dimanche 25 octobre 2015

LES MARCHANDS DU TEMPLE ou LE FEU de L'AUTEL

79
Par Eric Ruiz

Jean 2:13-22
" La Pâque des Juifs était proche, et Jésus monta à Jérusalem. Il trouva dans le temple les vendeurs de bovins, de moutons et de colombes, ainsi que les changeurs, assis. Il fit un fouet de cordes et les chassa tous hors du temple, avec les moutons et les bovins; il dispersa la monnaie des changeurs, renversa les tables et dit aux vendeurs de colombes : Enlevez tout cela d'ici ! Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce ! Ses disciples se souvinrent qu'il est écrit : La passion jalouse de ta maison me dévorera [Psaume 69.9].
 
Les Juifs (les judéens) lui dirent : Quel signe nous montres-tu pour agir de la sorte ? Jésus leur répondit : Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. Les Juifs (judéens) dirent : Il a fallu quarante-six ans pour construire ce sanctuaire, et toi, en trois jours, tu le relèveras ! Mais le sanctuaire dont il parlait, lui, c'était son corps. Quand donc il se fut réveillé d'entre les morts, ses disciples se souvinrent qu'il disait cela; ils crurent l'Ecriture et la parole que Jésus avait dite
."


Ce passage des Écritures met souvent le lecteur très mal à l'aise.
Jésus le Fils de Dieu, "fit un fouet de cordes et les chassa tous hors du Temple".
Voyez comme c'est choquant. Notre Dieu à la réputation si douce, si remplie d'amour habituellement, regardez comme il agit avec violence et passion !

La signification profonde est souvent mal interprétée car elle demande un éclairage venant directement de l'Esprit Saint.
 

Pour bien en connaître le sens, il faut expliquer premièrement la situation, puis se référer au signe montré par Jésus au verset 21 (la destruction et la reconstruction du temple en trois jours).

Les vendeurs font leurs affaires commerciales à l'endroit des parvis.
Il y a là une provocation évidente face aux sacrifices d'animaux.
Ces religieux préfèrent faire des affaires, s'enrichir.

L'autel des sacrifices est remplacé par l'autel des affaires.
 

Par leur attitude, Ils profanent le temple.
 

C'est pourquoi Jésus veut détruire ce temple. Car sa vocation est usurpée, remplacée par une autre, celle de se faire de l'argent. (Aujourd’hui on pourrait employer un terme New-Age, qui aboutit aux mêmes choses: "le temple est destiné à favoriser son développement personnel")
L'hypocrisie de ces vendeurs est claire.
L'argent vaut mieux que le vrai sacrifice ; Mammon idolâtré est servi comme maître, plutôt que Dieu.
Le rachat des péchés devient une source de revenus pour eux.
Mais il y a aggravation.
Les animaux vendus ici sont ceux utilisés pour le sacrifice de la Pâque qui est sur le point d'arriver où chaque famille devait immoler un agneau d'un an sans défaut, pour célébrer le premier mois de l'année.

Ce qui signifie que ce sacrifice coûta de moins en moins aux israélites, qui préférèrent eux, venir au temple pour acheter leurs offrandes à un moindre coût. 

En plus, Ils font d'une pierre deux coups, si l'on peut dire. 
Ils viennent louer Dieu, recevoir l'instruction et acheter l'offrande du sacrifice.
Tout ce petit commerce honteux, ne démontre qu'une chose : c'est le manque de renoncement, l'hypocrisie générale où sous couvert d'humilité on s'enrichit, on économise, on magouille, on "marchande le sacrifice".
Leur manque d'amour pour le Seigneur est évident, tout comme l'apostasie dans laquelle vivaient les Israélites de l'époque.

Ce que Dieu leur reproche, c'est "d'avoir rompu l'alliance au profit de leurs abominations ". 


Cette alliance rompue prend effet à travers deux choses: Le sang et la graisse.


Ces deux choses devaient être réparties sur l'autel ou consumées, mais elles ne devaient en aucune manière être mangées, car le sang et la graisse sont destinés à Dieu seul. (Lévitique 3:17)

Ce que leur reproche le Seigneur, c'est que le sang et la graisse soient rentrés dans le temple. Et que ces aliments ont été mangés à l'intérieur du tabernacle.
On a pris ce qui était consacré à Dieu.

Comment et de quelle manière?

Prenons d'abord le sang.
Eh bien le péché est dans le sang, puisque lorsque vous péchez, c'est votre sang qui est impur. C'est lui qui vous condamne. C’est le sang d’Abel qui criait vengeance et qui condamnait Caïn.  C'est ce même sang aussi, qui par l’intermédiaire d’un animal couvrait les fautes. Car la loi mosaïque permettait au sang de couvrir les péchés quand il était répandu sur l'autel.
Mais ce sang impur ne couvrait que momentanément les fautes car il restait de toute manière impur. (Pour preuve les vêtements du sacrificateur aspergé de sang devaient être lavés) (Lévitiques 6:27)
Jésus c'est vrai, par son sacrifice et par le fait qu'étant né du Saint-Esprit, était l'Agneau sans défaut et son sang était pur.
Aussi lui seul, par l’offrande de son propre sang pouvait racheter tous les péchés. (1Jean1:7)


Alors on le comprend, le temple devait être détruit par sa mort et reconstruit en trois jours par sa résurrection. D'un temple de pierre, il en ferait un temple de chair et d'Esprit ou il régnerait en seul maître.

Mais pourquoi avait-il besoin de chasser les marchands du temple, puisqu'il savait de toute façon, qu'il allait le détruire?

Car la destruction du temple, a commencé en chassant les vendeurs-fraudeurs. Il fallait commencer par se débarrasser des mauvaises choses.
Il fallait faire place nette,  purifier, chasser l'iniquité, et le péché.
Le  jugement commence par la maison de Dieu (1 Pierre 4 :17)
Pour purifier, il n'y a qu'un seul sang qui lui soit agréable, celui de son Fils Jésus, Yeshoua. Le sang des pêcheurs lui est insupportable. C'est pourquoi ce sang souillé restait à l'extérieur du temple (lieu saint et saint des saints)
Avec la loi mosaïque, si quelque chose de souillé rentrait dans le Temple, le souverain sacrificateur, risquait sa vie lorsqu'il rentrait dans le saint des saints, une fois par an.
Le sang en tant que "transmetteur du péché " n’était destiné qu'à l'autel, sur le parvis, à l’entrée du tabernacle.

Le Saint-Esprit utilise la même stratégie.  On identifie ses péchés pour les confesser et s'en détourner " violemment ". C’est la première étape à la construction ou la reconstruction de votre Temple.
Puisque votre corps est le temple du Saint-Esprit. (1Corinthiens 6 :19)
Conclusion : Vous devez vous débarrasser des vendeurs, des fraudeurs (les désirs tortueux de votre chair) qui ruinent la construction ou la reconstruction de votre temple.


La deuxième chose c'est la graisse.

La graisse animale représente la richesse, la partie la plus riche du corps. La qualité de la viande est liée à sa graisse. Quand les israélites mangeaient un veau gras, s'était pour fêter une grande victoire, une grande occasion, comme le retour du fils prodigue (Luc 15:27). C’est donc une pièce de nourriture qui a de la valeur. Les traductions hébraïques emploient le mot "cheleb" pour dire graisse, qui signifie aussi morceau de choix ou meilleure part.
 
Mais la graisse appartient au Seigneur (Lévitique 3:16).
"L’or et l'argent m'appartiennent "dit le Seigneur. Et par conséquent rien de riche venant de l'extérieur ne doit rentrer dans son temple, sans qu'il n'en ait donné l'ordre. Si vous remarquez bien, la véritable richesse c'est son Esprit Saint. (Matérialisé par l'arche de l'alliance).
 
Lui seul, notre Dieu, apporte la véritable richesse et il est la seule nourriture. ("Celui qui mange ma chair [...] a la vie éternelle")

Les vendeurs du temple profanaient les commandements sur le sang et la graisse.


Ils faisaient rentrer le péché, le sang dans le temple par leurs transactions malhonnêtes, par leur attachement à l'argent plutôt qu'au sacrifice.
Ils faisaient rentrer la graisse aussi par l'argent qui les enrichissait eux et non le Seigneur. C'est comme s'ils volaient l'argent directement à Dieu. C’est pourquoi Jésus leur dit : " vous en faites une caverne de voleurs " (Matthieu 21 :13)

De nos jours, dans les assemblées, qui sont les temples d'autrefois, on mange aussi à gogo de la graisse et du sang.
Quel sombre constat n’est-ce pas?

Les marchands contemporains du Temple sont en plein exercice et se délectent de la graisse et du sang de leurs victimes.

On évolue en plein cannibalisme spirituel !
Mais le réel n’est pas loin.

Comment peuvent-ils boire le sang de leurs victimes?
Le sang rappelons-le c'est la vie.

"Celui qui boit mon sang à la vie éternelle"(Jean 6:54).

Et lorsque que l'on apporte un faux enseignement, lorsqu’on laisse croire qu'une personne est consacrée alors qu'elle n'a juste formulée que des regrets, et qu'elle n'est pas convertie, on ne lui ouvre pas les portes de la Vie, mais on l'illusionne sur sa condition. On la maintient dans l'ignorance. On l'empêche de boire le sang de l'alliance. 

On la laisse croire qu'elle est sauvée, alors que le sang de Jésus ne peut la purifier. Elle reste condamnée par ses péchés, par son sang resté impur. En cela cette personne devient une victime qui se laisse boire son sang, mourir à petit feu et la colère de Dieu demeure sur elle (Jean 3.36).
Cette personne ne confesse pas tous ses péchés. Elle agit souvent comme un meurtrier en haïssant son frère ou sa sœur. Le pardon n'est pas exercé en profondeur. Bref tout est fait pour que les graines tombent dans de mauvais terrains et ne portent pas de fruits, car on y laisse pousser les chardons et les épines (Hébreux 6:8).

Pour la graisse c'est la même chose.
 
Deuxième nourriture très convoitée des dirigeants d'assemblées religieuses. Les plats présentés sont en forme d'offrandes, de dîmes, de dons humanitaires, de subventions, de salaires...

Ezéquiel déjà à l'époque condamnait cette pratique. Il prophétisait sur les bergers d'Israël.

" Quel Malheur pour les bergers d'Israël qui se repaissent eux-mêmes! Les bergers ne devraient-ils pas faire paître le troupeau?
vous mangez la graisse, vous êtes vêtus avec la laine, vous avez sacrifié les bêtes grasses: vous ne faites pas paître le troupeau
"(Ezéquiel 34:2-3).


N'oubliez pas le commandement sur la graisse et le sang.
Tous deux sont destinés uniquement au Seigneur.
Le Seigneur est représenté par son corps sur la terre, par son assemblée. La graisse doit aller aux croyants qui en ont besoin.


Or, les assemblées sont remplies de pauvres, d'indigents, qui sont des oubliés, ou sur qui on a dressé des reconnaissances de dettes.
 


Les assemblées sont pleines aussi de soi-disant croyants qui s'illusionnent sur leur nouvelle naissance. Ils pensent être remplis du Saint-Esprit alors qu'ils sont pleins de désirs et de rêves charnels. Ils pensent pourvoir aux besoins de Dieu, alors qu'ils pourvoient au remplacement des vielles pierres de leur église ou à l'enrichissement de leur pasteur qui a remplacé le vrai berger.

Je pense que vous l’avez peut-être deviné, la graisse représente le pain, le corps de Christ et le sang, le vin, son sang même. Nous observons là l’importance du pain et du vin qui peut être pris, sous la loi mosaïque comme sous la grâce de manière indigne. 
Les conséquences ne sont pas surprenantes. 
Cette attitude amène un jugement et une condamnation contre ces marchands du Temple, autrefois comme de nos jours.(lire : discerner le corps)


Alors ne soyons pas surpris que le Messie ait pris son fouet et qu’il vienne, comme il y a deux mille ans, pour…

1.    ruiner les églises,
2.    chasser les bergers mercenaires,
3.    faire tomber les faux prophètes
4.    séparer les croyants,
5.    disperser l'argent des dirigeants, marchands d'illusions,
6.    renverser les tables des comptabilités truquées;
7.    détruire les maisons religieuses où règne l'enrichissement personnel plutôt que la prière.
8.    Anéantir les projets iniques (" il ne laissait personne transporter aucun objet à travers le temple. "  Marc 11 :16)

Aujourd’hui, cette œuvre de destruction fait peur.

Comme je l’ai expliqué le 30 juin dernier dans un message intitulé : " Doit-on construire un Temple ? ", les édifices babyloniens s'effondrent les uns après les autres.
"La muraille même de Babylone est tombée " (Jérémie 51 :44)

Beaucoup y voient une attaque de l’ennemi, le diable. Mais c’est une œuvre de justice organisée et menée de main de maître par notre Seigneur Jésus-Christ. Et il y a des anges qui aident à cette mission ; ces anges ne sont pas des démons. Ce sont les anges qui se tiennent devant Dieu, avec des trompettes. (Apocalypse 8 :2)

Voilà ce que le Seigneur m’a montré (je sais que c’est la conséquence du septième sceau et que beaucoup pensent qu’il n’est pas ouvert, mais peu importe je dis ce que je reçois) :

Apocalypse 8 :4-5 " La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de l'ange devant Dieu Et l'ange prit l'encensoir, le remplit du feu de l'autel, et le jeta sur la terre. Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un tremblement de terre. "

L’interprétation que j’en ai, dit ceci : l’ange qui se tient sur l’autel jette un encensoir rempli de feu.  Ce feu est issu des braises à l’intérieur de l’encensoir qui émanent une odeur parfumée, celle des sacrifices de tous les véritables saints (ceux qui ont mis à part le sang et la graisse et qui sont sous le sang de l’Agneau immolé).

Ce feu quand il arrive sur la terre déclenche par la voix des saints, (leurs paroles), par leurs messages, des tonnerres, par leurs révélations (mise en lumière des péchés), des éclairs, un tremblement de terre, c’est-à-dire une destruction.

Ce passage du livre de l’Apocalypse se trouve relaté aussi dans Jérémie 51 :46

" Que votre cœur ne se trouble point, et ne vous effrayez pas
Des bruits qui se répandront dans le pays;
Car cette année surviendra un bruit,
Et l'année suivante un autre bruit,
La violence régnera dans le pays,
Et un dominateur s'élèvera contre un autre dominateur. "

"Les bruits" : sont bien "des voix". Dans la traduction Martin il y a plus: ce sont " des nouvelles", messages et révélations. " La violence" : c’est un tremblement de terre.
La suite logique est au verset 47 :


"Tous ses morts tomberont au milieu d'elle. "

" Un dominateur ", c’est d’un côté un ange de Dieu, un messager et de l’autre, c’est un dirigeant, un faux oint. Au verset 56 du même chapitre, il est question  du " dévastateur fond sur elle, sur Babylone " ce "dévastateur (destructeur version Martin) ", c’est bien ce "feu de l’autel" qui fond sur la terre.

Cette destruction on l’a vu plus haut (huit points) produit aussi un éparpillement, une dispersion des croyants.

" Voilà ce que dit le Seigneur Dieu: je vais moi-même prendre soin de mes bêtes et les passer en revue, comme un berger passe en revue son troupeau quand il est au milieu de ses bêtes éparpillées." (Ezéquiel 34:11-12)

Il est en train de refaire ce qu'il a fait il y a deux mille ans, et comme il a fait au temps du prophète Ezéquiel : détruire ce temple inique pour en reconstruire un vrai; 
Aujourd’hui, le feu de l'autel de Dieu (d'Apocalypse 8:4), vient détruire l'autel inique; et ce nouveau temple ressemble à Jésus-Christ comme un frère jumeau.

Ce frère jumeau, oui il existe !
Il a été adopté comme un fils de Dieu. Ouvrez les yeux avant qu'il ne soit trop tard ! C’est l'assemblée des vrais saints, là où il se fait de vrais sacrifices; Dans un Temple qui n'a ni mur, ni frontière mais qui est habitée par la puissance du Saint-Esprit.


Ce frère jumeau, c'est le corps de Christ ressuscité, qui renaît dans une assemblée qui porte sa parole, c'est l’Épouse. Et sa Parole et l’Épouse disent ensemble la même chose. Elles disent VIENS.
L'offre d'Apocalypse 22 tient toujours et il est plus d'actualité que jamais: 
Que celui qui entende, qui a soif et qui le veut vienne aussi.

mardi 20 octobre 2015

PSAUME DES ELUS

78
Par Eric Ruiz


Gnose et oracle cesseront
Quand ce qui est parfait sera là
Disciples et élus marcheront
Par l'Esprit qui les guidera

Barurch Hachem pour ton peuple saint !
Leurs cœurs sont purifiés, leurs esprits humiliés,
Pour mettre en lumière les mauvais desseins
Et aucune injustice ne sera oubliée

Face au mensonge, éclate la vérité
Les menteurs, les faux oints sont répudiés
Les affligés sont consolés, les malades délivrés


C'est la gloire de Dieu qui est partagée.

La justice est rendue avec ses élus
Qui sacrifient leurs envies par amour
Ils ont le pardon pour arme absolue
Ils aiment leurs ennemis en retour

Leur combat est celui de leur chair
Rien ne les ébranle, ils ont la couronne de vie
La révélation est la pierre la plus chère
Ils savent l'utiliser et leur communion respire la vie.

Pourquoi sont-ils si peu et si incompris?
Ils ont la puissance et la gloire réunies
Jésus se voile en eux, ils sont sa joie
Car c'est dans leur cœur que réside sa loi

La fraction du pain est leur signe
Souffrir n'est rien comparé à l'Agneau immolé
Du sacrifice d'amour, ils en sont dignes
Leur trompette a le son du caractère et des dons mêlés

Honneur, force gloire et louange
Pour ce peuple éprouvé
Ils donnent sans calcul à des pauvres qui changent
Car c'est pour un corps glorieux qu'ils servent en premier.

Le cri de rassemblement
A déjà été poussé
Ils ne regardent décidément
pas à leur montre pour être préparé
Au son de la trompette ils seront transfigurés

lundi 19 octobre 2015

LE SACRIFICE : LE REPAS DES ELUS

77
 Par Eric Ruiz

Un frère à la suite d'un message, me posait une question pertinente: Quel sacrifice plait à Dieu, et comment savoir si c'est celui là et pas un autre? 

Le sacrifice est très souvent associé à quelque chose de négatif.  
- Un acte de dévouement fait à contre cœur;  
- un effort que l'on fait malgré tout sachant que cela aboutit à mettre une croix sur ses envies.
- Donc le sacrifice, c'est un renoncement amer.  
- C'est une chose que l'on voudrait bien éviter si cela était possible. 

"Ah ! décidément je vais encore être obligé de sacrifier un de mes moments agréables et plaisants pour faire une œuvre soi-disant bienfaitrice". 

Ne soyons pas hypocrites! 
 Beaucoup de croyants pensent de la sorte quand le dimanche matin, ils se rendent au culte ou à la réunion de leur église, alors qu'ils pourraient faire du sport ou rester tranquillement au lit. 

Deuxième vision du sacrifice: 
Le religieux associe l'acte sacrificiel au péché. Puisque j'ai péché se dit-il, mon renoncement doit me coûter sinon, ce n'est pas un renoncement véritable. 
Cette manière de penser est presque juste. 
Je dis "presque" car comme je l'ai dit dans mon précédent message, il y a un prix à payer dans le sacrifice. 

Mais le sacrifice n'est pas de l'auto-flagellation. Il n'est pas dans une démonstration impressionnante de repentance. 
Le prix à payer n'est pas en relation avec le péché. ll n'est pas proportionnel à nos fautes commises, ni à leur gravité. 

Alors qu'est-ce qu'il est ?  
C'est Hébreux 10:18 qui nous le révèle.
"Car là où il y a pardon des péchés, il n'y a plus d'offrande pour le péché.

Le pardon des péchés est la véritable offrande.  

Ce n'est pas de sacrifier vos moments pour aller à l'église, ni dans de longues prières, ou d'interminables lectures bibliques. 
Si vous n'avez pas de pardon dans le cœur, aucun acte, aucune action ne pourra être perçue comme un sacrifice pour Dieu. 
Tout deviendra alors inutile et sans intérêt, dépourvu de sens pour lui. 

Matthieu 5:23-24, va aussi dans ce sens. 
 "Si donc tu présentes ton offrande à l'autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère; puis, viens présenter ton offrande." 

Cela signifie quoi au juste.  Eh bien que c'est de la relation entre frères et sœurs que naît la véritable offrande. 

La RÉCONCILIATION, tout comme le PARDON sont deux actes par EXCELLENCE qui montre l'offrande au Seigneur.  
Comment peux-tu dire que tu aimes Dieu que tu ne vois pas, si tu n'aimes pas ton frère que tu vois? 

 A l'inverse, ceux qui refusent de pardonner les péchés des autres, ou qui pardonnent du bout des lèvres, témoignent de leur mauvais cœur, donc d'une mauvaise offrande. 
Ils montrent leur attachement à Babylone, à l'église inique. 

 En fait, Le Seigneur de tout temps n'a jamais eu besoin du sacrifice.  
Il n'en a que faire. Il ne prend plaisir dans aucun holocauste.  Le roi David le savait trop bien et le proclamait dans le Psaume 51. 

Lorsque Dieu a demandé à Abraham de sacrifier son fils Isaac sur le mont Moriah, regardait-il au sacrifice? 
Non. 
Ce que Elohim aime c'est le cœur que vous allez y mettre. 
Le seul sacrifice qui lui plait n'est-il pas un esprit humilié et un cœur brisé? 

Ce qu'il a reproché à Adam et à Ève dans le jardin d'Eden, n'était-il pas surtout leur manque de sacrifice? Ils ne voulaient pas sacrifier leur chair.  C'est-à-dire que leurs désirs ardents de connaissance étaient beaucoup plus forts que leur amour pour leur Père.

Plusieurs siècles plus tard, Paul en arrive aux mêmes conclusions quand il demande aux croyants de Galates, mal affermis de "crucifier leur chair". 

Toujours le même combat: la connaissance opposée à l'amour.  
D'un côté la connaissance augmente et de l'autre l'amour diminue. Alors que dans la véritable église, l'amour augmente sans cesse et la connaissance disparaît.  
Et rappelez-les vous la fin de 1Corinthiens 13:  

Les connaissances et les prophéties cesseront lorsque ce qui est parfait sera là. 
Ce qui est parfait c'est " l'amour agapè ". Traduit par le mot "charité", dans nos versions françaises. 

La qualité de notre sacrifice alors, devient proportionnelle à notre engagement pour le Seigneur.
" Plus je suis proche de Dieu , plus j'aime me sacrifier pour lui".
Offrande, sacrifice, c'est "qorban," en hébreu et la racine "qarab" signifie littéralement "rapprochement ".
L'offrande est la matérialisation du sacrifice, c'est le don, l'acte qui lui est rattaché.  

L'offrande témoigne en fait de notre degré d'amour, de notre don d'amour qui est notre DEGRÉ de RAPPROCHEMENT envers Dieu. 
Plus nous sommes en communion avec le Seigneur plus nous connaissons l'offrande qui lui sera agréable.  

C'est pourquoi le sacrifice d'Abel fut agréé, et non celui de Caïn.  Car le premier connaissait intimement Dieu et non le deuxième. 

Une question se pose toutefois: 
Pourquoi Dieu demandait à ses sacrificateurs, les Lévites autant de consécration dans la préparation du sacrifice alors ?  L'animal immolé devait subir un rituel précis, long et fastidieux, quel est le sens de cette épreuve alors?

 Pour présenter l'offrande, les israélites avaient la possibilité de manifester deux attitudes. 
Soit une attitude négative, lassée, rechignante, ne voyant que le temps et l'énergie dépensés à faire tout ce rituel long fastidieux et pénible, en se demandant comment il pourraient faire pour sacrifier moins de temps et passer à autre chose de plus intéressant; Ils pouvaient aussi y voir un intérêt pécunier, car ils vivaient uniquement des dîmes.  Ils pouvaient aussi y voir des privilèges comme la possibilité de se réserver les meilleurs morceaux de viande, de se réserver les plus belles parts.

La deuxième attitude était de savourer tous les moments du rituel, de chercher les meilleurs farines, d'observer les végétaux ou les animaux pour trouver ce qu'il y a de meilleur. Sélectionner minutieusement le mâle sans défaut, sans aucune malformation, de prendre soin de retirer son sang pour le verser sur les coins de l'autel, de récolter la graisse. (graisse et sang destines au Seigneur); De laver soigneusement les entrailles et les pattes, puis de découper la viande en quartier ÉGAL pour que chacun ait la même part de nourriture.  

 Tout faire pour que la nourriture offerte à notre Dieu soit d'une agréable odeur. 
 Alors le sacrifice qui correspond à celui que nous demande le Seigneur... 
 Le vrai sacrifice, est bien la deuxième attitude et de manière contradictoire, il ne demande que très peu d'effort, puisqu'il est fait dans l'amour; le don généreux de soi, l'élan de cœur.

 Maintenant, pourquoi la nourriture ou le repas a-t-il pris autant d'importance? 

 Le sacrifice dans l'A.T montrait le plus souvent de la nourriture, c'était soit un animal immolé, (bœufs, taureaux, béliers, boucs, veaux, moutons, agneaux, tourterelles,) soit aussi un sacrifice végétal ; un gâteau, à base de froment,( le meilleur blé) de l'huile et des parfums, de l'encens pour le Temple.  
Mais plus que le fait d'y voir un rachat des fautes, et une contrainte, c'était l'occasion pour les sacrificateurs, ce peuple de Lévites de se faire entre eux un "sacré gueuleton", car on ne prenait QUE ce qu'il y avait de MEILLEUR.

 La nourriture était le plus souvent pour le prêtre et sa famille qui faisaient l'expiation, et souvent tout devait être mangé le soir même, car au petit matin, rien ne devait être laissé. 

Avez-vous remarqué que le sacrifice devait être agréé par le Seigneur à L’ENTRÉE de la TENTE de la RENCONTRE puis il était partagé autour d'une communion fraternelle, dans cette même cour de la tente de la Rencontre.( Lévitique 6:26)
Et parfois même dans le lieu saint du temple, près de la table des 12 pains sans levain.
C'était le plus souvent un repas festif pris entre croyants. Une agape. 

Mais pourquoi appelait-on cela un sacrifice pour Dieu alors que le Seigneur NE MANGEAIT PAS les plats cuisinés, préparés pour lui? 

 Eh bien, Dieu partage le même repas.  Et il met plus qu'un point d'honneur à partager le repas. Car c'est là, que les besoins se voient et les dons, les offrandes aussi.
Pour preuve son premier miracle aux noces de Cana où il changea l'eau en vin. (la joie) Puis le miracle de la multiplication des pains et des poissons (le besoin équitable pour tous, sans restriction) C'est comme s'il était à table avec son peuple.  Car ne l'oublions pas notre Seigneur se cache, il se voile dans son peuple. 

 Dieu exige aussi que personne ne prenne le repas entre disciples, sans s'examiner soi-même et examiner l'état des relations interpersonnelles. 

 Il y a une condition essentielle au repas entre disciples: Que personne ne prenne le repas du Seigneur indignement, sans être au même niveau d'amour les uns que les autres (pas de privilégiés, pas de laisser pour compte, pas d'assiettes en porcelaine pour les uns et d'assiettes plastiques pour les autres; pas de verres en or pour certains, pas de verres moutarde pour d'autres ; pas de quantité supplémentaire pour certains et de restrictions pour d'autres). 
Car celui ou celle qui prend le repas indignement, n’a pas la Vie. Il prouve que le Saint-Esprit ne vit pas en lui. 

Revenons au sacrifice de Jésus: 
Le sacrifice de Jésus commença lors de la Pâque lorsqu'il était à table avec ses disciples. Lorsqu'il prit le dernier repas avec eux, il célébrait déjà sa mort et sa résurrection, puisqu'il leur demandait de se souvenir du SENS de son sang coulé et de son corps brisé, en mangeant le pain et en buvant le vin. Il présentait à ce moment là sa dernière offrande;  Son propre sacrifice, sa vie qu'il donna par amour et non comme un devoir.  

Éphésiens 5:2, nous le remémore: 
 " et vivez dans l'amour, tout comme le Christ nous a aussi aimés et s'est livré lui-même pour nous en offrande et en sacrifice, comme un parfum de bonne odeur ".  
Jésus-Christ nous montrait aussi qu'il serait présent à chaque repas, pris en son nom.

Bien des fois ne vous a-t-on pas dis : " fais cela comme si c'était pour Dieu que tu le fais!  Tiens-toi à table comme si le Seigneur mangeait avec toi !"

C'est vrai qu'il est bon d'y mettre tout son cœur. Et si ses convives sont satisfaits, alors le Seigneur l'est aussi. Car il est au milieu de son peuple et ne fait qu'UN avec lui.

"Tu diras aux Israélites, ...prenez un taureau et un bélier pour le sacrifice de paix, afin de les sacrifier devant le Seigneur; et une offrande végétale pétrie à l'huile. Car aujourd'hui le Seigneur va vous apparaître." Lévitique 9:4

Les deux offrandes viande et végétal, sont ici réalisées dans le seul but de manifester la joie, de célébrer le Seigneur, de se réjouir ensemble de voir Dieu lui-même au milieu de son peuple. Ce qui me fait dire que le sacrifice qui plait à Dieu est celui qui plait aussi à ses enfants réunis dans une assemblée.

C'est là qu'il apparaîtra. C'est l'eau changé en vin. C'est là qu'a lieu son avènement, n'est-ce pas ce que l'on a lu précédemment?

1Rois 19:21 
Élisée s'éloignant d'Elie prit une paire de bœufs qu'il offrit en sacrifice; avec l'attelage des bœufs, il fit cuire la viande et la donna à manger au peuple." 

Élisée, fit une offrande de viande pour Dieu et Élie. Et c'est le peuple qui la mangea.
Pourquoi? 
Car Dieu est dans son peuple et Elisée le savait pertinemment.
Présentez votre offrande aux croyants!  Voyez leur joie et leur plaisir quand ils la reçoivent, et vous aurez un aperçu de votre consécration.

Un matin, un frère devait nous quitter pour rejoindre sa famille dans le Jura. Nous avons alors décidé de faire un petit-déjeuner amélioré, un repas festif avec des croissants, pains aux chocolat et autres viennoiseries et d'être tous réunis pour ce moment. 
Bref "de marquer le coup" comme on dit.

Ce petit-déjeuner c'était notre offrande, notre holocauste et nous savions d'avance qu'il serait agréé du Seigneur car c'était un geste de reconnaissance pour notre frère que nous voulions exprimer; le même geste que pour notre Seigneur.
Le sacrifice de reconnaissance: C'est ce qui plait aussi au Seigneur, c'est ce qui le glorifie 

Psaumes 50:23 : "Celui qui en sacrifice, offre la reconnaissance me glorifie"
Pour savoir si c'est la bonne offrande. Soyons attentifs aux besoins du groupe dans son ensemble et à certains en particulier. Soyons pour cela fidèles aux réunions, à la prière, aux repas festifs.  Plus nous nous fréquenterons entre vrais croyants plus nos offrandes seront agréés de Dieu.

Ne devenons pas des hypocrites comme Éli le sacrificateur et ses fils que Dieu a réprimandés et châtiés fortement. Esaïe l'avait prophétisé, 
"Ce peuple m'honore des lèvres mais son cœur est éloigné de moi "
Regardons bien à qui doit aller les prémices. 
Le reproche est:
"Vous vous engraissez des prémices de toutes les offrandes d'Israël, mon peuple."
1 Samuel 2:29
Le sacrifice d'Eli fut rejeté car il privilégia ses fils, sa propre famille au peuple.
Dieu ne s'identifie pas aux Lévites mais au peuple. C'est parce qu'il y a eu une injustice dans l'offrande que le Seigneur a exercé un châtiment sur la famille d'Éli.

Ce scénario malheureusement se reproduit de la même manière dans les églises aujourd’hui. Les premières offrandes doivent aller vers le peuple de Dieu avant d'aller vers les Lévites, les sacrificateurs. 
Or est-ce la réalité?
Question: à qui vont les offrandes aujourd'hui dans les églises ?
Réponse : aux faux sacrificateurs, aux dirigeants et non au peuple.

Le seul sacrifice qui plait au Seigneur, ne cessons pas de le répéter, est celui fait dans l'obéissance de l'amour.

Le sacrifice devait être fait devant le Temple, sur l'autel des parvis, sa place n'était pas à l'intérieur du temple. 
Son Temple ne mérite pas les holocaustes.

Par contre il n'y rentrait que les cendres des sacrifices de la veille, qui montait à Dieu comme un parfum d'une odeur agréable sur l'autel des parfums. 

Ce qui plait au Seigneur c'est l'odeur qui émane de nos agapes.  Sont-elles remplies de JOIE, de PARTAGE et d'AMOUR? 
Car seule cette odeur émanant du Temple, son assemblée des justes, lui est agréable. Tout autre sacrifice le fait vomir.

Matthieu 9:13 nous le confirme dans la version Parole de Vie: 
" Ce qui me fait plaisir, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres et non pas que vous m'offriez des sacrifices d'animaux ".

Avec le repas, le Seigneur met la marche du sacrifice à sa véritable place: au sommet.

C'est au "repas des noces" que se fera notre nouvelle communion, ou plutôt dans notre nouvelle "Unité".

dimanche 4 octobre 2015

LE SACRIFICE: L'ALLIANCE DES ÉLUS

Par Éric Ruiz

Psaumes 50:5
"Rassemblez-moi mes fidèles, Qui ont fait alliance avec moi par le sacrifice! "
Le même verset dans le N.T se trouve dans Matthieu 24:
"Car où sera le corps mort,  là s'assembleront les aigles (Matthieu 24:27-28, Bible Martin). On pourrait dire aussi sans transformer le sens du texte original, " car où sera le corps sacrifié, (ou le sacrifice) là s'assembleront les élus."


"L'alliance par le sacrifice", cela aurait pu être aussi le titre du message.

Je vous avais dit il y a plusieurs mois de cela, qu'un des sons de la trompette de rassemblement serait le caractère. Il y a plus précis encore,
"Le sacrifice" est le son de la trompette du rassemblement des élus.
C'est la fraction du pain. Le corps brisé du Seigneur pour nous. Mais c'est aussi notre sacrifice vivant, seul culte agréable devant Dieu. C'est notre corps que nous devons offrir nous dit Romains 12:1. C'est notre personne entière.

Pourquoi le sacrifice est-il si important ?

Parce qu'un seul homme a montré le plus haut degré d'amour en se sacrifiant lui-même pour sauver les autres. C'est Jésus-Christ. Il est l'agneau immolé, l'agneau sans défaut sacrifié pour la Pâque, offert pour la purification de nos péchés.
Tant de croyants possèdent dans leur chantoir, au moins un chant évoquant " l'agneau immolé" et pourtant, beaucoup le chante sans en mesurer leur propre niveau d'engagement, souvent très léger et superficiel avec Dieu.

N'oubliez pas que le signe de l'alliance fait avec lui est son sacrifice. Son sang qui a coulé à la croix en témoigne. Si son sang a coulé pour nos péchés, vivre sans en tenir compte est une offense à Dieu et par conséquent cela annule son acte .


L'amour de Dieu n'est-il pas un amour sacrificiel?


Si nous n'aimons pas nous sacrifier pour lui et pour nos frères et sœurs qui représentent son corps sur terre alors comment pouvons-nous dire que nous aimons Dieu?

"Le pêcheur ne demeurera pas dans l'assemblée des justes". Psaumes 1:5

Le pêcheur ce n'est pas seulement comme on le pense trop fréquemment, celui qui maudit Dieu et qui se moque ouvertement de lui en vivant comme il l'entend.
Malheureusement le pêcheur vit dans l'église, l'assemblée des justes, c'est un soi-disant croyant. Il est l'homme qui aime Dieu sans vouloir se sacrifier.
Il est ce croyant tiède, inconstant, ayant des jugements sur les autres, parlant de Dieu mais dont la générosité en actes reste bien faible, Dieu le vomira de sa bouche, n'est-il pas écrit dans Apocalypse 3:16?


Ce croyant aime les bénédictions visibles, les biens matériels, l'argent, les relations qui le gratifient. Tout ce qui lui arrive de bien sont des bénédictions et tout ce qui lui arrive de mal reste des attaques du diable. 

Et le voilà qu'il chasse les difficultés comme il chasse les démons.
Il démontre malheureusement par là, qu'il refuse le sacrifice.


Aime-t-il souffrir pour le bien ? Endure-t-il les épreuves avec joie et louange? Quelle est son attitude dans l'affliction ? Fuit-il les situations difficiles, ou les affronte-il avec le fruit de l'Esprit de Galates 22? Ou préfère-t-il encore dire : "J'estime que les souffrances du temps présent sont longues, pénibles et décourageantes. J'aspire au plus vite à la gloire à venir "


Il demeure impatient, préférant la facilité, son plaisir propre, plutôt que celui de ses frères. 

Il garde ses désirs contraires à ceux de l'Esprit, car ses projets flattent son orgueil. 
Il comptabilise ses actes . "J'ai évangélisé plusieurs personnes. J'ai prié pour un tel, j'ai lu ma Bible et j'ai intercédé en louant le Seigneur à haute voix. J'ai payé ce que je devais aux autres et à l'église. 
J'ai tellement sacrifié de choses auparavant pour Dieu. J'ai donc assez fait d'actes gratifiants pour Dieu aujourd'hui. 
Mais se pose-t-il réellement la question si ses actes étaient faits dans la volonté de l 'Esprit ou bien dans celle de la chair ? 
On peut faire toutes ces actions spirituelles dans la chair, si elles ne nous coûtent rien. Elles sont peut être même devenues des rites, des habitudes religieuses si elles ne nous demandent aucun abandon, aucun renoncement, aucune énergie.

Et l'huile, le Saint-Esprit est inutile, car la lumière est mise sous le boisseau. Elle n'éclaire plus. C'est vrai ce sont des vierges, elles se sont repenties, mais leur fruit a été de courte durée. Leur conversion véritable a manqué de sacrifices. Elles sont devenues folles car elles se sont fatiguées dans leur course à force de se confier dans leurs désirs et passions charnelles.

Le Seigneur nous demande autre chose. Vraiment autre chose.

Pour qu'il puisse compter sur nous, nous devons être à son écoute.
Et écouter le Seigneur, c'est souvent faire des actes imprévus, qui défient l'imagination.

Marcher sur l'eau " ce n'est pas forcément faire un exploit de bravoure ou de foi; 

  • C'est aussi vivre des situations non gratifiantes comme reprendre un frère ou lui dire ce qu'il doit entendre en risquant de ne plus avoir la même relation ensuite avec lui;
  • Etre amoindri par une souffrance physique ou morale qui brise nos projets, nous humilie. 
  •  " Marcher sur l'eau " c'est aussi être dans la gratitude après avoir été rejeté, méprisé, abandonné même par ceux qu'on aime, être incompris par ses proches. 
  • " Marcher sur l'eau " c'est savoir que ce que l'on va dire ou faire pour le bien, va nous éloigner, nous séparer de certains et peut-être en attirer d'autres. 
  • C'est accepter d'oser s'opposer à ceux qui oppressent ou humilient. 
  • Dénoncer ce qui est injuste en prenant une position ferme. 
  • Prendre la défense des plus faibles en se mettant à leur service, en répondant à leurs besoins;
  • Accepter d'être considéré pour quelqu'un qu'on n'est pas ; 
  • Accepter d'être insulté, sali, calomnié pour de fausses raisons. 
  • Prendre du temps pour ses frères en oubliant sa propre famille.

Nous sommes bien sur les traces du Seigneur, Jésus a su sacrifier tout cela lui-aussi de son vivant.

Son supplice a commencé bien avant la croix. Déjà dans le jardin de Gethsémani, il commença ,bien qu'étant fortement dans la prière, à éprouver de la tristesse et des angoisses. Il était si affaibli, qu'un ange vint le fortifier. 

La Bible nous précise même qu'il était "en agonie", prêt à rendre l'âme, il priait plus instamment, et "sa sueur devint comme des grumeaux de sang qui tombaient à terre". Bouleversé, Il supplia son Père d'éloigner la coupe de souffrance, avant de se reprendre et de prier " toutefois non pas ce que je veux mais ce que tu veux". 
Il a passé tous ces moments pénibles seul, comme abandonné de tous, ses disciples s'étant endormis.

Pourquoi avons-nous ces informations? Que souhaite nous dire le Seigneur?


Jésus souhaite montrer à ses élus  que la tentation sera plus forte et notre chemin de sacrifices sera beaucoup plus pénible si nous ne sommes pas unis ensemble dans la prière et dans la communion fraternelle. 

Il nous somme de ne rien affronter tout seul.
La communion est une FORCE (c'est le deuxième être vivant qui doit être rétabli). Un disciple seul dans le combat est affaibli, même Jésus avait besoin d'un ange. 

Les temps sont durs et ils le seront de plus en plus, les tribulations sont à nos portes, nous en subissons déjà une partie. 
Ne nous mettons pas dans une situation désespérante. Recherchez ceux qui ont une communion vraie empreinte de sacrifices, fréquentez une assemblée de croyants bouillant pour le Seigneur. 
La réunion de prière est la" tente de la rencontre" entre croyants et avec le Seigneur. Choyez-la ! Et je vous en conjure, multipliez les moments d'écoute et cherchez les solutions en invoquant le Seigneur ensemble.

Jésus nous dit ce que j'ai fait vous le ferez et même des choses plus grandes encore. 

On pense toujours aux miracles ou aux prodiges, jamais au creuset dans lequel est passé le Fils de Dieu.
Ce creuset est un creuset de gloire. 

C'est le creuset du troisième être vivant d'Apocalypse 4 : l'être vivant à face d'homme, dont la vertu principale est la gloire.
Ceux qui auront aimé son avènement seront glorifiés.

"nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui."

Les  deux disciples  d’Emmaüs n'ont reconnu Jésus qu'au moment de la fraction du pain.(Luc 24)
Rappelez-vous c'était là son avènement.


Jésus ne sera visible que pour ceux qui se sacrifient pour lui ou pour ses frères et sœurs. Non pas nos frères et sœurs, mais les frères et sœurs de Jésus. 

Ce n'est pas tout à fait la même chose.

Cet être vivant a toujours été devant et sur le trône du Seigneur. Il est éternel.
Ce qui signifie aussi que même débarrassé de notre corps mortel, nous aurons encore à nous sacrifier, car Dieu possède le caractère de l'agneau immolé qui est notre caractère. La fraction du pain est un acte éternel .

J'ai commencé à écrire ce message le , 28 septembre 2015

Ce jour-là, beaucoup de croyants attendaient son avènement sans penser un seul instant qu'il serait lié à notre sacrifice et plus au sien. 
Le 28 septembre était un jour exceptionnel dans le ciel, où a eu lieu cette magnifique éclipse de lune, qui permet de voir la lune grossie et rouge. 
  • La lune : c'est le corps de Christ , 
  • La grosseur: les croyants, qui sont mis fortement en lumière   
  • puis par la rougeur: c'est leur sacrifice fait sous le sang de Jésus. Pensez-y, cette lune est plus qu'un symbole. c'est une trompette dont le son n'est entendu que par les élus.
Jésus a dit sur la croix: " tout est accompli."
Nous, pouvons-nous en dire autant ?


Il n'y aura pas une date ou un moment fixe qui nous sera donnée, car Dieu nous veut les yeux fixés sur notre préparation plutôt que sur notre montre.


Avant l'enlèvement toutefois, je crois que" l'Esprit et l’Épouse disent viens" mais  qu'ils diront auparavant ensemble "tout est accompli."
Je vous avais dit que souffrir, c'était rajouter nos souffrances à celles de Christ et participer à augmenter son niveau de gloire.
Eh bien il en est de même pour le sacrifice.
Votre sacrifice se rajoute à celui du Seigneur et contribue à augmenter sa gloire.

Dans Apocalypse  5:12 tous les êtres vivants, les anciens et les anges " disaient d'une voix forte: L'agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange."
Eh bien ces sept vertus, seront  aussi pour ces anciens, ces élus  qui par leur immolation auront aussi partagé la gloire du Seigneur.
Amen