dimanche 21 juin 2015

DEUX SORTES DE REPENTANCE


Par Eric Ruiz

Beaucoup pensent à tort qu’ils sont une quantité négligeable et le resteront. 
Qu’un Dieu devrait avoir autre chose à faire que de s’occuper de leur détresse. 
Pourquoi mériteraient-ils son attention? 
Il y a des endroits sur terre où des gens sont dans une plus grande misère et s’il existe une justice divine, c’est là qu’elle devrait s’accomplir en premier.



Or, voici ce que dit Jésus dans la parabole de la drachme perdue :

Luc 15.8-10. " Ou quelle femme, si elle a dix drachmes, et qu’elle en perde une, n’allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin, jusqu’à ce qu’elle la retrouve? Lorsqu’elle l’a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, et dit: Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue.
 De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent ".

La joie partagée avec les anges est pour tous ceux qui se repentent, quel que soient leur lieu ou leur condition, riche ou pauvre, noir, jaune ou blanc. Le mérite n'est pas une condition du salut.
Pour connaitre Dieu, il n’y a pas plusieurs chemins. 
Jean le Baptiste ne manifestait pas un ministère secondaire, ou propre à certaines personnes.
Il était oint pour transmettre la pluie de la repentance. Il préparait le réveil pour Jésus. Il ne rejetait personne. Tous, quel que soit leur niveau social venaient à lui librement.

La base de l’édification du croyant réside dans son repentir.  Toute vie de croyant , tout ministère commence par là.

Première erreur à dénoncer: La repentance n'est  pas ce qui suit la conviction de péché, la repentance : c'est la conviction de péché

Le péché est d’avoir erré dans la " boue " et  d'avoir manqué le but principal de sa vie.
Cette déception forte en vous, produit un état de tristesse, allant parfois vers une  maladie courante de nos jours : la dépression.

En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort. (2 Corinthiens 7 :10).

Quand on a dans le cœur cette impression d’être passé complètement à côté, ou ce dégoût d’être sali pas ses actions et par sa nature qui pousse à faire le mal alors que l’on cherche le bien ; plutôt que de vous condamner, invoquez le Seigneur ! 
Cette prière vous conduira à recevoir son esprit de repentance. 
Je dis bien, recevoir son esprit de repentance.

Oui vous avez bien compris la repentance est un don de Dieu. 
Elle n'est pas la conséquence de vos efforts, ou d'une quelconque prise de conscience. 
Personne n'a la capacité de se repentir. 
Vous vous trouvez juste dans un état d'accablement, qui vous permet de crier à Dieu. La réponse du Seigneur est la repentance.

Beaucoup de gens et par là-même beaucoup de chrétiens ne connaissent pas ces choses
Ils confondent se repentir avec avoir des remords ou des regrets.

Or, il faut mettre les choses au point.
Il y a deux sortes de repentance. Celle de Dieu et celle des hommes.

Lisons pour cela Matthieu 27 :3

" Alors Judas, qui l'avait livré, voyant qu'il était condamné, se repentit (metamellomai), et rapporta les trente pièces d'argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens,"


Le mot grec d’origine " Metamellomai " signifie  : avoir des regrets. Il indique un changement émotionnel, qui entraîne un changement de choix . C’est ce que l’on remarque dans ce verset.

Prenons un autre passage des écritures :

Matthieu 4 :17
" Dès ce moment Jésus commença à prêcher, et à dire : Repentez-vous (metanoeo), car le royaume des cieux est proche ".
Jésus emploie le mot grec " metanoeo " qui signifie se repentir, dans le sens de changer son esprit, pour mieux, s'amender de bon cœur avec une aversion extrême pour ses péchés passés .
Ce verbe est plus complet, plus noble, et entraîne une action morale et des suites. Metanoeo est utilisé plus de trente fois dans le N.T, alors que metamellomai seulement cinq fois. 
La racine " noeo " est intéressante. Elle confirme d’où provient ce changement. "Noeo" signifie percevoir avec l’esprit. Le repentir est bien une prise de conscience de son égarement et une compréhension de ce qu’il faut faire pour se sanctifier.
Judas Iscariot malgré ses remords est parti se pendre. Le fait de se condamner, ne l’a pas amené à la repentance, mais a montré que son cœur trop dur ne lui permettait même pas de se pardonner lui-même.
" Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, " Actes 3 :19
L’Apôtre Pierre exhorte ceux qui se repentent à se convertir. On mesure bien l’action morale qui s’ensuit. Changer de cap, d’orientation, ne suivez plus vos anciens mauvais penchants, sinon vos péchés subsisteront. 
Une repentance si elle n’amène pas de conversion, ne sert à rien, elle est superficielle. Vos actes, eux, sont démonstratifs, ils témoignent : 
D'abord vous changez de mentalité,  votre regard se pose sur Jésus, vous retrouvez la joie et  vous n’aimez plus les plaisirs du péché (aimer la fraude, la triche, la dissimulation,  les drogues, fumer, boire à l’excès, passer son temps à des futilités, parler mal, injurier les autres, attiser les querelles, se moquer,  perdre patience, avoir du ressentiment pour certains, être dans la crainte, se faire constamment du souci, juger les autres durement, chercher à avoir constamment raison sur tout, avoir des manies, des obsessions, des mauvaises habitudes…). 

Je résume. 1°) la repentance , vous changez de mentalité. c'est Dieu qui fait cela en vous 2°) la conversion: vous changez de comportement et d'attitude.

C'est sur ce deuxième point que Jean-Baptiste insistait, confronté aux religieux qui venaient se faire baptiser dans le Jourdain. " Race de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? Produisez donc du fruit digne de la repentance ". (Matthieu 3:8).
C'est le fruit qui montre votre repentance, votre attitude. La conversion est le fruit de la repentance.
" Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. " Actes 2 :38
La repentance suivie d’une conversion, demande un acte de plus. Ils se matérialisent et s’officialisent, pour employer des mots de nos jours; vous apposez votre signature sur votre carnet de nouvelle naissance, par un baptême d’eau. 
Cet acte est le symbole du changement de vie en Jésus-Christ. Votre vieille nature pécheresse a été ensevelie, elle est morte et vous renaissez, en devenant une toute autre personne en Jésus.
Par ce baptême de repentance, Vous venez de recevoir ce premier miracle : c’est un don du ciel.
Si l’engagement est profond avec des actes qui coûtent (sacrifice, renoncement), le deuxième miracle va avoir lieu ; Il s’agit de recevoir le don du Saint-Esprit.

Que signifie un tel message pour une personne chrétienne ?

Tout d’abord qu’elle se doit d’examiner ses voies pour savoir si elle est bien passée par la repentance et non par les regrets. On ne doit pas s'illusionner sur soi-même. 
Les Eglises sont pleines de croyants inconvertis, de croyants qui n'ont eu que des regrets. Ils ont jugés leurs émotions, leurs pleurs et leurs cris comme de la repentance, mais ce n'est qu'un leurre.
Ensuite il est bon d'avoir un esprit de discernement pour aider les autres. Comme je l'ai dit avant, une repentance se remarquera toujours à ses fruits. 
Nous en avons évoqués plusieurs, mais le principal se voit dans un changement de mentalité radical
Un frère m’avait fait remarquer le fruit d’un tel changement chez une personne connue pour son grand désordre. 
Quelle fut notre surprise à notre arrivée chez elle le lendemain de sa conversion, tout le devant de sa maison avait été balayé et rangé.
Une personne que l’on aura jugée repentie, passera alors par les eaux du baptême. 
Et " les anciens " imposeront les mains selon Actes 8 :17, pour qu’elle reçoive le don du Saint-Esprit, si elle ne l’a pas déjà reçue. Car c'est Dieu qui donne son Esprit selon son bon vouloir.
Les premiers fruits seront le parler en langue et la prophétie selon Actes 19 :6 ; mais les autres fruits de l’Esprit devront eux-aussi être visibles. Ils sont au nombre de 9 et énumérés dans Galates 5 :22. Les fruits de "Galates" sont importants car ils ne sont pas imitables, contrairement au parler en langue et à la prophétie, que l'ennemi affectionne particulièrement.
Si vous constatez qu’une personne a besoin de repentance mais qu’elle n’en a pas conscience, je vous conseille d’exercer la justice de Dieu. 
N’oubliez pas que la prière fervente du juste a une grande efficacité (Jacques 5 : 16). 
Ne priez pas pour sa repentance, Dieu s'en charge.
Mais priez d'abord pour qu'elle reçoive la bonne tristesse, celle de Dieu et non celle de la mort.  Son cœur sera alors préparé, raviné.
Ensuite, pardonnez-lui ses fautes au nom de Jésus-Christ. Elle pourra alors les reconnaître et faire le choix d’invoquer le Seigneur sur sa vie. 
Pardonner les fautes d'autrui permet leur repentance.

Enfin, vous devez savoir que la repentance n’est pas un acte unique.


 Il devra se renouveler chaque fois que le Saint-Esprit sera attristé, chaque fois que les passions et les désirs prendront une place anormale en vous.  La vie du croyant est faite de repentances à répétitions. Sans cela vous ne pourrez rester éveillé et votre foi se refroidira bien vite. Jean, s’adressant aux Eglises dans le livre de l’Apocalypse (Chapitre 2 et 3) reproche à cinq Eglises sur sept, son manque de repentance. L’ange va jusqu’à réprimander le croyant qui ne se repent pas en le menaçant de venir lui enlever son chandelier. C’est une chose très grave : C’est la mort spirituelle.

Soyez vigilants, nous vivons une époque trouble, où bon nombre de croyants sont aveugles et conduisent d’autres aveugles. Ils se croient riches et pensent qu’ils n’ont besoin de rien ; Ils passent leur temps à remercier le Seigneur d’être différents des autres, d’avoir une connaissance supérieure qui les justifie auprès du Seigneur. Mais cette attitude d’autosatisfaction est un piège de la chair dans lequel beaucoup sont tombés.
Les démons attisent leurs mauvais penchants, pour créer des divisions et les éloigner de la Vérité.
C’est le moment de venir acheter auprès de notre Seigneur cette huile pure indispensable aux élus. Souvenez-vous de la parabole des vierges sages et des vierges folles. Cinq vierges sages se sont réveillées et disposaient, elles, de cette réserve d’huile nécessaire. les cinq autres dormaient.

Il n’y a pas trente six manières d’acquérir cette onction : LA REPENTANCE


Et la vraie repentance, passe obligatoirement par une destruction.


" Jésus leur répondit: Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. " (Jean 2:19)

C'est une prophétie que j'avais reçue le 4 juillet 2014. 
J'avais annoncé de la part de notre Seigneur que  

  • le vendredi serait le premier jour de la reconstruction: une conscience du poids du péché; qui immobilise. C'est un fardeau. 
  • le samedi, deuxième jour: une  prière de supplication, un cri qui monte vers le Seigneur 
  • et le dimanche: troisième jour, une repentance avec ses fruits de reconversion. 


C'est ce que nous avons pu constater chez plusieurs d'entre nous: le dimanche en effet, plusieurs temples (corps) avaient été rétablis.

Plusieurs avaient demandé publiquement pardon aux autres pour leurs offenses. 
Ce jour-là, même le calendrier chrétien confirma la reconstruction: 
Psaume 52:1-2: 
" Ô Dieu lave-moi pleinement de mon iniquité et purifie-moi de mon péché ".
Pour finir lisons Matthieu 24 :28
" En quelque lieu que soit le cadavre, là s’assembleront les aigles "
Quel magnifique verset sur la repentance!
Mais, quelle mauvaise traduction. 
Nous allons traduire différemment le mot cadavre qui est " ptoma " en grec du verbe " pipto " qui veut dire tomber au sol, s’effondrer, anéanti ; être abattu, prosterné, vaincu par le chagrin; tomber dans le péché, sous le poids du péché
On remarque bien cette " tristesse selon Dieu " qui accable, amène au sol avant de produire une repentance à salut. Car voir ses propres péchés s'est déjà se repentir.
Et l'effet immédiat c'est plutôt , pouvoir se remettre debout. Le poids du péché s'est volatilisé, votre fardeau a disparu vous vous redresser. Ça c'est la repentance !

Certaines  auteurs ont traduit par "corps mort ", car ils devaient sans doute penser au sacrifice de Jésus, puisque le verset précédant décrit l'avènement du Fils de l'homme. 
Là aussi la traduction est très statique, 
elle ne montre pas assez l'effet d'un effondrement qui projette une personne au sol, elle tombe littéralement en ruine, comme une maison qui s'effondre
Un corps mort est toutefois anéanti, brisé.
En tous les cas, ce qui semble évident, c’est qu'à l'endroit où il y a des cœurs brisés puis consolés par la repentance, là s’assembleront les aigles. 
Ces croyants possédant un regard d’aigle avec une vision décuplée, connaîtront un envol majestueux, très haut au-dessus des nuages. 

Ces aigles, nous font bien penser à ces élus, qui verront de très loin ceux qui se sont repentis, convertis,  pour s’assembler avec eux.

Matthieu 24:28 est bien un verset concernant le rassemblement de l’Épouse de Christ.
" en quelque lieu que se trouve le corps brisé et repenti, là s'assembleront les élus ".
Savez-vous que le cri de l'aigle est la trompette. Un aigle trompette. C'est le cri de rassemblement.

vendredi 19 juin 2015

LES TÉMOINS DE FIANÇAILLES DE L'EPOUSE DE CHRIST

Par Eric Ruiz

J'ai récemment échangé avec un frère de Bretagne et il me disait que l'Eglise serait aux avant-postes pour être témoin de l’Épouse, témoin de sa division avec elle, témoin de sa manifestation et pour finir de son enlèvement.
Cela m'a fait réfléchir  et j'ai poussé la réflexion avec l'aide du Saint-Esprit.

Commençons par la tradition juive pour expliquer le temps de fiançailles.
Selon la tradition juive  le jour d’une nouvelle lune, l'époux envoie une lettre de fiançailles à sa future épouse. 
C’est l’époux en premier qui choisit sa fiancée et lui fait parvenir ses intentions par lettre.
La signature de l’acte, l’officialisation se fait quand la fiancée boit entièrement la coupe de vin en présence de son futur époux. 
Pour la cérémonie divine, cette « coupe » représente la qualité de sa communion fraternelle et de sa communion avec son futur époux
Lorsque la communion est semblable à celle de l’originale, qui était celle des premiers disciples de Jérusalem, alors l’acte peut être signé.

La dot de l’Épouse


La dot elle, est l’héritage acquis sur la croix, il y a plus de deux mille ans déjà par le sacrifice parfait de notre Seigneur Jésus. 
Cet héritage correspond à, « [. . .] La richesse et la gloire …qu’il réserve aux saints ».(Éphésiens 1 :18) c’est-a-dire : tout l’héritage de son fils Jésus-Christ : 
« Or si nous sommes enfants : nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin de prendre aussi part à sa gloire. (Romains 8 :17) »

La lettre de fiançailles de l’Époux


Le 27 juin 2014, jour de nouvelle lune, une lettre de fiançailles a été lue devant l’ensemble des croyants de l’église dans laquelle je figurais. 
Elle y stipulait une nouvelle organisation dans les rapports de ses membres entre eux, une gouvernance horizontale, sans dirigisme mais par des fonctions liées aux « anciens », et un rétablissement de la cohésion qui existait au premier jour de la première Eglise. 
Selon la tradition juive, « la lecture achevée entre les parties, le bien-aimé remplit une coupe de vin qui, si elle est entièrement bue par la bien-aimée, signifie son approbation, et si partiellement, son refus ».

La coupe de vin et les fruits


Pour ma part, j’ai bu entièrement cette coupe de vin ; et pour ceux qui ont bu aussi entièrement cette coupe de bénédictions, nous avons signé l’acte de fiançailles, en vivant la qualité de communion des premiers disciples de Jésus. 
Je constate que nous avons déjà les fruits ; nos fruits : la paix, la simplicité entre nous, le partage de nos épreuves et de nos victoires. La joie de se retrouver, la complicité dans nos expériences. La liberté de se confier les uns aux autres sans recevoir de jugement, la confirmation des uns et des autres que le Saint-Esprit, l’Epoux, est bien celui qui nous dirige ensemble, comme un corps uni ; Le même Esprit se mouvant en nous. 
Nos fruits ce sont aussi, le réveil autour de nous qui gagne d’autres frères et sœurs aux quatre coins du pays de France, qui partagent des expériences similaires unis avec nous dans la prière et le jeûne et les combats similaires. 
Lors de nos cultes, s’improvisent un enseignement, une exhortation, des prières, des témoignages ou des prophéties. L’Esprit soufflant sur chacun comme il veut , témoignant de la liberté et de l’ordre.

Les témoins des fiançailles du Seigneur


Toute affaire comme toute cérémonie de fiançailles se fait sur la déclaration de deux ou trois témoins selon (2 Corinthiens 13 :1).
Par conséquent, la fiancée et le fiancé ont des témoins qui ont assisté à la signature. Il est évident que ces témoins ne peuvent être la Fiancée de Christ. Mais ils sont suffisamment proches d'elle, pour observer, constater des faits et attester de la réalité.
 Cela va peut-être vous choquer, mais les témoins, ici, louent le Seigneur du bout des lèvres, alors que leur cœur est éloigné de lui. Ils sont confondus, honteux face à leur tromperie. Car la Vérité révèle alors leur mensonge.

Esaïe 44:9  « Ceux qui façonnent des statues, eux tous, se réduisent au chaos, et leurs œuvres les plus chères ne servent à rien ; ils sont leurs témoins, elles n’ont ni la vue, ni la connaissance, aussi seront–ils honteux ».

Luc 11 :47-48 : « Quel malheur pour vous ! Vous construisez les tombeaux des prophètes, alors que ce sont vos pères qui les ont tués !
Vous êtes donc témoins et vous approuvez les œuvres de vos pères, car eux, ils ont tué les prophètes, et vous, vous construisez ». 

Le Fiancé a un seul témoin, c’est Jésus-Christ, son Fils unique. 
Jean 8:18  « Eh bien, moi, je suis mon propre témoin ; et le Père qui m’a envoyé me rend aussi témoignage.. »

Lévi et Benjamin, les deux témoins de l’Épouse

Pour la future Épouse, c’est différent. L’Eglise est un témoin comme Israël l’est aussi. 
Juda, je continue à l’annoncer, est le type de l’Épouse. 
Regardez dans vos Bible, le royaume de Juda était composé de la tribu de Juda et de deux autres tribus : la tribu de Lévi et la tribu de Benjamin. Ces deux tribus forment les deux témoins.  

Pourquoi je dis cela ?

Car dans les livres d'Esdras et de Néhémie, seuls trois tribus sont dans la liste des exilés qui revinrent de Babylone. 
Ces gens étaient issus des tribus de Juda, de Lévi et de Benjamin (Esdras 1 : 5; 2; Néhémie. 7 : 6-72). Les autres tribus qui ont été déportés en 721 av. J.-C., ne sont pas revenus avec leurs frères Judahites en 536 avant J.-C.; cela est un fait historique certain.

Dans l’A.T on voit bien que Benjamin et Lévi ont déjà exercé les fonctions de témoins.

Jérémie 32:44  « On achètera des champs pour de l’argent, on écrira des contrats, on les scellera, on prendra des témoins, au pays de Benjamin… »

Nombres 1:50  Toi, affecte les lévites à la demeure du Témoignage, à tous ses ustensiles et à tout ce qui lui appartient. 
Les lévites étaient les témoins de la justice de Dieu.
L’héritage de Jacob associée à Benjamin, a de fortes similitudes avec la tyrannie existant dans l’Eglise. « Benjamin est un loup qui déchire; Le matin, il dévore la proie, Et le soir, il partage le butin. » 
Ce coté carnassier, attaquant,  cruel, qui dévore entièrement sa proie, nous fait penser aux loups ravisseurs dont parle Jésus qui seront déguisés en habit de brebis. 
Ces chefs, ces conducteurs seront témoins de la gloire du Fiancé avec sa Fiancée. 
L’apôtre Paul en parle aussi :

« Je sais qu'il s'introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n'épargneront pas le troupeau, et qu'il s'élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux. »(Actes20 :29-30).

L’héritage de Jacob associée à Lévi a de fortes similitudes avec ces croyants tièdes et sans vraies repentances.

« Siméon et Lévi sont frères ; leurs glaives sont des instruments de violence. Que mon âme n’entre point dans leur conciliabule, que mon esprit ne s’unisse point à leur assemblée ! Car, dans leur colère, ils ont tué des hommes, et, dans leur méchanceté, ils ont coupé les jarrets des taureaux. Maudite soit leur colère, car elle est violente, et leur fureur, car elle est cruelle ! Je les séparerai dans Jacob, et je les disperserai dans Israël. »

On discerne bien ici, que ce sont des croyants qui utilisent dans les assemblées, le glaive de la parole. 
La violence et dans leur mot et leur attitude pour médire, pour accuser, mépriser et juger. 
Ils seront séparés de Jacob, du figuier, du cep. Ils seront ensuite dispersés, car ils ont agit dans la colère et la violence, laissant parler sans retenue leur chair, leurs passions. 
Lévi est la seule tribu n’obtenant aucun héritage. 
Ce sont des soi-disant croyants mais leur manque de compassion et d’amour en font des déchus de la grâce préférant  la justification par la loi. 
Ils aiment le « œil pour œil, et dent pour dent »

Face à ce qui se passe dans les églises aujourd’hui, force est de constater que nous pouvons juger dés à présent, dans le sens de discerner qui manifeste un cœur de Juda, un cœur de Benjamin ou un cœur de Lévi.

Juger les tribus d’Israël avec le Seigneur


Là aussi, le verset de Matthieu 19 :28 prend un tout autre relief :

Jésus leur répondit: "Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l'homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui m'avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d'Israël."

Nous sommes arrivés à ce temps de renouveau, de réveil spirituel, où Jésus nous amène à juger avec lui les douze tribus d’Israël. Juda, Benjamin et Lévi sont des cœurs bien distincts, se manifestant pleinement dans l’Eglise de Laodicée, à notre dernier âge.

Mais je sais bien que certaines choses peuvent apparaître contradictoires dans mes propos. Le roi Saül et l’apôtre Paul, sont tous deux  issus de la tribu de Benjamin.  

Le grand apôtre Paul ne serait-il qu’un témoin, alors ?

Les tribus exercent une marque spirituelle sur le peuple. Et l’on peut passer d’une tribu à une autre selon la volonté du Seigneur. L’apôtre Paul a manifesté un cœur de Juda. Tandis que Saül a été le témoin de sa chute et celui de l’élévation de David par le Seigneur.

 Les sanctifiés, rejoindront Juda, tandis que les autres resteront dans leur tribu d’origine. De même ceux qui en Juda auront été idolâtres, seront expatriés vers d’autres tribus. 
La Bible nous montre que certains ont changé de tribus. Néhémie 11 :36 nous dit que des Lévites originaires de Juda partirent en Benjamin. 

Au chapitre 12 :1-4, on peut même y lire les noms des Lévites, rapatriés.

« J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. » (Jean 10 :16).

Juda forme l’Épouse spirituelle, celle des nations. Mais il y aune autre bergerie qui lui est rattachée : Ephraïm.

Pourquoi cette tribu ?

Car elle tient le pan de sa robe. Elle est le rempart de sa tête. Il y aura un reste qui changera de cœur tardivement, et qui connaîtra la gloire de Dieu au tout dernier moment.

Comme in extremis, elle attrapera le pan de la robe de Juda et s’y attachera.

Cet Éphraïm spirituelle portera quand même du fruit, et sera fécond (Éphraïm= fécond, porter du fruit)  Ce sont ces vierges folles qui ont quand même réussit à acheter de l’huile avant l’enlèvement de l’Epouse et qui partiront avec elle.

  " Car une grande partie du peuple, beaucoup de gens d’Ephraïm, de Manassé, d’Issacar et de Zabulon ne s’étaient pas purifiés. Ils mangèrent la Pâque sans se conformer à ce qui est écrit ; c’est pourquoi Ezéchias pria pour eux, en disant : Que le SEIGNEUR, qui est bon, fasse l’expiation pour tous ceux qui ont appliqué leur cœur à chercher Dieu, le SEIGNEUR, le Dieu de leurs pères, même sans avoir la pureté requise pour les choses sacrées ! " (2 Chroniques 30 :18 :19)

Ezékiel 37:19  réponds-leur : Ainsi parle le Seigneur DIEU : Je prends le bois de Joseph qui est dans la main d’Ephraïm et les tribus d’Israël qui lui sont associées ; je les joindrai au bois de Juda et j’en formerai un seul bois. Ils seront unis dans ma main.

Soyons zélé pour notre Dieu, il juge avec nous ses tribus, car l'enlèvement est proche et la moisson et mûre.



jeudi 11 juin 2015

LE PLAN PARFAIT DE DIEU POUR SON ÉPOUSE

Par Eric Ruiz

Commençons par rappeler qui est l’Épouse de Christ., 
Ou déjà, ce qu'elle n'est pas. 

  • Elle n'est pas une dénomination religieuse. 
  • Elle n'est pas dans une religion plus qu'une autre. 
  • Elle n'est pas dans ceux qui ont reçu une connaissance particulière (liée à une date du retour de Jésus sur terre, liée à une révélation qui fut perdue, ou encore, liée à un ministère spécial d'un prophète que l'on devrait suivre aveuglément). 
Non, rien de tout cela, juste que l’Épouse est cachée en Dieu. 
Et elle se distingue par des croyants,  qui ont retrouvé un amour bouillant pour le Seigneur, ou qui ont  une soif  inaltérable de sa parole . Elle se distingue aussi, par des croyants qui  sacrifient leur projet, qui  renoncent à eux-même, faisant passer Dieu et leurs frères et sœurs en premier ( Ils ont soif de réunions de prières sauvages, "extraordinaires"; soif de communion fraternelle vraie profonde et sincère) .

L’Épouse est une partie de l’Époux.

Pourquoi ?

Si on se réfère au type, Ève est le type de l’Eglise. Adam est le type de Dieu le Père. Adam a été fait à l’image du Père, masculin et féminin. 
Puis Ève a été tirée d’Adam. 
Elle est sortie de la côte d’Adam. 
Je pense comme certains, que les traductions manquent de fidélité et que l’on devrait, parler plutôt d’un " coté ",  ou du " flanc ". (Genèse 2 : 21-22)

Quoiqu’il en soit, on voit bien qu’Eve est une partie d’Adam.
" L’Eglise-Épouse " est aussi cette partie de Dieu. 
Elle est sortie de lui, non pas à son insu, mais volontairement.  
Ève a ensuite chuté. Séduite par le diable, elle enfanta dans le péché et la douleur, sa punition fut aussi que le serpent lui blessa le talon.

Le fait d'avoir cette douleur au talon, nous amène à comprendre pourquoi  l’Eglise est boiteuse, et quelle ne marche droit, qu'au moment des réveils. Pourquoi les fausses doctrines, les faux pasteurs, les faux prophètes, les soi-disant croyants ont toujours été présents et influents.

Le serpent ancien est connu pour être Satan ou le diable, et cette morsure au talon est une blessure qui ne se guérira qu’à la fin, pour l’Eglise. Lorsque l’Eglise sera définitivement adoptée.

L’adoption des fils et des filles de Dieu permet un retour au jardin d’Eden et à une nouvelle Ève, une "seconde Ève". Jésus-Christ est le second Adam. L’Eglise adoptée sera cette "seconde Ève".
Les choses en fait, sont logiques. "Dieu-Adam" a semé sur la terre, une semence sortant de lui :" l’Eglise-Ève"
Il désirait que le fruit de cette semence soit naturellement comme lui, semblable à lui c’est-a-dire pure.
 Or avec la chute,  aucun peuple, ni Israël, ni Juda, ni aucune tribu descendant d’Abraham ne pouvait parvenir à la purification.
 L’Eglise elle, grâce au sacrifice de Jésus en a le pouvoir. Mais elle s’est salie.  
Au début, l’Eglise était parfaite, lavée dans le sang purificateur de Jésus, puis l’ennemi est entré et à semer dans le champ de l’Eglise de l’ivraie. Sa robe est devenue pleine de tâches. Malgré le sacrifice expiatoire de Jésus, les croyants se sont égarés dans le péché, commettant l'adultère spirituel (Apocalypse 2 et 3). 
Il fallait donc absolument l’Esprit d’Élie sur l’Église pour ramener le cœur des pères à leurs enfants, pour que les vrais croyants reviennent à leur premier amour, en se repentant à nouveau, en se reconvertissant. Il fallait aussi ramener le cœur des enfants, à leurs pères.  Pour que ces nouveau-nés dans la foi, puissent avoir vocation de s’unir pour rétablir la communion vraie qui a été perdue ; celle qui était parfaite à la Pentecôte de l’Église de Jérusalem.

Pour en revenir " au côté "de Dieu, la Bible nous montre que Elohim a créé un système d’espace-temps, de matière et de vie pour y mettre à l’épreuve une partie de lui : sa petite Eglise, celle qui deviendra son Épouse. Nous savons que tout est sorti de lui, et la certitude est qu’à la fin tout reviendra en lui.

Le statut de l’Épouse


Cette Épouse est plus qu’un vis-à-vis, c’est Lui-même. 
Il l’a montré à travers toute la Bible en se cachant dans ses prophètes, puis en se voilant dans l’Eglise. 
Il a fait passé cette partie de lui dans un creuset de sacrifice, d’humiliation et de souffrance allant même jusqu’à la mort. Des croyants ont fini martyrs. 
Mais avant eux, Jésus-Christ, le Fils unique sorti de lui, en tant que semence pure a donné sa vie en passant par la souffrance, l’humiliation et la mort pour toute l’Eglise.

Dans le dictionnaire Larousse : " Épouser " signifie  bien-sûr:" se marier, s’unir à quelqu’un ". Mais intéressons-nous à l’autre interprétation : " s’adapter exactement à une forme ".

Pour qu’une forme s’adapte exactement à une autre, elle doit posséder la même nature, le même relief, la même consistance, bref c’est une pièce complémentaire, qui, lorsqu’elle sera assemblée avec l’autre formera une et une seule pièce ou une forme entière. On ne saura même pas qui était séparé de l’autre.

" Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait "  nous donne le ton juste de ce que nous devons être.

Nous devons redevenir ce que nous étions à l’origine. 
L’original de nous-mêmes c’est nous, unis aux autres et rattachés à notre Père. 
En cela nous sommes connus comme nous avons été connus.

Détrompez-vous ce n’est pas par vos efforts, ni par votre propre sagesse que vous y arriverez.
Il suffit d’entendre la voix de votre Créateur qui vous appelle à sortir du péché, à sortir des milieux religieux babyloniens, tous extérieurs à votre nature.

Jésus vous appelle à ne pas renier ce que vous êtes, tout en vous écartant de ce qu’il n’est pas.
Notre Créateur à bien des reprises, nous a mis sur la voie de ce que nous étions réellement.

" Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance ". Ce verset de Genèse 1 : 26 a engendré  et continue d’engendrer beaucoup de polémiques, sur le pluriel du verbe faire.

" Elohim " est pluriel. Nous l’avons vu, Il est plusieurs dans sa manifestation, dans ses formes d’apparition humaines…

Mais ici le contexte va beaucoup plus loin. 
La création de l’homme se serait-elle faite à plusieurs ?

La vraie question est :

Qui crée avec Lui ?


Je crois par l’Esprit qui m’anime et m’inspire, que l’Époux et l’Épouse ont crée ensemble l’homme. L'image de Dieu a deux côtés. Ce ne sont pas deux Dieux, mais bien deux parties d’un seul et unique Dieu. Se sont deux côtés féminin et masculin, mâle et femelle qui sont réunis en lui.

Maintenant, Dieu le Père est le Roi des rois, mais  il n’est pas seul sur son trône. Il n’a jamais fait les choses ainsi.

Qui est sur le trône avec Lui ?


 La réponse se trouve dans Apocalypse 3 : 21
Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône "
.
Ne nous arrêtons pas trop vite pour en connaitre la signification. Car au verset 22, il nous est dit: " Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises! ".

L’Esprit de Dieu parle et dévoile aux Églises ses mystères. L’Épouse c’est cette petite partie de lui qui vaincra, comme lui a vaincu par Jésus-Christ. Tous les autres n’en font pas partie.
Cette autre portion de Dieu est ce petit groupe de croyants qui gagne le combat : celui de l’amour parfait, " agapé ", inimitable (1Corinthiens13) .Remarquez que cette "autre" de Dieu n’est pas seule.

L’Épouse c’est un groupe de croyants, unis entre eux, en communion les uns avec les autres, tous unis dans cette véritable union sacrée : la Sainte-Cène. Tous ayant : sacrifié, pardonné, exterminé le péché ; tous étant purs, faisant ses œuvres à Lui et jugeant avec Lui.

Une autre question demeure :

 Existions-nous alors avec Lui ?
 Avions-nous décidé de notre sort sur terre ?


Oui, nous existions en lui. Je crois que par amour le Seigneur s’est détaché volontairement de son corps (l’Eglise). Il l’a semé sur la terre comme une semence sachant Lui, ce qu’elle deviendrait. Les semences allaient grandir en cherchant le bon cep et en s’unissant à lui, notre Seigneur. Et les serments allaient s’unir à partir du cep, les uns aux autres (les élus) pour porter les mêmes fruits.

Il y a une " préexistence " mais pas une " prescience ". Nous ne connaissions pas notre avenir. Il y a  un corps semé corruptible qui devait renaître ou ressusciter incorruptible, comme le dit Paul dans 1 Corinthiens 15 :42. Nous étions semés infirme, nous ressuscitons corps plein de force. Notre semence était animale au départ, elle est devenue un corps spirituel. Nous avons été semés méprisable pour renaître glorieux.

Il est semé Jacob, il renaît Israël. Il est semé Saul, il renaît Paul. La  première semence portait en elle, déjà  la corruption. Adam était pur jusqu’à la désobéissance, Adam portait en lui le germe de sa désobéissance.
Il a fallu un germe pur incorruptible: Jésus né du saint-Esprit et d'une vierge, pour rétablir l’obéissance et purifier les autres germes.

Nous avons été semés " fils de l’homme ",  nous ressuscitons en Jésus, " fils de Dieu ".
Quand Dieu dit : " Faisons ! "  Il ne demande pas à sa partie féminine si elle est d’accord. 
C’est la même entité. 
Quand nous décidons de faire quelque chose, notre tête ne demande pas à notre corps s’il est d’accord. Tout agit ensemble, dans le même but, en synergie. 
Dieu est pluriel mais uni à Lui-même, tout comme ces milliards de cellules possèdent le même code génétique, qui est votre propre personne. La semence de Dieu possède le même code génétique que celui de Dieu.
Les exemples ne sont pas pris au hasard dans la Bible. Nous avons été faits à l’image de notre Père pour comprendre aussi selon la sagesse de Dieu que nous ne sommes pas divisés. 
Nous faisons un avec notre corps car quand nous respirons tout respire et s’oxygène en nous, jusqu’à la plus petite cellule. 
Quand nous sommes stressés, notre estomac brûle et nos intestins se contractent. Quand nous sommes tristes, nos épaules tombent, quand nous aimons notre cœur s’accélère. 
Rien en nous n’est séparé et il en est de même en Dieu, entre l’Époux et l’Épouse.
En Dieu il y a comme en nous, de la force et de la faiblesse. Mais il lui a plu de s’intéresser plus particulièrement à sa partie faible.
Nous avons été faits à son image, afin de comprendre qu’il y a des choses moins honorables en Lui, tout comme notre corps possède ses choses moins belles à voir.

Et c’est là, que le seigneur a eu compassion.  Il fut ému de compassion ! Vous allez voir comment.

Job 26:2  " Comme tu sais bien venir au secours de celui qui n’a pas de force ! Comme tu sais bien sauver le bras qui n’a pas de puissance ! "

Jésus vient toujours au secours des plus faibles.

L’Époux s’est mutilé par amour


On pourrait se donner une image en essayant d’approcher la réalité. 
Le Seigneur s’est volontairement donné un handicap, en détachant de Lui ce côté faible de sa création. 
Il s’est auto-mutilé.

Non, ce n’est pas un trouble mental, mais bien un élan d’amour très réfléchi.

Il a vu qu’un côté de lui manquait d’honneur, et qui demandait plus de soin, plus d’attention, plus d’amour. Et plutôt que de cacher cette part misérable, il a cru bon de la mettre au premier plan de ses préoccupations.

Il s’est alors épris d’elle au point de s‘offrir en sacrifice pour ce corps moins honorable.
Il l’aima de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa force.

Le handicap de Dieu s’est manifesté dans sa volonté de s’affaiblir pour nous.  
Tout comme il s’est fait homme en Jésus pour se mettre à notre porté et souffrir comme nous et pour nous.
Elohim, sans son Épouse devient " El " et perd " hym ". Cette particule plurielle perdue, est sa volonté pour s’élever davantage avec nous.

L’Épouse, la nouvelle force de Dieu

Si vous regardez attentivement, Dieu ne s'est jamais glorifié dans sa force seule.
Il s'est glorifié dans la faiblesse, pour en faire une force, ce qui est totalement différent.
Le fait de s’affaiblir correspond bien au caractère de notre Seigneur, qui aime l’humilité, comme la faiblesse.
Il s’est donc momentanément séparé de ce qui est le plus cher en lui pour le rendre plus fort. 
Nous sommes sa force comme Juda est son sanctuaire, sa chose sacrée, son bâton de commandement. 
Nous devenons par l’épreuve terrestre semblable à ce qui est de plus fort en Lui.

Il a pris ce qui était faible en Lui, mais qu’il chérissait par-dessus tout pour en faire une partie aussi forte que Lui.

" et ceux que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons d'un plus grand honneur. Ainsi nos membres les moins honnêtes reçoivent le plus d'honneur ".(1Corinthiens 12 :23)

La version Martin est significative à ce sujet : " et les parties qui sont en nous les moins belles à voir, sont les plus parées ". 
On remarque bien ici la volonté du Père de prendre un corps (l'Église) taché et méprisable, pour l’élever au rang supérieur d’Épouse parfaite, en la parant de ses plus beaux  bijoux royaux.

Mais n’oublions pas que tout s’est fait au travers de l’amour sacrificiel.
L’Époux a montré  par Jésus-Christ, qu’il est le premier en tout.  Il est le premier à s'abaisser au ciel comme sur la terre.
Il fallait aussi que le rachat, la rédemption se fasse d’abord par Jésus-Christ lui-même, élevant le degré de son sacrifice au plus haut. 
Il est mort pour son Épouse et  il est ressuscité pour la sauver et la purifier. 
Nous sommes avec lui, uni à lui car nous aspirons à ce même degré d’amour sacrificiel.

La véritable force divine est-là.

Comment a-t-il rendu son Épouse forte comme lui ?


En se révélant à elle dans l’épreuve, dans la maladie, la dépression, la défaite, l’abandon dans sa souffrance ; en pardonnant ses fautes, en lui donnant son Esprit de consolation, en lui donnant la puissance par son bras et de sa bouche, en la conduisant vers des lieux paisibles ; En lui faisant partager sa gloire, sa propre réputation ; En lui permettant de faire les mêmes œuvres que Lui, secourant ceux qui sont comme elle qui ont le cœur brisé, qui sont affligés ; en étant avec elle jusqu’à la fin du monde.

1 Chroniques 29:12  " C’est de toi que viennent la richesse et la gloire ; c’est toi qui domines sur tout. C’est dans ta main que sont la force et la puissance, et c’est ta main qui a le pouvoir de rendre grand et fort ".


En conclusion

Tout cela m'amène à méditer sur ce qu'il y a de plus handicapant  ou méprisant chez moi.
Il n'y a pas de punition ou de malédiction divine.Mais le Seigneur me montre qu'il est passé en premier par les mêmes souffrances, non pour me narguer mais pour compatir aux miennes.
Cela me pousse à être compatissant sur mes faiblesses, mes maladies, mon vieillissement, mes tares physiques comme intellectuelles. 
Ayons ce regard d'amour qui nous amène en fin de compte à être plus indulgent sur nous-même, tout comme à être plus patient sur la lenteur de nos progrès, pour finalement prendre l'habitude de nous pardonner.

LE MARIAGE DANS LA TRADITION JUIVE.


Par un frère breton
 

Israël est le peuple de Dieu pour bénir les nations. Quelle est leur manière de préparer un mariage et de le célébrer, à l'époque de Jésus par exemple ? Jésus y fait référence pendant son ministère à plusieurs reprises.


Trois étapes : les fiançailles, la préparation et les épousailles.


Généralement, à la nouvelle lune, les fiançailles (kiddoushin, de qadosh, mis à part, saint) : c'est la démarche de demande en mariage par l'amoureux. Celui-ci rédige une kétuvah (écrit) : Saintes-Écritures)  une demande écrite pour la bien-aimée. Puis le montant de la dot est négocié (mort de Jésus, don entier de sa personne), inscrit dans la kétuvah, ainsi que les motifs de son amour, termes de l'alliance, et conditions de mariage : nourriture, vêtements et droit conjugal. (Enseignement des apôtres)


La lecture achevée entre les parties, le bien-aimé remplit une coupe de vin (sang de Jésus : sainte cène), qui, si elle est entièrement bue par la bien-aimée, signifie son approbation, et si partiellement, son refus. L'engagement se conclut par une signature de la future, devant les familles et les témoins.


Le contrat signé, elle est considérée sanctifiée par son fiancé, mise à part pour lui. Il lui offre des présents (dons spirituels), des vêtements en lin blanc (œuvres préparées d'avance), et un voile.
Puis les fiancés se séparent jusqu' aux temps des épousailles.


La jeune vierge (kala : fiancée) va alors se purifier dans le miqveh (bain de purification, baptême). Le temps de séparation dure environ deux ans. La fiancée a à cœur de se préparer durant ce temps, en préparant son trousseau (fructification des dons), et se faisant la plus belle possible. Elle dispose d'une lampe qu'elle doit laisser allumée jusqu'au bout, et ainsi se munir d'une réserve d'huile suffisante.


Dès cet instant le Père du fiancé envoie un confident (Esprit Saint) pour lui enseigner toutes les règles de la maison du père, les attentes du Fils et toutes sortes de recommandations utiles pour plaire à l’Epoux.


Le fiancé repart chez le Père construire une demeure équipée d'une chambre nuptiale. Le Père suit l'avancement des travaux et leur validité. Dès que les travaux sont achevés, le Père autorise le fiancé à aller enlever sa bien-aimée, qui doit être prête, lampe allumée, en compagnie de ses amies de préparation.

ENLÈVEMENT 


L’époux enlève son épouse la nuit (ténèbres de la fin des temps). Sa venue est précédée du son des shofars (fête des trompettes). Les lampes de l’épouse et des jeunes vierges restent allumées toute la nuit, car elles ne savent pas à quelle heure l’époux doit venir. Les amis de l’époux le précèdent avec des torches flambantes, sonnant du shofar, et criant : « voici l’époux ».

L’époux vient chercher sa bien-aimée sur un cheval blanc, vêtu d'un manteau rouge, son nom inscrit sur sa cuisse. Les amis de l'époux hissent l’épouse sur un dais nuptial pour la transporter : c'est la houppa, l'époux vient à la rencontre de l’épouse, l' accueille, puis est bénie par toute la famille de l' époux.


Psaume 19.15 : « Et le soleil, semblable à un époux qui sort de sa chambre, S'élance dans la carrière avec la joie d'un héros ».


Joel 2.16 : « Assemblez le peuple, formez une sainte réunion ! Assemblez les vieillards, Assemblez les enfants, Même les nourrissons à la mamelle ! Que l'époux sorte de sa demeure, Et l'épouse de sa chambre !


LA CEREMONIE (fêtes des expiations : rappel des péchés passés, repentance complète et finale)

Après que les époux soient arrivés les premiers dans la maison du Père, les invités et les amis y sont tous rassemblés en vue de la brève cérémonie qui se déroule en deux temps.

1.            L’épouse, descendue de sa houppa, tourne sept fois autour de son époux. Ils échangent leurs anneaux, et les valeurs qui marquent l'engagement du mariage. La kétuvah est lue publiquement devant les conviés, les sept bénédictions du mariage sont lues au-dessus d'une coupe de vin qu'ils achèvent de boire. Puis les époux sont accompagnés aux appartements nuptiaux avec des danses et des cris de joie.


2.            La jeune fille apporte un vase d'albâtre qu'elle a reçu à sa naissance, où elle a accumulé du parfum de grand prix à chaque grande occasion de sa vie et gardé précieusement pour le jour de son mariage. Arrivée dans la chambre, elle brise le vase et parfume toute la pièce. Puis les invités et la famille y conduisent l'époux, pour qu'ils se connaissent. L’époux ôte le voile de l’épouse, qui révèle son vrai visage et elle est connue comme elle a été connue. Le drap taché de sang est publié pour attester la virginité de l’épouse et la fête peut commencer.


Pendant sept jours (fête des tabernacles : souvenirs sur de la sortie d’Égypte, du monde), les mariés se réjouissent l'un de l'autre, et à la fin de la lune de miel ils se présentent rayonnant à toute la famille, et le mariage se conclut par un banquet de noces.

Un très grand nombre d’écritures se rapportent à ce déroulement : à vos bibles !


  LES SEPT BENEDICTIONS DU MARIAGE :  NISSOUIN



Le rabbin ou d’autres personnes associées récitent les sept bénédictions ou chévâ berakhot. Il s’agit de bénir et de célébrer l’union effective des mariés devant Dieu et l’assemblée d’Israël. À l’époque talmudique, cette étape se produisait le plus souvent un an après l’engagement scellé par les kiddouchin. L’année était alors consacrée tant aux préparatifs de la seconde cérémonie qu’à l’édification du foyer conjugal. Les chévâ berakhot sont dites sur une seconde coupe de vin :

1.            Tu es source de bénédiction, Éternel notre Dieu, Souverain du monde, créateur du fruit de la vigne.

2.            Tu es source de bénédiction, Éternel, notre Dieu, Souverain du monde, qui a tout créé pour Ta propre gloire.

3.            Tu es source de bénédiction, Éternel, notre Dieu, qui forme l’homme.

4.            Tu es source de bénédiction, Éternel, notre Dieu, qui a formé l’homme à Ton image et à la ressemblance de Ton modèle en l’édifiant pour l’éternité. Tu es source de bénédiction, Toi qui crées l’homme.

5.            Que la femme qui était stérile se réjouisse et exulte lorsqu’elle verra sa progéniture enfin réunie autour d’elle dans l’allégresse. Tu es source de bénédiction, Toi qui combles Sion de bonheur par la présence de ses enfants.

6.            Réjouis ce couple qui s’aime comme Tu T’es Toi-même réjouis en créant le premier couple humain dans le jardin d’Eden. Tu es source de bénédiction, Toi qui réjouis le fiancé et la fiancée.

7. Tu es source de bénédiction, Éternel notre Dieu, Souverain du monde, qui a créé la liesse et l’allégresse, le fiancé et la fiancée, l’éclat de la joie, l’amour et la fraternité, la paix et l’amitié. Ô Éternel notre Dieu, que bientôt dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem, on entende à nouveau les voix de l’exaltation et de l’allégresse, les voix du fiancé et de la fiancée, les voix de la procession des mariés quittant le dais nuptial et celles des jeunes gens accompagnant la musique des festins. Tu es source de bénédiction, Toi qui célèbre l’union du fiancé et de la fiancée.


LES SEPT TOURS AUTOUR DE L' ÉPOUX


Jérémie 31.22 : Jusques à quand seras-tu errante, fille infidèle? Car l'Éternel a créé une chose nouvelle sur la terre: une femme entourera l'homme.


Durant les sept jours de la création, la Jérusalem céleste aura progressivement constitué un rempart autour de Dieu.