dimanche 25 novembre 2018

LES DIX PLAIES D’EGYPTE, LA MAINTENANT, DEVANT NOUS ! (1ère partie)

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Par Éric Ruiz

Je me suis senti comme empressé par l’Esprit saint, pour revenir sur les plaies de l’Egypte, comme s’il était très important d’en parler au plus vite.
Ce n’est pas (croyez-le) un événement d’histoire passé, enterré, juste valable  pour notre instruction, loin de là.
Curieusement, ces plaies sont encore actuelles ; Et vous allez pouvoir le constater, ces fléaux sont déjà en pleine manifestation.
Tout va crescendo.
Les dix plaies, ce sont dix périodes qui s’enchaînent.
A chaque étape : un fléau différent tombe, de plus en plus difficile à vivre ; mais le nouveau fléau n’effacera pas forcément l’ancien, tout se succède et s’accumule. 

Ce qui est sûr, c'est qu'en même temps que s'exercent ces châtiments, le cœur de ceux qui aiment le mal, s’endurcit et simultanément le cœur d’un peuple humble et repentant s’affermit, rendant ce peuple de plus en plus fort au fil des épreuves. 
Mais fort dans quel sens ?

«  Que le faible dise je suis fort …par celui qui me fortifie ».

C’est une loi divine, comme une loi naturelle, ou sans soleil ni eau, il n’y a pas de fruits possible.
Dieu nous amène toujours dans la faiblesse pour que nous puissions manifester Sa force (pas la nôtre).

Le but divin, ne l'oublions jamais : est avant tout de libérer les vrais oppressés de leurs chaînes charnelles et religieuses, de leur asservissement idolâtre ; Mais aussi de séparer l'ivraie du bon grain.
Et pour finir, de rendre la justice divine : Dieu partage sa gloire avec son peuple saint ( 7ème tonnerre).

Celles et ceux qui me connaissent savent que je ne cesse de dire que l’histoire se répète.
Et là, nous avons la répétition de l’histoire d’un peuple égyptien dominateur, qui oppresse un peuple étranger, les hébreux (ces derniers obtiendront leur délivrance par des prodiges…)

Alors, où trouve-t-on cette analogie dans la première Eglise ?

C’est dans l’Eglise de Smyrne, que l’on trouve ce même jugement. (Apocalypse 2 :9)
« Je connais ta tribulation…Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, … vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu'à la mort ».

Cette Eglise de Turquie des premiers siècles a connu une tribulation de 10 jours qui fait référence aux 10 plaies d’Egypte et à ce que nous connaissons actuellement.
Car il n’y a rien de nouveau sous le soleil et les noms des peuples d’autrefois ont leur équivalent actuel.



·       Première question importante toutefois : Pourquoi l’Égypte antique représente-t-elle nos nations (comme la France), qui ne sont pour la plupart, ni arabes, ni orientales, et encore moins antiques ?
Qu’ont-elles de similaires avec l’Egypte ?

Ce qu’il faut bien comprendre : c’est que l’Égypte antique c’est Magog ; un  « territoire de montagnes » ; Des montagnes, pas dans le sens propre, de la nature ; non des montagnes dans le sens figuré (des arrogants, des orgueilleux).
C’est un peuple où s’est succédé toute une dynastie de Pharaons. 
Ces gouverneurs tout puissants faisant office même de Dieu, se permettaient tous les écarts et tous les abus.

C’est donc l’esprit de l’Egypte qui règne sur la grande majorité des nations d’aujourd’hui et ces pyramides sont comme des témoins encore vivants de ces esprits qui génèrent à la base un peuple soumis et au sommet une élite.
Voilà la représentation concrète de la forme de cet esprit : il est pyramidal.
Cet esprit j’en ai parlé dans un message précédent : c’est une puissance, c’est une corne de la bête. (l’Antéchrist : la onzième corne).

La corne au passage, est large à sa base et pointue à sa hauteur, elle est pyramidale. Tout va dans le même sens pour nous révéler la vérité.

Egypte en hébreu, c’est plusieurs mots : Mitsrayim signifie : « oppresseur,»  rahab : « arrogant », Shebiy : « captif, prisonnier, action de capturer » et enfin, Matsowr : assiège, angoisse, détresse.
Avec ces quatre mots hébreu, nous avons le caractère et les intentions des Pharaons et des Gog, (montagnes), des habitants du territoire de Magog.

Qui est comme Pharaon et ses serviteurs aujourd’hui ?

"Pharaon et ses serviteurs " représentent bien des rois, des puissances, des terroristes actifs (comme Al Qaïda ou Daech mais aussi des terroristes (soi-disant) passifs :des chefs d’état, des politiques, des lobbyistes, des financiers, des dirigeants, mais aussi bien sûr, papes, prêtres, évêques, pasteurs, révérends, chaman et autres conducteurs, ainsi que les brebis qui les suivent aveuglements, celles prêtes à tout pour garder leur chef au sommet de leur idéal religieux.
Ces êtres puissants sont oppresseurs, arrogants et prêts à n’importe quelle tyrannie envers leur peuple ou envers un peuple étranger pour le maintenir captif et prisonnier de leur pouvoir.
C’est l’Egypte :Ils l’assiègent, puis l’angoissent et l’amènent dans la détresse.
Par quels moyens ?
Dans les pays totalitaires, par la force la torture, l’emprisonnement et les privations.
Dans les pays démocrates, essentiellement par la taxe, l’impôt, ou la rareté du travail, qui sont les meilleurs moyens d’asservir, les autres.

Dans quels buts asservir, alors?

Dans le but de laisser libre court à leurs passions de gloire, de richesse et d’instructions.  Ils agissent avec un endurcissement de plus en plus fort.

·       Deuxième question importante : Pourquoi les Hébreux représentent-t-ils, eux, le peuple oppressé, qui n’est pas forcément juif, ni sioniste ni Israélien ?

Les Hébreux : c’est le mot hébreu « Eber » qui traduit « de l’autre bord, de l’autre côté » ; Et par sa racine « Abar », nous voyons un peuple d’émigrés qui a quitté son territoire, comme aujourd’hui encore un peuple d’hommes et de femmes oppressées par l’esprit religieux et la religion.
Ces « Abar », ces émigrés vont alors se défaire de leurs liens en passant de l’autre bord.

Signalons toutefois que les fléaux ne peuvent toucher directement  des « Abar », des émigrés dont leur cœur a été préparé et qui sont inspirés à prodiguer des actes de justice.

·       Troisième question importante : Qui  est à l’origine aujourd’hui des 10 fléaux ?
Apocalypse 8 :7, nous dit qu’il y a sept anges avec sept trompettes et un ange dans le ciel, qui se tient devant Dieu, qui sonne de la trompette et qui déclenche et projette la grêle, le feu mêlé de sang, sur la terre.

Voilà l’origine de ces malheurs : un ange de Dieu.

Donc ces 10 plaies d’Egypte semblent bien être semblables au jugement de Gog et Magog, sur un peuple à l’esprit pyramidal, c’est-à-dire impérialiste, colonialiste et hautain, qui préfère son enrichissement personnel et sa gloire au bien-être et à l’épanouissement des autres.
L’Europe, les Etats-Unis, la Chine, le Japon, etc, toutes ces nations et bien d’autres sont devenues une immense Egypte, à l’image de l’Egypte antique. Ce sont des nations toujours inspirées par une multitude de dieux (toujours polythéistes) ; des êtres toujours aussi hautains, déterminés, arrivistes, cherchant à se faire eux-mêmes le dieu des autres).

Alors, passons aux plaies d’Egypte, et détaillons-les, une à une.

·       1ère plaie: l'eau changé en sang.

«  Ainsi parle l'Eternel: A ceci tu connaîtras que je suis l'Eternel. Je vais frapper les eaux du fleuve avec la verge qui est dans ma main; et elles seront changées en sang. Et le poisson qui est dans le fleuve, mourra, et le fleuve deviendra puant,(ou se corrompra) et les Égyptiens travailleront beaucoup pour [trouver] à boire des eaux du fleuve. » (Exode 7:17-18 Bible Martin)

L'Eau est changée en sang : Elle est, non potable donc imbuvable; et là c’est la parole qui devient imbuvable. C'est pourquoi, on trouve l'odeur des discours tant religieux que politicien infecte, irrespirable, puant ("le fleuve deviendra puant").
Le fleuve c'est l'endroit, le lieu où coule l'eau, c’est la parole.

Dans le monde cela se traduit par une parole qui n’est pas suivie d’actes.
Donc la PAROLE EST FAUSSE et MENSONGÈRE, elle est corrompue et elle pue.
Les politiciens ne font que des « effets d’annonce » ; ils mentent sur leurs véritables intentions, c’est une parole MANIPULATRICE.
Parmi le peuple de Dieu, c’est la même chose : la parole est empoisonnée, c’est la révélation qui est indigeste, qui est liée à une odeur de mort, car « Le poisson mourra ». 
Donc la parole ne donne plus sa nourriture (le poisson). 
Y trouver un peu de vérité, de nourriture sainte demandera énormément d'efforts, tellement la vision s'est obscurcie et le cœur endurci.
Esaïe prophétise d'ailleurs encore contre eux au chapitre 29:14. Il dit que « la sagesse des sages périra et l'intelligence de ces hommes savants disparaîtra ».

·       2ème plaie : Les grenouilles 

« Le fleuve fourmillera de grenouilles; elles monteront, et elles entreront dans ta maison, dans ta chambre à coucher et dans ton lit, dans la maison de tes serviteurs et dans celles de ton peuple, dans tes fours et dans tes pétrins. »(Exode 7:28)

Le coassement des grenouilles causent des nuisances sonores qui empêchent de trouver le sommeil pendant la nuit. (Les grenouilles...monteront ... dans ta chambre à coucher et dans ton lit).
On apprend que chez les grenouilles, plus elles sont nombreuses et concentrées et plus leur coassement est intense et prolongé.

Le coassement sans répit provoque donc un tourment ; Et ce tourment empêche de trouver le sommeil et cause des insomnies chez le peuple insoumis.

En fait, le point de départ ce n’est pas les grenouilles mais le fleuve, « le fleuve fourmillera de grenouilles ». 
Il y a un prolongement lié à la 1ère plaie. Le fleuve, les discours creux et vides ont engendrés les grenouilles qui croassent, en émettant chez ceux qui les entendent, un tourment, une anxiété devenue chronique.

Mais cette angoisse génère aussi d’autres soucis : des problèmes dans leur travail, ([les grenouilles] entreront ...dans tes fours et dans tes pétrins.)  
Résultat : les gens perdront leur vitalité, leur motivation, ils seront comme abrutis par un tel vacarme, ou bien, ils s'endormiront d'épuisement dans leurs occupations quotidiennes.
D’une manière générale, ils n’arriveront plus à gérer leur stress.
N’est-ce pas ce que nous constatons face à ce nouveau fléau qu’est le burn-out ?
Cette maladie de nos temps modernes qui occasionne une fatigue excessive et un épuisement tel, qu’il « fait péter les plombs », qui rend toute efficacité dans le travail impossible.
Dans les assemblées chrétiennes, le Saint-Esprit, remplacé par une parole sans effet, a engendré des croyants angoissés et superstitieux.  
La parole de lors prédicateurs est la même que les magiciens, qui firent autant par leurs enchantements que Moïse.
C’est pourquoi il y a un tel endurcissement dans les assemblées. Les chrétiens attribuent alors l’origine de leurs maux à des attaques diaboliques, plutôt qu’à une perte de la foi.

·         3ème plaie : Les poux

« [...]  Toute la poussière de la terre fut changée en poux, dans tout le pays d'Egypte. " (Exode 8:13).

Les poux, sont des insectes parasites qui se nourrissent de sang.
Ces bêtes créent de fortes démangeaisons à la tête, mais aussi sur le corps.
Elles ont donc pour conséquences logiques de créer l'énervement, l’irritabilité et pour finir la colère.  
Ce sont les démons qui mettent le feu dans le sang. 
Le peuple rebelle aux lois divines est sur les nerfs.
Les gens sont énervés comme s’ils avaient des pouls dans la tête.
Ils rencontrent alors d’autres gens qui sont comme eux, qui perdent leur sang-froid, qui sont facilement irritables.
Leur patience est à bout, leur force aussi.
Un rien les rends furieux, en colère et intolérants, d'où l'expression "se chercher les poux dans la tête."  
Ils sont prêts à des actes violents sur ceux qu’ils considèrent comme des oppresseurs.
La violence agit de manière cathartique. C’est-à-dire : que l’agressivité est le seul moyen pour se libérer des tensions.
Le texte biblique nous dit une chose supplémentaire : les poux étaient aussi sur les animaux.
Avez-vous remarqué depuis quelques temps la hausse des agressions animales sur l’homme ?
Les requins, par exemple, s’attaquant aux humains.
La cause ?
Les spécialistes parlent de stress, d’un environnement devenu agressif.
Le stress de l’homme se communique alors à l’animal, de la même façon que les poux se transmettent par un simple approchement ou contact physique.
C’est pour cela que le conseil de l'ecclésiaste n’est pas inapproprié: « éloigne-toi de tes ennemis ». (Ecclésiaste 6:13)

·         4ème plaie: les mouches venimeuses.
« Je vais envoyer les mouches venimeuses contre toi, contre tes serviteurs, contre ton peuple et contre tes maisons; les maisons des Égyptiens seront remplies de mouches et le sol en sera couvert. Mais, en ce jour-là, je distinguerai le pays de Gosen où habite mon peuple, et là il n'y aura point de mouches, afin que tu saches que moi, l'Eternel, je suis au milieu de ce pays. » (Exode 8:17-19)

Les mouches ont un côté répugnant et malsain.
Cet insecte transporte beaucoup de bactéries, de maladies (spirituellement ce sont des choses impures, des péchés, des scories).
Les mouches sont venimeuses par leur bouche.
Le venin ainsi transmis fait référence à des langues médisantes, à des langues de vipères qui non seulement critiquent, mais complotent des projets diaboliques contre leurs ennemis.
Le venin, provient de paroles outrageantes, exprimant le mépris et l'atteinte portée au bon sens et à la morale.
Ce sont en clair, des idées obsessionnelles de vengeance qui les animent alors ; Et ces idées sont plus que rependues, (puisque le sol tout entier des maisons en est couvert).
Ce qui signifie que nul ne pourra en échapper ; D’où les actes d’incivilités qui se multiplient à l’infini, chez l’enfant comme chez le vieillard où le doigt d’honneur et l’insulte est devenu monnaie courante.

Mais alors, le peuple saint lui, où est-il, que fait-il ?
Ce peuple habitait autrefois les montagnes de Juda (le pays de Gosen) ;
Et aujourd’hui où est-il?
Ne cherchez pas ce lieu ; Ce lieu (Gosen), de soleil et de force n’est pas localisé aujourd’hui, à un endroit précis sur la planète, mais il est là où sont ceux qui ont un comportement exemplaire.
Leurs comportements sont-ils montrés comme des modèles?
Je ne le crois vraiment pas, car les Hébreux ont faits trois journées de marche dans le désert pour offrir des sacrifices à leur Dieu, plutôt que de les faire en Egypte, pour éviter de rentrer en conflit direct avec un culte différent.
Ces croyants, ces vrais Lévites se sont en fait, éloignés de leurs ennemis, comme l’a fait Joseph (fils de Jacob) vis-à-vis de ses frères persécuteurs. 
Ces persécutés réclament, c’est vrai  justice… mais ils ne s’opposent pas à leurs oppresseurs dans la violence, ni par l’intimidation.
Ils ont une attitude respectueuse, stoïque, sans esprit de vengeance face aux trahisons, aux ruses et aux fraudes avec lesquelles on a voulu les accabler.
Voilà l’attitude qui révèle le vrai témoignage que Dieu est au milieu d'eux.
Ce ne sont pas des guerriers… mais des sacrificateurs, un peuple de sacrificateurs pour Dieu.

·         5ème plaie: épidémie sur le bétail 
La main de l'Eternel sera sur ton bétail qui est aux champs, tant sur les chevaux, que sur les ânes, sur les chameaux, sur les bœufs, et sur les brebis, et il y aura une très-grande mortalité. Et l'Eternel distinguera le bétail des Israélites du bétail des Egyptiens, afin que rien de ce qui est aux enfants d'Israël ne meure." (Exode 9:3)

Le bétail : C'est le gagne-pain des nations qui est visé ici.
Tout le bétail (ânes, chameaux, bœufs, brebis) est anéanti.
C’est « la ruine soudaine », dont parle l’apôtre  Paul qui surprend, comme « les douleurs d’une femme qui accouche »
« La mortalité sur le bétail »  signifie : se retrouver privée de travail et de ressources, puisque le bétail : ânes, chameaux et bœufs sont les moyens de transport et de travail ; tandis que les moutons sont la matière première. C’est donc tous les moyens d’atteindre et de conserver la richesse et la prospérité, qui disparaissent.
Et ce qui opprime alors, c’est le manque à gagner. Il n'y a plus de rentrée d'argent et les dettes s’accumulent et deviennent insurmontables ; Leur patrimoine disparaît.
Par contre, le peuple sanctifié est protégé de la pénurie et du chômage et il continue à avoir ses prières exaucées.
Il ne connaît pas la grave crise économique qui s'abat sur leur pays. 
Et il trouve de quoi subvenir à ses besoins et sa nourriture reste habituelle (c’est la promesse que fait Dieu le Père pour ceux qui restent fidèle à lui dans les épreuves).

Voilà, je m’arrête pour l’instant à la 5ème plaie ; Et hormis le fait que je sais pertinemment que tout le monde regarde l’autre comme étant la victime de ces plaies ;  je voudrais insister sur la poutre que chacun a dans son œil.
Tous devraient s’examiner ou plutôt chacun devrait faire une introspection, pour se juger soi-même.
Mais attention, ces jugements ne sont pas des condamnations.
Je suis certains que beaucoup de monde s’identifieront après coups à ces malheurs en réalisant qu’au fond, ils en ont subi certains, ou tous.

·       Qui n’a pas eu des paroles fausses, cachant de mauvaises intentions, manipulatrices ?
·       Qui n’a pas péter les plombs dans son travail ou dans sa vie familiale ou fait un burn out ?
·       Qui n’a pas une anxiété chronique, une irritabilité à fleur de peau, une impatience maladive et des poussées de colère ?
·       Qui n’a pas eu des actes d’incivilité de mépris et d’injures face à d’autres personnes ?
·       Et qui n’a pas été au chômage ou mis dos au mur face à ses dettes ?

Très peu de personnes.
Mais si vous êtes dans ces cas, c’est que vous avez subi ou que vous subissez encore des plaies comme celle de l’Egypte :
Alors, êtes-vous condamnable et infréquentable pour cela ?
Devez-vous sombrer dans le désespoir et le suicide ?
Pire, faut-il alimenter des stratégies de vengeances ?
La réponse est évidemment non, non, et non.
Vous ne devez en aucun cas vous laisser-aller à vos instincts. Ils veulent votre destruction.
Vous devez au contraire prendre ces fléaux comme des avertissements de Dieu, comme une sérieuse réprimande qui doit surtout vous faire réaliser votre besoin de repentance et de conversion ou de reconversion.
Car les autres fléaux qui suivent sont beaucoup (beaucoup) plus traumatisants et destructeurs.
Apocalypse 8 :13 dit : «  un aigle qui volait au milieu du ciel, dit d'une voix forte: Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, à cause des autres sons de la trompette des trois anges qui vont sonner! »

Je parlerai très prochainement des cinq autres fléaux (selon le souhait du Saint-Esprit).

Amen

dimanche 18 novembre 2018

LE SAINT-ESPRIT A-T-IL UNE ODEUR PARTICULIÈRE ?

250
Par Éric Ruiz

Nous pouvons si facilement imaginer ce qu’est une mauvaise odeur.
Nous connaissons l’odeur de la saleté, comme de ce qui se décompose et moisi et ce que dégage le fumier ou encore, l’odeur nauséabonde d’un corps humain plein de toxines; bref, ces odeurs-là rebutent et font fuir.
Mais l’odeur de ce qui est pur ?  Existe-t-il une odeur de sainteté ; et en plus reconnaissable ?

Oui, je réponds par l’affirmatif, le Saint-Esprit a bien une odeur et ce message est là pour nous le montrer.
Cette odeur, j’insiste, est très perceptible et elle se comporte comme un parfum ; ce nectar de parfum c’est celui de la myrrhe.
Pourquoi ?
D’abord, parce que Moïse avait reçu l’ordre de Dieu que les souverains sacrificateurs comme Aaron soient oints par cette huile (Exode 30 :22-23).

C’était une partie essentielle de l’huile d’onction (sur les 1000 sicles qui constituait l’huile, il devait y avoir 500 sicles de myrrhe de celle qui coule d’elle-même) cela veut dire : que cette huile était pure et qu’elle ne devait surtout pas être coupée avec quoi que ce soit, pour conserver l’arôme exquis qui se dégageait d’elle.
Donc la pureté de cette huile fait référence à la pureté divine, qui ne tolère aucun mélange.

Mais ce n’est pas tout : l’odeur forte de myrrhe émanant de cette huile, devait recouvrir toute la tente d’assignation, tous les ustensiles, le chandelier, l’autel des parfums, l’autel des holocaustes et tous ses ustensiles et bien-sûr l’Arche de l’Alliance.
Mais cette onction ne devait en aucun cas recouvrir autre chose et encore moins le corps, la peau des hommes.
Pourquoi ?
Car le Saint-Esprit représenté par cette huile ne peut être mélangé à la chair, aux désirs et passions charnelles.

On retrouve la myrrhe curieusement à un autre endroit dans la Bible : Au Cantique des cantiques. « Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe qui repose entre mes seins. » Au-delà des pensées sensuelles, voire érotique que ce texte évoque, quelle belle allusion au cœur purifié, par notre Père, qui y place son odeur par l’Esprit Saint, qui le caractérise.

Mais dans Cantique 1 :13, nous pouvons voir que cette odeur arrive d’un milieu inconnu, « le désert » ; et que cette odeur est aussi une vapeur, une nuée, une colonne de fumée.
Il y a toujours, on le voit, une pointe de mystère dans la révélation divine et ce mystère ici, c’est bien le fils de l’homme (ou si vous préférez, c’est la même chose : les fils de Dieu) qui arrive de la montagne de la myrrhe (cette montagne bien évidemment fait référence à la montagne de Sion).

Malheureusement, en période d’apostasie, comme celle que nous traversons depuis plusieurs décennies, l’huile d’onction fait cruellement défaut.
Le croyant ne dégage plus aucun parfum qui serait susceptible d’exalter le cœur de Dieu.
Et l’état déplorable de l’agriculture reflète, bien-sûr, l’état spirituel de la nation.
Le prophète Joël vivait à son époque (très éloignée), la même situation que nous, il disait (Joël 1 :10) « Les champs sont ravagés, La terre est attristée; Car les blés sont détruits, Le moût est tari, l'huile est desséchée ».

Mais Joël, comme tout prophète, annonçait aussi le retour du Seigneur ; et l’huile symbole du Saint-Esprit en était le révélateur (Joël 2 :18-) :
« L'Eternel est ému de jalousie pour son pays, Et il épargne son peuple…Voici, je vous enverrai du blé, du moût et de l'huile, Et vous en serez rassasiés; Et je ne vous livrerai plus à l'opprobre parmi les nations…Et les cuves regorgeront de moût et d'huile. » ;

En d’autres termes comme Joël le dit un peu plus loin au verset 29 : «  Même sur les serviteurs et sur les servantes, Dans ces jours-là, je répandrai mon esprit »
(Petite remarque, l’huile est très souvent associée au moût (ce jus raisin pas encore fermenté qui donnera le goût et les arômes spécifiques du vin; le moût, c’est par conséquent, le départ de la révélation, la parole révélée qui va avec le Saint-Esprit, c’est (pour imager) le millésime du Saint-Esprit.

Continuons, puisque le livre du Cantique des cantiques nous renvoie encore plus loin, il nous emmène jusqu’au livre de l’Apocalypse de Jean, où au chapitre 3, Dieu frappe à la porte des croyants pour venir souper avec chacun d’eux ; et ceux qui lui ouvrent ont la même caractéristique que Cantique 5 :5

« Je me suis levé pour ouvrir à mon bien-aimé et de mes mains a dégoutté la myrrhe, de mes doigts la myrrhe a répandue sur la poignée du verrou. »

Cela signifie très clairement que le croyant qui vient ouvrir la porte à son bien-aimé (Seigneur), ne vient pas pour recevoir une huile sainte, il l’a possède déjà, puisqu’il dégouline littéralement de Saint-Esprit, il déborde, sa coupe déborde d’Esprit saint qui se répand jusque sur la poignée et le verrou de la porte.
En clair : il est comme Cantique 5 :1 le montre, il est ivre, mais pas de vin, ivre d’amour.

Cette odeur est très importante pour le croyant, car sans elle la fiancée, nous le voyons a mainte reprises, ne peux plaire à son fiancé.
L’odeur, c’est ce qui enchante Dieu.
L’Eternel recherche « des sacrifices consumés par le feu d’une agréable odeur » ; c’est ce qui charme le Seigneur, c’est ce qui l’attire irrésistiblement, cela fait fondre son cœur.
L’odeur du sacrifice consumé, c’est en réalité, l’odeur qu’émet notre chair quand elle brûle ; Quand par exemple, nous mettons notre égoïsme ou notre arrogance sur l’autel des sacrifices.

Mais il y a plus encore, nos défauts et nos péchés disparaissent alors complètement de la vue de notre fiancé (de notre Dieu) ; (Cantique 4 :7) « Tu es toute belle, mon amie, et en toi il n'y a point de défaut (de tâche version Martin) ».

Alors résumons, la myrrhe est le parfum exquis qui émane de l’huile d’onction des sacrificateurs, et qui typifie la pureté du Saint-Esprit.
Les croyants réveillés qui viennent souper avec le fils de Dieu sont tous remplis de cette huile, parce qu’elle n’est pas frelatée, ni coupée mais pure, comme le représente le moût, le vin de la révélation.
Pourquoi ?
Parce qu’ils n’ont plus l’odeur de la chair … Cette chair qui en brûlant a dégagé une odeur exquise, car ils sont parfaits sans défauts devant Dieu.

Pourtant, dans le concret, le Saint-Esprit n’est pas une huile au sens propre, mais bien au sens spirituelle.
L’odeur n’est donc pas celle d’un parfum olfactif.
Ce n’est pas la myrrhe que l’on sent et qui va permettre d’identifier le Saint-Esprit. Il n’y a aucune odeur d’encens qui s’échappe naturellement d’un corps humain, même régénéré et purifié.

Eh bien nous l’avons vu avec le Cantique des cantiques : ce parfum qui agit comme une « drogue aromatique », c’est l’ivresse d’amour, c’est ce débordement d’amour qui est visible uniquement par les actes et par rien d’autres.

Car l’odeur réelle peut s’imiter facilement, elle aussi. 
L’amour dégage quand même une odeur, mais la confusion est tellement facile.
Je m’appuie pour argumenter mes propos, sur la relation qui existait autrefois entre Isaac et son fils Jacob au moment de la bénédiction.
Isaac, devenu vieux et aveugle a confondu Jacob avec son frère aîné à cause de l’odeur.
On va lire ce passage, c’est dans (Genèse 27 :27):

« Jacob s'approcha, et l’embrassa. Isaac sentit l'odeur de ses vêtements; puis il le bénit, et dit: Voici, l'odeur de mon fils est comme l'odeur d'un champ que l'Eternel a béni.
Que Dieu te donne de la rosée du ciel Et….etc
 »

Donc la bénédiction de tout un peuple à travers Jacob (qui deviendra Israël, plus tard), s’est faite sur une odeur. Aussi bizarre que cela puisse paraître, Isaac ne reconnut pas son fils au timbre de sa voix, ni au toucher qu’il confondu avec son frère aîné Esaü, mais au parfum de gibier que dégageait les vêtements de Jacob.
C’était Rebecca sa mère, qui avait en fait préparé un met délicieux à base de gibier pour tromper son mari. Pourquoi ce passage est-il si important et ce détail paraissant si insignifiant, est en fait si décisif?
Car c’est un complot contre la descendance d’Esaü, qui a abouti à mettre tout un peuple, dans un rôle de serviteurs, serviles ou alors, seul moyen d’échapper à l’esclavage d’Israël, de devenir un peuple nomade.
Vous rendez-vous compte : nos sens nous trompent tellement ; et c’est sans doute pour cela que Dieu ne voulut pas que l’odeur de myrrhe passe par nos sens.
Esaü était couvert de poils sur tout le corps ; il était le type même de la chair, de la nature animal de l’homme (qui n’hésite pas à vendre son droit d’ainesse pour un plat de lentilles) ; Tandis que Jacob, lui, ne valait pas mieux puisqu’il était menteur et trompeur comme son nom l’indique.
Isaac a confondu tout simplement l’odeur animale que Jacob avait,
(avec quoi ?) avec une odeur divine.

J’ouvre une parenthèse importante, toutefois, pour souligner que le plan de Dieu n’est pas soumis au péché des hommes.
Esaü, comme Jacob ont vécu des tribulations provoquées par leurs propres fautes ; mais la tribu de Juda, comme le peuple mis à part n’a en rien été mis à mal à cause de cela.

Le plan de Dieu se réalise quoi que fasse les hommes et leur désobéissance.

Alors, la myrrhe ne pouvait naître à ce moment-là de l’histoire de Jacob.
Il fallait attendre (attendre qui ? attendre quoi ?).
Eh bien, attendre que la future mère de Juda (Léa) devienne la femme de Jacob.

Pourquoi ?

Regardez cette pauvre Léa ; malgré son droit d’ainesse, un défaut physique la rendu moins désirable, que sa sœur cadette, Rachel.
Léa était fatiguée, accablée, lassée par sa vie faite d’injustice et de mépris ; mais …son cœur brisé a été consolé, car c’est elle, qui épousera Jacob et mettra au monde les premiers-nés de la tribu de notre Seigneur Jésus-Christ : Juda
Donc, cette histoire nous montre le réceptacle de l’onction.
L’onction ne pouvait naitre dans le cœur de Rachel, sœur de Léa, jalouse, possessive, autoritaire qui a créé (d’une certaine manière) sa stérilité.
L’onction est né dans le cœur brisé de Léa, où l’injustice et l’abandon ont été les ingrédients de départ indispensable au parfum de myrrhe et aussi à sa fécondité.

Alors, cette parenthèse fermée, cet arôme spirituel, je le répète, ne se manifeste qu’au travers des actes.

Mais il dévoile encore autre chose : et Léa nous a mis justement sur le chemin, vous allez voir par la suite....
Ce parfum donc, dévoile un caractère profond du disciple. Il montre à ce moment précis, qu’il est prêt pour le repas des noces.

Quel est ce caractère ?

La myrrhe est un parfum couteux, un parfum de grand prix, c’est un des parfums qu’apportèrent les rois Mages à la naissance de Jésus.
Il est couteux surtout parce qu’il montre un sacrifice, il dévoile une souffrance, une abnégation complète.
Jésus a été (rappelons-nous) embaumé de myrrhe et d’aloès a sa mort par Nicodème ;
Dans quel but ?
Pour révéler toute l’importance qu’il a donnée à la valeur de notre rachat par son sacrifice.

Mais il y a aussi Smyrne, (Ismir aujourd’hui) cette ville de Turquie qui (nous dit le chapitre 2 de l’Apocalypse) abritait autrefois une Eglise de croyants dont le sacrifice, la souffrance et la persécution ont-été leur gloire.
Smyrne en grec signifie Myrrhe. Cette Eglise a eu l’odeur de la prison et le parfum d’une tribulation de 10 jours.
10 jours de tribulation : cela fait référence à 10 jugements, 10 sabbats, semblables aussi aux 10 plaies d’Egypte (j’ai justement commencé un message qui détaillent tout cela, je vous mets les liens texte et vidéo)
« Sois fidèle jusqu’à la mort » !
Voilà ce que lui demandait « le premier et le dernier, celui qui est mort et qui a repris vie ».
Et la récompense de cette Eglise a été (tenez-vous bien) : la myrrhe.
Eh oui, « la couronne de vie », c’est le Saint-Esprit ; c’est lui, la résurrection, la vie Eternelle.

Cette Eglise, c’est un symbole de persécution : « ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés »  (on pourrait rajouter : de la même manière que Smyrne l’a été).
Les vrais croyants devront boire des boissons amères (la myrrhe est une boisson au goût amer), c’est la vie persécutée.
Mais, chose incroyable, ils seront heureux et dans la joie pendant leurs persécutions ;
Jésus lui-même en a fait un objectif, un aboutissement.

« Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux leur appartient! 
Heureux serez-vous lorsqu'on vous insultera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal à cause de moi. 
Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande au ciel. En effet, c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés ».

Alors voilà, cette odeur cachée du Saint-Esprit : c’est l’odeur de la persécution (leurs habits portent l’odeur de la trahison, de la calomnie, de l’insulte) mais aussi l’odeur de la joie dans la souffrance et dans l’épreuve.

Non, rassurez-vous ce n’est pas une odeur de « sadomaso » comme certains esprits mal placés voudraient le croire, mais c’est ce que procure dans le concret l’ivresse du Saint-Esprit.
La douleur, la souffrance à ce moment-là n’existe plus, elle n’est plus perceptible.

Que nous enseigne cet arôme ?

Que le Saint-Esprit se reconnait à travers les œuvres de ceux qui l’ont reçu réellement : des œuvres justes qui ne sont pas que des œuvres d’amour comme on le penserait logiquement, mais des tribulations, des persécutions, des souffrances mêlées de joie et de bonheur.
C’est ce qui donne à ces disciples une valeur élevée.
Etienne pendant sa lapidation louait le Seigneur et « voyait le ciel ouvert et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu ».

Cette forme d’extase dans le sacrifice montrait alors sa valeur mais aussi sa place. Etienne est à sa place en tant que fils de l’homme.
Je vous pose la question suivante alors :
Ne se voyait-il pas, lui, debout à la droite de Dieu ?

Nous sommes en face d’un constat glorieux : le fils de l’homme a la même valeur, la même place que le sacrifice de Jésus qui a connu lui aussi ce sort réservé aux prophètes.
La même odeur que  celle de Joseph, fils de Jacob a connu en subissant la trahison de ses frères, puis l’abandon dans une citerne, et pour finir, l’esclavage et l’exil.

Joseph était la figure de Christ, celle des futurs persécutés, des futurs oints, du Fils de l’homme.

C’est ce que disait Paul quand il reprenait les Corinthiens : « vous avez été racheté à grand prix ».
C’est au prix de la persécution et du sacrifice allant s’il le faut jusqu’au martyr.

Maintenant cette odeur, qui nous le voyons ne passe pas par le sens olfactif, mais par celui du cœur, elle possède un parfum aussi de feu.

Ceux qui seront baptisés d’esprit et de feu, ont cette odeur, non pas de brûlée qui se dégagent de leurs œuvres, mais de puissance.

Ils sont comme les 3 Judaïtes qui ont survécu à la fournaise qui devait les immoler : ils n’ont pas été brûlés et leurs vêtements ne sentaient même pas le feu.
Ce feu, nous l’avons compris, je pense, arrive avec les combats, les souffrances et les tribulations.

Alors résumons :
Le Saint-Esprit a l’odeur de la myrrhe qui prend naissance (comme Léa) dans l’injustice, le mépris et l’abandon.
Ensuite ce parfum spirituel montre l’amour pur, celui que possède notre Dieu… mais aussi : la joie et la paix dans les tribulations, les épreuves, les persécutions ; cette odeur c’est : l’éternité, l’odeur du fils de l’homme, l’odeur du corps de Dieu.

Alors me direz-vous : à quoi me sert de savoir cela pour ma vie quotidienne?
Eh bien, que la nouvelle naissance d’en haut nous fait changer non seulement de nature mais d’odeur.
Nous passons du règne animal au règne spirituel.
L’odeur est inodore, invisible, tout comme notre Père céleste, mais Dieu montre son corps à travers des actes de justice.
Ces actes sont de véritables odeurs inimitables (c’est pour cela qu’elles sont agréables et louables).
Nous ne devons rien négliger de ces odeurs.
Pour preuve encore une fois, la place de l’autel des parfums, tout près du voile et du lieu très saint dans le tabernacle.

Donc rassurez-vous ou examinez-vous, car Dieu connait le parfum de chacun.
Il sait ce que nous avons réellement sacrifié pour lui.
Au temps de Moïse, un animal immolé avec un défaut dégageait une odeur nauséabonde, de répulsion, pour Dieu, la même odeur que dégageaient les vêtements de Jacob lors de sa bénédiction.
Alors ne trichons pas, ne nous mentons pas non plus à nous-mêmes,  les sacrificateurs en Christ ne font que des sacrifices d’agréable odeur, insaisissables par nos sens, mais confirmés par des actes sans équivoques pour Dieu.
Amen