dimanche 29 octobre 2017

666, LA MARQUE SUR LA MAIN DROITE ET LE FRONT ( 2ème partie)

196
Par Eric Ruiz

« elle (la bête) fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, »

Avant de rentrer dans l’explication de ce verset, j’aimerais rappeler que lors de la première partie, c’est la sagesse de Salomon qui nous fournit la clé de la révélation de la marque de la bête, du nombre de son nom ; et de son nom.
Le troisième roi d’Israël est le type du 666.
Mais juste un rappel, il incarne aussi une des 10 têtes de la bête, une des 10 montagnes, un des 10 rois, et des nombreux hauts lieux, comme celui de Mammon.
(Je vous renvoie sur le message du 1 novembre 2015 sur les 7 têtes de la bête et ses noms blasphématoires)

Quelle est cette marque sur la main droite et sur le front?
Salomon avait-il ces deux marques, lui aussi; Lui, qui est le type de la bête et dont la marque est bien-sûr matérialisée par 3 parties que sont la richesse, la sagesse et la gloire.

 La marque en grec « charagma » [khar’-ag-mah] signifie quelque chose qui est imprimé très profondément. C’est une empreinte mise au fer rouge comme pour marquer les chevaux. Cette marque fait référence aussi à un sceau, reconnaissable visuellement. La deuxième signification renvoie aux images idolâtres, et nous verront que ce sens est très important aussi, pour bien cerner la mesure du problème.

Je sais aujourd’hui que beaucoup font référence à une implantation sous la peau, d’une puce numérique de la taille d’un grain de riz (la puce RFID) qui serviraient à identifier et à contrôler chaque personne ; et aussi pour que cette puce nous oblige à acheter et à vendre, sans carte, ni argent liquide.
Le pas vers la paranoïa et la dictature est vite franchi et il est évident que même si on peut y voir une dérive et un grand danger pour nos libertés, elle ne peut en aucun cas signifiée la marque de la bête.
Pourquoi ?
D’abord parce que cette « marque » montre plutôt des traits profonds de caractère de la personne, donc de sa personnalité.
Ensuite parce cette empreinte montre une identité et non une acceptation forcée pour adorer la bête et son image ; et c’est ce que je vais essayer de vous démontrer avec l’aide du Saint-Esprit.


  • La marque sur le front fait très souvent référence au cœur, mais ici, au cœur endurci.
Avoir la tête dure signifie être buter, orgueilleux, hautain ...et pour reprendre l’Ecclésiaste : vaniteux.
Esaïe confirme le sens de l’endurcissement : « ...tu es endurci, ...ton cou est une barre de fer...tu as un front d'airain »

Ezéquiel nous rappelle quant à lui au chapitre 9 verset 3 : « Je rendrai ton front comme un diamant, plus dur que le roc. Ne les crains pas, quoiqu'ils soient une famille de rebelles.   Ezéquiel voulait dire par là : « je rendrai ton front aussi dur que le diamant comme le front de ces rebelles qui s’opposent à toi ».

L’histoire de Salomon confirme qu’il avait aussi ces deux fronts-là : un front endurci comme l’airain et un front dur comme le diamant, donc un front rebelle, car il ne s’est jamais tourné vers le sol pour s’humilier.
Le seul front qui plaît à Dieu est un front tourné vers le sol en signe d’humilité, et de cœur brisé. Ce front doit même toucher le sol, en témoignage de soumission. C’est ce que dit la traduction littérale du mot « adorer » du grec « proskuneo » [pro-koo-neh’-o].
Or pour Salomon, malgré ses multiples holocaustes, il a toujours persévéré dans l’insoumission et l’idolâtrie.

Une chose importante à relever :
Qui est le prophète de Salomon ?

Tous les rois d’Israël avaient leur prophète mais Salomon, qui est le sien?
Saül premier roi avait Samuel, David avait Nathan...et Salomon ?
Comment Dieu lui parlait-il?
Là aussi, cette absence montre encore l’isolement de Salomon dû à son orgueil et à cette folie des grandeurs, le poussant à croire que sa sagesse l’en dispense.
Nous apprenons seulement que Yahvé lui apparaît pendant la nuit (par des songes et cela à plusieurs reprises).
Même son fils Roboam avait Shemaya le prophète, pour l’avertir de ne pas rentrer en combat contre ses frères ou de ne pas abandonner les lois divines ou aussi, pour l’inciter à la repentance.

Le front élevé du roi d’Israël, fils de David, traduit le même état des croyants d’aujourd’hui, qui pensent être assez instruits pour pouvoir se passer de prophète ; et quand un disciple envoyé du Seigneur vient les avertir, il ne l’écoute pas.

De plus, pour en revenir à Salomon, l’état de son cœur était très enduci, au vu du niveau d’oppression qu’il exerçait sur son peuple.
J’ose le dire, mais je crois qu’il exerçait la même oppression que Pharaon pratiquait sur le peuple Hébreu avant sa sortie d’Egypte.
C’est 1 Roi 12:4 qui nous renseigne de cela.
Je résume : 
A la mort de Salomon, Toute l’assemblée d’Israël se tint devant son fils Roboam pour lui réclamer de la clémence à leur égard, en allégeant leur « rude servitude » et en se plaignant de leur « lourd fardeau » imposé par son père. Salomon (c’est incroyable) les avait châtiés avec des fouets (1 Roi 12:11).

Aujourd’hui, ce cœur endurci et ce front haut se voient sur des hommes et des femmes qui aiment diriger les autres avec une poigne de fer.
Sous couvert de justice et pour les éduquer, ils n’hésitent pas à poser des fardeaux sur leur entourage. A leur imposer des lois et des dures contraintes. Ils sont habiles et rusés pour les asservir à eux et les dominer. S’ils n’y arrivent pas par la ruse et par la séduction, comme Salomon qui utilisait sa sagesse pour manipuler, ils le feront par l’affrontement, par la force ; et finalement ils utiliseront même la guerre ; comme Roboam a fait la guerre à ses frères pour les soumettre à lui.

Une autre caractéristique de ce front cruel et insoumis, est qu’il montre que ces êtres humains sont attachés à leur apparence.
Ils aiment paraître, car leur orgueil démesuré les pousse à l’autosuffisance, recherchant les flatteries et le regard bienveillant des autres.

Pour exemple, saviez-vous que le roi Salomon n’habitait pas avec sa femme?
Ou en connaissez-vous la raison?

Eh bien, son autosuffisance l’avait amené à concevoir un lieu différent pour lui et pour elle. Il s’estimait plus saint que sa femme égyptienne.

« Ma femme n'habitera pas dans la maison de David, roi d'Israël, parce que les lieux où est entrée l'arche de l'Eternel sont saints ».

Cette attitude est à l’opposée même de celle de notre Seigneur qui, lui, a préparé une place dans son palais, pour que son Épouse, la femme de l’Agneau soit un avec lui. Car lui et elle forment son temple; et il n’y a qu’un seul et même temple pour l’Epoux et son Épouse, comme il n’y a qu’un seul trône.

Enfin, le prophète Jérémie nous montre ce qu’est un front insoumis, n’ayant pas honte de ses péchés. 
« Mais tu as eu le front d'une femme prostituée, Tu n'as pas voulu avoir honte ». 
Salomon était bien-sûr dans ce même cas de figure, refusant de voir le mal dans sa débauche de luxure ou dans sa soif insatiable de richesse et de dominations.

Donc pour résumer, la marque sur le front, ne se reçoit pas sans notre consentement, sans que nous l’ayons non seulement accepté, mais manifesté comme un élément faisant parti de nous-mêmes. Cette marque, comme voudrait nous le monter le grec charagma, est gravée en soi et même sculptée, c’est-à-dire qu’il a fallu du temps et du travail (donc de l’habitude) pour qu’elle finisse par apparaître sous sa forme complète.
Cette marque indique donc le caractère fort de la personne : hautaine, dominatrice, oppressante, autosuffisante, insoumise, effrontée, n’ayant honte de rien (d’aucun de ses péchés).


  • La marque sur la main droite, elle, fait référence à la main qui fait alliance.
C’est celle qui bénit et montre l’héritage.
C’est cette main droite d’Israël qui a été détournée par Joseph pour la poser sur la tête de son fils Manassé, afin qu’il obtienne la double bénédiction, celle du fils aîné, à la place d’Ephraïm.

La marque ici, c’est donc l’alliance, comme l’alliance que l’on passe au doigt de la mariée.
Les Hébreux avaient cette tradition : de mettre l’alliance des mariés à la main droite.
La marque de Salomon à sa main droite montrait cette alliance passée avec l’ennemi, Salomon s’est marié avec la fille égyptienne de Pharaon.
Et quand il faisait alliance avec les femmes étrangères, Salomon s’alliait avec des peuples rebelles et oppressants comme l’Egypte (« double oppresseur, arrogance » en hébreu). Ces femmes étrangères nous dit la Bible, ce sont elles qui détournèrent son cœur vers d’autres dieux.
Transposer à aujourd’hui, cette marque renvoie, pour la main droite, à l’alliance faite avec la bête, qui est le diable ; pour servir d’autres dieux en les aimant davantage que le seul et unique Dieu, Jésus-Christ.

Rappelez-vous un message récent à propos d’Apocalypse 14, qui montrait que la vierge qui plaît au Seigneur est celle qui ne s’est pas souillée avec les femmes.
Ce mauvais côté féminin qui souille la femme comme l’homme d’ailleurs, c’est cette femme étrangère, adultère, prostituée, qui détourne le cœur vers de faux dieux.
Satan utilise notre chair, il utilise notre partie féminine trompeuse et séductrice, qui nous amène à nous prosterner devant notre propre image.

Vous l’aurez compris ces faux dieux sont créés par nos désirs charnels.

Prenons la mère de Jésus: Marie.

Derrière ce culte que trouve-t-on de charnel?
Marie possède 3 attributs selon ses adorateurs :
1. la virginité, ou l’immaculée ou la pureté,
2. la mère de Dieu (la divinité, la fécondité)
3. et la médiatrice (passer par elle pour prier et atteindre le cœur de Dieu le Père).

Pourquoi répond-elle à autant de désir, de fantasmes et de refoulement inconscient ?

Car elle incarne l’inverse de l’homme, l’inverse de ce qui est fort, inflexible, dur, guerrier.
Elle incarne le côté féminin et mère, c’est à dire la douceur mêlée à la protection ; Ce côté rassurant d’une maman qui veille sur ses enfants mieux que le ferait un homme, mieux que le ferait un père.
Elle a aussi cette virginité qui fait d’elle la femme respectable, non souillée que tout le monde admire ou rêve de devenir un jour.
Et enfin, le côté médiatrice qui en fait la meilleure avocate auprès de Dieu le Père.
Donc, Marie, par ses attributions provoque une forte séduction, inconsciemment.
Son image fait qu’elle attire ceux qui pensent être plus facilement pardonnés, mieux compris, puisqu’elle est plus compatissante, plus aimante et donc moins sévère dans son jugement ; et que son jugement sera plus clément, plus indulgent, plus compréhensif et moins impitoyable que celui d’un homme.
Elle est par conséquent, une figure de culte idéale pour celles et ceux qui ont peur du jugement dernier ou qui doute de leur salut, ou encore qui pense que sa virginité, sa pureté viendra les laver de leurs péchés.
Nous le savons bien, briser cette image ne se fait pas en dénonçant l’idolâtrie de la personne, car la vérité ne prend pas la place du mensonge.
C’est plus profond que cela.
Mais la vérité vient avec la vie donc avec l’Esprit de Dieu par une naissance d’en haut et non une conviction intellectuelle.
Jésus n’a pas essayé de convaincre Nicodème, le docteur des pharisiens, qu’il devait fuir ses idoles.
Ce qu’il faut briser alors, c’est la chair, qui elle seule amène ce genre de faux culte.
Ceux qui vouaient un culte à Marie et qui s’en sont réellement détournés, l’on fait de cœur et pas seulement par obéissance. Une obéissance sans cœur vous amènera à changer d’idole, pas à les briser définitivement.
Concrètement en fuyant le culte de Marie vous aurez reconstruit exactement la même idole avec Jésus ; un Jésus plus compréhensif plus permissif sur vos péchés, en un mot en ayant une image de lui plus féminine que masculine. 
A travers Jésus vous y reverrez  Marie, la mère de Dieu que vous pensiez à tort avoir quitté.
N’est-ce pas ce faux Jésus là que l’on représente le plus souvent aujourd’hui? 
Un Jésus doux avec un regard dans le vide, peu viril, qui n’est qu’amour et pardon, mais privé de l’épée de sa justice et de son jugement.

Donc le faux culte cache la vraie cause, comme l’arbre qui cache la forêt.
C’est avant tout notre chair, (donc notre cœur qui y est très attaché) qui crée une autre alliance à la main droite.

Et cette main ne vient pas bénir mais maudire. Elle ne vient pas prendre son héritage, elle vient montrer au contraire qu’elle en est privée. Cette main montre alors un peuple privé de la grâce, séparé du don gratuit de Dieu.

Pour en revenir à l’alliance de Salomon avec la bête,
Le diable a proposé la même alliance au fils unique de Dieu. Une alliance par la chair. Une alliance qui l’aurait séparé de son héritage avec le Père.
Lisons Luc 4:5-8

« Le diable, l'ayant élevé, lui montra en un instant tous les rois les royaumes de la terre, et lui dit : Je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes; car elle m'a été donnée, et je la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi. Jésus lui répondit : Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. »

Une question:
Le diable ne s’est-il pas présenté aussi de la même façon devant Salomon pour lui proposer cette alliance?

L’histoire de Salomon, sans nous dire ouvertement qu’il a fait alliance avec le diable, ne nous montre-t-elle pas un roi qui croyant se prosterner devant le Dieu de David son père, s’est prosterné plutôt devant le diable? Ne s’est-il pas élevé lui-même et n’a-t-il pas obtenu richesse, puissance et gloire sur tous les royaumes ?

Alors pour résumer :
La marque de la bête sur le front montre un cœur impur et endurci ; et sur la main elle montre une alliance avec ses propres désirs charnels. On dirait que suivre le diable ressemble au fait de prêter allégeance à ses propres désirs charnels, comme d’avoir en quelque sorte prêter un serment de fidélité et d’obéissance envers sa chair.

C’est vrai que la part charnelle qui est en chacun de nous est cette part animale, bestiale, qui a des instincts incontrôlés et voraces. C’est le pendant de la bête, du diable, cette partie du cerveau que les neurosciences appellent le cerveau reptilien (le cerveau de la bête).

Alors quelles conséquences pour ceux qui auront laissé cette part diabolique les dominer, qui n’auront pas persévéré, qui n’auront pas gardé les commandements de Dieu et la foi de Jésus ?

C’est Apocalypse 14 qui nous le dit.
On va commencer à partir du verset 6: 

« Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Evangile éternel, pour l'annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, Il disait d'une voix forte: Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est venue....un autre, un troisième ange les suivit, en disant d'une voix forte: Si quelqu'un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l'Agneau. Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles; et ils n'ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom. »

Ces versets je pense parlent d’eux-mêmes tellement ils sont explicites.
Mais des mots clés crient à l’oreille comme : l’heure du jugement (11heures11) « la coupe de colère », « la fumée du tourment » traduisant une pénibilité non seulement insoutenable, mais sans repos (« ni jour ni nuit »), c’est-à-dire 24 heures sur 24, « aux siècles des siècles », pour nous dire que cela se prolongera dans le séjour des morts.
C’est pourquoi nous devons connaître et appréhender cette marque faite au front et à la main droite, avec le plus grand sérieux et sans rejeter ces paroles saintes, qui viennent du Seigneur.

Il y aura sept coupes de colère versées sur la terre.
Et Apocalypse 16 :2 nous dit que la première coupe sera un ulcère malin et douloureux qui frappera ceux qui ont la marque de la bête et qui adorent son image. Il y a donc de terribles maladies qui toucheront ces amoureux d’eux-mêmes, avant que d’autres coupes pires en souffrance les touchent.
N’oublions pas que cette marque (charagma) est visible et que c’est une mentalité avant tout. Ceux qui adorent la bête, aiment les plaisirs de la chair, ils recherchent la gloire, ils sont en quête incessante de réputation dans leur vie, ils jalousent le confort et la richesse matérielle ; et la connaissance qui leur permet d’être reconnu et aimé, devient un désir parfois compulsif (et là je fais référence à une maladie mentale très répandue : la perversion narcissique).

Crucifiez cette mentalité, mettez-là à mort, n’ayez aucune pitié pour elle, car elle n’aura, aucune pitié pour votre âme.

Considérez le temps de l’avertissement comme une grâce que Dieu vous accorde pour revenir à lui ; et briser vos idoles !
Ne soyons pas légers, ni insouciants, ni hautains et examinons nos œuvres pour voir si elles viennent de Dieu et brisons nos cœurs, courbons nos fronts, pauvres pécheurs que nous sommes.

Amen

dimanche 22 octobre 2017

666, LA MARQUE DE LA BÊTE (1ère partie)

195
Par Éric Ruiz

Je vous demande de bien lire ou relire ou prendre des notes car ce que j’ai reçu du Saint-Esprit est précieux et cela peut paraître sur une première lecture, complexe.  

Depuis quelques temps je pressentais que des révélations allaient venir du côté de la marque de la Bête 666.
Des croyants me demandaient mon avis là-dessus, et je tombais régulièrement sur Apocalypse 13, mais je n’avais pas de réponses à donner à ce sujet (je ne cherche pas la connaissance là où la révélation doit naître d’elle-même).
Et puis, bizarrement cette semaine j’ai reçu ces choses alors que j’avais la tête prise dans mon travail ; un travail particulièrement foisonnant cette semaine, mes proches peuvent en témoigner. Comme quoi, le Saint-Esprit gère même notre manque de temps, notre indisponibilité apparente et notre fatigue.

« Il y a un temps pour toute chose sous les cieux. Un temps pour naître et un temps pour mourir. » (Ecclésiaste 3:1)
Tout le monde connaît ce verset de l’Ecclésiaste, même les non croyants, qui ont fait de lui des expressions comme : « rien ne change sous le ciel ou sous le soleil »

Ce verset de l’Ecclésiaste est souvent employé pour signifier que le temps passe et qu’un jour on est dans la fleur de l’âge que tout va bien et puis qu’un autre jour, c’est le contraire. Comme le fait aussi, qu’il y a un temps pour briller et pour s’enrichir et un temps où les nuages et le malheur arrivent laissant place à la désolation et la mort ; et que tout suis un cycle naturel de construction et de destruction.

UN TEMPS POUR ETRE BENI, UN TEMPS POUR ETRE MAUDIT

Seulement voilà : le roi Salomon écrivit l’Ecclésiaste vers la fin de sa vie et par conséquent il venait de vivre les choses qu’il annonce lui-même ici. Et pour tout dire, lui qui était si réputé pour sa sagesse et sa richesse, il venait de perdre la bénédiction divine (d’où ce ton pessimiste persistant du début à la fin de ce livre).
Sa sagesse légendaire venait de se retourner contre lui; et son royaume si imposant était en train de lui filer entre les doigts.
Alors que voulait-il dire avec cet autre verset?

« mais il donne au pécheur le soin de recueillir et d'amasser, afin de donner à celui qui est agréable à Dieu. C'est encore là une vanité et la poursuite du vent. »
(Ecclésiaste 2:26)

Dis un peu différemment : A quoi sert-il de s’enrichir, quelle futilité, si c’est pour finalement tout donner à un autre, plus béni que soi.

LE JUGEMENT DE SALOMON 

Eh bien déjà : que cette situation correspondait parfaitement à l’expérience personnelle du roi d’Israël. Que cette vanité d’amasser autant, était pour lui aussi, poursuite du vent, et actes inutiles ;
Pire même : que lui le sage des sages, le roi d’Israël et de Jérusalem se retrouvait devant la même situation qu’un simple pécheur, puisque tout son royaume allait être divisé et donné à un autre que lui, ou à un autre que sa famille.
Il avait amassé pour quelqu’un d’autre qui était, contrairement à lui, agréable à Dieu.
C’est un terrible aveu d’échec que l’on peut lire à travers ces lignes pleines d’amertume et d’abattement du fils de David.

Pourtant, chaque année Salomon recevait 666 talents d’or (2 chroniques 9 :13)
Salomon lui, qui était remplit de sagesse, au point qu’il était considéré comme le plus grand de tous les rois de la terre, par ses richesses et sa sagesse. Au point que tout le monde cherchait à le voir pour entendre ses précieux conseils et le combler en retour des plus grands présents,
Eh bien ce grand roi d’Israël s’est retrouvé au même point que n’importe quel pécheur.

Alors, cela remet-il en question la notion de pécheur?
Qui est celui qui pèche ?

Dans le cas de Salomon, nous pouvons remarquer que son amour pour l’argent, la sagesse et les honneurs (la gloire) ont été une occasion de chuter et que ces trois choses ont été ses principales idoles.
Comment sait-on que Salomon avait ces trois péchés ?

1 Rois 9:25 confirme que : «  Salomon offrit trois fois dans l’année des holocaustes et des sacrifices d’actions de grâce sur l’autel qu’il avait bâti à l’Eternel. »

Trois fois ?!!!
Peut-on en conclure alors qu’il a fêté les fêtes juives comme Moïse l’avait ordonné ? Eh bien c’est une erreur de penser ainsi. Il a lui-même et pour lui-même fait ses trois sacrifices : une fois pour chaque péché.
Donc, c’est Salomon lui-même qui montre son désir de se laver et de se purifier de ses péchés à la suite, d’ailleurs du deuxième avertissement du Seigneur, qui lui conjure de marcher en sincérité de cœur et en droiture comme l’a fait son père David.
Mais, Salomon va manifester clairement son idolâtrie en construisant avec la maison de Dieu, sa propre maison d’abord, mais aussi un grand trône d’ivoire couvert d’or pur (2 Chroniques 9:20 nous précise « qu’il ne s’est rien fait de pareil pour aucun royaume »).

Alors, un pécheur, au fond, c’est qui ?
C’est un non croyant ou un croyant qui possède des idoles, c’est-à-dire qui s’est fabriqué des faux dieux ou qui prend ceux des autres parce ils ressemblent à ceux qu’il a dans son cœur.
Pourtant Salomon avait l’héritage spirituel comme humain de son père (ce n’est pas rien) celui du roi David. Mais malgré cet héritage, à sa troisième visite, Dieu vient lui dire qu’il s’est détourné de lui et qu’il sera retranché de son héritage.
Tout ce qu’il a fait de bien dans sa vie servira à d’autres. Voilà ce qu’il va transmettre ; et
sa descendance ne verra pas les bénéfices de sa royauté, ni de ses actions et ni de ses gains.

Dans le premier livre des Rois au chapitre 11 et à partir du verset 11, on y lit qu’à cause de son idolâtrie et de son mauvais cœur, L’Eternel Dieu, fut irrité (en colère) et lui révéla alors qu’il déchirera son royaume et le donnera à son serviteur (pas à son fils, à son serviteur). Son fils Roboam régnera mais en créant lui-même le schisme qui divisera le royaume.

Alors, Quels enseignements tirer de ce grand roi, fils de David, qui n’a pas suivi la voie juste de son père?

Eh bien qu’aujourd’hui c’est la même chose, un fils qui ne suit pas la voie de son père est privé d’héritage.
Et par extension, tous ceux qui ne suivront pas la voie du fils de David seront privés eux-aussi d’héritage. 

LA SAGESSE DE SALOMON, POINT DE DEPART DU CALCUL

Attention, Le fils de David légitime ce n’est pas Salomon, c’est Jésus-Christ.

Ceux qui suivent la voie de Salomon suivent le faux fils de David, un fils devenu illégitime par son infidélité et par conséquent ils manifestent qu’ils ont reçu ce chiffre 666 comme une marque sur eux.
Que ceux qui ont de la sagesse calculent ce chiffre.
 Pourquoi je dis cela?

Apocalypse 13:18: « C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête »

« C’est ici la sagesse » : l’apôtre Jean en écrivant cela donne un indice très important :

Qui a incarné le mieux la sagesse dans la Bible, à part Jésus ?

C’est Salomon, bien sûr, cela ne fait aucun doute.
1 Rois 4:29: « la sagesse de Salomon surpassait la sagesse de tous les fils de l’Orient et toute la sagesse des Égyptiens ...sa renommée était répandue parmi toutes les nations d’alentour...il venait des gens de tous les peuples pour entendre la sagesse de Salomon, de la part de tous les rois de la terre qui avaient entendu parler de sa sagesse. »

Où trouver celui qui a de l’intelligence pour calculer le nombre de la Bête ?
Ce sera toujours par Salomon, par son intermédiaire, que l’on pourra le faire.
Comment je sais ces choses ?
Par mon intelligence ? Non, je n’ai pas cette fausse prétention, Dieu vient de me les révéler par son Esprit et il va me le confirmer par les Ecritures.

Revenons au nombre de la Bête.
La signification de ce chiffre se trouve curieusement aussi dans 2 Chroniques 9 :13.

Rappelez-vous au passage, que la Bible s’interprète par elle-même et qu’il n’y a pas forcément à la mettre à la lumière de l’actualité, comme on essaye trop souvent de le faire.

Revenons aux 666 talents d’or que Salomon recevait chaque année. Quelles indications cela nous donne-t-il de si important ?

Eh bien, cette quantité d’or, si on lit attentivement le contexte, était perçu comme un impôt obligatoire une espèce de taxe
Rappelons qu’une taxe signifie théoriquement « la contrepartie monétaire d'un service rendu par une personne publique ».
La sagesse du troisième roi d’Israël avait un prix, un coût.
Quand il prodiguait ses conseils, il ne le faisait pas gratuitement.
Et cette contrepartie c’est ce que Salomon prélevait à tous, ce qu’il prélevait aussi parmi les négociants et les marchands et aussi les rois d’Arabie et les gouverneurs du pays. (2Chroniques 9:verset 13)
En fait s’ils ne payaient pas cette taxe, eh bien tout ce beau monde, ne pouvait plus négocier, c’est à dire que personne ne pouvait plus ni acheter ni vendre avec Salomon, qui entre parenthèses possédaient tout. Il n’y avait personne d’aussi puissant et d’aussi riche que lui. « Le roi Salomon fut plus grand que tous les rois de la terre par les richesses... » (2Chroniques 9:22).

Cela ne vous fait-il pas penser à Apocalypse 13:17?
« Personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. »
 Nous avons bien ici, 3 choses : la marque, le nom et le nombre.

LE NOM DE LA BETE : PAIX, PACIFIQUE

Le nom de la Bête s’apparente à celui de Salomon (Shelomoh) qui est un type de la Bête (ouah, certains vont sans doute me dire que j’y vais fort avec ce roi si adoré et respecté du peuple juif !).
Que peut bien signifier exactement un type ?
Eh bien le dictionnaire nous dit que c’est « un Moule, un modèle idéal qui détermine la forme d'une série d'objets »
Salomon symbolise ce moule dans lequel sortiront les croyants et les non croyants marqués par cette empreinte.
Salomon, qui signifie en hébreu paix, pacifique. Celui qui apportera une paix mondiale aura ce nom qui lui collera à la peau : « le pacifiste » (un faux pacifiste bien-sûr).

666, LA VALEUR EN OR DE SALOMON

Et « le nombre de son nom »? C’est quoi?
Eh bien c’est le nombre associé à son nom. Ce nombre, 666, correspond au talent qui est une mesure de poids ; le poids d’or que Salomon demandait à tous pour pouvoir acheter et vendre. 

Aujourd’hui, les gens sont déjà soumis à une espèce de dîme comme dans les églises, une taxe déguisée en offrande obligatoire.
Remarquez bien que ceux qui venaient voir Salomon pour écouter ses sages conseils payaient beaucoup ou apportaient de grands présents.
La reine de Saba avait une suite et de nombreux chameaux avec elle portant une quantité énormes d’aromates, d’or et de pierres précieuses.
Les chrétiens, les laïques ne font-ils pas la même chose déjà aujourd’hui en payant la dîme et d’autres offrandes obligatoires à leur mentor, leur clergé ?


Donc « le nom de la bête ou le nombre de son nom » c’est qui ?

Ce nombre d’hommes correspond au roi Salomon, comme à son nombre qui est 666, car il y a plus, « celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la Bête. »

666 talents c’est le poids en or de Salomon. C’est ce qu’il vaut, c’est sa valeur. Et cela chaque année. Voilà pourquoi Salomon et 666 c’est la même chose.
Et ce poids, c’est aussi celui de ses péchés.
Par conséquent Il possède 3 parties qui se calculent aussi à partir de son poids en or. 

Je m’explique :
Je sais (par la Bible Semeur ou par les dernières versions Louis Segond qui le traduisent ainsi) que 666 talents correspondent à 20kg d’or.
20kgs d’or si on le divise par 3 font 6,66 kg.
Ici nous avons encore 666 un nombre formé à partir de 3 parties égales qui montrent quoi ?

RICHESSE, SAGESSE et GLOIRE SONT LA MARQUE DE LA BÊTE

Elles montrent la marque de la Bête, c’est-à-dire : le mobile de l’offrande obligatoire. Pourquoi payer une taxe ? Pour la richesse, la sagesse et la gloire.

  1. ·       On paye une taxe pour avoir de la richesse (1ère partie de la marque)
  2. ·       On paye une taxe pour avoir de la sagesse (2ème  partie de la marque)
  3. ·       On paye une taxe pour avoir de la gloire (3ème partie de la marque) ;
Ce sont bien là, les trois 6 du 666
(Entre parenthèses il n’y a pas de taxe, tout cela est gratuit avec Jésus, l’agneau immolé).

  • ·       Premier six : La richesse c’est le fait d’aimer accumuler l’or et l’argent (le cœur est à Mammon)
  • ·       Deuxième six : La sagesse (le cœur qui cherche à séduire) c’est la connaissance qui apporte la séduction, pour s’attirer les femmes, rechercher la luxure, pour concentrer sur soi l’intérêt, la considération et l’amour de tous. Le serpent ancien avait cette sagesse (la connaissance du bien et du mal) pour séduire Eve.
  • ·       Troisième six : La gloire (le cœur qui cherche à dominer) c’est la réputation, qui fait la grandeur du royaume et l’asservissement des autres rois et des peuples.
Cette gloire : repose sur l’adoration de sa propre image, faire qu’elle devienne inspirante, attirante, dans un but de domination ; c’est l’adoration faite à l’image de la Bête par tous.
Apocalypse 13:15 « tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, (adorèrent l’image de la Bête) ».

Donc pour résumer: tous ceux (petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves) qui recherchaient la richesse, la sagesse et la gloire négociaient avec Salomon et par là, devenaient ses disciples et ses esclaves. En adorant Salomon, ils adoraient l’image de la Bête, sans le savoir.

C’est la même chose aujourd’hui, tous ceux (petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves)  qui négocient dans un but pacifiste, dans un but d’apparence louable, celui d’apporter la paix, mais qui en fait recherchent richesse, sagesse et gloire… eh bien, ils se positionnent tous sous la marque de la Bête et négocient avec elle.

Les Églises comme les gouvernements ou le monde des affaires sont bondés de ce genre de négociants, ces hommes et ces femmes que la Bible appelle « les marchands de la terre ».

C’est important, tous, nous devons nous examiner (petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves) ; tous sans exception, pour voir si le jugement de Salomon n’est pas sur nous, si nous n’avons pas un de ces « 6 », un de ces symptômes qui caractérise l’amour de l’argent, l’amour de la connaissance pour séduire ou l’amour de la gloire, pour dominer ; car ce sont des traits de caractères bien-sûr charnels, mais qui remplacent l’esprit divin. Ils se substituent à Jésus-Christ.
Nous ne devons pas rechercher l’homme impie, mais chasser d’abord cette partie impie de nous, chasser ce Salomon qui veut régner.
Comment ?
La vraie repentance (changer de mentalité) est alors l’unique retour vers le Seigneur.
Salomon malgré deux avertissements ne s’est jamais repenti, lui, de son idolâtrie et dans sa vieillesse, il s’est tourné vers toutes les idoles étrangères par amour pour les femmes. Sa sagesse qui séduisait tant et qui attirait à lui une telle considération, un tel vedettariat a fait que ce côté « star-étoile » lui a monté à la tête et qu’il s’est pris lui-même pour le Seigneur.

Je vous demande de bien considérer tout cela et de ne pas oublier le verset d’Ecclésiaste 2:26 : où « Dieu donne au pécheur le soin de recueillir et d'amasser, afin de donner à celui qui est agréable à Dieu.
Par conséquent la réussite, la bénédiction, la renommée ne fait pas de vous un élu. Car la bénédiction n’a qu’un temps. Un élu peut-être séduit par cette forme de bénédiction, mais un temps seulement.
Si on ne regarde qu’à l’apparence, Salomon était l’homme le plus béni de la terre. Or il a pris malheureusement conscience, à la vieillesse, que toute sa fortune et sa réussite seront léguées à un autre.
Mais en parallèle, il y a aussi celui qui est agréable à Dieu et qui a été comme mis au banc des délaissés, des causes perdues, des sacrifiés et qui héritera, lui, d’une bénédiction de roi.

Regardez l’histoire des Hébreux : l’or du temple a commencé à se dilapider par les successeurs de Salomon, son fils d’abord Roboam, puis les autres rois infidèles ; puis sa fortune et son peuple sont partis en exil à Babylone ; puis se sont les rois de Perse qui ont tout récupéré.
Il aura fallu attendre de nombreuses générations d’hébreux pour voir finalement un décret de l’empereur Perse, Cyrus, permettant plus tard à Néhémie de récupérer le butin du temple de Salomon, l’or et les ustensiles et de reconstruire le temple en ramenant le peuple hébreu en même temps de son exil.
Plus tard c’est combien de temps pensez-vous ?
Environ 400 ans (vous imaginez la durée des conséquences de la désobéissance du roi Salomon !).
 Alors, soyons encore zélés pour nous détacher de ce qui nous élève au-dessus des montagnes.  Au contraire rabaissons-nous pour que Dieu nous élève lui-même sous sa puissante main.
C’est à lui qu’appartient la richesse, la sagesse et la gloire. N’est-ce pas ce que crient beaucoup d’anges et les 24 anciens devant le trône de l’agneau immolé ? (Apocalypse 5 :12)
Ne vous trompez pas de main puissante, votre main lorsqu’elle n’est pas soumise au créateur se retournera contre vous.

En parlant de main puissante, Je n’ai pas fini avec le 666, il y a aussi une marque sur le front et une marque sur la main qui identifient ceux qui aiment les richesses, la connaissance et la gloire, mais cela fera l’objet d’une partie supplémentaire, donc d’une deuxième partie.
Que le Seigneur Jésus-Christ vous parle et vous fortifie par ce message !

Amen