dimanche 20 février 2022

LE TERRIBLE JUGEMENT DES CORROMPUS ET DES VIOLENTS

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Par Eric Ruiz

 

Je voudrais revenir sur ce verset qui est tant d’actualité aujourd’hui : Genèse 6 :11 «La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence. » Au moment où je l’ai relu il y a quelques jours, mon esprit c’est comme figé sur ce verset. Ce passage biblique qui relate les faits iniques du temps de Noé, sont aussi ceux de 2022.

Pour reprendre les chiffres : Le 11, c’est l’heure du jugement, alors que le 6 identifie l’homme animal, la bête.

Ici, avec Genèse 6 :11, on assiste  au jugement de la bête.

La bête, c’est l’homme corrompu et rempli de violence.

Pour la violence, aucun doute, aujourd’hui, elle est partout. Elle remplit toute la terre. Et elle commence très tôt dans nos sociétés dites modernes et évoluées, qui tuent chaque année des millions de fœtus par l’avortement (200 000 rien qu’en France). Et que dire de ce scandale en Inde où en 2018 le chiffre terrible de 63 millions de fœtus féminins ont été tués pour rétablir une démographie égale entre filles et garçons (avec comme horrible slogan : « un garçon ou un avortement ») ?

D’autre part, j’ai fait un message sur l’enfant roi, ( « l’enfant roi et la guerre ») des enfants qui n’ont plus la moindre empathie et qui exercent une violence folle sur une société devenue permissive à l’extrême. (Ce sont les nouveaux sociopathes et psychopathes des années à venir)

Dans ce sixième chapitre de la Genèse, les conséquences sont dramatiques pour la terre entière : «  La fin de toute chair est venue devant moi  (devant Dieu)» verset 13.

Donc la violence et la corruption, forment ensemble plus qu’un bilan, c’est une série de conséquences terribles pour l’humanité (et jadis, c’était le déluge).  

Jésus le dit dans Matthieu 24 : «Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme… 40 de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé. 41De deux femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée. ».

Un nombre importants d’hommes et de femmes seront et sont déjà retranchés, c’est-à-dire : qu’ils sont déjà séparés des autres, séparés de leur Église, de leur famille, de leurs amis, de leur travail, de leur pays d’origine. On a ôté leur réputation, on a terni leur image, ils sont descendus de leur piédestal, la clarté de leur étoile s’est éteinte ;

De la notoriété, de la célébrité une grande partie est déjà retombée dans l’anonymat.

Dans les assemblées religieuses, ce retranchement révèle concrètement cette corruption qui porte plus précisément le nom d’apostasie.

On le voit bien autour de soi, nous ne sommes plus au temps où la cognée a été mise à l’arbre.

Ces êtres humains remplis d’orgueil, de convoitise sont comme des arbres qui ont été coupés et déplacés, ils ne sont plus là où ils ont été plantés.

Mais là encore, la peur fait que l’on s’examine rapidement, sans prendre le temps de bien comprendre ce qui se passe.

Or, je sais que l’idée de la corruption laisse beaucoup de doigts pointés vers les autres.

Un bon nombre ne se sent pas concerné, ils se sentent innocents. Et se disent : « Ce n’est pas mon affaire, c’est plutôt une affaire d’argent, de riches ».

Alors pour celles et ceux qui ne roulent pas sur l’or, ils se sentent protégés, ils aiment cette mise à l’écart.

Mais attention ! Être corrompu ne signifie pas forcément l’être par l’argent.

N’importe quel dictionnaire vous montrera que c’est d’abord « une action qui change l’état naturel d’une chose, en la rendant mauvaise ».

Ce changement d’état prend le nom de DE-COM-PO-SI-TION.

Le fait de se corrompre entraine une décomposition. C’est l’élément visible de la corruption.

C’est-à-dire en d’autres mots qu’une chose en s’altérant, va se dégrader, elle va pourrir, moisir, et plus vite, plus tôt que d’habitude.

Le vers qui est entré dans le fruit ne se voit pas directement. Mais il va progresser jusqu’au cœur et pourrir tout l’aliment qui sera, alors inconsommable.

Cette corruption n’est pas valable que pour l’argent et la nature, elle se trouve à tous les niveaux sans exception.

-Si on prend le langage des jeunes, Ce langage est devenu corrompu à partir du moment où les mots ont perdu leur racine latine, ce n’est plus des écarts de langage… on assiste dans la jeunesse à une nouvelle langue développée par les réseaux sociaux (« la novlangue » comme l’avait nommé Georges Orwell dans son roman 1984, une langue composée de peu de mots et qui n’a plus de sens critique).

-En sport, là aussi, la corruption est visible même au niveau amateur, par le fait que les règles du fair-play sont bafouées (on triche, on insulte, on se calomnie, on simule à tout va) et on trouve presque anormal de ne pas le faire sous prétexte que cela nuit à la moral ; la violence est devenue la seule réponse à la violence).

Et c’est presque devenue une généralité, puisque ceux qui montrent et dénoncent la violence sont les premiers concernés par elle, ils en sont les déclencheurs.

Ils se comportent comme des pompiers pyromanes.

 

 Et dans la sphère spirituelle, c’est bien évidemment la même chose.

 Changer le bien en mal, c’est changé le pur en impur, c’est cela corrompre.

Et la réalité se voit dans tous ce qui s’est décomposé dans la foi originelle. Quelques grands exemples :

 

1) Le vin de la révélation s’est rempli de pesticides (de paroles trompeuses), il empoisonne, donne des maux d’estomac, des migraines.

2) La foi en Christ qui est déraisonnable a été remplacée par la foi raisonnée, la sagesse des hommes.

3) La parole de Christ qui est libre a été étouffée par une parole contrôlée, où on réfléchit à ce qu’on dit pour ne pas se compromettre.

4) L’unité des croyants a été infectée par la division et la trahison.

5) L’amour a été brimé par le privilège, puisqu’on préfère donner à celui qui mériterait le plus.

6) L’agneau sacrifié a été détrôné par la fausse humilité.

7) On a fini d’aider dans le secret, on évangélise maintenant pour être vu.

8) La bienveillance a été enterrée par la délation ou la calomnie.

9) A un autre niveau,  la loi de Christ : chercher l’intérêt de l’autre plutôt que son propre intérêt, est devenu un état aussi rare que l’intégrité. Tout est permis au croyant s’il peut y trouver un intérêt d’abord pour lui-même.

10) La méditation sert à s’élever soi-même, elle ne sert plus à avoir les mêmes sentiments que ceux de Christ.

11)La foi de Christ est devenue en fin de compte une pratique païenne par les rites et une foi islamique, violente par l’idéologie.

Bref, idolâtrer est le verbe qui résume cette foi dégradée au plus fort de sa décomposition.

 

Je reprends les verbes que j’ai utilisés ici pour la décomposition de la foi :

Empoisonner, remplacer, étouffer, infecter, préférer, brimer, être vu, enterrer, tout se permettre, s’élever, et enfin idolâtrer.

Je n’ai fait là que de reprendre 11 thèmes que j’ai développé dans différents messages depuis plusieurs années.

11 thèmes qui marquent bien ce passage à un corps de Christ qui n’a plus les marques de son sacrifice.

Mais doit-on se soustraire à ce sacrifice ? Christ ne nous a-t-il pas lavés de toute corruption ? Son sang n’est-il pas venu nous purifier de toute iniquité ?

A cette question, Jésus a déjà répondu : oui, oui il fera justice à ses élus qui crient à lui jour et nuit, mais il pose la question : « A mon retour, trouverais-je la foi sur la terre ? »

Parce que Dieu ne vient pas chercher des croyants corrompus mais il vient purifier des croyants ayant vaincu la corruption (ce qui est très (très) différent).

Alors la corruption a ses fruits et nous avons vu auparavant les types d’arbres qui ont été retranchés. Mais c’est aussi aux fruits que l’on reconnait l’arbre.

Et la corruption des mœurs expose de façon lumineuse ses mauvais fruits.

La corruption des mœurs fait de même elle retranche.

Paul le dis dans Galates 5 :11 : « Le scandale de la croix a donc disparu! (je parlais à l’instant du corps de Christ qui n’a plus les marques de son sacrifice) 12Puissent-ils être retranchés, ceux qui mettent le trouble parmi vous! ».

Le trouble qu’ils ont semé est retombé sur eux.

Les scandales ne les ont pas épargnés, et ils sont tombés comme des fruits pourris tombant de l’arbre.

Ces fruits, ce sont beaucoup de ceux qui pressaient leurs frères et sœurs à s’abstenir de toute impudicité ; ceux qui se cachaient derrière une apparence de piété supérieure aux autres ; ils prônaient les vertus de la virginité au plus haut niveau, ils  blâmaient et condamnaient ceux qui  s’adonnaient aux plaisirs sexuels même dans leur couple…eh bien les voilà chutant pour adultères, pour viol sur mineur, pour violences conjugales aggravées, pour perversion sexuelle, pour menaces de mort, etc, etc.

Maintenant, attention à ne pas juger précipitamment. Il y a retranché et retranché.

Il y a retranché parce qu’on est réprouvé et retranché parce qu’on est sanctifié.

On peut se retrouver retranché comme Elie l’a été dans le désert, pour dépendre entièrement de Dieu ; ou comme Paul l’a été aussi en étant expatrié d’Israël, et en voyageant comme prisonnier ; Jean, de même à Patmos est parti en exile pour recevoir les visons de l’Apocalypse.

Il existe d’autres raisons que le jugement.

Des êtres pieux ont été retranchés…mais pour manifester une mission ou pour être protégé du mal.

Ils n’ont pas été retranchés du figuier fertile, eux, mais sanctifiés.

C’est ce qui se passe souvent lors d’un jugement tombant sur une assemblée de croyants.

Les uns reçoivent le châtiment de leur iniquité, les autres sont justifiés et ils démarrent une nouvelle vie de foi, où la lumière de Christ brûlera sept fois plus fort en eux.

Mais ne nous trompons pas, le fruit mauvais, malgré tous ses efforts pour paraitre comestible, restera impur, car son jugement est déjà tombé. Le sang de la vie de Christ ne coule plus en lui.

Attention, Jésus, lorsqu’il a maudit le figuier et qu’il devint sec, ne l’a pas re-bénis ensuite.

En tous les cas ce qui est acté, c’est que ce jugement fige, arrête le temps. Un peu comme Josué qui arrêta le soleil pour que tous ses ennemis soient mis hors de nuire.

Car, il n’est plus temps de se repentir à ce moment-là mais de recevoir son jugement ou sa récompense.

Quand ce jugement tombe, les croyants qui seront dans un état corrompu avec des meurs dissolus, de faux habits de piété, qui ont à leur table un vin qui pique la langue comme leurs paroles mensongères ; corrompus parce qu’ils brisent un pain dur comme leur cœur, avec une communion remplie de querelles et d’envie…ces croyants-là seront déracinés.

« Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, 5qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, 6et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu'ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l'exposent à l'ignominie. » (Hébreux 6 : 4-6) « 7Lorsqu'une terre est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qu'elle produit une herbe utile à ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à la bénédiction de Dieu; 8mais, si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d'être maudite, et on finit par y mettre le feu. »

Je n’annonce pas quelque chose de nouveau, le 20 août 2017, j’avais un message intitulé : « Il sera bientôt trop tard pour se repentir ».

Aujourd’hui, 20 février 2022, cinq ans plus tard,  j’annonce qu’il est maintenant trop tard pour se repentir et que la nature de chacun doit se révéler maintenant dans l’épreuve.

Alors c’est vrai que j’avais annoncé les 7 sentences qui tomberaient sur l’Église inique en mai 2015.

Je n’avais rien fait que de répéter ce que le prophète Esaïe a annoncé lui-même par les 7 chapitres qui commence par le mot « malheur » ; et nous voilà presque 7 ans plus tard et ces choses se sont bien passées.

Mais avez-vous remarqué le processus du malheur ?

Premier temps le retranchement et deuxième temps la moisson.

Premier temps, notre Dieu se sépare de ceux qui continuent malgré les avertissements à désobéir.

Comme nous le montre le  Chapitre18  d’Esaïe: » Car avant la moisson, sitôt que le bouton sera venu en sa perfection, et que la fleur sera devenue un raisin se mûrissant, il coupera les rameaux avec des serpes, et il ôtera les sarments, les ayant retranchés ».

Dans les faits, nous sommes bien avant la moisson et par conséquent, Dieu ne les supprime pas physiquement, il les réprouve, il les abandonne d’abord, il les livre à leurs envies les plus folles, qui consistent à continuer de régner seul sur leur vie et sur les autres ; Ils les laissent assouvir toutes leurs passions.

C’est pour cela que même les réprouvés se sentent sanctifiés. Ils ne croient pas à une malédiction. Ils pensent que c’est le contraire, ce sont les autres les réprouver.

Alors, ces croyants retranchés se comportent comme la bête d’Apocalypse 13. On assiste comme à une résurrection de la bête blessée.  La blessure mortelle de cette bête semble lui donner encore plus de force, elle continue à faire de mauvaises alliances, à vouloir s’élever, à égarer, à compromettre les autres…

Mais après un temps, c’est la moisson…

Et ces êtres violents et corrompus reçoivent le salaire de leur iniquité. Leur grand édifice qui a été maudit, coupé de la bénédiction, se détériore alors complètement et ils finissent par disparaitre, eux et leur faux temple.

Amen.

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