dimanche 28 janvier 2018

QUE SIGNIFIE SE PURIFIER VRAIMENT ?

209

Par Éric Ruiz

Ouah ce message descend du ciel, j’en ai l’absolue conviction et tellement de confirmations…Enfin !

Tout d’abord, je loue le Seigneur pour tout ce qu'il fait pour réveiller les cœurs et les inspirer à se purifier. 
Merci aussi à vous, pour tous les témoignages magnifiques que je reçois et qui vont dans ce sens d’ailleurs.

La purification est tellement différente de ce que l’interprétation théologique nous a laissé comme héritage.
Jésus ne vient pas comme ça d’un coup de baguette magique nous purifier.
Et proclamer sa foi, c’est bien mais cela ne suffit pas, il faut le fruit qui va avec.
Dieu travaille toujours dans la profondeur et ce n’est pas à nous de choisir notre creuset, sa matière, sa forme, ou sa profondeur ; 
Une chose est sûre : nous serons travaillés comme un métal précieux à haute température, à très haute température. Pourquoi ? Pour nous rendre pur, pur comme l’or.

Noé, resta 40 jours, sous la pluie, sur les eaux et dans l’Arche pour purifier son métal. Avec les Hébreux, leur métal a été travaillé durant les 40 années à erréer dans le désert afin de porter la peine de leur infidélité.
40, ce chiffre représente bien un temps d’épreuve. En hébreu « épreuve » se dit « Bachan » : sonder.
Dieu sonde nos cœurs pendant ce temps. « L’Eternel sonde le juste » (Psaumes 11 :5)
Et si Dieu dès le départ insiste tant sur une période déterminée, ce n’est pas pour revenir en arrière ensuite et nous rendre les choses plus faciles et moins pénibles.
Son amour a un coût, celui du sacrifice ; le sien bien-sûr mais le nôtre n’est pas à négliger pour autant.
Nous l’avons vu avec la parabole du semeur, Dieu ne déverse pas son huile sur les semences semées le long du chemin. Il attend patiemment que le terrain devienne fertile pour le faire.
Dieu a créé le temps, cet espace de durée pour délimiter son champ d’action. Comme il y a un temps pour semer, il y a un temps pour se repentir ; comme il y a un temps pour croître, il y a donc un temps pour se purifier et enfin comme il y a un temps pour produire, il y a un temps pour accomplir la justice.

Pour ceux qui douteraient encore d’un temps de repentance, Naaman, quand il est venu voir le prophète Élisée pour qu’il le guérisse de sa lèpre, s’attendait à une guérison instantanée par imposition des mains. Mais Élisée lui demanda de se tremper 7 fois dans le Jourdain. C’était un temps de repentance qu’il lui demandait, comme aller s’immerger une fois chaque jour pendant sept jours (vous verrez ensuite pourquoi je dis cela).

Alors autre chose, le chiffre 33 que je vois souvent partout, ce n’est pas une lubie, mais le Seigneur rappelle sans cesse que je me dois de remettre la lumière au bon endroit et l’aiguille de la pendule à l’heure sur le 33. Nous sommes bien à 15h33, c’est la neuvième heure, une heure arrêtée sur le retour à la Vérité.
Et ce retour se fait pour ceux qui acceptent la correction et la réprimande. Ce retour on le voit dans Proverbes 15 :33, et d’abord en réalisant le verset 32 : « Celui qui rejette la correction méprise son âme, Mais celui qui écoute la réprimande acquiert l'intelligence. Puis le verset 33
 «La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse, Et l'humilité précède la gloire ».
L’orgueil qui est le contraire de l’humilité, nous cache une gloire qui sont des choses que le Seigneur voudrait nous révéler,
L’apôtre Jean sur l’île de Patmos a vu qu’il y avait une manne cachée pour les humbles qui persévèrent, et qui sont des NIKAO, ceux qui ont reçu ce nom sur un caillou blanc en signe de victoire.  

Cette manne quand nous la recevons  agit avec violence sur nos idoles. Elle détruit l’image que nous avons construite, pour que nous accédions à la gloire.
Et aujourd’hui c’est l’image de la loi et la grâce qui doit être démolie, si nous ne rejetons pas la correction, si nous ne méprisons pas notre âme.
Cette image sera détruite par l’humilité qui se reçoit par la crainte de Dieu.
Sans l’humilité nous voyons la grâce au-dessus de la loi ou à l’inverse, la loi au-dessus de la grâce.
Or, la loi et la grâce ne fonctionnent pas ainsi, l’une contre l’autre, ou l’une sans l’autre, mais en synergie, en parfaite harmonie ; je pourrais même dire qu’elles concourent ensemble au bien de ceux qui aiment Dieu (plagiant Romains 8 :28) ; sachant que le but, c’est la plénitude de la grâce bien-sûr.
La loi vient toujours en premier car elle révèle, elle met en lumière nos ténèbres.
J’avais expliqué cela en prenant l’exemple d’une bouteille.
Celle-ci était à moitié remplie par la loi d’abord et le contenu versé était un liquide translucide comme l’eau, pour laver.
Ensuite la deuxième moitié de la bouteille était remplie par un autre liquide, mais celui-ci de couleur rouge (symbole du sang de Jésus) ;
Donc le sang, la grâce viennent accomplir la loi, c’est-à-dire : elles viennent se mélanger à l’eau et finir de remplir la bouteille.
Remarquez bien que l’eau n’a pas été retirée, la loi est bien restée ; et plus,  elle s’est mélangée.
Lorsque tout s’est mélangé, le liquide de la bouteille a pris la couleur rouge, c’est alors que : « tout est accompli » comme l’a prononcé Jésus crucifié et faisant couler son sang pour le pardon de nos péchés.
Par conséquent mes frères, mes sœurs en Christ, ne restez pas dans l’ombre avec une fausse compréhension de la loi mosaïque et ne vous braquez surtout pas.
Car, il faut bien comprendre que la loi est bonne et nécessaire pour s’éloigner du péché ; qu’elle est même la première étape avant la grâce qui nous purifie du péché.
Galates 3:24-25:
« Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue. »

Paul ici, montre bien deux étapes. La loi premièrement agit comme un pédagogue, tout comme un enseignant le ferait pour nous montrer le péché et pour nous en laver.
Jean-Baptiste incarnait la pédagogie de la loi en baptisant d’eau, cette eau qui lave le pécheur de ses péchés.
Ensuite la foi instaurée ou restaurée, nous permet d’être purifiée par Christ notre Sauveur.
Nous devons bien comprendre qu’il y a un accompagnement de la loi vers la grâce.
Le prophète Jean-Baptiste préparait le chemin de la grâce avec la loi, voyez-vous ?
Tout se fait non pas en opposition, dans l’hostilité mais en se complétant dans une parfaite association. 
C’est donc après être justifié, que nous accédons à la foi et que nous changeons de pédagogue.
Les versets 26 et 27 de la lettre aux Galates suivent ceux que je viens de vous lire, 24 et 25 dans leur chronologie mais aussi dans l’ordre établi puisqu’il nous donne l’aboutissement de la loi qui est la foi.
C’est comme s’ils s’additionnaient l’un à l’autre pour donner le résultat final, qui est :

« Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. »

Donc la loi (1) additionnée à la grâce (+ 1) donne 2 (1+1= 2), c’est-à-dire : fils de Dieu, « vous êtes tous fils de Dieu vous tous, qui avait été baptisés en Christ. »

Or, aujourd’hui je constate que cette vérité cause des réticences chez de nombreux croyants et que cette grande méfiance provient du fait qu’ils se croient déjà arrivés à la dernière étape, celle du baptême en Christ, ils se croient fils de Dieu. 
Ils ont fait 1=2
Ils ont cru se convertir, mais ils ont négligé la profondeur des choses par le fait de changer superficiellement d’attitude, ils se sont vus lavés et purifiés. Mais ce n’est pas la réalité.

Or, il faut le reconnaître : Christ ne peut s’unir complètement à eux, car ils ne sont pas vraiment lavés de leurs péchés (un peu comme si Naaman s’était trempé dans l’eau 2 fois au lieu de 7… il n’aurait pas eu sa guérison).
Il y a là un constat d’échec évident : La loi n’a pas été pour eux, un pédagogue pour les amener à la foi.
C’est que la préparation par la loi n’a pas été faite ou très mal faite ;
Les collines (pour reprendre l’expression d’Esaïe) n’ont pas été aplanies, ni abaissées.

Esaïe 40:3 
« une voix crie: Préparez au désert le chemin de l'Eternel, aplanissez dans les lieux arides une route pour notre Dieu.
Que toute vallée soit exhaussée, que toute montagne et toute colline soient abaissées! Que les coteaux se changent en plaines, et les défilés étroits en vallons! »

Déjà Esaïe dévoilait les effets de la loi en prenant exemple sur la nature.
L’abaissement des hauts lieux (collines et coteaux) et des lieux arides typifiaient le brisement des cœurs et des esprits orgueilleux, pour les amener à l’humilité (Proverbes 15 :33) tandis que les sentiers élargis ou les ravins montraient un passage à l’esprit de repentance pour l’écoulement de l’eau (cette eau, bien-sûr, symbole de repentance).
Et au verset 5, Esaïe annonce la venue du Sauveur et purificateur qui alors se révèle et se voit dans la chair, je précise aussi : dans notre chair (par le Saint-Esprit) :
« Alors la gloire de l'Eternel sera révélée, et au même instant toute chair la verra; Car la bouche de l'Eternel a parlé. »

Ces choses (la profondeur des chiffres 40 et du chiffre 7,la gloire, Fils de Dieu, l’humilité, la loi et la grâce)  étant établies à nouveau, commençons notre enseignement sur la purification.

Mon témoignage d’abord:
Pour ma part au bout de 40 jours de purification, je me suis débarrassé définitivement d'un péché récurrent et honteux et qui revenait sans cesse en boucle depuis une vingtaine d’années.

Je reviens donc sur  le message que j'avais amené : "15h33", qui annonce des temps de purification.
Alors, chasser les démons ce n’est pas faire comme on le voit trop souvent, prier avec insistance ou participer à des réunions de délivrance.
Tout cela est inutile. C’est du temps perdu.
Pourquoi ?

Car lorsque le péché vient à nouveau frapper à notre porte, ou que certains péchés sont si accrochés à nous qu'il nous paraît impossible de nous en séparer DÉFINITIVEMENT, nous devons accomplir ces temps de repentance et de conversion comme indiqué dans le livre du Lévitique au chapitre 12. 
Pourquoi ?
Parce que conversion rime avec persévérance. Donc une conversion profonde va avec un temps suffisamment long pour laisser le temps au feu de monter en degré pour brûler tous les scories.
Je vous le redis : les temps ne sont pas appliqués, c’est pourquoi il y a tant de croyants qui pensent être purs alors qu’ils sont toujours souillés et toujours esclaves des démons. Et d’autres toujours tourmentés par un esprit qui ne fait que les accuser des péchés qu’ils gardent.

Lévitique 12 :

1L'Eternel parla à Moïse, et dit : 2 Parle aux enfants d'Israël, et dis : Lorsqu'une femme deviendra enceinte, et qu'elle enfantera un mâle, elle sera impure pendant sept jours; elle sera impure comme au temps de son indisposition menstruelle. 3 Le huitième jour, l'enfant sera circoncis. 

A partir du moment où vous êtes né d’en haut par l’Esprit de repentance, vous êtes comme nés d’une femme impure,  il vous faut 7 jours de repentance pour un garçon, 7 jours pour se laver des péchés.
Passé ce délai, au huitième jour, votre cœur d’enfant sera vraiment circoncis. 
Ce qui signifie que ces jours servent à voir nos péchés à en prendre conscience et à commencer à s'en séparer.
S’il le faut on peut s'aider du jeûne et de la prière pendant ce temps, pour maintenir sa chair sous contrôle et à terre.

4 Elle restera encore trente-trois jours à se purifier de son sang; elle ne touchera aucune chose sainte, et elle n'ira point au sanctuaire, jusqu'à ce que les jours de sa purification soient accomplis. 5 Si elle enfante une fille, elle sera impure pendant deux semaines, comme au temps de son indisposition menstruelle; (soit 14 jours de repentance pour une fille) elle restera soixante-six jours à se purifier de son sang.

Donc, si vous êtes un homme vous aurez 7 + 33 jours, soit 40 jours pour montrer que vous êtes bien séparés de vos péchés.
Je précise toutefois que la séparation, n’est pas qu’avec le péché, il y a une séparation physique avec les autres croyants (parce que dans le texte Lévitique, on est séparé, coupé du sanctuaire).
Il ne s’agit pas là de vous punir ou de vous isoler comme une brebis galeuse, tout doit se faire pour vous donner le maximum de chance de vous séparer de ce qui vous lie et vous rend esclave.
Donc votre engagement prend encore plus de valeur en montrant aux autres, votre détermination à vouloir aller jusqu’au bout de votre décision.
Le retour au sanctuaire se faisait autrefois en allant se montrer au sacrificateur, qui seul jugeait alors de la purification.
Cette étape peut se faire aussi de la même façon aujourd’hui en allant voir un disciple rempli du Saint-Esprit qui confirmera votre changement réel, votre vraie conversion.
Alors résultat :
Eh bien, ce n’est qu’au bout seulement de ces 33 jours passés, en plus des 7 jours de repentance que vous serez définitivement purifié, c'est-à-dire 40 jours après.
Pour une femme le délai est plus long, c’est le double de temps qui est alors nécessaire ; c’est 14 jours plus soixante-six jours, c’est-à-dire 80 jours.

6 Lorsque les jours de sa purification seront accomplis, pour un fils ou pour une fille, elle apportera au sacrificateur, à l'entrée de la tente d'assignation, un agneau d'un an pour l'holocauste, et un jeune pigeon ou une tourterelle pour le sacrifice d'expiation. 7 Le sacrificateur les sacrifiera devant l'Eternel, et fera pour elle l'expiation; et elle sera purifiée du flux de son sang. Telle est la loi pour la femme qui enfante un fils ou une fille. 8 Si elle n'a pas de quoi se procurer un agneau, elle prendra deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, l'un pour l'holocauste, l'autre pour le sacrifice d'expiation. Le sacrificateur fera pour elle l'expiation, et elle sera pure

Qu’est-ce que cela signifie au juste pour nous, sous la grâce ?

Eh bien, que pendant toute cette durée de repentance et de purification, vos péchés confessés doivent restés loin de vous.

Mais au juste…Quels péchés avez-vous vraiment confessés ?
Allez, remémorez-vous  les cas où vous avez confessé des choses dont vous n’éprouviez réellement aucune honte véritable; puisque bien souvent après les avoir avoué vous n’auriez pas su dire ce que vous veniez de reconnaître.
Et combien de fois avez-vous confessé des péchés avec lesquels vous n’étiez pas résolu de rompre, et au sujet desquels vous n’aviez pris aucune résolution sérieuse. Oui, vous avez confessé des péchés que vous étiez sûr d’aller commettre de nouveau. 

Pourquoi je soulève ce lièvre ? Parce que nous avons besoin d’une réelle profondeur dans la confession des péchés. Nous venons de le lire il y a l’holocauste pour les péchés volontaires mais aussi l’expiation pour les péchés involontaires ou faits par omission.

Car on ne se moque pas de Dieu, mais c’est seulement une fois séparés réellement de nos péchés c’est-à-dire lorsque les jours de purification seront accomplis pour un homme comme pour une femme, que l’Agneau immolé, à savoir Jésus-Christ expirera complètement nos fautes (sans que nous n’ayons d’ailleurs besoin d’apporter un agneau d’un an et un jeune pigeon puisque c’est lui, Jésus, le sacrifice perpétuel).

Nous serons, alors entièrement lavés (après 7 jours) mais aussi entièrement purifiés (après 33 jours), c’est-à-dire que nos péchés( et là j’insiste volontaires et involontaires) seront brulés sur l’autel des sacrifices, comme on faisait autrefois avec l’holocauste et l’expiation ; et qu’aucun morceau sacrifié n’y échappera (c’est un sacrifice complet et définitif) et dans la réalité du disciple, notre vêtement de noces sera sans tâches, ni plis. 
Tous, absolument tous nos péchés seront purifiés par notre souverain sacrificateur, Jésus-Christ et rien ne viendra (de ce qui a été brûlé) nous accuser.

Dans la réalité que se passe-t-il ?

Eh bien la tentation n’existera plus.
Nous n’aurons plus besoin de prier « Père ne nous laisse pas entrer en tentation », puisque la tentation sera brûlée.
Tout comme Jésus, lui-même, a brûlé 3 tentations importantes pendant son jeûne de 40 jours.
1°) La tentation de faire des miracles par lui-même, (il n’a pas ordonné aux pierres de devenir des pains)
2°) La tentation de déclencher à sa guise la puissance divine pour impressionner (il a refusé de se jeter du sommet du temple) et enfin
3°)  la tentation de dominer, seul, le monde (il a refusé de se prosterner et d’adorer le diable, donc d’adorer sa propre image).

L’attirance, la séduction, l’addiction seront belle et bien bannies.
Aussi forte que sera la tentation, aussi puissante sera la purification.
Il n’y a aucune tentation qui ne peut résister aux 40 jours ou aux 80 jours de purification.
Le sexe, la drogue, l’alcool, la cigarette, n’importe quelle débauche ou n’importe quelle forme contre-nature ne peut résister, même si cela datait de la petite enfance comme l’attirance vers le  même sexe ; même si cela était d’origine congénitale et héréditaire, comme un tempérament dominateur ou acariâtre par exemple)

Je tiens à préciser que ce vêtement sans tâche se verra par les autres parce qu’à ce moment-là, ce sont nos œuvres de justice qu’ils verront (le pardon, le dévouement, la bienveillance, l’absence de querelles etc..) , ce sont elles qui témoigneront de notre sanctification.

Nos racines seront solides et profondes.
Nous serons comme un chêne qui s’est fortifié avec les tempêtes, les épreuves, le froid, la sécheresse, ou la douleur des émondages.

Et c’est alors, si vous ne l’avez pas reçu, que le Saint-Esprit viendra sur vous, comme à la Pentecôte ; Ou c’est alors que des croyants remplis du Saint-Esprit pourront vous imposer les mains pour que vous soyez à votre tour rempli du Saint-Esprit.

Ces choses, cette manne des jours de purification est restée cachée longtemps, trop longtemps. 
C’est pourquoi j’affirme avec insistance que Jérémie 33 :3 est une parole accomplie.

La vérité ne cessons de le répéter est accomplie dans les 7 jours de repentance et 33 jours de purification pour un homme ou les 14 jours de repentance et les 66 jours de purification pour une femme ; c’est le temps de vérité du Saint-Esprit (« Apocalupto »).

Personne ne peut être pur s’il n’a pas accompli ses propres jours; PERSONNE.

Le règne du roi David en témoigne aussi. Ce règne de 40 ans typifie lui aussi le passage de la loi à la grâce et la purification. David a régné 7 ans à Hébron et 33 ans à Jérusalem, démontrant par là-même, les différents temps de la loi à accomplir pour atteindre l’adoption.

Je prends un exemple concret : vous ne comprenez pas ce que je dis, ou vous ne comprenez pas ce que vous avez à faire concrètement dans votre vie.
Alors regardez Néhémie (Chapitre 8) qui rassemble tout le peuple au 7ème mois de la construction de la muraille de Jérusalem, devant la porte des eaux (pas devant n’importe quelle porte !) et il lit le livre de la loi pendant environ 7 heures (du matin jusqu’au milieu du jour) et Néhémie expliqua alors le sens de la loi. Concrètement ce qu’il fallait faire pour chacun.  Comment atteindre l’humilité véritable ; Pendant 7 jours, ils célébrèrent le Seigneur en lisant la loi. Voilà encore le temps et le sens  profond de la repentance manifestés.

Maintenant, je sais que certains témoignages montrent que des croyants ont reçu leurs jours en esprit sans que consciemment ils aient comptabilisé leur temps.
Hier encore une femme m’écrivait qu’elle avait eu pendant deux semaines un repentir avec des larmes et des supplications, priant même à plat ventre. Mais quelle consécration, ensuite ! Elle a manifesté des gestes spontanés d’amour ensuite, spectaculaires et durables.
C’est, il faut le reconnaître, c’est encore un exemple de plus que le Saint-Esprit inspire la vérité à ceux qui ont le cœur bien disposé.
Dieu veille jalousement sur sa Parole et rétablit, au temps du réveil, ce qui avait été dévoré par l'ennemi.
Nous sommes au temps du réveil, pire, au temps du dernier réveil où tout doit être rétabli.

La preuve ?
Le prophète Jérémie chapitre 33 proclame une purification à venir d’une grande ampleur pour le peuple de Dieu où la puissance du soleil sera sept fois plus forte :

« Je ramènerai les captifs de Juda et les captifs d'Israël, Et je les rétablirai comme autrefois. Je les purifierai de toutes les iniquités qu'ils ont commises contre moi, Je leur pardonnerai toutes les iniquités par lesquelles ils m'ont offensé, Par lesquelles ils se sont révoltés contre moi. Cette ville sera pour moi un sujet de joie, de louange et de gloire, Parmi toutes les nations de la terre, Qui apprendront tout le bien que je leur ferai; Elles seront étonnées et émues de tout le bonheur Et de toute la prospérité que je leur accorderai ».

Cette promesse, Dieu vient non seulement nous la remémorer mais surtout nous donner les moyens de l’accomplir. Nous devons (si nous ne l’avons pas déjà fait) accepter le châtiment et la correction pour nous humilier (Proverbes 15 :32-33)
Voulez-vous êtes purifiés ?
Moi je n’aspire qu’à cela.
Que le Seigneur vous aide à en prendre conscience.

Amen

dimanche 21 janvier 2018

UN VÉRITABLE CROYANT, PEUT-IL DIVORCER ET PEUT-IL SE REMARIER ?

208
Par Éric Ruiz

(Jeudi soir, suite au texto d’un frère en Christ, j’ai eu d’un seul coup la très forte intuition que des choses évidentes manquaient de profondeur ; et que des vérités avaient été empoisonnées par la religion, je savais qu’une porte allait s’ouvrir dans le ciel pour que la lumière brille là où règne encore les ténèbres de la connaissance qui veut toujours décidé de ce qui est bien et mal. Cette porte céleste s’est ouverte à partir de la question évoquée par le titre de ce message).

Ne nous voilons pas la face, cette question hante beaucoup de croyants.
J’utilise le verbe « hanter » pour bien souligner que cela tourne à la peur et à  l’obsession dans la pensée collective, et cela d’autant plus, parce que Jésus en parle clairement.
D’abord, celui qui divorce de sa femme sans cause d’infidélité l’expose à l’adultère nous dit Jésus (Matthieu 5 :32)
Ensuite parce que se remarier après un divorce est un acte adultère. C’est ce que nous pouvons lire dans Marc 10 :10 (Bible Martin)

« Puis ses Disciples l'interrogèrent encore sur cela même dans la maison (on voit déjà une persévérance sur la question qui les hante eux aussi). 11 Et il (Jésus) leur dit : quiconque laissera sa femme, et se mariera à une autre, il commet un adultère contre elle. 12 Pareillement si la femme laisse son mari, et se marie à un autre, elle commet un adultère. »

C’est vrai qu’à la lecture de ce que dit Jésus, cela ne fait aucun doute : se séparer de son époux ou de son épouse pour se remarier est un adultère.

Et avez-vous remarquez, Jésus ne limite pas ce péché aux seuls Juifs (Judéens), il dit dans tous les cas « quiconque » cela veut bien dire n’importe qui, qui divorcera et qui se remariera. Cet état est valable pour tout le monde.

Alors première constatation : c’est vrai qu’il y a foison de cas d’adultères autour de nous, vu que plus d’un mariage sur deux fini par un divorce en France ; et au vu aussi du nombre impressionnant de familles recomposées.
Dans les Eglises ce phénomène est à l’identique.

Et là je vois tous ceux qui se disent fidèle en amour et en mariage rehausser la tête et gonfler leur poitrine en se disant qu’ils n’ont au moins pas ce péché-là et que leur sanctification est bien supérieure.
Eh bien au risque de les décevoir, j’affirmerai le contraire : si, si vous avez bien ce péché et je dirai même que tous l’ont, sans exception.

Alors ne soyons ni révolté contre Dieu, ni à l’inverse des croyants se considérant comme des « hyper saints » purifiés par Jésus.
Là encore remettons les choses dans leur contexte.

Jésus au verset 2 répond aux Pharisiens qui viennent le tester et l’éprouver.
Ils connaissent la loi de Moise et ils veulent voir s’il va répondre en s’y conformant.
Jésus leur réplique alors : que dit la loi ?
« Ils dirent : Moïse a permis d'écrire la Lettre de divorce, et de répudier [ainsi sa femme] ».

Mais Jésus surprend tout le monde et va plus loin : il leur donne la raison de cette loi : « il vous a donné ce commandement à cause de la dureté de votre cœur. »
La dureté du cœur, c’est l’orgueil, la volonté de détenir la vérité et d’avoir raison ; et qui poussent à l’adultère.

Mais qui est adultère ici : le mari qui répudie ou la femme répudiée ?

Eh bien, ce sont les deux.
Les deux ont le cœur dur. Les deux sont dans l’adultère.
Mais attention les choses ne s’arrêtent pas là.
Avec la grâce, Jésus laisse un Nouveau Testament et pas des moindres.
Matthieu 5 :28
« Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. »

A partir de là que ceux qui se croient sans péchés jettent la première pierre aux divorcés et aux conjoints des divorcés ; car ils ne sont pas meilleur qu’eux.
Car qui n’a jamais regardé une autre personne sans la désirer, marié ou pas marié, d’ailleurs ?

Mais revenons à Marc 10 :
Jésus finit son entrevue avec les pharisiens par cette phrase choque :

« Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni »

Le Fils de Dieu ne laisse plus aucune possibilité aux religieux de trouver une échappatoire à leurs mauvaises actions.
Leurs cœurs devraient alors soit les juger et les condamner ou soit les endurcir encore plus.
Car la loi de Moise apparaît, dans ce cas-là, beaucoup plus que douce et permissive comparée à celle de la grâce proposée par Jésus.

La loi mosaïque dit ceci : Deutéronome 24 :1: « Lorsqu'un homme aura pris et épousé une femme qui viendrait à ne pas trouver grâce à ses yeux, parce qu'il a découvert en elle quelque chose de honteux, il écrira pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, il la renverra de sa maison. »

Et Jésus, lui, va plus loin : il dit de ne pas séparer ce qu’il a uni.
C’est beaucoup plus strict que Moise. Même si la femme fait un acte honteux, qu’elle déshonore son mari, on ne devrait pas la renvoyer, la répudier. Se séparer d’elle serait : manifester un cœur dur.

N’oublions pas que Jésus s’adresse aux esprits religieux qui se jugent toujours supérieurs et plus saints que les autres.
Et nous, reconnaissons-le n’avons-nous pas parfois cet esprit-là, orgueilleux et prétentieux ?
Mais là, Jésus met la barre tellement haute, que personne ne peut plus la franchir. Humainement avouons-le, cela est devenu impossible.

Pensez-vous avoir, vous personnellement, échappé à l’adultère ?

Si oui, ce n’est pas ce que Yahvé dit au prophète Jérémie chapitre 3 dès le verset 6. Il surnomme Israël, « d’Israël l’infidèle » et Juda sa sœur de perfide. Il a même donné à Israël une lettre de divorce pour lui faire ressentir de la crainte. Mais rien n’y a fait. Tout le pays a été souillé.
L’Eglise est à la ressemblance d’Israël et sa souillure est la même, elle est dans sa totalité souillée par l’adultère. Donc le croyant des temps modernes est aussi un enfant rebelle et c’est à lui de revenir vers son Dieu.

Le Seigneur ne nous répudie pas, il met une fin à sa colère, il est miséricordieux et il est prêt à revenir sur sa lettre de divorce et à la détruire (Jérémie 3 :12).
Mais qui a un cœur repentant pour revenir ? Car le tri va se faire avec ceux qui agissent avec justice, sans hypocrisie, ni faux-semblants.

Et au verset 14, Dieu dit : « Et je vous prends, un d'une ville et deux d'une famille, pour vous amener à Sion. Là, je vous donnerai des bergers à ma convenance, ils vous dirigeront avec du savoir-faire et du discernement.» (Version Semeur)

Alors question :
Comme l’adultère est un péché et qu’il est à priori impossible d’y échapper, doit-on ne rien faire contre lui ; Doit-on accepter les divorcés et les remariages  parmi les croyants ?

Jésus bizarrement, semble ne rien dire à ce propos, il semble laisser soit planer un doute qui signifierai ; confesser votre péché et je suis juste et fidèle pour vous purifier en retour ; Ou bien il semble vouloir dire ne péchez plus, ne divorcez plus et ne vous remariez plus.
La vérité n’est ni dans le premier exemple ni dans le second.
En fait, repensez à Jérémie que nous venons de voir,  Dieu ramène son peuple à Sion par le savoir-faire et le discernement.

Je m’explique :
Qu’a fait Jésus à la femme adultère qui allait être lapidée ?
Lui a-t-il tenu un discours moralisateur ?
Lui-a-t-il dit d’aller réparer sa faute et de demander pardon à son mari ?
Non, il lui a dit : « où sont passés tes accusateurs ?  Personne ne t’as condamnée ?... Je ne te condamne pas non plus, vas et ne pèche plus ».
Jésus a insisté surtout sur une chose (mais sans donner plus de détails): Il n’y a pas d’accusateur. ET DIEU N’ACCUSE PERSONNE.

Aussi face à l’adultère la réaction d’un croyant devrait être : ne pas montrer du doigt, de ne pas accuser l’autre, car il s’accuse lui-même.
Facile de dire à l’autre qu’il est adultère alors que l’on est aussi soi-même.

Et ensuite que devrait-il dire ou faire ?
Quoi discerner dans tout cela ?

Souvenons-nous que c’est lui, notre Père qui est dans les cieux qui provoqua toutes les situations que Jésus a rencontré et l’ordre et la succession dans lesquelles il les a vécus.
C’est lui le chef d’orchestre de la vie de Jésus ; lui, qui a la partition écrite et il n’y a aucune fausse note, aucun instrument parasite ou aucun instrument imposé de l’extérieur.

Alors toujours dans Marc 10, à la suite de son entrevu avec les pharisiens, à partir du verset 13, on lui amène des enfants pour qu’ils les touchent. 

Mais quelles sortes d’enfant le Père céleste a laissé s’approcher de Jésus ?

Car ses disciples semblent outrés, scandalisés.
Le texte nous dit : ils les repoussèrent en reprenant ceux qui les emmenaient et le grec va plus loin en disant que c’est avec une certaine force et violence qu’ils le firent, employant même la menace.

Pourquoi un tel affrontement envers ceux qui viennent avec ces enfants ?
Je le répète il faut du savoir-faire et du discernement
Parce que les disciples voient des enfants illégitimes se présenter à lui. Ce ne sont assurément pas des enfants issus de familles sans reproches, en ordre, bien comme il faut, sinon d’où viendrait leur opposition ?
Je suis sûr qu’il y a eu des enfants issus de parents divorcés ou issus d’un remariage. Car les disciples pour être si directs devaient bien connaître la réputation des adultes accompagnants.
Mais Jésus s’indigne de la situation et décide d’outrepasser les blocages et il bénit les enfants, contre toute attente.
Plutôt que de regarder le péché, son regard se fixe sur le pécheur.
Croyez-vous qu’il aurait dû les répudiez ou leur dire qu’il ne pouvait pas les bénir dans l’état de péché où étaient leurs parents ?
Non bien au contraire, il leur a dit que le royaume des cieux ressemble à ces enfants et à ceux qui leur ressemble.

Quelle instruction notre Père céleste voulait-il nous apprendre à ce moment-là ?

Eh bien, il me semble évident qu’il voulait que nous réalisions ce que c’est que d’être juste.
Ressembler à un enfant c’est faire comme eux, c’est accepter ceux qui leur ressemble et qui font la même chose qu’eux. 
Lorsque les disciples viennent dire à Jésus qu’ils ont empêché un chasseur de démons d’agir en son nom, ils n’ont pas agi comme un enfant l’aurait fait.
Un enfant qui voit un autre l’imiter, joue avec lui, sans se poser la question s’il est bon ou mauvais. Et Jésus le dit : « Celui qui n’est pas contre moi est avec moi…et il assemble ».

Par conséquent, la justice c’est : que nous bénissions tous les adultères, absolument tous et de la même manière que Jésus a béni les petits enfants qu’on lui a amené ;
Que nous les aimions, même si leur péché est évident.
N’oublions pas que « …tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 :23).
Alors ôtez la fausse sainteté de votre regard.
Et ne vous laisser pas impressionner par le péché.

En bénissant ceux qui ont séparé ce que Dieu a uni, NON, vous ne faites pas l’œuvre de l’ennemi ; NON, vous ne vous rendez pas non plus complice du péché ; mais bien au contraire vous participez à rompre leurs chaînes, à ouvrir les yeux aux aveugles.
Voilà la raison de : « bénissez et ne maudissez pas ».

Et Jésus toujours dans Marc 10, dévoile ce que les aveugles doivent voir et ce que les adultères doivent  faire.

Jésus commence à s’éloigner des enfants…
Notre Père céleste va permettre encore à une autre situation de se produire :
Au verset 17 : d’un seul coup, un homme accourt et se jette à ses pieds. Et lui demande : « Bon maître, …que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? ».
Et Jésus lui répond… Il lui répond quoi ?
Eh bien, sans plus attendre il lui demande s’il respecte les commandements de Moise.
Et le premier commandement que Jésus lui montre est (encore un pied de nez au hasard): « Ne commet point d’adultère »
Et le jeune homme lui répond avec assurance qu’il a gardé tous ces commandements depuis sa jeunesse.
La réaction de Jésus est surprenante, il a un air compatissant et le texte nous dit :

« Jésus l’ayant regardé, l'aima, ».

Jésus ne l’a pas condamné, il ne lui a pas dit : « ne sois pas sage à tes propres yeux », il ne lui a fait aucun reproche sur ce qu’il venait d’affirmer. Il aurait pu lui faire la morale, le traiter de menteur, car il savait très bien qu’il n’avait pas gardé tous ses commandements et qu’il est en plein dans l’adultère.
Pourquoi ?
Déjà par le fait de l’avoir appelé « bon maître », d’être empressé d’exercer une fausse humilité ; et aussi par le fait de ne pas avoir reconnu la chose impossible : celle d’être toujours fidèle.
Non, Jésus ne l’accusa de rien, il le regarda attentivement et il l’aima en lui disant la vérité.

Comment le savons-nous ?

Parce qu’il le lui dit lui-même : « et lui dit: Il te manque une chose; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. 22 Mais, affligé de cette parole, cet homme s'en alla tout triste; car il avait de grands biens

L’adultère ici est expliqué de façon très claire, en prenant l’exemple de ce qui est juste (la fidélité, l’abnégation, l’abandon total).
Jésus est très perspicace, il prend le contre-pied de ce que ferait n’importe qui dans ce cas ; il ne lui montre pas directement son infidélité et son adultère. NON, il fait en sorte que le pécheur prenne conscience lui-même de sa dissimulation.  En montrant la lumière, Jésus encore une fois dévoile les ténèbres.

Qu’aurait-il dû faire, ce jeune homme?
A l’évidence, tout quitté pour Dieu, tout abandonné pour lui, se débarrasser de son argent, le donner aux pauvres et suivre Jésus.
Mais cette fidélité-là lui est insupportable, elle le rend triste. Il préfère de toute évidence ses ténèbres à la lumière.

Voilà la profondeur de l’adultère, ce n’est pas s’attacher aux choses visibles et superficielles comme le sont le divorce, ou le remariage qui sont des vernis, qui brillent par leur apparence ; mais le but véritable : c’est celui de s’attacher à ce qui est beaucoup plus profond : la fidélité envers Dieu.

Suivre Dieu ou l’Agneau partout où il va, c’est ne pas « se souiller avec des femmes », nous dit Apocalypse 14 :4  Aussi pour rester vierge, un croyant se doit de discerner cette partie cachée de lui, qui est adultère et qui se croit pure, donneuse de leçons. C’est elle, cette femme souillée et impure qui doit disparaître.

Alors une dernière question :
Doit-on aller jusqu’à bénir un remariage, bénir un mariage chrétien fait de divorcés ?

La réponse coule de source. OUI OUI OUI , trois fois oui.
Car ne soyons pas des disciples aveugles (comme nous l’avons lu dans Marc 10 :13) repoussant les pécheurs de la bénédiction. Laissons-les librement se présenter devant le Seigneur, comme des enfants devant leur père.

Oui, bénissons ces mariages sans exercer de jugement, ni d’accusation.

1°) Bénissons-les avec le même amour que Jésus a eu pour la femme adultère.
2°) Avec le même amour qu’il a eu pour le jeune homme qui s’est jeté à ses pieds.
3°) Avec la même simplicité et spontanéité que les enfants ont lorsqu’ils accueillent les autres enfants, et enfin,
4°) avec le même amour que Jésus a eu pour ces enfants illégitimes qui se sont approchés de lui pour qu’ils les bénissent.

Soyez donc naturel, exercez vos actes d’amour spontanés. Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent dirait Paul encore une fois et pas seulement aux Romains ;
Pardonnez leurs fautes, priez avec eux pour qu’ils soient prêt à tout quitter pour le Seigneur.  
Il n’est pas trop tard pour se purifier.
Tout ce que je vous dis-là ne vient pas de moi, c’est ce que faisait Jésus qui le voyait faire au Père.
Amen.

dimanche 14 janvier 2018

QUAND RECEVONS-NOUS LE BAPTÊME DE L’ESPRIT ?

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Par Éric Ruiz

Il y a un problème non élucidé pour beaucoup avec « la nouvelle naissance » ou plus précisément selon l’étymologie grecque « la naissance d’en haut ».
https://youtu.be/Y3FW-xslnDs
La question véritable est :
Sommes-nous une nouvelle créature divine lorsque nous nous repentons ou bien faut-il attendre de recevoir le baptême d’esprit pour cela ?
Ou encore : Peut-on recevoir le baptême d’esprit en même temps que celui de repentance ?
Jésus évoque cela d’une manière pourtant très très claire :
Il répond à  la question de Nicodème, qui lui demande :
« Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? […] Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu ».

Donc il y a bien deux étapes et non pas deux naissances ; la nouvelle naissance commence lorsque nous naissons d’eau en premier, puis elle se confirme lorsque nous naissons d’esprit.
Je préfère être clair aussi sur le fait que la nouvelle naissance ne commence pas par l’esprit.
Jésus ne dit pas cela, il y a l’eau et l’esprit, il y a une naissance et une confirmation, comme un temps qui permettrait de passer par exemple d’un état de nouveau-né à un état de petit enfant puis d’enfant mature.
Attention pas d’amalgame,  ce n’est pas la même chose que propose la religion catholique.
Non, le premier baptême, celui d’eau n’est pas pour un nouveau-né qui n’aurai pas choisi son Seigneur de toute sa pensée, de tout son cœur et de toute ses forces ; et la confirmation n’est pas un acte symbolique, ni un engagement, c’est la démonstration du « nouvel homme » que nous sommes devenus concrètement.

Revenons à la naissance humaine.
Quand un enfant naît, après être sorti du ventre de sa mère,  il manifeste son entré dans la vie par un cri, libérant les voies respiratoires, sa respiration, puis il s’en suit une oxygénation des tissus et enfin une succession de gestes réflexes.
On pourrait apparenter cette phase à la naissance d’eau dont parle Jésus. A la repentance.
Il a à ce moment-là des réflexes archaïques, innés et il a très peu d’habiletés.
Nous savons que cette phase reste précaire et que le nouveau-né peut à tout moment avoir des complications et voir sa santé et sa croissance en pâtir. Ce n’est qu’après le deuxième mois que le nouveau-né va passer à l’état de nourrisson en utilisant des réflexes volontaires. C’est-à-dire qu’il va alors volontairement tourner la tête pour vous regarder ou volontairement sourire à votre passage face à lui.
Je prends ces exemples pour bien montrer la croissance du nouveau-né vers la petite enfance. Il y a une conversion, il convertit, il change de lui-même, il y a une maturation physiologique.
Un nouveau-né en esprit est un peu comme celui né par la chair, il est très dépendant de sa mère nourricière (l’esprit divin), puis il va prendre une indépendance relative. C’est souvent là qu’ont lieu les premières expériences, les premiers chocs ou sensations traumatisantes avec l’environnement.
Jésus lui, n’utilise pas cet exemple. Mais il utilise une autre voie naturelle pour nous faire comprendre que les choses évoluent en parallèle, et de la même manière.

« La parabole du semeur », c’est elle, bien connue des Évangiles et des chrétiens qui va nous faire découvrir les mêmes choses.
Jésus s’appuie sur une semence semée dans différents endroits pour nous faire comprendre comment la parole mène au royaume.
1)      La parole du royaume peut être une semence semée le long du chemin. Elle est alors ôtée dès le départ par l’ennemi. Ceux qui ne la comprenne pas, manifestent qu’ils ne l’a reçoivent pas.
Cette semence avortée très tôt, avant qu’elle germe correspond à ce fœtus pas encore né, pas encore repentis qui n’a pas quitté les convoitises du monde.
Invoquer Dieu avec un cœur hypocrite, produit ce genre d’effet.
Vous ne ressentez aucune libération, aucune paix venant de l’onction car elle ne peut toucher un cœur endurci qui reste attaché aux plaisirs humains, la semence sera étouffée dans l’œuf, improductive.

2)      La parole du royaume peut être semée dans des endroits pierreux. Ce deuxième cas désigne : celui qui la reçoit, puisque contrairement au premier, il l’accueille avec joie ; mais il n’a pas de racines nous dit Jésus, c’est-à-dire qu’il n’a pas ni de persistance ni de consistance. Dès que survient les premières épreuves, la semence s’arrête de se développer.

Nous avons là un repenti, qui a reçu une onction, qui commence à produire des actes de justice et de conversion. Il s’éloigne du péché mais qui dès les premières épreuves, (comme le rejet, par des proches ou la moquerie des autres),  il abandonne la foi. C’est le nouveau-né qui quelques semaines, ou quelques mois après sa naissance voit sa croissance s’arrêter subitement. Son développement est perturbé. Il ne résiste plus aux infections et aux maladies.
Là, nous avons bien une nouvelle naissance, un baptême d’eau, mais pas assez de volonté pour garder la foi.

3)     Enfin troisièmement : la parole du royaume peut être semée dans les épines,  les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse.
Là aussi, le repenti avorte quelque temps après sa naissance car il n’a pas persévéré assez longtemps pour être baptisé d’esprit. Il s’arrête en chemin. Son cœur est attaché davantage aux richesses du monde (ce n’est pas forcément l’argent, c’est aussi, la connaissance, la réussite sociale, l’envie d’être reconnu par les autres, de passer le premier…). Tous ces choix étouffent la semence d’origine, qui ne porte pas de fruit.

Par conséquent, naître d’en haut ne suffit pas, naître d’eau n’est qu’une première étape vers notre destinée, il nous faut aussi naître d’esprit. Et là nous venons de voir trois causes distinctes d’interruption de nouvelle naissance, trois nouveau-nés avortés juste avant sa conception pour le premier et pendant leur conception pour les deux autres.

Faudra-il une nouvelle semence, ou encore une nouvelle naissance pour porter du fruit ?

Jésus ne parle pas d’une autre semence mais plutôt d’un autre terrain, un terrain fertile.
Ce qui veut dire que même arriver à cette étape, les choses ne sont pas définitives. Le nourrisson, le petit enfant (peu importe l’étape qu’il a atteint) pourra continuer de grandir.
Le fait de se repentir à nouveau ne nous fera pas renaître encore une fois mais changera les circonstances de notre évolution.
Le prophète Osée employait une image très parlante , il disait : "Labourez vos jachères, car il est temps de chercher le Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne et qu’il fasse pleuvoir sur vous la justice. "(Osée 10:12) 
 Qu'est-ce que le labourage d’une jachère? 
C’est labourer son cœur, c’est briser à nouveau son cœur, c’est examiner l’état de son âme, et regarder où nous en sommes véritablement. 

En fait, dans la réalité la semence n’est pas détruite, elle dort.
Dans le langage agricole on appelle cela « la dormance ». Pour les végétaux, la dormance correspond à une vie au ralentie, c’est un arrêt momentané du développement.

Comme les conditions climatiques et structurelles ne le permettent plus, les graines arrêtent de germer…et tenez-vous bien, j’ai appris que cela pouvait même durer plusieurs années.
C’est pourquoi certains ont été étonnés de voir plusieurs années après avoir semé (et sans ressemer à nouveau), pousser une nouvelle germination et voir apparaitre un nouveau fruit.

Alors Jésus de Nazareth nous montre pour finir ce qu’est la bonne semence qui grandit normalement jusqu’à son terme, c’est-à-dire ce que produit un baptême d'esprit en réalité : Une naissance arrivée à terme, équivaut à atteindre l’état d’enfant mature, ou de fils (si on reprend les termes justes employés par Jésus et ses apôtres).

4)     « Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c'est celui qui entend la parole et la comprend; il porte du fruit, et un grain en donne cent, un autre soixante, un autre trente » (Matthieu 13 :20).

Arrivée à ce stade de maturation, la semence a produit d’autres semences, elle s’est multipliée.
Comment ?
En produisant un fruit qui en  pourrissant et en tombant à terre, à donner d’autres graines.
Ce fruit qui murit et qui pourrit c’est le fruit des expériences difficiles dans notre vie spirituelle. Nous avons un fruit qui a surmonté des épreuves, des injustices, de l’humiliation, des tentations, des renoncements, des persécutions, bref un baptême de sang.
Porter du fruit sans passer par le sang, le sacrifice est impossible.
C’est encore ne pas avoir tenu compte des trois témoignages et donc de 1 jean 5 :8 : " Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre, savoir l'Esprit, l'eau, et le Sang; et ces trois-là se rapportent à un "
De la même manière la semence a pu grandir grâce à des racines qui ont gagnées en profondeur.
Et les racines grossissent et s’enfoncent grâce aux tempêtes, aux terrains asséchés, donc grâce aux épreuves.
Pour l’enfant : Il s’est mis à marcher. Le croyant est devenu fidèle dans sa marche avec le Seigneur.
L’enfant s’est mis à parler, le croyant à prier avec ferveur et vérité.
L’enfant se tourne vers les autres, il a manifesté des actes d’encouragement, de bienveillance pour les autres.
Et pour finir, il a produit d’autres semences.
Devenir un être mature, c’est passer d’une conception égocentrée, (centré sur soi) vers une vision exocentrée, (une vision centrée sur les autres). Pour le jeune repenti, il franchira les mêmes étapes. Il ne parlera plus autant de son changement aux autres. Mais c’est son changement profond qui sera, lui, le déclencheur du changement des autres ;
C’est-à-dire que sa foi aura suffisamment grandi en lui pour toucher le cœur d’autres personnes. Sa lumière se sera élevée au-dessus du boisseau et elle aura éclairé d’autres maisons.

Ce qui est important de constater, ici, c’est en tout premier : que l’on peut naître d’en haut… mais que malheureusement cette naissance se soit stoppée dans son évolution, elle n’a pu aller jusqu’au terme de son évolution, de son projet de croissance.

Reconnaissez que l’immaturité de notre génération actuelle devrait nous mettre la puce à l’oreille concernant cette avortement spirituelle.
Aujourd’hui des psychiatres ont trouvé une image très parlante : « le syndrome de Peter Pan ». Un caractère très prononcé des adultes d’aujourd’hui qui se comportent toujours comme des enfants. Ils n’ont pas grandi (ils n’ont pas grandi dans leur tête comme on dit).

Ensuite, ne soyons pas fataliste ; ce tableau noir peut changer, même s’il rime avec rarement.
Car il existe vraiment un processus de maturation, qui fait qu’après avoir bravé les épreuves et les tentations, on parvient à l’état « d’hommes faits » annoncé par Paul (Des croyants qui peuvent manger une nourriture solide).

·       Dans un premier temps, la repentance nous fait naître.
·       Dans un deuxième temps, les sacrifices, les épreuves, les renoncements nous font croître.
·       Et enfin, dernier temps, notre attitude, nos fruits confirment notre baptême d’esprit qui montre alors le disciple accompli.

Et « tout disciple accompli sera comme son maitre ».
Ce qui signifie qu’arrivé à ce stade nous serons adoptés comme un fils par le Père, qui pourra nous confier ses biens. C’est un peu l’histoire du fils prodigue qui a reçu la semence dans le mauvais terrain mais qui un jour revient vers son père, parce que son terrain (son cœur) a changé.

Voilà encore une démonstration de plus que les tonnerres indiquent la croissance du croyant.
Il voie ses fautes, 1er tonnerre ;
Il se repent, 2ème tonnerre ;
Il grandit par le pardon, le sacrifice, par le renoncement, 3ème et quatrième tonnerre ; et
Il devient pur comme son Père, cinquième tonnerre.
Son père l’adopte comme un fils, sixième tonnerre et ;
Il partage ses biens, septième et dernier tonnerre.

La parabole du semeur, tout comme les caractéristiques de la naissance humaine dévoilent donc la vérité sur le baptême de l’Esprit.

Mais alors, pourquoi autant de chrétiens ne la voient pas et ne comprennent pas cette parabole ?

La réponse malheureusement là aussi, rejoint mes trois précédents messages : Leur hypocrisie, leur séduction pour le mensonge font qu’ils se croient des rois, ils ne font confiance à aucun juge sur leur vie. Ils se jugent faussement vivants.

Conséquence : ils se croient toujours remplis de vie,  alors que leur croissance s’est arrêtée. Ils vivent mais au ralenti, ils sont comme mis en état d’hibernation en attendant peut-être que de nouvelles conditions d’existence transforment leur état de presque « morts-vivants ».
L’onction qu’ils ont reçue au départ qui leur donnait la vie s’est arrêtée à leur tête ou à leur barbe comme le début du Psaume 133 ; mais cette onction qui descendait sur la tête d’Aaron ne descend plus jusqu’au bord du vêtement du sacrificateur, à cause de leur manque de persévérance. Et c’est à cause de cet arrêt de croissance qu’ils n’habitent plus dans la maison de leurs frères et sœurs, dans la maison d’Elohim.
Cet état, c’est celui de la grande majorité, ne nous leurrons pas. Quand Jésus revient ils réveillent les vierges sages comme les vierges folles et la différence va se faire sur la fertilité du terrain. Et cette fertilité, c’est l’huile d’onction bien-sûr mais aussi un produit qui s’appelle : la persévérance

La persévérance c’est le lien indispensable qui conduit au baptême de l’esprit.
Les disciples ont attendu jusqu’à la pentecôte pour le recevoir dans la chambre haute.
Dieu nous fait asseoir sur son trône par notre persévérance.
Au sept Eglise du livre de l’Apocalypse, l’ange de Dieu annonce la persévérance comme une victoire.
1.     Pour Ephèse : « A celui qui vaincra je donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu »
2.     Pour l’Eglise de Smyrne : « Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie ».
3.     Pour l’Eglise de Pergame : » A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée,… un caillou blanc; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, »
4.     Pour l’Eglise de Thyatire : « A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations…Et je lui donnerai l'étoile du matin »
5.     Pour l’Eglise de Sardes ; « Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs »
6.     Pour Philadelphie : « Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre…Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus
7.     Et enfin, pour l’Eglise de Laodicée : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône »

Notre foi provient d’en haut mais notre persévérance, elle, vient d’en-bas,  elle provient de notre libre-arbitre d’hommes et de femmes soumis à notre Seigneur.

C’est donc notre foi puis notre persévérance qui ensemble (ciel et terre) nous amène à recevoir l’Esprit divin dans sa totalité (le baptême).
Il y a alors, comme une fusion entre ce qui vient du ciel et ce qui vient de la terre pour ne former qu’une seule entité : une nouvelle création.

Nombre de croyants se sont arrêtés à l’onction de la repentance et n’ont pas persévérer pour être immergés totalement par elle et s’unir au Saint-Esprit. Car le baptême de l’esprit c’est une union compète (on vient de le voir entre le ciel et la terre).
Nous avons vu qu’une semence doit produire des racines solides et profondes. La persévérance développe cet ancrage dans la terre.
Beaucoup plus profonde qu’un parler en langue ou qu’un don de prophétie, qui sont en fait (sans les minimiser) les toutes premières manifestations de la vie.
Nous avons vu qu’à la naissance un nouveau-né possèdent instinctivement des réflexes innés, automatiques.
Le réflexe de succion, celui de fermeture automatique des doigts. Eh bien tous ces réflexes sont identiques pour un jeune croyant repenti.
Dans les assemblées, les chrétiens se sont arrêtes a cette forme de témoignage : Ils se sont arrêtés aux réflexes innés pour déterminer si on est baptisé d’Esprit.
C’est un peu léger.
Nous avons là aussi le témoignage de fœtus ayant les réflexes archaïques à leur naissance mais qui, quelques jours plus tard s’arrêtent de croître, retardant l’apparition des réflexes volontaires.

Maintenant nous sommes arrivés au temps où Dieu vient juger, évaluer la persévérance de chacun.
Et comme nous venons de le voir c’est le Saint-Esprit qui fait office de sceau.
Quand l’ange est passé aux portes des hébreux, (souvenez-vous les 10 plaies annoncées par Moïse), le sang de l’Agneau protégeait la maison et les premiers-nés qui restaient alors vivants dans la maison.
Et aujourd’hui, l’ange du Seigneur passe-t-il  encore dans les maisons ?
Matthieu 24 : 40
Attention, ce passage a été interprété avec un regard de roi et non celui d’un juge, c’est tout autre chose.
Obnubilé par la grâce et le don gratuit, l’esprit de ce monde ne regarde qu’au ciel, mais il refuse la souffrance dans la condition humaine.
Lisons : « il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé; de deux femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée »

S’agit-il de l’enlèvement ?
Ce passage montre-t-il une transfiguration ?

Non pas du tout,  ce passage ne montre sûrement pas une première résurrection, mais bien un terrible fléau qui va s’abattre.
Ceux qui sont protégés et bénis ce sont ceux qui restent, pas ceux qui sont pris, pas ceux qui partent. Car ici c’est la mort qui vient les prendre, c’est le même ange de la mort que celui qui passait devant la maison des Hébreux en Egypte ; c’est leur jugement qui tombent sur eux.

N’est-ce pas cela aussi qu’on lit, juste avant aux versets 38 et 39 :
« Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous »?

Ce n’est pas Noé et ses enfants qui ont été emportés, ce sont bien ceux qui étaient à l’extérieur de l’arche.

On nous annonce ici des catastrophes naturelles qui vont emporter, prendre les hommes par le déluge ; et Jésus, le verset suivant suit la même logique en montrant que ce seront aussi des catastrophes naturelles qui seront  à  l’origine  de la mortalité .
Les hommes qui mourront  pendant leur travail dans un champ ou les femmes qui mourront à leur travail à moudre à la meule, seront comme du temps de Noé, ils et elles ne se douteront de rien.

Attention cela ne veut pas dire que l’enlèvement n’existe pas, cela signifie surtout qu’il ne se fera pas de cette manière à la vue de tous, et n'importe où.

Mais pourquoi Dieu nous donne-t-il cela ? Pourquoi à nous ?
Nous l’avons lu, avec l’Eglise de Pergame, c’est une confirmation pour ceux qui ont persévéré et qui ont reçu l’esprit du Seigneur : « A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée ». Voilà cette nourriture récente cachée qui est maintenant connue.
Mais à celui qui vaincra, je donnerai aussi un caillou blanc sur lequel est écrit un nouveau nom.

Quel est ce nouveau nom ?

Je l’ai reçu par l’esprit, par la révélation et ce nom existe déjà c’est NIKAO, un prénom grec qui signifie victorieux ; remporter la victoire sur tous ses ennemis. Vaincre, triompher, dompter, surmonter jusqu’à la mort.
Ce nom se trouve 24 fois dans le Nouveau Testament. Il témoigne ainsi que les 24 anciens  (d’Apocalypse 10) qui sont devant le trône, l’ont reçu en premier et le porte déjà.

Jésus annonçait déjà ce nom dans Jean 16 :33 « Voici, l'heure vient, et elle est déjà venue, où vous serez dispersés chacun de son côté, et où vous me laisserez seul; mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. 33 Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu (Nikao) le monde.

Lorsqu’avec le Saint-Esprit nous partageons ce verset, c’est que nous avons alors vaincu le monde.
Eh bien, ce nom Nikao, nous le partageons avec Jésus et nous proclamons par là-même, que nous avons acquis une couronne pour notre persévérance. Ce caillou c’est un morceau de roc, du rocher divin sur lequel nous avons construit notre édifice divin (ou notre édifice christique). Il est blanc car c’est la couleur pure de la victoire (de notre victoire) obtenue par notre persévérance.
Paul l’a écrit lui aussi dans la lettre aux Romains : « Ne te laisse pas vaincre (Nikao) par le mal mais surmonte (Nikao) le mal par le bien ».
Jean l’apôtre «  Tout ce qui est né de Dieu triomphe (Nikao) du monde ; et la victoire qui triomphe (Nikao) du monde, c’est notre foi ».

Et enfin : A celui qui vaincra (Nikao) je donnerai un caillou blanc où est écrit un nom nouveau que personne ne connait, si ce n’est celui qui le reçoit ». (Pour recevoir ce nom, il faut avoir vaincu)

Ce nom nouveau se reçoit comme une récompense, comme un trophée pour les victorieux, les NIKAO qui par leur persévérance jusqu’à la mort ont remporté la victoire.

Comment sauront-nous que nous avons ce nom ?

Je le répète : par la manne cachée et par le fait de rester vivant dans la fournaise.

Alors pour tous ceux qui espèrent et attendent l’Esprit Saint, rien n’est encore impossible, mais ne craignez pas les difficultés, les épreuves et les privations à venir, ce sont elles qui vont vous faire croître.
Amen