dimanche 26 mars 2017

SION AUJOURD’HUI | 4ème partie| PAR QUELLE PORTE PASSE L’ÉPOUSE DE L'AGNEAU?

162
 Par Eric Ruiz

Parmi les 12 portes de la nouvelles Jérusalem, existe-t-il une porte spéciale destinée à l’Epouse ?

Proverbes 8 : 34 : " heureux l’homme qui m’écoute. Qui veille chaque jour à mes portes  et qui en garde les poteaux (de l'hébreu pethach) ".

Ici nous avons une belle illustration de ce que Jésus disait à ses disciples qu’il avait trouvés endormis : "veillez et priez afin que vous ne tombiez pas dans la tentation, l’esprit est bien disposé mais la chair est faible ". (Matthieu 26 :41)
https://youtu.be/y95brL7nJZg
Ceux qui n’écoutent pas le Seigneur sont malheureux. Ceux qui ne veillent pas chaque jour à ses portes et qui ne gardent pas ses poteaux sont malheureux.
C’est Dieu qui ferme les portes et c’est lui qui les ouvre. Mais c’est à nous ses disciples de veiller continuellement sur ses portes et de les garder. C’est-a-dire de veiller à ce qu’elles soient constamment ouvertes pour nous. Et de les garder de l’ennemi, qui veut s’y introduire par le péché, l’orgueil, la convoitise, l’idolâtrie, bref la soumission à la chair.
Revenons aux origines : Néhémie n’a-t-il pas ouvert les portes une fois la muraille reconstruite ?
Cet acte témoignait que sans repentance, sans conversion, les portes ne peuvent exercer aucun rôle libérateur.

La preuve, en hébreu fermer une porte se dit "cagar" [saw-gar’].
Lévitique 14 :46 nous montre comment dans le passé une porte fermée devait le rester et personne ne devait la franchir. "Celui qui sera entré dans la maison pendant tout le temps qu’elle était fermée (cagar) sera impur jusqu’au soir".
Vous voyez, le péché est là devant la porte, il se couche à la porte de celui qui est impur.
Une porte fermée pour le Seigneur c’est un signe aussi de stérilité, d’être abandonné, livré à l’ennemi.

Mais la porte que Dieu ouvre à l’inverse, se dit différemment en hébreu : c’est  "pethach" et le mot d’origine "pathach",  signifie ouvrir, rendre fécond, graver (les noms des fils d’Israël), sculpter (les chérubins), affranchir, libérer, être délivré, délier.
C’est Jésus la porte,
 "Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages".
Jésus souhaite que ses brebis passent toutes par la même porte que lui.
Jean chapitre 10 nous fournit des indices sur cette porte.
"En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand"

Quelles est cette porte qui donne directement dans la bergerie ?

Une porte de la ville de Jérusalem s’ouvre en premier.
C’est la porte (et cela apparaît complètement contradictoire) qui est la plus exposée à l’ennemi.
La porte du nord de Jérusalem, celle placée au septentrion.
C’est souvent par là que les ennemis d’Israël attaquaient (comme les Assyriens ou les Babyloniens l’ont fait en leur temps). Les prophètes comme Jérémie mettaient en garde les habitants d’Israël : " …Je vois une chaudière bouillante du côté du septentrion Et l’Eternel me dit : c’est du septentrion que la calamité se répandra sur tous les habitants du pays".

En plus, c’est elle, la porte du septentrion qui donnait directement sur le temple. Cette porte est connue sous le nom aujourd’hui de porte d’Hérode mais elle se nommait à l’origine : "la porte des brebis". C’est par là que passe les croyants qui auront reconnu la voix du bon berger.
Beaucoup de croyants aujourd’hui, juifs, chrétiens pensent que le retour de Jésus se fera lorsqu’il franchira lui-même une des portes de Jérusalem.

Une porte est restée fermée jusqu’à aujourd’hui : c’est la porte Dorée. Beaucoup font donc le pari que le retour du Seigneur se fera par cette même porte, car ils pensent que cette ouverture était celle par laquelle il est passé une première fois, monté sur le dos d’un ânon.

Ils ont raison, Jésus venant du Mont des Oliviers est bien passé par cette porte, mais il n’y repassera plus.

Pourquoi ?
Parce que
Deux  choses sont certaines :


  • La première chose est : qu’il y a une nouvelle terre et un nouveau ciel, donc une nouvelle porte.
Et qu’aujourd’hui la porte orientale est fermée. La porte d’Israël est fermée, la porte Dorée de Jérusalem est murée (n’y voyez-vous pas le signe d’un ciel nouveau ? et d’une terre nouvelle ? Dieu règne ailleurs sur un autre peuple, son trône est ailleurs).

Lisons Ezéchiel, qui témoigne de cela : 44 :1-2 "Il me ramena vers la porte extérieure du sanctuaire, du côté de l'orient. Mais elle était fermée. Et l'Eternel me dit: Cette porte sera fermée, elle ne s'ouvrira point, et personne n'y passera; car l'Eternel, le Dieu d'Israël est entré par là. Elle restera fermée".    
Là si ce n’est pas clair !


  • La deuxième chose : Ce qui indispose le plus l’ennemi c’est que Dieu se prépare une Épouse pour régner avec elle, alors que le diable, lui, tient en horreur ce partage, il veut dominer, mais dominer seul.
Si bien que lorsque Pierre et Jean arrivent tous deux au temple par "la Belle porte" pour y guérir le mendiant paralytique, je ne sais pas par quelle pirouette intellectuelle, autant de théologiens l’attribuent à la porte Dorée.
Le nom de cette porte, de cette nouvelle porte est indiqué au nord, au septentrion. Elle devrait faire réagir les Elus ; Quel nom porte l’Epouse pour le prophète Jérémie, sinon Belle, "Sion la Belle, si jolie, si choyée ".
Alors n’est-ce pas les brebis du Seigneur qui passent logiquement par la plus Belle porte ?
L’Epoux, notre Père céleste est amoureux de sa bien-aimée et il compte bien le faire savoir en lui attribuant sa plus "Belle porte".
Néhémie l’avait bien compris puisque c’est d’abord par la porte des brebis que la reconstruction des portes se fit.

Néhémie 3 :
"Eliaschib [el-yaw-sheeb’], le souverain sacrificateur, se leva avec ses frères, les sacrificateurs, et ils bâtirent la porte des brebis. Ils la consacrèrent et en posèrent les battants; ils la consacrèrent, depuis la tour de Méa jusqu'à la tour de Hananeel ".

C’est quand même incroyable ici, est-ce le rôle et la fonction des sacrificateurs de bâtir une porte ?
N’y a-t-il pas d’autres gens pour exercer cette fonction dans le peuple ?

Cette porte, c’est l’honneur du Seigneur, c’est sa gloire ; il y emploie, rendez-vous compte, le souverain sacrificateur et ses frères sacrificateurs, rien que ça !
Eliaschib : Dieu veut restaurer 
Méa : une centaine
Hananeel : Dieu a été miséricordieux ;
Notre Dieu avec ces deux tours a restauré par sa grande miséricorde plus d’une centaine de cœurs.
Il y est bien prédit un rassemblement pour un renouveau.

Ces deux tours sont comme des rappels à l’ordre, elles montrent que la porte reste étroite.
Toutefois une centaine, ce n’est ni des milliers, ni des millions. Jésus de Nazareth allait dans ce sens, lui, quand il traversait les villes et les villages et qu’il exhortait chacun :
"Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas". 

Le prophète Ezéchiel fut emmené en esprit devant cette porte.

Lisons Ezéchiel 44 :4 : "Il me conduisit vers la porte du septentrion, devant la maison. Je regardai, et voici, la gloire de l'Eternel remplissait la maison de l'Eternel. Et je tombai sur ma face ".
C’est la porte qui mène à la gloire de Dieu que voit Ezéchiel.
Sa vision l’amène à tomber à terre devant tant d’amour manifesté et partagé.

Mais Dieu, curieusement va insister très fortement sur une chose des plus surprenantes alors ; il se met à noircir la vision extraordinaire d’Ezéquiel.
Il va insister sur le coté obscur de cette porte ; parce qu’elle a été l’objet d’abomination, parce que des croyants rebelles ont causé la rupture de son alliance, car par cette porte, son sanctuaire a été profané.

Et au verset 9, Dieu montre qui sont ses vrais élus : des cœurs circoncis, les autres sont appelés étrangers.
"Vous avez introduit dans mon sanctuaire des étrangers incirconcis de cœur et incirconcis de chair, pour profaner ma maison ".

Alors cette porte qui doit être remplie de la gloire de l’Eternel : elle est bien en ruine actuellement car elle appartient à l’ennemi.
Dans la ville de Jérusalem en Israël, la porte des brebis aujourd’hui porte le nom d’un ennemi d’Israël, d’un roi romain : Hérode, Hérode Antipas qui est celui qui a fait décapiter Jean-le Baptiste.

De plus cette porte romaine s’ouvre  aujourd’hui sur le quartier musulman ; elle s’ouvre sur une mosquée : La mosquée d’Al Aqsa qui a remplacée l’ancien temple de Salomon. Cette réalité terrestre montre ce qui se passe spirituellement dans le cœur de l’homme.
Ce sont les ténèbres qui y règnent.
Alors que faire ? Ou quoi faire pour reconquérir cette porte ?

Moïse a eu le même problème, voilà ce que l’Eternel lui a dit : Exode 32 :27 (VBM) :
"que chacun mette son épée à son côté, passez et repassez de porte en porte par le camp, et que chacun de vous tue son frère, son ami, et son voisin ".

Ouah, devons-nous tuer notre frère, notre ami, notre voisin ?

Non ! Aujourd’hui Jésus nous dirait : Fais sortir le péché de tes portes, de ta maison de ton corps, de là ou tu te trouves, assainis mes parvis, ôtes tes taches et celles de tes proches, s’ils refusent, fais-les sortir de chez toi ou va-t'en, quitte cette maison !

Car nous sommes encore et toujours dans le temps de la promesse faite à Abraham.
Le Dieu d’Abraham lui a fait une promesse ; et quelle est cette promesse ?
Je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis (Genèse 22 :16).

Cette porte tant convoitée par l’ennemi, a été reconstruite avec Néhémie, qui signifie Dieu a consolé (le Saint-Esprit c’est le consolateur)
Dans les Évangiles, nous constatons que cette porte a été ouverte une première fois avec Jésus et un ange.

J’en ai parlé déjà plusieurs fois récemment. Cette porte donne directement sur Bethasda la colline où s’exerçaient régulièrement délivrances, miracles et prodiges ; C’est une eau bouillonnante qu’il y avait dans la piscine.
La parole y coulait à flot dans ce lieu, par la révélation.

Dans le livre des Actes au chapitre 3, nous avons 2 apôtres, 2 élus qui ouvrent aussi cette porte (Pierre et Jean). Ils l’ouvrent avec Jésus. Mais cette fois-ci Jésus n’est pas présent physiquement, il est descendu sur les apôtres en Esprit, par le Saint-Esprit.
Et bizarrement dans les deux cas, la situation est quasi-identique.

1.    Un paralytique de très longue durée (38 ans) au temps de Jésus de Nazareth ;  et un paralytique de naissance avec les apôtres.
2.    Ces deux handicapés sont complètement dépendants des autres. On les places tous deux, chaque jour aux mêmes endroits, devant la porte des brebis.
3.    Ils ont soif tous les deux de guérison et ils obtiennent instantanément leur délivrance.

Pourquoi ces 3 détails ont-ils autant d’importance ?
Car sur la déclaration de deux ou trois témoins, la vérité éclate.
Je crois vraiment que leur témoignage montre ce que l’Epouse de l’Agneau fera elle aussi quand elle franchira la porte des brebis avec son Époux (j’insiste sur le fait que son Époux est en elle, pas à côté d’elle physiquement).
Tout a déjà été fait au ciel. Il ne reste plus à ce que cette volonté se fasse elle aussi sur terre, en France, au moment choisi par le Saint-Esprit.

Jean 5 et Actes 3 vont se réaliser une troisième fois. 
C'est le troisième témoin montrant la Vérité

Maintenant :
Nous avons vu quEliaschib [el-yaw-sheeb’], le souverain sacrificateur, se leva avec ses frères, les sacrificateurs, et ils bâtirent la porte des brebis.
J’ai une question :
Mais qui ramena les Lévites de Babylone, eux ? Néhémie ?

C’est Zorobabel qui le fit lui, un des petits fils descendant du roi David.
Zorobabel est de la tribu de Juda (son nom est inscrit  dans la généalogie de Matthieu 1) ; et il emmena donc avec lui  le reste de Babylone  ou plus littéralement ce qui brûlait à Babylone (brûler dans le sens d’un feu spirituel), nous le savons déjà par la signification hébraïque de son nom ; " rejeton de Babylone "
Rien, absolument rien n’est laissé au hasard.
D’ailleurs les Lévites que Zorobabel ramena avec lui, sont les sacrificateurs d’aujourd’hui, les vrais croyants, dont les fruits de la repentance sont bien visibles.

Allons plus loin :
Apocalypse 20 :10
"Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu[…]Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges, et des noms écrits, ceux des douze tribus des fils d'Israël "
Tout cela me fait dire une chose, c’est que parmi les 12 portes de la nouvelle Jérusalem, une porte y figure qui ne s’appelle plus " la porte des brebis " mais elle a le nom d’un ange et le nom d’une tribu : la porte de la tribu de Joseph.
Joseph était un ange terrestre. 
Ange signifie : envoyé ; Joseph a été un envoyé, il a eu une mission auprès d’Israël, une mission auprès de son père, auprès de ses frères et aussi auprès de l’Egypte.
Je m’explique :
Jacob devenu Israël, lorsqu’il donna sa bénédiction à chacun de ses enfants a dit concernant Joseph, la chose suivante: "tu seras le rejeton d’un arbre fertile prés d’une source ".
Cette prophétie c’est accomplie une première fois avec Zorobabel (le rejeton de Babel) puis elle s’est accomplie une deuxième fois  avec Jésus et ses apôtres (ils ont été cette nouvelle pousse, ce rejeton qui a grandi en territoire ennemi, entourés d’opposants) ; et cette situation s’accomplira une troisième fois encore avec la nouvelle Jérusalem.

La prophétie d’Amos 9 a été elle-aussi accomplie déjà à ce moment-là : la maison de David sera rebâtie comme autrefois. Cette porte montre qui est venu et qui vient l’ouvrir : ce sont ceux qui ont entendu la voix de Jésus et qui sont allés ouvrir, pour qu’ils soupent ensemble.
Ils sont sortis des institutions, ils sont sortis de Babylone pour revenir comme au départ, aux assemblées de maison réunis dans chaque ville comme à Jérusalem.

Continuons avec la porte de Joseph.
Joseph, signifie en hébreu Dieu rajoute, Dieu a joint. Il RASSEMBLE. (C’est la porte du rassemblement)
Rappelez-vous mes derniers messages où je parle d’un peuple d’étrangers, venu d’Edom qui repeuplera Sion. Eh bien, Joseph va dans le même sens, lui aussi.

Cette porte montre qui sont ceux de la tribu de Joseph. Ce sont ceux qui passeront cette porte en vainqueur, Eh bien ce sont ceux dont Dieu se souvient, comme il s’est souvenu de Rachel, de sa stérilité et qu’en appelant son fils Joseph, elle a dit " que l’Eternel me rajoute un fils ".
Dieu a rajouté un fils à son Fils.
Pour être encore plus clair, ce fils c’est le fils de l’homme rajouté au Fils unique de Dieu. Ce sont les élus.

Ce sont ceux qui portent "la tunique de plusieurs couleurs" qu’avait Joseph
L’étranger de plusieurs couleurs (blanc, jaune, noir) est bien souvent une étrangère qui est rajoutée au peuple élu, à la famille, c’est lui ou elle, "le rejeton d’un arbre fertile près d’une source" ; celui qui était coupé d’héritage comme Dina la fille de Léa et de Jacob, déshonorée par Sichem mais qui a été réintégrée à sa famille (message sur la tribu cachée d’Israël) ou bien comme Ruth la moabite qui a trouvé une descendance dans Juda.  

Et  revenons à la prophétie de Jacob faite sur Joseph (Genèse 49 :22) : ceux de Joseph ont résisté à l’injustice, au sacrifice même, car ils ont plongé comme Joseph "leur tunique dans le sang ". Ils ont "des branches qui s’élèvent au dessus de la muraille " ; c’est-à-dire qu’ils passent par-dessus les forteresses du mal, ils sont vainqueurs du péché.
C’est d’eux que sort le rocher d’Israël (Jésus).
C’est d’eux que sort l’Epouse qui est la bénédiction des mamelles et du sein maternel. Le rejeton d’un peuple, ce petit reste qui sort de Juda.

La porte septentrionale, possède comme il est dit dans le livre de l’Apocalypse  de Jean, une perle particulière, " chaque porte était d’une seule perle " Apocalypse 21 :21
La perle adossée à chaque porte montre la valeur du sacrifice et la forme de sacrifice des élus pour l’ouvrir. Ce qui me fait dire que cette porte possède sur elle, la pierre du rassemblement : L’onyx, shoham en hébreu.
L’onyx au départ n’est pas une perle mais une pierre précieuse. 
Cette pierre a été taillée en forme de perle.
Pourquoi ?
Parce que la porte comme les vêtements du prêtre étaient artistement travaillés. L’onyx a servi de garniture à l’éphod (vêtement en lin du prêtre) et au pectoral, vêtement du souverain sacrificateur.
La garniture possède plusieurs sens : renforcer, protéger et embellir.
Donc, Cette perle renforce, protège et embellit la porte de Joseph (votre cœur, s’il est gardé pur).
Ensuite : parce que cette perle d’onyx a été taillée par le sacrifice, par le renoncement, par l’injustice ; Et enfin parce elle a la même valeur que l’or pur (Genèse 2 :12) ; et qu’elle a servi autrefois à graver les noms des enfants des tribus d’Israël.
Exode 28 : 9 « et tu prendras deux pierres d’onyx, et tu graveras sur elles les noms des enfants d’Israël ».
Et tu graveras pathach, [paw-thakh’]  en hébreu, pour dire porte ouverte. La porte qui libère, délie ; voilà la perle qui montre la délivrance promise à celles et ceux qui ont exercé le sacrifice.

Les noms des enfants d’Israël :

Je crois que sur ces perles figurent gravés, les noms  des enfants d’Israël ceux qui constituent des chefs de famille, d’abord ;  et derrière eux, figurent cachés ceux qui y seront rajoutés. Mais n’y figureront pas, tous ceux qui auront été déshérités.
Cette perle est la matérialisation du petit livre ouvert dans la main de l’ange d’Apocalypse 10, qui une fois avalé fut doux, comme du miel dans la bouche et amer dans le ventre (pour en savoir plus, réécoutez le message sur l’ange d’Apocalypse 10).

Alors on peut se poser la même question que pour Sion :
Où se trouve cette porte en France ?

Maintenant que la France abrite spirituellement la nouvelle Jérusalem, une porte septentrionale doit s’ouvrir quelque part, mais où ?
Où se trouve la porte de la tribu de Joseph ?
J’aurais envie de donner la même réponse que pour Sion :
Mais c’est Deutéronome 6 :4 qui va nous la donner :

Ecoute, Israël! L’Eternel, notre Dieu, est le seul Eternel. Tu aimeras l'Eternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force […] Tu écriras ces commandements sur les poteaux de ta maison et sur tes portes.

La réponse à cette question est écrite sur les poteaux de ta maison et sur tes portes, en clair : dans ton cœur, dans ton âme.
Mais, en passant cette porte, se trouvera aussi rajoutée une terre étrangère  un peuple étranger, car il fait la joie et le plaisir de notre Dieu.

La vie de Joseph, dernier fils de Jacob nous montre les poteaux de cette porte, le caractère du Seigneur.
Voilà ce qui figure sur l’encadrement de la porte :

·         En tous points Joseph était celui qui pardonnait les fautes de ses frères,
·         comme celui qui exerçait la justice en Egypte,
·         qui avait le cœur droit pour refuser les faveurs injustes,
·         et qui savait être reconnaissant pour sa famille qui l’avait abandonnée.
·         Il exerçait le pardon, la justice, la miséricorde, la compassion envers tous (sans exception).
Voilà ce qui est écrit sur les poteaux de ta maison, sur ton cœur.
Et ceux qui vivent cela au plus profond d’eux-mêmes passeront par la porte étroite des brebis, celle de Joseph, ils passeront par la porte de la tribu de Joseph, qui est la porte de l’Epouse de l’Agneau.

Nous avons maintenant un éclaircissement différent et  une connaissance profonde sur le Proverbe 8 : 34 : " heureux l’homme qui m’écoute. Qui veille chaque jour à mes portes  et qui en garde les poteaux (pethach)  " ; qui en garde l’ouverture et le libre accès.


Amen

dimanche 19 mars 2017

LE BLASPHÈME CONTRE LE SAINT-ESPRIT


161
Par Eric Ruiz

Des passages de la Bible sont encore pour beaucoup de terribles fardeaux et pour d’autres un moyen honteux de conduire un peuple dans l’ignorance et les ténèbres. Mais ne l’oublions pas la Bible est un livre de jugement, elle dévoile les bonnes comme les mauvaises intentions du cœur.
Lisons pour cela un passage de la lettre aux Hébreux au chapitre 6 tant discuté et controversé.

"C'est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, de la foi en Dieu, 2 de la doctrine des baptêmes, de l'imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel. 3 C'est ce que nous ferons, si Dieu le permet.
4 Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté au don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, 5 qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, 6 et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu'ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l'exposent à l'ignominie. 7 Lorsqu'une terre est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qu'elle produit une herbe utile à ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à la bénédiction de Dieu; 8 mais, si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d'être maudite, et on finit par y mettre le feu ".

Ce passage d’Hébreux 6 fait bien souvent l’effet d’un fardeau, que dis-je d’un énorme fardeau. Combien se sont-ils condamnés eux-mêmes ?
Plusieurs mots chocs sont employés :

"Il est impossible pour ceux qui ont été éclairés une fois ; herbe réprouvée ; maudite ; on y met le feu ".

Il y a, c’est sûr, une phase de non retour possible dans le cas cité par Paul ; mais là aussi il est important de bien comprendre le contexte dans son sens général et particulier et ne pas tout mélanger.

Ce verset a tellement été interprété de multiples manières et surtout à la sauce de ceux qui croient tout savoir, des élites religieuses, de certains évangélistes, de chrétiens plus sages que d’autres, que son vrai sens reste caché.

·         Première interprétation classique
Ceux qui se seraient repentis et qui auraient reçu le Saint-Esprit n’ont plus besoin de se repentir à nouveau sinon ils crucifient le Fils de Dieu une nouvelle fois.
Ils rendraient sans effet le don et le sacrifice de Jésus sur la croix.
Car comme Jésus le Fils de Dieu a donné sa vie une fois pour tous nos péchés, nous n’aurions plus à nous repentir sans cesse, puisque qu’il nous a définitivement purifiés.
Un conseil relisez Lévitique chapitre 12, j’en parle dans le message sur "15h 33 : l’heure de vérité"

·         Deuxième interprétation classique
Celui qui retomberait dans le péché après avoir reçu le don du Saint-Esprit se condamnerait définitivement, puisqu’il n’aurait plus de pardon, plus de repentance possible venant du Seigneur.
Ici, vous imaginez !
C’est le Seigneur qui devient l’accusateur des frères :
C’est de l’ignominie, ce sont des insultes et des mensonges, n’ayons pas peur des mots.

Ces deux interprétations si elles sont enseignées de la sorte sont très très graves.
Mais graves pour qui ?
Surtout pour celui qui les enseigne.
Lisons le contexte à partir du verset 1
Paul dénonce un fondement faux qui a été posé à la place de celui enseigné par Jésus-Christ.
Dans la version Martin peut-être que les choses vont vous apparaître plus claires :
Lisons
" […] ne nous arrêtons pas à jeter tout de nouveau le fondement de la repentance des œuvres mortes, et de la foi en Dieu; 2 De la doctrine des Baptêmes, et de l'imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel ". 

La condamnation qui suit les versets 1,2,3,4 est pour ceux qui posent un autre fondement que ces 6 fondements et en premier celui de la repentance. En aucun cas c’est une condamnation pour ceux qui se verraient pécher à nouveau. C’est la première interprétation classique que l’on a lu tout à l’heure.

1.    Premier fondement : Il n’y aurait plus besoin de repentance pour un croyant né de nouveau ou né d’en haut.

Une simple petite prière demandant pardon suffirait amplement.
Dieu nous verrait pur même si nous péchons.
Cette doctrine de démons dit qu’il serait vain de nous condamner parce que nous nous mettons parfois en colère ou qu’il nous arrive d’exercer une injustice, cela arrive à tout le monde, c’est notre chair qui parfois réclamerait ses droits.

Les œuvres mortes sont par conséquents toujours en vie avec ce genre de doctrine. C’est Jésus qui les rendraient mortes mais pas nous, car nous ne pouvons renoncer complètement à elles.
C’est l’annonce de la victoire de la chair sur l’Esprit. Où sont passés les jours de repentance et de purification annoncées dans Lévitique 12 ?(envolées, dévorées)
Le fondement c’est ce qui soutient l’ensemble de la fondation. Sans ce fondement de base, rien en Christ ne peut être bâti.

Je le redis : Ceux qui font cela et qui le propagent ou l’enseignent comme une doctrine s’exposent à de grave danger à un changement impossible.

2.    Ensuite, concernant le fondement de la foi en Dieu ( 2ème fondement). Là je vous renvoie à mon message sur " Va, ta foi t’a guéri "
On enseigne que la maladie serait une conséquence d’un manque de foi. Ou à l’inverse que l’on devrait avoir foi dans la prière de celui qui a reçu un don par le Seigneur.

Ce qui devrait s’enseigner est tout autre.
La foi qui sauve l’âme n’est qu’en Jésus-Christ. C’est le salut céleste le plus important : la foi en Jésus-Christ.
Le premier commandement : Aime Dieu de tout ton cœur, de tout ton âme, de toute tes pensées, de toutes tes forces, c’est ce qu’il y a de plus important. Une foi différente détourne de la vérité.

3.    Ensuite la doctrine des baptêmes ( 3ème fondement).
Jésus nous a montré 3 baptêmes (le baptême d’eau, le baptême de l’esprit et le baptême de sang)  dont un qui sauve : le baptême de l’Esprit.
·         Combien annoncent de faux baptêmes, de faux baptêmes d’eau ?
·         Combien baptisent des laïcs qui n’aiment pas le Seigneur mais qui préfèrent leurs péchés ?
·         Combien baptisent pour faire des membres d’Eglises sans se soucier de leur renoncement aux œuvres mortes (leur chair)?
·         Combien annoncent un baptême d’Esprit alors qu’il n’y a que des dons d’Esprit manifestés ?
·         Combien annoncent d’autres baptêmes ; baptême des nouveau-nés, baptême de mort, baptême pour les morts… ?
·         Combien reconnaissent le baptême de sang de notre Seigneur, sacrifié sur la croix mais refusent leur propre baptême de sang, c'est-à-dire leur sacrifice pour le Seigneur.
Ce sacrifice je l’ai dit récemment : Il concerne 40 jours pour les hommes, 80 jours pour les femmes. Lévitique 12

4.    Ensuite l’imposition des mains ( 4ème fondement)
Leur doctrine stipule que sans l’imposition des mains on ne pourrait recevoir les dons de l’Esprit ou encore, que l’on ne pourrait recevoir la légitimité d’un ministère (pasteur, évêque, prophète, évangéliste..) que par cette forme de pratique. La transmission des ministères et des dons associés se ferait uniquement par cette action qui possèderait un pouvoir mystique et même surnaturel ;
Bien-sûr cela revient aussi à idolâtrer un ancien, qui passe alors pour un être supérieur doté d’une rare sagesse.
Cette transmission des dons se ferait  comme si le prophète Elie par le fait qu’il laisse son manteau à Elisée, reçoit sa double portion d’Esprit.
La Vérité est que Paul ( tout comme Elie et Elisée) a reçu son ministère d’apôtre de Christ lui-même et d’aucun homme. Galates 1 :1" Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus-Christ et Dieu le Père, qui l'a ressuscité des morts"

5.    Ensuite la doctrine de la résurrection des morts ( 5ème fondement).
Une fausse doctrine courre, elle est la suivante : Jésus est mort et ressuscité pour nos péchés. ( jusqu’à là c’est vrai) . Mais là où ça se gâte : Etant en lui, nous sommes TOUS ressuscités avec lui.
Si nous sommes ressuscités avec lui, c’est que nous ne péchons plus.

Or, cela remet en cause une nouvelle fois le fondement de la repentance. Plus besoin de repentance pour celui qui se serait repenti une fois, puisque que maintenant il serait ressuscité avec Jésus. Quand on établit une telle doctrine, on abolit la loi et on aseptise l’accomplissement de Jésus. Cela revient à croire que le sang de Jésus couvrirait tous les péchés une fois que l’on s’est mis à croire en Dieu. Dieu nous verrait pur grâce à son sang versé sur la croix même étant encore impur par nos fautes.(c’est bien tordu !) La confession des péchés serait à peine utile, tout comme la conversion, elle s’arrêterait à être juste un bon citoyen, qui respecte les lois du pays, sans oublier les lois de son Eglise.

La vraie doctrine est bien différente : La mort et la résurrection de Jésus nous purifient si et seulement si (il y a une condition !) nous manifestons que nous sommes vraiment morts au péché. C’est celui qui est mort en Christ, c’est ce croyant qui ne pèche plus. Cet état n’est pas fictif il est bien réel.
Attention, ce n’est pas Jésus qui crucifie notre chair mais nous.
Par des actes et non par la foi seule. et les jours de repentance comme les jours de purification témoignent de notre bonne volonté à vouloir crucifier notre chair.  
Une foi virile de la sorte, c’est vrai nous permettra de ressusciter à notre tour au moment où le Seigneur daignera nous prendre.

Autre chose : le rachat de notre corps ne se fera pas à la résurrection des morts comme beaucoup le croient et l’enseignent, mais (écoutez bien) à la mort de notre chair, quand plus aucun péché ne sera attaché à notre corps. C’est à ce moment précis que nous serons libérés de notre corps et assujettis uniquement à l’Esprit Saint.
Pourquoi est-ce si important de croire comme cela ?
Car l’adoption, qui est le rachat de notre corps se fait ainsi (Romains 8 :23).
Et si nous ne sommes pas adoptés ici-bas, nous ne pourrons pas partager la gloire du Seigneur et manifester la puissance des 7 tonnerres (que seue l’Epouse de Christ manifestera).
C’est encore une hérésie de croire que le fait de naître d’en haut fait de nous une nouvelle créature, dans le sens où nous sommes vus sans péchés par le Seigneur. Nous sommes c’est vrai une nouvelle créature avec les yeux grands ouverts sur nos péchés. Nous devenons conscients du péché, c’est bien différent. Une personne consciente peut alors décider librement de s’en écarter.

Alors mettons, comme nous le dit l’apôtre Jacques, la parole en pratique, sans nous tromper par de faux raisonnements (Jacques 1 :22), plongeons nos regard dans la loi parfaite.
Car là aussi il faut le dire et le dénoncer : ce n’est pas le péché qui est fautif, c’est vous qui ne voulez pas vous en séparer, car vous préférez le plaisir qu’il vous procure.
C’est tellement facile de dire : ce n’est pas moi, c’est le péché qui est en moi qui fait son œuvre, car mon corps n’a pas encore été racheté ;
Arrêtons de justifier nos actes en nous appuyant faussement sur l’Epitre aux Romains.

6.    Et pour finir la doctrine du jugement éternel (6ème et dernier fondement)
Le jugement ne concernerait que ceux qui profèrent de leur bouche que Jésus n’est pas Dieu ; ou ceux qui s’opposeraient directement aux soi-disant pasteurs, évêques, apôtres ; ou encore à des croyants dénués d’intelligence et de connaissances, des chrétiens benêts (les vierges folles).
Ils enseignent que le jugement se ferait uniquement au ciel mais qu’il ne le sera pas sur terre. Alors que la volonté de Dieu est que tout ce qui est fait au ciel le soit aussi sur terre.

Ils disent que l’enfer c’est l’étang de feu et que ce serait après la deuxième mort ; Mais ils oublient que le séjour des morts est ce qui attend tous ceux qui ne croient pas au Fils de Dieu ou qu’ils l’ont renié par leur attitude et leur comportement, se proclamant eux-mêmes Dieu dans leurs Eglises.
Le séjour des morts : c’est déjà l’enfer ; et que ceux qui ont eu des visions de cet endroit sont terrifiés et il y a de quoi, rappelons-nous la parabole de Jésus concernant Lazare, le riche qui priait qu’Abraham trempe son doigt dans l’eau pour l’appliquer sur sa langue, afin d’atténuer ses douleurs insoutenables.


En fait, Paul exhorte ses frères et sœurs à tendre vers ce qui est parfait et à laisser de côté toutes ces choses que nous venons de dénoncer.
Rétablissons dans nos vies ce qui est parfait et tendons vers ce qui est parfait, c’est-à-dire : accompli, irréprochable ; encore un pied de nez à ceux qui surestiment le pouvoir de leur chair. A ceux qui ne veulent pas accomplir leurs jours de repentance et leurs jours de purification (excusez-moi j’en reviens toujours à la même chose, mais j’enfonce le clou) .

Ceux qui ont ce genre de doctrines ont goûté aux dons célestes, ils ont eu part au Saint-Esprit. Ils ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir.
En d’autres mots, ils ont été oints pour annoncer la bonne parole, Dieu ne les a jamais rejeté, il leur a même  apporté " sur un plateau d’argent " la nourriture du ciel. Ils ont été comme on l’a lu dans Hébreux 6 :7 une terre abreuvée par la pluie qui est tombée souvent sur elle . Dieu les a amenés aux sources d’eau vive de sa Parole ; Sans rien cacher de ses intentions, sans rien diminuer de la puissance de sa parole.

Résultats : ces serviteurs ingrats, méchants au cœur dur, ont préféré mélanger cette eau pure de la Parole avec une eau frelatée, empoisonnée.

C’est pourquoi Paul dit "qu’ils sont tombés ".
Ils sont tombés dans leurs anciens péchés, préférant les œuvres de leur chair à celles de l’Esprit ; Préférant satisfaire leurs ambitions narcissiques plutôt que l’édification des brebis, du corps de Christ.

J’en avais parlé dans mon deuxième message sur la trompette de l’Apocalypse, ils sont tombés comme cette haute montagne qui embrasée fut jetée dans la mer. Ils ont fait périr une partie des créatures (l’esprit des enfants de Dieu) et une partie des navires (la puissance que Dieu leur avait donnée ; Apocalypse 8 :8)

Pour cette amour d’eux-mêmes, cette idolâtrie d’eux-mêmes, ils ont été jusqu’à crucifier pour leur part, le Fils de Dieu et l’ont déshonoré publiquement.

Regardez le christianisme, regardez la réputation des chrétiens. C’est une honte, elle a sali le nom du Seigneur.

Comment ?

En montrant un Dieu permissif au péché, un peuple hypocrite, un peuple dépourvu d’intelligence et de puissance, soumis à ses propres désirs charnels, donc se soumettant à des élites manipulatrices et avaricieuses
, qui elles, sont prêtes à tout pour garder leur suprématie et leur richesse matérielle.

Cette herbe qui a produit des chardons est réprouvée et prête à être jetée au feu, car elle est inutile pour la moisson.

Ces usurpateurs de la vérité se sont maudits eux-mêmes, ils se sont disqualifiés en rejetant le Saint-Esprit, en l’empêchant de s’exprimer chez les autres.
Ils se sont mis sous un joug étranger et Dieu ne peut plus rien pour eux, car ils se sont séparés de Christ en cherchant la justification dans la loi, en cela comme le dit Paul ils sont déchus de la grâce.

Et Paul le confirme à nouveau au chapitre 10  de la lettre aux Hébreux à partir du verset 26
" Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés,
Mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles.
Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins;
de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l'alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce?
Car nous connaissons celui qui a dit: A moi la vengeance, à moi la rétribution! et encore: Le Seigneur jugera son peuple.
C'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant ".

Cette attitude a été dénoncée pourtant comme le blasphème le plus grave, celui du Saint-Esprit.
Jésus lui-même a mis en garde le rebelle à plusieurs reprises ; il n’a pas lésiné sur les avertissements, en envoyant même des anges terrestres et célestes vers eux.
Mais rien à suffit.
" C'est pourquoi je vous dis: Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera point pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir ".
"Et quiconque parlera contre le Fils de l'homme, il lui sera pardonné; mais à celui qui blasphémera contre le Saint-Esprit il ne sera point pardonné".
"Mais quiconque aura blasphémé contre le Saint-Esprit, n'aura jamais de pardon, mais il sera soumis à une condamnation éternelle ".

Sous l’ancienne alliance nous avons eu des exemples d’hommes et de femmes qui ont blasphémé contre l’Esprit et qui ont été retirés de leur généalogie, qui ont été bannis de leur héritage familial. Néhémie nous le montre aussi, à partir du verset 61 du chapitre 7 : cela concernait six cent quarante-deux personnes sans compter des fils de sacrificateurs.
Et le gouverneur leur dit de ne pas manger des choses très saintes jusqu'à ce qu'un sacrificateur eût consulté l'urim et le thummim ".

Ce qui signifie, qu’ils ont été interdits de rentrer dans le temple et d’y manger les choses saintes.
Aujourd’hui, ce peuple rebelle est rejeté de la vraie communion fraternelle et il ne reçoit pas la parole du Seigneur. C’est pourquoi ils ne comprennent rien à la parole car leur péché a mis un voile entre Dieu et eux. C’est pourquoi ils ne supportent pas non plus la présence d’hommes et de femmes aux cœurs droits.

Aussi sont-ils livrés à leurs mauvais penchants jusqu’au jour de leur répudiation totale.
Pour nous bien-aimés du Seigneur, après les avoir avertis dans l’amour mais avec fermeté, gardons-nous de fréquenter de telles personnes. Gardons-nous de prêter attention à leurs discours emprunts de malice et de fables. Ils n’ont dans le cœur qu’un intérêt inique et égoïste. Si nous ne pouvons nous éloigner d’eux, Dieu fera qu’ils s’éloignent de nous.

Mais si nous nous retrouvons seul, isolé, demandons au Saint-Esprit de nous éclairer pour nous joindre non pas à une Eglise institution, mais à des frères et sœurs qui aiment le Seigneur et qui sont dans la sainte expectative de tout sacrifier pour lui, jusqu’à leur propre vie.

Une voix éclatante sort de la ville, Une voix sort du temple. C'est la voix de l'Eternel, Qui paie à ses ennemis leur salaire. Esaïe 66 :6

Ah trois fois le chiffre 6 ici :
Le chiffre de la Bête est identifié dans ce verset d’Esaïe. Il ne sert pas à identifier un seul homme, ou uniquement le diable, mais tous ceux et celles, hommes et femmes qui ont manifestés les œuvres du diable et démontré qu’il est bien leur roi.

Ils ont leur rétribution, leur salaire. Le salaire du péché c’est la mort. Romains 6 :23
Malgré tous les avertissements de Dieu. Ils ont préféré s’entêter, s’endurcir.

Pharaon contre Moïse manifesta cette attitude. Malgré les avertissements, Pharaon ne s’est jamais repenti. Par 10 fois le Seigneur avertit le peuple du péché qu’il commet.
Les dix plaies d’Egypte ne sont pas que pour les autres, ou que pour autrefois. Un croyant qui ne prend pas ce qui lui arrive dans sa vie au sérieux est en danger.
Arrêtez de voir l’ennemi vous attaquer parce que vous croyez  être important ou parce que vous pensez être un croyant sanctifié ; il vous attaque parce qu’il voit des brèches dans votre muraille.
Les catastrophes, les épidémies, les disettes, les maladies, les deuils tout sert d’avertissement ; Mais une fois le dixième avertissement que vous aurez écarté, il ne restera plus que la rétribution et elle sera très douloureuse et très amer.
Regardez, pendant la reconstruction de la muraille, Dieu a fait pareil ; il a averti ceux parmi son peuple en lâchant les ennemis contre eux, qui venaient détruire la muraille Néhémie 4 :11
Et nos ennemis disaient: Ils ne sauront et ne verront rien jusqu'à ce que nous arrivions au milieu d'eux; nous les tuerons, et nous ferons ainsi cesser l'ouvrage. Or les Juifs (Judaïtes) qui habitaient près d'eux vinrent dix fois nous avertir, de tous les lieux d'où ils se rendaient vers nous.

Mais avez-vous remarqué : Dieu nous avertit en nous montrant par où arrive l’ennemi, il nous avertit en pointant où sont les brèches. Pour que nous arrivions à les colmater, afin que notre ouvrage ne s’écroule pas.
Colmater les brèches, mais en faisant quoi ?

Mes frères et sœurs revenons aux fondamentaux, à ce qui permet de bâtir: la REPENTANCE
Sans repentance, le bouclier de la foi est percé, "prenez par-dessus tout…le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin " (Ephésiens 6 :17), sinon les autres armes sont inefficaces, le casque du salut n’est qu’un leurre.
Nous sommes arrivés, je ne fais que le dire et le redire sans cesse depuis de nombreux messages, à la fin.
A la fin de quoi ?

A la fin du temps d’Israël dans les nations.
Un reste, un tout petit reste sort d’Israël (de l’assemblée des croyants du monde entier) pour se rendre vers la nouvelle Jérusalem des nations.
Cette Juda rassemblée en Sion, se fait face à l’ennemi qui attaque la muraille, notre muraille de toute part. Si vous gardez les brèches, vos brèches, vous périrez, l’ennemi aura raison de vous. Si vous les colmatez, vous vivrez et habiterez Sion.

Alors, ne soyons pas comme ceux qui disent ou pensent " nous avons comme père Abraham ", mais produisons du fruit digne de la repentance.

Faisons comme le criait dans le désert le prophète Jean, montrons les fruits de notre repentance effective, eux-seuls témoignent que nous sommes véritablement enfants de Dieu.
Nous devons ramener à Jérusalem, en terre sainte, c’est-à dire dans notre vraie communion, les ustensiles d’or et d’argent qui ont été volés par l’ennemi.
L’or c’est le Saint-Esprit, l’argent : les fruits de la repentance.

Amen