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dimanche 25 août 2024

LA MER N’ÉTAIT PLUS | Apocalypse 21 :1|

551


Par Eric Ruiz

La nature témoigne toujours de la sagesse infiniment variée de Dieu. La nature montre dans les moindres détails le salut de notre Seigneur.  Elle révèle ses mystères quand Dieu le décide.


Je parlais récemment avec mon frère Benito du Congo qui se trouvait en train de voyager. Il était dans un bateau pour traverser un grand lac d’une telle étendue qu’il pouvait se croire en pleine mer. Et nous nous sommes mis à évoquer la mer, les iles.

La mer est souvent prise à partie dans la Bible. Il y a presque autant de versets évoquant la mer que de jours dans une année.

La mer est cette partie qui est en nous ou devant nous chaque jour de l’année. Cette grande étendue d’eau en nous fait référence à notre corps qui est constitué de 80% d’eau. Cette eau, c’est la vie. Mais cette eau représente aussi cette étendue infinie des peuples et des générations. La vie des peuples. C’est la multitude des nations au sein desquelles nous sommes nés.  Ce sont ces nations diverses parmi lesquelles nous évoluons à tout instant.  L’étendue d’eau comme le sable de la mer sont incalculables. La quantité d’eau comme le nombre de gain de sable ne peuvent se comptabiliser.

Le but, on le connait « on ne peut mesurer la mer, on ne peut sonder le cœur d’un homme (sauf Dieu) »

De plus, traverser les mers, les océans, les grands lacs c’est comme traverser les nations. Le voyage peut être tranquille par petit temps, comme il peut être un véritable enfer lorsque le vent et les vagues se déchaînent.

On peut se croire à l’abri, protégé parce que le bateau parait insubmersible et que l’équipage est expert en navigation et qu’il est habitué au coup de vent. De la même manière qu’on se croit protéger par la technologie et par la compétence de ceux qui ont le savoir, n’empêche  que… tout d’un coup, en quelques secondes, tout peut basculer et être remis en cause.

Une mer démontée et nous voilà décontenancé face aux éléments naturels. Nous réalisons alors notre faiblesse et notre folie de s’être cru invincible.

« Ô Eternel, tu renverses tes adversaires…au souffle de tes narines, les eaux se sont amoncelés, les courants se sont dressés comme une muraille, les flots se sont durcis au milieu de la mer ».

Ce passage d’Exode 15 :7-8,  est comme d’autres passages sont témoins de l’épreuve qui touche l’ennemi en particulier. La mer renverse les adversaires.

Or, l’adversaire n’est pas toujours l’autre. Nous l’avons été nous, ou nous le sommes encore, voilé par notre déni. Nous le serons peut-être dans le futur si nous ne nous gardons pas du mal.

Nous croyons toujours être le héros et non le traite de l’histoire, mais les tempêtes sont pour tous les humains.

Être pris dans une grande tempête comme l’a été à son époque le prophète Jonas pousse à remettre en cause la solidité de nos convictions, comme pour ceux aussi qui nous entourent. Jonas a dû faire un choix. Confronté à ses démons, il a dû reconnaître son manque de foi et il fut dans l’obligation de se sacrifier pour que l’équipage ne périsse pas. Et l’équipage à la fin s’est tourné vers Dieu.

Quant à l’apôtre Paul, lui aussi a été pris dans une tempête. Mais contrairement à Jonas, c’est sa foi qui a sauvé tout l’équipage. Et une fois débarqué sur terre, les autochtones de l’ile de Malte ne s’en sont pas pris à eux, ils se sont convertis.

La mer, certes est une épopée pleine d’aventure qui nous permet des conquêtes nouvelles ou de nouvelles richesses à extraire, car les iles qui s’y trouvent font  souvent offices de petit paradis ; mais la mer renferme aussi les vestiges, toutes les histoires qui n’ont pas abouties, tous les rêves loupés, tous les crimes dissimulés. Tous les méfaits qui ont été jetés dans la mer de l’oubli.

Alors la mer raconte la réussite humaine comme ses échecs.

Elle ressemble à bien des points à notre être intérieur qui exulte en racontant ses victoires, alors qu’il garde secrètement en lui une multitude de mystères. La mer comme notre âme peut dissimuler de nombreux cadavres, des épaves à l’image des honteux stratagèmes et des complots cachés, mais qui un jour ou l’autre seront vomis à l’extérieur, sur la plage d’un littoral.

Les pensées humaines sont comme les marées, elles vont par-ci par-là, au gré du vent et des courants. Nous changeons d’idées, comme les courants marins. Croyant aller dans la bonne direction, la vérité, nous bifurquons et nous nous égarons par une boussole devenue folle, à cause de nos idoles qui nous rendent aveugles.

Notre état d’âme monte et descend comme les vagues. Un jour dans la joie, le lendemain brisé par la tristesse.

Nous voguons au rythme des marées.

La mer témoigne de notre inconstance… plus même, elle et le témoin vivant de notre infidélité.

Psaume 114 :5 « qu’as-tu mer pour t’enfuir, Jourdain pour retourner en arrière ? ».

Et l’Ecclésiaste dit Chap. 1 :7 : « Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie ; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent.» Cette allégorie signifie que la mer, comme nos envies de découvertes ou de conquêtes ne sont jamais rassasiées. Nous aurons toujours ce même lieu vers lequel nous diriger, toujours les mêmes idoles à qui nous raccrocher.

Pourtant, lorsque nous avons été baptisés d’eau, la mer s’est calmée. Les marées ont disparues. Plus d’envie de revenir en arrière ou d’aller découvrir d’autres territoires. Les tempêtes ne ressemblaient plus qu’à une petite brise légère. Tout ce qui autrefois nous déstabilisait c’est apaisé. Car dans les faits notre être intérieur n’est plus assujetti au vieil homme, à cet ancêtre balloté sans cesse par ses passions.

Pourquoi en a-t-il été ainsi avec la foi en Dieu ?

Parce que la mer qui nous limitait ne nous limite plus une fois rassasié par Dieu. Oui la mer est une frontière naturelle aussi. Elle pose une limite physique à notre pays, mais pas seulement. La mer met une limite à notre croissance, à notre héritage. Israël a été limité. Les parcelles de territoire reçu par chaque tribu s’est arrêté à la mer.

Par exemple, Josué a été précis en donnant les limites de chaque territoire. Voilà ce qu’il dit pour la tribu de Juda : Josué 15 :12 : « La limite occidentale était la grande mer. Telles furent de tous les côtés les limites des fils de Juda, selon leurs familles. »

Mais je me dois d’insister sur les nouvelles limites de la nouvelle Israël : Elle ne possède aucune limite. La mer ne joue plus ce rôle.

On va lire Apocalypse 21 :1

« Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus. ».

Cela signifie, j’en avais parlé que la mer, en l’occurrence le peuple de Dieu ne se reconnait plus dans ce qu’il était avec les 12 tribus d’Israël.  Ce peuple et ses descendants, c’est du passé. Spirituellement, Jérusalem, cette terre sainte n’est plus là où elle est née et où Jésus-Christ est venu.

Mais il y a aussi autre chose : Pour un disciple de Christ la mer n’a plus d’effet sur lui.

Son caractère n’est plus enfermé et contrôlé par ses gènes et ses passions. Les vagues, les marées, les tempêtes ne lui occasionnent aucun changement.

Sans oublié aussi que sa croissance en Christ n’a plus de limite. Être libre en Christ signifie croitre sans limite pour devenir parfait comme notre Père céleste l’est.

Cette croissance, je le rappelle est en 7 étapes, 7tonneres. Du premier tonnerre, le jugement jusqu’au septième, la gloire de Dieu partagée.

D’autre part, l’héritage que le disciple peut recevoir, n’est plus limité non plus : géographiquement comme spirituellement.

Approfondissons ces choses avec Marc 4 :1 : « Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer. Une grande foule s'étant assemblée auprès de lui, il monta et s'assit dans une barque, sur la mer. Toute la foule était à terre sur le rivage. ».

Cette séparation n’est pas hasardeuse. Jésus, volontairement se tient sur la mer et l’assemblée sur le rivage, pourquoi, pourquoi une telle différence ?

Parce que la suite des  propos de Jésus concernent des paraboles que certains comprendrons et pas d’autres.

Jésus montre une frontière. Et lui seul à le pouvoir d’ôter cette frontière. Venir sur la mer à ses côtés, être assis avec lui, dans une position stable, installée, établie, ce n’est pas donné à tout le monde.

«11 Jésus leur dit: C'est à vous qu'a été donné le mystère du royaume de Dieu (il parle à ses disciples); mais pour ceux qui sont dehors tout se passe en paraboles, 12 afin qu'en voyant ils voient et n'aperçoivent point, et qu'en entendant ils entendent et ne comprennent point, de peur qu'ils ne se convertissent, et que les péchés ne leur soient pardonnés. ».

La frontière naturelle de la mer reste encore valable pour la plupart. Mais pour un petit nombre la mer n’existe plus.

Le premier homme qui a montré que cette mer avait disparue, c’est bien Moïse. Moïse en étendant sa main pour ouvrir la mer, la d’une certaine manière fait disparaitre pour pouvoir la traverser à sec. La mer à ce moment-là n’était plus une frontière infranchissable. Par contre pour l’ennemi qui le poursuivait lui et le peuple Hébreu, la mer en se refermant sur les soldats égyptiens a conservé sa fonction de frontière et de barrière infranchissable. Dans les faits, les Égyptiens n’ont pas eu droit à l’héritage divin. Leurs cadavres, vomis par la mer, sont venus s’échouer un à un sur la plage.

La question que chaque croyant doit se poser est celle-ci : « Suis-je sur le rivage ou bien suis-je assis sur la mer dans ma position de disciple de Christ ? ».

Parce que si la mer continue d’exister, il en sortira une bête immonde, un être violent qui n’a de projets que la conquête et la gloire et qui n’a qu’à la bouche que des noms de blasphème, comme nous le décrit Apocalypse 15 :2.

Cette bête se forme naturellement dans chaque personne irrégénérée, comme dans chaque nation qui suit son propre destin. Cette bête grandit jusqu’à sortir de la mer, (c’est-à-dire sortir du cœur de l’être)  pour se montrer et exercer son pouvoir sur les autres.

Alors la mer aussi belle et fascinante qu’elle est, ne doit pas nous dominer. Nous devons lever les yeux vers le ciel car c’est ailleurs qu’est notre destinée.

Souvenons-nous que notre résurrection est la première, elle est céleste, alors que la seconde résurrection, elle, ne doit pas être un objectif car elle est terrestre. « La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux; et chacun fut jugé selon ses œuvres » Apocalypse 20 :13.

Les premiers seront transfigurés, leur corps glorifié en un clin d’œil, tandis que les autres, les second seront vomis par la mer, ou rejetés par la terre. Ils revivront une vie terrestre déterminée par leur jugement et avec la mort comme destinée.

Ce destin peu réjouissant devrait nous inciter à redoubler d’efforts et de zèle pour aimer comme Dieu nous a aimés en premier. C’est ainsi que nous marcherons sur la mer en manifestant le royaume de Dieu.

Amen

dimanche 23 juin 2024

LA CRUAUTE DU FAUX EVANGILE (la vache sacrée de l'enlèvement)

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Par Eric Ruiz

Lors de mon dernier message je vous parlais de la cruauté dans l’Église. Une cruauté souvent cachée dans des comportements étonnamment bienveillants mais dont les intentions sont maléfiques. Cette cruauté ne va pas non plus, sans que le discours, la parole elle-même soit cruelle. Le faux évangile prêché est par essence cruel.  

Cet évangile-là se réjouit que certains soient toujours esclave de leur péché.

Il se réjouit qu’une race soit condamnée à périr définitivement. Il se réjouit que Christ ne revient que pour certains, en méprisant les autres.

Ses partisans se réjouissent d’être la seule génération où Christ viendra se révéler à elle et chercher ses élus.

Un disciple mature ne devrait pas se poser la question de la vérité, ou bien de savoir si un dogme apporté par un mouvement chrétien est vrai ou faux. Et pareillement, passer son temps à scruter les Écritures bibliques pour se persuader que les versets vont dans le même sens, ce n’est pas la bonne manière de chercher la vérité.

Pourquoi ? Parce que si un iota de cruauté émane de cet évangile apporté, il est forcément faux.

L’Évangile, la Bonne Nouvelle n’apporte pas une mauvaise nouvelle. L’enfer comme la perdition n’est pas avec elle.

Tout ce qui est contraire au caractère de Dieu qui est l’agneau devrait nous montrer le mensonge et l’imposture.

Donner gloire à l’agneau, c’est chasser toute parole cruelle annoncée comme vérité.

Regardez un faux évangile : Les dogmes qui s'y rattachent sont durs et sans compassion pour un peuple qui est pointé du doigt comme étant inculte, impur et sans valeur. Les lois émises sont alors systématiques.

Dans le faux évangile on passe son temps à s’occuper du sort des autres ; on s’occupe de l’extérieur ; alors que l’intérieur est oublié. On identifie un corps de croyant anathème, antichrist et on le combat sans chercher à combattre ce qui serait antichrist en nous-mêmes.

L'enfer y est trop souvent présenté comme la sanction définitive et sans appel. Un lieu éternel de souffrance. Et sur un ton moqueur, ne dit-on pas en s’adressant aux autres : « On vous avait pourtant prévenu de vous repentir et vous ne nous avez pas écouté, c’est bien fait » ?

On dirait les paroles de Jonas prophète d’Israël face aux habitants de Ninive.
Le soi-disant croyant qui s'est fabriqué un Dieu à son image est devenu intransigeant, sans considération avec ceux qui n’ont pas sa foi. Le soi-disant croyant est sectaire en se plaçant dans un groupe de savoir privilégié, et il est radical avec ceux qui n’adhèrent pas à sa connaissance. Aucune place n'est laissée à la grâce. Le peuple est déjà choisi et les critères sont arbitraires.


Alors que faire du dogme de l'enlèvement de l’Église?

 

Un enlèvement serait prévu, mais il est secret. Il est prévu pour échapper aux griffes de satan et il ne concerne que l’Épouse de Christ, la véritable Église.
L'épouse est enlevée et elle ne passe pas par la mort et donc elle n'aurait pas besoin de résurrection.

J'ai cru cette ineptie, pire cette hérésie pendant des années. Dès les premiers mois de ma conversion, je baignais dans cette fausse doctrine. Il faut dire qu’en 1989 j’avais acheté ma première Bible. J’étais fier d’avoir acheté une « Scofield ». C’est la première Bible conçue avec des chaines de référence et des commentaires.  Cette Bible vendue à des millions d’exemplaire a été la référence mondiale à partir de 1917. Cet homme, Cyrus Ingerson Scofield est né le 19 août 1843. C’est un théologien américain de la fin du XIX et début du XXème siècle mondialement plébiscité.  Les références de cette Bible et ses commentaires sont devenus le fondamentalisme des chrétiens évangéliques d’aujourd’hui.

 

Et je lisais les commentaires de la première épitre aux Thessaloniciens chapitre 4 verset 17 qui disent, je cite : «  une révélation concernant le retour de Christ : l’enlèvement de l’Église et la réunion de tous les croyants ». Et les commentaires de Scofield ne s’arrêtent pas là, puisqu’il précise ensuite pour le chapitre 5 verset 4 que « Paul passant du pronom « ils » au pronom «vous » suffit à prouver qu’il n’a jamais pensé que l’Église, corps de Christ resterait sur terre au moment de la colère du jour du Seigneur ».

 

Scofield fait dire-là à Paul ce qu’il n’a jamais pensé lui-même.

 

Avec Scofield et tous ceux qui viendront confirmer ses dires par des nouvelles mises à jour biblique, ou même par de nouveaux mouvements spirituels (revivaliste, pentecôtiste, branhamiste, etc. …) démontrent tous que l’endoctrinement au sujet de l’enlèvement est bien enraciné profondément dans la mémoire collective depuis longtemps …

Scofield n’a fait que de généraliser un dogme qui arrivait à point nommé pour conquérir le monde par l’évangélisation.

L’enlèvement est devenu la vache sacrée dont il fallait porter le regard sans cesse.

 

Et versets à l’appui ; je cite 1 Thessaloniciens 5 :4 : « Mais vous, frères, vous n'êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur (pour Scofield, c’est le jour de l’enlèvement)…Ne dormons donc point comme les autres, ».

L’évangéliste Dwight Lyman Moody ami très proche de Scofield (il aura une extrême influence sur le monde chrétien), décida de réveiller les esprits et de  concentrer ses forces sur l’objectif suivant : « sauver le plus d’âmes de l’enfer, car Christ pouvait revenir à tout moment » et nous surprendre comme un voleur.

L’urgence de l’enlèvement permit alors un système de propagande chrétienne le plus grand jamais réalisé à ce jour et le mieux organisé. Ce sont les bases de « l’évangélisme mondial » dont nous connaissons les fruits aujourd’hui qui a été mis sur pied. Moody institua le porte à porte par exemple, comme les campagnes d’évangélisation aussi.

Il faut souligner ce fait crucial qui est la vérité : ce qui est cruel c’est que la tête de cet immense rassemblement des sauvés dans l’Église fut dicté non pas par Christ, mais par la volonté humaine d’amener au salut le monde entier en une seule génération.

Un beau challenge, je vous l’accorde, s’il n’avait pas été que pour la seule gloire de l’homme.

Pour moi, qui ne savait rien, mais qui aimait Dieu, cela me convenait bien de faire partie des « chouchous du Seigneur » et d’être un petit témoin pour rassembler le plus large possible. Je me sentais honoré et fier de faire partie de cette race prédestinée qui croit dans une vérité que beaucoup rejettent.

Parce qu’on nous prêchait qu’il faut avoir la foi pour être enlevé ; avoir la foi, c’est croire à l’enlèvement pour faire partie des élus qui seront enlevés. Ne pas croire à l’enlèvement, c’est ne pas avoir la foi. Et cela  nous disqualifierait automatiquement. Notre méfiance montrerait alors que nous ne faisons pas partie de l’Épouse de Christ.

J’ai vu cette nouvelle doctrine de la foi renforcée par le témoignage de nombreux chrétiens qui ont eu des visons de l’enlèvement.

Ces visions sont cruelles et en premier pour eux. Pourquoi en premier pour eux ?

Parce qu’ils ont besoin d’elles pour croire. La vision devient leur confirmation que la vérité est là. Ils ont vu des morts sortir des tombeaux et monter au ciel, ou pire ils ont vu certains êtres humains enlevés pendant que d’autres croyants étaient en plein désarroi, réalisant leur manque de foi…parce que leurs pieds restaient fixés au sol.

Ces visions leur sont cruelles parce que cela les conforte dans la fausse croyance qu’ils sont choisis et que leur élection a déjà eu lieu et que leur sort est déjà scellé. Or, je rappelle que personne ne peut savoir s’il a reçu une couronne de gloire, car c’est la persévérance en Christ qui nous l’a fait gagner.

« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est réservée » ou « le feu éprouvera ce qu'est l'œuvre de chacun. Si l'œuvre bâtie par quelqu'un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l'œuvre de quelqu'un est consumée, il perdra sa récompense; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. ». Il est beaucoup question de feu, de course et de combat, plus que d’air et d’enlèvement.

C’est l’épreuve du feu qui montre la qualité indestructible du matériau (ce matériau noble que notre âme régénérée devient). Si nous avons été fidèles dans le feu de l’épreuve comme dans la durée, nous achèverons la course avec une récompense.

La connaissance et la foi en l’enlèvement éviteraient tout ce chemin de croix en offrant  de manière miraculeuse cette élévation verticale.

Quelle course ! Non pas à la foi mais à la vision.

Qui n’a pas reçu sa vision ? Qui n’a pas reçu sa confirmation qu’il est bien un élu ? Il doit le demandé à Dieu, il doit prier pour qu’il vous donne une vision.

Voilà l’autre côté de la cruauté, cette fois-ci pour celles et ceux, qui se demandent s’ils sont bien agréables à Dieu parce que rien de surnaturel ne vient les surprendre.

On se laisse séduire alors par des pratiques occultes.

Et ce sont des anges maléfiques qui remplissent alors les songes des uns et des autres.

Le résultat est désastreux et cruel à la fois. Tout un peuple qui met sa confiance et sa foi dans l’interprétation de ses visions.
Un autre aspect cruel de la théorie de l’enlèvement est de laisser croire qu’il permettra d’éviter la mort comme d’éviter la souffrance, la grande tribulation qui va avec ; Car Scofield a prédit que cette grande tribulation sera de sept ans et que les dernières années seront insoutenables par leur degré de pénibilité. Combien de chrétiens sont séduits par cette grâce inespérée qui les ferait échapper à tant d’épreuves, en évitant la souffrance sans oublier la mort.
Or, tous nous devons passer par la mort. Les témoignages bibliques sont foisons. Pourquoi en premier lieu ? Parce que Christ est la résurrection et la vie. Et ce chemin est pour tous. Sinon il n’est pas le chemin.

Paul démontre durant tout un chapitre aux Corinthiens le 15ème de la première épitre que la résurrection est au centre de la foi et de toute prédication: « ce que tu sèmes ne reprends point vie s’il ne meurt » (1 Corinthiens 15 :36)

Pourquoi l’enlèvement est-elle une théorie si cruelle ?

Parce qu’elle pousse inévitablement un petit groupe d’élus, à regarder son prochain qui ne croit pas comme lui, comme perdu.

Ce petit groupe se réjouit qu’un peuple d’incultes sera dans le malheur, tandis qu’eux connaitrons la félicité. La joie que procure le malheur des autres devient plus forte que la joie de vivre aimé de Christ.

Aimer voir ou aimer apprendre que des peuples se font massacrer sous prétexte qu’ils adorent le nom d’un autre Dieu, cette jouissance-là est un véritable Évangile de cruauté.

La croyance absolue dans un amour discriminant est cruelle parce qu’elle pousse aussi à accepter toute sorte de contraintes, de travail forcé, de principes et de coutumes comme étant une porte d’entrée indispensable au salut. Ils subissent des injustices humaines comme étant juste, car ils y voient le prix à payer pour gagner le ciel.

Ensuite la cruauté est pour celles et ceux qui croient dans cette doctrine et qui se pose mille questions sur leur proche disparus (puisqu’ils n’ont pas été enlevés connaitront-ils néanmoins le salut ?).

C’est cruel et diffamant pour un apôtre comme Paul à qui on assigne de fausses intentions : Celles entre autre de parler d’un mystère pour une génération future.

Scofield a parlé de la révélation d’un grand mystère, là ou Paul, Silas et Timothée n’y voyait que des mots de réconforts pour les Thessaloniciens. Chapitre 4, verset 18 : « Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles. », ou  « ne vous affligiez pas comme les autres qui n'ont point d'espérance »

Paul parlait pour cette Église de Thessalonique qui cherchait juste à se rassurer sur ses morts, sur ses chers disparus. Leur séparation avec eux sera-t-elle définitive ? Paul répond à cette inquiétude en montrant que tous au son de la trompette, au cri de rassemblement les morts en Christ comme les vivants se rejoindrons en Christ, car Dieu vise une union en lui. Il rassemble les familles. Il réunifie, il ne sépare pas ce qu’il a unit sur terre. Il ne met pas non plus les vivants plus méritants que les morts. Paul, Timothée et Silas emploient une métaphore qui sera transformée par les contemporains de Scofield en un mystère secret révélé. Pour plus de détails je vous renvoie sur le message du 3 avril 2022 ; « la génération de l’enlèvement »

 

Alors maintenant je voudrais rappeler Hébreux chapitre 6.

« …tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, de la foi en Dieu,(qui devient la foi dans l’enlèvement) 2de la doctrine des baptêmes, de l'imposition des mains, de la résurrection des morts (avec l’enlèvement de l’Église), et du jugement éternel. 3C'est ce que nous ferons, si Dieu le permet. »

Et surtout j’insiste sur le verset 1 qui dit : « laissant les éléments de la parole de Christ ».

Les éléments : l’Écriture nous dit de ne pas nous attacher au détail que sont les raisons et les causes, le commencement, l’origine, bref tout ce qui fait naitre la connaissance, la gnose. Mais alors à quoi s’attacher ?

Eh bien au caractère de notre Dieu, à l’agneau qui nous donne le « la » comme en musique la note juste pour accorder nos instruments et jouer la musique juste du Saint-Esprit.

Mais cela ne peut s’obtenir que si nous bannissons le mal, si nous nous séparons réellement de nos œuvres mortes issues de la cruauté de nos pensées comme de nos actes.

Amen

dimanche 16 juillet 2023

TROIS ATTITUDES FACE À LA GRANDE TRIBULATION

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Par Eric RUIZ

 

L’actualité est riche en faits divers ces temps-ci. Un flot continue de violences humaines non maitrisées a entrainé la mort de différentes personnes et différentes générations (un jeune de 17 ans tué par balle par un policier, une personne âgée tuée devant chez elle parce qu’elle demandait de faire moins de bruit, un enfant de 2 ans disparu…),


des émeutes se sont propagées sur tout le territoire national, détruisant n’importe quels biens au passage) ; et presque simultanément, on assiste à des phénomènes climatiques incontrôlables, comme des grêlons gros comme des boules de pétanque détruisant les toitures des habitations ; ou encore par endroits, des températures extrêmes de 40° frôlant la survie.

Et comme si cela ne suffisait pas, les médias français en rajoute avec un nouveau record de faillites pour les entreprises qui vient d’être battu au 1er trimestre de 2023 ; Et devant les larmes d’un entrepreneur qui a tout perdu, un présentateur de la télé nous souhaite de passer de bonnes vacances, en veillant à ne pas mettre n’importe quelle crème solaire, car un grand nombre d’entre elles sont fortement cancérigènes.

Alors, n’y a-t-il pas là sérieusement matière à s’inquiéter ?

 

En fait, face au chaos, il y a deux sortes de personnes. Celles qui ont peur des grandes épreuves, qui y voient un fatalisme désastreux. Elles pensent au fond d’elles-mêmes ne pas être en mesure de les affronter et d’en sortir victorieuses.

Elles se voient alors en luttes perpétuelles avec leurs angoisses et font tout pour ne pas perdre le moral face aux conséquences fatales qu’elles risquent de vivre. (Parmi ces personnes, des croyants nombreux prient pour que leur enlèvement ait lieu avant que cela soit trop dur à vivre) ;

Et puis, il y a l’autre catégorie de personnes, ce sont les optimistes. Elles le sont en apparence. Elles préfèrent enfouir leur peur et se convaincre qu’une bonne étoile veille sur elles et que Dieu ne détruira ni la planète ni les personnes pieuses. Elles se raccrochent au fait que l’homme a toujours trouvé les solutions pour se sortir de tous les pièges et au final progresser.

Et puis dans cette catégorie, il y a celles qui ont peur, mais qui transcendent cette peur ainsi : Elles ont appris à aimer les grandes épreuves, pas forcément parce qu’elles sont optimistes, mais parce qu’elles croient que les épreuves sont le moyen de se mesurer à elles. C’est le moment de démontrer leur supériorité, et celle de leur groupe d’influence, d’étaler au plus haut leurs connaissances, leurs capacités et leurs puissances. Elles se persuadent qu’un nouveau règne arrive et qu’ils en seront les principaux instigateurs. Ces personnes-là font le pari fou que les épreuves les feront encore gravir les échelons du succès et de la gloire. 

Elles ont ce fameux adage à la bouche : « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ».

Molière disait aussi : « plus grand est l’obstacle, et plus grande est la gloire de le surmonter ».

 

Mais j’oubliais qu’il existe une troisième sorte de personnes qui n’attend rien de l’épreuve. Qui n’espère rien d’elle et qui ne la redoute pas non plus. (1Thessaloniciens 3:3) « Que personne ne fût ébranlé au milieu des tribulations présentes; car vous savez vous-mêmes que nous sommes destinés à cela ».

Destinés aux tribulations :

Ouah, le destin d’un croyant, son sort est comme celui du croyant de ce port grec de Thessalonique, c’est celui de vivre des tribulations !

Quelle est cette sorte de personne de nos jours qui croit dans ce destin sans être dans un état dépressif ?

Combien de chrétiens pensent que les tribulations sont bénéfiques, et qu’elles arrivent parce que c’est leur sort à eux ? Bien peu.

Je vous parlais dans mon dernier message du fatalisme. Un croyant n’a pas une foi fataliste.

C’est vrai, il doit sans cesse veiller à ne pas tomber. Et s’il commet des fautes, se laver d’elles rapidement pour garder son vêtement propre.

Son travail de réconciliation est une réalité quotidienne.

Mais, le fatalisme s’exerce néanmoins dans ce domaine si peu enviable que sont les fortes épreuves.

Où est cette sorte rare de personne fataliste qui a placé sa foi en Dieu, où est-elle ?

J’ai bien dit rare, parce que la paix que ressentent ces croyants ne vient pas d’eux mais de l’Esprit saint.

 

Cette troisième catégorie de personnes n’est pas convaincue intellectuellement qu’agir de la sorte est le meilleur comportement.

Non, elle est calme, sereine et confiante parce qu’elle ne redoute pas la tribulation. Elle sait que la grande épreuve est pour elle aussi. Actes 20:23 : « L’Esprit-Saint m'avertit que des liens et des tribulations m'attendent ».

Mais cela va plus loin encore, ce disciple sait au fond de lui-même comme l’apôtre Paul, que ce n’est pas l’épreuve le plus important.

Alors qu’est-ce qui est le plus important ?

Eh bien, c’est ma réaction au moment où la tribulation me touche, sans que je m’y sois préparée, sans que je ne l’ai vu venir frapper à ma porte, parce qu’elle arrive, sans crier gare.

Regardons la réaction de Paul.

« Et vous-mêmes, vous avez été mes imitateurs et ceux du Seigneur, en recevant la parole au milieu de beaucoup de tribulations, avec la joie du Saint Esprit, »

Paul ne parle pas de perte dans la tribulation, il ne parle pas de la détresse non plus,  mais de joie, de la joie du Saint-Esprit.

Il fait référence tout simplement au fruit de l’Esprit. Ce fruit qui se voit pendant la tribulation.

Paul nous donne la saison de la récolte, celle ou le fruit se voit mûr, prés à la consommation. Cette saison c’est celle de la tribulation, de la grande épreuve.

À un autre moment avec les Corinthiens il dira : « Mais nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses, » (2 Corinthiens 6 :4)

Les vrais serviteurs de Dieu ne se proclament pas ainsi, ils se révèlent comme Paul. On les recommande pendant la saison de la grande tribulation. On va les chercher, on court leur demander conseils.

Rappelez-vous Paul au chapitre 27 du livre des Actes, est pris au milieu de la mer dans une tempête qui semblait fatal à tout l’équipage. C’est lui qui annonça sa vision par un ange de Dieu et on est venu le chercher pour qu’ils leur disent comment faire pour échapper à une fin tragique. Ils devaient tous périr en mer.

Quant aux autres parties du fruit, quant à la bienveillance, la bonté et l’amour… lisons ce que dit l’auteur de l’Épitre aux Hébreux ; « Souvenez-vous de ces premiers jours, où, après avoir été éclairés, vous avez soutenu un grand combat au milieu des souffrances, 33d'une part, exposés comme en spectacle aux opprobres et aux tribulations, et de l'autre, vous associant à ceux dont la position était la même. 34En effet, vous avez eu de la compassion pour les prisonniers, et vous avez accepté avec joie l'enlèvement de vos biens, sachant que vous avez des biens meilleurs et qui durent toujours » (Hébreux 10 :33-34).

-S’associer à ceux qui sont éprouvés,

-avoir de la compassion pour les prisonniers,

-ne rien voir comme une perte, même quand ses propres biens sont pris et enlevés…Ce fruit de l’esprit ne s’imite pas. Il ne peut s’exprimer en jouant un rôle qui n’est pas le sien. La tribulation fait que, personne ne peut continuer à tricher. Le naturel revient au galop, et sauver sa peau est alors le réflexe numéro 1 de ceux qui se sont proclamés : le dieu de leur vie.

Jésus dit une chose bizarre dans Jean 16 :33 « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. ».

Jésus, d’abord ne dit pas à ses disciples qu’ils échapperont aux tribulations. Il ne leur dit pas qu’il éloignera la tempête au moment venu. Il leur fait comprendre que la tempête est plus en eux qu’à l’extérieur.  Il leur dit que ces tribulations sont déjà vaincues et que le plus important est d’avoir la paix en lui. C’est avec cette paix en lui qu’on traversera les grandes épreuves de la vie.

Jésus donc, tout comme Paul, ne fait que de décrire ce fruit tant recherché par les croyants : Galates 5 :22-24 «… le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, 23la douceur, la tempérance; la loi n'est pas contre ces choses. 24Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs ».

Alors, je sais qu’il existe un courant de pensée qui rejette ce sort attribué à l’Épouse de Christ.

Ils refusent l’idée que l’Époux qui est Amour, puisse faire passer celle qu’il aime par de grandes épreuves.

Aucun bon mari ne voudrait faire du mal à sa propre femme. Au contraire il lui ôterait les obstacles, s’il le pouvait. Comment croire dans ce cas que Dieu nous abandonnerait à ce mauvais sort.

Mais, posons-nous les vrais questions : Pourquoi Dieu qui nous donne la vie Éternelle ne nous l’a donne pas à l’instant en supprimant la mort à ses saints ? Pourquoi la mort doit être considérée comme un gain, une porte obligatoire pour la résurrection ?

Dieu ne change pas cette fatalité, elle est pour tout être humain sans exception. Alors pourquoi devrait-il diminuer les épreuves des saints, les enlever même?

Dans le même esprit :

Pourquoi Dieu a-t-il laissé alors Abraham prendre son fils et l’amener jusqu’au sommet du mont Moriah pour le sacrifier ?

A-t-il ôté les épreuves de Joseph fils d’Israël, l’a-t-il protégé de la trahison de ses frères, l’a-t-il empêché d’être vendu comme esclave en Égypte ?

A-t-il empêché le peuple Hébreu de se révolter contre Moïse dans le désert ?...etc.

Toutes ces tribulations ont été traversées par des hommes de Dieu selon le cœur de Dieu. Ils ont été au bout de leur foi.

 

Là aussi, la crainte de la tribulation rend aveugle et fait perdre le but de la foi qui est d’être parfait comme notre Père céleste est parfait ».

Ceux qui pensent que Dieu ne laissera pas ses fils traverser les grandes tribulations pensent ainsi, car… ils n’ont pas crucifié leur chair. Ils ne prient pas « Père que ta volonté soit faite » mais ils prient en eux : « que cette coupe s’éloigne de moi si c’est possible».

Ils en sont encore à l’étape où leurs désirs sont les vrais bergers de leur existence.

 

Seul, la nouvelle naissance, celle d’en haut, peut nous faire traverser les terribles épreuves, comme, lui, Jésus-Christ l’a fait avant nous, en nous montrant un chemin de gloire.

La gloire de l’Épouse ne peut se différencier de la gloire du Fils de Dieu.

Et c’est dans la souffrance que cette gloire prend vie. C’est lorsque notre sang est sur le point de couler que notre valeur de disciple se révèle en plein jour. Le nier c’est encore renier le sacrifice divin ; c’est ne pas vouloir marcher dans les pas de Christ.

C’est comme dire : « lui l’a fait, aussi nous n’avons pas à le refaire ».

Or, comment pourrons-nous être semblable à lui ; Comment le Père peut-il adopter un fils qui ne renonce pas à lui-même jusqu’à accepter toute épreuve venant de lui ?

Il n’y a pas une épreuve qui n’ait été permise sans que notre Père le sache :

1 Corinthiens 10:13 « Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter.»

Dans les faits, nous pouvons être éprouvés au-delà de nos forces humaines, mais pas au-dessus de nos forces spirituelles.

Ces dernières, d’ailleurs nous permettent de sortir de l’épreuve ; alors que si nous nous fions qu’à nos forces humaines nous succombons fatalement.

Jésus, lui-même  fut fortifié par un ange du ciel alors que la tentation arrivait (Luc 22 :43).

 

Quels sont ces forces humaines qui nous précipitent vers le bas ?

-L’idolâtrie.

Le verset suivant dit : « C'est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l'idolâtrie. ».

« Les œuvres de la chair sont manifestes…l’idolâtrie » (Galates 5 :20).

Tout nous ramène à ce démon de l’idolâtrie, celui qui nous fait voir plus haut que les autres, ou qui nous fait voir nos dirigeants plus inspirés que la moyenne des autres.

Ce démon fait partie de la marque de la bête. Cette marque du mal est sur la main droite et le front.

Pourquoi le front, car le front élevé témoigne de notre insoumission, de notre indépendance, de cette arrogance à affirmer être riche d’esprit et ne manquer de rien.

Le constat c’est vrai est toujours le même et je me répète comme les écrits Bibliques ne cessent de le faire aussi : Mais tant que nous resterons fidèles à notre chair, nous ne trouverons jamais le moyen de sortir des épreuves.

Nous ne devons jamais perdre de vue que nos pires épreuves sont des moments de gloire partagés, si et seulement si : le fruit de l’esprit nous accompagne.

Amen