dimanche 29 août 2021

LA BONNE CONSCIENCE ENVERS DIEU

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Par Eric Ruiz


Ce message est beaucoup plus important qu’il n’y parait au premier abord, juste en se fiant au titre. Cela concerne un sujet grave : Comment sortir des ténèbres…quand on est un croyant et que l’on devrait être sous la lumière ?

-        C’est vrai, combien pensent se consacrer pour Dieu alors qu’ils s’illusionnent complètement ?

-        Combien parlent de leur baptême comme étant le jour de leur engagement suprême, alors que leur comportement les discrédite totalement ?

Par exemple, Jésus de Nazareth, dans Matthieu 23, nous dit des religieux de son époque, qu’ils sont plus accaparés par l’or du temple que par le temple lui-même et qu’ils ont écarté son autel et ses sacrifices ;

Qu’Ils préfèrent l’apparence de ce qui brille à la profondeur de leurs actes.

Christ met (encore une fois) la lumière sur nos illusions pour que nos yeux s’ouvrent et que son salut vienne à nous.

Le baptême est un engagement de bonne conscience, nous dit Pierre dans sa première lettre. 

«  Cette eau était une figure du baptême, qui n'est pas la purification des souillures du corps, mais l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu… » (1 Pierre 3 :21)

Pierre, d’abord, retire à l’eau une fonction purificatrice magique qui n’existe pas : Il n’y a rien dans l’eau qui pourrait réellement nous laver et nous purifier de nos souillures.

Pierre, ensuite nous dit que cette eau représente notre engagement à vouloir nous purifier. C’est cette bonne conscience envers Dieu que nous mettons en avant, alors.

 

-        C’est quoi : avoir bonne conscience ?

 

C’est un sentiment qui nous donne la satisfaction d’avoir accompli un devoir juste, de n’avoir plus rien à se reprocher, parce que nous avons terminé ce que nous avons entrepris. Nous avons fait ce qui est bien.

C’est un sentiment de satisfaction mêlé de plénitude.

Par exemple : Une personne me demande de l’aider. Je m’exécute et lui donne de quoi pourvoir à son besoin… Je l’accompagne dans ses démarches, j’ai accompli une bonne action. J’ai, alors bonne conscience envers elle.

Ici la bonne conscience est envers les autres ; Mais envers Dieu qu’elle est-elle ?

C’est tout ce que le croyant  manifeste d’actions justes et louables pour se défaire du mal, pour éloigner la tentation; Et cette bonne conscience qu’il acquiert ainsi participe à cette eau du baptême.

Il a alors bonne conscience envers Dieu, puisqu’il a été au bout de son engagement.

Mais les choses ne s’arrêtent pas là.

Nous devons persévérer dans notre engagement de bonne conscience. Notre engagement doit durer.

Notre baptême demande une confirmation. Cette confirmation ne viendra que beaucoup plus tard.

La marche du croyant est longue, et les mauvais esprits sont à l’affut du moindre faux pas pour venir salir cette eau.

La marche du croyant, c’est de se mouvoir à chaque instant avec cette eau du baptême. C’est-à-dire : c’est tous les jours avoir ce sentiment de bonne conscience envers Dieu.

L’état qui devrait être permanent, c’est celui-ci : Je suis satisfait tous les jours de mes actes qui me séparent de toutes souillures.

 

-        LA MAUVAISE CONSCIENCE

 

Or, mis à part les nouveaux convertis, nous savons tous, à un moment donné que la tiédeur s’installe et que notre conscience va nous rappeler que nous avons laissé de côté notre engagement.

Nous allons avoir à ce moment-là mauvaise conscience. Nous allons alors nous reprocher certaines choses. «  Ah, mais j’aurai du faire comme cela, je n’aurai pas dû lui parler sous la colère, dans l’emportement, j’aurai dû être plus gentil, moins cassant, plus patient, moins empressé, plus conciliant, moins distrait, plus à l’écoute, etc… ». 

Si nous prenons cette mauvaise conscience au pied de la lettre et que nous revenons en arrière ( je rappelle que c’est la conversion)… je vais retrouver ma bonne conscience qui va me rappeler que j’ai rétabli mon engagement du départ.

 

-        LA MAUVAISE CONSCIENSE QUI S’ENRACINE

 

Par contre : si je laisse trainer les choses en me disant : « Je n’avais pas complètement tort après tout, et puis, ça s’arrangera avec le temps, ou j’ai confessé mes fautes, passons à autre chose ». Je vais laisser pousser des chardons dans mon champ ;

D’ailleurs, une parenthèse : Pourquoi ne faut-il pas passer à autre chose après avoir confessé ses fautes ?

Dans la prière de Moïse , je le rappelle, il est écris, Psaume 90 :12 : « Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse ».

Cet enseignement est primordial pour lutter contre les chardons.

Cela veut dire que si vous vous appliquez à éloigner le mal confessé pendant 7 jours, votre cœur au huitième jour sera alors circoncis du mal (coupé du mal).

Mais pendant ce temps, il sera alors indispensable de mesurer ses paroles et d’auto censuré ses actes.

Et si ce mal revient par la suite, il faudra y appliquer encore d’autres jours ; et ces jours sont différents si vous êtes une femme ou un homme. C’est le passage nécessaire pour aller à Christ, afin qu’il nous purifie.

Retourner lire ou écouter mon message sur « Que signifie se purifier vraiment ? »).

 

Maintenant, si je ne fais rien, voilà ce qui va se produire rapidement :

Pour échapper à ma mauvaise conscience, qui me poursuit jour et nuit, je vais naturellement l’atténuer en pointant l’autre du doigt.

C’est un acte inconscient, mais en faisant cela, l’autre va me faire oublier ma mauvaise conscience.

À la place de : « J’aurai du faire comme cela », il va y avoir : « Tu aurais dû agir comme cela ou vous auriez dû, vous tous, faire ainsi ! ».

Ce n’est plus alors, à moi de me remettre en cause…mais aux autres.

À ce moment-là, ma conscience disparait, ou plutôt la mémoire du mal disparait.

C’est comme si je ne me souvenais que du bon mais plus du mauvais.

Et les chardons continuant à envahir mon champ, je vais devenir de plus en plus directif, autoritaire avec les autres, de plus en plus moralisateur, bref, un vrai petit dictateur.

Voilà comment de l’engagement du baptême je vais en arriver à renier, par une mauvaise conscience, l’eau purificatrice.

Voilà aussi comment je rompt l’alliance avec Dieu, celle que j’avais prise par mon engagement.

Aujourd’hui, dans la maison de Dieu, l’Église des nations, il s’y trouve un nombre incroyable de petits chefs,  de petits commandants, et disons-le de petits dictateurs, qui n’arrêtent pas de reprocher beaucoup de choses aux autres ; Ils sont de vrais chardons, ils piquent et égratignent dès qu’on s’approche d’eux.

Et  ces petit chefs expliquent leur attitude par le fait d’être très exigeants avec les valeurs de l’Évangile ou avec l’intégrité. Ah, l’intégrité : « surtout ne rien ajouter ne rien enlever à la Parole  ». Ils seront toujours là à brandir la bannière de la pureté.

Ils vous sommeront d’arrêter de badiner avec le péché.

En fait, ils exigent plus des autres que d’eux-mêmes.

Eh bien, à ce moment-là, devrait sonner une trompette assourdissante dans leurs oreilles, pour qu’ils réalisent l’urgence de ce qu’ils sont.

Mais voilà, beaucoup au contraire sont dans le déni et ne réalisent pas, il n’entendent rien, puisqu’ils ont endurcis encore plus leur cœur.

Leur mauvaise conscience a été évacuée, et ils leur reste un semblant de paix intérieur.

Une paix suffisante toutefois, pour qu’ils puissent se cacher derrière ce calme relatif et se croire irréprochables devant Dieu ;

Regonfler d’orgueil, les voilà s’installant dans une conviction inébranlable. « C’est moi qui ait raison ! et arrêter de me juger !».

N’oublions jamais que le diable, est un esprit mauvais multiplicateur.

Il se multiplie beaucoup plus vite que les bonnes pensées.

Regardez votre jardin, et les chardons qui y poussent, cette plante piquante qui a commencé à pousser : si vous la couper, elle va repousser beaucoup plus vite que les fleurs qui ont fanées.

Il vous faudra aller en profondeur et extirper la racine du chardon pour qu’il ne revienne plus.

Eh bien, dans votre cœur c’est la même chose. Si vous n’allez pas en profondeur, vous allez devoir recommencer encore et encore et toujours encore sans que rien ne change.

Et bientôt votre champ ne sera que chardons, ronces, orties et amas de mauvaises herbes. Il faudra y mettre le feu pour assainir l’ensemble. Tout cela parce que vous n’avez pas compter vos jours….

Le feu : ce n’est pas pour demain, il est déjà allumé dans les assemblées aujourd’hui : accusations, divisions, calomnies, querelles, injures, reniements… Les jets de pierres traversent les rangées de croyants alors qu’ils louent leur Dieu les mains levées au ciel.

J’ai été, je vous l’avoue, plus qu’étonné, mais stupéfait de voir comment des personnes qui sont de nature généreuse, aimante, attentionnée peuvent très vite sauter le pas et montrer un comportement opposé, multipliant les paroles et les actes répressifs, exerçant une véritable dictature tyrannique auprès de leur entourage.

 

-        L’IMPORTANCE DU BAPTEME D’EAU

 

J’ai compris là, l’importance de l’eau du baptême.

Se faire baptiser : ce n’est pas un acte anodin, juste un symbole sans répercussion sur l’avenir.

Notre engagement de bonne conscience a permis dès le départ qu’une marque invisible vienne se placer en profondeur dans notre être intérieur.

Et la preuve, c’est que s’éloigner de Dieu va nous occasionner d’abord une mauvaise conscience, et ensuite, sans repentance profonde, un autoritarisme violent, qui nous amène à abuser de notre position. Nous serons inspirés alors, à juger les autres de manière catégorique, sans aucune compassion.

Dans ces conditions, toute personne sainte au départ …deviendra bornée, elle aura des œillères sur de plus en plus de choses et des idées préconçues, bien arrêtées qui ne lui permettront plus de trouver la vérité sur elle-même.

Intérieurement, il s’est passé quelque chose de grave : La maison du cœur a été balayée, nettoyée.

La bonne conscience n’y est plus. Et résultat : elle a permis ainsi à des esprits de plus en plus mauvais de prendre possession des lieux.

Job a réalisé l’état sombre de son cœur, parce qu’il se cachait loin de la face de Dieu. Il lui a demandé deux choses. La première : « Retire ta main de dessus moi et que tes terreurs ne me troublent plus » et la deuxième chose : « Quel est le nombre de mes iniquités et de mes péchés. Fais-moi connaitre mes transgressions et mes péchés » (Job 13 : à partir du verset 20).

Job, un croyant assidu, réputé très pieux a pris conscience que sa mauvaise conscience l’appelait à travers les terreurs qui le troublaient à l’intérieur de lui, et qui provenaient des péchés qu’il ne voyait plus.

 

-        LE CORDON DU JUGEMENT

 

Vous voyez, tout cela renvoie encore une fois aux conséquences du baptême : Notre première onction ;

Mais : commençons par visualiser cette onction pour mieux en saisir le sens.

En d’autres mots, « le baptême », c’est le premier cordon qui nous unit nous, être terrestre à Dieu être céleste. Et ce cordon invisible est indestructible ;

Mais ce lien n’est pas sans émettre de réaction en retour. Car, si nous nous éloignons de Dieu, il va se resserrer sur nous, nous comprimer et pour finir nous étrangler.

Pourquoi ?

D’abord, «Car sa parole est justeEt toutes ses œuvres s’accomplissent avec fidélité…Il a formé leur cœur à tous (les hommes dans le sens général), il prend garde à toutes leurs actions » (Psaume 33 :4 et 15)

Donc, considérant les œuvres de Dieu envers l’homme, le cordon nous rappelle à chaque instant notre engagement… et notre mauvaise conscience contribuera à tendre ce cordon de plus en plus fort…parce que Dieu qui est fidèle ne nous lâche pas, il prend garde à toutes nos actions (nous venons de le lire).

Voilà pourquoi Dieu a décidé que le jugement commençait en premier par ses enfants, par sa maison.

Les baptisés sont en première ligne de ses intentions.

S’ils renient leur engagement, ils sont très vite plongés dans la tourmente.

Et chose surprenante, ils le sont beaucoup plus vite que les autres.

Les païens, les incroyants qui ne se sont pas engagés, semblent dans l’impunité la plus complète. Mais leur châtiment viendra, bien après celui des baptisés.

Les baptisés, quant à eux, s’ils continuent à renier leur Dieu se retrouveront à leur mort sous l’autel des sacrifices, c’est ce que l’apôtre Jean révèle à l’ouverture du cinquième sceau.

Ils ne recevront aucune couronne, mais auront des palmes à la main ; Et, ils crieront vengeance, car ils seront stupéfiés de ne pas être en Christ comme il le croyait dur comme fer.  Ils ont été sauvés in extremis, « sauvés comme au travers du feu ». Ils sentaient encore l’odeur de la fumée ou l’odeur de leur sang versé (pour vous donner une image de leurs épreuves).

Attention, ce ne sont pas quelques baptisés qui seront là devant le trône de l’agneau, mais « une grande multitude que personne ne pouvait compter de toutes nations, de toutes tribus et de toutes langues » (Apocalypse 7 :9).

On leur donnera une robe blanche, un vêtement propre, parce qu’ils ne l’ont pas acquis eux-mêmes par leurs consécration. Ils n’ont pas eu cette robe blanche de fin lin confectionnée par les œuvres justes des saints. Eux, déchus de la grâce ont donc été obligés de laver leur robe dans le sang de l'Agneau. C'est à dire de mourir sans être purifié par Christ, mais en mêlant leur sang à celui qui est venu offrir le sien pour eux. Voilà comment ils seront consolés de leurs afflictions par celui qu’ils ont renié à leur insu. À leur insu : parce qu’il n’en avait plus conscience.

CONCLUSION


Alors, « la conscience » est une trompette importante que nous ne devons jamais sous-estimée.

Et paradoxalement, c’est la mauvaise conscience qui ressert le cordon qui nous relie à Dieu et qui a le son le plus fort pour nous réveiller. N’éteignons pas ce son en chassant la trompette, mais en extirpant le mal en profondeur dans nos vies. C’est cette maturité que Jésus-Christ nous demande, lui qui est passé aussi par les mêmes tentations que nous.

Notre contrat passé par le baptême : c’est notre engagement à préserver cette bonne conscience comme un trésor dans notre cœur jusqu’au bout. C’est la persévérance des saints.

Je vais aller plus loin : cette bonne conscience c’est une des clés du royaume que Jésus-Christ a donné à Pierre. La clé de la paix s’associe pleinement avec celle de la bonne conscience pour ouvrir cette porte céleste, alors que la guerre et la mauvaise conscience sont deux clés qui la ferme. D’ailleurs est-ce un hasard que cela soit Pierre lui-même qui parle dans sa première épitre de cet engagement de bonne conscience ?

Non, cette eau du baptême c’est l’entrée de la porte étroite qui mène au salut pour les sacrificateurs de Christ, qui seuls régneront sur terre.

Amen. 

dimanche 22 août 2021

LA CHINE, NOTRE NOUVEAU MODELE SATANIQUE ?

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Par Eric Ruiz

Nous sommes dans un temps de grandes épreuves planétaires. Et notre réaction face aux situations extrêmes déterminera qui nous sommes vraiment.


Esaïe 54: 6-7
c'est afin que l'on sache, du soleil levant au soleil couchant, (de l’orient à l’occident) que hors moi, il n'y a point de Dieu. Je suis l'Éternel et il y en a point d'autre. Je forme la lumière et je crée les ténèbres, je donne la prospérité et je crée l'adversité (Satan en hébreu, Shatan signifie adversaire)."

Quand je pense en lisant ces deux versets, au combat mené par tant de croyants contre l’adversaire, contre satan, alors que Dieu l’a créé pour un but…

Ils s’acharnent dans leurs prières mais aussi dans leurs actes à s’opposer à Dieu pensant faire une œuvre juste.

Mais nous venons de le lire : Dieu crée les ténèbres, il crée l’adversité.

 En fait, nous le savons très bien, ceux qui agissent ainsi se battent contre eux-mêmes, avec les armes à la main que sont leurs dogmes, leurs crédos, leur sainte croyance, ils ont une assurance démesurée qu’ils appellent la foi.

Il est beaucoup plus facile de s’opposer à un ennemi que l’on a identifié dans le réel et qui porte un nom, un programme, qui dirige et qui manifeste de hautes responsabilités.

 Un homme de média disait récemment : « Les grandes crises sont pour nous sortir du sommeil dogmatique ».

 Si nous voulons avancer dans notre existence nous devons absolument reconnaître que tout ce qui a l’apparence du danger, comme tout ce qui parait impur est là, présent, par la volonté de Dieu. C’est sa volonté que les choses en soient arrivées là.

 Notre Dieu a créé lui-seul le monde de ténèbres dans lequel nous vivons actuellement.

Joël 2 :1-2 « Que tous les habitants du pays tremblent! Car le jour de l'Éternel vient, car il est proche, Jour de ténèbres et d'obscurité, Jour de nuées et de brouillards ».

 

-        C’est donc lui qui a laissé pourrir la situation.

-        C’est lui qui est à l’origine du dérèglement climatique

-        C’est lui qui fait porter le masque à plusieurs milliards d’individus

-        C’est lui qui laisse les dirigeants des pays prendre des décisions folles, arbitraires et liberticides.

-        C’est lui encore, qui permet que la Chine, par exemple, puisse transmettre au monde entier non pas le Covid, mais son idéologie liée à la lutte contre le Covid.

Quelle idéologie ?

C’est plus que la dictature, ce sont les idées sous-jacentes à la dictature.

  • En 2021, le monde entier à les regards vers la Chine ; D’abord parce que c’est le berceau de la pandémie, mais surtout pour sa croissance conquérante en a fait un monstre, qui créé à la fois de l’admiration et de la peur.

Sa croissance économique fulgurante n’est pas la seule à attirer l’attention.

La Chine montre que sa puissance est beaucoup plus importante, car son capitalisme, son libéralisme économique repose sur un régime dictatorial très organisé, discipliné et hiérarchisé, où les personnes sont contrôlées, et soumises aux lois et au gouvernement.

La Chine, je l’affirme, attire la convoitise de tous les dirigeants de la planète.

Car en plus de la stabilité qu’offre un tel régime. Les dirigeants n’ont plus besoin de l’élection. Ils sont comme immortalisés, ils dirigent à vie.

Pourquoi Joël parle lui aussi d’un tel régime ?

« Il vient comme l'aurore se répand sur les montagnes. Voici un peuple nombreux et puissant, Tel qu'il n'y en a jamais eu, Et qu'il n'y en aura jamais dans la suite des âges..  C'est comme une armée puissante Qui se prépare au combat. Devant eux les peuples tremblent, Tous les visages pâlissent… ».

 En fait Dieu souhaite que ce modèle devienne celui du monde et qu’il soit dirigé par un esprit : celui du dragon, celui de satan (et pas parce que Dieu veut détruire le monde mais pour que l’homme détruise ce monde en lui ou qu’il périsse avec lui).

Les Chinois sympathisants, qui idolâtrent ce modèle, sont prêts à abandonner une grande partie de leurs libertés en échange d’une prospérité collective.

Et les Français, et le monde occidental ? Ne sont-ils pas prêts, eux, à abandonner une partie de leurs libertés en échange d’une santé collective ?

Nos gouvernants ont dit que la santé n’est pas une valeur mais un bien. Donc insinueusement, au nom du bien commun, nous devons être capables d’abandonner nos valeurs républicaines, comme la liberté…mais pas pour rien, pour la santé.

Il y a une mobilisation qui se veut obligatoire de tout un peuple en faveur de l’intégrité de la santé, comme en temps de guerre.

Est-ce une nouvelle doctrine ?

Non, loin de là. Ce n’est pas un fait nouveau : Les Églises dans le monde prêchent depuis des siècles le bien commun avant la liberté individuelle.

-        Quand le pasteur, derrière son pupitre sermonne ses fidèles sur un ton très directif en affirmant: «  Nous péchons contre Dieu si nous ne prêchons pas la bonne nouvelle !» ;

Il leur donne un commandement, un ordre : celui de restreindre ses libertés pour l’Évangile.

Or, je reviens au texte des Évangiles où l’intention n’est pas d’« Aller faire de toutes les nations des disciples ! » mais bien : d’aller enseigner les nations ; ce n’était pas un commandement, mais une prophétie : « vous irez enseigner les nations », de la même manière que vous irez travailler à ma vigne à l’heure que je vous appellerai (parabole des ouvriers de la onzième heure).

Pourquoi attendre pour le faire ?

Parce que c’est lui Dieu qui vient nous chercher pour le faire par la puissance intérieure, le Saint-Esprit qui donne le pouvoir du vouloir du faire au disciple et qui le rend esclave de Dieu. Le Saint-Esprit l’incite alors, à agir librement pour lui, mais en association, au moment où lui, l’esprit saint l’aura décidé et vers ceux qu’il aura choisi pour vous.

La seule mise en garde est de ne pas endurcir son cœur ; sinon la puissance sera extérieure.

L’idéologie légaliste du commandement  provient, lui, de l’extérieur (comparé au Saint-Esprit qui vient de l’intérieur).

Cette idéologie qui consiste à se sacrifier pour le collectif, est bien évidemment très ancrée dans la mentalité chinoise ; et elle est vieille de 2000 ans. Elle prône la soumission de l’individu à l’autorité au nom du bien commun.

Elle s’appuie sur une idéologie très séductrice : le confucianisme (j’aurai envie de dire la confusion qui est aussi la traduction française de Babylone).

-        Nous avons bien là, l’équivalent asiatique du protestantisme chrétien : Travail, droiture, sens des responsabilités, décence et réserve. Tout un travail citoyen à faire sur soi.

J’ai repéré quelques citations de Confucius qui ressemblent à des plagiats des Évangiles (voici l’une d’elles): « Agissez envers les autres comme vous aimeriez qu'ils agissent envers vous » ; Un plagiat du premier commandement celui d’aimer son prochain comme soi-même.

Autre citation :

« Celui qui sait obéir saura ensuite commander. ».

Là je dirai : voilà une belle sourate islamique, car ici, c’est plutôt l’idée de se soumettre, pour ensuite pouvoir diriger sur d’autres soumis ou insoumis ; C’est l’idée de passer de simple disciple à maître.

Nous ne sommes plus dans une relation horizontale de frère à frère, mais dans une relation militaire (de troufions, de simple soldat à gradés).

Le confucianisme a cette force aussi : c’est qu’il permet à un peuple d’accepter l’oppression et même de l’aimer, l’aimer parce qu’elle sécurise et solidifie le groupe.

Entre parenthèse, n’est-ce pas un des buts principaux des Églises paganisées (celui de faire aimer l’oppression, les commandements et les traditions) ?

Pour la Chine, dans le passé avec Mao, le peuple a eu la tradition d’être soumis par la force et par la discipline à ses dirigeants ;

Aujourd’hui, les choses ont changé avec Xi Jinping : C’est le syndrome de Stockholm.

Le Chinois a appris à aimer ses oppresseurs qui lui permettent maintenant d’accéder plus facilement à la culture ; et chose incroyable en régime socialiste, d’accéder à la propriété et au capital.

 -        Cette stratégie est dupliquée tellement de fois dans les groupes religieux.

On vous discipline  avec une verge de fer, par la loi (« tu feras, tu ne feras pas ») puis pour les plus soumis, on leur donne des responsabilités, qui sont en fait des faveurs de la part des dirigeants. Certains vont même recevoir une partie des offrandes.

  Et puis, un facteur non négligeable : C’est l’évolution technologique qui a permis l’émergence de la dictature 2.0.

C’est elle, qui va permettre au monde entier de jouer la partition idéologique avec les mêmes notes, les mêmes accords et surtout les mêmes instruments de contrôle.

Cette technologie s’appuie, en grande partie, sur les nouvelles technologies (big data, intelligence artificielle, manipulation d’internet) pour mettre en place une surveillance généralisée.

Les géants du numérique chinois, sont déjà un appui de taille pour permettre au gouvernement de surveiller la population. Et pour cause, Internet en Chine, c'est plus de 800 millions d'utilisateurs, la plupart y accédant par l'écran de leur smartphone. 

 -        Dans les groupes religieux aujourd’hui, les pasteurs en se cachant derrière des avatars des pseudos font déjà la même chose :

Ils surveillent leurs membres avec les réseaux sociaux. Ils peuvent facilement savoir vers qui ils recherchent leur influence et cela permet aussi de mieux les contrôler puis de pouvoir soit les responsabiliser, soit en faire des brebis galeuses.


 Et nous en arrivons bien-sûr au fameux  "crédit social" chinois, à ce système à points qui évalue le comportement des citoyens dans les lieux publics et sur internet, avec des conséquences sur leur vie réelle. Objectif affiché : "établir une culture de l'intégrité".

 Grâce à plusieurs applications ont va ainsi "généraliser la possibilité pour les citoyens chinois de voir leur note et celle de leurs amis pour qu’au final ils s’éloignent de ceux qui ont des mauvaises notes".

Déjà, maintenant pour les "mal notés", il y a bien des pénalités, notamment dans leur accès aux transports (trains, avions), jusqu'à l'interdiction pure et simple.

Par exemple : Selon le quotidien : Le Monde, "environ quatorze millions de passagers se sont vu imposer entre 2013 et mars 2018 des restrictions partielles ou totales à l’achat de billets de transport, pour n’avoir pas exécuté la décision de justice à laquelle ils ont été condamnés après épuisement des recours. Parmi eux, plus de 6 millions furent entièrement interdits d’avion."

Conclusion : ceux qui voyagent, qui répandent l’idéologie chinoise sont des soumis au régime ayant de fortes notes. Ils sont les bons élèves du gouvernement. Ils ont droit à une meilleure vie. Ils obtiennent même des bourses d’étude à l’étranger.

 Le « crédit social », si on y regarde bien, c’est une des séductions de l’image de la bête et (il faut le dire), il est déjà là. Où ?

 Bien-sûr, dans notre société. On dénigre et on y sous notent ceux qui ne se soumettent pas à la pensée dominante. On cherche même à les exclure violemment, à les diaboliser.


 -        Mais en premier, ce « crédit social »  n’existe-t-il pas dans les Églises dans les assemblées religieuses ?

Plus vous êtes soumis au régime, c’est-à-dire aux autorités, au pasteur et plus vous aurez de liberté, de crédits, de droits et de laisser-passer. Vous serez les bons ambassadeurs de l’idéologie dominante parce que vous prêcherez la bonne parole (la pensée unique).

 Et parce que vous serez à la fois contrôlé et que vous serez vous-même le contrôleur efficace du système, vous serez celui ou celle qui censure.

Eh oui, le système se régule par lui-même grâce à la délation, un autre esprit diabolique.

Pensez-donc, les brebis qui veulent du crédit social communiquent à leur pasteur ce qui se dit et se fait en son absence. 

Donc, j’en reviens au diable. Pourquoi vouloir le chasser alors que c’est la volonté de Dieu que les choses soient ainsi à l’extérieur.

 Le diable se chasse de l’intérieur.

C’est en chassant ce qu’il y a de mauvais dans son cœur qu’on chasse le diable.

 Tout ce que nous voyons émerger du système répressif chinois, se trouve dans ses dirigeants, dans ses sympathisants ; mais nous l’avons vu : il y a la même chose, la même convoitise dans les chefs et les peuples occidentaux, la même chose déjà dans les Églises, les synagogues, les mosquées ; bref il y a déjà les mêmes dirigeants répressifs et les mêmes sympathisants pour la corruption dans le cœur de l’homme.

Tous ceux qui pensent encore pouvoir s’épanouir dans une société où règne un commerce par la corruption mafieuse se trompent. Ils vendent la corde avec laquelle ils seront pendus.

Attention, je n’ai pas dit que le commerce est mauvais. Mais c’est comment avec quelles intentions vous exercez votre commerce.

Ce scénario de la corde, c’est le même qu’au temps de la reine Esther.

Haman, avait fait placée la potence Pour y exécuter l’oncle d’Esther : Mardochée ; et comble de tout c’est sur cette potence que lui a fini pendu.

Lui, qui agissait comme un dictateur sanguinaire, le commanditaire du génocide du peuple juif.

Esther a vaincu sans combattre Haman.

Et les juifs et la reine Esther ont fêté cette victoire ; qui est toujours célébrée de nos jours avec Pourim.

 

C’est pourquoi : Rien ne sert à vouloir tout faire pour chasser Satan. 

Jésus l'a-t-il fait ? Non.

"Résistez au diable et il fuira loin de vous ". C’est la seule action à faire.

 Face à l’idéologie satanique chinoise, la racine des maux que sont la convoitise, l’idolâtrie, et l’orgueil, se retournera contre leurs exploitants. 

De quelles manières ?

Joël, encore ce prophète nous le montre clairement :

« C'est comme une armée puissante Qui se prépare au combat. 6Devant eux les peuples tremblent, Tous les visages pâlissent.
7Ils s'élancent comme des guerriers, Ils escaladent les murs comme des gens de guerre; Chacun va son chemin, Sans s'écarter de sa route.
8Ils ne se pressent point les uns les autres, Chacun garde son rang; Ils se précipitent au travers des traits Sans arrêter leur marche.

 Vous voyez la discipline et la vitesse de déplacements de ces combattants.  Et avez-vous réaliser qu’ils ne sont pas à proprement parlé des guerriers, appartenant à une armée ?  Ils se comportent « comme » une armée, comme des guerriers, comme des gens de guerre. Ce sont des esprits, des ondes. Ils vont partout mais savent exactement ce qu’ils font. Ils sont experts chacun à leur niveau. Ne sont-ils pas comme des machines programmées, des ordinateurs, des caméras, des logiciels de reconnaissance orale, faciale etc, qui contrôlent à tout instant vos faits et gestes ?

Quelle similitude avec  l’IA, l’intelligence artificielle qui contrôle tous et chacun.

9Ils se répandent dans la ville, Courent sur les murailles, Montent sur les maisons, Entrent par les fenêtres comme un voleur. ».

 Ce que vous faites avec votre smartphone, avec Internet permet parfaitement ce type de combat où votre vie privée est dévoilée dans les moindres détails. On vient vous voler à votre insu ce que vous avez dissimulé dans votre disque dur ou retracé les achats que vous avez faits en ligne ou comment vous avez alimenté votre compte bancaire.

 Ils courent sur les murailles : ils déverrouillent vos pare feu votre système de protection ; ils montent sur les maisons : ils observent vos données, vos actes suspects et ils entrent par les fenêtres : ils ouvrent les dossiers fermés, secrets, confidentiels.

 Hélas, beaucoup de croyants se feront prendre à leurs propres vices et connaitront l’opprobre et la raillerie des nations qui leur diront en se moquant d’eux, où est votre Dieu ?

Tout ça parce qu’ils pensent comme les chinois être la race élue de Dieu.

 Mais pour ceux qui auront déchirés leurs cœurs et leurs vêtements et qui reviendront vers Dieu comme le dit Joël  toujours au chapitre 2, ils recevront le soutien de Dieu :

Verset 19 : «  Voici, je vous enverrai du blé, Du moût et de l'huile, Et vous en serez rassasiés; Et je ne vous livrerai plus à l'opprobre parmi les nations. 20J'éloignerai de vous l'ennemi du nord, Je le chasserai vers une terre aride et déserte »

Encore une fausse croyance qui tombe. Après avoir nettoyé son intérieur, Dieu y fera son temple et c’est lui qui nous mettra à l’abri des nations et de leurs oppresseurs.’(Je ne vous livrerai plus…j’éloignerai de vous l’ennemi….je le chasserai).

Amen

dimanche 15 août 2021

APOSTASIE & PASS SANITAIRE

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Par Eric Ruiz

 

Encore une fausse croyance dans les milieux religieux : c’est la croyance au communautarisme.

Ce mot « communautarisme » est assez récent puisqu’il n’a été évoqué fréquemment qu’à partir des années 90 à la suite de la formation de l’Europe en tant que Communauté Européenne. 

Mais ce mot est employé le plus souvent avec des connotations négatives puisqu’il rejoint le séparatisme. Le groupe ainsi constitué est pointé du doigt par sa vocation à se séparer des autres, en valorisant ses différences avec la société ou la république. On parle d’ailleurs, depuis les attentats en France, du séparatisme islamique.

Eh bien, le séparatisme existe dans d’autres religions, lorsqu’elles ne cessent de monter en exergue leur sanctification. Ceux qui se sanctifient alors, se séparent des choses du monde et excluent les autres, les païens, ou les mécréants.

Se séparer du péché revient ainsi à se séparer aussi des pécheurs.  

Le communautarisme religieux fait de même par le fait de croire que Dieu se rangerait derrière un seul peuple et ses héros ;

Croire qu’il faut tous se rassembler derrière la même bannière religieuse ; Comme si Dieu avait déjà choisi ses élus.

Le communautarisme amène à développer une pensée unique.

Par exemple : en temps de guerre, beaucoup vont identifier l’ennemi et se œuvres comme inspiré du diable. Ils vont à l’opposé identifier le pays des pacifistes (qui, eux, ne demandaient rien au départ), comme des gens bienveillants;

De la même manière, ils vont en temps d’occupation identifier les résistants comme faisant parties des gens courageux et intègres ; et par opposition, ils vont voir les soumis comme des moutons peureux, d’où sortiront les futurs collabos.

On cherche dans tous les cas à placer une étiquette sur les groupes.

Les uns se sont les justes, les gentils à qui on a tout pris et les autres ce sont les nantis, sans cœur et sans courage qui s’emparent des biens et des libertés.

En août 2021, deux grandes communautés, avec deux grandes bannières se dessinent nettement.

1ère bannière :

On considère que ceux qui obéissent à un pouvoir dictatorial sont aux ordres des méchants.

Ceux qui résistent et s’opposent à la dictature tyrannique sont aux ordres de la justice.

 

2ème bannière :

On considère que ceux qui combattent au nom de la santé et de la vie d’autrui sont animés par l’amour d’autrui ; par contre ceux qui refusent de se soumettre à des lois sanitaires (aussi liberticides soient-elles, mais salvatrices), agissent en criminels.

Derrière quelle bannière un croyant doit-il se rassembler ? La première ou la deuxième ?

Je dirai, derrière aucune bannière de ce genre ; car en fait dans tous les cas, on se place derrière une bannière religieuse, puisqu’on place Dieu et sa justice, là où il nous arrange le mieux ;  

La chair, l’homme naturel cherche à s’identifier toujours au groupe ayant l’apparence des plus faibles, celui des opprimés, celui qui a moins et qui aurait mérité plus.

Un autre exemple : Quand les membres d’une Église se font attaqués dans un pays d’Afrique, quand une cathédrale brûle à Paris, quand des lois empêchent des croyants de se réunir dans un lieu de culte, quand des étrangers se font expulser de leur pays, la communauté des croyants y voit l’œuvre de l’ennemi.

Pas grand monde va se poser la question, pourtant vitale : «  Et si c’était la volonté de Dieu que les choses se fassent ainsi…dans le but de nous faire réaliser notre apostasie ? »

L’apostat : c’est celui ou celle qui a renier sa foi. Et la racine grecque du mot apostasia, c’est « apostasion » qui signifie : lettre de divorce, répudiation.

Cela veut dire que là où la majorité voit une injustice, il se passe souvent dans la réalité une répudiation.

Je pense que vous voyez bien-sûr où je veux en venir avec la situation dans laquelle nous vivons avec le coronavirus.

Les uns pensent exercer une justice en acceptant le pass sanitaire, parce qu’il contribue à sauver des vies ; et les autres pensent le contraire que le pass sanitaire : c’est la privation de nos libertés et la soumission à un état proche de la dictature.

Et le séparatisme est évident : les deux groupes s’opposent violemment, armes à la main revendiquant chacun un droit supérieur à l’autre, parce que chacun se croit dans la vérité.

Qui a raison et qui a tort ? C’est à la fois une fausse et une très mauvaise question.

Car, il y a toujours eu pour chaque groupe antagoniste (qui s’affronte) de bonnes et de justes raisons pour défendre leur combat.

Et puis regardons un peu le passé, les Allemands qui combattaient la France en 1940, n’étaient pas pires ou meilleurs que nous, comme le chantait Jean Jacques Goldman (« Né en 17 à Leidensdat »).

Il finit d’ailleurs sa chanson sur ces mots : « Et qu’on nous épargne à toi et moi, si possible très longtemps d’avoir choisi un camp ».

L’apparence a toujours fait de ceux qui résistent : des héros et de ceux qui suivent comme des moutons, des gens ordinaires, manipulés.

Mais Jésus-Christ, n’a-t-il pas mis tout le monde au même niveau ?

Pour lui il n’y a aucune différence. Il n’y a qu’un seul groupe de moutons, un seul troupeau.

 

Jésus était « rempli de compassion » en voyant devant lui une foule rassemblée « comme des brebis languissantes et abattues n’ayant point de berger ». (Matthieu 9 :36)

 

Alors, y aurait-il forcément un groupe plus inspiré que l’autre ? Et ne serait-il pas celui qui rassemblent le groupe de croyants auquel chacun se réfère ? (allons donc !)

La bannière de Bethel, celle de la maison de Dieu serait-elle la vérité ?

Or, cette bannière n’est plus depuis longtemps révélatrice de la pensée de Dieu, car c’est justement bien là que l’on remarque toutes ces « brebis languissantes et abattues n’ayant point de berger ».

Pourtant avec le Dieu de la Bible, les choses semblent aller dans ce sens, dans le sens d’un troupeau rassemblé derrière la bannière de la foi.

Le peuple d’Israël était rassemblé, chacun sous la bannière de sa tribu…Or, je dis bien : les choses « semblent » aller dans ce sens… parce qu’il en est, dans la réalité, bien autrement.

Prenons le cas de Josué succédant à Moïse pour entrer en terre promise.

-Si on regarde du point de vue des Cananéens ;

Quand Josué avec Israël est venu s’emparer des villes, à l’ouest du Jourdain. La très grande majorité des autochtones voyait cet envahisseur comme leur ennemi juré.

L’envahisseur venait leur prendre leur terre natale, leur maison, leurs biens, leur bétail et leur or ; tout ce qu’ils avaient obtenues par leur travail, par la sueur de leur front. Quelle injustice ! Leur résistance semblait tout à fait juste, en tous les cas légitime.

-Si l’on regarde maintenant du point de vue des Hébreux : Ils venaient simplement reprendre la terre promise à Abraham et à sa descendance par l’Éternel Dieu; Cette terre qui étaient à eux à l’origine et que Dieu leur avait promis. Leur combat était lui aussi légitime et honorable.

Pourquoi alors, l’Éternel, le Dieu de paix ne les a-t-ils pas inspiré à négocier, plutôt qu’à s’entretuer ? Pourquoi ne les a-t-il pas inspiré à chercher un terrain d’entente avec les rois cananéens, pour qu’ils puissent vivre tous les deux dans une respectueuse cohabitation ?

Et je réponds par une autre question : Et si Dieu, l’Éternel  regardait, lui, très différemment ? Car n’oublions pas qu’il ne regarde pas à l’apparence mais au cœur.

Je rappelle une chose : Dieu veut que chacun arrête de penser comme le diable ; par conséquent que chacun arrête de penser qu’il est derrière la bannière des plus inspirés, des plus bénis, des plus saints.

Chaque Hébreu comme chaque Cananéen devaient se poser la question vitale pour lui-même :

« Et si c’était la volonté de Dieu que les choses se fassent ainsi…dans le but de nous faire réaliser notre apostasie ? ».

Auparavant, il n’y a eu que Josué et Caleb qui se sont posés cette vraie question de manière profonde.

Les autres en restant superficiels ont laissé monter en eux l’esprit de rébellion. Ils se sont opposés à entrer en Canaan et ils ont été éliminés. Ils sont morts dans le désert, et n’ont pas franchi la frontière du Jourdain.

Et du coté des Cananéens… Apparemment il ne faisait pas bon à être habitant de Jéricho quand Josué arriva avec ses troupes.

Étaient-ils tous maudits, alors ?

Non, la ville des palmiers, comme son nom Jéricho l’indique, était arrosée spirituellement par une eau céleste.

Qu’ont fait les habitants de cette eau ? Ils l’ont rendu impur par leurs actes, sauf, une prostituée, Rahab, qui s’était posée la question de l’apostasie, pour elle.

Elle a répondu à la question en ouvrant sa porte aux deux éclaireurs hébreux, elle les a caché, protégé, puis les a aidé à fuir les soldats en les faisant descendre par la fenêtre de sa maison, pour éviter qu’ils se fassent tuer.

Pourquoi a-t-elle fait cela ?

Parce qu’elle connaissait l’histoire de l’exode de ce peuple et elle avait foi dans le Dieu de Josué. Et c’est sa foi mise en pratique qui l’a sauvé elle et toute sa famille.

Et pour Josué et son peuple, alors, les choses ont-elles été plus faciles ?

Non pas du tout, il leur a fallu la foi pour qu’au bout de 7 jours et au son des trompettes les murs de Jéricho s’écroulent.

Et tous les gens d’Israël ont-ils été bénis parce qu’ils étaient du côté des vainqueurs ?

Là, non plus.

L’hébreu Acan, lui, n’a pas réalisé qu’il faisait fausse route. Acan, porte bien son nom puisqu’il signifie en hébreu : « il a causé du trouble ».

Acan n’a pas pris conscience de son apostasie.

Acan, fils de Carmi de la tribu de Juda a désobéi à Josué. Il a causé du trouble parce qu’il a convoité le butin gagné sur l’ennemi. Il s’est emparé de choses dévouées par interdits comme une partie du butin de Jéricho ; et résultat : trente mille hommes prirent la fuite, ensuite devant l’ennemi et 36 hommes périrent dans les combats à cause de lui, contre le roi d’Aï.

C’est alors que Josué, après avoir déchiré ses vêtements en signe de détresse et d’humiliation posa une question à Dieu très révélatrice : «  Ah Seigneur Éternel, pourquoi as-tu fais passer le Jourdain à ce peuple pour nous livrer aux mains des Amoréens et nous faire périr ? »(Josué 7 :7).

La réponse se trouve dans sa question :

Parce qu’il y a justement un peuple infidèle parmi vous qui veut votre perte et qui est semblable aux Amoréens et qui finira comme beaucoup d’entre eux, exterminés.

Une partie de Juda était donc réellement dans l’apostasie.

Si bien, qu’il n’y a pas eu que les habitants de Jéricho qui furent anéantis, mais aussi ceux qui avaient renié leur foi parmi Juda. Et  les œuvres d’Acan démasquées, il fut lapidé, lui et sa famille par les autres hébreux.

Avec Dieu, il faut le reconnaître tout n’est pas à sens unique. Il n’y a pas d’un côté un peuple élu et de l’autre un peuple maudit. Sa justice se révèle dans les combats.

Il faut être spirituellement prêt pour ne pas tomber dans les combats, d’un côté comme de l’autre.

Or, aujourd’hui les choses sont exactement comme elles étaient au temps de Josué. La colère de Dieu ne tombe pas seulement sur Acan et sa tribu, elle tombe aussi sur ceux qui estiment aujourd’hui que leur point de vue est éclairé. Ils sont si sûrs d’eux-mêmes, si convaincu de connaître la vérité sur ce qui est juste et bien de faire face au pass sanitaire.

Comme je le disais un peu avant : tout le monde est persuadé de suivre le bon troupeau.

Mais Jésus-Christ casse encore les concepts. Il ne va dans le sens de tout le monde, ni dans le sens de la bien-pensante loi religieuse.

Il avertit le troupeau : «  je serai pour vous tous, cette nuit une occasion de chute…Vous serez tous scandalisés, car je frapperai le berger et les brebis seront dispersées ».

Pourquoi le fils de l’homme disperse-t-il au lieu de rassembler ?

Parce que les moutons se sont rassemblés derrière des mauvais bergers, des mercenaires. Les troupeaux suivaient aveuglément des aveugles.

Et Pourquoi le faisaient-ils ?

Parce qu’ils ne se sont pas préparés à affronter les combats. Alors ils sont devenus apostats et ont rompu leur alliance avec Dieu.

Pourquoi ont-ils méprisé le message du messager (à l’époque c’était Josué) ?

Parce qu’ils sont devenus sourds et aveugles à la foi.

Tout le monde a des oreilles mais qui entend, qui comprend ce que dit l’Esprit ?

Le verset d’Apocalypse 2 :29 résonne à travers tous les âges : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises! ».

Or, il est impossible à un homme d’avoir des oreilles qui entendent la révélation si le mal demeure en lui ; Et Jésus-Christ devient alors un objet de scandales, une occasion de chute pour celui ou celle qui se trouve du côté des dispersés, alors qu’il se croyait gardé au meilleur endroit.

Il a été chassé du temple comme Jésus l’a fait avec les marchands véreux et toutes leurs brebis qu’ils vendaient.

Dieu voulait que l’on se souvienne de ce qui s’est passé pour Acan.

La vallée où il fut lapidé porte le nom de vallée d’Acor : « vallée des tourments, vallée des afflictions ».

Dieu a remplacé la bannière de la foi par celle des tourments et des afflictions, dans le but  de nous faire réaliser notre apostasie. Car, cette vallée qui existe toujours est en réalité un énorme trou, un gouffre. L’apostasie nous amène dans un gouffre, un trou sans fin où règnent tourments et afflictions.

Donc pour en revenir au pass sanitaire, pour ou contre ?

Le vrai combat à mener n’est pas celui des hommes ; ce n’est pas un combat d’idées ; c’est un combat d’esprit.

La bannière à suivre est celle de l’esprit ; et la bannière à éviter est bien-sûr celle des idées.

« Les brebis, les moutons entendent la voix du bon berger et elles le suivent ». Elles ne suivent pas un homme et ses idées, mais une voix, une voix intérieure qui est reliée à l’Esprit saint.

Dans les faits : si vous êtes rebelles à la vérité et que vous obéissez à l’injustice alors, vous manifesterez de l‘irritation, de la colère et un esprit de dispute vous animera.

C’est Paul qui le dit dans Romains 2 :8

En clair, l’esprit de dispute, l’amertume aussi (le zèle amer) montrera que vous n’avez pas la pensée et les sentiments qui étaient en Christ, et que vous mentez contre la vérité.

Tout ce que vous ferez alors engendrera du désordre, du trouble (comme Acan).

Mais si vous avez les mêmes sentiments que ceux qui étaient en Christ, alors, l’esprit vous inspirera quoi faire.

Il vous montrera comme à Jéricho, comment, de quelle façon prendre possession de votre héritage.

Amen