dimanche 25 février 2018

L’ADN, ENFIN LA PREUVE DE LA RÉSURRECTION ?

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Par Eric Ruiz

Ce dimanche matin 18 février 2017, j’ai eu d’un seul coup, alors que je ne pensais à rien de particulier, une pensée flash.
Voilà cette pensée :
« On ressuscite avec son propre ADN.
(Et ce n’est pas tout).
Cela prouverait définitivement que la réincarnation existe » 
Si on avait perçu l’ADN de Jésus, je pense vraiment que l’on aurait découvert exactement le même ADN dans l’homme ressuscité qui s’est présenté avec un corps différent, aux deux disciples sur le chemin d’Emmaüs (C’était Jésus qui se représentait une seconde fois avec un corps différent).
De la même manière imaginez qu’un homme meurt en 1985, par exemple et qu’on l’enterre ; Et que 33 ans plus tard en 2018, un autre homme naît et que pour une raison ou pour une autre on doit prélever son ADN ; et stupéfaction voilà que l’on découvre que celui-ci est identique à l’ADN de celui décédé 33 ans plus tôt... cela ne montrerait-il pas une coïncidence des plus étonnantes?
Une des plus grandes découvertes de ce siècle même? Pour beaucoup, cela ne ferait aucun doute sur les conséquences à en tirer.

D’abord cette connaissance instantanée serait-elle réaliste aujourd’hui?

Aujourd’hui oui...
Car L’ADN est une découverte assez récente qui date de 1953 avec sa structure de la double hélice.
Et plus récentes encore ont été les premières investigations policières qui datent, elles, des années 70 ;
Mais ce n’est vraiment qu’à partir de 1985 que l’on a pu faire des différences notoires entre individus sur le plus génétique.
On parle alors « d’empreinte génétique ».
Et ce qui est quand même troublant pour moi, c’est que le lendemain, lundi 19 février, paraissait dans la presse, une première en France : Le premier poilu, soldat de Verdun identifié 102 ans plus tard grâce à son ADN ; on a su grâce à des ossements retrouvés sur les lieux, qui était ce soldat (son nom et prénom et toute son histoire).

En ressuscitant, l’ADN reste-t-elle collée à l’âme ou L’ADN est-elle tout simplement une partie de l’âme ?
Est-elle la banque d’information de notre âme ?

Cela aussi me semble ne faire aucun doute : cette macromolécule est présente dans toutes les cellules et contient l’information génétique appelée génome qui permet le développement, le fonctionnement et écoutez bien la reproduction des êtres vivants. Nos gènes possèdent toutes la mémoire héréditaire de ce que nous sommes.

Donc l’empreinte génétique est-elle à même de prouver que l’âme est identique dans deux corps différents ?

D’après la science moderne, oui, cela ne fait aucun doute.
Donc ma pensée flash n’est pas un rêve de fou, ou une simple divagation.
Je voudrais même aller plus loin : je suis sûr que très prochainement nous aurons une information qui fera l’objet d’un vrai tremblement de terre, et qui attestera de la véracité de la résurrection par réincarnation.

Pour en revenir à l’âme :

Je crois que l’âme est la partie de nous immatérielle. Nous savons aujourd’hui qu’elle ne peut être à l’intérieur d’un organe. Elle ne peut pas être contenue dans le cerveau comme on le pensait autrefois, même s’il est si complexe et encore si mystérieux.
La biologie moléculaire, nous a montré qu’il n’y a pas d’organe à proprement parlé qui pourrait l’englober elle-seule.

La Bible emploie le plus souvent le mot hébreu « Nephesh » (682 versets)  pour la nommer en parlant d’elle : c’est le souffle de vie ou l’être vivant, ou la personne tout entière, ou encore : le cœur.
Un cœur pur c’est une âme pure. Un cœur souffrant c’est une âme souffrante etc.

Cette âme, cet être vivant, ou ce cœur, je crois néanmoins qu’elle peut être perçu au moyen d’une structure microscopique et biologique appelée ADN.  
L’ADN, c’est la carte d’identité de ce que nous sommes, nous, être vivant unique.
Les enfants que Jacob enfanta avec ses servantes et avec Léa et Rachel, ne sont pas appelés des personnes mais des Nephesh, des âmes. Et nous savons que chacun de ses fils est unique ne serait-ce par sa descendance (le départ des 12 tribus d’Israël)

Ensuite, l’âme peut être détruite.
Détruite ? Oui car dans l’hébreu employé dans les manuscrits du Pentateuque, nephesh signifie aussi : mort, cadavre.
L’âme porte en elle, la mort comme la vie.
L’âme peut alors être détruite, c’est la mauvaise nouvelle ; mais la bonne nouvelle, c’est qu’elle peut être restaurée…
Donc, le principe de la résurrection est attaché à l’âme.


« La loi de l’Eternel est parfaite elle restaure l’âme « (Psaume 19:7)

Le verbe restaurer c’est shuwb [shoob] qui signifie restaurer dans le sens de reconstruire ; c’est bien-sûr l’œuvre première de la repentance, mais il y a aussi une autre notion développée par l’hébreu : c’est celle de « faire revenir ».
Dans le deuxième livre de Samuel 12:23
Le roi David prie pour l’enfant de Bath-schéba qui est mort, et il emploie ce même mot (shuwb) pour dire : maintenant qu’il est mort....puis-je le faire revenir ?
David aurait pu dire tout autant : « puis-je faire revenir son âme dans son corps? ».
Shuwb est le même mot hébreu employé dans 1 Roi 17 :21 ou Elie invoqua l’Eternel pour « faire revenir » l’âme de l’enfant dans son corps.


L’âme après la mort a deux possibilités de migration.
Soit elle part en captivité, en enfer ou bien, comme elle a atteint son stade de maturité, débarrassée de toutes scories, elle part au paradis, un lieu de repos, de paix et de plénitude, en Dieu.
Si elle ne pèche plus, elle est vivante c’est-à-dire éternelle.
Elle est dans sa fonction achevée.
L’expression « ne pas être fini »,  que l’on donne à mon sens un peu à tort et à travers, c’est néanmoins une juste image de ce qu’est une âme encore assujettie au mal : Elle n’est pas finie.
L’âme à ce moment-là n’est plus vivante mais mourante. Elle est inachevée ; et il n’y a rien d’inachevé qui rentrera au ciel.

Mais « l’âme qui pèche mourra » nous dit Dieu par la bouche d’Ezéchiel, c’est-à-dire que l’âme qui n’évolue pas depuis son état d’origine, est séparée du divin et elle sera retranchée, mise au feu, c’est-à-dire à nouveau éprouvée.

Donc l’âme a pour vocation, si elle n’est pas purifiée, de revenir sur terre pour l’être. (C’est l’idée que je développe depuis de nombreux messages maintenant).

Revenir oui, mais où.
Ce qui est indispensable de bien comprendre, c’est que l’âme séparée d’un corps ne peux s’exprimer et se révéler. Donc il y a une union indispensable entre l’âme et le corps.

Comme un moteur de voiture sans l’habitacle n’a aucune fonction motrice.
Or un moteur qui est encrassé, se voit dans les faits, lorsque la voiture démarre et roule. Sa consommation de carburant augmentera, ses accélérations seront réduites, etc..
Pour l’âme c’est un peu la même chose (excusez-moi l’image).
Notre âme s’exprime à travers le corps, à travers nos dires, nos faits et gestes.
Donc notre corps est le révélateur de notre âme. Il révèle si notre âme est mourante ou vivante.
Si mon âme est vivante, alors mon corps est un temple, mon âme sanctifie mon corps, c’est le temple du Saint-Esprit (1 Corinthiens 6 :19).
Jésus-Christ a cette vocation de venir sauver une âme mourante. Il a cette fonction de sauveur et de purificateur, mais beaucoup malheureusement souffrent, car ils ne se placent pas ou ne persévèrent suffisamment pas assez longtemps pour hériter de l’état d’une âme pure.

Je crois que c’est l’Esprit de Dieu qui donne vit à l’âme. Et c’est pourquoi à l’origine nous avons tous été créé par le même Père.

Mais notre création est incomplète. Et nous sommes venus nous incarnés sur terre pour finir notre formation, pour l’accomplir. Et personne ne peut accomplir sa formation sans passer par Jésus-Christ, le Fils unique, le rédempteur, le seul chemin.
Par ailleurs, nous avons aussi (avant de nous incarner), pris une décision dans notre âme (et conscience) concernant l’obéissance à notre Père.
Si désobéissance il y a eu, elle retarde inévitablement l’état d’accomplissement de notre âme et peut même l’anéantir.
Alors que l’obéissance et la persévérance entraînent toutes deux, au contraire, sa réalisation complète et définitive.
L’âme accomplie correspond au disciple accompli. Notre âme est alors semblable à celle de notre maître, de notre Époux céleste. Puisque lui aussi en possède une. Nephesh c’est aussi le même mot pour désigner l’âme de Dieu (Lévitique 26 :30).
Nous sommes faits à sa ressemblance, selon son modèle (« son modèle » dans le sens : « comme il est lui» puisque la traduction hébraïque demuwth ne signifie pas image, mais bien une réalité) .
Quel peut être son modèle sinon celui de son âme ?
Car notre Père ne possède et ne veut aucune image ou représentation dans le ciel. Le seul modèle qu’il a laissé à Moïse et qu’on lit dans le Lévitique, ce modèle c’est celui de son âme : c’est-à-dire : ce qu’il aime et ce qu’il a en horreur, ce qui  l’irrite le plus. (Tous ces mots ; amour, horreur, irritation, sont joints au Nephesh, à l’âme dans la Bible).


Alors comment intervient la mémoire de notre âme ? Et comment est-elle véhiculée par l’ADN ?


Avant tout, Dieu, pour nous expliquer une réalité céleste, invisible, met en parallèle, non pas une image, mais une réalité terrestre qui est visible, elle.
La mémoire est invisible, mais elle a une importance capitale puisque son rôle est de stocker l’information ; et Dieu l’a bien-sûr mis en évidence dans nos gènes et plus précisément je crois dans la structure de l’ADN qui possède 4 bases azotées : L’Adénine, la Guanine La Cytosine et la Thymine que l’on désigne habituellement par leur abréviations: A,G,C,T.

Pourquoi je vous parle de mémoire biologique ? Parce qu’il y a bien-sûr une équivalence dans la Bible.

Dieu a aussi instauré des fêtes afin de raviver notre mémoire, mais pas seulement.
Il a ordonné des rites, comme, par exemple, demander aux Hébreux de porter sur leurs vêtements quotidiens des signes très visuels :
Deutéronome 22:12: « Tu mettras des franges aux quatre coins du vêtement dont tu te couvriras. »
Quel but avaient ces franges ?
Nombre 15 :39 : « Quand vous aurez cette frange, vous la regarderez et vous vous souviendrez… »
Ah ! Nous avons un indice important : la mémoire ; Et cet indice et répété juste avant
« [] qu’ils se fassent de génération en génération, une frange au bord de leurs vêtements. Et vous vous souviendrez de tous les commandements de l’Eternel pour les mettre en pratique et vous ne suivrez pas les désirs de votre cœur (âme) et de vos yeux pour vous laisser entrainer à l’infidélité [...] ».
Voilà la raison principale : se souvenir, par la mémoire.

Nous pouvons remonter plus loin dans le temps pour nous rendre compte que notre Seigneur répétait déjà ce chiffre 4 (4 bases azotées, 4 franges) jusque dans le jardin d’Eden, comme pour marquer la mémoire.
Ce jardin représente la réalité terrestre de notre âme.
Et l’état de notre âme comme celui du jardin dépend essentiellement de 4 facteurs.
Lisons Genèse 2 :10-14

« Un fleuve sortait d'Eden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras. Le nom du premier est Pischon; c'est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l'or. L'or de ce pays est pur; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d'onyx. Le nom du second fleuve est Guihon; c'est celui qui entoure tout le pays de Cusch. Le nom du troisième est Hiddékel; c'est celui qui coule à l'orient de l'Assyrie. Le quatrième fleuve, c'est l'Euphrate »

Je dis que ce fleuve et ses 4 bras sont la mémoire de notre âme.
C’est ce qui se transmet de génération en génération.
Le fleuve nous pouvons le saisir, c’est la pensée et la parole de Dieu ; et ce premier bras Pischon nous montre la pureté de l’eau qui y coule et on y trouve de l’or ; c’est l’esprit qui y descend, mais pas n’importe quel esprit. Car le mot hébreu Pischon qui signifie « augmentation », traduit l’abondance, la multiplicité des fruits qu’il apporte. C’est un bras très important et pour nous, c’est là que la mémoire est la plus forte.
Pourquoi ?
Car c’est ce qui caractérise cette pierre précieuse d’onyx. Un peuple possédant une âme de sacrificateur (l’onyx, c’est une des pierres précieuses du pectoral du souverain sacrificateur, « artistement travaillée »). Donc ce premier bras du fleuve traduit le sacrifice. Et ce sacrifice a eu lieu dans l’angoisse et la souffrance ;
Puisque le pays d’Havilla où se trouve l’or est un pays de souffrance (la racine hébraïque d’Havilla possède cette signification, souffrance, détresse)  Nous savons que tout ce qui est fait avec du sacrifice et du renoncement, c’est ce qui a le plus de valeur à nos yeux et aux yeux du Créateur.

Le deuxième bras Guihon, se traduit par « source jaillissante », est cette eau divine sert à oindre les grands représentants de Dieu sur terre, comme Salomon qui a été oint à Guihon par le prophète de David, Nathan et le sacrificateur Tsadok.
Dieu, donc, parle à travers l’onction.
Par conséquent, ce bas traduit l’onction divine manifestée par un homme.

Le troisième bras Hiddékel est un grand fleuve comme celui du Tigre en Syrie. 
Le prophète Daniel eut une vision et des révélations au bord de ce fleuve (Daniel 10 :4). Cette eau qui coule ce sont comme pour Daniel, des visions et des révélations pures qui alimentent elles-aussi la mémoire divine de notre âme. Ce bras du fleuve traduit la révélation.

Enfin, il y a l’Euphrate quatrième et dernier bras, signifiant « fertilité ». Cette eau symbolise notre héritage ; L’Euphrate est toujours associé dans la Bible aux territoires et aux terres reçues en héritage, ce fleuve vient délimiter les frontières.
Dans un de mes derniers messages, nous avons vu que l’Euphrate qui se tarit au moment où se déverse la coupe de colère de Dieu, cela traduit un héritage catastrophique, une terre asséchée, infertile sans production. Donc ce bras traduit avec qui nous avons fait alliance. Une alliance de mort ou une alliance de vie ?

Donc voilà les 4 bases de notre hérédité transmises par notre mémoire génétique : l’esprit de sacrifice, l’onction, la révélation et l’alliance.

Je ne vais pas détailler, pour l’avoir fait déjà dans plusieurs messages, mais ces 4 bases de la mémoire sont les 4 êtres vivants d’Apocalypse 4 :6 remplis d’yeux devant et derrière et qui se trouvent au milieu et autour du trône de l’Agneau. Donc on peut associer ici l’esprit de sacrifice (Pischon) avec l’être à face d’homme ; pour l’onction (Guihon), l’être à face d’aigle ; pour la révélation(Hiddékel) l’être à face de lion et enfin pour l’alliance (l’Euphrate) l’être à face de bœuf, la communion fraternelle.

Les conséquences de tout cela, c’est que hérédité peut être luxuriante, parce que faite en Esprit ou au contraire désertique, maladive, parce que l’eau de ces fleuves ont été asséchés ou empoisonnées.
Le jardin d’Eden qui est la représentation terrestre de notre âme n’a pas encore une fois été bien gardée.
Rappelons-nous, notre mémoire principale est alimentée par les 4 bras du fleuve qui sont eux-mêmes alimentés par le Saint-Esprit :
1.     une âme de vrai sacrificateur,
2.     une inspiration pure,
3.     des révélations et enfin
4.     une alliance faite en Jésus-Christ.
Ou alors (deuxième possibilité) notre mémoire génétique restera imprégnée par un esprit mauvais, démoniaque, une fausse onction, révélant de faux sacrifices, une eau de connaissances humaine frelatée et pour finir un héritage païen qui nous séparera de Dieu.

Mais comment être sûr que notre mémoire ne nous joue pas des tours ?

Dans Nombre 15 38, L’Eternel demande à Moïse une chose d’apparence bizarre à rajouter avec la frange, un cordon bleu. Pourquoi ?
Le bleu symbolise la royauté.
Mais ce cordon, remarquez bien sa disposition et son orientation, il tombe vers le bas et il est placé en bas, au plus bas du vêtement, frôlant le sol ; comme si notre Dieu voulait nous envoyez un message permanent, du genre : «Que celui qui veut être le premier, donc le roi, soit le serviteur de tous, donc le plus humble, le plus bas parmi vous ! » ; ou encore que celui qui veut avoir l’âme de Dieu, ait cette attitude d’humilité.

Alors pour en revenir à la réincarnation :
Notre mémoire, stockée dans l’ADN de nos cellules, révèlera au final notre héritage spirituel.
C’est notre propre génétique qui révèle notre châtiment, en nous condamnant ou au contraire, ce sont nos cellules qui révèlent notre salut par la pureté d’une âme purifiée.
Dans le premier cas,(si notre génétique révèle un châtiment) la résurrection par réincarnation sera une mise au feu, une nouvelle épreuve, un nouvel essai qui aboutira à un nouvel ADN transformé, si et seulement si, de nouveaux actes d’amour véritables sont vécus.
Eux-seuls permettront une nouvelle mémoire, un nouvel héritage.
Amen.

dimanche 18 février 2018

LA PEUR DU JUGEMENT DERNIER

Par Éric Ruiz

"Le jugement ne concerne pas ceux qui sont en Christ".

En affirmant cela, combien intérieurement évacuent un sujet que peu (bien peu) veulent vraiment aborder librement. Car c’est souvent pour signifier qu’à la fin, il n’y aura que les impurs seulement, donc les non croyants qui ressusciteront pour le jugement dernier.
En fait, c’est bien au jugement que tous veulent échapper.
https://youtu.be/TrJUgO_Jn44
Le jugement fait peur, alors qu’il devrait placer simplement chacun dans une position d’humilité ; une position juste face à soi-même.

Il y a dans la pensée collective, une forte détermination à toujours vouloir repousser au lendemain ce qui nous dérange, à retarder ce qui devrait se régler là maintenant, au plus vite. Ah, la fameuse procrastination !

Quand on pense au jugement dernier, on pense alors évidemment à un temps très éloigné, bien après notre mort; Et on se persuade que ce jugement, tout comme les grandes tribulations se fera plus tard et pour les autres.

Pourquoi ce retard dans notre conscience ?

Eh bien, je pense que c’est pour se protéger.
On a peur que notre image de soi en pâtisse, et que cela nous déstabilise.
Procrastiné, devient alors la seule armure que nous avons trouvée pour fuir notre anxiété, et ne pas penser à la mort qui est une idée toujours aussi redoutable, même une fois devenu croyant. 
Se juger, c’est vrai, ce n’est pas rentré dans un nouveau confort, mais c’est plutôt accepté une situation qui pourrait être perçue comme désagréable.
Se juger, c’est se placer en situation de changer, de faire quelque chose de nouveau qui pourrait nous amener, pas seulement à vivre des expériences nouvelles, mais surtout à vivre de nouvelles contraintes.

Mais voilà, on se dit qu’il y a plusieurs résurrections et que la première résurrection montrera les authentiques croyants, ceux qui ont aimé Dieu en esprit et en vérité.
Et bien-sûr :
-        Qui ne se met pas du bon côté en faisant le listing des bonnes actions qu’il a mené ?
-        Qui ne s’envoie pas des compliments parce qu’il s’est trouvé à un moment donné de sa vie, confronté à l’injustice ; comme subir un système religieux ingrat (c’est une injustice), ou être obligé de se séparer de son conjoint (c’est une injustice), ou être contraint par le chômage ou la maladie à se voir diminuer physiquement et économiquement (c’est encore une injustice), ; et tout cela sans réagir négativement, sans se révolter ?
Comme si notre souffrance à se conformer aux obligations d’une société injuste nous ferait gagner des droits au royaume ;
Comme si aussi par exemple, subir sans broncher un représentant de Dieu difficile à vivre ou acariâtre, plus encore, tyrannique, nous rendrait plus juste .

N'aurions-nous pas alors pour conséquence, de nous laver par les choses mauvaises qui nous ont atteintes sans les avoir recherchées ?

Les Israélites ont-ils été justifiés par le fait de subir les injustices de leur roi Saül ?
Nous savons que non, bien-sûr, et que se retrouver à la solde du roi Saül : s’était plutôt un châtiment, lié à une désobéissance.

Au fond, nous savons que nous n’avons pas toujours bien agi, mais nous nous réconfortons, pensant que Jésus-Christ va nous purifier (nous authentiques croyants), de nos mauvaises actions, et qu’elles ne seront jamais visibles par personne.
Nous nous persuadons que quoiqu’il arrive, nous pourrons marcher devant les autres la tête haute, sans se reprocher quoi que ce soit.
Quel leurre !

Nous nous voyons toujours plus propre ou moins sale que notre voisin ; donc meilleur que lui ; et lorsqu’un acte abominable a lieu sous nos yeux, lorsque nous voyons des terroristes tuer des innocents, par exemple ; ou quand sont dénoncés et prouvés qu’ils existent des actes de génocides et de tortures effectués pendant les guerres, nous sommes presque soulagés que cela se fasse ainsi, à ce niveau de cruauté, car cela nous permet de relativiser nos actes mauvais.
C’est comme si l’abominable nous rendrait alors meilleur.
Nous ne serions pas aussi mauvais que celui qui viendrait de réaliser un crime que nous jugeons gratuit, bestial, inhumain.

Et pourtant, sommes-nous vraiment meilleurs les uns que les autres ?

Notre vieille nature charnelle cherche, à nous le faire croire constamment, et cependant elle est même prête, à tout moment à nous pousser au crime en montrant que celui-ci peut être juste et admirable. Tuer pour protéger ses enfants, c’est un crime légitime. Tuer pour protéger son pays aussi, c'est un acte patriotique ; et tuer pour protéger l’image de son Dieu et de sa croyance, est-ce légitime aussi ?
Y aurait-il un crime plus justifiable qu’un autre ? Plus propre, plus saint qu’un autre ?

Nous sommes comme ça, comme Jacob l’était (Jacob, fils d’Isaac), trompeur, adultère au départ ; et nous aussi, nous cherchons à prendre une part qui ne nous est pas destinée.
Nous sommes à la manière de Jacob, avides de droits et de pouvoirs mais aussi toujours à nous disculper de nos erreurs ou à les projeter sur les autres.

Oui nous aimons notre prochain, mais attendez un peu que celui-ci devienne un ennemi.

Certains se vantent en affirmant que dans une situation extrême ils agiraient comme un sauveur ; et pourtant confronté à la situation les voilà devenu lâche, sans voix, prêt à fuir (Comme les milles hommes qui ont fui devant un seul au temps de Josué). Alors que d’autres, plus introvertis, plus timorés,  se retrouvant dans la même situation, vont agir comme des héros (comme l’enfant David devant le géant Philistin Goliath).

Quel manque d’humilité de croire que nous sommes à la mesure de l’image que nous avons de nous-mêmes.
Même quand nous sommes abattus et  privés de gloire, nous recherchons encore à récupérer une image de soi qui nous met en valeur.
L’image décidément n’est pas la réalité.
L’image c’est la religion et la réalité c’est la vérité.
Et la vérité éclate ou bien elle se révèlera à un moment ou à un autre, sur cette terre.

Pour l’apôtre Pierre, la réalité a brisé l’image qu’il s’était fait de lui-même : Lui, un disciple prêt à tout pour son Dieu, prêt à lui donner sa vie s’il le fallait.

En reniant Jésus, Pierre a sans doute eu à ses yeux, après coup, milles excuses pour justifier ses actes. Par trois fois il a dû dans sa conscience trouver des raisons à ses paroles et à son attitude.

1° raison possible : le mensonge lui a servi à protéger sa vie, parce qu’il a une famille, une femme à  faire vivre, à nourrir, (Matthieu 8 :14 nous apprend que Pierre a une belle-mère, donc qu’il est marié)
2° raison possible: S’il n’avait pas renier le Fils de Dieu on l’aurait mis au banc des accusés et ce n’est pas juste puisque lui, il n’a été que disciple et rien d’autre ; donc méritait-il de partager ce châtiment si dur.
Jésus, le mériterait plus, lui, pour s’être présenté comme le Messie (une question : Pierre en refusant de partager le même châtiment, ne se sépare-t-il pas du Seigneur ?).
3° raison possible: Pierre devait plutôt rester libre pour pouvoir engager une éventuelle résistance et protéger les autres disciples. C’est lui qui a les clés du royaume maintenant. Et puis il a dû sans doute le penser, Jésus, le Fils de Dieu était suffisamment fort et puissant pour se sauver lui-même et qu’il n’avait pas besoin de lui (la même pensée que les passants qui injuriaient Jésus sur la croix ; en disant : « toi qui détruit le temple et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même »).  
Vous voyez nos excuses, nos circonstances atténuantes servent à  cacher la vérité, à cacher la véritable intention : celle de conserver toujours une bonne image de soi ; Ah l’estime de soi ; l’amour de soi-même avant celui des autres.

Toujours l’image, toujours cette bête qui grogne en soi.
Alors que l’on devrait briser cette image, qui n’est autre que l’image d’un animal, bourré d’instincts sanguinaires.
Et pourtant, c’est cette image que l’on cherche à tout prix à adorer.

Alors la trahison de Pierre est-elle finalement acceptable ?

Non bien-sûr….MAIS attention, ne lui jetons pas la pierre, n’importe qui penserait ainsi. C’est normal l’inspiration provient de notre vielle nature animale qui pousse à la lâcheté, à la trahison et au mensonge.

Donc, il est difficile, très difficile (on le voit bien avec tous ses exemples) d’engager sa propre responsabilité.
Faire son mea-culpa demande un tel effort sur sa conscience que l’on a peur de perdre le contrôle sur soi-même et aussi que l’on a peur pour notre image. On s’inquiète de voir notre belle image se ternir pour les autres.
Or c’est bien ce qui se passera en cherchant systématiquement à fuir et à cacher cette part de responsabilité.

Seulement voilà,  il n’y a qu’un seul chemin pour suivre Jésus… et c’est justement celui de Jésus.
Il est le chemin (mais dans quel sens ?)
Nous devrons, quoi qu’il arrive, passer par ce chemin salutaire qui engage notre propre responsabilité.
Nous devrons nous aussi passer par la croix.
Pourquoi ?
Car au final ne sommes-nous pas Fils de Dieu nous aussi ?

«  Celui qui ne porte pas sa croix […] ne peut-être mon, disciple » a dit Jésus

Porter notre croix, non pas pour le salut des autres ; c’est déjà fait,  Le Fils pur unique de Dieu l’a fait, lui !
Mais nous devons crucifier cette vielle chair, qui veut régner en nous et sur nous.
C’est l’effort que notre Dieu nous demande. Ce n’est pas pour lui que nous devons le faire, mais bien pour nous.
Car c’est ce corps de péché, qui nous fait manquer le but (c’est le sens du péché).  
Avec ce corps impur, nous portons un manteau de boue, il est lourd et il nous fatigue. Nous devons l’ôter comme un vieux manteau et le mettre à mort, le mettre au feu.

Cette semaine dans mon collège, les élèves s’étaient déguisés pour fêter mardi gras, le carnaval.
Cette fête devrait représentée autre chose, que de défiler déguiser et de manger des crêpes.
On a perdu le sens profond de tout, même de cette fête. (d’ailleurs cette fête est une des plus suivies dans le monde entier, Le carnaval de Nice, celui de Rio, Venise, Munich, Sydney etc)

C’est justement le déguisement avec toutes ses paillettes rutilantes qui me gêne tant ; ce déguisement que l’on devrait mettre au feu. Nous devons plutôt mettre nos masques et nos vieux habits salis par le péché, au feu.  Nous détourner de nos actions mauvaises pour ne plus y retourner. Si chacun pouvait apporter au pied d’un brasier, ses masques et ses faux habits qui servent à se montrer différent, meilleur, ou qui servent à dévoiler une personnalité qui n’est pas la sienne, le carnaval reprendrait tout son sens, alors ;
« Reprendrait » car le carnaval dans le sens premier est un mot latin : CARNELEVARE : CARNE, la viande, LEVARE, enlever, brûler ;  « enlever la viande » « tuer la chair ! »  
Nous séparer du péché devrait marquer aussi la fin d’une saison, la fin de l’hiver, la fin de cette triste saison de souffrance et de déception, de maladie, pour passer à cette nouvelle saison du printemps, synonyme de joie de renouveau et de santé.

Cette fête devrait annoncer le début d’une période de quarante jours plus contraignante repris par les catholiques qu’ils nomment le Carême, mais en fait qui est un temps de purification, juste avant le printemps.

Vous voyez j’en reviens encore et toujours, malgré moi, à ce temps de purification, non pas nécessaire, mais indispensable pour un croyant bouillant.

A titre d’exemple, Il y a d’anciennes traditions religieuses où l’on demandait à chacun d’écrire sur des morceaux de papier ce qu’il voudrait voir disparaitre en lui. Puis de les remettre au prêtre qui les mettait ensuite au feu.
Je crois que ce rite peut aider ceux qui sont encore accroché à leur mauvais côté, et qui sont décidé à s’en séparer.

Il nous faut secouer, plus même, choquer notre conscience, lui imprégner des souvenirs pour mettre de la valeur à notre engagement
Car, le paganisme exerce une force, une puissance sur le chrétien d’aujourd’hui ; et c’est trop souvent lui le plus fort, c’est lui qui incite les gens à la fête en se déguisant et au contraire en bravant l’interdit, en mettant la rébellion et l’amour de ses désirs bien au-dessus de tout.

J’en reviens au début du message où je donnais l’affirmation suivante :
« Le jugement ne concerne pas ceux qui sont en Christ ».

Pourtant 1 Pierre 4 :17, semble dire le contraire en affirmant qu’il y a un moment où « le jugement commence par la maison de Dieu », donc par Israël, par l’Eglise.
Oui, le jugement est bien pour tous, les purs comme les impurs, les circoncis comme les incirconcis, les croyants comme les païens.
En fait oui, puisque chacun doit se voir (se juger) tel qu’il est vraiment.
La peur du jugement ne l’évite pas… comme la peur du danger n’évite pas le danger.

Mais il y a un jugement qui mène aux noces de l’Agneau et un jugement qui l’en disqualifie.

Reprenons la parabole des 10 vierges de Jésus (Matthieu 25)
L’attitude des 5 vierges folles qui se croient elles, bénéficiant du sacrifice de Jésus, alors qu'elles manifestent dans les actes un rejet de son enseignement. Elles ferment tout simplement la porte de la bénédiction pour ouvrir celle du jugement (un jugement qui va devenir les conséquences de leur endurcissement).
La folie, c'est de se croire juste, comprendre que l’on est justifié, se voir justifié, et même se sentir dans une position juste, alors que c'est tout le contraire.
 La folie, c’est de vouloir des conséquences différentes mais en réalisant toujours les mêmes actions.

Dans les faits, les vierges folles ont eu peur du jugement et elles ne voulaient pas évaluer ou juger le niveau d’huile qu’elles avaient. Elles ont procrastiné, remis au lendemain, ce qu’il fallait faire tout de suite.
Au chapitre 3 de l'Apocalypse, l'ange insiste sur ceux qui sont dans cette position, pour qu'ils « achètent de l'or éprouvé par le feu… et un collyre pour oindre (leurs) yeux afin (qu’ils) voies », c'est-à-dire pour qu'ils réalisent qu’ils doivent passer, eux-aussi, par un réel sacrifice.
C'est le thème de ce message, « Porter sa croix » : c'est aller au sacrifice comme Jésus l'a fait (mais pas seulement lui) ; comme Abraham a fait avec son fils Isaac sur le mont Morija ; comme Gédéon l’a fait en allant de nuit, avec peu d’hommes au-devant d’une armée invincible ; comme Elie l’a fait en se confrontant aux 450 faux prophètes de Baal et d’Astarté.
Sinon comment une huile pure peut-elle couler sur un corps impur ?

Pour ces croyants pour qui la porte des noces aura été fermée, ils devront par leur sang racheter ce que Jésus voulait par son sang racheter, lui seul.
Et c'est pourquoi ils feront ce que Jésus ne voulait pas au départ qu’ils fassent : ils se retrouveront sous l'autel des sacrifices, en attendant d'être purifier par Jésus qui viendra, en les sauvant, essuyer toutes larmes de leurs yeux. Ils auront été eux le sacrifice, eux l'expiation, eux l’holocauste, eux le bélier retenu dans un buisson à la place du fils qu’Abraham devait offrir en sacrifice. Ils sont devenus le bélier immolé.
Dieu les a avertis, « Aie donc du zèle et repens-toi ». Sinon quoi, que va-t-il se passer pour eux ?
« Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime » Donc, c’est le châtiment qui les attend.

Le jugement dernier qui fait peur montre en fait un terrible châtiment en guise de jugement.
Il montre quoi ?
Il montre où sont les véritables aveugles (Jean 9 :39, version Martin)
« Et Jésus dit : je suis venu en ce monde pour exercer le jugement, afin que ceux qui ne voient point, voient; et que ceux qui voient, deviennent aveugles. »

Jésus fait, par conséquent, ouvrir les yeux sur le sacrifice réalisé sur la montagne de Morija. Ce lieu où Abraham a épargné son fils unique, mais ce lieu aussi où Salomon a construit le Temple, qui est le même aujourd’hui pour tout chrétien.

Qui a été mis mort  à Morija?

Le Fils de Dieu ou un bélier, un animal de sacrifice ?
Si c’est le Fils de Dieu, c’est le mauvais choix qui a été fait par des insensés, qui croyant rendre un culte à Dieu ont sacrifié à nouveau le Fils qui est venu les sauver.
Est-ce une mauvaise interprétation de ma part ?
Abraham a donné le nom de Jéhova-Jiré à ce lieu de sacrifice (Genèse 22 :14). Ce qui signifie : « Dieu pourvoit ».
Dieu a déjà pourvu en sacrifiant son propre fils. Mais la racine hébraïque ra’ah veut dire aussi : Dieu voit ; ra’ah signifiant : considérer attentivement, examiner, juger. Dieu juge de notre cœur, mais aussi du sacrifice que nous avons opéré pour lui.

Alors quelle terrible constatation pour ceux qui, aveuglés par leur péché, réaliseront qu’ils avaient sacrifié de nouveau le fils de Dieu.
Quelle sera leur réaction ?
Celle d’un terrible tremblement de terre.
Le soleil de justice (Dieu) est devenu noir, comme les ténèbres.
C’est le sixième sceau qui s’ouvre : « Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’Agneau, car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? »

Alors si l’esprit du Seigneur, me révèle cela ce n’est pas pour uniquement faire peur. Ce n’est pas pour montrer qu’il se complait dans la destruction.
Non, notre Dieu aime voir ses enfants se repentir et revenir à lui, il brise les faux temples pour les reconstruire :
Joël 2 :13 :
« Maintenant encore, dit l'Eternel, revenez à moi de tout votre cœur, avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations! Déchirez vos cœurs et non vos vêtements, et revenez à l'Eternel, votre Dieu; Car il est compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et il se repent des maux qu'il envoie. ».

Vous voyez, il faut aller plus loin que de simplement fêter le carnaval et  déchirer ses vêtements salis, ou de les mettre au feu, il faut aussi déchirer, briser un cœur endurci par l’image narcissique de soi.
Et ce feu, de retour en nous doit aussi brûler continuellement comme il brûlait sur l’autel où les lévites l’alimentaient jour et nuit pour qu’il ne s’éteigne pas (Lévitique 6 :5).

Sinon, si nous procrastinons, nous optons pour le choix, celui de passer par les sept coupes de la colère divine, qui ne sont que la répétition ou la confirmation des malédictions que Moïse révéla aux hébreux, à ceux qui désobéirait, Lévitique 26 :23 « Si ces châtiments ne vous corrigent point et si vous me résistez, je vous résisterai aussi et je vous frapperai sept fois plus pour vos péchés ».

Que l’exhortation de notre Seigneur amène plusieurs à rallumer leur lampe en recevant la quantité d’huile qui leur manque !
C’est la prière de mon cœur.

Amen.

dimanche 11 février 2018

LES 7 COUPES DE LA COLÈRE DE DIEU, c’est pour quand ? c’est pour qui ?

211
Par Éric Ruiz

Dimanche soir, 4 février j’étais dans mon lit, regardant une vidéo de divertissement, quand mes pensées se sont éloignées, a-t-elle point, que j’ai réalisé subitement la profondeur de cette question :
Pourquoi le péché se répand-il de plus en plus et pire pourquoi l’iniquité s’accroît-elle, se multiplie-t-elle?
Y a-t-il comme ça d’un coup, à une époque, à un moment, plus de démons ou plus de satanistes?
Le diable multiplie-t-il ses attaques parce qu’il sent sa fin arrivée ?

Connaissant la réponse par révélation, je me suis dit que j’allais trouver la confirmation dans le livre de l’Apocalypse de Jean.
Je l’ouvris alors au hasard et je tombais d’un coup sur le chapitre 16.
A peine l’ai-je parcouru en lecture parallèle… Je le pressentais, la confirmation se trouvait là sous mes yeux dans les 7 coupes de la colère de Dieu.

Qu’avais-je reçu comme révélation auparavant ?

Qu’un rebelle, un « inconverti », bref un impur (si on reprend le terme hébreu de l’Ancien Testament) n’hérite pas du royaume de Dieu et donc meurt sans vie éternelle. Mais sorti de l’enfer, il ressuscite pour venir sur terre se réincarner dans un autre corps et vivre pour avoir une nouvelle chance de se repentir et de connaître le royaume des cieux.

Mais j’ai compris aussi par révélation que le mal qui est en lui, sans repentance, va de la même façon s’accroître et se multiplier.
Ce qui fait que la désobéissance du départ se transformera en actions diaboliques, allant jusqu’au crime, jusqu’à l’association de malfaiteurs, passant aussi par le combat et la mort (physique et/ou spirituelle) des vrais prophètes de Dieu et par le complot organisé pour se servir du mal sous toutes ses formes.
Devenu insatiable, le but sera d’atteindre toutes ses passions et ses désirs les plus fous.
« L’homme impie » alors, est cette stature « parfaite », diabolique, atteinte par la répétition de l’endurcissement.
Eh oui, le principe est resté toujours le même, l’homme attaché au mal s’endurcit de plus en plus au fur et à mesure que les plaies, les malheurs arrivent sur lui ; Plutôt que de briser et de contrir son cœur, le malheur au contraire, l’endurcit.
L’exemple de pharaon et des 10 plaies d’Egypte est une parfaite illustration.
Son cœur s’endurcit et Dieu amplifie lui aussi cet endurcissement au regard des plaies qui deviennent de plus en plus insupportables.
Un autre exemple est celui de la période entre Caïn le premier criminel, et Noé. Les descendances qui se sont succédées ont été attachées au mal, à tel point que cela a donné des géants sur la terre. La grandeur de la taille était proportionnelle à la grandeur de leur péché. C’est ce qui poussa Dieu à vomir cette génération et à exercer la purification que l’on connaît avec Noé.

Alors, aujourd’hui, y-a-t-il  une multiplication de ressuscités impies ? Je crois que la génération d’aujourd’hui possède cette caractéristique, en effet. Nous avons bien un peuple nombreux de réincarnés dont le cœur ne cesse de s’endurcir ; et c’est pourquoi la fournaise augmente.

Passons maintenant à la confirmation : Aux 7 coupes de la colère de Dieu.

D’abord, il est absolument faux de penser que ces 7 coupes sont uniquement pour la fin, ou exclusivement réservées pour une période précise de tribulations ; Comme il est faux aussi de penser que le peuple de Dieu sera à l’abri, ailleurs que sur terre, à ces moment-là.

Chaque coupe fonctionne un peu comme les plaies d’Egypte. C’est une croissance dans la colère de Dieu face à l’endurcissement, qui se fait de génération en génération dans le cœur des rebelles.
La graduation des coupes suit en parallèle celles des cœurs qui ne l’oublions pas ont comme but premier d’exercer un châtiment salutaire : Obtenir la repentance des impies aux moyens de châtiments divers et progressif.

1ere coupe: 
« Ainsi le premier [Ange] s'en alla, et versa sa fiole (sa coupe) sur la terre; et un ulcère malin et dangereux attaqua les hommes qui avaient la marque de la bête, et ceux qui adoraient son image. »

1ère génération : ce qu’il faut constater en premier c’est que la coupe qui déverse ce poison sur la terre ne vise pas tout le monde mais uniquement ceux qui ont la marque de la bête. Ce signe est visible sur la main et le front (le cœur des idolâtres s’attache à la richesse la connaissance et la gloire) ; ils boivent une coupe de colère en attrapant une maladie grave qui touche alors leur organisme. Cette maladie est comme nous l’avons lu, ulcérante, c’est-à-dire qu’elle cause des plaies, des déchirures, des destructions organiques (peau, veines, nerfs, os, muscles, organes, quel qu’ils soient).
Nous connaissons aujourd’hui de telles maladies. Autrefois la lèpre s’apparentait à cette forme d’ulcère sur la peau, mais aujourd’hui le cancer agit aussi de la sorte, tout comme aussi les ruptures d’anévrisme (AVC) les scléroses etc. Ces maladies sont très dangereuses et dégénératives dans le sens où elles peuvent entrainer un handicap important ou une mort certaine.

C’est, en fait, le premier avertissement du Seigneur. Passé ce signal, si la personne ne se repent pas et ne se détourne pas de ses mauvaises voies, c’est la deuxième coupe de colère qu’elle boira. 

2ème coupe :
« Le second (ange) versa sa coupe dans la mer. Et elle devint du sang, comme celui d'un mort; et tout être vivant mourut, tout ce qui était dans la mer. »

Le sang comme celui d’un mort fait référence ici (c’est évident) à une mort certaine pour ceux qui forment ce peuple. Car rappelons-le, la mer est associée bibliquement à un peuple nombreux.
Le peuple, nous le connaissons avec la première coupe il s’agit des adorateurs de la bête et de son image.
Par conséquent ceux qui auront été avertis par la première coupe de colère de l’ange de Dieu, et qui ne se seront pas repentis, mourront. Et cela concerne beaucoup de monde puisque nous l’avons vu : tous êtres vivants se trouvant dans la mer (en d’autres mots : toutes personnes faisant partie de ce peuple d’incrédules endurcis).
Ceux donc qui mourront ainsi iront en enfer, bien-sûr (j’en ai déjà parlé dans un précédent message sur : « 666 ceux qui ont reçu la marque de la bête iront-ils tous en enfer ? »).

Une petite parenthèse pour dire qu’un roi de Juda bien connu a reçu la première coupe en son temps. Esaïe, lui a prophétisé d’ailleurs qu’il recevrait la deuxième et qu’il devait s’y préparer et prévenir son entourage que sa maladie l’amènerait à la mort. Mais après une repentance profonde, il a échappé à la deuxième coupe de colère. Ce roi c’est Ezéchias (2 Roi 20 :1-5 ; un des plus grand roi de Juda, une foi exemplaire devant l’ennemi Assyrien).

Alors la troisième coupe concerne qui, elle ?

3ème coupe :
Eh bien elle concerne une deuxième génération, c’est-à-dire un peuple qui sort de l’enfer (lieu communément appelé séjour des morts dans la majorité des versions bibliques). Jésus nomme cette génération : « adultère et perverse »
Et qui vient la délivrer de l’enfer ?
Jésus en personne. Le Fils de Dieu, lui seul ayant les clés de la mort et de l’enfer (Apocalypse 1 :18) et c’est lui qui va délivrer les captifs comme il l’a déjà fait à sa mort, en délivrant ceux du temps de Noé.

« Le troisième (ange) versa sa coupe dans les fleuves et dans les sources d'eaux. Et ils devinrent du sang. 5 Et j'entendis l'ange des eaux qui disait : Tu es juste, toi qui es, et qui étais; tu es saint, parce que tu as exercé ce jugement. 6 Car ils ont versé le sang des saints et des prophètes, et tu leur as donné du sang à boire : ils en sont dignes. 7 Et j'entendis l'autel qui disait : Oui, Seigneur Dieu tout-puissant, tes jugements sont véritables et justes ».

Alors cette coupe amène deux choses (nous venons de le lire ensemble) : une justice et une sainteté.
« Tu es juste, toi qui es, et qui étais; tu es saint, parce que tu as exercé ce jugement. »
La justice : c’est que les eaux divines se transforment en sang. Le sang est connu pour infecter les eaux et rendre l’eau usée. Donc ces eaux, sont comme empoisonnées pour ces réincarnés, qui reviennent de la mort et qui ont toujours cette soif de domination et de connaissance.  
Rien à changer dans leur âme, ils sont toujours avides de révélations et de prophéties pour leur gloire personnelle. Leur but : c’est de remplacer les prophètes et les authentiques convertis. Ils convoitent la sainteté pour se l’approprier et s’attirer à eux l’admiration. Résultats: leur seul et unique breuvage est cette eau mélangée au sang, imbuvable et non potable car
1.     mélangée à de fausses révélations et
2.     révélant aussi que les vrais prophètes ont été mis à mort dans leur assemblée.
Voilà le jugement de cette troisième coupe, qui tombe sur tout peuple et sur toutes nations quelle que soit, d’ailleurs le temps, c’est de tout temps, pour toute époque. (C’est le Dieu de justice qui es et qui était).

Mais une petite parenthèse toutefois : Avez-vous remarqué que ce trait de caractère, décrit par la troisième coupe, nous permet d’identifier un certain groupe de personnes ;
Lequel ?
Les réincarnés, ceux qui ont déjà connu l’enfer, et là, ceux qui s’endurcissent encore.
Qui sont-ils ?
Ils sont devenus les oppresseurs des saints.
Ce sont des blasphémateurs en esprit qui touchent et salissent les choses saintes, comme le fondement des apôtres et des prophètes. Ces mercenaires sont des loups ravisseurs prêts à tout pourvus que cela servent leur gloire. Ils ont ainsi posé 6 fondements mensongers, blasphémant contre l’Esprit (détruisant les fondements de la repentance, de la foi, des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts et du jugement éternel, de ce que dénonce Paul dans l’épître aux Hébreux chap 6)


Mais la 4ème coupe suit de près la troisième :

« 8 Le quatrième (ange) versa sa coupe sur le soleil. Et il lui fut donné de brûler les hommes par le feu; et les hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom du Dieu qui a l'autorité sur ces fléaux, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire ».

Le soleil a changé de fonction, il ne réchauffe plus, il brûle, (De nos jours, nous le constatons, avec la destruction d’une partie de la couche d’ozone, le soleil crée des ulcères sur la peau, des cancers)  c’est-à-dire que Dieu, manifestement, a changé de fonction pour ceux qui commettent de telles ignominies avec l’eau de sa parole et avec ses saints et ses prophètes ; Ils reçoivent une coupe d’épreuves terribles dans leur vie.  Ces épreuves qui les brûlent et les enflamment comme un feu, ne les tuent pas, mais cette grande chaleur étouffante et brûlante de leur combat, les font blasphémer contre Dieu plutôt que de se repentir.  Encore…encore le témoin d’un endurcissement au plus haut niveau pour cette génération perverse dont parle Jésus.

La 5ème coupe :
« Le cinquième (ange) versa sa coupe sur le trône de la bête. Et son royaume fut couvert de ténèbres; et les hommes se mordaient la langue de douleur, 11 et ils blasphémèrent le Dieu du ciel, à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères, et ils ne se repentirent pas de leurs œuvres ».
L’endurcissement comme la volonté de domination et de gloire est devenu tel, que le peuple qui adore la Bête est devenu nombreux et aussi ultra dominateur. Ils ont un royaume. « Et (leur) royaume () couvert de ténèbres » révèle qu’ils se sont constitués un peuple qu’ils oppressent et asservissent. Ils se sont faits Christ à la place du Christ, Fils à la place du Fils.
Lorsque l’ange recouvre leur territoire de ténèbres (là où ils y exercent leur règne), leurs souffrances et leurs maladies montent encore d’un cran, le soleil brûle encore plus fort, la fournaise augmente. Mais là aussi, rien à faire: plutôt que de lâcher-prise et faire leur mea-culpa, ils persévèrent dans le mal… et toujours pas de repentance.

La 6ème coupe :
« Le sixième (ange) versa sa coupe sur le grand fleuve, l'Euphrate. Et son eau tarit, afin que le chemin des rois venant de l'Orient fût préparé. 13 Et je vis sortir de la bouche du dragon, et de la bouche de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits impurs, semblables à des grenouilles. 14 Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant. 15 Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu'il ne marche pas nu et qu'on ne voie pas sa honte ! 16 Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon. »

La sixième coupe de colère sert donc à préparer le chemin des rois, des élites, des oppresseurs, pour le grand jour de l’Eternel.
Et pour préparer ce chemin, le grand fleuve de l’Asie de l’ouest (l’Euphrate) doit être à sec. Dans la réalité c’est fait. En 2015 des images montraient les bateaux échoués et des bateliers obligés de tirer leurs canots à la main, sur un fleuve brassant à l’origine plus de 350m3/s.
Spirituellement quelle en est la signification ?
Ce grand fleuve « bon et abondant » (signification d’Euphrate en grec), ce sont les grands dogmes religieux, les paradigmes, les doctrines érigées comme des vérités indiscutables, donc les 6 faux fondements d’Hébreux 6 qui s’écroulent. Ils n’apportent pas la vie.
L’eau de ce grand fleuve n’assèche pas la soif de ceux qui ont besoin de Dieu.
Derrière ces dogmes, il y a des rois (des révérends, des pasteurs, des prophètes, des enseignants, des croyants qui prennent une place de roi dans leur assemblée) qui s’enrichissaient de cette eau abondante de ce fleuve abondant.
Cet assèchement est voulu du Seigneur pour que ceux qui sont nus, sans révélation sans huile d’onction, se rassemblent.

Ils blasphèment, inspirés par 3 esprits impurs.
Qui sont ces 3 esprits ?
Ce sont des mauvais esprits ou des esprits de démons qui ont pour but :
1.     d’impressionner,
2.     de tourmenter et
3.     de terroriser
( C’est Ba’ath en hébreu qui nous montrent  les différents noms de ces esprits impurs :  que l’on retrouve notamment dans 1Samuel 16 :4 « Saül… fut agité( Ba’ath) par un mauvais esprit venant de l’Eternel ».
Je m’explique :
Animé par le mal et leur soif de domination de gloire et de richesse (la bête), leur bouche fait des prodiges.
Ces esprits impurs sont semblables à des grenouilles, ils font du bruit (ils parlent fort), ils impressionnent, ils énervent, ils irritent par leur croassement, (par leurs paroles, leurs prophéties et leurs visions chocs) ils empêchent de dormir (leurs paroles tourmentent ceux qui les entendent). Ils ont le même effet que les géants au temps de Noé. La même chose pour Goliath, le géant Philistin qui terrorisa tout le peuple hébreux (sauf David).

Mais attention, il y a un avertissement associé à eux. Il vaut mieux s’en éloigner pour ne pas, comme eux, être couvert de honte.
Car cette coupe de colère, prépare un grand combat dont la date est inconnue (« voici, je viens comme un voleur »), mais ce retour de Dieu, dévoilera la nudité et donc la honte de ces grands rois regardés comme des idoles, et des stars. Et ce combat c’est Armageddon, ce lieu appelé Meguiddo en hébreu.

Souvenons-nous Megiddo a été le lieu de victoires célèbres comme celle du juge Gédéon sur les madianites ou de défaites célèbres mais honteuses comme celle du roi Saül contre les Philistins.

La 7ème coupe :
« Le septième (ange) versa sa coupe dans l'air. Et il sortit du temple, du trône, une voix forte qui disait : C'en est fait !  Et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, et un grand tremblement de terre, tel qu'il n'y avait jamais eu depuis que l'homme est sur la terre, un aussi grand tremblement.
Et la grande ville fut divisée en trois parties. Et les villes des nations tombèrent, et Dieu se souvint de Babylone la grande, pour lui donner la coupe du vin de son ardente colère. Et toutes les îles s'enfuirent, et les montagnes ne furent pas retrouvées. Et une grosse grêle, dont les grêlons pesaient un talent, tomba du ciel sur les hommes; et les hommes blasphémèrent Dieu, à cause du fléau de la grêle, parce que ce fléau était très grand ».

Résumons : les 7 coupes montrent que l’être ayant placé son ego en forme de statue, va s’élever, lui, dans un premier temps.
Puis dans un deuxième temps cet ego va lui donner d’autres objectifs beaucoup plus élevés et c’est alors qu’il tombera dans la manipulation et l’oppression des autres.
Pour pouvoir assouvir ses passions, les autres lui serviront de marche pied.
Le royaume du mal, celui de la bête, est à ce prix et les coupes de la colère ne feront qu’intensifier un cœur déjà rebelle au Seigneur.

Y-a-t-il une fin à tout cela?

La 7ème coupe versée dans l’air montre la destruction du mal à partir de ceux qui l’ont favorisé
Je m’explique :
Ils se retourneront les uns contre les autres, comme les armées opposées à Gédéon ont faits. Comme les armées opposées au roi de Juda Josaphat ont fait aussi.
Cette grande vallée de Josaphat prédit celle d’Armageddon où tous les ennemis s’entretueront.
Les voix, les éclairs, les tonnerres, le tremblement de terre ce sont ceux déjà annoncées par l’ange qui déverse le feu de l’autel sur la terre, dans Apocalypse 8 :5. C’est lui qui sonne de la trompette après l’ouverture du 7ème sceau.
C’est bien-sûr la chute de Babylone qui est annoncée ici (de tout ce système d’hypocrites, d’oppresseurs et d’opprimés). Mais en montrant que ce fléau sera comme celui d’un grand tremblement de terre, tel qu'il n'y avait jamais eu depuis que l'homme est sur la terre. Car ce séisme, fait tomber ensemble, quasi en même temps, tous les oppresseurs. La vision de Daniel : Cette statue de fer aux pieds d’argile, s’effondre totalement.

La division est à l’intérieur de leur caractère. Quand ils boiront la coupe de l’ardente colère de Dieu, ils verront leurs esclaves devenir leurs oppresseurs et leur bourreau. Eux, qui représentent les montagnes disparaîtront, les îles qui leur fournissaient tant de commerce et d’argent s’enfuiront ; et de leur propre bouche sortiront les paroles qui les discréditeront comme une grosse grêle. Ce fléau (basé sur la dénonciation, la rumeur, la délation…)sera le pire pour eux car ce sera celui qui les écrasera à jamais ; et il montrera que ce qu’il dise, que leur vérité n’est que blasphème et mensonge.

Ce qu’il faut remarquer dans ces coupes c’est d’abord que la deuxième coupe : la mort, n’est pas apportée par le septième ange, comme on s’attendrait à la voir. Nous savons pourquoi, aujourd’hui. Il y a plus qu’une vie après la mort mais un jugement après la mort. (Hébreux 9 :27) qui précède la seconde mort (Apocalypse 20 :6)

Nous voyons aussi l’acheminement des coupes, qui aboutissent au jugement, qui est la chute de la femme prostituée babylonienne. Cette grande prostituée tyrannique adultère, qui a bu le sang des prophètes et des saints qui est assise sur les grandes eaux, c’est-à-dire qui empêche les eaux de la repentance de couler.
Donc les coupes et en particulier la septième annonce un temps glorieux et de délivrance ; un temps de grandes eaux à venir.

Alors les 7 coupes, les 7 sceaux, les 7 trompettes : y-a-t-il une corrélation et une chronologie entre eux ?
Ne cherchons pas à les relier ou à y chercher une relation. C’est le Saint-Esprit, seul, qui devrait  guider nos pensées, pas une volonté humaine de chercher la vérité dans un raisonnement quelconque.
La 7ème coupe, c’est vrai s’apparente beaucoup au 6ème sceau qui marque le grand jour de la colère divine où toutes les montagnes et les iles furent remuées de leurs places.
Et où (et là je reprends le passage sur le 6ème sceau) « Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers: Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau ; »

Ce jour glorieux, est-il proche ?
Je répondrais brièvement par une autre question : N’y-a-t-il pas des scandales, des dénonciations en masse en ce moment ? La boue du péché n’est-elle pas remuée ?
Les élites, les stars ne sont-ils pas traînés dans leur boue ?

Une dernière chose pour clôturer cette 7ème coupe :

« Et la grande ville fut divisée en trois parties. » (Apocalypse 16 :19).
Cette coupe amène tous les peuples à recevoir leur héritage. Quel héritage ?
Il est fait référence ici à l’héritage de la « Nouvelle Jérusalem, la grande ville ».
Il y a trois héritages : un héritage écrit dans le livre de Juda, un autre dans le livre d’Israël et enfin un dernier écrit dans le livre des nations (ou le livre des païens).
La septième coupe identifie donc, par quelles portes vous franchirez la cité sainte. Les portes du jugement sont pour ceux qui auront persévérer dans l’incrédulité, dans le mal, dans les faux fondements.
Ils seront coupés d’héritage, coupés de leurs liens généalogiques. Les autres, à l’inverse, hériteront la promesse en franchissant les portes de la bénédiction.
Que notre Seigneur Jésus-Christ vous fortifie, lui, et vous conduise, lui et lui seul.
Oui parce que le septième ange a versé, lui aussi, sa coupe dans l’air.

Amen