Par
un frère breton
Israël
est le peuple de Dieu pour bénir les nations. Quelle est leur manière de
préparer un mariage et de le célébrer, à l'époque de Jésus par exemple ?
Jésus y fait référence pendant son ministère à plusieurs reprises.
Trois
étapes : les fiançailles, la préparation et les épousailles.
Généralement,
à la nouvelle lune, les fiançailles (kiddoushin, de qadosh, mis à part,
saint) : c'est la démarche de demande en mariage par l'amoureux. Celui-ci
rédige une kétuvah (écrit) : Saintes-Écritures) une demande écrite pour la bien-aimée. Puis
le montant de la dot est négocié (mort de Jésus, don entier de sa personne),
inscrit dans la kétuvah, ainsi que les motifs de son amour, termes de
l'alliance, et conditions de mariage : nourriture, vêtements et droit
conjugal. (Enseignement des apôtres)
La
lecture achevée entre les parties, le bien-aimé remplit une coupe de vin (sang
de Jésus : sainte cène), qui, si elle est entièrement bue par la
bien-aimée, signifie son approbation, et si partiellement, son refus.
L'engagement se conclut par une signature de la future, devant les familles et
les témoins.
Le
contrat signé, elle est considérée sanctifiée par son fiancé, mise à part pour
lui. Il lui offre des présents (dons spirituels), des vêtements en lin blanc
(œuvres préparées d'avance), et un voile.
Puis
les fiancés se séparent jusqu' aux temps des épousailles.
La
jeune vierge (kala : fiancée) va alors se purifier dans le miqveh (bain de
purification, baptême). Le temps de séparation dure environ deux ans. La
fiancée a à cœur de se préparer durant ce temps, en préparant son trousseau
(fructification des dons), et se faisant la plus belle possible. Elle dispose
d'une lampe qu'elle doit laisser allumée jusqu'au bout, et ainsi se munir d'une
réserve d'huile suffisante.
Dès
cet instant le Père du fiancé envoie un confident (Esprit Saint) pour lui
enseigner toutes les règles de la maison du père, les attentes du Fils et
toutes sortes de recommandations utiles pour plaire à l’Epoux.
Le
fiancé repart chez le Père construire une demeure équipée d'une chambre
nuptiale. Le Père suit l'avancement des travaux et leur validité. Dès que les
travaux sont achevés, le Père autorise le fiancé à aller enlever sa bien-aimée,
qui doit être prête, lampe allumée, en compagnie de ses amies de préparation.
ENLÈVEMENT
L’époux
enlève son épouse la nuit (ténèbres de la fin des temps). Sa venue est précédée
du son des shofars (fête des trompettes). Les lampes de l’épouse et des jeunes
vierges restent allumées toute la nuit, car elles ne savent pas à quelle heure l’époux
doit venir. Les amis de l’époux le précèdent avec des torches flambantes,
sonnant du shofar, et criant : « voici l’époux ».
L’époux
vient chercher sa bien-aimée sur un cheval blanc, vêtu d'un manteau rouge, son
nom inscrit sur sa cuisse. Les amis de l'époux hissent l’épouse sur un dais
nuptial pour la transporter : c'est la houppa, l'époux vient à la
rencontre de l’épouse, l' accueille, puis est bénie par toute la famille de l'
époux.
Psaume
19.15 : « Et le soleil, semblable à un
époux qui sort de sa chambre, S'élance dans la carrière avec la joie d'un
héros ».
Joel
2.16 : « Assemblez le peuple, formez une
sainte réunion ! Assemblez les vieillards, Assemblez les enfants, Même les
nourrissons à la mamelle ! Que l'époux sorte de sa demeure, Et l'épouse de sa
chambre !
LA
CEREMONIE (fêtes des expiations : rappel des péchés passés, repentance
complète et finale)
Après
que les époux soient arrivés les premiers dans la maison du Père, les invités
et les amis y sont tous rassemblés en vue de la brève cérémonie qui se déroule
en deux temps.
1.
L’épouse,
descendue de sa houppa, tourne sept fois autour de son époux. Ils échangent
leurs anneaux, et les valeurs qui marquent l'engagement du mariage. La kétuvah
est lue publiquement devant les conviés, les sept bénédictions du mariage sont
lues au-dessus d'une coupe de vin qu'ils achèvent de boire. Puis les époux sont
accompagnés aux appartements nuptiaux avec des danses et des cris de joie.
2.
La
jeune fille apporte un vase d'albâtre qu'elle a reçu à sa naissance, où elle a
accumulé du parfum de grand prix à chaque grande occasion de sa vie et gardé
précieusement pour le jour de son mariage. Arrivée dans la chambre, elle brise
le vase et parfume toute la pièce. Puis les invités et la famille y conduisent
l'époux, pour qu'ils se connaissent. L’époux ôte le voile de l’épouse, qui
révèle son vrai visage et elle est connue comme elle a été connue. Le drap
taché de sang est publié pour attester la virginité de l’épouse et la fête peut
commencer.
Pendant
sept jours (fête des tabernacles : souvenirs sur de la sortie d’Égypte, du
monde), les mariés se réjouissent l'un de l'autre, et à la fin de la lune de
miel ils se présentent rayonnant à toute la famille, et le mariage se conclut
par un banquet de noces.
Un
très grand nombre d’écritures se rapportent à ce déroulement : à vos
bibles !
LES SEPT BENEDICTIONS DU MARIAGE : NISSOUIN
Le rabbin ou d’autres personnes associées récitent les sept
bénédictions ou chévâ berakhot. Il s’agit de bénir et de célébrer l’union
effective des mariés devant Dieu et l’assemblée d’Israël. À l’époque
talmudique, cette étape se produisait le plus souvent un an après l’engagement
scellé par les kiddouchin. L’année était alors consacrée tant aux préparatifs
de la seconde cérémonie qu’à l’édification du foyer conjugal. Les chévâ
berakhot sont dites sur une seconde coupe de vin :
1.
Tu es source de bénédiction, Éternel notre Dieu, Souverain du
monde, créateur du fruit de la vigne.
2.
Tu es source de bénédiction, Éternel, notre Dieu, Souverain du
monde, qui a tout créé pour Ta propre gloire.
3.
Tu es source de bénédiction, Éternel, notre Dieu, qui forme
l’homme.
4.
Tu es source de bénédiction, Éternel, notre Dieu, qui a formé
l’homme à Ton image et à la ressemblance de Ton modèle en l’édifiant pour
l’éternité. Tu es source de bénédiction, Toi qui crées l’homme.
5.
Que la femme qui était stérile se réjouisse et exulte
lorsqu’elle verra sa progéniture enfin réunie autour d’elle dans l’allégresse.
Tu es source de bénédiction, Toi qui combles Sion de bonheur par la présence de
ses enfants.
6.
Réjouis ce couple qui s’aime comme Tu T’es Toi-même réjouis en
créant le premier couple humain dans le jardin d’Eden. Tu es source de
bénédiction, Toi qui réjouis le fiancé et la fiancée.
7. Tu
es source de bénédiction, Éternel notre Dieu, Souverain du monde, qui a créé la
liesse et l’allégresse, le fiancé et la fiancée, l’éclat de la joie, l’amour et
la fraternité, la paix et l’amitié. Ô Éternel notre Dieu, que bientôt dans les
villes de Juda et dans les rues de Jérusalem, on entende à nouveau les voix de
l’exaltation et de l’allégresse, les voix du fiancé et de la fiancée, les voix
de la procession des mariés quittant le dais nuptial et celles des jeunes gens
accompagnant la musique des festins. Tu es source de bénédiction, Toi qui
célèbre l’union du fiancé et de la fiancée.
LES
SEPT TOURS AUTOUR DE L' ÉPOUX
Jérémie
31.22 : Jusques à quand seras-tu errante, fille
infidèle? Car l'Éternel a créé une chose nouvelle sur la terre: une femme
entourera l'homme.
Durant les sept jours de la création, la Jérusalem céleste aura
progressivement constitué un rempart autour de Dieu.
Que le nom de YHWH le Dieu de nos ancêtres Abraham ,Isaac , Jacob soit béni pour son infini amour, que sa louange soit dans ma bouche d’éternité en éternité pour cet enseignement fortifiant ma conviction. Gloire à l'Agneau immolé.
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