dimanche 27 octobre 2019

COMMENT DEVENIR UN DIEU ?


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Par Eric Ruiz

Etre centré sur soi, obnubilé par ses problèmes, eh bien bizarrement, c’est cela qui nous stoppe dans notre progression et même qui nous fait régresser.
On vit dans un monde qui cherche toujours à nous montrer que la solution à nos problèmes c’est nous-mêmes, c’est soi.

Les médecines, les psychologues cherchent toujours à orienter leur investigation sur notre égo. Ils cherchent dans notre enfance, dans notre vie inconsciente, là où il y aurait eu : accidents, traumatismes, dérapages, abandon, perte de repères.

Et moi-même dans mes messages, je mets un point d’honneur à surligner cette particularité, que tous nos blocages, nos maladies, nos échecs ont leurs sources dans notre Moi intérieur, dans l’être profond, le cœur.

Etre centré sur soi, c’est à la fois une bonne chose pour réaliser que nous faisons fausse route, ou encore à quel moment nous avons dévié et pourquoi nous sommes tombés, mais c’est aussi une très mauvaise chose.
Se soucier de soi possède son côté pervers.
Car, on a perdu de vue une chose essentielle : c’est qu’il existe un monde parallèle d’esprits, et que les ténèbres nous environnent.

« Celui qui se confie dans ses richesses tombera » nous dit Proverbes 11 : 28.

De quelles richesses parle-t-on ici ?
Des richesses terrestres, c’est vrai, mais attention, parle-t-on vraiment que d’or et d’argent, dans ce verset ? Alors développons :

Satan, l’esprit dominateur, destructeur, menteur, calomniateur, cherche à nous inspirer. Il cherche justement à ce que nous devenions importants selon notre propre point de vue.
Et c’est là que nous devenons faibles et influençables : c’est lorsque notre personnalité prend de l’importance ;
Cà c’est se confier dans ses richesses.
Quand nous nous disons à nous-mêmes « comment vais-je faire pour sortir de ce problème, qui me diminue, qui me rabaisse ? » eh bien nous interrogeons nos richesses intérieures.

Le roi David interrogea ses richesses à un moment donné de son règne ;
Puisqu’il se posa des questions pour devenir plus fort, donc plus riche.
La réponse c’est satan qui la lui donna, en influença le roi d’Israël à faire le dénombrement de ses troupes.
Influencer, mais comment ?
Le mot hébreu dans le texte biblique de 1 chronique 21 c’est cuwth 5496 [sooth] qui a plusieurs sens dont : exciter, inciter, séduire, entrainer, attirer, tromper.
Satan utilise tous ces verbes pour nous séduire, pour nous tromper, pour nous entrainer à, pour nous attirer à, pour nous inciter à

Donc David a été incité à recenser ses troupes, alors qu’il n’avait pas eu cette idée au départ.
Mais comme il désirait une couronne royale avec beaucoup plus de pierres précieuses, et qu’il s’intéressait particulièrement à sa notoriété, qu’il désirait gagner toujours plus de territoires, alors il a ouvert une brèche à l’ennemi.
Il n’a pas vu que cette pensée, c’était en fait, de la convoitise.
Sa pensée se retrouva dans la bouche de son général d’armée Joab qui prononça ces mots: « Que l'Eternel rende son peuple cent fois plus nombreux! » 
La stratégie de l’ennemi, c’est de vous amener à concrétiser votre pensée, votre désir, pour que vous ayez encore plus confiance en vous, pour que vous vous confiez davantage dans vos richesses.
C’est pourquoi un homme rebelle pense à lui. Il pense en questionnant ses richesses ; il pense à ce qu’il pourrait faire pour augmenter son pouvoir d’agir, pour ne plus être à la queue mais à la tête ;
Alors, il va avoir des pensées intéressantes, intelligentes, adaptées à la situation, des pensées qui vont répondre à la difficulté rencontrée ; et ces pensées, ce sont elles qui vont le nourrir un peu au début, puis de plus en plus.
L’esprit de séduction, est alors en plein travail. Cet esprit trompe l’homme charnel qui prendra pour siennes ces nouvelles pensées.
Il se sentira alors poussé des ailes car mieux inspiré, une intelligence renouvelée. Il sera séduit, en fait, par ce qu’il pense et par les stratégies qu’il émet, qui ont des résultats positifs.

La séduction s’est son intelligence, qui est plus vive, plus brillante qu’avant.
Il va s’étonner de ses progrès et de ses propres pensées qui l’inspirent si bien à réussir.
Nous voilà arrivé au stade où la personne se confie vraiment dans ses richesses et où sa chute est alors comme programmée, car l’autodestruction, c’est la suite logique.

Mais redisons-le, ces pensées ne proviennent pas de lui, mais d’un esprit mauvais appelé satan.
Donc, ce qui est intéressant et en même temps triste, c’est qu’une telle personne attire à elle des pensées qui vont au final la séduire et faire qu’elle va s’estimer meilleur, puis de meilleur, elle va s’aimer davantage, se faire davantage confiance, se différencier du commun des mortels ; et ses pensées vont lui faire croire qu’elle est différente des autres, qu’elle possède un don particulier, une espèce d’élection ; Qu’un ange même s’intéresse à elle.
Cette personne, n’est-elle pas devenue un ange justement pour les autres ? Mais quel type d’ange ?

La séduction satanique peut ainsi toucher n’importe quel être humain et le séduire en le faisant progresser dans sa sphère, dans son cercle politique, dans son groupe social, économique, ou religieux.
D’une meilleure estime de soi, les pensées diaboliques peuvent nous amener progressivement jusqu’à être idolâtre de soi-même.
Le monde valorise, et plébiscite cet état, en le nommant : la réussite, pour nous amener à viser et à atteindre : la consécration (c’est-à-dire la gloire).

Alors quel esprit domine le monde ?

Le dieu de ce monde dont parle Paul dans la deuxième lettre aux Corinthiens, c’est celui qui a voilé l’Evangile et qui a aveuglé l’intelligence des incrédules.

Ce dieu vous inspire dans vos choix pour sortir de l’inconnu, de l’anonymat. Il vous prépare une gloire terrestre à votre démesure.

Par exemple : les américains à la fin des années 70 ont connu un petit diacre de l’Eglise Baptiste ; un simple diacre, qui plusieurs années après, après s’être attiré à lui les victoires, après s’être confié dans ses richesses est devenu le 37ème président des Etats-Unis d’Amérique (Jimmy Carter).
Nous connaissons actuellement un président américain baptisé par l’Eglise presbytérienne, et qui par ses choix judicieux a séduit un peuple nombreux d’évangéliques américains qui y voient un homme devenu riche et béni par ses choix inspirés et justes;

Si on prend les convictions religieuses de la plupart des chefs d’état influents sur la planète, vous allez êtes surpris de constater l’influence qu’ils ont réussi à avoir sur les groupes religieux de leur pays.
Notre président français n’échappe pas à ce trait de caractère ; De famille catholique, ayant étudié dans un collège de jésuites, il s’est dit ouvert à toutes les religions, pourvues qu’elles s’intègrent dans la république.
Ses choix, ont été très judicieux, puisqu’ils correspondent bien aux attentes d’un peuple qui est multirelgieux et laïc. Il s’est fait catholique avec les catholiques, protestant avec les protestants, juif avec les juifs, et laïc avec les laïcs.

Alors, faisons attention, des pensées adaptées et intelligentes ne vont pas forcément de pair avec des pensées divines inspirées.

Quelle tromperie, en tous les cas, de voir Christ dans ces grandes figures de l’histoire. Ce ne sont que des étoiles tombantes. Lorsque nous les voyons dans leur plus grande gloire, elles sont déjà éteintes et mortes dans le ciel.

En 2019, les rois de l’Ancien Testament, ne sont pas une référence.
Se raccrocher, alors à l’idée qu’Israël et Juda ont eu aussi des règnes où le roi faisait le bien ; qu’il manifestait ce que David était pour Dieu… mais c’est refusé de voir la vérité en face et c’est « vouloir changer les temps et la loi » (Daniel 7 :25).

Je reviens sur les temps et la loi :

Babylone s’effondre, voilà le temps actuel ; et ce n’est pas un temps de gloire des enfants de Dieu, mais c’est un temps de manifestation des puissants, qui se comportent comme des rois et qui suivent les traces de Jéroboam.
Jéroboam avait changé la loi et déjà son nom trahissait sa convoitise : « le peuple devient nombreux ».
La pensée qu’il cherchait alors était :
·       Comment vais-je faire pour augmenter le peuple qui me suit ?
·       Comment le faire plus nombreux ?
·       Comment me rendre plus populaire ?
·       Comment me rendre plus apprécié de mes semblables ?

Voilà les questions qui trottaient dans sa tête ; et ne sont-elles pas celles de nos puissants d’aujourd’hui ? et aussi ne sont-elles pas chez tous ceux qui rêvent de puissance ?
Croyez-vous que les pensées et les stratégies que Jéroboam obtint alors, furent de Christ ?
Ce n’est pas la loi de Christ, ici.
C’est satan qui influença ses choix; 
c’est satan qui l’inspira à faire de nouveaux autels;
C’est satan qui l’excita à faire la guerre à ses opposants ; 
C’est satan qui l’entraîna à nommer d’autres sacrificateurs que les lévites pour servir à ses nouveaux rituels religieux.

Ses pensées sont-elles différentes aujourd’hui ?
Non, puisque la majorité confond la maison de Jéroboam avec la cité de David.
Ils confondent quoi ?
Encore la loi de Christ avec celle de satan.

La nouveauté ! De nouveaux groupes religieux ! De nouveaux hommes et de nouvelles femmes qui amènent de nouveaux rituels, avec un renouveau spirituel apparent ! Mais pourquoi ne voient-ils pas que cela est en réalité : l’œuvre des ténèbres ?
Car c’est l’idée de Jéroboam qu’il y a derrière : leur but c’est toujours le même : séduire pour avoir un peuple plus nombreux derrière soi.

La pyramide babylonienne est composée d’une multitude de pyramides en elle. Ce sont tous ces millions d’esprits dominateurs qui cherchent à être reconnus ; et qui le deviennent par des choix très opportuns, intelligents et performants (j’le rappelle ce sont des idées diaboliques et démoniaques). Ils ont atteints leur niveau de gloire, mais en confondant les pensées du diable avec leurs propres pensées.
Eux si intelligents, ne savent même plus que leurs pensées sont mauvaises, puisqu’ils deviennent grâce à elles, performants et qu’ils ont l’impression d’être utile là où ils sont.

Mais, ils sont concentrés sur leur but et aveuglés par la séduction de leurs choix (ces choix-mêmes qui les ont rendus performants).

« Concentré sur leur but » :

Il y a un phénomène nouveau qui se passe actuellement dans nos sociétés modernes ; les jeunes ont des problèmes de plus en plus importants de concentration et d’attention, hyperactivité et parallèlement ont leur demande d’être plus compétitif qu’avant.

Alors le recours à la prise d’amphétamines pour augmenter sa concentration et ses facultés intellectuelles devient un fait de société. Toutes les secteurs sont touchés : des étudiants, en passant par les sportifs, les travailleurs du tertiaire ou les artistes, les politiciens, tous ont recours à la médecine pour augmenter leurs résultats et être plus performants.

L’adderral, par exemple, ce médicament psychostimulant est devenu un véritable fléau planétaire (des millions d’ordonnances et des milliards dépensés pour lui en premier aux Etats-Unis.
Avec ce médoc, comme avec l’amphétamine d’une manière générale, pour ceux qui en sont esclaves, plus rien n’existe mis à part l’objet de leur consommation.
Ils sont à ce point concentrés et obnubilés par la performance qu’ils en oublient tout ce qu’il y a autour d’eux et ils perdent même le sommeil.
En plus ce médicament libère un effet miraculeux de bien-être par son action sur la dopamine et cette sensation de plénitude est couplée avec celle d’invincibilité.

Eh bien avec satan, c’est la même chose. Cet esprit mauvais développe les mêmes sensations que l’amphétamine :
l’invincibilité, la satisfaction d’être performant, d’être plus compétent, plus sûr de soi, d’avoir une plus grande influence sur son environnement, d’avoir une capacité de travail illimité.
Quel esprit de séduction ! et quel esprit trompeur ! Puisque des croyants le confonde avec le Saint-Esprit 
Des anciens drogués (soi-disant convertis) retrouvent exactement les mêmes sensations qu’ils avaient avec les amphétamines, avec les idées sataniques.
Satan est l’amphétamine de ceux qui se destinent à augmenter leur pouvoir et leur influence.
Premier effet de ce médicament : l’addiction et donc l’augmentation des doses et la dépendance dans la durée.
Avec l’addiction, ils perdent leur esprit critique, ils n’ont plus d’ouverture d’esprit, ils sont concentrés uniquement sur leur objectif et ils se croient invulnérables.

Or, ils ne voient pas que l’excès d’amphétamines comme celles d’idées démoniaques produira exactement les mêmes effets indésirables : d’abord des effets hallucinogènes (des visions, des nouvelles révélations) ; ensuite de la colère, de l’agressivité et pour finir leur autodestruction par de la dépression,  des pensées suicidaires, des AVC ou des crises cardiaques déclenchées subitement.

Par conséquent, vouloir progresser socialement, mais ce n’est que de la convoitise ; et se laisser aller à la convoitise : c’est la porte ouverte aux idées sataniques;

Alors, si vous annoncez cela au monde on vous dira oh la la, comment refuser ce qui nous rend meilleur, ce qui nous épanouit et qui est à la base de notre évolution ?
C’est une régression de penser ainsi ; c’est que vous n’aimez que ce qui est médiocre, déficient, sans intérêt et que vous allez bien-sûr à contre-courant du progrès et de ce que veut Dieu pour ses enfants ; Attention, en affirmant de telles choses vous vous refusez à ses bénédictions.
On vous dira aussi que vous n’avez rien compris à la psychologie de base qui doit toujours aller dans le sens de redonner confiance à ceux qui ont perdu pied et que c’est vous qui êtes frustrés, c’est vous qui êtes jaloux, face à la réussite des autres.
Ça c’est le discours de l’éducateur, comme celui du pasteur qui cherche à vous rendre compétitif dans le monde d’aujourd’hui et qui a peur lui aussi de perdre son utilité.

C’est pour cela que prêcher l’évangile aux soi-disant sages de ce monde, c’est une folie.
Car la sagesse des sages (nous dit l’apôtre Paul) annonce une vérité uniquement pour ceux qui périssent.
Mais la prédication de la croix est « pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu » (1Corinthiens 1 :18).

Où est la croix dans tout ce que je viens de vous dire ?

N’est-elle pas dans le fait d’abandonner nos idées d’épanouissement personnel, d’émancipation et d’élévation sociale ?
C’est ce que dit Jésus-Christ :
« Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive, Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perd son âme? ».

« Perdre sa vie à cause de Christ, renoncer à soi-même », s’est changé de richesse, changer de mentalité (se convertir ( metanoeo en grec a bien le sens d’un changement d’esprit, d’un changement de mentalité) ; Donc, « se charger de sa croix » c’est s’abandonner dans ses projets à lui en sacrifiant ses désirs et ses rêves d’enfant ; Et un homme qui veut « Gagner tout le monde » c’est justement l’inverse : c’est se perdre dans ses projets personnels et refuser de sacrifier ce qui lui tient à cœur de devenir.

Alors pour conclure, je voudrais revenir sur tous les ingrédients qui vont nous permettre de devenir des dieux dans nos vies, pas pour y arriver bien-sûr, mais afin que nous nous analysions nous-mêmes (car le juste doit faire attention à ne pas tomber) :
1.     Premier ingrédient : Se poser sans cesse des questions quant à sa manière de progresser pour devenir efficace et performant dans ses domaines d’action (recenser ses forces).
2.     Deuxième ingrédient : Courir après l’estime de soi et chercher à se donner de la valeur à travers ses idées et ses projets (se confier dans ses richesses).
3.     Troisième ingrédient : Se fixer des objectifs qui vont viser à être connu et à sortir de l’anonymat ; en refusant d’être comme tout le monde (au passage c’est ce que recherche tout groupe chrétiens).
4.     Quatrième ingrédient : Chercher à toucher le maximum de gens pour ce que l’on croit juste et vrai (faire du prosélytisme).
5.     Et enfin, cinquième ingrédient : refuser de sacrifier ses rêves mais au contraire en cherchant à s’accomplir à travers eux.

Beaucoup, je sais vont se retrouver dans ces ingrédients. Mais ce n’est pas une condamnation, c’est une lumière sur vos vies, une occasion de changer de mentalité, de se reconvertir, comme le roi David l’a fait à son époque.
Notre Dieu veut nous épargner toutes les conséquences désastreuses, tous les effets indésirables qui liés à ces ingrédients, à cet aliment empoisonné.
Je le rappelle,  David et son peuple, après une grande angoisse ont attrapé, la peste.
La seule bonne nouvelle, pour ceux qui malgré tout n’en démordent pas mais continuent à ne rêver que de réussite, c’est d’abord qu’ils auront à vivre le miracle de Jonas : la détresse.
Parce que Jonas dans le ventre du poisson, en enfer, est resté 3 jours et 3 nuits pour accomplir jusqu’au bout son temps de détresse avant de revenir à la vie.  

Ensuite, il arrivera un temps ou satan sera lié pour mille ans.
C’est-à-dire qu’il ne leur inspirera plus d’idées, de pensées pour satisfaire leur insatiable envie de performance. Ce sera une bonne chose pour beaucoup qui pourront alors chercher ailleurs leur satisfaction et leur progrès.

Mais après mille ans, le diable sera relâché, pour que ceux qui s’obstinent toujours et qui refusent de rêver à autre chose qu’un destin angélique, puissent mesurer leur folie en allant au bout de leur passion.

Dans l’immédiat. :« le temps est proche. Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son œuvre ».(Apocalypse 22 :11-12)
Amen.

dimanche 20 octobre 2019

QUI EST LE TÉMOIN FIDÈLE ET VÉRITABLE D’APOCALYPSE 3 :14 ?

299
Par Eric Ruiz

Chaque mot dans la Bible est inspiré et chaque mot possède un sens qui bien souvent nous a échappé jusqu’ici ou qui nous échappe toujours; et la plus grande preuve de notre ignorance est d’avoir affirmé avec certitude une vérité qui n’était en fait qu’un mensonge dit et répété par tout un groupe.

Quand nous lisons par exemple le livre de l’Apocalypse, on nous a enseigné depuis tellement d’années que ce livre parle du futur ; que ce livre parle d’un temps pour la fin, la fin du monde, le jugement dernier.
On a limité une œuvre inspirée à une petite compréhension humaine, qui souvent ne cherche qu’à comprendre dans le seul but de se rassurer ou de se consoler.
C’est pourquoi d’une manière générale : « on préfère une illusion qui nous sécurise, qu’une vérité qui nous inquiète et nous angoisse » ;
Ce processus mental (qui préfère l’illusion moins déstabilisante que la vérité), étouffe la vérité, et pourtant c’est le moteur de TOUTES nos décisions.
Ce mode de penser provient du monde animal mais pas du monde spirituel d’où nous provenons.
Pour voir les choses autrement il faut naitre d’en haut.
Comment chercher la protection ?
Par le consolateur, l’Esprit saint c’est lui qui nous rassure vraiment et nous console complètement.

C'est pourquoi « la temporalité (la valeur du temps) » est devenue un refuge pour les croyants infidèles.
Comment voient-ils les choses ?
Eh bien, tout ce que la Bible leur montre et qui est source d'inquiétude c'est pour le passé, c'est pour un autre temps, un temps révolu, c'était sous la loi (la loi de Moïse).
Par contre l'illusion : c’est de se croire protéger en étant, à l’heure même, dans le temps présent sous la grâce.
La grâce à la figure d’une gomme, d'un effaceur. Elle efface les inquiétudes, comme elle effacerait nos tâches et nos imperfections en nous faisant oublier qui nous sommes réellement ;
Et tout ce qui est de l'espoir serait soit dans un autre temps, au ciel, ou soit dans un futur proche qui tomberait là, sur soi, sans qu'on s'y attende, comme une délivrance, par un enlèvement.

À partir de là, comment peuvent-ils espérer avoir les yeux ouverts sur la Bible, alors qu’ils se sont créés une histoire rassurante certes, mais fausse?

Et d’autant que personne n’ose contredire leurs dogmes, par peur de se retrouver sous le châtiment et la malédiction des fléaux décrit dans l’Apocalypse (Apocalypse 22 :18)

Ce qui nous ramène évidement à l’Apocalypse, « Apocalupsis », le livre de la révélation, de la lumière :
Ce livre est intemporel ; il ne peut en aucun cas se limiter à un temps défini pour se rassurer ou pour éloigner nos angoisses.
Donc futur, présent et passé se voient, mais autrement.
L’Ecclésiaste, (ce livre écrit par la sagesse de Salomon), nous a communiqué une vérité : à savoir comment Dieu gère le temps : « Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le soleil ».
Alors on peut dire oui, mais c’est Salomon qui l’a écrit, et Salomon a chuté et Dieu l’a châtié en dispersant son héritage.
Comment savoir si le fils de David ne s’est pas trompé dans ses écrits ?
Eh bien, hormis le fait que l’histoire va aussi dans ce sens,(celui d’un éternel recommencement) Dieu ne se repend pas de ses dons.
Et ce qui est sûr, c’est que la sagesse que Salomon a reçue de Dieu ne montrait pas sa sainteté, il n’était plus en odeur de sainteté pour notre Père.
La sagesse est différente de la sainteté ;
Prenons un autre exemple :
Balaam qui prophétisait qu’Israël était un peuple sous la bénédiction de Dieu, disait la vérité alors qu’à d’autres moments il incitait les femmes israélites à l’infidélité.

Prenons un autre témoin, mais cette fois-ci, pour reparler de l’intemporalité :
Les âges de l’Eglise, que nous trouvons dans les trois premiers chapitres de l’Apocalypse :
Ces âges ne concerneraient-ils  seulement que l’Eglise du temps des apôtres ? Ou l’Eglise durant un peu plus de deux milles ans ? ou encore la future Église ?

Et l’Eglise de Laodicée, échappe-t-elle à cette loi ?
A qui s’adresse le message de Laodicée ? Est-il pour la dernière Église en particulier ?

J’avais reçu par l’Esprit saint, le 15 mai 2015 que cette lettre dévoilait le grand plan de Dieu, avec en première partie : le jugement, ensuite la repentance, puis, la justice, le renoncement, la purification, l’adoption et pour finir la gloire partagée ; bref s’était la révélation des 7 tonnerres d’Apocalypse 10, gardés secrets par Jean.
Par exemple : Deuxième tonnerre  « Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repents-toi ».(Apocalypse 3 :19)
D’une manière générale, ce verset s’adresse à tous les âges, à tous les temps : Se sentir repris et châtié par le Seigneur sont deux très bonnes choses. Il est de tout temps urgent de se repentir car qui sait si « cette nuit ton âme ne te sera pas demandée ».

Par conséquent, empresses-toi (qui signifie sois zélé) de te repentir !
-Dès que tu sens tes désirs reprendre le dessus, sois zélés, empresses-toi de te repentir.
-Dès que tu sens ta foi diminuer, sois zélés, empresses-toi de te repentir.
-Dès que tu constates un manque de pardon de ta part, sois zélés empresses-toi de te repentir.
-Dès que tu te mets à critiquer, à dire du mal d’autrui, sois zélés pour te repentir. 
-Enfin, si tu ressens le besoin d’une autre connaissance, d’un autre soutien que celui de Dieu, sois zélés pour te repentir.

Ces tonnerres sont par conséquents intemporels. La repentance concerne tous les âges de l’humanité. Dieu ne change pas et ses tonnerres non plus.

Maintenant, dans Apocalypse 3 :14 : nous lisons « Ecris à l'ange de l'Eglise de Laodicée: Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu »:
Les mots ont du sens et ils se comportent comme des indices. Pourquoi Dieu se présente-t-il ici avec 3 noms différents?
Regardons de plus près ce premier nom :
« Voici ce que dis : le commencement de la création de Dieu ». 

Pourquoi notre Père céleste prend-il ce nom pour dicter son message à Jean ?

Eh bien, parce qu’il veut dire que ce message a un temps bien marqué.
Il concerne aussi et en premier le début, le commencement de la création.
Au commencement, Dieu nous connait, il sait ce dont nous sommes capable, puisqu’il « connait nos œuvres » (on lit cela au verset 15) ; et par conséquent il sait que nous sommes tièdes, c’est-à-dire ni froid ni bouillant pour lui, nous sommes alors pour lui dans la pire des conditions : Nous sommes vomissables.
« Je connais tes œuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche ».
Voilà comment était la condition de l’homme au départ : Adam et Eve étaient dans cette même condition ; tous d’eux étaient vomissables, au commencement de la création.
Pourquoi ?
Parce qu’ils se suffisaient déjà à eux-mêmes ; ils n’avaient besoin de rien, ils étaient ignorant, mais ils se comportaient comme s’ils avaient toute la connaissance, toute la richesse ; ils se sentaient intelligents, lucides et autonomes.

Par conséquent, comprenons bien que le péché originel, la désobéissance, n’était pas une erreur ou un choix de leur part ; c’était la seule possibilité que pouvait faire l’homme comme la femme.
C’était un fait établi. Le deuxième nom de celui qui parle à Jean, s’appelle : « l’Amen » qui signifie qu’il en soit ainsi. C’est encore une confirmation que la chute d’Adam et Eve est un fait établi, il devait en être ainsi. Ils devaient être tièdes.

Adam et Eve (comme n’importe quel humain d’ailleurs) n’étaient pas en mesure de surmonter la tentation.
Et aujourd’hui s’il y a autant de croyants qui ont des problèmes avec le péché, c’est bien la preuve que rien n’a changé et ne changera, sauf et à la seule condition, qu’ils changent de nature.
La tentation était une épreuve dont les choix coulaient de source.
Un poisson ne peut pas faire le choix de rester dans l’eau ou de sortir de l’eau.
Il n’a pas été conçu pour respirer à l’air libre ; et l’homme n’a pas d’autres choix que celui du péché. Il peut faire comme le poisson quitter un petit moment son élément naturel, mais très vite il va s’étouffer et manquer d’air, c’est ce qui s’est passé en Eden et c’est ce qui se passera toujours avec la religion.

Seul Christ (le deuxième Adam) a montré qu’il existe une autre possibilité de choix avec lui, en lui, et lui en nous, mais il faut naître d’en haut.
Cette naissance nous permet alors réellement de pouvoir faire un vrai choix (mieux que le poisson), entre respirer à l’air libre ou rester dans l’eau. Voilà cette vraie liberté en Christ.
Et un croyant est destiné à respirer à l’air libre ; son milieu naturel est surnaturel.
Donc au départ, nous sommes vus comme Jésus a vu Nathanaël : « je t’ai vu avant sous le figuier, je te connaissais bien avant de te rencontrer ».
C’est pour cela qu’au départ, Dieu avait vu Adam et Ève dans le jardin, et que leurs œuvres étaient connues avant même qu’ils les réalisent.
Parce que naître homme ou femme ne laisse pas d’autre alternative que d’être tiède.
C’est ce que nous inspire la chair avec ses passions et ses désirs : la tiédeur vomissable, le compromis, l’arrangement, la demi-mesure, la balance fausse, les poids inexacts ; bref le mensonge.

Ce constat, c’est à la fois un constat rassurant mais aussi ne le cachons pas, inquiétant, c’est vrai.

·       Rassurant d’abord : parce que Dieu a vu notre repentance avant de voir notre chute, il a vu Nathanaël sans fraude, plutôt que tiède. Dieu ne tient pas compte de notre temps d’ignorance, de notre manque de lucidité ; et que son plan n’est pas de nous exterminer mais de nous sauver et de nous faire évoluer, de faire de nous ses héritiers. Il annonce, c’est vrai son plan en disant que nous ne sommes pas bouillant et même plus : vomissables ; Mais il n’en reste pas là : C’est justement des âmes bouillantes pour lui qu’il envisage avec nous.
·       Néanmoins, ce constat est inquiétant aussi, parce que nous sommes repris, châtiés à chaque faux pas (même si c’est pour une bonne raison, parce qu’il nous aime). Et que ce châtiment est plus ou moins long et plus ou moins dur selon notre capacité et notre ténacité à nous rebeller (et je fais référence là à une autre intemporalité : les sept coupes de colères de Dieu qui angoissent les esprits religieux puisqu’ils en ont fait un temps très lointain, à la fin des temps). Je ne fais que redire ce que Daniel prophétisait quand il disait que dix cornes, dix rois s’opposeront au Royaume et opprimeront les saints du Très-haut en espérant changer les temps et la loi (Daniel 7 :25)

Donc, tout se paye et tout à un prix et les conséquences devraient inquiéter ceux qui refusent d’acheter de Dieu de l’or éprouvé par le feu. Et qui préfèrent (comme je l’avais dit il y a pas si longtemps) la contrefaçon (qui est la fausse parole, le faux sacrifice) à de l’or véritable (la vraie parole, le véritable sacrifice).

Au final, Elohim rassure les saints et inquiète ceux qui persistent dans le mal ; Pourtant Dieu n’a jamais été un tortionnaire, ni un despote et il ne juge pas son peuple seul, à la manière d’un grand monarque.

Je parlais de mots clés au début du message. Il y a aussi d’autres mots clés que j’ai lus et un troisième nom de Dieu : « le témoin fidèle et véritable », qui parle à l’ange terrestre.
« Ecris à l'ange de l'Eglise de Laodicée: Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véritable. »
Qui est ce témoin qui est à la fois fidèle et véritable ?
A la quasi-unanimité on aurait tendance à dire : le Fils de Dieu, Jésus, ou le Messie.

Ce n’est pas faux, mais c’est encore penser très partiellement. Et la révélation qui est progressive suit l’évolution de Dieu en nous.

Alors, revenons à l’esprit de vérité: celui qui est fidèle, il est resté fidèle, il a persévéré dans la sainteté, il a persévéré dans les commandements de Dieu, il a gardé son amour, voilà son témoignage et donc l’esprit de vérité demeure en lui…il est devenu par conséquent véritable, par sa fidélité.

Donc « Christ en nous » : c’est « le témoin fidèle et véritable ».

Et c’est là tout l’amour et la complicité de Dieu unit à ses fils. « Faisons l’homme et la femme tièdes, esclaves du péché, infidèles, mais permettons qu’en Christ ils puissent changer de nature et redevenir fils, fidèles, véritables et héritiers du Père  ».
Je ne blasphème pas, cette parole pourrait sortir de la bouche de « Christ en nous ». Tout ce qui est dit à Laodicée est prononcé par Christ en nous, et nous en Christ.
C’est Sion, c’est toute une ville qui prononce la justice, une ville qui était  infidèle et qui prononcera les paroles pour l’ange de Laodicée parce qu’elle est devenue véritable ; Laodicée, cela signifie : « justice du peuple »… de quel peuple ? Le peuple de Dieu ; c’est la justice du peuple de Dieu qui est proclamé à Laodicée (vous m’avez suivi ? c’est encore Christ en nous ; Laodicée c’est Christ en nous).

Et Jésus, fils de Dieu, comme nous, les autres fils, nous sommes des colonnes du temple et nous savons et nous annonçons comme une seule louange, d’une même voix, d’un seul cœur, d’une seule âme, nous annonçons notre combat contre le péché, notre sacrifice et pour finir nous annonçons notre victoire : car « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône : » (Apocalypse 3 :21).
Donc, si nous avons bien suivi,  personne ne subit le choix et l’influence d’un être supérieur ou d’un commandement autoritaire.
Il n’y a jamais eu de manipulation ou d’acceptation forcée en Dieu.

Personne, aucun esprit, ne peut se sentir trompé, car nous avons tous (je dis bien TOUS) annoncé ces choses lorsque nous étions en Christ.
C’étaient nos propres paroles.

Eh oui nous avons tous dit : » je te conseille d'acheter de moi des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas ».

Nous avons dit cela…à qui ?

A l’être charnel que nous allions devenir en devenant un être terrestre.
Nous savions que nous allions devenir nus, aveuglés par l’orgueil et la convoitise.
Cela va loin, parce que si après avoir été oint sur cette terre, nous refusons cette parole par nos actes, nous sommes alors tout simplement en train de nous renier, de renier ce que nous avons dit au ciel et nous préférons la honte de la nudité à l’achat de vêtements blancs.
Nous rompons tout simplement le contrat que nous avons non seulement signé mais aussi écrit conjointement avec lui.
Nous montrons que la volonté faite sur terre par nos actes est bien différente de la volonté faite au ciel par nous-mêmes, en Christ.
La prière du notre Père ne doit pas être un mensonge «  Père que ta volonté soit faite sur terre comme au ciel…que Christ en nous soit réellement sanctifié ». C’est une prière juste si elle est manifestée ici-bas.

Quoi dire après cela, qui accuser ?
Dieu ? Certainement pas ; nous-mêmes ? Cela parait plus évident.
Voilà en tous les cas pourquoi celui qui persévéra dans l’iniquité et qui recevra un châtiment en guise de récompense, aura la bouche fermée et sera confus.

Donc ne persévérons pas dans le mal. Si nous voyons qu’il subsiste toujours des zones d’ombres en nous, ne faisons pas l’autruche et ne tombons pas dans l’illusion des dogmes. Car, s’il y a des témoins fidèles et véritables, c’est qu’il y a aussi des témoins infidèles et menteurs qui jouent un double jeu dangereux, très dangereux, pour eux-mêmes d’abord et pour les autres ensuite car ils se perdent en annonçant des choses pernicieuses.
C’est le Christ, c’est celui qui doit venir en ayant cette onction qui doit annoncer toutes choses selon la vérité.
Alors ne nous trompons pas de Christ, ne nous trompons pas de témoin.
Amen

dimanche 13 octobre 2019

« CHRIST EN NOUS » : LE NOM NOUVEAU de DIEU CACHÉ


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Par Eric Ruiz

« Christ en nous, l'onction en nous, le Messie en nous ».
Vous voyez, ces 3 petits mots, ces 3 expressions… ce n’est pas rien, c'est juste le nom nouveau caché de notre Dieu.



En grec je pense que si ma traduction est bonne cela donne" Christós mésa mas" (Christ en nous) ou en hébreu « Élohim nimetsa banu »

Maintenant, saviez-vous que Jésus ne parle pas de lui, mais il évoque un autre consolateur que lui…un autre consolateur qui lui, demeurera éternellement avec nous ?

Qui est cet autre, que Jésus ?

(Jean 14: 16-17)"Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous."
Je le répète : « il sera en vous ».

Le  nouveau consolateur, c'est l'Esprit de vérité, un esprit qui vient d'en haut et qu’on ne peut décrire ni expliquer si on ne le reçoit pas ; et le monde ne le connait pas…Pourquoi ?... parce que simplement : il ne l’a pas reçu.
L’esprit de mensonge, lui, vous dit l’inverse, si vous n’avez pas reçu l’esprit de consolation.
Il vous dit que Christ est une personne comme Emmanuel, (Dieu avec nous), et qu’il reviendra demeurer avec vous éternellement avec le retour de Jésus-Christ ou dans un autre Messie.

Quel est l’intérêt d’avoir deux consolateurs, un visuel et un autre en nous ? Deux Christ pour un seul combat ?

En plus, il y a aussi 2 Corinthiens (5 :16)
Paul dit : " Si nous avons connu le Christ dans la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette façon-là ".
Jésus selon la chair c’est terminé ; Il faut cesser de considérer Dieu comme un homme. Ceux qui ont cette confusion voient la créature, mais ils ne voient pas le créateur.
Comme je l’avais expliqué précédemment, ils projettent leur propre image au-devant d’eux.

Quant à la lettre aux Colossiens chapitre 1 verset 27, elle montre elle aussi le créateur, car il est question de la gloire de Dieu manifestée en nous.

Paul dit au verset 25 : qu’il a été fait ministre de Christ pour annoncer pleinement la parole de Dieu, c’est-à-dire verset 26 : «le mystère qui a été caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints; 27 A qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils; savoir: Christ en vous, l'espérance de la gloire ».
Quel est donc ce mystère de l’évangile ? Quelle est cette sagesse mystérieuse ? (que nous révèle le verset 27)
C’est le nouveau consolateur, le nouveau nom de Dieu:" Christ en nous".

« Christ » est le seul nom par lequel nous sommes sauvés c'est vrai, mais « Christ en nous » est le seul nom par lequel nous exerçons, avec notre salut, notre nature divine (qui est en fait notre nouvelle nature).
Avez-vous imaginez un instant que sans « Christ en nous », sans ce nom, la gloire de Dieu est invisible, qu’elle est inconnue ; et même plus, qu’elle est inopérante, c’est-à-dire qu’elle ne peut produire aucun effet ?
Il n'y a aucun autre nom qui nous montre ce qu'est Dieu avec ses fils.

« Christ en nous », ce n’est pas un nom pour faire joli, ou un nom comme une formalité administrative en bas d’une lettre, comme peut l’être la signature d’un testament.
Non, c’est un nom qui montre une réalité vivante, une expérience de vie sur terre, puisqu’elle l’est aussi au ciel.
Dieu n'est pas et ne sera jamais Un et complet sans ses fils, à savoir : Sans son fils unique Jésus-Christ et tous ceux rajoutés par la foi en lui.
La gloire de Dieu : c'est sa victoire dans ses fils (voilà Dieu visible et glorifié : dans ses fils qui ne forme qu’un seul corps, son fils).
C’est bien la manifestation du septième tonnerre d’Apocalypse 10 :3-4 dont il est question ici.

Dieu, dès le commencement, s'est fait en nous et nous en lui et non lui tout seul.

Genèse 1 :26 « Puis Dieu (Elohim dans le texte original)  dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance(pas mon image et ma ressemblance) ».

Dieu s'est fait, incarné dans les êtres humains fait à son image, car il leur ressemble ; il a plusieurs têtes, plusieurs mains, plusieurs jambes, plusieurs yeux, plusieurs puissances, qui sont des cornes (nous sommes avec lui ses yeux, ses puissances).

Pourquoi est-ce si flou et caché dans les Écritures ?

Pourquoi Apocalypse 5 :6 nous dit qu’au milieu du trône et des anciens, il y a « un agneau debout comme offert en sacrifice, avec sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu » ?
Ne voyez-vous pas une communion d’êtres multiples avec plusieurs yeux, plusieurs esprits qui sont des puissants, des anciens, des êtres vivants sanctifiés et habités ?

Oui, Dieu garde ces mystères cachés pour éviter que l’idolâtrie soit encore plus forte ; cette idolâtrie qui ne sert qu’à adorer plusieurs dieux et donc à manquer le but (définition du péché)

Dieu s’est fait en Jésus-Christ bien sûr, mais aussi dans ceux (les sarments) qu'il a greffés à lui (le cep).

Pourquoi la majorité le voit-elle alors comme séparé de sa création ?

Parce que cette séparation est une réalité en eux.
Tant qu’ils ne se seront pas réellement réconcilier avec lui, cette séparation se fera toujours par le moyen d'une image, d’une fausse image puis qu’il est esprit et qu’on ne représente pas un esprit par une image, et encore moins une image humaine. Sa seule représentation que Dieu a inspirée à Moïse a été l’Arche de l’Alliance.

N’oublions pas ce qu’écrit Paul au Colossiens : que la loi « est l'ombre des choses à venir, ».
Par conséquent nous devons trouver ce sens caché, cette ombre, dans les livres anciens des Écritures.
Mais l’ombre de qui ?
L’ombre de Christ.
Car Paul nous dit que « le corps est en Christ », en d’autres mots : que le corps, le peuple saint est dans ceux ayant reçu l’onction, donc ayant reçu Christ, ils sont avec lui et tout comme lui, l’agneau sacrifié.

Alors, Dieu demande à Moïse de construire un tabernacle pour l'y adorer, la tente d’assignation, la tente de la rencontre (encore un indice de plus pour comprendre que Dieu c’est une rencontre, à un endroit précis entre lui et sa création, une rencontre sanctifiée et fusionnelle) ; Et ensuite Dieu demande que dans cette tente on y fasse des sacrifices et des services.
L’esprit saint demande aussi des sacrifices et un service quotidien de notre part ; et  pour que cette rencontre demeure fusionnelle et que notre amour demeure, nous devons garder ses commandements.

Dans le livre de l’Exode, un autre indice est dévoilé par Elohim : "Ils me feront un sanctuaire et j'habiterai au milieu d'eux" (c’est lui au milieu de nous).
Ce verset d’Exode 25 :8 ne dévoile-t-il pas lui aussi le nom nouveau de Dieu (Christ en nous)?
Le temple est au milieu de nous dans notre sein, Cheyq [Khake] en hébreu. Cheyq se traduit par : intérieur, sein, mais aussi par secret.
Notre purification provient bien de l’intérieur de nous, de notre sein (le secret de Dieu).
Et cela ne date pas de Jésus de Nazareth, mais de bien avant…
Démonstration :
Exode 4 :6-7-8
« L'Eternel lui dit encore (à Moise): Mets ta main dans ton sein (à l’intérieur de toi). Il mit sa main dans son sein; puis il la retira, et voici, sa main était couverte de lèpre, blanche comme la neige. L'Eternel dit: Remets ta main dans ton sein. Il remit sa main dans son sein; puis il la retira de son sein, et voici, elle était redevenue comme sa chair. S'ils ne te croient pas, dit l'Eternel, et n'écoutent pas la voix du premier signe, ils croiront à la voix du dernier signe. (le dernier signe s’est celui qui provient de l’intérieur)».

Donc quand l’onction divine est en nous… la lèpre disparait, la souillure disparait, voilà le sens caché (que nous avons lu ici ; l’esprit de vérité, le consolateur est vivant, mais en nous).

Revenons au sanctuaire : Un des services les plus importants et qui devait se faire tous les jours, c'était de récolter les offrandes d'huile pour remplir les sept lampes du chandelier, afin qu'elles éclairent le lieu saint jour et nuit, mais surtout qu'elles éclairent ce qu'il y avait en face d’elles, à savoir : la table et les pains de propositions (symbole de la communion fraternelle).
Ce qui était, là, dans le lieu saint, c’était La lumière de Dieu éclairant perpétuellement par sa révélation, la communion des saints (c’est encore lui, qui nous éclaire de l’intérieur, pas pour nous faire briller mais pour révéler si ce que nous vivons est vrai, si l’esprit de vérité est en nous).
Ensuite nous avons dans l’autre lieu, le Saint des saints, l’Arche de l’Alliance, avec les deux chérubins d’or pur, en haut sur le couvercle (un indice montrant l’alliance entre l’ange céleste : lui, et l’ange terrestre : nous, regardant ensemble dans la même direction et avec la même attitude.

Par conséquent, l'ombre d’hier est rempli de symboles que nous retrouvons dans l'onction du Saint-Esprit en nous (ce saint des saints, s’est : ce saint en nous).
Il y a un autre mot hébreu qui possède cette ombre des choses à venir : Elohim, répété 876 fois dans la Bible.
C'est Elohim qui cache ce sens profond, d’un Dieu pluriel. Le pluriel de ce nom cache bien-sûr ses fils et non pas plusieurs dieux comme certains le croient.
De même, il n'est pas le Dieu d'un seul homme, il est le Dieu d'Abraham, celui de Jacob, d’Israël, d'Isaac, mais aussi celui des prophètes ; il est le Dieu de Samuel, de Nathan, d'Elie, d’Elisée (Elie qui fait douter ceux qui ont crucifie Jésus, croyant qu'il appelait : Eli, Eli, lamma sabachthani?), il est le Dieu du roi David, de Sion la cité des hommes sanctifiés par le feu.
Il est le Dieu de ses prophètes (les 24 anciens qui se tiennent devant le trône Apocalypse 4 :4).

Pourquoi une telle communion avec ses prophètes, d’ailleurs ?

"Car le Seigneur, l’Éternel, ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes."(Amos 3:7)

Le secret : c’est le sein, l’intérieur.
Tous les prophètes ont annoncé le nom de Dieu par l'onction.
Moïse montra l’onction en lui avec la main sèche et la main pure dans son sein, il annonça aussi l’onction des hommes oints
Mashach [ Maw_shakh’] (oindre, consacrer).

Qui sont les fils de Dieu oints? Qui sont les consacrés ?

Aaron et ses fils Lévites étaient consacrés au service divin ; ils ont été oints ainsi que tout le tabernacle. Encore une fois : les symboles sont oints comme les hommes sont oints. Pas de différence entre les choses symboliques célestes et les êtres vivants terrestres.

Maintenant faisons très attention, car plusieurs Lévites consacrés, oints ont mal tourné. L’onction est une puissance qui peut ne pas tomber que dans un cœur bien disposé.
Ezéquiel 44 :10 : « les Lévites qui se sont éloignés de moi, quand Israël s'égarait et se détournait de moi pour suivre ses idoles, porteront la peine de leur iniquité. ».
En fait, Ils perdront leur héritage.
Quel héritage en particulier ?
Eh bien cette puissance de l’onction va continuer à agir…mais progressivement, sans que la personne en prenne forcement conscience, eh bien, l’esprit de vérité va s’étouffer, si elle tombe sur un homme double, qui a laissé pousser les épines et les ronces ; se sentant toujours inspiré, son cœur va alors troubler, séduire et manipuler les autres (c’est la possession diabolique).

Rappelez-vous le Lévite Uzza au temps du roi David qui a retenue l’Arche qui tombait. Il était pourtant oint, mais sa désobéissance montrait l’état de son cœur qui s’éleva et il usurpa une fonction qui n’était pas la sienne (il était lévite mais pas pour l’Arche).

Samuel, prophète d’Israël à oint Saül fils de Benjamin comme premier roi d’Israël, mais qui au final, malgré cette onction a mal agit ;
Il fut irrité, il regardait David d’un mauvais œil et cela provoqua une chose étonnante en lui :
Il a étouffé l’esprit de vérité ; et un esprit de mensonge s’est alors emparé de lui.
Le texte biblique nous dit dans 1 Samuel 18 :10 « Le lendemain, le mauvais esprit de Dieu saisit Saül, qui eut des transports au milieu de la maison » version Segond.
Je préfère la version Martin qui elle est beaucoup plus juste, parce que Dieu n’a pas en lui de mauvais esprit et qu’elle est aussi plus compréhensible : Regardez : « Et il arriva, dès le lendemain que l'esprit malin [envoyé] de Dieu saisit Saül, et il faisait le prophète au milieu de la maison ».
Dieu envoie sur Saül un esprit malin tout comme il envoya satan sur job pour l’éprouver.
Et, vous voyez la première chose que fait l’esprit malin, l’esprit de mensonge chez un croyant qui s’égare, c’est qu’il prophétise ; il se sent transporter, il a des visions, il veut parler de la part de Dieu.  On pourrait croire que le Saint-Esprit était tombé sur lui… mais non, c’est un esprit d’égarement.
Il est comme Balaam, il ne peut s’empêcher d’interpréter ce que disent les autres et de faire des compromis avec la parole, enseignant des choses pernicieuses.

Donc, plus tard, au final, dans le cas de Saül, l’esprit de vérité reprendra le dessus pour confondre ses mauvaises actions qui sont issues d’un cœur divisé et hautain ; car Saül ne servait que ses propres intérêts.

Par conséquent, l’onction n’est pas un gage de sainteté. Mais c’est une puissance qui sert avant tout à révéler la vérité, et ce qui a été fait sur Saül, l’a aussi été fait sur bien d’autres ; comme Judas Iscariote qui a reçu la même puissance que les autres disciples.
Les épines sont venues étouffer sa semence et le mensonge, l’imposture a grandi en lui jusqu’au moment où…
L’esprit de vérité a dévoilé par sa trahison, son mauvais cœur (vous voyez le retournement de situation à la fin).

Donc, faisons attention : Le but premier n’est pas de rechercher l’onction à tout prix, mais plutôt de se préparer, de préparer son cœur à la recevoir, puis à la garder précieusement, sinon l’esprit de vérité exercera un jugement plus fort sur ceux qui ont abusé de l’onction pour égarer les autres.

Une maison nettoyée de l’onction, (c’est un cœur qui se vide de l’esprit) attire en elle 7 esprits plus méchants qu’au départ et qui rendent les conditions de vie exécrables.

Dans 1 Samuel 19 :12, nous lisons que « Saül donc avait peur de la présence de David, parce que l'Eternel était avec David, et qu'il s'était retiré d'avec Saül ».

Avez-vous remarqué que la peur saisie ceux qui ont abandonné Dieu et qui sont inspiré par le mensonge?
La peur devient alors leur mobile numéro un pour calomnier, persécuter, et anéantir les vrais prophètes.
C’est pourquoi Paul exhorte les assemblées, à ce qu’il n’y ait pas beaucoup de frères qui enseignent la parole, car il sait que ce ministère est recherché par ceux qui chutent après avoir reçu une première onction.
Recevoir un ministère d’enseignement demande une humilité bien supérieure aux autres, car la tentation est plus forte.
Quelle tentation ?
Celle de convoiter et de rechercher les premières places ; Donc d’éliminer celles et ceux qui se mettent en travers de leur route.
Ils les éliminent en les faisant passer pour ce qu’ils ne sont pas, des brebis indisciplinées ou des vierges folles.

Donc, ces serviteurs infidèles agiront méchamment car ils sont animés par la peur ; l’effroyable peur de perdre leur statut de leader (tout comme Saül avait peur que David lui prenne sa place).

Mais attention, l’esprit de vérité qui s’est éloigné d’eux n’est pas si loin.
Cet esprit de Dieu attend simplement l’heure du jugement (qui est l’heure de vérité, 33, pour redonner la vue à ces serviteurs méchants et oublieux.
Ceux qui se sont attachés à la doctrine de Balaam recevront " ce châtiment d’Apocalypse 2 :16 : « je leur ferai la guerre avec l’épée de ma bouche ».

·       Balaam retrouva la vue et fut tué par l’épée, par les troupes de Moïse.
·       Uzza a retrouvé la vue, lorsqu’il mit la main sur l’Arche, son cœur ne put le supporter, il en perdit la vie.
·       Saül a retrouvé la vue après son passage chez la magicienne d’En-d’Or, le résultat a été insupportable pour lui, il s’est donné la mort en sautant sur son épée.
·       Et pour finir, Judas Iscariote a retrouvé la vue après la mort de Jésus, il n’a pas supporté la vérité de ce qu’il est en réalité et il partit se pendre.

Donc attention, malheur à celui qui veut s’accaparer le nouveau nom de Dieu, sans en être digne, car l’esprit de vérité vous montrera votre mensonge. Il vous montrera que vous avez quitté le droit chemin comme Balaam pour le salaire de l’iniquité.
Car c’est un nom nouveau qui est porté par le sacrifice de l’agneau. Etes-vous un agneau sacrifié, alors ? Si oui vous êtes digne de porter son nom.

Mais là aussi pas de confusion : son nom, n’est pas Jésus, ni Christ, ni Jésus-Christ, il ne porte plus ces noms ; il n’est pas non plus Christ en moi, ce serai trop restrictif voire idolâtre.
Son nom englobe une ville entière regardez bien !

Et finissons par ce que dit le Saint (la personne sanctifiée), le véritable (donc l’esprit de vérité) à l’ange de l’Eglise de Philadelphie, Apocalypse 3 :12
« Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises! »

J’ai trois questions :
1°) Quel est le nom de mon Dieu qui peut aussi montrer sa ville (la nouvelle ville qui est l’assemblée de ses fils) ?
2°) Quel est le nom NOUVEAU de mon Dieu ?
3°) A-t-il 3 noms ?
Je pense que c’est le même nom et la réponse coule de source : « Christ en nous », c’est à la fois le nom de la ville et le nom nouveau de Dieu. Il ne s’invente pas, il ne s‘intellectualise pas… il se vit ou pas. C’est le Saint et le véritable qui l’annonce (c’est Christ : le véritable, en nous, le Saint)
Apocalypse 3 : 7
« Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David (de la cité Sainte), celui qui ouvre (qui révèle), et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n'ouvrira »:

Dernière question : Pourquoi un tel nom maintenant et pas avant ?

Et pourquoi Dieu attendrait si longtemps pour nous le révéler, là maintenant, à la place de Christ ?

Parce que le nom de Dieu, et c’est là la clé de David, évolue en même temps que ses fils évoluent.
Elohim a le sens fort de : « la puissance de Dieu ».
Christ n’a aucune ombre de variation, c’est vrai, aucun changement dans son caractère et dans ses intentions ;
Mais sa puissance augmente sans cesse. Dieu évolue avec ses fils et jamais seul.
La vie terrestre avec ses fils en Christ c’est une nouvelle évolution et c’est Sa nouvelle évolution ; Et son évolution est la nôtre. Nous sommes, lui et nous, interdépendants.
Mes frères et sœurs en Christ, il est temps d’évoluer.
Que son nom nouveau en nous soit élevé !
Amen