.  

1Corinthiens 15 :28 :« …afin que Dieu soit tout en tous. ».

Et comment rétablir ce grand but divin avec un jugement dernier ?

Impossible.

Impossible, puisque la mort montrera ceux qui se sont écartés de la grâce.

D’où l’absolu nécessité d’une autre résurrection pour ramener les déchus de la grâce à la grâce. Pour que Christ puisse faire miséricorde après l’endurcissement de tout un peuple.

Ce n’est pas un dogme, c’est son but premier et dernier.

Et ce n’est pas un hasard non plus si « la résurrection des morts, et le jugement éternel », ces deux fondements de la foi ont été ensevelis.

Alors la boucle est bouclée, rien ne se perd, et ceux qui sont devenus antichrist non plus… Car Christ ne perd aucun de ceux que le Père lui a confié. Il les retrouve tous à la fin. Ils retourneront en Christ chacun dans leur rang, eux qui se sont manifestés comme les premiers seront heureux d’être les derniers, d’être les plus petits dans le royaume de Dieu.

Mais faisons attention : « que celui qui se croit debout fasse attention à ne pas tomber. »

Amen

dimanche 15 novembre 2020

LA VENGEANCE DE DIEU

 357

 

Par Eric Ruiz

 

L’homme naturel aime la vengeance. Il n’envisage pas la justice autrement. Le mal qu’on lui a fait subir doit retourner à celui qui la provoqué.


D’ailleurs le Dieu de la Bible, lui, emploie souvent le terme « de vengeance », «  je me vengerai de mes ennemis » Esaïe1 :24

« A moi la vengeance et la rétribution » dans le livre du Deutéronome repris dans la lettre aux Romains.

Cela-veut-il dire que Dieu serait après tout, comme sa créature, comme l’homme, avec des intentions mauvaises ?

Cette croyance, cachée le plus souvent, révèle que beaucoup mettent une frontière entre l’Ancien et le Nouveau Testament.

Il y aurait un Dieu cruel pour les uns, brandissant la loi et un Dieu miséricordieux pour les autres plein de grâce et de pardon.

Mais ont-ils raison de penser ainsi ?

Allons plus en profondeur des choses. Ce mot vengeance cache à l’origine un autre mot… celui de rachat.

Dieu ne se venge pas comme nous humains en complotant un plan dévastateur, ou criminel (comme voulait le faire Esaü envers son frère Jacob après qu’il lui eut échangé sa bénédiction) non, il vient délivrer racheter.

Il vient reprendre ceux qui ont été répudiés, capturés, liés, prisonniers, déportés, abandonnés, exilés mais en utilisant une tactique pacifiste et non guerrière.

Plus de 100 fois  le mot hébreu Ga’al est employé pour venger, vengeur,

« Le vengeur du sang (Ga’al) fera mourir le meurtrier; quand il le rencontrera, il le tuera. » ;

Mais ga’al est employé aussi pour acheter, racheter, affranchir, délivré…Sauvé même, Ga’al veut dire sauveur aussi :

«  Et le saint d’Israël est ton sauveur (Ga’al) » (Esaïe 41 :14)

Par conséquent, on pourrait dire aussi qu’il est ton vengeur du sang (il est les deux vengeur et sauveur).

Dieu est sauveur même dans sa loi puisqu’il a prévu un droit de rachat ; un esclave peut racheter sa liberté (au moment du jubilé) ; Et Dieu vient racheter, délivrer les prisonniers au jour qu’il a décidé.

Psaume 107 :2 : « qu’ainsi disent les rachetés (Ga’al) de l’Eternel, ceux qu’il a délivrés (Ga’al) de la main de l’ennemi ».

La rédemption : c’est la vengeance de Dieu et cela a toujours été son plat principal, pas un plat qui viendrait remplacer un autre, car trop utilisé.

Donc, cela n’a rien à voir avec cette vengeance définie comme un acte de punition, de représailles envers ceux qui nous ont fait du mal. Car c’est ainsi que beaucoup aiment voir souffrir leurs ennemis ; Et on leur concocte alors un plat de souffrances plus raffiné, plus cruel que celui qu’on nous a fait manger.

Non, Dieu ne se venge pas ainsi.

Je le disais dans mon message précédent sur la haine, Dieu hait en livrant son ennemi au diable, pas pour exterminer son âme, mais pour le sauver en fait ;

Eh bien, c’est la même chose avec la vengeance : la rédemption c’est son plaisir premier. 

Sa vengeance s’exerce en venant reprendre ce qui est à lui : ses enfants ; Et en plus, en les reprenant devant les yeux déroutés de l’ennemi qui en a les bras qui tombent. L’ennemi est décontenancé face à un tel amour et un tel retour des choses ; Lui qui croyait vaincre, dominer assujettir, le voilà dans l’obligation de laisser partir ceux qu’il oppressait et qu’il gardait captif, idolâtre et serviteur.

Alors, il y a bien deux vengeances.

Une vengeance d’un aspect dur, un châtiment, mais c’est un juste retour es choses, puisqu’elle figure dans la loi de Moïse, c’est une punition pour celui qui transgresse ;

Et il y a une autre vengeance, elle, en forme de grâce.

D’ailleurs l’hébreu montre bien dans le texte biblique cette différence avec le mot naquam

Naquam, c’est un des mots hébreux employé pour montrer une vengeance plutôt légaliste Œil pour œil et dent pour dent, et qui se fait dans le sang.

Et je vous l’accorde, cela peut paraitre aussi très contradictoire et cela en a troublé bien des lecteurs en voyant deux vengeances opposées côte à côte : l’une sanglante et l’autre pleine de grâce.

Lisons pour l’exemple :

Esaïe 61 qui est quand même la référence de la grâce dans l’A.T  « Car l'Eternel m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux…Pour publier une année de grâce de l'Eternel, Et un jour de vengeance  (Naquam, la loi) de notre Dieu; Pour consoler tous les affligés; »

Pourquoi Dieu utilise-t-il aussi la vengeance naquam (la loi) au milieu de ses affligés qu’il console par la grâce ?

Parce que là aussi, je l’ai expliqué dans un message précédent, celui sur la haine, Dieu est obligé de faire peur, d’effrayer ceux qui commettent des atrocités, ceux qui se vautrent dans la luxure, le vice, le mensonge, jusqu’à même se proclamer saint et juste.

Alors, il utilise la loi mosaïque, c’est-à-dire, qu’il arme son bras pour faire trembler, et pour tuer aussi ;  

Il livre à satan ses ennemis…mais au bout du compte, c’est aussi et surtout pour les sauver.

C’est vrai qu’il peut faire périr l’âme, mais (posons-nous réellement la question) en a-t-il vraiment l’intention ?

Il y a un verset très évocateur, où Jésus dit:

« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps mais qui ne peuvent pas tuer l'âme; craignez plutôt Dieu qui peut faire périr à la fois le corps et l'âme dans l'enfer ». (Matthieu 10:28)

Jésus ici à une intention précise : impressionner, faire éprouver de la crainte et en même temps il réaffirme la puissance du Père : Il n’y a que Dieu seul qui peut faire périr l’âme. Mais deux verbes s’affrontent ici : pouvoir et vouloir. Il le peut, mais le veut-il ?

Un Dieu qui ne serait que vengeur légaliste, le voudrait (faire périr l’âme). Mais la grâce de Dieu s’y oppose.

Naquam est très particulier. D’un côté la vengeance prend des allures cruelles (il exerce une violence exterminatrice envers l’homme) mais d’un autre coté c’est une vengeance rédemptrice puisque Naquam a aussi le sens de consolateur, se repentir, avoir compassion et miséricorde.

Et là, j’entends et je comprends la question qui pointe, parce qu’il y a une contradiction supplémentaire qui se dessine.

Comment Dieu peut-il sauver un peuple excité et déterminé, qui part à la guerre pour détruire et se détruire?

Oui, il va bien sauver Saul le pharisien persécuteur en le projetant au sol et en l’aveuglant… mais les autres qui meurent dans leur combat, ou qui remontent sur leurs chevaux pour finir l’œuvre de destruction qu’ils ont commencé (comme ce quatrième cavalier de l’Apocalypse), comment les sauvera-t-il ?

Tous ceux qui se retrouveront dans l’enfer du séjour des morts, comment fera-t-il pour les sauver ? Et Judas-Iscariote : a-t-il été conçu pour la perdition ?

N’oublions pas que ce jour de vengeance se voit humainement par de nombreuses pertes humaines, mais il y a simultanément une autre vengeance appelant à la rédemption qui, elle, ne se voit pas.

Jésus est mort, certes, mais pendant trois jours, sans qu’on puisse le voir, il est descendu en enfer pour prendre des captifs et les ramener à la vie.

C’est écrit, c’est vrai… mais qui a vu ces captifs revenir à la vie ? Vous en avez-vu, vous ?

Il faut la foi pour accepter et comprendre…  

Dieu aurait pu nous les montrer publiquement, mais où serait la foi de croire en sa rédemption ?

Et puis cette résurrection-là est moins glorieuse que la première résurrection, celle des justes, des saints. Sa justice fait qu’il ne va pas montrer la moins glorieuse en premier.

Alors beaucoup, rejettent le salut des âmes mortes, ils rejettent une autre résurrection, préférant une vengeance beaucoup plus cruelle, plus expéditive.

Je suis frappé par la foi qui règne aujourd’hui, cette foi de croire dans la perdition éternelle des âmes.

Certains même se durcissent le cœur au point d’être insensible au départ de leurs proches encore non-croyants.

D’autres ont trouvé un nouveau rite religieux avec la prière pour les morts, le purgatoire, le baptême pour les morts.

D’autres encore préfèrent une foi aveugle (noyant leur peur dans le déni) et se persuadent que Dieu reconnaîtra les siens.


                                             La foi véritable est rédemptrice :

 

Dieu permet à tous ceux qui se sont endurcis, égarés de revenir vivre une nouvelle expérience de rachat, de rédemption sur cette terre.

C’est ce que la bible nomme la seconde mort.

S’il y a une seconde mort c’est qu’il a une vie possible après la première mort. Il y a une autre vengeance, une autre résurrection que la première résurrection, que la première vengeance.

La vengeance est orientée toujours vers le même ennemi, LA mort.

C’est la mort qui doit être exterminée et non pas LE mort.

D’où aussi cette seconde résurrection faite dans la réincarnation. C’est un pied de nez encore à la mort.

La mort n’a jamais été une victoire, et elle ne le sera jamais.

Paul parle du dernier ennemi qui sera vaincu en parlant d’elle.

Par conséquent la mort n’a jamais été une fin en soi, ni un objectif final. Cela reste un passage.

Jonas, le prophète qui se noie et se retrouve dans le ventre du gros poisson, en enfer, ne finit pas son histoire ici. Il revient trois jours après, à la vie pour la terminer.

Cette réincarnation, donc qui redonne un espoir pour les déchus de la grâce, Jésus l’a incarné aussi.

Jésus apparait réincarné sur le chemin d’Emmaüs marchant et discutant avec deux disciples qui ne le reconnaissent pas. Ils le reconnaîtront, mais bien plus tard et pas sur son apparence physique mais sur la manifestation de son âme.

Car Jésus nous à laisser un modèle unique qui n’est pas visuel, mais qui est son âme.

C’est un indice de taille : l’âme qui meurt et qui ressuscite.

Il existe par-ci par-là quelques témoignages de personnes montrant des signes de réincarnation, et les signes les plus troublants se situent au niveau de la mémoire mais aussi au niveau de l’âme (les mêmes goûts, les mêmes aspirations, le même rapport aux autres ; ou alors ce même sentiment de Jonas, celui de finir ce que l’on n’a pas terminé avant...)

C’est donc uniquement l’âme qui nous révèle ou révèlera le ressuscité.

En nous quittant, Jésus a simplement réaffirmé que notre âme devrait être comme la sienne, pas proche d’elle…non, exactement comme la sienne : une âme sœur.

« Soyez parfait comme votre Père céleste est parfait ».

Il voulait dire : « Ayez la même âme que celle du fils de Dieu ».

Jésus ne montrait pas son corps, quand il disait : « celui qui m’a vu a vu le père » ; il ne parle pas de son apparence physique, il parle de son âme. Voir son âme, c’est voir le Père.

Il n’y a que cette âme-là qui sera rachetée par la première résurrection, la première vengeance, la plus glorieuse.

L’autre âme encore souillée ne disparaitra pas totalement, elle mourra puis viendra revivre telle qu’elle est, dans cet état inachevé, impure, non glorifiée, car il n’y a rien de souillé et d’impur qui ne peut entrer dans le royaume de Dieu.

L’âme qui pèche mourra… puis elle  repassera au creuset, dans les épreuves brûlantes d’une condition humaine déchue et cela autant de fois qu’il faudra pour que toutes scories soient brûlées.

Par conséquent, achever sa course en Christ c’est tout simplement avoir son âme rachetée, purifiée, achevée.

Alors oui, j’aime toutes les formes de vengeance de Dieu. Elles servent la même cause : celle de la rédemption.

Elles sont justes et tellement appropriées à chacun.

-Quand Notre Sauveur vient nous délivrés de nos ennemis, c’est pour notre rédemption

-Quand il châtie c’est pour notre rédemption,

-quand il fait mourir le corps, c’est pour notre rédemption, aussi.

-Quand il vient en enfer pour ressusciter l’âme, c’est pour notre rédemption

-Quand son esprit nous baptise puis nous adopte comme fils, c’est notre rédemption, nous entrons alors dans notre héritage.

Que le nom de rédemption de notre Seigneur soit béni, parce qu’il n’y a qu’un seul nom par lequel nous sommes sauvés, par lequel nous sommes rachetés.

Je pourrais finir mon message là maintenant en disant Amen, mais une chose importante me retient.

Oui, car certains diront : « Ok d’accord, il y a un enfer sur terre, mais un enfer sur terre, n’est pas un enfer réel, puisqu’il y a une fin, puisqu’il n’est pas éternel.

L’étang de feu ne peut être ce châtiment si clément. La vengeance de Dieu ne peut être si permissive.

S’il en est ainsi, alors continuons à pécher car au bout du compte, après quelques réincarnations nous serons tous sauvés. Alors buvons et jouissons de la vie sans limite car demain nous mourrons et nous recommencerons ».

La réincarnation n’est-ce pas alors une incitation à la débauche ?

Penser ainsi (excusez-moi le ton direct) c’est très puéril.

Je vais prendre un exemple : faire ce que l’on veut de sa vie et de celle de ses proches a-t-elle son équivalent avec le fait de se retrouver infirme, clouer dans un lit plusieurs années, à souffrir le martyr dans un corps épuisé par le combat de longues maladies incurables ;  ou perdre ses facultés comme la vue, ou se retrouver avec une incapacité à communiquer ses pensées, bafouiller en parlant et se voir humilié toute sa vie par des gens qui vous regarderons toujours comme un simple d’esprit, un demeuré et seuls viendront vous aider, quelques-uns qui auront pitié de vous;

Ou encore trouvez-vous vivable le fait de se retrouver dans une famille dont les parents plutôt que d’être protecteur, useront de violence envers vous et que votre seule échappatoire arrivée à l’âge adulte sera la drogue, la prostitution et la délinquance, et pour finir votre vie, vous serez amené à purger des années d’emprisonnement.

Sans oublier tous ces gens qui subissent injustice sur injustice au point où on a l’impression qu’ils ont invoqué les ténèbres sur leur vie tellement les malheurs se succèdent à l’infini.

Ils n’ont pas le temps de reprendre leur souffle qu’un nouvel évènement traumatisant leur tombe dessus. Ils perdent tour à tour leur honneur, leur santé, leur emploi, leur maison, puis les membres de leur famille et pour finir on les exile loin de leur pays natal sans plus rien en poche.

Dire qu’ils ont un mauvais karma, mais c’est un constat bien (bien) doux.

Et dire que le monde est cruel est rien comparé au péché qui l’est plus encore.

Le fruit du péché de vies antérieures se mange encore aujourd’hui et son goût c’est l’amertume, qui comme l’acide brûle lentement (très lentement) notre intérieur.

Dieu ne cherche pas à ce que nous vivions cela, mais il ne cesse de nous mettre en garde des fruits du péché.

Réfléchissons bien sur ce qu’on appelle enfer et paradis, car là aussi le déni est si facile.

L’étendu de « l’étang de feu » est une dimension si subjective. Nous devons réaliser qu’un seul jour en enfer et comme mille ans.  

Quand on aime on ne voit pas le temps passé, mais la souffrance, elle, multiplie les heures, elle allonge indéfiniment les jours.

Vous le savez très bien : tout ce qu’on n’a pas vécu ne peut être évalué objectivement.

Et notre corps, allié à notre esprit et à notre âme peuvent se mettre en accord tous les trois, pour nous amener dans un lieu de morts.

Ils peuvent le jour et la nuit nous tourmenter pendant des années, nous amenant à supplier que la mort vienne adoucir notre existence si insoutenable.

Vous pensez que Dieu ne peut pas nous briser sur cette terre, dans ce corps de chair ?

Il laisse simplement agir le péché.

Ou vous vous sentez plus fort que Job ?

Alors s’il en est ainsi, votre prétention vous a complètement aveuglé.

Ce n’est pas seulement vous faire peur que de vous le dire, c’est surtout avoir de l’amour et de la compassion. L’apôtre Jacques le disait aussi en son temps « si quelqu'un parmi vous s'est égaré loin de la vérité, et qu'un autre l'y ramène, celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s'était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés. ».

Nous devons c’est vrai racheter le temps, mais dans le concret n’est-ce pas essayer de réduire le temps de peine de ceux qui s’endurcissent en leur faisant prendre conscience que Dieu ne cesse de les appeler à la repentance.

Dieu ne cesse d’utiliser sa main qui gracie, beaucoup plus que sa main qui châtie. Mais sachez que quoi qu’il fasse, il le fera toujours dans un seul but : la rédemption de votre âme, c’est sa plus grande vengeance et c’est sa première intention.

Amen

dimanche 1 septembre 2019

L’ETANG DE FEU, LA SECONDE MORT, LA FIN DU DIABLE : le grand mensonge


292
Par Eric RUIZ

J’ai parlé il y a quelques semaines de l’étang de feu en faisant référence à la durée du millénium : 30 générations de 33 ans.
J’ai annoncé la révélation suivante aussi : comme le diable sera lié pendant mille ans, les 30 générations renaîtraient, mais vierge de tout tourment.



C’est ce que signifie :
« Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans » Apocalypse 20 :2

J’avais expliqué que le diable et ses démons qui étaient liés pour 1000 ans, étaient des entités spirituelles alimentant le feu, c’est-à-dire alimentant les tourments des épreuves.
Lorsque ces entités spirituelles sont liées, le cycle infernal des malédictions s’arrête. La puissance de la mort est vaincue.
Ce qui signifie que chaque âme revient vivre sur terre une vie libre de ses fautes passées.
Son ardoise, ses casseroles (comme on dit) sont supprimées pour la bonne raison qu’on ne peut se sortir que très difficilement du cycle infernal de cette résurrection.

C’est par conséquent, une grâce de la part de notre Seigneur, une grâce de plus de l’agneau immolé qui porte le péché du monde. Il le fait pour confirmer que son fils Jésus est Fils de l’homme et qu’il n’est pas venu pour perdre mais pour sauver ses enfants.

Alors maintenant, quand vous lisez les versets du chapitre 20 de l’Apocalypse, vous ne devez plus les lire avec la grille de lecture de ce que les religions chrétiennes ont enseigné jusqu’à maintenant et cela depuis fort longtemps, depuis quelques dizaines d’années après les apôtres de Jésus de Nazareth !

Faisons attention… dans le chapitre 20, il y a Trois visions différentes et qui ne se suivent pas forcement de manière chronologique.

Cela change bien-sûr la compréhension mais plus encore : le plan du salut.

Première vision (jusqu’au verset 3): concerne celle d’un ange qui descend du ciel avec la clé de l’abîme dans le but de saisir le diable et de le lier pour mille ans et il sera délié après pour quelque temps.

Deuxième vision  (du verset 3 au verset 7): elle concerne des trônes sur lesquels sont assis des saints qui sont revêtus d’une autorité pour juger et régner avec Christ pour mille ans.

La deuxième vision est à relier bien-sûr avec la première. Et ce qui suit après (du verset 7 jusqu’au verset 10) est aussi dans la même chronologie, puisqu’on y parle qu’après les mille ans, le diable sera délivré et qu’il sortira pour séduire les nations.

Mais après ces deux visions, il y a une coupure nette à partir du verset 11 qui concerne totalement autre chose.

La troisième vision de Jean commence ainsi : «  puis je vis un grand trône blanc et quelqu'un assis dessus, de devant lequel s’enfuit la terre et le ciel; et il ne se trouva point de lieu pour eux » Cette vision concerne la loi du salut. Et elle ne suit surtout pas le verset 10.
Cette vision est intemporelle, car elle n’a pas sa place sur terre (dans un système temporel précis) mais elle n’a pas, non plus, une place précise au ciel, puisqu’il s’enfuit lui aussi. « il ne se trouva point de lieu pour eux… » (C’est du trône blanc et celui assis dessus dont il est question).

Cela veut dire que « le jugement du grand trône blanc » n’a pas de repère, ni terrestre ni céleste ; on ne peut pas le placer à la fin de quelque chose, d’un événement particulier, ni au début d’un autre.

Et le grand mensonge est là :
C’est celui d’avoir placé le grand trône blanc comme le jugement dernier… après lui, plus rien.

Et je ne suis ni le seul, ni le premier à dénoncer ce genre d’aveuglement : Hébreu 6 :1
« C'est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement …de la résurrection des morts, et du jugement éternel ». 

Quand Dieu exerce son jugement sur le grand trône blanc ce n’est pas à la fin, une fois que le diable sera soit disant détruit. Ce n’est pas un jugement dernier. Cette notion est fausse. Le jugement éternel n’est pas un jugement dernier.
Cà c’est poser de nouveaux fondements, c’est de l’interprétation par des raisonnements humains.

Au verset 10 nous lisons dans la Bible Martin : « Et le Diable qui les séduisait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où est la bête et le faux-prophète; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles  (à perpétuité, de génération en génération).
Ici tout le monde a été amené à penser que le diable, la bête, le faux prophète, bref tous ceux qui exercent le mal disparaissent à jamais, et par d’affreux tourments dans l’étang de feu et de souffre.

Or ici ce n’est pas la fin ;

Le diable qui est à l’origine des tourments ne va pas être tourmenté par ses propres tourments.
Un tourment ne peut pas être tourmenté, c’est un non-sens.

Relisez bien, c’est lui le diable qui renferme ces esprits séducteurs et destructeurs.
Non, le diable est jeté dans l’étang de feu et de souffre, et c’est bien lui au contraire qui vient tourmenter ce lieu où se trouve la bête et le faux prophète.
La bête caractérise non pas un animal, un être vivant, mais tous les êtres humains qui ont cet esprit d’animal, ceux qui sont toujours sujets à leurs mauvais penchants charnels et ceux qui sont faux prophètes, qui prédisent ce que Dieu n’a jamais dit (comme la mort du diable dans l’étang de feu, le salut sans les œuvres etc..);

Bien loin de se terminer, le cycle de la seconde mort à l’évidence n’est pas fini, il continue.
Ce qui est de la perpétuité, c’est plutôt la continuité des tourments pour ceux qui persévèrent dans le mal.

Cette seconde mort reçoit encore les tourments du diable pour ceux qui le suivent.
Cela veut dire qu’une fois le diable délié, le cycle des réincarnations recommencera, il continuera encore pendant des siècles et des siècles, de génération en génération.

Maintenant réexaminons la dernière vision de Jean (Bible Martin) :
« 11 Puis je vis un grand trône blanc, et quelqu'un assis dessus, de devant lequel s’enfuit la terre et le ciel; et il ne se trouva point de lieu pour eux. 12 Je vis aussi les morts grands et petits se tenant devant Dieu, et les Livres furent ouverts; et un autre Livre fut ouvert, [qui était le Livre] de vie; et les morts furent jugés sur les choses qui étaient écrites dans les Livres, [c'est-à-dire], selon leurs œuvres. 13 Et la mer rendit les morts qui étaient en elle, et la mort et l'enfer rendirent les morts qui étaient en eux; et ils furent jugés chacun selon ses œuvres ».
On va s’arrêter un instant sur ces versets, puisque ici un grand mensonge subsiste encore de nos jours, et il est :
Dans le fait d’opposer toujours la grâce aux œuvres. (Comme si la grâce était dénuée d’œuvres elle aussi)
Ici : chacun est jugé selon ses œuvres et non selon sa foi. Les livres ouverts sont les œuvres de chacun et chacune. Je dirai comme l’apôtre Jacques dans son épître : « Toi, tu as la foi; et moi, j'ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres ».
Il n’y a pas deux alternatives. Soit nos œuvres sont faites en Christ, soit elles ne le sont pas, c’est tout.
Au verset 13, nous lisons : « et la mer rendit les morts qui sont en elle »,  ici c’est le temps de la moisson. Ce passage nous montre le bon grain, ceux qui dorment en Christ ;
Et ce sont ceux écrits dans le livre de vie et qui ont fait leurs œuvres en Christ.

« et la mort et l'enfer rendirent les morts qui étaient en eux; » Là, c’est l’ivraie qui a été brûlée dans l’étang de feu.

Continuons notre relecture:

 14 Et la mort et l'enfer furent jetés dans l'étang de feu : c'est la seconde  (ou la mort seconde, la mort première ne vient pas avant, c’est qu’elle est plus glorieuse). 

L’étang de feu : c’est (on vient de le lire) la seconde mort ou ceux qui s’y trouvent sont tourmentés jour et nuit. La nuit : c’est la mort dans le tombeau ; et le jour : c’est le retour à la vie dans un autre corps (voilà la nuit et le jour qui se succèdent).
Toute cette période marque l’étang comme une étendue de feu. Ce n’est pas un feu éternel ou un feu où les âmes seront damnées. C’est un feu de tourments.
Et comme je l’ai déjà dit, des tourments issus de soi-même, causés par ses propres mauvaises actions passées.

15 Et quiconque ne fut pas trouvé écrit au Livre de vie, fut jeté dans l'étang de feu. ». 
Ce verset vient montrer comment d’un côté ceux qui ont choisi la vie sont inscrits dans le Livre de vie alors que ceux qui ont choisi la mort sont jetés dans l’étang de feu, la seconde mort.

« Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. »

Ici, il faut comprendre que les autres morts ne reviennent pas à la vie comme ceux de la première résurrection. Eux ils sont sous la seconde mort qui se perpétue de siècle en siècle, de génération en génération.
Ce sont des morts qui reviennent à la mort, dans un corps de mort.
C’est pour cela que ces morts-là ne reviennent pas à la vie. Ils n’ont pas la Vie (en tous les cas pas encore).
Cette seconde mort ne les sauve pas tant qu’il ne passe pas par la première résurrection, tant qu’ils ne sont pas en Christ. Car la vie est en Christ, et la mort, la seconde mort : c’est pour les autres.

Alors maintenant, on peut se poser la question où se trouve le passage où le diable sera détruit définitivement ?

En tous les cas ce n’est pas dans l’étang de feu (là aussi comme on n’a tant voulu nous le faire croire).
Moi je dis que la réponse sans être explicitement donnée est facile à comprendre.
Quand toute la création sera retournée en Christ, alors les ténèbres auront disparu du même fait.
Pourquoi ?
Parce que les esprits de rébellion, d’accusation auront disparu. Il n’existera que des esprits soumis qui incluront les autres dans une formidable communion.
Ici, il n’y a rien à tuer, ou à exterminer par la violence.
C’est l’amour agapè qui étant uniquement lumière exclus les ténèbres par le fait qu’il remplit tout espace par la lumière.
Le temps du soir n’existera plus.
C’est pourquoi le jour régnera en seul maître.
Comprenez-vous mieux alors ce verset d’Apocalypse ?
Apocalypse 21 :23 : « La ville n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer; car la gloire de Dieu l'éclaire, et l'agneau est son flambeau ».
Ici, il n’est plus questions de diable ni de démons ; le jour ne se lève plus et ne se couche plus, IL EST. Le jour est du début jusqu’à la fin. Il est constant, il est perpétuel.

« Il n'entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge; il n'entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l'agneau » (Apocalypse 21 :27).

Ici, il n’y a pas d’exclusion, mis à part la souillure, mais une inclusion. Toute sa création finira par être écrit dans le Livre de vie, car c’est ce qui finira par arriver un jour sur terre. C’est « le grand BUT » que s’est donné notre Dieu.

Hébreu 2 :8 «Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. En effet, en lui soumettant toutes choses, Dieu n'a rien laissé qui ne lui fût soumis. Cependant, nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses lui soient soumises. ».

Dieu le Père j’insiste, ne souhaite pas une soumission : contraint, forcée, malgré soi.
Non, il attend patiemment que chacun vienne à lui en ayant finalement exclue toute autre forme de relation contre nature.
Les plus endurcis, les blasphémateurs, les meurtriers reconnaîtront leur folie d’être passé par l’étang de feu, alors que leur fardeau aurait été tellement plus léger et glorieux. Leurs larmes seront essuyés et leurs cœurs consolés.
Au sortir de leur grande tribulation, ils auront une robe blanche et des palmes à la main, ils crieront le salut est à notre Dieu (Apocalypse 7 :9).
Eh oui ce peuple soi-disant damné bénéficiera du salut (cela étonne même un des anciens, un prophète, puisque ces choses ont été longtemps tenus cachées).

On peut dire que, lorsque nous verrons ces choses, alors finira la domination et l’ère du mal. La nuit cessera complètement d’exister.

Apocalypse 21 :24
« Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. 25Ses portes ne se fermeront point le jour, car là il n'y aura point de nuit. »

Alors on peut se réjouir de connaître ses choses sacrées aujourd’hui. Nous sommes dans le « temps de la restauration de toutes choses ».

Je ne viens pas rajouter à la parole, je viens mettre les bonnes pièces du puzzle les unes en face des autres.
On le pressentait au fond de soi : tellement de pièces ne se correspondaient pas les unes aux autres: Un puzzle bancal, comme le monde.

Comment par exemple pouvions nous adorer Dieu en esprit et en vérité en disant qu’il est le sauveur de l’humanité mais qu’une grande foule serait perdue ? (deux pièces non-emboîtables)

Comment pouvions-nous dire qu’il a pardonné à tous, même à ceux qui ont crucifié son fils sur la croix et parler d’un peuple prédestiné au salut et un autre prédestiné à la perdition éternelle ?
(Encore deux pièces impossibles à assembler)
C’est la même incohérence que d’affirmer que d’un côté la nature se régénère elle-même, que tout ressuscite au printemps, que même les terres brûlées donnent de meilleure récoltes et d’un autre côté affirmer que des espèces de plantes ou animales disparaissent à jamais, qu’on ne les verra plus.
C’est encore ignorer la vie et son fonctionnement.
Combien de théologiens, de grands penseurs de ce monde ont ignoré le principal ? 
La vie.

Trop accaparés par le désir de connaitre, d’être reconnus comme des sages ils se sont perdus dans des raisonnements humains.
Mais gloire à Dieu, « il a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes; 28 et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, 29 afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. ».

Je suis fier d’être une chose qu’on méprise, d’être dénué d’intelligence, de n’avoir que de tous petits talents et de ne pas faire partie des puissants de ce monde.
Mais quelle joie de pouvoir m’humilier devant mon Dieu, d’être relevé par lui, comme d’être enseigné par lui.
Amen