dimanche 31 juillet 2016

LE RETOUR DE JÉSUS (4) : LE FIGUIER REFLEURI.

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Par Eric Ruiz

Nous voilà encore avec une nouvelle parabole. Un message voilé qui révèle le cœur de ceux qui la discute. Après la parabole de Jean 10 du bon berger avec ses brebis, voici celle de l'enseignement du figuier.


Matthieu 24:32-36 "Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, (version Martin : Quand ses branches sont déjà en sève) vous connaissez que l'été est proche. De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l'homme est proche, à la porte. Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n'arrive. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. "

Encore une série de versets clés du retour de Jésus.
Je me suis arrêté là dans la lecture, mais j'aurais pu finir le chapitre 24 car la suite est liée avec la comparaison du figuier.
Nous avons vu avec le message précédent que Jésus revient dans un croyant, mais pas dans n'importe quel croyant. Un croyant disciple et non dans un croyant chrétien, qui n'est autre qu'un adultère, un croyant tiède, séduit par l'usurpateur, la troisième corne du diable.
Loin de le condamner, Jésus (Iesous en grec ; Josué, Yeshoua en hébreu tous ces noms signifient Sauveur), fait comme avec tout pêcheur, il l'aime et veut le sauver de son égarement. Mais c'est dans le renoncement total que tout disciple sera comme son maître.

Jésus sera alors de retour en lui pour l'emmener à la maturité, à Sa maturité divine.( lire chrétien ou disciple).
Voilà la vérité sur le retour de Jésus: il se fait par le Saint-Esprit, dans son disciple.

Ici dans Matthieu 24, Jésus donne une parabole pour expliquer  les circonstances de son retour.
La parabole est tirée du figuier.

Les premiers mots "instruisez-vous" annoncent qu'il y a bien une connaissance provenant du Saint-Esprit à acquérir.
Laquelle?
C'est à lui de nous le faire savoir.

Mais voilà…

Le monde judéo-chrétien a aujourd'hui les yeux rivés sur Israël, sur ce petit état du Moyen-Orient.
Ils pensent que le figuier c'est Israël et que la génération qui verra le retour des juifs en Israël et surtout Israël redevenir une nation, verra le retour du Seigneur.

Alors pour eux, il y a des dates importantes.
·         1948, Israël redevient un Etat.
·         1950, Jérusalem redevient la capitale.
La Knesset, le parlement annonce publiquement et légalement que " tout juif a le droit de revenir, d'immigrer dans son pays d'origine : Israël ."

Alors chacun y va de son pronostic.
Pour les uns une génération c'est environ 70 ans, alors que pour d'autres beaucoup moins 40 ans (référence à là génération de Moïse morte dans le désert) ; et pour d'autres encore c'est différent.
Si on part de 1948, 2018 serait donc la date butoir ; si on part de 1967, la guerre des 6 jours, peut être 2017.
C'est décidément très compliqué.

Quelle date marque la fin de cette génération et le retour probable de Jésus?
Là aussi la vérité est hybride, mélangée au mensonge.
C'est la grande confusion générale.

Pourquoi ?

D'abord parce qu'il y a confusion entre deux choses: ce qu'est la génération et la durée de vie.
Quand Jésus parle de génération, il ne fait pas du tout référence à des dates ou à un nombre d’années.
Il fait référence à une réputation.

La réputation d'un groupe de gens qu'il nomme incrédules, méchants et pervers.(Marc 8:38). Ou à une génération qui reçoit un jugement, une condamnation (Marc 12:41);
ou encore à une génération à qui on demandera des comptes vis-à-vis du sang de tous les prophètes.( Luc 11:50)

Le terme génération (Genea [ghen-eh-ah'] en grec) est toujours pris dans un sens très négatif par le Fils de Dieu.

Jésus met l'accent sur le caractère mauvais de cette génération mais aussi sur sa genèse, c'est une race, qui a une descendance et qui se révèle fortement surtout sur une période particulière, a un moment donné.

Cette race se révèle à travers ses paroles et ses actions lors de sa première venue sur terre, il y a plus de 2000 ans ; elle se montre aussi de la même manière lors de son retour.
C'est pourquoi cette génération est identifiable aujourd'hui.

On le voit nettement: ceux qui constituent le figuier sont bien différents de ceux qui forment cette génération évoquée par Jésus.

Alors pourquoi vouloir compter les années ?

Pourquoi s'intéresser à des dates précises?
Alors que Jésus en connaissance de cause précise bien que "pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. ".

Car les milieux religieux sont dans l'égarement.

Les chrétiens veulent des dates (le jour et l'heure d'accord on n'y a pas le droit ! mais il reste encore l'année, et le mois !).

Ils cherchent à la fois à se rassurer et à se disculper en montrant qu'ils détiennent la vérité.
Tous pressentent que le grand réveil est pour bientôt.
Ce n'est plus un scoop de penser cela ;
Et Jésus souhaite réveiller toutes les vierges (sages comme folles).

Mais maintenant, aujourd'hui, la question importante c'est de savoir :

De quel peuple parle réellement Jésus?
De quel figuier ?
Qui est véritablement le figuier ?
Qui est le peuple élu?

·         des Israélites, des israéliens ? (tous ceux habitant en territoire d'Israël)
·         des juifs d'Israël ? (tous ceux qui descendraient des Levy, des Jacob, des Cohen, ou qui ont un nom à consonance juive, en Israël)
·         des juifs messianiques ? (ceux parmi les juifs d'Israël qui reconnaissent Jésus comme le Messie)
·         Ou alors des chrétiens ? (tous ceux qui se réclament de l'enseignement de Jésus)
·         Ou pour finir tous à la fois

Au risque de vous choquer, Jésus ne fait absolument pas référence à toutes ces catégories de personnes.
  
Jésus ne parle pas d'un figuier maudit sec et stérile. Il parle au contraire d'un figuier béni où coule l'Esprit de Dieu. Et je le redis, béni: "Beraca" en hébreu, signifie s'agenouiller, être agenouillé.

Le figuier commun que l'on trouve en Israël est un petit arbre de seulement trois a cinq mètres de haut, ce n'est pas un grand arbre majestueux comme l'est le chêne par exemple.

Le véritable figuier est un peuple qui est humble, soumis et qui s'abaisse et se repent devant ses fautes. C'est bien sûr ce petit reste qui sort d'Israël, (Israël en tant que peuple choisi, pas en tant que religion ou nation.)

C'est  sa Juda spirituelle que seul Jésus connaît et dont Jean a vu les noms inscrits dans le petit livre d'Apocalypse 10:9 et en l'avalant : ce petit livre a été amer à ses entrailles mais doux comme du miel dans sa bouche .Jean a vu les noms (goût de miel; mais ils sont peu nombreux (goût amer).

Jésus parle de son peuple et il est unique. Le figuier c’est ses disciples. Pas ses disciples en Israël seulement. Il parle de ses disciples dispersés partout sur la planète. Sa parole a touché les coeurs jusqu'aux extrémités du globe et donc il n'y a aucune limite géographique au réveil des Elus.
Il y a même plus.

"Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu'à l'autre."(Matthieu 24:31)

Il n'y a aussi aucune limite entre les morts et les vivants. Puisque rassembler depuis une extrêmité des cieux jusqu'à l'autre montre bien que cela concerne aussi les morts en Christ, ceux qui sont au ciel ; Comme les vivants les Elus terrestres des quatre vents.( des quatre points cardinaux nord sud est ouest)
Le figuier est par ailleurs, reconnaissable à ses 4 fleurs différentes.

Le disciple est reconnaissable à ses 4 belles actions habituelles :
·         sa persévérance dans l'enseignement (celui des apôtres, donc du Saint-Esprit )
·         sa persévérance dans la communion fraternelle,
·         sa persévérance dans la fraction du pain(le sacrifice, le renoncement absolu) et
·          dans les prières ( inspirées). Actes 2:42

Dès que ses branches deviennent tendres, c'est à dire que dès qu'il y a de la sève qui coule dans les branches du figuier, nous savons que l'été est proche.

L'été c'est la saison de la chaleur, la chaleur de l'Esprit qui bouillonne dans le croyant et lui donne de la puissance.

La sève c'est la vie qui revient dans les branches.
Le figuier a été, rappelez-vous, séché et rendu stérile par Jésus. C'était le lendemain de son entrée triomphale à Jérusalem. Pourquoi là à Jérusalem ? Pour montrer que c'est son peuple qui meurt alors. On lit dans l'ordre, qu'il maudit le figuier sur le chemin et qu’il reconstruira le temple détruit en 3 jours.

Son peuple est devenu tiède, stérile, adultère, idolâtre en un mot: chrétien.( au passage, je me permets une petite extrapolation : ça c'est la génération dont parle la parabole: cette génération de chrétiens d'aujourd'hui qui ne passera pas sans avoir vu le figuier renaître.)

La sève qui coule c'est son peuple qui se repent et qui redevient bouillant, retrouvant son premier amour. C'est une résurrection aussi.

D'enfant désobéissant, préférant les plaisirs du monde, chaque croyant revient alors comme le fils prodigue vers son Père céleste ; il passe successivement de fils indigne à fils repenti, à fils aimant puis au final à fils adopté, auquel le Père peut lui confier alors, toutes ses affaires.

Au verset 45 Jésus confirme que le fils adopté c’est le serviteur fidèle et prudent.(la parabole du figuier n’est pas terminée).

" Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable? Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi! Je vous le dis en vérité, il l'établira sur tous ses biens. "

Mais il y a aussi le fils indigne qui a refusé d'être un fils repenti et qui est apparenté à la génération perverse et méchante dont parle Jésus.
Ce fils indigne ne veille pas et cherche toujours à savoir quand Jésus son maître va revenir, car il préfère ses péchés à la justice.

Avec Matthieu 24:48-51on est toujours dans une illustration de la parabole du figuier.

" Mais, si c'est un méchant serviteur, qui dise en lui-même: Mon maître tarde à venir, s'il se met à battre ses compagnons, s'il mange et boit avec les ivrognes, le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s'y attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas,( voyez c'est cette génération qui cherche le jour et l'heure et qui ne la trouvera pas) il le mettra en pièces, et lui donnera sa part avec les hypocrites: c'est là qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents."
L'été est par conséquent proche.
C'est-à-dire que les fruits de l'Esprit sont là.
La Pentecôte, le réveil des Elus est là. Le fils de l'homme est à la porte.

Là aussi de quelle porte s'agit-il?
D'une des portes de la ville de Jérusalem ?

Actuellement les investigations vont bon train.

·         Est-ce devant la porte de Jaffa que le rassemblement des Élus se fera?

Est-ce par cette porte qui est franchie par le plus grand nombre de visiteurs et de juifs pour se rendre à la vielle ville ou au mur des lamentations?

·         Peut être plus par la Porte Dorée alors (appelée aussi" Belle Porte") qui est murée actuellement et qui pourrait bien se voir ouverte pour l'occasion ?

Cette porte est très symbolique car c'est là que le Saint Esprit a guéri un infime par Pierre et Jean. Et ce serait là, aussi que Jésus rentra dans Jérusalem, monté sur le dos d'un ânon (c'est la seule porte en face du mont des oliviers).

Quoi qu'il en soit le Seigneur aime montrer par des signes terrestres que sa parole s'accomplit toujours et je ne serais pas étonné de voir bientôt la Porte Dorée s'ouvrir pour laisser passer les pèlerins.

Mais se rendre là-bas sur la terre Sainte (comme beaucoup l'appelle) en espérant y recevoir une "Visitation de l'Esprit", c'est ni plus ni moins que de la superstition, ou pire de la sorcellerie (croire dans la puissance des objets, la puissance de la terre, la pierre, l'air même, qui serait plus saint ici qu'ailleurs).

Car maintenant l'esprit religieux ne s'arrête plus de séduire, cette troisième corne de la Bête, a véritablement remplacé le Fils de Dieu. (Lire la septièmecorne de la bête : quelle réalité !)

En plus du mouvement chrétien, du christianisme, nous avons un nouveau mouvement à la mode aujourd'hui : "les chrétiens judaïques" ou les "chrétiens judaïsants " :

Ce sont ceux qui :
·         Croient aux signes véhiculés par les juifs ; ceux qui croient dans la puissance du nom de Yeshoua, plus que dans celui de Jésus.
·         Ceux qui pensent que le calendrier des fêtes juives a un réel impact sur la vie du croyant en Jésus.
·         Ceux qui voient dans la mézouza, dans ce petit tube où est emprisonné un texte hébreu une possible protection de Dieu sur leur maison.
·         Ou ceux encore qui veulent une journée plus sainte que les autres dans leur semaine, par un Sabbat (qu’ils prononcent d'ailleurs shabbat).
·         On n'est pas loin, je pense de voir la circoncision revenir dans le milieu chrétien (si ce n’est déjà fait).
·         Le summum de la bénédiction, c'est pour ce mouvement, être à la fois chrétien et juif. Alors là c'est la mise à part parfaite : c'est la double récompense.
Le fait d'aimer Jésus et d'avoir dans ses ancêtres, des ascendants juifs feraient du chrétien un croyant d'exception.

Excusez-moi mais cette sorte de pensée c'est encore de la ségrégation religieuse, c'est une forme de racisme. C’est encore chercher par soi-même à placer des croyants au-dessus des autres : Une forme de levain pour pharisiens.

En dénonçant toutes ces dérives, je ne tape pas sur les chrétiens (je n'oublie pas que j'en faisais moi-même partie intégrante, il n'y a pas si longtemps), mais j'aimerais tellement qu'ils ouvrent les yeux sur leur égarement, pour s'en repentir, s'en détourner.

Croyez sincèrement que c'est un acte d'amour envers eux que je fais ici.

Paul aussi met en garde sévèrement dans Romains 3:10,
"ceux qui s'attachent aux oeuvres de la loi(ils) sont sous la malédiction ;car il est écrit :Maudit est. Quiconque n'observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique."

Ne pouvant faire TOUTE la loi vous ne serez jamais justifié par les œuvres de la loi. Seul Christ le fils unique de Dieu libère du péché et justifie.

Alors revenons à la porte.
"Quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l'homme est proche, à la porte. "

Apocalypse 3:20
" Voici je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui je souperai avec lui et lui avec moi"

Entendre la voix de Dieu c'est lui ouvrir la porte et le recevoir personnellement.
Entendre la voix de Dieu, c'est retrouver l'intimité de la relation.
Celle que nous avons TOUS perdue.
Je vous parlais d'un Dieu sauveur.
Jésus vient nous sauver de la solitude; celle d'avoir été coupé du lien divin.
Cette solitude est vécue par un manque cruel d'intimité avec le Seigneur.
La porte s'ouvre, nos portes s'ouvrent vers une nouvelle dimension : La relation du Fils à son Père, la relation de la fiancée à son Epoux promis.
Le signe que Jésus veut nous montrer, c'est qu'il est aujourd'hui à la porte de notre intimité.

Finissons par le fruit que porte le figuier: la figue.
C'est un fruit qui arrive par l'agglomération d'un amas de fleurs, de plusieurs centaines. (moi je pense aux quatre fleurs du disciple formant cet amas parfait pour porter du fruit, sans ces 4 persévérances du disciple, il ne peut y avoir de fruit).

Ce fruit, porte en lui la guérison.
Les figues ont guéri le roi de Juda  Ezéchias . "Esaïe avait dit : Qu'on apporte une masse de figues et qu'on les étendent sur l'ulcère ; et Ezéchias vivra." Esaïe 38:21

Les fruits du figuier ce sont les actes des Elus, qui portent en eux la guérison physique, contre la maladie, mais aussi la guérison spirituelle, la délivrance, les clés du royaume, la possibilité de naître d'en haut.

Cette génération méchante, cruelle, idolâtre, adultère qui n'a pas voulu se repentir, verra les figues.
Elle verra, constatera les guérisons faites par le figuier (Jésus manifesté dans son peuple) mais elle n'utilisera que les feuilles, comme en Eden, comme l'ont fait Adam et Ève, pour se cacher, pour cacher leur nudité, pour cacher la honte de leur nudité.

Et cette génération, c'est elle qui, toujours stérile, poussera des cris et aura des pleurs et des grincements de dents.

Quand à l'autre génération, l'autre descendance, Jésus l'invite comme avec Nathanaël qui etait sous le figuier à se rassembler sous son figuier, sous sa protection.

Jésus voyant venir à lui Nathanaël lui dit: "voici vraiment un israélite dans lequel il n'y a pas de fraude. D'où me connais-tu ? Lui dit Nathanaël, avant que Philippe t'appelât, quand tu étais sous le figuier je t'ai vu."

Que s'y passera-t-il alors sous ce figuier ?

Jean1:51:" vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l'homme."

Remplacez "le Fils de l'homme" par les Elus (car le fils de l'homme est une expression aussi employé pour un prophète comme Ezéquiel, 93 fois. Donc une expression employée aussi pour un peuple oint, un disciple qui est oint du Saint-Esprit).

Jésus alors te dira comme à Nathanaël : "tu verras de plus grandes choses que celles-ci"

Que voulait dire Jésus ?

il voulait dire tu verras Jésus ou le Saint Esprit monter et descendre sur ses Elus ou sur ceux qui ont reçu une récompense de prophète, et qui peuvent par conséquent être assimilés à un prophète, a un fils de l'homme comme Ezéquiel à un don de Dieu comme Nathanaël (grec: Dieu a donné) :

Encore une indication supplémentaire du retour de Jésus.

Alors le fils de l'homme est à la porte, les Elus sont aussi à la porte pour partager la gloire du Seigneur, pour faire tonner ce septième et dernier tonnerre: la gloire partagée.

Et eux aussi ils frappent à la porte des autres Elus, pour les réveiller, pour dîner avec eux, partager le repas du Seigneur. Ils invitent chacun à se placer sous le figuier là où Jésus nous a vus, bien avant, bien avant de nous connaître, comme avec Nathanaël : "quand tu étais sous le figuier je t'ai vu."



dimanche 24 juillet 2016

CHRÉTIEN OU DISCIPLE ?

127
Par Eric Ruiz

Je voudrais continuer à mettre la lumière sur ce courant dont beaucoup se réclament : celui du christianisme.
Dans ce courant aujourd'hui on y met un peu tout et n'importe quoi : ce sont tous les croyants qui se réclament de la foi biblique et des Évangiles.
A l'intérieur bien-sûr nous avons une foule de dénominations religieuses se terminant par "isme" : catholicisme, protestantisme, évangélisme, méthodisme, baptisme, pentecôtisme, calvinisme, luthéranisme, adventisme, anglicanisme, branhamisme, mormonisme etc .

Elles ont toutes un point commun: leurs membres se disent chrétiens.
Ils suivent les pas de Jésus et de son enseignement.

Ça c'est ce qu'ils laissent entrevoir et transparaître.
Mais méfiez-vous : tous ses mouvements ont une marque.

Et même les mouvements ne se réclamant d'aucune dénonomination sont des dangers (et j'en parle en connaissance de cause, moi qui suis sorti d'une communauté non dénominationnelle et qui se voulait ressembler à celle des actes des premiers apôtres.).

Pourquoi être sur ses gardes ?

Car il y a un scellement spirituel. Et ce scellement n'est pas celui du Saint-Esprit, c'est celui de la Bête;  De cet animal évoqué dans l'Apocalypse de Jean, qui se cache derrière plusieurs noms et qui détruit comme un dragon .

Cette bête possède des puissances que la Bible appelle des cornes.
Elle a 10 cornes sur ses têtes.
Apocalypse 13:1: " Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes."

La corne qui nous intéresse ici est la troisième corne: celle de la séduction .

(Petit rappel: la première corne est celle de l'oppression: l'ésprit d'Egypte, double oppresseurs, la peur et la guerre, DAESH; la deuxième corne est celle de Mammon, l'esprit de richesse, c'est l'argent qui mène le monde).

 L’esprit de séduction (en grec : "apate, mais surtout "plane"[plan'-ay] : trompé, s'égaré dans le sens d'avoir créé une imposture).

C'est la  corne religieuse de l'usurpation: S'approprier par ruse, par fraude ou par violence une chose à laquelle on n'a pas droit, prendre indûment la place de quelque chose.

La religion a remplacé Christ :  vicaire du Christ, remplaçant du Fils de Dieu (en latin "vicarius filii Deï " dont la somme en chiffre romain, de ces lettres fait 666); c'est en premier le catholicisme dont le Pape, chef des catholiques, fédère l’œcuménisme, en  amenant par la séduction, les autres religions à adopter une partie de sa doctrine, il les amène à se prostituer spirituellement en adoptant des rites, des doctrines, des manières de faire identiques qui seront copiés ensuite par les uns et les autres.

Le catholicisme est la mère des prostituées ; les filles sont toutes ces dénominations.
Elles forment la Babylone spirituelle.  Le catholicisme est la première religion à être sortie des assemblées, en adoptant des rites issus du paganisme (référence : "le christianisme paganisé " de Franck Viola).

Les exemples foisonnent  dans toute les religions :

·     L'organisation est la même partout. Un clergé qui dirige et contrôle des laïcs, une élite enseignant à des incultes.
·         Un enseignant spécialiste, qu'il soit curé, abbé, prêtre, évêque, pasteur, révérend est sélectionné par l'organisation mère ( diplôme, titre, certificat) qui le reconnaît comme celui amenant la nourriture spirituelle, par une homélie, un sermon, un culte, une prédication, un prêche...).
·         Un enseignement apporté de façon frontale et verticale ; et surtout non collégiale et non discutée ou échangée avec les laïcs.
·         Un bâtiment présenté comme étant l'Eglise alors que l'assemblée( ecklesia en grec) est constituées des membres qui la compose.
·         Un système de collecte de l'argent rendant obligatoire les dons (remplaçant l'offrande véritable, destinée en premier aux besoins de ses membres, et non au service d'une élite ).
·         Un clergé décidant seul du rôle et de la place de ses apôtres , (alors que ce sont les membres qui décident de qui est apôtre).
·         Le pouvoir surnaturel accordé aux rites. L’Ostie, La sainte Cène, la Communion, le repas du Seigneur sont devenus par extension le corps de Christ (avec le pouvoir de bénir ou de maudire). Le baptême d'eau est devenu le rite qui sauve, etc.

Déjà le mot "chrétien " devrait faire vomir ceux qui s'en réclament.
·         Chrétien c'est: christianos qui signifie dans le sens littéraire " petit christ" donc "petit oint" .
Cela veut dire que si vous êtes chrétien , c'est que vous, n'êtes qu'en partie seulement oint.  Qu'elle aberration, ce n'est rien d'autre qu'un blasphème (insulte).

Dieu ne donnerait qu'une petite partie de son Saint-Esprit?

Baptisé dans le Saint-Esprit ne voudrait plus dire grand chose (baptisé, baptizo en grec qui signifie immergé complètement et surtout définitivement).

Quel mensonge!
Quelle usurpation d'identité ! (ou alors quelle tromperie)

Historiquement, c'est à Antioche que les croyants ont été appelés chrétiens, pour la première fois. (Actes 11:26)
Cette appellation est donc très méprisante, c'était un surnom moqueur et très réducteur.

Jamais les croyants de l'époque de Paul ne se nommaient comme cela entre eux, jamais.
"Chrétiens" ne figure que dans une seule épître : celle de Pierre (1Pierre 4:16) pour désigner la souffrance de se voir amalgamer à un groupe religieux; Pierre encourage les croyants qui souffrent à cause de l'étiquette de chrétien, à ne pas en avoir honte et même à glorifier Dieu de cette injustice, car il amènera lui-même tout en jugement (on verra à la fin qui est chrétien et qui ne l'est pas).

Au départ, ce sont des incroyants qui les appelaient ainsi pour les distinguer notamment des hébraïques, des circoncis de la Judée (les croyants qui se référent à la loi de Moïse). Attention on ne les appelaient pas juifs non plus, mais Judéens.
C'est longtemps après, plusieurs siècles après, que les Judéens hébraïques se sont fait appelés "juifs".
On pourrait dire bon : juif, chrétien, ce ne sont après tout que des appellations et en soit : ce n'est pas si grave. Ce qui compte c'est que l'on soit fidèle à l'enseignement de Jésus-Christ.
Eh bien je dirai que vous avez raison en partie et que vous avez aussi tort de penser ainsi.

Pourquoi?

L'ennemi aime que des croyants pensent comme cela; Qu'ils n'aient plus de profondeur, qu'ils soient superficiels et légers.
Parce que la tiédeur s'est comme un venin, le poison rentre progressivement et il empoisonne petit-à-petit tout le corps de Christ (l'Eglise) jusqu'à le rendre entièrement mort. La chair commence de manière très insignifiante à laisser rentrer des désirs contraires à l'Esprit (toujours par des petits compromis iniques qui se rajoutent les uns aux autres).

Que voulait Jésus?
Que voulait-il faire?
Des petits Christ?

Non, il le dit clairement dans Luc 14:33
"Quiconque  ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être (quoi, un bon chrétien ?mon disciple"
Un disciple ("Mathetes"  [math-ay-tes'] en grec, 249 fois dans le NT; pas trois fois comme "christianos" ) de Jésus, c'est un croyant qui renonce, qui fait des choix qu'on pourrait qualifier "d'extrêmes " dans sa vie.

Eh oui un disciple c'est un extrémiste, un fanatique, mais un fanatique d'amour.

Connaissez-vous beaucoup de croyants qui ont pratiqué Luc 14:33 ?

Qui ont renoncés à tout ce qu'ils possèdent pour suivre Jésus?

Bien sûr certains ont renoncé à pleins de choses ; à leurs loisirs, à leurs distractions, à leur dimanche pour aller à l'Eglise, à leurs mauvaises habitudes et même à leurs amis inconvertis.
Mais Jésus ne parle pas de ce renoncement là, en tous les cas, pas seulement.
Il parle d'un renoncement, d'un abandon total, absolu.

Au verset 26, il parle de renoncer à ce qui coûte le plus cher :  à sa famille (jusqu'à même à haïr ses propres frères et ses sœurs) à haïr sa propre vie même ; et à porter sa croix.(porter les souffrances , les injustices, les calomnies, les insultes).

On ne voit pas souvent des prédicateurs utiliser un tel verset ;Car cela les met eux aussi dans l'embarras et en porte-à-faux.
À qui, à quoi ont-ils renoncés, eux ?
A c'est vrai qu'ils demandent aux autres beaucoup de sacrifices, (en particulier financiers) mais eux, dans bien des cas, où sont leurs sacrifices? Où est leur renoncement?

La différence entre Babylone et Jésus-Christ se situe là.
La différence entre le christianisme et le disciple se manifeste bien là.

Attention !
Il y a encore une autre marche à gravir et non des moindres : Jésus nous demande non pas une chose, mais deux choses : de renoncer ; et de le suivre. 
Suivre: pour Jésus, ce n'est pas suivre un mouvement religieux, une Eglise dénominationnelle , ou un prédicateur inspiré plus qu'un autre.
Non, Suivre Jésus : c'est suivre une direction où vous perdez tout dans un premier temps sans espérer que Dieu vous donnera en retour ( sinon vous calculez, vous ne donnez pas vraiment. Vous espérez un Évangile de prospérité plutôt qu'un Évangile de vérité ).

Les premiers chrétiens, pardon, les premiers disciples, vendaient leurs propriétés, ils arrivaient complètement démunis devant les apôtres (ou devant les anciens, car ils étaient plusieurs), qui distribuaient leurs biens en fonction des besoins de l'assemblée. (Actes 2:44-47).

Il fallait renoncer à soi et être en mesure de se séparer de tous ses biens pour les besoins du corps de Christ, c'est-à-dire les besoins des frères et sœurs en Christ. C'était, vous l'avez sans doute compris une assemblée où l'on partageait, tout, y compris la vie de tous les jours.

Alors c'est vrai : nous avons tous été des chrétiens, sans exception. Nous avons tous perdu notre premier amour. Nous avons tous laissé rentrer en nous un peu de religiosité (c'est cela l'adultère spirituel) et voiler ce constat n'enlèvera pas la vérité.

C'est comme le fait que nous étions tous pêcheurs et privés de la gloire de Dieu.
Cela prouve encore que nous avons encore besoin d'un Sauveur dans notre vie.
Jésus vient sauver le pécheur mais aussi celui qui s'est égaré ,l'adultère, le chrétien (et que celui qui ne s'est jamais égaré me jette la première pierre).

Par conséquent, rappelons-nous qu'au départ nous étions bouillant pour le Seigneur, prêt à tout pour lui.
Jésus lui, n'a pas été partial. Il n'a pas donné un peu plus d'onction aux uns et un peu moins aux autres.
Nous avons tout reçu en Jésus-Christ. Et nous avons" tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité" (Colossiens 2:10).

Mais alors pourquoi certains manifestent-ils des dons spirituels et pas les autres?

Je vais vous donner une image pour vous faire comprendre.
C'est comme avec une eau que l'on fait chauffer; nous avons baissé le feu et retirer le couvercle de la casserole. L'eau est devenue tiède. Nous devons augmenter le feu et mettre le couvercle pour amener l'eau à ébullition. C'est-à-dire que nous devons renoncer à notre zone de confort pour servir Dieu et le suivre là et où il nous le demandera.

Jésus souhaite avant tout que nous ayons Son caractère avant que nous manifestions une puissance visible.
·         L'inverse aboutit à attrister le Saint-Esprit,
·         à faire des croyants orgueilleux,
·         ramenant la lumière sur leurs œuvres et non sur Jésus,
·         confondant la prophétie avec la divination;
·         Confondant le Saint-Esprit avec la connaissance intellectuelle ou leur doctrine avec la révélation;
·         Mettant leur confiance dans ceux qui exercent des miracles plutôt que dans ceux qui montrent un amour véritable (agapé, agapeo).

Jésus veut faire des Christ comme lui à cent pour cent.

"Soyez parfait comme votre Père céleste est parfait" : ce n'est pas tendre vers un idéal, c'est l'atteindre et ici-bas, sur cette terre; Atteindre la maturité, l'accomplissement du disciple.
Aussi ce qui est partiel en chacun d'entre nous doit disparaître au profit de ce qui est total et parfait (pour paraphraser 1 Corinthiens 13:10).

C'est à cette condition que "les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra ".

Non pas parce que nous allons recevoir quelque chose de nouveau et de meilleur ; non pas parce que Jésus va revenir d'une manière extérieure à nous.

Jésus revient, mais à l'intérieur du croyant, à l'intérieur du disciple accompli qui sera comme son maître.

Jésus revient par le Saint-Esprit et par aucune autre forme ou apparition quelconque.
C'est de la religion, c'est du christianisme !
Ce sont des pensées séductrices qui ont amené un faux enseignement que de croire à un Jésus ressuscité en chair revenant parmi nous.

Jésus l'a dit : Jean 16:7:" Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur (le Saint-Esprit) ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai."

Ceux qui sont "nés d'en haut" (et non nés de nouveau) doivent refaire briller le diamant qu'ils ont reçu. Il n'y en a pas d'autres et il n'en recevrons pas de nouveaux . En d'autres mots (lisez bien !) :
 ils doivent faire revenir Jésus en eux.

Jésus nous a dit la vérité. Alors arrêtons de croire aux fables et comme le dit très justement Paul, au verset 12: faisons disparaître ce qui est de l'enfant afin de connaître comme nous avons été connus. C'est à dire comme étant semblable en tout point à lui .

Si nous sommes de sa nature nous sommes aussi comme lui. Un chêne a les mêmes propriétés qu'un autre chêne. Il en est de même entre Jésus et un disciple accompli.

Alors Jésus ne nous force pas, il invite chacun à s'asseoir et à réfléchir sur sa volonté à construire avec lui; c'est-à-dire à sa capacité à tout abandonner pour lui.
Luc 14:28:
" Car, lequel de vous, s'il veut bâtir une tour, ne s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer, de peur qu'après avoir posé les fondements, il ne puisse l'achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant: Cet homme a commencé à bâtir, et il n'a pu achever ?"
"avoir posé les fondements".  Bien sûr ce sont les fondements de la foi mais lesquels en particulier ?

Il y a trois fondements à poser.
·         Premier fondement le jugement (la conviction de péché );
·         deuxième fondement: la repentance, (avec son fruit la conversion) et
·         le troisième: la justice (l'exercice du pardon en premier, qui permet à celui qui reçoit le pardon de voir la justice de Dieu).
·          
Beaucoup de croyants se sont arrêtés à ces trois premiers fondements, à ces trois premiers tonnerres. ( lire: les sept tonnerres)
Alors, ils se sont stoppés dans leur croissance, il ne peuvent aller plus loin, car ils ont refusé le quatrième fondement : le renoncement.
Lui seul (le renoncement) permet d'atteindre la purification,
lui seul (le renoncement) permet d'atteindre la couronne de vie, 
lui seul  (le renoncement) permet d'atteindre le baptême de l'Esprit.( tout ces renoncements : purification, couronne de vie, baptême d'Esprit s'est une seule et même chose),
bref le renoncement permet au croyant d'atteindre la Pentecôte, la véritable puissance d'un disciple.

Alors chrétien ou disciple ?

Quoi qu'il en soit nous n'avons pas à rougir des appellations que nous portons injustement.
La version de la Bible "la colombe" nous donne une traduction intéressante de 1 Pierre 4:14-16
"Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, [...] Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, [...] mais si c'est comme chrétien, qu'il n'en rougisse pas ; qu'il glorifie plutôt Dieu à cause de ce nom."

Nous avons tous bien lu et entendu , Dieu se glorifie même dans les injustices, même quand son propre nom est sali et que l'amalgame est fait sur tous ceux qui croient: aussi bien les vrais croyants que les soi-disant croyants.

Vous sentez-vous offusqué, blessé par le fait qu'on vous traite de chrétien ou qu'on vous assimile à cette secte ?

Pensez à l'apôtre Pierre, à l'apôtre Paul aussi qui ont subi la tête haute cette injustice, car c'est ainsi aussi que l'on participe aux souffrances de Christ.
Par conséquent, cette distinction entre Chrétien et disciple c'est au croyant, lui seul, de la faire .
Comment?
Par sa vie, par sa consécration, en un mot par son renoncement .

Si notre véritable identité c'est le Saint-Esprit, c'est lui qui montrera en chacun de nous, qui nous sommes ; et nous n'avons pas à convaincre par nos paroles, ou par nos arguments aussi intelligents et persuasifs soient-ils que c'est l'Esprit Saint qui nous anime.

Alors, nous sommes entrés dans le temps, dans la saison devrais-je dire pour être plus juste, où chacun doit choisir, où chacun doit décider entre : être chrétien ou être disciple.

Le jugement de Dieu est actuellement sur sa maison. 1 Pierre 4:17, il n'y a plus de temps pour rester indécis et pour s'attendre à ce que les autres ou la majorité vous pousse à aller dans un sens contraire ; ou que le vent se mette à souffler différemment.

C'est à chacun de prendre sa décision.

"Qu'est-ce que je fais? Je renonce à tout où je renonce qu'à ce qui ne me déstabilise pas de trop."

De toute façon, c'est le Saint-Esprit qui convainc de péché , de justice et de jugement.
C'est lui qui vous montre vos erreurs, qui vous montre ce qui est juste et ce qui est faux et vous donne l'œil qui voit Dieu ( petite référence à Job. )
Alors écoutez ce que l'Esprit dit aux Eglises, ce que l'Esprit dit aux assemblées, ce que l'Esprit vous dit à vous surtout personnellement:

Adultère ou fidèle ?
Chrétien ou disciple  ?

dimanche 17 juillet 2016

LA SEPTIÈME TÊTE DU DIABLE, UNE RÉALITÉ ?

126
par Eric Ruiz

Le 1 novembre 2015, j'avais amené un enseignement sur "Les7 têtes de la bête et ses noms blasphématoires."


J'étais parti de deux versets principaux du livre de l'Apocalypse de Jean.
Apocalypse 12:3 " Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes"

Apocalypse 13:1: " Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème."

Souvenez-vous j'avais conclu que chaque tête du diable avait été représentée par un roi de l'ancienne alliance, qui incarnait un ou plusieurs blasphèmes particuliers, en dressant des hauts-lieux de prosternation.

Par exemple: Jéroboam, premier roi d'Israël après le schisme incarnait le haut lieu de l'idolâtrie.
Ensuite, que l'on retrouve ces noms de blasphème énumérés par Paul dans Galates  5:18.

Ces blasphèmes sont par conséquent les œuvres de la chair : fornication, luxure, idolâtrie, magie etc.
Il faut bien comprendre que blasphémer "blasphemeo" en grec signifie : injurier, insulter, calomnier et c'est le Seigneur lui-même qui subit ces blasphèmes de la part de ces rois, qui pratiquent  la fornication, la luxure, la magie ou l'idolâtrie.

Ensuite, que ces rois et leurs influences maléfiques et blasphématoires sont toujours présents  aujourd'hui, mais sous forme d'esprits, qui s'incarnent dans des êtres charnels, laissant un libre accès à ce genre de démons.

Comment?

En adorant leur péché, car ils font roi leur péché qui règne sur leur vie.

Aujourd'hui le moment est venu (vous verrez pourquoi par la suite) de nous intéresser plus particulièrement au septième roi, à la septième tête : Achaz.

Ce roi de Juda rappelez-vous désobéît d'abord aux conseils du prophète Esaïe.
Il refuse le conseil de Dieu et préfère la protection de l'ennemi. Il donne par conséquent tout l'or du Temple, se débarrasse de tous les ustensiles sacrés  pour s'assurer la protection des Assyriens.
Il refuse les alliances justes avec Israël, abandonnant Israël entre les mains de l'ennemi.
Nous voyons bien-là les différentes formes d'insultes faites à Dieu.

Bien-sûr il y a la désobéissance, mais surtout une lâcheté extrême.


  • Achaz qui signifie en hébreu " retenir",  il retient par ses mauvaises actions la bénédiction attachée à tout un peuple.
  • Achaz qui signifie, " se lier". Il se lie avec un régime mafieux. Il achète sa paix. Il accepte le racket
  • Achaz qui signifie " établir". Établit un pacte, un contrat inique avec l'ennemi, l'amenant à dépouiller la maison de l'Eternel, pour avoir son secours.
  • Achaz  qui signifie "il a soutenu"  préfère être le fils et le faire valoir de l'oppresseur.
Et comme si tout cela n'était pas suffisant, Achaz sacrifie une bonne partie de son peuple dans les combats, allant jusqu'à sacrifier même son fils aîné " et même il fit passer son fils par le feu, suivant les abominations des nations que l'Eternel avait chassées devant les enfants d'Israël."

C'est-à-dire, qu'il offrit son fils comme, un présent, une offrande à Dieu, se riant du commandement fait à Moïse: " Qu'on ne trouve chez toi personne qui immole son fils ou sa fille par le feu, personne qui pratique la divination, qui recherche les présages, consulte les augures ou s'adonne à la magie, personne qui jette des sorts, consulte les spirites et les devins ou interroge les morts." (Deutéronome 18:10-11 Bible Semeur)

Étonnant ce passage !

Avez-vous remarquée une chose?

Pourquoi trouve-t-on le sacrifice d'enfants mêlé à l'astrologie et aux pratiques occultes?

Y a-t-il une relation de cause à effet?

Eh bien c'est vraiment ce que je crois.

Il est dit plus loin que Dieu à éloigner les nations qui se livraient à ces deux abominations.
Observez bien et vous verrez sans doute que ceux qui s'adonnent à une de ces deux pratiques occultes s'adonnent obligatoirement à l'autre, ou le feront un jour ou l'autre.

Ceux qui sacrifient leurs fils ou leurs filles le font car ils sont dans l'occultisme.
Ces pratiques sont par conséquent une offrande de très mauvaise odeur pour notre Dieu qui a en horreur ce genre d'encens, qui refuse de voir le crime s'associer aux cérémonies religieuses et aux prières.

Nous avons bien là maintenant, tous les noms blasphématoires reliés à ce roi :
La lâcheté, la traîtrise, le meurtre, la magie, le sacrifice d'enfants.

Quand n'est-il alors de nos jours ?
Cet esprit mauvais est-il présent dans nos pays? Et s'il est présent, sous quelle forme apparaît-il?

Il faut auparavant relire Apocalypse 17:9-10: " Les sept têtes sont sept montagnes, [...] ce sont aussi sept rois: cinq sont tombés, un existe, l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps. "

Dans le message du 1 novembre 2015,  j'avais identifié les cinq rois qui étaient tombés (Jéroboam, Achab, Salomon, Ozias et Saül).
Celui qui existe encore, s'est  Nebucadnestar, l'empire Babylonien, qui sévit toujours par le système politique, religieux dominateur et oppresseur que nous connaissons actuellement.
Ensuite le septième roi est cet "autre (roi) qui n'est pas encore venu et quand il sera venu, il doit rester un peu de temps."

Ce septième roi c'est ce démon qui blasphème (qui insulte Dieu) en aimant l'occultisme, la lâcheté, la traîtrise et le sacrifice d'enfants. Et qui est bien présent aujourd’hui.

Qu'est-qui me fait dire ça ?

Mercredi 13 juillet il y a quatre jours, nous avons assisté à une réunion d'information sur la contre vérité de l'affaire d'Outreau et sur les placements abusifs d'enfants.
J'ai eu la confirmation en écoutant et en voyant le témoignage de ces enfants violés par leurs parents d'abord, puis par d'autres adultes impliqués dans ce sombre trafic lucratif, que cet esprit diabolique était venu et qu'il est bien là, sévissant en France.

Oui l'esprit d'Achaz est bien revenu.

Souvenez-vous de cette affaire qui a traînée pendant plusieurs années de 2000 à 2005 environ et qui a secoué le pays par l'ignominie des sévices sexuels et moraux pratiqués sur plus de 50 enfants ; avec 17 adultes inculpés et jugés coupables au départ, puis à la suite d'un second procès en appel, innocentés et indemnisés pour la grande majorité  (de 500 000 à 1 million euros).

Les victimes ce ne sont pas ces adultes reconnus coupables puis acquittés. Ce n'est pas cette soit disant injustice qui les aurait sali ; non les vraies victimes sont ailleurs.

Eh bien, ne voyez-vous pas que ces enfants violés sont les vraies victimes.
 Ils ont été abusés pour certains dès l'âge de deux ans.
Ce sont des enfants sacrifiés.
Sacrifiés oui c'est bien le mot.

  • Sacrifiés pour le plaisir honteux du sexe: la luxure.
  • sacrifiés pour l’argent,
  • sacrifiés pour le mensonge de tout un groupe de notables qui ont préférés, se taire ou mentir pour éloigner les soupçons et protégés leurs intérêts.
  • Sacrifiés aussi pour des pratiques occultes.
  • Sacrifiés enfin: car on a tué la vie en eux
Aujourd'hui ceux qui ne se sont pas suicidés, ont une vingtaine d'années, ils ont pour la plupart déjà essayé de mettre fin à leur jour, ou sont tombés dans la drogue, la délinquance, la prostitution où ils dorment d'un œil et parfois dans la rue et vivent continuellement dans la peur.

Ils sont à jamais brisés et marqués à vie.

Seul l'Esprit de notre Dieu pourra les rétablir, les faire renaître à  une existence nouvelle.
L'affaire d'Outreau n'est malheureusement pas le récit d'actes isolés et qui servira de leçon pour que cela n'arrive plus.

C'est simplement excusez-moi l'expression malheureuse, le signe extérieur, le révélateur, et la mise en lumière de cet esprit maléfique qui n'a pas fini de sévir et dont nous avons pour preuve, toutes ces affaires de pédophilie et d'incestes qui abondent et surabondent  dans les rubriques "faits divers" de nos journaux.
Mais il y a aussi d'autres réseaux d'informations comme internet et les rencontres que nous pouvons faire autour de nous.

Une de nos amis croyante, notre sœur en Christ : Sylvie Castro pour ne pas la nommer, connait très bien ces milieux et elle a écrit deux livres: " Rafles d'enfants en 2015 "et "Espoir aux frontières de l'irréparable " pour dénoncer, témoigner et informer  le monde des procédures et des usages maléfiques qui se font sournoisement contre les enfants et leurs parents. (À tous niveaux, médical, judiciaire, et  même de l'appareil d'Etat.)

Il existe des réseaux diaboliques qui font des rapts d'enfants, les sacrifiant jusqu'à les faire mourir.
Cette pratique de la pédocriminalité est une réalité malheureusement courante et pas seulement au bout du monde en Indonésie mais partout en Europe comme ici-même en France au pays des droits de l'homme.

Ces affaires  (une multitude comme celle très médiatisée de Marc Dutroux en Belgique) parallèlement montrent l'extrême lâcheté d'hommes et de femmes qui se cachent ou qui préfèrent en cacher d'autres pour conserver leurs intérêts et leurs privilèges.
Le monde de la justice est souillé, celui de la finance n'en parlons pas et nos politiques ont eux aussi un pied bien ancré dans cette boue du péché.

Chacun essaye de couvrir l'autre car on le voit bien : Ils se tiennent par ce genre d'affaires, si un tombe, les autres tombent aussi.

Mais comme l'esprit de traîtrise et de lâcheté est sur eux, les dénonciations et les accusations pleuvent. Nous l'avons vu avec Outreau où les accusés, rejetaient mutuellement la faute sur les autres, où les juges ont placés les enfants dans le boxe des accusés pour les intimider et montrer que leur silence valait pour mensonge.

Cette affaire a révélé, a mis la lumière surtout sur ces esprits démoniaques et leur immonde stratégie.
Une stratégie visant en premier à briser la vie d'enfants innocents au profit d'un réseau mafieux et malfaisant.

Heureusement nous avons un sauveur.
Mais Jésus est la Vérité. C'est lui qui au final triomphe du mal; Et aujourd'hui il y a une bombe à retardement ; et cette bombe à retardement, ce sont les enfants violés, maltraités, qui sont devenus des adultes et leurs paroles sont entendues, car elles reviennent au devant de la scène avec force et violence.

Regardez les prêtres catholiques, les pasteurs protestants pédophiles : eux aussi ne sont pas épargnés par les scandales.
L'apostasie s'illustre encore au travers de ces dirigeants d'Eglises corrompus et pervers.
Ils sont des témoins, de premier choix, du retour de l'esprit d'Achaz sur le monde, du retour de cette septième tête de la Bête.

Pourquoi  cette bombe va-t-elle exploser ?
Car cette Esprit mauvais d'Achaz est là pour peu de temps.
"Quand il sera venu, il doit rester un peu de temps." (Apocalypse 17:10)

Cela signifie qu'il tombera avec l'esprit babylonien.

Le Seigneur a permis, nous a permis à nous petite assemblée, de faire connaissance depuis plusieurs semaines, d'un des enfants de la famille Delay et Badaoui, victime d'Outreau. Nous ne savions pas pourquoi au départ, Dieu nous avaient amené à rencontrer Jonathan.

Aujourd'hui les choses sont évidentes.
Nous constatons une fois de plus que Jésus nous conduit dans la vérité, qu'il ouvre nos yeux et nos cœurs sur l'état de ténèbres dans lequel notre pays se prélasse;
La vérité nous montre l'état profond de la noirceur de notre société que se veut si juste et si civilisée.
Cette société tellement avancée technologiquement mais qui est tellement arriérée spirituellement, au point de sacrifier ses propres enfants.

Notre belle société moderne et laïque assise sur son modèle babylonien, cherche à cacher certaines de ses productions sales et honteuses.
Comment?
En masquant, en dissimulant  la réalité et la vérité.
Les conséquences sont désastreuses : Voilà encore des enfants naufragés de la vie, des personnes en détresse qui ne peuvent sortir la tête de l’eau. Ils ne pourront s'en sortir qu'en rencontrant le Seigneur.
Il n'y a qu'une seule vérité; et la vérité est une personne, c'est Jésus, c'est elle qu'ils doivent rencontrer.
Nous le voyons, toutes ces victimes infantiles d'abus sexuels ne peuvent pardonner à leurs bourreaux, qui sont bien souvent leurs propres parents.

Le manque de pardon les maintiennent liés à leur passés qui les poursuit sans cesse nuit et jour.
Attention ! Cela ne concerne pas quelques centaines d'enfants mais bien plusieurs dizaines voir plusieurs centaines de milliers de jeunes mineurs.

Beaucoup de ceux qui n'auront pas pardonnés vont un jour ou l'autre se retourner contre leurs parents (comme Jonathan Delay), parce qu'eux même en premier l'on fait (ces parents se sont tournés contre leurs propres enfants).
N'est-il pas écrit :

"Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant; les enfants se soulèveront contre leurs parents, et les feront mourir" (Matthieu 10:21)

Alors on le constate: les démons se déchaînent, ils investissent des corps qui leurs sont entièrement soumis, de part leurs mauvais penchants. Les démons ne frappent jamais au hasard. Ils aiment ceux qui leur ressemblent.

Ouvrez les yeux, sur l'esprit d'Achaz, et particulièrement sur son côté occulte et sacrificiel.

Un nombre impressionnant de personnes se livrent actuellement à des rituels sataniques en France et le milieu chrétien n'est pas épargné, loin de là.
Ne croyez pas, que ce commerce d'enfants fait partie de ces rituels qui nécessitent forcément un "folklore religieux" particulier (prières, costumes, cérémonies, artifices).
Il n'y a pas besoin de tout cela la plupart du temps.
 Au final : les viols collectifs d'enfants et leurs sacrifices sont organisés secrètement et le commerce est encore plus florissant grâce à internet. Le jeune mineur subit un conditionnement pour participer à ces horreurs sans rien dire et en regardant des crimes se faire sous ses yeux ou en les provoquant lui-même.

Que faire nous croyants?
Pouvons-nous éviter ce genre de crimes organisés ?

La réponse est non bien sûr.
Mais nous avons des exemples de réussite.

Le premier exemple a été un des fils même du roi Achaz.
Il a échappé au sacrifice. Pour cela, il a décidé de ne pas suivre les voies sombre de son père, il s'est tourné vers la vérité : le Seigneur ; et il a pratiqué ce qui est juste. Ce fils a été un des plus grands rois de l'histoire de Juda : c'est Ezéchias.
( "l'Eternel, le vrai Dieu est ma force" en hébreu)

Mais nous pouvons aussi prier pour que le Seigneur nous amène à connaître des personnes abusés et désabusés pour pouvoir les aider à sortir de leur cauchemar.
Comment ?
Nous pouvons aider chaque personne qui sort de cet enfer en l'entourant de notre amour et aussi en l'aidant à prendre le chemin de la repentance, qui lui seul amène à Jésus, le seul chemin vers la vérité et la vie:
Le seul chemin de la Délivrance avec un " D " majuscule.

Soyons des Jean-Baptiste: abaissons les collines, préparons le chemin du Seigneur pour tous ces pauvres affligés de la vie.


Et rappelons-nous que le seul sacrifice humains qui a plu au Seigneur a été son propre Fils unique: Jésus, offert pour tous pour la rémission de tous nos péchés.