dimanche 12 mai 2024

Y-a-t-il une LANGUE DE LA FOI ?

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Par Eric Ruiz

Nous avons vu dans le message précédent que la confusion entre langue et langage montre un mensonge au sujet de la Tour de Babel. Maintenant, bénir une personne, qui plus est dans la langue de la Bible, c’est-à-dire en hébreu, c’est peut-être un langage du diable.


Surprenant ? Oui, mais dans qu’elles circonstances ? C’est ce que je vais montrer avec ce message.

Mais tout d’abord, parlons de la langue.

 

LA LANGUE DES NATIONS

 

La langue est un enjeu planétaire aujourd’hui. Il se joue une bataille au niveau mondial : une bataille de pouvoir entre l’occident et l’orient. Ce duel pour la domination se concrétise  dans les 2 langues les plus parlées au monde que sont l’anglais et le chinois (le mandarin). L’occident est dominé par les américains et l’orient par la Chine. Ces deux grandes nations se font une guerre commerciale et économique sans répit pour être le premier mondial.

 

Or, on est en droit de se demander si cette domination linguistique est, elle aussi, ressentie à partir des écrits bibliques ?

 

La langue au sens linguistique, est un dialecte qui permet à un groupe social de communiquer entre eux, mais aussi d’être reconnu par les autres. Beaucoup de croyants ont des idées très arrêtées sur les langues. Avec cette fausse croyance que même dispersé, un peuple dominant serait sorti de la tour de Babel. Ils pensent qu’il y a eu une distribution des langues, comme une distribution des récompenses au moment où Dieu a décidé de la dispersion des peuples sur la terre.  Le peuple des élus aurait semble-t-il reçut une langue significative, plus proche de celle des anges.


Il y aurait donc des langues saintes et d’autres impures ou des dialectes plus propices à se rapprocher de Dieu. Ils ont placé souvent le grec, l’araméen, et surtout l’hébreu en haut de la pyramide, parce ces dialectes sont à l’origine du plus grand livre : LA BIBLE ;

Et parce que ces langues sont rattachées à un peuple, une culture sainte, la fameuse lignée d’Abraham.

 

Alors cette intrusion de plus en plus grande de la langue anglaise dans le français se remarque aussi dans l’intrusion de l’Hébreu dans le français pour certains chrétiens. Ils se saluent dans la langue de Moïse. Ils louent Dieu en hébreu, ou chantent des cantiques avec une dominante hébraïque.

 

Mais pour Dieu il n’existe aucune langue plus pure ou impure.

 

LE PARLER EN LANGUES (LES LANGUES INCONNUES)

 

Parlons justement du parler en langues, que bon nombre de chrétiens considèrent comme pur.

Ce don certes, nous le recevons de l’Esprit Saint. 2 sortes de dons existent (c’est ce qui a été manifesté à la pentecôte). Un don pour répandre l’évangile au-delà des frontières. C’est un don surnaturel (mon frère Benito, Congolais, le possède à l’évidence puisqu’il parle au moins 6 langues et traduit mes messages dans plusieurs langues sans avoir suivi des cours d’apprentissage. Il a une facilité déconcertante pour apprendre vite et bien. Lorsqu’il a été pour la première fois au Rwanda, voir des frères en Christ, les gens là-bas croyaient qu’il était Rwandais et non congolais puisqu’il parlait sans accent) ;


L’autre don,  c’est un don de communication avec Dieu dans un langage inconnu. Il sert à notre édification. Mais ces deux dons ne sont pas forcément purs. Ils peuvent aussi être souillés et devenir des langages de démons.


Le problème est qu’ils  peuvent devenir un subterfuge, c‘est-à-dire, un moyen habile et détourné pour se croire soi-même saint et inspiré, alors que l’on cache un cœur impur.

Il est à remarquer l’importance grandissante du don du parler en langues, ce don que personne ne comprend (ou parfois seulement quand une prophétie en langue est interprétée).

Mais l’importance se voit dans la place que cette langue occupe dans les cultes évangéliques ou dans les messes charismatiques.

On accorde à un langage incompréhensible le signe du baptême du Saint-Esprit. Pourquoi le fait de parler en langues inconnues confère-t-il à ceux qui ont reçu ce don, le sceau du Saint-Esprit ?


J’ai moi aussi reçu ce don, mais je sais que ce langage ne témoigne pas de ma consécration. Il ne purifie pas mon être, non plus. C’est simplement une aide à mon édification ou à celle d’autrui.  Encore faut-il que je reste à l’écoute et que j’obéisse aux paroles que je reçois par l’esprit.


D’ailleurs, il est très intéressant de constater cette dérive de la foi qui met en avant les mystères, les émotions, la sensation d’être plus fort. Parce qu’en parlant en langue en élevant la voix avec des mots qui sorts sans qu’on les contrôle, avec un débit de paroles démultiplié ou saccadé, les sensations sont décuplées. L’impression de grande ferveur, de grande ardeur, de grande combativité trompent complètement sur la réalité.

Par conséquent, la langue qui est pure se trouve ailleurs.

Ce qui est pur ou impur n’est ni un don des langues surnaturel, ni la langue de nos ancêtres, c’est le langage que nous employons.

 

LES LANGUES IMPURES

 

Par exemple : secourir une personne dans la détresse fait partie du langage de la foi quel que soit la nationalité et la langue employée. L’hébreu n’est pas supérieur à l’arabe par exemple.

Le roi de Perse Assuérus qui allait épouser la juive Esther avait bien compris qu’aucune langue ne devait s’imposer à la place les autres. Elles ne doivent pas être un instrument de domination. Dans le livre d’Esther, nous lisons:


 « qu’il (Assuérus) envoya des lettres à toutes les provinces du royaume, à chaque province selon son écriture et à chaque peuple selon sa langue; elles portaient que tout homme devait être le maître dans sa maison, et qu'il parlerait la langue de son peuple. »


. Dès le premier chapitre du livre, à partir du verset 21, le ton de l’humilité est donné et surtout le cœur de ce roi Perse se présente comme juste et droit.


Alors où se trouve la langue impure ?


Maudire, juger, condamner, même bénir si c’est dans le but de mettre un lien, un joug sur les épaules de l’autre, c’est un langage satanique quel que soit la langue utilisée.

Avoir un langage double même en disant « Yeshoua Ha Mashiah » (Jésus le Messie en hébreu), c’est la pensée de satan qui est véhiculée.


Beaucoup se disputent en affirmant comme une révélation, que Yeshoua c’est mieux que Jésus, mieux que Issa ou Salvador, mais ces batailles linguistiques ne cachent-elles pas une arrogance spirituelle qui elle-même ne cache-t-elle pas une soif de gloire personnelle ?


Si nous voulons alors nous présenter comme plus instruits, nous devenons des imposteurs.


L’être humain aime sauver les apparences en prenant un habit de sainteté.

C’est pourquoi la religion n’est pas un mal en soi. Ce qui est mal, c’est de mentir et de cacher ses fautes en se couvrant d’un manteau de religion. Ce manteau est cousu alors avec une doublure de langues impures.

Si je parle hébreu et que je prononce plein de mots de bénédictions sous un manteau religieux, je ne fais que couvrir ma honte. Suis-je pour autant un bon témoin de Christ ?

 

LE LANGAGE DE BALAAM

 

Ne croyez pas que ce mensonge répandu vous sauvera. Dire des mots saints, pour agir mal ensuite, c’est se jeter tête baissée dans l’égarement de Balaam.

Moi, je crois ce que l’apôtre Pierre dit dans sa deuxième épitre « Après avoir quitté le droit chemin ; ils se sont égarés dans la voie de Balaam ».

Qu’est-ce que faisait Balaam ? Balaam prophète du roi de Moab Balak bénissait Israël avec des mots justes. Mais ce n’était qu’un manteau saint cachant des mensonges, puisqu’ils poussaient les femmes Israelites à l’adultère avec les Moabites, de l’autre côté. Pour Dieu, Balaam avait un langage de démons.

 

Vous savez, la Bible évoque très peu la langue en tant que dialecte du peuple.

 

La langue possède d’autres sens qui la rendent plus lumineuse ou ténébreuse. L’apôtre Jacques n’hésite pas à dire que « la langue c’est le monde de l’iniquité ».

 

Par conséquent, Notre Dieu sait très bien que la langue, ce petit organe composé de 17 muscles que l’on a dans la bouche, sert à tuer. Elle sert trop souvent à mentir plutôt qu’à prononcer la vérité.

Les Psaumes, c’est le livre de la Bible qui nous parle le plus de la langue : 33 versets. La vérité émane de ses textes où la très grande majorité des versets parle négativement de « la langue », et c’est  (écoutez bien) de cette manière : « ils ont sur la langue des paroles flatteusesil y a sous sa langue de la malice et de l’iniquitéla langue discourt avec arroganceNous sommes puissants par notre langue…. Il  Jette l’opprobre et la calomnie avec sa langueA ma langue s’attache des paroles trompeusesTu aimes toutes les paroles de destruction, langue trompeuse ! …la langue est un glaive tranchant…».

 

LES LANGUES DE LA FOI

 

Alors si l’on suit ce que pointe notre Dieu, eh bien plutôt que d’être des experts en linguistiques, en étudiant les langues de la Bible par exemple, en décortiquant chaque mot, chaque expression, nous devrions plutôt devenir des experts des langues divines qui servent à nous éloigner du mal, pour répandre la vérité, ou ôter les chaines de nos frères, ou encore à témoigner en toute transparence.

 

Psaume 37 :30 : «  la bouche du juste annonce la sagesse et sa langue proclame la justice ».

Proverbes 12 :18 : »…la langue des sages apporte la guérison ».

 

La véritable sagesse n’est donc pas dans les mots que l’on prononce, mais avec quel cœur et quelles intentions nous prononçons ces mots.


Les conséquences bénéfiques sont autant pour celui qui reçoit ses mots, que pour celui qui les émet. Tous deux reçoivent leur guérison. L’arroseur est lui-même arrosé (Proverbes 11 :25).


Alors la sagesse, c’est d’avoir le même langage.  


Mais attention pas un langage répétitif, appris par cœur. Il ne s’agit pas de répéter bêtement les mêmes doctrines ou de se référer aux mêmes versets.

Paul le dit ainsi : « Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à tenir tous un même langage, et à ne point avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment. »(1 Corinthiens 1 :10).


Paul insiste sur une forme de langage commun à tous disciples. Celui d’avoir des mots qui favorisent l’unité, l’union, la bonne entente plutôt que d’en avoir d’autres qui favorisent la division.

Quel que soit la langue que nous utilisons, les mots que nous prononçons doivent aller dans ce sens. Je dirais doivent aller naturellement dans ce sens.

Il n’y a pas besoin de penser à ce que l’on va dire avant, mais simplement à préparer son cœur dans la prière.


Une autre remarque concerne le début du verset où Paul dit : « Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ ». Paul n’emploie pas le nom de Jésus-Christ comme une signature ou un sceau pour donner plus de poids à ce qu’il dit, mais la subtilité est là : Jésus-Christ est nommé pour l’associer au langage juste qu’ils ont et que nous avons.  Nous parlons en accord avec Jésus-Christ, le même langage que lui parle, et cela quel que soit notre langue d’origine. Nous sommes tous unis alors dans un même esprit.


Et lorsqu’il écrit être « unis dans un même sentiment… » De quel sentiment parlait Paul ici ? Un sentiment qui va avec le sens de notre langage, à savoir : un sentiment de bien-être, de se savoir aimé, encouragé, exhorté en toute amitié ; un sentiment d’inclusion, où chacun dans cette communion à l’impression de tenir la main de l’autre, ou bien un sentiment saint par le fait de ressentir les bienfaits du geste d’avoir donné ou d’avoir reçu avec une main généreuse.


Avec ce sentiment amical, nous devons tous ressentir un sentiment de bonne conscience, le même sentiment que nous avons eu à notre baptême.  La bonne conscience : C’est un sentiment qui nous donne une pleine satisfaction d’avoir été aidé ou d’avoir aidé une autre personne dans ses besoins. Ce sentiment alors est vrai parce que nous ressentons un état d’irréprochabilité. Parce que nous avons agi avec amour et justice.


Nous sommes très (très) loin alors de la communion superficielle et oppressante  que nous avons connu autrefois ; une communion où nous nous reprochions d’avoir mal agi. «  Ah, mais j’aurai du faire comme cela, je n’aurai pas dû lui parler sous la colère, dans l’emportement, j’aurai dû être plus gentil, moins cassant, plus patient, moins empressé, plus conciliant, moins distrait, plus à l’écoute, etc… ».

 

Alors, je pense que tous nous l’avons compris, le langage dépasse de loin la langue de notre groupe social. Le langage donne le sens, le ton juste, vrai, à notre relation.

 

Le langage de la foi ne s’apprend pas, il se reçoit comme un cadeau divin ; et il se reçoit petit à petit. C’est notre persévérance dans la fidélité à notre Dieu qui nous enseigne les mots ; Des mots qui, rappelons-le émergent au milieu d’actes profonds, vécus par les élus.

Amen

dimanche 5 mai 2024

LA CONFUSION SUR LA LANGUE et LE LANGAGE de la TOUR de BABEL

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Par Eric Ruiz

Les interprétations au sujet de la Tour de Babel sont des mensonges. Pourquoi ? Parce les théologiens qui en parlent ne connaissent pas le langage de la foi.


Avant d’expliquer en quoi consiste le mensonge, expliquons pourquoi ceux qui interprètent ont de fausses paroles. Et pour cela, parlons de la chair de Christ.


Il n’y a qu’une seule chair qui soit bonne, c’est celle de Christ. C’est le pain de Dieu. Mais au moment où Jésus-Christ présente sa chair à manger, 70 disciples le quittèrent. Ont-ils compris ce qu’il leur a dit ?


« Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes ».


Jésus de Nazareth a-t-il une langue différente, a-t-il un langage difficile à comprendre ?

La réponse provient de lui-même : OUI, pour le langage seulement. Car sa langue, son dialecte était le même que ceux qui l’interrogeait : l’Araméen.

Mais, pour ce qui concerne le langage, bien peu le comprenait.

 

A la question que certains lui posent : « Qui es-tu ? »

Jésus répond dans Jean 8

 43 « Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole. ».

 

Jésus, dans le contexte parle aux pharisiens depuis un certain temps. Il leur parle du témoignage. Jésus leur dit qu’il ne rend pas témoignage de lui mais du Père seul. Voyant qu’on l’accusait d’être un imposteur, Jésus leur réplique qu’ils ne comprennent que leur père le diable et donc qu’ils ne peuvent comprendre son langage, sa parole.

Le langage de Jésus est un blasphème permanent à leurs oreilles.

Et Jésus leur donne l’explication :

 

41 « Vous faites les œuvres de votre père. Ils lui dirent: Nous ne sommes pas des enfants illégitimes; nous avons un seul Père, Dieu.

42 Jésus leur dit: Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens ».

Ce qui est étonnant, c’est que dans les églises actuelles, tous les adeptes sont absolument certains d’aimer Dieu et de comprendre son langage.

Ils répètent des versets comme des adages ou des dictons populaires, tout en confessant le nom de Jésus.

Et en pratiquant cette coutume, ils ont l’impression que leurs paroles sont celles de Dieu. Pourtant, pour la très grande majorité, leur foi n’est qu’un leurre. D’ailleurs, le prédicateur leur laisse croire qu’ils connaissent la vérité. Mais n’est-ce pas Sa vérité ? Or, ils répètent ce qu’on leur a enseigné des saintes Écritures.

Ils sont dans la joie lorsqu’ils comprennent les dogmes de leur religion, mais ils ne se posent pas la question si ces dogmes sont vrais. Je ne condamne personne, pour moi j’en étais là il y a encore une dizaine d’années.

Pourtant Dieu dit à la grande majorité des chrétiens : « Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? ».

Jésus parle du diable en donnant un indice très important : « Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge » (Jean 8 :44)

Ici, Jésus donne un fait que beaucoup semble négliger : le mensonge provient d’un témoignage. Nous mentons en parlant de notre propre fonds, en mettant en avant nos propres idées, notre propre manière de comprendre les choses.  Lorsqu’on dit : «  Je pense que l’Écriture signifie cela », ou quand on parle en son nom propre, inévitablement on pratique les œuvres du diable. Et l’alliance avec Dieu est rompue dès lors que l’on parle de son propre chef, parce qu’on y joint sa totale confiance.

Et puis, il n’y a que deux inspirations, deux pères, deux esprits. Un esprit de vérité et un esprit de mensonge.

Peut-il y avoir les deux ensembles, un esprit moitié vérité et moitié mensonge?

« Parce qu’aucun mensonge ne vient de la vérité… » (1Jean 2 :21).

Jésus-Christ est clair : il est venu justement pour un jugement : on choisit soit la lumière soit les ténèbres. « Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises ». (Jean 3 :19)

Croyez-vous qu’à l’intérieur des assemblées chrétiennes il y règne la lumière et qu’on ne parle pas de son propre fonds ? Pensez-vous que les œuvres ne soient pas mauvaises ? C’est un endroit où l’on cache beaucoup ce que l’on pense, et où l’on ne confesse pas les actes honteux que l’on pratique.

C’est un lieu où l’on condamne plus qu’on porte secours.

De même, le nombre d’interprétations différentes d’un même texte biblique saute aux yeux. Et les païens évoquent en premier toutes ces interprétations différentes pour affirmer leur incrédulité et dire que chaque mouvement religieux chrétien a fabriqué son Dieu unique. Ont-ils tort ?

« Le Saint-Esprit nous enseigne seul »… oui toutes les assemblées le disent. Mais comment savoir si c’est Dieu qui nous fait comprendre sa vérité et pas la nôtre ?

 Marc 16 : 16-17 « Celui qui aura cru, et qui aura été baptisé, sera sauvé; mais celui qui n'aura point cru, sera condamné. 17Et ce sont ici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : ils chasseront les démons en mon Nom; ils parleront de nouveaux langages; » (Bible Martin 1744).

Ah, ah combien pensent que connaître Jésus nous amène à parler de nouvelles langues comme des dialectes nouveaux ou à parler en langues inconnues ?

Je crois que les pratiques ont influencées les traductions. Car trop peu hélas ne pratiquent la vérité pour la dire.

Moi, je crois ce que dit Jésus dans les Évangiles et qui est fondamental : il a un langage (différent du dialecte) que le Père lui a donné et que les autres ne comprennent pas.

Je crois donc qu’un des signes principaux du Saint-Esprit : c’est d’exprimer le langage du Père.

Par conséquent parler d’un ou plusieurs nouveaux langages, ne s’agit-il pas plutôt de différentes formes de langage reconnaissables ;

Parce que Jésus n’est-il pas en train de nous dire que nous aurons les mêmes formes de langage que le sien, si nous croyons en lui ?

Le miracle, n’est-il pas dans le fait de parler différemment des autres, qui n’ont pas le Saint-Esprit ?

Il y a donc par opposition, un langage commun du diable que Jésus dénonce aussi

Je prends plusieurs exemples toujours dans Jean 8 :

« Ils disaient cela pour l'éprouver, afin de pouvoir l'accuser ». « Vous jugez selon la chair; moi, je ne juge personne. » « Qui es-tu? lui dirent-ils ». Les accusateurs, les jugeurs, ceux qui mettent des jougs, qui posent des questions en cachant leurs mauvaises intentions, pour chercher à juger manifestent les œuvres de leur père, le diable.

 

 Or, Jésus dit : «  ils parleront de nouveaux langages; ». Ceux qui croient ne jugeront pas leur prochain, ils ne seront pas radical, ils n’accuseront point l’autre. Ils chercheront au contraire à ôter leur joug, à les libérer de leur oppression. Ils auront plutôt des mots réconfortants, des paroles apaisantes, ou bienveillantes ; Des paroles qui chercheront selon les cas à édifier, à encourager, à consoler, à reprendre dans la douceur, à exhorter sans blesser.  Ils ne mentiront pas, en parlant de leur propre fonds, en se vantant, ou en se faisant passer pour meilleur ou plus saints.

Donc, ceux qui croient en Jésus ont parfois un langage remplit d’amour, mais aussi parfois un langage remplit de justice ; Comme aussi un langage qui ne cherche pas son propre intérêt, sa propre gloire, mais qui est attentif au besoin de l’autre ; ou un langage qui n’a pas l’intention de convaincre en essayant mille stratagèmes pour avoir raison. Ils ont un langage châtié, respectueux, humble sans fausse prétention. Un langage qui cherche la réconciliation, le pardon. Un langage qui ne bride pas la parole ; une parole libre, sans contrôle.

Jésus dit: « Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu'on y ajoute vient du malin. ». Quand on essaye de se justifier par exemple sur un péché. Ne partons pas dans de grandes explications. Soyons clairs et succincts.  Oui j’ai péché, ou non, je ne m’en suis pas repenti, point . Sinon, la vérité est cachée, et nos intentions restent dissimulées.

Ensuite, ce nouveau langage dénote une parole conforme à nos actes. Nous disons et faisons ce que nous disons. Ou nous faisons sans contredire ce que nous avons dit.

Tout cela pour dire la chose suivante, très importante : Le  langage de celui qui croit n’est pas le sien. Car tous ce que je viens d’énumérer ne peux se faire sans le Saint-Esprit.

On peut, certes, imiter ce langage jusqu’au moment où la situation poussera le croyant dans ses limites et fera ressortir sa vrai nature.

Ce qui est clair, c’est que tous ceux qui cachent leur vraie nature en ayant un double langage ne comprennent pas les paroles de Jésus. Elles leur sont voilées.

Et de façon naturelle, ils reviennent vers leurs dogmes ou changent de religion en croyant retrouver la foi.

En fait, le langage de Dieu c’est un accord entre les mots, leurs sens donnés par l’esprit saint, et celui qui les prononcesIl y a un accord à trois : langage-esprit-personne ; Ce n’est pas une trinité. C’est une unité.

Un cœur intègre permet d’exercer ce vrai langage. « Lequel d'entre vous est sage et intelligent? Qu'il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. (Et on pourrait rajouter car c’est un langage nouveau qu’il manifeste)».

 

Alors maintenant revenons au mensonge sur la tour de Babel, à ce mensonge qui fait d’ailleurs grincer des dents n’importe quel anthropologue ou linguiste.

Genèse 11:7-9 « Allons ! Descendons, et là confondons leur langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres 8Et l'Eternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre; et ils cessèrent de bâtir la ville. 9C'est pourquoi on l'appela du nom de Babel, car c'est là que l'Eternel confondit le langage de toute la terre, et c'est de là que l'Eternel les dispersa sur la face de toute la terre.».

 

Voilà 3 versets caractéristiques de ceux qui sans le savoir profèrent un langage du diable. On ne compte plus le nombre de théologiens qui ont fait comprendre ce passage en l’interprétant de cette manière : « Ce sont les langues que Dieu leur a donné qui ont confondu leur langage. Ils parlaient tous dans d’autres langues. Dieu a multiplié les langues, des dialectes nouveaux, afin qu’ils ne se comprennent plus les uns des autres ».


Eh bien pas du tout. Ce n’est pas différentes cultures qui leur sont tombées dessus comme ça ; C’est surtout qu’ils ne se comprenaient plus. Ils ne comprenaient plus les choix et les intentions des uns et des autres. En d’autres termes le langage de paix et d’unité avait disparu. Ils ont tous opté pour un langage de guerre, un langage de haine. Pourquoi ? Parce qu’ils se sont mis à se juger et à se condamner. Si bien que la communion entre eux est devenue impossible. Aucun projet commun, aucune alliance ne pouvait se faire, alors chacun est parti de son côté avec les siens vers d’autres territoires, partout sur la terre.


Psaumes 35 :20 : « Car ils tiennent un langage qui n’est point celui de la paix, ils méditent la tromperie contre les gens tranquilles du pays ».


Prenez les mots « langue » et « langage «  dans le livre des Psaumes et vous serez peut-être surpris de constater qu’ils sont toujours associé négativement, au mensonge et à la tromperie.

Ce langage de la division n’est pas celui de Dieu. Mais quand Dieu et sa parole sont bafoués, alors l’esprit du diable reprend du terrain par un langage de corruption, de tromperie, de perversion, ou de malhonnêteté. Alors, oui tous ces peuples réunis se sont dispersés à la surface de la terre parce qu’ils ne pouvaient plus ni se voir ni se supporter.

Dans les faits, c’est Esaïe qui nous montre la façon dont Dieu s’y est pris pour les laisser à leurs propres désirs charnels.


Lisons Esaïe 28 :11 ; d’abord verset 9 :« À qui veut-on enseigner la sagesse ? À qui veut-on donner des leçons ?... Et pour eux la parole de l'Éternel sera Précepte sur précepte, précepte sur précepte, Règle sur règle, règle sur règle, Un peu ici, un peu là, Afin qu'en marchant ils tombent à la renverse et se brisent, Afin qu'ils soient enlacés et pris. ».


 En laissant entrer le légalisme, en les laissant s’imposer des règles dures et contraignantes, ils se sont oppressés, puis divisés ; et surtout ses règles saintes, ces préceptes, ces dogmes ont dévoilé un double langage : parce qu’ils étaient arrogants, ils disaient et ne faisaient pas ce qu’ils disaient. 


Concrètement se sont des religions qui se sont alors créées à Babel. Ils sont partis chacun de leur côté avec des doctrines différentes et des noms divins différents pour plaire à leur(s) dieu(s). 

Rappelez-vous mon message sur « Babylone la grande prostituée ».

Le dieu Baal-Marduk selon les nations assyriennes sumériennes ou babyloniennes avaient plus de 50 noms différents.

Si les théologiens n’ont pas vu cette vérité, ce n’est pas parce qu’ils sont moins intelligents ou instruits, c’est parce qu’ils ne croient pas en Dieu. C’est parce qu’ils n’ont pas chassés leurs démons et par conséquent qu’ils n’ont point reçu la vérité, le langage de la foi.

 

Mes frères et sœurs soyons intègres, et faisons attention : Ce n’est pas une religion que l’on choisit en premier. On choisit de laisser le mensonge entrer de plus en plus en nous. Ce démon alors met une frontière avec la vérité et nous éloigne de tous ces nouveaux langages reliés à la foi, et par conséquent, cela nous fait blasphémer.


Ne pas connaitre le langage du Père revient à ne pas l’aimer, lui.


Soyons lucides, bouillant dans la foi, parlons vrai.

Je terminerai par 1 Jean 3 :18 : « Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. ».

Amen