dimanche 25 juillet 2021

VACCIN, PAS VACCIN ?

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Par Eric Ruiz

Plusieurs croyants m’ont posé la même question : que faut-il faire vis-à-vis de la vaccination : se soumettre ou désobéir ?

Ils me disaient que, dans telle assemblée, on leur avait dit de se faire vacciner et dans une autre, on leur avait dit le contraire, car le faire, serait d’accepter la marque de la bête.

Je ne reviendrais pas sur la signification de la marque de la bête pour en avoir parlé dans le dernier message : « Paix à ceux qui se soumettent » ;

 

1)     LA JUSTE POSITION

 Mais à eux, je leur ai répondu d’abord que je n’avais pas la réponse ; et ensuite que les deux assemblées ont tort ; leur position n’est pas juste ; et que la clé principale se trouve ailleurs.

Il ne s’agit pas de savoir qui a raison ou pas, mais il s’agit de savoir ce que veut le Saint-Esprit pour Ma vie (à moi seul).

La connaissance de Dieu, c’est une relation personnelle avec le Seigneur.

 

2)      BETHEL, LE MAUVAIS CHOIX

 Fini de passer par Dan ou Bethel, ce sont des endroits religieux certes, mais ce sont des aveugles qui y conduisent d’autres aveugles car leur jugement est déjà tombé.

Un rappel pour Dan et Bethel pourquoi vont-ils ensemble ?

Parce que Dan c’est la tribu du jugement et que Bethel signifie maison de Dieu. La maison de Dieu, là  où l’on trouve de la nourriture divine sont jugées en premier.

Le Saint-Esprit nous dit comme autrefois (Amos 5 :5) « Ne cherchez pas Bethel…Bethel sera anéanti. Cherchez l’Eternel et vous vivrez »… (Amos 7 :13) « Ne continue pas à prophétiser à Bethel, car c’est un sanctuaire du roi, c’est une maison royale ».

Ne vous y trompez pas, celui qui annonce un autre chemin que la voie royale, celle de la religion officielle n’est pas bien reçu à Bethel. Le roi en place, celui qui officie comme prédicateur, l’attaque sans retenue.

Contre Amos, « Amatsia prêtre de Bethel , il fit dire à Jeroboam, roi d’Israël : Amos conspire contre toi au milieu de la maison d’Israël, le pays ne peut supporter toutes ses paroles ».

Le plus grand nombre d’Israelites préférait se soumettre à Amatsia plutôt qu’écouter Amos. La tradition et le nombre les rassuraient.

Ils préféraient obéir et plaire aux hommes plutôt qu’à Dieu.

Or, quand le Saint-Esprit nous dit NON ! Il nous barre la route, il nous empêche de prendre un mauvais chemin.

 

3)     MA FOI PERSONNELLE

Je vais prendre mon expérience personnelle (et là j’insiste c’est une expérience propre à moi, c’est Ma relation avec Dieu), mais mon expérience va vous permettre d’avoir la clé pour vous.

Ma conviction était que vu l’écran de fumée qu’il y avait devant les vaccins, je préférai attendre et examiner les évènements. Puis je me suis dit que tant qu’on ne m’oblige pas à le faire, je ne bougerai pas. Puis voyant qu’il manquait un acte de foi, j’ai dit Seigneur : «  Si survient une obligation, tu feras en sorte de me fermer le chemin ou de le laisser ouvert ».

C’est alors qu’est arrivé une maladie qui ne guérissait pas. Je suis allé voir mon médecin traitant et là il me posa la question : « êtes-vous vaccinés ? ».

Je lui répondis que non, alors il me dit autoritairement : « je vous vaccine après-demain le 25 juin à 16h, c’est une seule dose ».

J’ai vu là, devant moi l’obligation que j’attendais, mais en sortant du cabinet médical, j’ai confessé que s’il survenait quoique ce soit, comme un empêchement de dernière minute, je n’irai pas et je ne changerai pas mon rendez-vous, car j’y verrai alors une opposition du Seigneur.

Cela voudra dire que le chemin n’est pas bon et que je ne dois pas me faire vacciner ici, maintenant et avec ce vaccin.

Résultat, tout s’est passé sans aucun imprévu.

Dieu m’a répondu. Il m’a répondu pendant que j’agissais.

Pour moi, j’ai agi en mettant le Saint-Esprit au centre de ma décision. Ma foi a été active.

 

4)     LA FOI PAR LES ŒUVRES

La foi prend tout son sens quand : « Le juste vivra par la foi ».

Nous n’avons pas à entrer dans des discussions vaines ou des questions à mille réponses avec les autres et pour finir, partir chacun de son côté en restant sur ses croyances.

Paul disait à Timothée : « Repousse les discussions folles et inutiles, sachant qu'elles font naître des querelles. » 

Nous devons considérer la vérité sur la foi de cette manière :

La foi augmente, non pas à partir d’échanges sur des idées mais bien à partir d’expériences personnelles, car « la foi sans les œuvres et morte » comme un corps sans âme est mort lui-aussi.

Ce sont les œuvres de la foi qui nous justifie.

Bref, ce qui m’intéresse n’est pas de savoir si ce que j’ai fait c’est raisonnable ou pas, ce n’est pas de savoir si beaucoup pense ce que je crois. Ce qui m’intéresse c’est de savoir si Dieu agréé mon acte de foi, le mien et pas celui d’un autre.

Dans tout ce que nous faisons, nous devons mettre notre foi en action.

D’abord, présenter nos projets à Dieu, puis agir en s’attendant à sa réponse.

Nous devons arrêter de mettre notre confiance dans notre intelligence, ou dans une vision que nous aurions eu ou encore dans la sagesse d’un homme aussi pieu soit-il.

C’est au Saint-Esprit d’être le guide, le maître.

Sinon, comment l’appeler « Seigneur » et faire comme si nous avions carte blanche sur toutes nos actions ?

C‘est Sa volonté qui doit se voir pendant la marche.

« Heureux les pauvres en esprits, car le royaume est à eux ».

Heureux ceux qui ont compris que leur intelligence n’est que baliverne et qu’ils ont besoin de l’Esprit saint pour être efficace et surtout juste.

 

5)     LA FOI DE NOS PERES 

Mais pourquoi au temps de Moïse les choses étaient-elles bien différentes?

Lisons Deutéronome 1 :42

1 ce sont ici les paroles que Moïse adressa à tout Israël »)

« L'Eternel me dit: Dis-leur: Ne montez pas et ne combattez pas, car je ne suis pas au milieu de vous; ne vous faites pas battre par vos ennemis. ».

Ici, Dieu parle au prophète Moïse pour qu’il dise à tous, aux Israélites dans leur totalité, de ne pas entrer en combat.

Alors pourquoi ne pas écouter un prophète comme lui, nous dire si le vaccin est un bon ou un mauvais combat pour nous ?

La réponse est assez simple. Seuls certains israélites comme Moïse, Aaron et ses fils étaient oints par l’esprit.

Les autres pouvaient être oints certes, mais que par l’eau de la repentance.

 

6)     L’UNION A CHRIST

De nos jours, grâce à Jésus-Christ ressuscité, la relation avec Dieu est différente. Non pas, parce que nous sommes meilleurs qu’eux l’étaient, mais parce qu’il s’est sacrifié pour que tout être humain quel qu’il soit puissent recevoir l’onction.

Par Jésus-Christ nous avons l’onction du Père qui descend sur nous.

Donc, c’est le consolateur, l’Esprit saint que le Père nous a envoyé, qui nous enseigne toutes choses et qui nous rappelle ce que Jésus nous a dit ; et qui est en partie dans les Ecritures (Jean 14 :26)

Notre témoignage est bien là, dans nos actes de foi.

Pas des actes de foi où nous faisons que de répéter ce que d’autres ont vécu, ou de dire ce que la doxa chrétienne raconte ; non, des actes de foi où le Saint-Esprit nous a ouvert le chemin ou barré le chemin ; car j’en suis sûr il répondra à vous personnellement, selon vos besoins.

Paul l’avais écrit au Philippiens : « Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces ».

Le remercier là aussi, ce n’est pas le louer et puis faire ensuite ce que l’on avait projeter, en écartant les autres projets possibles, ceux qui nous gênent, qui nous mettent en péril ; Etre reconnaissant, c’est le remercier d’avoir par avance ouvert ou fermer le chemin de nos actes. Et le résultat n’est pas que nous allons devenir plus instruits, plus intelligents et pouvoir expliquer aux incrédules où se trouve la vérité sur le bon ou le mauvais vaccin ;

Jésus nous dit : «  Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »

Notre être animal préfère connaître la vérité sur les vaccins plutôt que la paix de Dieu. Il préfère montrer qu’il a agi avec intelligence.

Mais la paix est bien supérieure à l’intelligence ( on vient de le lire, elle « surpasse tout intelligence » ;

Sa paix nous suffit. La réponse de Dieu à nos prières nous suffit. Pourquoi chercher une autre réponse, qui ne ferait que de nous montrer supérieur aux autres par notre connaissance.

La foi ne doit pas laisser la place à l’orgueil…mais aussi, la foi (et c’est contradictoire) ne doit pas nous pousser au doute.

Le doute ne se fait pas au sujet de ce qu’on prend, de ce qu’on mange, de ce qu’on nous transfuge dans les veines, mais au sujet de celui qui nous sauve.

« rien ne peut vous nuire…Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire… ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ».

Si Dieu est sauveur, il ne permettra pas que vous soyez empoisonné, ou que sais-je, qu’un nano particule injecté à votre insu vous fasse perdre votre libre arbitre.

 

7)     FAIRE TOMBER SATAN

Il nous a donné le pouvoir de marcher sur toute la puissance de l’ennemi (pas sur une partie seulement et nous méfier de l’ennemi comme de la peste).

Toutes ces mauvaises considérations ne font que d’élever satan, à une hauteur qu’il ne peut atteindre si nous regardons à Christ.

Jésus avant de leur dire que rien ne pourra vous nuire a dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair ».

Il ne le voyait pas monter, il le voyait descendre… vous savez, tomber comme ces étoiles filantes qui donnent l’impression en disparaissant de venir s’écraser sur le sol de la terre.

Si nous regardons à Christ satan est obligé de tomber du ciel, il n’a pas le choix.

Pourquoi chercherions-nous à vouloir le faire briller à nouveau dans le ciel ? Satan doit rester un feu éteint pour le croyant. C’est une étoile morte pour lui, une étoile qui finit sa vie en explosant violemment comme les étoiles le font dans la réalité.

Aujourd’hui que constatons-nous ?

Que celui qui se dit croyant se méfie de tout ce que le système veut lui faire adopter.

C’est un sceptique, et son scepticisme a mille bonnes raisons de l’être, d’ailleurs.

Le vaccin est dangereux, il est inefficace face aux variants, il est mal toléré, c’est un outil de contrôle, etc, etc…

 

8)     ESCLAVE DE L’ESPRIT

Paul, l’apôtre avait lui aussi mille bonnes raisons de se méfier ; et notamment de ne pas retourner à Jérusalem, car sa vie en dépendait.

Mais, il ne s’appartenait plus, il était esclave de l’esprit. J’ai bien dit esclave. Il ne prenait aucune décision sans en avoir parlé à son maître : le Saint-Esprit.

Il était complètement soumis et dépendant de son maître et il le dit lui-même :

« Et maintenant voici, lié par l'Esprit, je vais à Jérusalem, ne sachant pas ce qui m'y arrivera; seulement, de ville en ville, l'Esprit-Saint m'avertit que des liens et des tribulations m'attendent. »

Pensez-vous que Paul connaissant les épreuves terribles qu’il allait vivre aurait dû être plus prudent, moins impulsif ?… mais ce qu’il dit ensuite ne fait aucun doute sur le plus important : la confiance qu’il a dans le Seigneur :

 Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m'était précieuse, pourvu que j'accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j'ai reçu du Seigneur Jésus, d'annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu » (Actes 20 :22-24).

Je crois que nous rentrons dans un temps où avoir peur des tribulations, se méfier et être sceptique sur tout ne permet d’agir en union complète, parfaite avec le Saint-Esprit.

Ce temps est arrivé où agir en Christ ne sera pas occasionnel, mais bien à chaque instant (24 heures sur 24).

L’étau se resserre, nous l’avons vu, la tentation liée à l’image de la bête et à son adoration est au centre de notre consécration.

Succomber à la tentation sera inévitable sans une union parfaite avec notre « Seigneur ».

Un croyant sceptique, tiède préfèrera alors, soit la paix que lui offre le nouveau monde avec tous ses plaisirs, et même avec cette liberté contrôlée, soit il préfèrera la lutte, la guerre pour rester libre.

Mais dans les deux cas, il optera pour ses choix plutôt que de se mettre en danger avec Dieu.

Le confort, la sécurité que donnera l’eugénisme, le nouvel homme des nations, tout comme le rejet qu’entraîne le refus de se soumettre aux autorités sont dans les faits : une seule et même occasion de tomber, pour le croyant.

Soyons sages, mettons la parole en pratique, comme nous le demande l’apôtre jacques : « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l'écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements ».

C’est en pratiquant les œuvres de Christ que nous les connaîtrons parce que nous les vivrons dans l’instant présent.

Amen

dimanche 18 juillet 2021

PAIX A CEUX QUI SE SOUMETTENT

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Par Eric Ruiz

Ce vendredi soir 9 juillet, très tard, alors que je décidais d’aller me coucher, j’ai repris mon ordinateur car une phrase me trottait dans la tête : «  tu as la paix si tu te soumets ».

Ces mots résonnaient comme un slogan.

LE SLOGAN ISLAMIQUE

En fait, j’ai réalisé que c’était un slogan islamique.

Le mot Islam est dérivé de Salam, la paix en arabe ; mais il veut dire aussi soumission. L’un ne va pas sans l’autre : C’est la paix par la soumission.

Le Dieu de la Bible pourrait-il nous parler de cette façon : « soumettez-vous à moi et vous aurez la paix » ?

Oui, il pourrait le formuler ainsi, mais comme Dieu préfère la profondeur de nos actes à leurs apparences, il parle différemment. Il sait qu’un orgueilleux peut se mettre à genoux sans changer d’attitude de cœur.

Et puis, Dieu ne veut pas d’un peuple qui se soumette par obligation, mais par amour, il préfère la circoncision de cœur à celle de la chair.

« Tu as la paix si tu te soumets », n’est pas le premier commandement.

Le premier commandement et le même que celui donné à Moïse, il est celui-ci : « Tu aimeras l'Eternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. 6Et ces commandements, que je te donne aujourd'hui, seront dans ton cœur.. »

La paix comme la soumission s’octroient par amour, par la grâce.

Se soumettre autrement c’est se placer sous la loi. Et le salaire de la loi, c’est la mort.

Alors, aujourd’hui, il est triste de constater que la soumission n’est pas l’apanage que des islamistes mais qu’elle est l’objectif inavoué des plus forts.  

Leurs dieux est là dans la crainte mais pas dans l’amour.

C’est pourquoi, nombreuses sont les religions qui ont ce fondement principal : qui consiste à être soumis à un Dieu envers qui on craint sa colère.

Le christianisme n’échappe évidemment pas à cette crainte. Il s’est paganisé dans les rites et les coutumes, mais il s’est aussi islamisé dans l’idéologie.

Et concrètement, si tu ne te soumets pas à un mouvement qu’il soit : catholique, protestant, méthodiste, baptiste, évangélique, mormon ou autre, tu ne peux avoir la paix avec eux et être accepté d’eux.


L’ISLAM et LA REPUBLIQUE


Elargissons le débat : l’idéologie islamique a-t-elle touchée aussi la république ?

Sommes-nous aujourd’hui dans une république laïque, en France ?

J’en doute.

La laïcité, contrairement à sa fonction première d’accepter toutes les religions, a permis l’émergence et la proéminence d’une nouvelle religion : L’islam.

En tous les cas l’Islam est devenue la première religion en Europe.

Un fait révélateur en France : les budgets vont beaucoup plus pour la construction de mosquées que pour la rénovation des Eglises, puisque les Eglises se vident alors que les musulmans, de plus en plus nombreux, réclament des lieux pour se réunir ; Et on leur en donne ; la tendance va même, (comme à Lille ou à Clermont-Ferrand), dans le sens de transformer des chapelles inoccupées en mosquées.

Mais l’idéologie de l’Islam, va plus loin, puisqu’elle s’est ancrée dans les cœurs de personnes croyantes ou non.

Dans le concret : notre président nous disait, juste avant de confiner le pays pour plusieurs semaines, le 16 mars 2020 : « Nous sommes en guerre ». 

Cette guerre n’a rien à voir avec une autre. Cette guerre nous montre plutôt une dictature.

Et curieusement le slogan implicite de cette dictature serait : « paix, à ceux qui se soumettent ».

En tous les cas déjà avant, avec les gilets jaunes, la guerre était bien visible contre les insoumis, les contestataires.

 

 SE SOUMETTRE ou AVOIR LA GUERRE

 

Se soumettre à quoi, à qui ?

A-t-on de nouveau une guerre sainte en perspective ? Non, c’est plus caché, plus subtil, c’est une guerre sous couvert sanitaire.

Si tu obéis aux consignes sanitaires, aux lois qu’elle va t’obliger d’accepter tu auras la paix, si tu désobéis tu auras la guerre (et par « guerre », c’est avant tout l’opposition violente venant des soumis eux-mêmes, de ceux qui se sentent sécuriser et en paix dans un système coercitif).

Celles et ceux qui sont convaincus du bien-fondé des lois sanitaires (la majorité) deviennent violent avec les opposants (la minorité) qui eux-mêmes réagissent violemment.

Cette Islamisation politique est bien une réalité.

Le port du masque, les gestes barrières, le couvre-feu, le confinement, la vaccination, en fait toutes ces restrictions ne sont que des moyens pour t’obliger à obéir.

Les dirigeants n’ont pas cherché d’autres alternatives, ni cherché à ouvrir le débat…Pourquoi ?

Parce que soigner n’est pas l’objectif numéro 1. Le but c’est la recherche de la soumission du plus grand nombre possible.

Historiquement, le confinement a été instauré en premier par la république de Chine (un pays totalitaire et sanguinaire).

Qu’ont fait les autres pays ?

 Ils ont confiné la population ; ils appliquent la même mesure sanitaire que celle d’un pays totalitaire sans que cela les gènes et sans que pas grand monde ne réagisse.

Mais quoi dire à la réplique : « c’est pour la santé de chacun, c’est pour la survie de nos aînés » ?

Le message non seulement est bien passé mais plus, il est venu comme une loi juste et enrobée de bienveillance.

Il sécurise la majorité et créé de la haine à l’égard des opposants, des contestataires, qui passent pour des criminels, des parias envers leurs concitoyens.

Et maintenant que se passe-t-il ?

L’obligation se durcit : Ce qui était annoncé comme impensable hier, immoral même devient obligatoire aujourd’hui.

En ce 12 juillet (nombre de la révélation du mal) : La vaccination est obligatoire en France.

Elle a été décidée par le chef de l’état qui s’est octroyé d’une certaine manière les pleins pouvoirs.

C’est un véritable dicktat que nous subissons.

Un dicktat c’est un traité imposé par le plus fort au plus faible, justifié uniquement par la force.

Dans une dictature l’obligation à la loi est sans appel et la répression des rebelles et elle aussi sans appel.

Les rebelles sont mis en avant pour servir d’alibi au durcissement de la répression.

Car n’oublions pas la règle d’or : se soumettre et avoir la paix ou se rebeller et avoir la guerre.

Et le système autoritaire, arbitraire tel qu’il est, engendre automatiquement des rebelles. D’où, les actes de violence et de répression qui vont déferlées à tous les niveaux.

Maintenant, cette situation n’est pas unique à la France, elle se voit partout en Europe mais aussi ailleurs sur les autres continents. Et le pire c’est que nous fonctionnons comme les modèles fascistes.  Le refus de se vacciner pour un professionnel de la santé équivaut  (à partir du 15 septembre) à perdre son salaire puis son emploi, comme à Cuba (autre pays totalitaire); en Indonésie ils finissent en prison, ça viendra…

 

LE CROYANT SOUMIS A LA DICTATURE

 

Alors face à cette injustice : toujours la même question : un croyant doit-il se soumettre ou devenir un « rebelle » au nom de sa foi ?

Je crois surtout qu’il s’agit de comprendre ce qui se trame en haut-lieu.

Le monde s’en va vers une dictature planétaire, et rien ni personne ne fera changer cet état de fait.

Le Léviathan, ce montre marin, ce dragon, que l’on retrouve dans le livre de Job, veut le pouvoir absolu, la domination sur toute la mer et la terre.

Les discours qui rendent les choix obligatoires ressemblent au Léviathan, au dragon avec sa gueule enflammée d’où sortent des paroles extrêmes, elles brûlent, enflamment, consument, tel un chef dictateur imposant à tout un peuple, la soumission.

Que se passe-t-il au juste ?


LA MARQUE DE LA BETE OU PLUTOT L’IMAGE DE LA BETE

 

C’est vraie, la question brûle les lèvres : Est-ce la marque de la bête, le fait d’accepter la vaccination, d’accepter le passeport sanitaire?

Ce passepartout n’est-il pas le 666 que tout le monde va accepter pour pouvoir se déplacer, mais aussi plus tard pour acheter et vendre ?

D’abord, j’en avais parlé, dans un message sur le 666 cette « marque » de la bête montre plutôt des traits profonds de caractère de la personne, donc sa personnalité.

Ensuite parce cette empreinte révèle une identité, qui n’est pas une acceptation forcée pour adorer la bête et son image.

La marque sur le front et la main, c’est : sur le front ; celle ou celui qui n’a pas honte de ses péchés, et sur la main droite, la marque : c’est l’alliance avec tout ce qui séduit et détourne son propre cœur vers d’autres dieux.

Ensuite, Pierre, l’apôtre, inspiré par l’esprit saint, ne nous a pas enseigné à devenir rebelles aux lois des institutions de notre pays.

« Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien. 17Honorez tout le monde; aimez les frères; craignez Dieu; honorez le roi. ». (1Pierre 2 :13-17)

 

LA CRISE SANITAIRE PROVIDENTIELLE

 

Pour finir, la crise sanitaire n’est pas un objectif. Elle a été accueillie comme une vraie providence, par le haut de la pyramide. C’est la situation idéale pour arriver à leurs fins attendus.

En effet, en crise sanitaire, l’économie a été chahutée, mais au final, elle a été préservée ; mieux que cela, elle s’est accrue dans les domaines que nos élites souhaitaient rendre plus performant.

Regardez les plus riches, les milliardaires, ils auraient augmenté leurs fortunes de plus de 30%. A qui profite la crise ? Tient un heureux hasard, c’est aux plus riches. Non ce n’est pas un hasard, tout est sous contrôle.

L’objectif est clair, les grands lobbyistes veulent s’enrichir encore plus. Ils ont des projets de plus en plus couteux ; Les voyages dans l’espace et la cyber technologie coutent très chers.

La dictature sanitaire cachait une autre dictature plus forte encore la dictature économique (dictée par Mammon, l’esprit de richesse).

Nous avons franchi un autre cap avec la Covid, nous ne sommes plus dans l’incitation, mais dans l’obligation, nous ne sommes plus dans la proposition mais dans la soumission.

On incite plus les gens à consommer, on les oblige à consommer les produits que l’on souhaite qu’ils achètent, et ça va jusqu’à rendre obligatoire le type de commerce.

Un exemple : On veut rendre encore plus prospère l’industrie informatique :

Rien de tel qu’une obligation pour les entreprises et les employés de télétravailler. Et au passage d’acheter en ligne, parce le confinement à réduits les stocks des commerces.

Aujourd’hui on voit se dessiner nettement les buts de cette dictature :

Obliger les gens à changer tout leur mode de vie ; leur manière de consommer, de travailler, d’accéder au transport, au loisir, à la culture.

Tout cela est régi par une dictature spirituelle qui se voit à vue d’œil : La pensée unique.

 

LA PENSEE UNIQUE

 

D’abord qu’entend-on par PENSEE UNIQUE ?

C’est une pensée qui définit de manière universelle ce qui est bien de ce qui est mal.

On connait aujourd’hui les mots à bannir de notre vocabulaire : Tout ce qui est discriminant, sectaire, sexiste, raciste, homophobe, transphobe, islamophobe….

Cela parait une bonne intention certes, sauf que montrer du doigt les coupables engendre une société de délateurs et d’hypocrites puisque qu’on ne fait que de cacher le mal plutôt que de l’anéantir. Et le mal grossira de toute manière.

Le vrai but est ailleurs :

Le but est  pour un petit nombre d’élites (des milliardaires, des assoiffés de pouvoir) régner sur un grand groupe de citoyens, dépendant entièrement de leur intérêt personnel.

Et comment servir leurs intérêts en premier ?

 

L’EUGENISME

 

En bâtissant UNE RACE SUPERIEURE comme le nazisme le voulait. Mais il a échoué.

Ces élites veulent une ère nouvelle : l’ère de l’eugénisme :

- L’avènement d’un être unique, bisexuel, libre de choisir son sexe, libre de choisir son type de procréation, libre dans la débauche, libre dans ce qu’appelle la Bible l’impudicité (qui est de transgresser sans honte, mais avec fierté) ; Cependant cet être libéré reste assujetti à un système de contrôle strict ;  un être sans religion, sans racine, sans référence culturelle.

Une espèce de citoyen du monde, préoccupé par des futilités, baignant le plus souvent dans un monde virtuel, désinformé et par conséquent manipulable à souhait, qui obéit au doigt et à l’œil de ses dirigeants ; un consommateur nombriliste et hédoniste qui n’a de cesse de s’occuper que de sa personne ; mais aussi un être prêt à pouvoir quitter sa région, son pays d’attache, pour devenir comme les réfugiés une main d’œuvre facile à payer et à déplacer, corvéable à merci.

Voilà le but de la dictature : l’homme créé sa propre race à l’image de la bête.

Nos élites veulent régner sur un peuple qui obéit comme un animal domestique le ferait.

Ils veulent que vous adoriez l’image de la bête : cette nouvelle race d’hommes et de femmes « supérieures ».

Pourquoi cette image sera tant aimée du monde ?

Parce qu’elle flatte tous les penchants de la chair (un royaume où peuvent s’exprimer pleinement la convoitise, l’orgueil et l’idolâtrie) et parce qu’elle est protégée par un système de contrôle des libertés très strict. Ce qui fait que ceux qui n’adoreront pas l’image de la bête, cette nouvelle race, seront en grande partie dénoncés et agressés par tous ceux qui se sont soumis à elle.

Alors voilà où se trouve l’engagement du croyant.

Bien que soumis aux autorités, IL N’ADOREA PAS L’IMAGE DE LA BÊTE. IL NE DEVIENDRA PAS CETTE RACE SUPERIEURE.

Comment le peut-il ? Sans une foi inébranlable…cela est impossible.

Il est là notre combat. Il est dans le fait de rester saint, malgré les tentations à devenir idolâtre de cette image de race supérieure (qui ne devient une réalité que si nous y adhérons)

Dieu, nous a dispersés dans les nations parce que, comme Israël, nous avions servis des dieux humains qui n’ont aucun pouvoir divin. Mais qui se sont servi de l’idolâtrie pour établir d’un côté un régime dur, dictatorial, très coercitif, et d’un autre côté très incitatif à la débauche ; Or, dans la détresse, les saints se tourneront vers celui qu’ils ont percés et crucifiés. Parce que Dieu n’oublie jamais l’alliance qu’il a jurée à Abraham, à Isaac, à Jacob, alors il ne nous détruira malgré nos infidélités, pas mais usera d’amour et de compassion à notre égard, par l’Esprit saint, Jésus-Christ notre sauveur (Deutéronome 4 :27 à 31).

Amen

dimanche 11 juillet 2021

LA MALADIE du disciple…Une PERSECUTION ?

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Par Eric Ruiz

En préambule, je voudrais vous avertir que je vais toucher un sujet sensible très controversé et tabou : la maladie du croyant. Mais Dieu rétablit les choses qui ont été enfouis au plus profond. Il nous donne de la manne cachée en son temps.


Nous prions souvent pour chasser le mal ou pour l’éviter. «  Père délivre-nous du mal, protège-nous du mal ».

Un serviteur de Dieu pense toujours qu’il est protégé des attaques adverses et que toute arme forgée contre lui sera sans effet.

Certes, les armes seront sans effets contre lui, mais cela ne repousse pas forcément le tireur, le rival. L’arme et l’opposant sont toujours très présents, voire très provoquants.

Paul va dans le même sens et semble donner un commandement du Seigneur lorsqu’il affirme que : « tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » (2 Timothée 3 :12).

Maintenant quelle est l’attitude à avoir face à la persécution ?

David, alors qu’il était roi d’Israël et que Saül était mort, vit arriver vers lui « un homme de la maison de Saül, nommé Schimeï, fils de Guéra ».

Schimeï venait à lui en proférant des malédictions, en jetant des pierres sur lui et sur ses serviteurs. Il le traitait d’homme cruel et criminel. « Il faisait voler la poussière », en le maudissant et ne quittait pas David des yeux, en marchant en parallèle, sur le flanc de la montagne.

Abischaï, un des hommes de David ne supportant plus la situation dit au roi : « Laisse-moi je te prie couper la tête de ce chien ».

Abischaï, était, comme la plupart des croyants aujourd’hui : radical, sans pitié avec ceux qui font le mal.

Insulter un roi, c’est comme insulter un serviteur de Dieu, c’est intolérable et méprisable au plus haut point. Cela  demande une réaction et une sanction des plus radicales.

David, oint par l’esprit saint ne fut pas du tout de cet avis. « Laissez-le, et qu'il maudisse, car l'Eternel le lui a dit. 12Peut-être l'Eternel regardera-t-il mon affliction, et me fera-t-il du bien en retour des malédictions d'aujourd'hui. » (2Samuel 16 :11-12)

David avait été enseigné par l’esprit à ne pas anéantir le persécuteur. Il avait compris que le laisser agir, c’était une attitude juste.

Car, c’est l’Eternel Dieu qui permet lui-même que cet homme puisse agir ainsi.

David à bien des niveaux manifestait la grâce de Dieu. Pas parce qu’il était meilleur que les autres, mais parce que son état d’âme et son onction le permettaient tous deux.

Dans les faits, pour nous, nous aimons prier Dieu pour faire sa volonté, nous prions pour qu’il puisse agir à travers nous ;

Mais paradoxalement, nous pensons que nous devons faire taire les ennemis, ceux qui nous veulent du mal.

Comme si leurs injures allaient entacher notre beau vêtement de sainteté.

Ah ! On peut tout nous faire, sauf une chose : toucher à ce vêtement de sainteté qui est le nôtre !

En fait, c’est l’humiliation que cela provoque, qui est insupportable.

S’il y a toujours de l’orgueil en nous, notre réaction sera évidemment comme celle d’Abischaï : une envie forte de couper la langue à celui qui nous couvre d’injures et d’outrages.

Mais voilà, la persécution est indispensable à notre vêtement de sainteté.

Je vais poser une question surprenante sans doute : La persécution, est-elle seulement humaine ?

N’existe-il pas d’autres formes de persécutions ?

 

La maladie par exemple, n’est-elle pas, elle aussi, une persécution pour le croyant ?

 

Nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang mais contre les esprits mauvais dans les lieux célestes.

La maladie : n’est-elle pas elle aussi l’expression d’un esprit impur ?

Je rappelle qu’il n’y a pas qu’une seule sorte de maladie, mais 5.

J’avais développé cette doctrine dans le message « la maladie vient-elle du diable ? » Il y a :

1.    La " maladie-malédiction " transmise avec l’hérédité

2.    La "maladie-provoquée" une conséquence directe du péché (le cancer du fumeur par exemple)

3.    La "maladie-fatalité" qui peut être une destinée finale.

4.    La "maladie-châtiment" créé par notre désobéissance

5.    La "maladie-bénédiction" une mise à part comme une consécration, où se trouve, nous l’avons vu aussi la maladie révélation ; mais il y a aussi dans ce registre de maladie bénédiction : la maladie persécution, celle dont je vais vous parler ici.

J’en avais fait part récemment, un croyant qui est malade ressent de la honte, une forme d’indignité, de déshonneur même.

Cela lui occasionne la même humiliation que des calomnies à son égard. Il sent qu’il vit une terrible injustice.

D’un côté, c’est vrai, il prie pour les malades et constate des guérisons chez les non croyants ; et d’un autre côté lui, croyant, est atteint de maladie durable, chronique, menant parfois à la mort.

Pourquoi un tel opprobre ? Pourquoi sommes-nous si peu épargnés des afflictions ?

D’abord, si nous tombons malade, il est juste de prier pour sa guérison et de l’attendre avec foi.

Mais si le mal persiste, doit-on continuer à supplier Dieu, de nous en délivrer ?

Car, après-tout et si Dieu avait un projet ?

Voyez-vous, il y a aussi une maladie qui agit comme le ferait un persécuteur.

Pourquoi alors, s’acharner tous les jours à prier pour sa guérison ?

 

Si nous rentrons en combat contre nos persécuteurs, nous rentrons en combat contre notre propre consécration.

 

Je reprends quelques passages d’Esaïe 53 :

« Qui a reconnu le bras de l'Eternel?
…Homme de douleur et habitué à la souffrance, Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié… Il a été maltraité et opprimé, Et il n'a point ouvert la bouche,
Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie… Il a plu à l'Eternel de le briser par la souffrance…C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands».

 

Vous avez vu les mots chocs employés dans le chapitre 53 : « souffrance, douleur, humilié, maltraité, opprimé, briser… » ; Là aussi, on se plait à louer le fils de Dieu pour son sacrifice ; (en se disant à voix basse) qu’on l’a échappé belle quand même en ne vivant pas sa souffrance à lui.

 

Mais attention, on nous a promis à nous aussi une part avec les grands et Jésus est le chemin.

 

Ce qui veut dire aussi qu’il nous montre le chemin sur lequel nous devons nous aussi marcher.

L’héritage, le sien est pour nous, si nous marchons dans ses pas.

Ce n’est pas notre salut qui est en jeu ici, mais c’est « notre part avec les grands, notre butin avec les puissants », comme lui.

Voulons-nous aussi être le bras de l’Eternel ?

Alors,(et là notre chair n’a pas fini de grincer des dents et de crier le plus fort possible en nous NON !) il y a une couronne de gloire à obtenir par la souffrance.

Jésus-Christ ne nous a-t-il pas prévenu qu’il y aurait un chemin de souffrance?

« Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. »

(Jean 16 :33)

 

Je dois vous confesser (et je ne me place évidemment pas en maître en vous disant tout cela). Vous avez pu le constater, depuis plus d’un mois je suis affaibli par un nez bouché, jour et nuit.

Je me suis habitué aux inconvénients de la sinusite, par exemple, aucune envie de manger, ni aucun goût pour les aliments.

J’ai prié, j’ai demandé à Dieu de m’ouvrir les yeux sur mes fautes … et j’ai été voir le médecin, j’ai pris des antibiotiques (des années que je n’en avais pris) ? J’en suis à la troisième ordonnance, mais la guérison n’est toujours pas là.

Je ne me plains pas. Mais la maladie agit comme une maîtresse maltraitante. Elle nous humilie, elle nous brise en nous infligeant de mauvais traitement.

C’est vrai aussi que je connais parmi mes proches, des croyants plus affectés que moi par la maladie, des maladies qui mènent à la mort. Eux, ils n’ouvrent pas la bouche, ils ne se plaignent pas ; et je me sens bien petit vis-à-vis de leur consécration.

Nous devons être avec cette sorte de maladie, comme David l’était avec Schimeï ; une attitude de confiance, de foi, de lâcher prise et de louange.

Je reprends le verset où David confesse sa foi et je vais y introduire les mots maladie et souffrance à la place de maudire, de malédiction :

« Laissez-la, la maladie, et qu'elle fasse son œuvre, car l'Eternel le lui a demandé. Peut-être l'Eternel regardera-t-il ma souffrance, et me fera-t-il du bien en retour des maladies d'aujourd'hui »

Mes frères, mes sœurs, mes amis :

N’ayons surtout aucune rancœur, aucun sentiment d’injustice : il a plu à Dieu de nous briser par la souffrance (et pourquoi pas par la maladie aussi ?).

De la même manière, j’ai vu ma mère croyante, vivre ses dernières années dans un corps qui lui rappelait  à chaque instant, qu’il était vieillissant, impotent et douloureux.

Une croyante, peu de temps avant son décès, l’avait vu en vision avec une couronne sur la tête.

C’est à ce prix que notre nom sera changé en Nikao (victoire) comme pour l’Eglise de Pergame « A celui qui vaincra (qui aura la victoire, Nikao) je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit.

Pourquoi est-il le seul à le connaître, ce nom ?

Parce qu’il a vaincu la maladie et la souffrance sans se plaindre comme un agneau qu’on amène à la boucherie.

Mais dans les faits, qui aime souffrir ? Qui aime la maladie ? Qui se complait dans cette situation ? Je pense comme je le suis aussi, bien peu de croyants… Nous pensions pour la plupart, ne pas en être débarrassée, mais au moins : en être souvent dispensée.

Nous pensions être comme Abischaï face à toute maladie, prêt à lui couper la tête.

« Au nom de Jésus esprit de maladie quitte ce corps ! »

Oui, mais quand le diable se présent à nous, c’est d’abord par la convoitise qu’il pointe son nez.

A Jésus qui a faim, « Le diable lui dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre qu'elle devienne du pain. Jésus lui répondit: Il est écrit: L'Homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu »

Le diable nous dit à nous qui avons soif de guérison: « si tu es un fils de Dieu, commande à cette maladie de sortir de ton corps ; Et le Saint-Esprit en nous, nous fait répondre : la parole de Dieu est mieux que la guérison »

Ce que dit Dieu est mieux que de vouloir être guéri.

Pourquoi ?

Parce que notre Dieu ne souhaite pas forcément nous guérir comme nous le pensons, il souhaite avant tout que nous nous habituons à la souffrance.

Il y a un apprentissage dans la souffrance.

Regardez les sportifs, en traitant durement leur corps, ils apprennent à la gérer, à la dépasser, à la sublimer ; est-ce la même chose pour un disciple de Christ ?

J’ai regardé le week-end dernier la neuvième étape du tour de France.

C’était une étape exécrable pour un cycliste.

Certains coureurs ont dit qu’ils avaient vécus « l’enfer comme jamais sur leur vélo ». Le froid, la pluie incessante, la grêle, le tout sur 144kms avec 4 cols à grimper et une arrivée à plus de 2000mètres d’altitude.

12 coureurs ont dû abandonner.

Des visages grimaçants, blêmes, parfois déformés par la souffrance physique, d’autres pleuraient à l’arrivée.

Ceux qui ont « survécu » à cette épreuve, les journalistes les ont appelés : « brave chez les braves » ou « héros ».

Vous voyez, ceux qui surmontent les difficultés et les souffrances obtiennent déjà ici-bas des médailles, des couronnes, des louanges.

Qu’en sera-t-il alors pour les fils de Dieu ?

« Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux! ».

Oui, le fait d’être atteint d’une maladie pour la justice nous ouvre le royaume des cieux, d’autant que, souvent avec la maladie vient un persécuteur humain ;

vous savez ce genre de personne qui se veut pieuse et moralisatrice et qui n’hésite pas à vous calomnier, vous accusant d’avoir engendré vous-mêmes, par votre impureté une maladie châtiment.

En signe d’encouragements, elle vous maudira et vous lancera des pierres comme Schimeï l’a fait à David.

« Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c'est une grâce devant Dieu. »(1 Pierre 2 :20)

 

Maintenant, il y a le cas d’Epaphrodite, compagnon de Paul qui pourvoyait à ses besoins. Son «  compagnon d'œuvre et de combat » comme Paul le nomme dans le chapitre 2 de la lettre aux Philippiens.

Epaphrodite a été malade et sur le point de mourir. Sa maladie a d’ailleurs rempli le cœur de Paul, de tristesse. Et l’apôtre s’est confondu en remerciement à Dieu de l’avoir gardé en vie pour lui et pour les Philippiens à qui il écrit la lettre.

. « 29Recevez-le donc dans le Seigneur avec une joie entière, et honorez de tels hommes. 30Car c'est pour l'œuvre de Christ qu'il a été près de la mort, ayant exposé sa vie afin de suppléer à votre absence dans le service que vous me rendiez. »

La maladie d’Epaphrodite a eu plusieurs conséquences :

Premièrement, la joie de Paul et des Philippiens ; ensuite la reconnaissance de sa consécration et bien-sûr la prise de conscience que son absence crée un vide dans le corps de Christ dans lequel il a toute sa place.

La grâce renforce les liens entre disciples dans le corps de Christ et la maladie et la souffrance sont utiles à cette œuvre (voilà ce que voulait dire Paul).

Mais, le chapitre 2  de l’épitre aux Philippiens, nous révèle des choses plus profondes encore autour d’Epaphrodite, d’abord dont le nom grec signifie « beau et aimable » ; et de la maladie d’Epaphrodite, qui arrive en fin de chapitre comme un témoignage à ce qu’écrit Paul plus haut.

Paul parle de compassion en ayant tous un même sentiment, une même âme et une même pensée envers ceux qui souffrent  dans le corps de Christ et qui ont besoin de consolation. Il nous rappelle que « l’humilité nous fasse regarder les autres comme au-dessus de nous-mêmes », car c’est ainsi que nous pouvons discerner que nous avons bien « les mêmes sentiments que ceux qui étaient en Jésus-Christ ».

Et en parlant de sentiment, le but étant  de s’humilier comme lui Christ, s’est humilié.

Comment ?

« Il s’est humilié lui-même se rendant obéissant jusqu’à la mort ».

Obéir : ce n’est pas juste dire en parole que nous lui restons fidèles, alors que notre cœur réclame justice.

Obéir : c’est pour celle ou celui qui est dans la maladie et la souffrance n’avoir aucune crainte, aucune hésitation sur la volonté de Dieu ;

Et pour ceux qui constatent la maladie chez leurs frères et sœurs, obéir, c’est les entourer de compassion, d’amour sans les juger sur leur état mais en voyant que leur souffrance les rends bien supérieurs à nous qui sommes bien portants.

Non, la maladie persécution ne touche pas notre vêtement de sainteté.

Elle ne crée pas de nouvelles tâches, mais elle procure une gloire que seuls ceux qui sont obéissants, comme Christ, peuvent recevoir.

C’est cela le sens du renoncement, de renoncer à tout pour Christ.

La maladie du croyant révèle notre niveau de renoncement pour lui.

Rappelons-nous que c’est la foi et l’amour qui ensemble vont construire notre espérance. L’espérance qui n’est pas comme l’espoir : un sentiment, mais un état d’âme.

Alors, oui la maladie persécution est une bénédiction, car elle fait croître la foi, l’amour et pour finir l’espérance chez le disciple.

La maladie accomplit ce qui manque au disciple pour être parfait : son corps céleste est bien supérieur à son corps terrestre..

Amen