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Par Éric Ruiz
La mort : le dernier ennemi qui sera détruit nous disait l’apôtre Paul
en écrivant aux Corinthiens.
L’histoire de l’humanité montre que l’homme a toujours voulu exercer une purification
par lui-même.
Par une purification ethnique, prenant la forme bien souvent d’un
génocide comme se débarrasser des juifs pendant la seconde guerre mondiale ou
encore plus récemment, en 1994 le génocide des tutsis rwandais par les
hutus ;
Mais l’histoire nous montre aussi une autre forme de purification, une purification génétique (sans doute plus
cachée) : en cherchant à se débarrasser des « accidents de la
nature » les déficients mentaux, les handicapés, les grands malades, les plus faibles, qui
assombriraient l’image d’une race humaine supérieure.
Il y a, comme attaché à l’espèce humaine qui a décidé de mettre Dieu aux
oubliettes, cette volonté absolue de se débarrasser du mal à l’extérieur
de soi, comme si la plaie venait de chez les autres : Rechercher à tout
prix un peuple ennemi, cause de tous les ennuis.
Dans la Bible, les exemples d’une purification divine diffèrent.
Dieu met une séparation physique entre le péché qui persiste dans un peuple,
d’une part et ceux qui ont le cœur à vouloir s’en séparer, d’autres part et qui
finissent par être justifiés par Dieu.
La grande purification commence bien-sûr par Noé, appelé à construire une arche
pour échapper au déluge qui détruira tous les impies.
Mais avant lui, n’oublions pas la première purification humaine : Caïn,
qui ne pouvant être pur devant Dieu, s’est purifié lui-même en tuant son frère
Abel.
Le premier meurtre a eu comme objet la purification.
Mais à la différence de l’homme qui s’attaque lui directement par les armes
à un autre homme, Dieu purifie autrement ; il purifie en faisant
toujours intervenir la nature, le déchaînement des éléments naturels.
Quand la nature se tourne vers l’homme, elle exerce un pouvoir de
purification (et nous sommes entrés dans une grande époque de purification).
À l’inverse, toute purification humaine sert, elle, à se débarrasser de ce
qui ralentirait le progrès de l’homme ;
de ce qui irait à l’encontre d’une idéologie dominante bâtie à partir de
l’idée de ce que l’homme est pour l’homme. Et là, vous l’aurez compris :
c’est d’une idéologie diabolique que je fais référence.
Cet idéal nous le savons est pyramidal (les meilleurs au sommet :
les dominants, les autres en dessous formant la base : les plus nombreux,
les dominés).
Grosso-modo, cette inspiration diabolique est partout, ce sont tous les
modèles connus, babyloniens, gréco-romains, royalistes, colonialistes, républicains,
francs-maçons, tous fonctionnent sur ce modèle très (très) élitiste, d’une
dictature ou d’une oligarchie de pouvoir.
Qu’est-ce que l’homme idéal (l’être humain en général) au juste ?
Qu’est-ce que l’homme idéale pour un djihadiste ? Pour un député européen ?
Sans aucun doute rien à voir avec ce que Jésus prônait lui?
On devrait plutôt leur demander ce qu’il n’est pas.
Mais au fait, croyez-vous qu’un chrétien lambda aujourd’hui possède la même
conception que Jésus a de l’homme idéal ?
Je suis sûr que non pour la majorité.
La plupart dirait : le chrétien idéal c’est un homme de foi, sûr de
lui qui témoigne partout où il va, priant pour les uns, guérissant les malades,
et rassemblant un nombre important de personnes autour de lui, un homme très
rayonnant et influent.
Eh bien je crois, au risque de vous surprendre que ce n’est pas celui-là.
Je dirais plutôt que l’homme idéal, c’est un homme qui est marginal,
pouvant-être démuni, sans rayonnement extérieur, rassemblant peu de monde,
souvent obligé de boire en lapant l’eau comme un chien, à la façon des
combattants sélectionnés par Gédéon, (qui n’avait qu’une petite armée de 300
hommes confrontés à l’armada des centaines de milliers d’hommes aguerris de
l’ennemi) bref un homme très humble, sans prétentions, qui par contre recherche
toujours le conseil de Dieu pour agir et qui ne rechigne pas à retrousser ses
manches pour aider un démuni. Vous aurez compris qu’il fait partie
obligatoirement de cette grande majorité des dominés dont je parlais avec la
pyramide babylonienne.
Mais paradoxalement, aujourd’hui c’est exactement ce genre de personne que
la société rejette (bien sûr j’évacue l’hypocrisie généralisée qui vise à faire
croire du contraire et qu’on s’occupe bien des plus démunis)
Cette personne (que je nommerai : « Christ », ointe) ne
cadre plus avec l’idée faite de l’homme idéal pour une société moderne.
Alors, on se débarrasse comme on peut, de ceux qui ne peuvent plus subvenir
aux besoins des riches intellectuels, des riches entrepreneurs, des riches
banquiers, aux besoins des institutions gourmandes d’or et de prestige, comme
le sont aussi bien-sûr les Eglises. Sous couvert de s’intéresser au plus
démunis, on élimine les classes de gens qui ne rapportent plus, qui ne payent
pas leur taxe à la société moderne.
S’ils ne peuvent se recycler, ils s’éliminent d’eux-mêmes (je pense aux
agriculteurs par exemple, aux SDF, aux personnes seules et malades, aux
personnes âgées et abandonnées). Les autres s’éliminent par la faillite, le
chômage, la surqualification professionnelle ou l’inadaptation professionnelle
ou la disqualification scolaire, bref toutes ces nouvelles armes de destruction
massive qui forment ce qu’on appelle actuellement : « l’exclusion sociale » .
Pourquoi sont-elles des armes destructrices ?
Parce que les conséquences sont de plus en plus radicales avec la
dépression et le suicide comme rémunération. (Au moins 10.000 personnes chaque
année en France, se suicident, plus que les accidents de la route; troisième
cause mortelle après le cancer et les maladies cardiovasculaires, et je pense
que les chiffres masquent encore une réalité bien plus importante, quand on
sait qu’il y a plus de 100 000 tentatives de suicides par an).
On pourrait trouver cela injuste, même si on est croyant ;
Quand dans sa famille on apprend qu’un membre s’est donné la mort sans
avoir pu se tourner objectivement vers le Seigneur.
Où va-t-il ?
Est-il perdu ?
Tout porte à croire que oui...
Mais je ne m’inscris pas dans ce courant-là. Je parle dans plusieurs
messages, de la réincarnation. (« Il n’y a donc pas une résurrection mais deux
résurrections. » 666, pourquoi la bête sera liée pendant le
millénium ? 666, ceux qui ont la marque de la Bête iront-ils tous
en enfer? un enfant n’est pas sauvé, c’est autre chose « ).
La réincarnation permet de ne pas mettre un terme final à toute existence
avortée.
Notre Seigneur permettra à une personne, qu’il n’a pu purifier
lui-même, de revenir vivre une seconde chance de purification dans une vie
mortelle.
Pourquoi ?
Car c’est avant tout un Dieu Sauveur, son nom et sa fonction première sont
criés partout dans la Bible (Dieu est salut : Josué, Jésus, Jéshua).
Dieu veut nous sauver de la mort. Et
la mort ne peut être vaincue que par la purification ; Pas la
purification des hommes, non, la vraie, celle de Dieu qui amène à la première
résurrection, bref à la vie éternelle.
Et Dieu fait avec l’homme ce qu’il a fait avec la nature : Toute semence
germe, pousse et meurt puis ressuscite.
L’âme qui pèche c’est celle qui mourra puis ressuscitera, pour une nouvelle
chance d’être purifiée et de devenir éternelle ; or si le méchant persiste
et ne revient pas de ses mauvaises voies, il mourra (c’est ce qui est écrit
dans la Bible).
Mais à la résurrection avons-nous le souvenir de cela en nous, le souvenir
du passé ?
Jonas avait-il le souvenir de sa vie d’avant, après qu’il eut ressuscité au
bout de trois jours et trois nuits?
Dans le récit biblique, rien ne nous laisse croire qu’il n’a plus ce
souvenir en tous les cas.
Parce que face à Ninive, face à ce peuple étranger et qu’il a méprisé
autrefois, il a la même répulsion, le même dégoût.
Alors garde-t-on les choses vécues d’une
vie antérieure en mémoire ?
La réponse est à la fois négative et positive. Négative d’abord, sinon tous
les réincarnés croiraient à la réincarnation et ils pourraient jusqu’à prédire
même des événements futurs analogues à ceux qui se sont produit dans leur vie
passée.
La réponse est aussi positive… et elle amène une autre question:
Pourquoi des témoignages montrent que n’avons-nous au mieux que des bribes
de souvenir, pour certains des rêves et des cauchemars ou pour d’autres des
compétences spéciales, des talents inexpliqués de notre vie passée ou
encore des envies précises qui collent avec des situations d’autrefois ?
Dieu cache-t-il cela comme une malédiction ?
Ou bien préfère-t-il rendre plus insupportable une existence pénible qui
doit rester à cause de sa réincarnation : punitive et répressive?
Je ne crois pas du tout cela.
Quand Dieu donne une nouvelle occasion, il le fait en mettant au contraire
le maximum de chance du côté de celui qui est dans l’épreuve pour que sa
réussite soit réelle.
Dieu veut nous sauver de tout ce qui nous accable et réduit notre
marche.
Alors pourquoi l’homme, par expérience, refait trop souvent les mêmes
erreurs ?
Simplement parce qu’il s’attache à sa chair (à sa petite personne) et à
ses désirs comme s’ils étaient éternels.
C’est toujours l’homme comme la femme qui est rebelle ; et tous deux sont
d’une réticence démesurée en refusant de changer.
Regardez Job, Dieu l’a informé et même surinformer pour qu’il se
repente et se détourne de sa mauvaise voix (d’abord trois de ses amis viennent l’exhorter, ensuite
un jeune prophète Elihu et enfin l’esprit du Seigneur).
Mais Je pense que si nous nous souvenions trop tôt que nous avions été
rebelles dans notre vie passée et que nous sommes revenus à la vie pour nous
racheter...toutes les épreuves qui arriveraient serait à telles point amer que
la lassitude et le découragement prendraient rapidement le pas sur tout.
Vous rendez-vous compte ?
Repasser par les mêmes épreuves à cause des mêmes péchés !
Pour Jonas s’il avait su toute sa vie qu’il devrait se résigner à faire la
volonté de Dieu et à accepter un destin amer en aimant ses ennemis plutôt que
de les détruire...ce serait avouons-le une fausse seconde chance qu’on lui aurait
laissé.
Alors que la volonté divine c’est de lui laisser un temps en plus, une
occasion supplémentaire pour changer de cœur.
Connaissant donc, notre échec passé, nous n’aurions, alors, pas assez de
force et de conviction pour repasser un test qui nous a fait vivre autant de
honte, de déceptions et de déboires.
Donc ce qui revient vers nous de la vie
d’avant est fait pour nous aider, pas pour nous décourager.
Le ricin qui a poussé pour Jonas est la preuve de l’amour de Dieu pour l’aider
à ne plus être irrité (la preuve cela lui a donné de la joie) ; c’est pour
l’aider à changer, plutôt que de l’accabler et de le condamner.
De même, dans un cadre totalement différent, si un prophète comme Eli qui
revient à la vie à plusieurs reprises se souvient de ce qu’il a fait, du comment
il a passé les épreuves, de ses difficultés rencontrées déjà autrefois…
Comment accepterait-il de passer par les mêmes longues étapes de croissance
et d’enseignement?
Il voudrait aller au plus vite et sauter des étapes pour retrouver en un
instant son état de disciple accompli qui lui permettait de manifester les
œuvres de Dieu.
Mais cette situation aurait un effet boomerang immédiat et je crois que ce
serait un terrible échec pour lui, car il se prendrait alors pour Dieu lui-même
et deviendrait l’opposé de ce pour quoi il a été formé et du but de sa mission
; il deviendrait comme ceux qu’il dénonce c’est à dire un imposteur.
Il n’aurait pas la patience d’attendre le moment décidé par Dieu du départ de
son ministère.
Jésus a lui-même exercé son ministère tardivement à l’âge de 30 ans.
Connaissant ce qu’il devait faire et vivre, Jésus, aurait-il pu supporter
tout ce poids de souffrance et d’humiliation dès le plus jeune âge ?
Non, un corps de chair est limité dans ses forces et le temps agit souvent
comme un élément freinateur et inhibiteur. Cela aurait ralenti et paralyser la
croissance du Fils de Dieu.
Jésus a dû apprendre l’obéissance, lui qui était pur de naissance.
Hébreux 5:8: Jésus « a appris, bien qu'il fût Fils,
l'obéissance par les choses qu'il a souffertes, »
Il a dû suivre les étapes pour l’amener à l’âge de 33 ans à l’apogée de sa
fonction.
Il a même dû passer par un désert de purification de 40 jours pour se
démarquer définitivement des mauvaises tentations. C’est pourquoi la révélation
est progressive et que chaque période de notre existence a un objectif à
atteindre bien précis, qui nous amène à croître en sagesse.
Mais tout ne se fait pas d’un coup.
Car personne ne pourrait le supporter étant dans un corps fait de chair et
de sang.
Alors, il y a quand même un moment
dans l’existence humaine où tout remonte à la surface. Il y a un temps où les
choses passées et même les choses d’une existence passée reviennent et
resurgissent. Un peu comme ce qui avait été enfoui dans la vase et qui revient un jour ou
l’autre flottant à la surface.
Pourquoi?
"Car il n'est rien de caché qui ne doive être découvert, rien de
secret qui ne doive être mis au jour. " (Marc 4:22)
Et Jésus rajoute la chose suivante qui est loin d’être anodin "Si
quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il entende. 24Il leur
dit encore: Prenez garde à ce que vous entendez. "
Entendre : ici l’entendement est pris dans le sens de comprendre, de
percevoir le sens de ce qui est dit.
« Prenez garde à ce que vous entendez »:
Jésus met en garde en disant faites
attention à ce que vous avez appris, ou a ce que vous avez compris.
Or, Quand on lit ce verset : on entend c’est-à-dire, que l’on comprend
pour les autres, mais on n’imagine pas que ce
verset est surtout pour soi.
On n’imagine pas qu’il y a des choses cachées, mises en secret en nous qui
doivent être découverts.
Lesquelles par exemple?
Des choses qui ont été décidées par nous bien avant, il y a longtemps (voire
très longtemps) et qui sont restées dans nos cœurs et qui continuent à embellir
ou à salir notre âme.
Paul l’exprime aussi dans la première lettre aux Corinthiens : « ne
jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en
lumière ce qui est caché dans les ténèbres et qui manifestera les dessins des
cœurs."
Cette semaine j’étais frappé par une affaire criminelle à la Une sur les
médias : au sujet de la mort criminelle d’une femme.
Son mari accablé de chagrin, a fini par avoué plusieurs mois après qu’il
était à l’origine du crime.
Croyez-vous que cet aveu est un cas isolé ? Pas du tout, un nombre
important de criminels finissent par avouer. Pourquoi ? Parce qu’ils ont
des remords ?
Non, il y a surtout une autre raison : Vivre avec une conscience qui
accuse sans cesse est une vraie torture. Et on finit par avouer pour soulager
cette conscience devenue trop violente et destructrice ou bien on finit par se
suicider pour les mêmes raisons.
Beaucoup pensent alors au fond, que la mort sert à effacer nos péchés, nos
erreurs, nos actes honteux ou ceux que l’on voudrait voir disparaître dans la
mer de l’oubli ; que la mort a un effet de purification.
D’ailleurs les tentatives de suicides ont pour beaucoup cette fonction. Le
suicidé pense qu’il va pouvoir échapper à ce qui l’accuse et qui est devenu une
obsession. Judas Iscariote devait-être, c’est sûr, dans cette situation.
Mais rien à faire, la mort du corps n’est pas la mort de l’âme et votre âme
si elle part avec votre corps, elle va ressusciter, elle reviendra à la vie
dans un autre corps avec ce qu’elle contient déjà de souillures et votre
caractère restera inchangé. Vos choix profonds resteront bien ancrés.
Sans la purification divine, le terrain de votre âme sera le même :
pervers, infertile, improductif, stérile et les conséquences identiques.
C’est-à-dire que vous vivrez les mêmes conséquences de vos choix, car vos choix
n’auront pas changé.
Tout doit passer nécessairement par
une purification : Mais pas au ciel, sur cette terre.
Or, pour que les mauvaises choses puissent être mises au feu, il faut
qu’elles soient identifiées et reconnues comme siennes. Et Paul le dit bien :
il y a un temps où le Seigneur revient mettre en lumière ce qui est resté caché
dans les ténèbres.
Il faut que des incrédules prennent
conscience qu’ils le sont, eux, et qu’ils arrêtent de croire que ce sont les
autres qui le sont.
Et il faut qu’en ouvrant les yeux sur ce
qu’ils sont véritablement, ils fassent les choix qu’ils ont refusé autrefois de
faire.
Et en premier choix, celui de la repentance, puis ensuite aimer
l’obéissance et la soumission à Dieu et enfin persévérer.
C’est une certitude, tout doit être découvert et rien ne restera
caché dans les cœurs.
Je sais que dans le cœur de beaucoup de chrétiens il y a cette prière qui a
remplacé la vraie « prière du notre Père ».
Voilà ce que leur âme irrrégénérée leur inspire, ils prient inconsciemment
dans leur fond intérieur, le diable, et de cette manière :
« Mon esprit qui est au ciel que
mon nom soit sanctifié (que je puisse être connu, adulé et admiré par un
maximum de personnes et d’anges)
·
Que mon règne vienne et que ma volonté soit
faite sur cette terre comme je l’ai décidé au ciel (c’est-à-dire que je puisse continuer
sur terre à obéir à mes passions et mes désirs d’être quelqu’un qui dirige sa
vie lui-même, laissant croire que c’est par obéissance à Dieu)
·
Que je me donne ma propre nourriture
issue de mes pensées et de mes connaissances (une nourriture abondante mais indigeste, inutile
comme maintenant, d’ailleurs).
·
Que ceux qui m’ont offensés puissent me
demander pardon pour que je puisse leur pardonner à mon tour.
·
Que je sois suffisamment instruit et
maître de moi-même pour repousser le mal et le diable et que je puisse
néanmoins ne pas succomber toujours dans les mêmes tentations qui pourtant me
donne tellement du plaisir.
·
Car c’est à moi qu’appartiendra pour
toujours le règne la puissance et la gloire ».
Alors pour finir, (Esaïe 48 : 1) résume tout cela dans ce chapitre : « Ecoutez ceci, maison de Jacob, vous qui portez le nom d'Israël… Et qui invoquez le Dieu d'Israël, mais sans vérité ni droiture!.. Sachant que tu es endurci, que ton cou est une barre de fer, et que tu as un front d'airain (la marque de la bête sur le front)… Maintenant, je t'annonce des choses nouvelles, cachées, inconnues de toi. Elles se produisent à présent, et n'appartiennent point au passé; Jusqu'à leur avènement tu n'en avais aucune connaissance, afin que tu ne dises pas: Voici, je le savais…Et jadis ton oreille n'en a point été frappée: Car je savais que tu serais infidèle, Et que dès ta naissance tu fus appelé rebelle. (Pourquoi on parle ici : dès la conception ? parce que l’infidélité qui est tombée à terre a redonné une nouvelle pouce semblable avec les mêmes désirs de transgression dans le cœur)
9A cause de mon nom, je suspends ma colère;(je dis-moi, que c’est une colère qui datait d’avant la naissance de ce peuple au cou raide) A cause de ma gloire, je me contiens envers toi, Pour ne pas t'exterminer. Je t'ai mis au creuset…Je t'ai éprouvé dans la fournaise de l'adversité…C'est pour l'amour de moi, que je veux agir.
Nous avons-là encore la confirmation de
l’amour de Dieu qui vient aider un peuple de pécheurs à ouvrir les yeux. Et il
l’aide par une épreuve de plus en plus dur pour que ce qui est resté caché en
lui remonte à sa mémoire, au jour décidé par Dieu, pour s’en séparer.
Si aujourd’hui, des choses anciennes
apparaissent comme nouvelles à vos yeux sur votre état, ne vous endurcissez pas
encore une fois, retourner à Sion, prenez le chemin que vous avez refusé de
prendre autrefois.
Méditez sur
ce message très spécial j’en conviens, mais qui j’en suis sûr, annonce pour
vous, pour nous, un temps de lumière sur nos œuvres d’autrefois.
Amen.
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