dimanche 1 octobre 2017

QUI EST LA FEMME SOUILLÉE D’APOCALYPSE 14 ?


192

Par Eric Ruiz

 (Il y a un mystère autour des vierges qui suivent l’agneau, que font-elles de si remarquables ?)

Avant de répondre à cette question, je voudrais que l’on réexamine le statut de la femme.
Il existe un statut de la femme qui diffère de ce que nous connaissons habituellement : 
La femme est une monnaie d'échange, un objet marchand, le fruit d’un salaire même.

Bizarre, vous trouvez ?
Pourtant, c'est ce que nous dit la Bible.

Premier exemple : Genèse 34:31: "nous prendrons pour femmes leurs filles et nous leur donneront nos filles."

Deuxième exemple : Laban  demande à Jacob de travailler pour lui et lui demande quel veut être son salaire? (Genèse 29:15). Pour Jacob la négociation se fera autour de Rachel. Il servira Laban 7 ans pour obtenir la main de Rachel, sa fille cadette.
Nous voyons ici que la femme jouait un rôle différent ; elle rentrait dans les négociations salariales des hommes.
                                          
Etait-elle malheureuse pour autant?

Les féministes d'aujourd'hui hurleraient au scandale.
Mais à l'époque, son rôle en fait montrait paradoxalement une grande valeur.
Vous rendez-vous compte 7 ans de travail pour obtenir la main d’une femme, alors que de nos jours, les choses sont beaucoup plus rapides et même plus expéditives.
Qui a le plus de valeur ?
La femme de notre société moderne et évoluée me parait posséder beaucoup moins de valeur aux yeux des hommes.

La femme vertueuse, elle,  possède une grande valeur. " la femme vaillante a bien plus de valeur que des perles, elle est la couronne de son mari " nous dit un proverbe biblique.

De plus la valeur féminine brille de plus belle par sa fécondité.
C’est la femme qui engendre une famille, c'est elle qui permet de donner une postérité à l’homme.

De qui sont sorties les 12 tribus d'Israël à votre avis ? 

De femmes dont le niveau de courage, d'humilité ou de renoncement a donné la valeur à leur fils.
Léa, rejetée par celui qu'elle aime (Jacob), c'est avec le cœur brisé, avec l’âme abattue qu'elle enfantera Juda, premier-né de la tribu d'où sortira Jésus.
Rachel humiliée par sa stérilité enfantera Joseph comme un fils de la consolation, puis mourante, accouchant dans une douleur presque insupportable, elle mettra au monde Benjamin. Deux simples servantes, mais fidèles et dévouées de Rachel et de Léa furent aussi femmes de Jacob et donnèrent naissances à des tribus d'Israël.

La femme avait une fonction essentielle dans le maintien d'une race, d'un peuple, comme ici celui des Hébreux. 
L'homme quant à lui était amené à choisir une femme parmi celles qui adopte sa religion, sa langue, son niveau social. Elle, la femme, assurait le lien familial de pérennité.

Et à contrario c'est par elle, si elle est infidèle que le lien social et religieux était brisé.
Donc la femme en fait a toujours eut un rôle essentiel au niveau familial, social religieux et bien sûr marchand, et j’insiste sur ce dernier rôle vous verrez l’importance par la suite. 

Sa fonction marchande est plus qu'une évidence, dans la Bible ; la femme vertueuse "est comme un navire marchand " et cela est la même chose aujourd'hui dans notre société.
On ne le crie pas sur les toits mais elle est le moteur de l'économie des pays riches.
On peut l'affirmer par les chiffres de l'économie et aussi par les analystes politiques : L'évolution des droits de la femme, comme son émancipation sociale et économique ont été toutes deux orchestrées par les hommes et en particulier par les grands de ce monde.

L'homme riche a vu dans la femme un nouveau moyen d'enrichissement.

C'est pour cela que la femme du XXème siècle devait sortir de chez elle. Cette réalité est devenue un enjeu économique avant tout.
La femme ne doit donc plus être au foyer, pour travailler à la ferme, et se cantonner qu'à l'éducation de ses enfants. 
Elle sort pour devenir une consommatrice, pas comme l'homme, non beaucoup plus forte que l'homme.

Aujourd'hui les chiffres parlent d'eux-mêmes : la femme qui travaille avec un salaire est le consommateur le plus important de nos sociétés modernes.
Et cela n'est bien-sûr pas tombé à côté des prévisions des grands entrepreneurs.
C'est elle qui fait rapporter les plus gros bénéfices aux grandes entreprises multinationales.
La cosmétique, l’électroménager, les vêtements, les bijoux, l'alimentation, les voyages, les magazines, les publicités, les spots TV sur les produits modes tout cela touche en majorité la gente féminine.
L'augmentation de son pouvoir d'achat comme de ses droits et de ses possibilités de travail visant à obtenir le même statut social que l'homme, lui ont donné une place souvent identique à l'homme et parfois même supérieure.
C'est elle dans le couple qui gère le budget familial et les choix des dépenses. 

On parle de la féminisation de la société.
D'une société dirigée par des femmes dont les hommes ont démissionné de leur rôle. Ils sont "les toutous" de ces dames. 
Ou alors ils ont changé eux-mêmes se comportant comme des femmes.

En allant toujours crescendo, on ne peut pas faire abstraction d'une autre monnaie d'échange, elle aussi très lucrative : la prostitution.
Celle-ci a sali depuis longtemps la femme en provoquant la malédiction ; 
Malédiction aussi par l'adultère. 

"Ainsi parle l'Eternel: voici je vais faire sortir de ta maison le malheur contre toi, et je vais prendre sous tes yeux tes propres femmes pour les donner à un autre, qui couchera avec elles."(2 Samuel 12:11)

Malédiction, tout comme la stérilité touchant sa fonction de reproduction.
Le malheur autrefois se matérialisait par sa stérilité et par l'éviction de l'héritage paternel.
De même la femme devient malédiction en se tournant vers d'autres dieux et en y faisant un commerce, 
Il n'y a pas que le roi Saül qui alla vers une femme qui évoque les morts. Le commerce de la divination (la voyance,  la cartomancie, l’astrologie, la fameuse boule de cristal...) a toujours été une grande spécialité féminine.
Alors, bien-sûr Jésus a porté toutes ses malédictions à la croix, mais encore faut-il croire en lui, sans s’illusionner sur son état spirituel.

A contrario, la plus grande vertu féminine, c’est lorsqu’elle revêt le manteau de la virginité.
Moïse voyant les femmes se prostituant et se poussant à l'infidélité en obéissance à Balaam, Moïse ordonna de tuer toutes ces femmes qui se sont souillées par idolâtrie, mais les vierges, elles, furent épargnées.

Alors, les vierges dans la Bible :
Le royaume des cieux est semblable à des vierges qui se préparent.
Les vierges sages, ce sont celles qui se consacrent, celles qui veulent se garder pures pour leur futur mari. Paul le dit: "celle qui n'est pas mariée s'inquiète des choses du Seigneur, afin d'être sainte de corps et d'esprit "

Nous sommes dans cette situation-là avec l’Épouse de Christ. Nous sommes arrivés à cette heure précise.
Donc la virginité a un sens spirituel fort. La vierge, la fille de Sion, c’est le véritable croyant une fois repenti, qui est comme une femme vierge aux yeux du Seigneur. A lui de le rester jusqu’à son retour en recherchant constamment les choses d’en haut, comme Jude dans son épître emploie une formule propre à lui : "en haïssant  jusqu’à la tunique souillée par la chair ".
Haïr, le verbe est fort pour exprimer le rejet total et brutal même de la tunique souillée, qui est le vêtement d’Epouse qui s’est laissé entacher par les œuvres de la chair.

Mais ce n’est pas tout, il y a en plus un verset d'Apocalypse 14 (chapitre, versets 3-4) très gênant et qui demeure un mystère :

" et personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n'est les 144000 qui avaient été rachetés de la terre. Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges; ils suivent l'Agneau partout où il va."

Alors ,il y a un peuple saint qui ne va pas se souiller avec des femmes.
C'est ce que nous avons détaillé juste avant : c'est de ne pas se mettre sous la malédiction féminine. Et cette malédiction s'exerce lorsque la femme se compromet: c'est-à-dire non pas qu'elle devienne un objet d'échange mais que cet échange devienne illicite, tel que :
Premièrement, la femme se prostitue.
Deuxièmement, que la femme devienne adultère, infidèle ;
Et troisièmement, qu'elle fasse de la divination.

L'autre mystère est : pourquoi est-il écrit "souillé avec des femmes " et non "souillé comme des femmes"?
Le sens du verset insinue fortement que la souillure, l’infidélité provient en premier des femmes.
On doit comprendre alors : Ne pas se souiller avec des femmes, souillées 
L'hypothèse : ne serait-elle pas que c'est elle, la femme, la première à avoir séduit l'homme pour le pousser dans ce travers?
Le jardin d'Eden nous montre une preuve de l'infidélité d’Ève vis-à-vis d'Adam. C’est Ève qui s'est laissée séduire par le serpent en premier. 
Ensuite, Adam se laissant entraîner par Ève s'est souillé à son tour avec sa femme.
La malédiction, c'est que sa femme est mordue au talon, sa blessure lui donne un handicap sur l'homme. Elle sera la première à tomber.
Pouvons-nous donc en conclure qu'à la fin il en sera comme au début ?

Que les saints seront ceux et celles qui résisteront à la séduction féminine ; cette séduction souillée qui les amènent à l'infidélité, à la prostitution ou à la divination ?

En chaque être il y a un côté féminin et un côté masculin. Un côté maléfique et un côté bienfaisant. Un côté souillé (femme souillée) et un côté pur (femme vierge).

La perte de la virginité ne peut se faire que par une relation illicite avec un être divin, différent de notre Dieu. 

Quel est ce Dieu qui se fait passer pour Jésus-Christ?
Qui nous fait croire que nous l'adorons et qui n'est en fait qu'un imposteur ?

Satan, déguisé en ange de lumière répond parfaitement à cette description.
Satan utilise notre chair, il utilise notre partie féminine trompeuse et séductrice, qui nous amène à nous prosterner devant notre propre image.

Il nous amène à dépenser du temps et de l'argent pour l'image de notre corps, pour satisfaire nos bienfaits personnels, pour rechercher aussi un statut social et économique toujours meilleur ; tout cela pour devenir un grand consommateur de biens comme l’est la femme d’aujourd’hui (j’en reviens au début de mon message).

Ce qui signifie que "se souiller" c'est rentrer dans une relation commerciale illicite avec notre Dieu. Nous dépensons notre argent pour notre équilibre personnel, pour notre épanouissement personnel, mais nous ne le dépensons pas pour Christ.

Matthieu 6 :21 : " là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur ".

Et cela va même plus loin…
Nous faisons comme Jacob avec Laban, nous négocions, nous marchandons la future Épouse et ici c'est notre salut que nous négocions de la même façon.
Nous marchandons notre purification.
Mais à la différence de Laban, nous négocions au rabais la future Epouse, nous la voulons à moindre coût. 

Reconnaissez que cette partie féminine est devenue exacerbée en nous (j’entends dans l’homme comme dans la femme sans distinction). 
Mais attention : pas d’amalgame, c’est une partie féminine souillée, elle n’est pas vertueuse.

Voilà ce que crie cette femme souillée en nous:

"-Ah non, la repentance ne vaut pas si chère, elle ne se limite qu’à la confession des péchés !
-Ah non ! 7 jours de mise à part, pour effacer mes tâches, c'est trop long, je ne m’en sens pas la force.
-Ah non ! 33 jours  pour se purifier c'est de la loi c'est trop coûteux ! c'était bon pour autrefois!"
-Ah Non! Convertir tous ses mauvais penchants c'est Dieu lui-même qui finira cette œuvre en nous.
-Ah non Décidément ! le baptême du Saint-Esprit s'acquiert par le parler en langues, juste après son baptême d'eau! Qui a dit qu'un temps de renoncement était nécessaire ?

En pensant et en faisant cela, nous sommes en train de ré-estimer notre prix de rachat qui n'est plus celui que Dieu avait lui-même estimé au départ comme un grand prix, comme une perle de grand prix, le prix de sa vie sur la croix.

Notre sacrifice à nous, future Épouse de Christ, devient alors un amour désuet, superficiel basé sur le sacrifice de l'autre, notre Époux.
Puisque Jésus s'est sacrifié pour moi, je n'ai donc plus rien à faire.

Nous négocions tout, nous reprenons une balance fausse pour peser la valeur du sacrifice.
Alors que Proverbes 20:23 nous le rappelle : " L'Eternel a en horreur deux sortes de poids, Et la balance fausse n'est pas une chose bonne."

Le sens de l'effort comme le goût de l'effort est anéanti en faveur de notre Dieu.
Pourtant nous l'avons lu au chapitre 14: " les vierges… suivent l'Agneau partout où il va."
La vierge sage, "Elle se lève lorsqu'il fait encore nuit, Et elle donne la nourriture à sa maison, Elle ceint de force ses reins, Et elle affermit ses bras… Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, et elle ne mange pas le pain de paresse …Ses fils se lèvent, et la disent heureuse; Son mari se lève, et lui donne des louanges…Sa lampe ne s'éteint point pendant la nuit. …Elle tend la main au malheureux, Elle tend la main à l'indigent …. " (Proverbes 31)

Donc, reconnaissons-le, c'est notre paresse et notre soif de plaisir égoïste qui nous font refuser le renoncement, la souffrance, le don de soi, le dévouement pour les autres.

Nous ne voulons plus passer par le chemin de l'Agneau.
Nous préférons un chemin jonché de pétales de roses plutôt qu'un chemin caillouteux, cabossé et dangereux.

Adopter cette mentalité-là, c'est cela "se souiller avec des femmes". Voyez-vous ?

Avec l’anesthésie ou la péridurale, nous avons oublié que tout enfantement se faisait dans une douleur parfois déchirante, insupportable comme Rachel qui enfanta Benjamin.
Nous avons oublié que toute naissance d'eau et d'esprit se faisait comme Léa dans l'humilité, le sentiment d’infériorité et même le mépris des autres. 
C'est pourquoi ceux qui "se sont souillés avec des femmes" resteront stériles et privés d'héritage. Ils n'auront pas accès à ce que leur père leur a promis.
Ils seront coupés de la promesse. 
Et ici la promesse ce n’est pas rien, c'est le trône de Dieu. C'est lui qui s'éloigne devant eux, et le fossé se creuse de plus en plus entre les vierges folles et celles qui partagent sa gloire.

Lisez ou relisez Proverbes 31, vous verrez que la vierge sage se pare de vêtement de fin lin et de pourpre ; et que ses vêtements royaux sont confectionnés par ses œuvres de sacrifice, par une lampe qui est toujours allumée, même durant la nuit,  parce qu’elle est louée aussi pour sa douce communion avec les autres et enfin parce qu’elle ouvre sa bouche avec sagesse.
La vierge est entourée des mêmes 4 êtres vivants qui sont sur le trône de l’Agneau : le sacrifice, la lampe, la communion, la sagesse.

Il en est tout autrement pour la vierge folle, celle qui se croit pure, qui se vante même d’être pure alors qu’elle est souillée :

Esaïe le criait haut et fort : "Descends et assieds-toi dans la poussière vierge, fille de Babylone! Assieds-toi à terre, sans trône, fille des Chaldéens !"

La question à se poser est celle-ci :Voulons-nous rester une vierge fille de Babylone sans trône ou alors devenir une vierge, fille de Sion, régnant avec son Epoux céleste ?
Nous savons comment faire : 2 verbes d’action nous l’indiquent : Descends et assieds-toi…où ? sur un beau fauteuil ? non à terre, dans la poussière.

Nous ne sommes plus au temps où les choses peuvent aller d’elles-mêmes.
Ne marchandons pas avec Dieu, ne ressemblons pas à la femme souillée, mais plutôt à la vierge pure, à cette vierge zélée qui achète de Dieu de la matière noble faite d’or pur et non de la matière qui se dégrade et qui pourrit ou se consume avec le temps, comme le chaume…
Eh oui, on achète auprès de Dieu, on négocie, mais pour se sanctifier, pour se purifier davantage. Cette partie féminine-là est vertueuse.

« Car le temps est proche. Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son œuvre ».(Apocalypse 22 :11-12)

1 commentaire: