jeudi 11 juin 2015

LE MARIAGE DANS LA TRADITION JUIVE.


Par un frère breton
 

Israël est le peuple de Dieu pour bénir les nations. Quelle est leur manière de préparer un mariage et de le célébrer, à l'époque de Jésus par exemple ? Jésus y fait référence pendant son ministère à plusieurs reprises.


Trois étapes : les fiançailles, la préparation et les épousailles.


Généralement, à la nouvelle lune, les fiançailles (kiddoushin, de qadosh, mis à part, saint) : c'est la démarche de demande en mariage par l'amoureux. Celui-ci rédige une kétuvah (écrit) : Saintes-Écritures)  une demande écrite pour la bien-aimée. Puis le montant de la dot est négocié (mort de Jésus, don entier de sa personne), inscrit dans la kétuvah, ainsi que les motifs de son amour, termes de l'alliance, et conditions de mariage : nourriture, vêtements et droit conjugal. (Enseignement des apôtres)


La lecture achevée entre les parties, le bien-aimé remplit une coupe de vin (sang de Jésus : sainte cène), qui, si elle est entièrement bue par la bien-aimée, signifie son approbation, et si partiellement, son refus. L'engagement se conclut par une signature de la future, devant les familles et les témoins.


Le contrat signé, elle est considérée sanctifiée par son fiancé, mise à part pour lui. Il lui offre des présents (dons spirituels), des vêtements en lin blanc (œuvres préparées d'avance), et un voile.
Puis les fiancés se séparent jusqu' aux temps des épousailles.


La jeune vierge (kala : fiancée) va alors se purifier dans le miqveh (bain de purification, baptême). Le temps de séparation dure environ deux ans. La fiancée a à cœur de se préparer durant ce temps, en préparant son trousseau (fructification des dons), et se faisant la plus belle possible. Elle dispose d'une lampe qu'elle doit laisser allumée jusqu'au bout, et ainsi se munir d'une réserve d'huile suffisante.


Dès cet instant le Père du fiancé envoie un confident (Esprit Saint) pour lui enseigner toutes les règles de la maison du père, les attentes du Fils et toutes sortes de recommandations utiles pour plaire à l’Epoux.


Le fiancé repart chez le Père construire une demeure équipée d'une chambre nuptiale. Le Père suit l'avancement des travaux et leur validité. Dès que les travaux sont achevés, le Père autorise le fiancé à aller enlever sa bien-aimée, qui doit être prête, lampe allumée, en compagnie de ses amies de préparation.

ENLÈVEMENT 


L’époux enlève son épouse la nuit (ténèbres de la fin des temps). Sa venue est précédée du son des shofars (fête des trompettes). Les lampes de l’épouse et des jeunes vierges restent allumées toute la nuit, car elles ne savent pas à quelle heure l’époux doit venir. Les amis de l’époux le précèdent avec des torches flambantes, sonnant du shofar, et criant : « voici l’époux ».

L’époux vient chercher sa bien-aimée sur un cheval blanc, vêtu d'un manteau rouge, son nom inscrit sur sa cuisse. Les amis de l'époux hissent l’épouse sur un dais nuptial pour la transporter : c'est la houppa, l'époux vient à la rencontre de l’épouse, l' accueille, puis est bénie par toute la famille de l' époux.


Psaume 19.15 : « Et le soleil, semblable à un époux qui sort de sa chambre, S'élance dans la carrière avec la joie d'un héros ».


Joel 2.16 : « Assemblez le peuple, formez une sainte réunion ! Assemblez les vieillards, Assemblez les enfants, Même les nourrissons à la mamelle ! Que l'époux sorte de sa demeure, Et l'épouse de sa chambre !


LA CEREMONIE (fêtes des expiations : rappel des péchés passés, repentance complète et finale)

Après que les époux soient arrivés les premiers dans la maison du Père, les invités et les amis y sont tous rassemblés en vue de la brève cérémonie qui se déroule en deux temps.

1.            L’épouse, descendue de sa houppa, tourne sept fois autour de son époux. Ils échangent leurs anneaux, et les valeurs qui marquent l'engagement du mariage. La kétuvah est lue publiquement devant les conviés, les sept bénédictions du mariage sont lues au-dessus d'une coupe de vin qu'ils achèvent de boire. Puis les époux sont accompagnés aux appartements nuptiaux avec des danses et des cris de joie.


2.            La jeune fille apporte un vase d'albâtre qu'elle a reçu à sa naissance, où elle a accumulé du parfum de grand prix à chaque grande occasion de sa vie et gardé précieusement pour le jour de son mariage. Arrivée dans la chambre, elle brise le vase et parfume toute la pièce. Puis les invités et la famille y conduisent l'époux, pour qu'ils se connaissent. L’époux ôte le voile de l’épouse, qui révèle son vrai visage et elle est connue comme elle a été connue. Le drap taché de sang est publié pour attester la virginité de l’épouse et la fête peut commencer.


Pendant sept jours (fête des tabernacles : souvenirs sur de la sortie d’Égypte, du monde), les mariés se réjouissent l'un de l'autre, et à la fin de la lune de miel ils se présentent rayonnant à toute la famille, et le mariage se conclut par un banquet de noces.

Un très grand nombre d’écritures se rapportent à ce déroulement : à vos bibles !


  LES SEPT BENEDICTIONS DU MARIAGE :  NISSOUIN



Le rabbin ou d’autres personnes associées récitent les sept bénédictions ou chévâ berakhot. Il s’agit de bénir et de célébrer l’union effective des mariés devant Dieu et l’assemblée d’Israël. À l’époque talmudique, cette étape se produisait le plus souvent un an après l’engagement scellé par les kiddouchin. L’année était alors consacrée tant aux préparatifs de la seconde cérémonie qu’à l’édification du foyer conjugal. Les chévâ berakhot sont dites sur une seconde coupe de vin :

1.            Tu es source de bénédiction, Éternel notre Dieu, Souverain du monde, créateur du fruit de la vigne.

2.            Tu es source de bénédiction, Éternel, notre Dieu, Souverain du monde, qui a tout créé pour Ta propre gloire.

3.            Tu es source de bénédiction, Éternel, notre Dieu, qui forme l’homme.

4.            Tu es source de bénédiction, Éternel, notre Dieu, qui a formé l’homme à Ton image et à la ressemblance de Ton modèle en l’édifiant pour l’éternité. Tu es source de bénédiction, Toi qui crées l’homme.

5.            Que la femme qui était stérile se réjouisse et exulte lorsqu’elle verra sa progéniture enfin réunie autour d’elle dans l’allégresse. Tu es source de bénédiction, Toi qui combles Sion de bonheur par la présence de ses enfants.

6.            Réjouis ce couple qui s’aime comme Tu T’es Toi-même réjouis en créant le premier couple humain dans le jardin d’Eden. Tu es source de bénédiction, Toi qui réjouis le fiancé et la fiancée.

7. Tu es source de bénédiction, Éternel notre Dieu, Souverain du monde, qui a créé la liesse et l’allégresse, le fiancé et la fiancée, l’éclat de la joie, l’amour et la fraternité, la paix et l’amitié. Ô Éternel notre Dieu, que bientôt dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem, on entende à nouveau les voix de l’exaltation et de l’allégresse, les voix du fiancé et de la fiancée, les voix de la procession des mariés quittant le dais nuptial et celles des jeunes gens accompagnant la musique des festins. Tu es source de bénédiction, Toi qui célèbre l’union du fiancé et de la fiancée.


LES SEPT TOURS AUTOUR DE L' ÉPOUX


Jérémie 31.22 : Jusques à quand seras-tu errante, fille infidèle? Car l'Éternel a créé une chose nouvelle sur la terre: une femme entourera l'homme.


Durant les sept jours de la création, la Jérusalem céleste aura progressivement constitué un rempart autour de Dieu.



1 commentaire:

  1. Que le nom de YHWH le Dieu de nos ancêtres Abraham ,Isaac , Jacob soit béni pour son infini amour, que sa louange soit dans ma bouche d’éternité en éternité pour cet enseignement fortifiant ma conviction. Gloire à l'Agneau immolé.

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