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Par Eric Ruiz
Ce dimanche matin 18 février 2017, j’ai eu d’un seul coup, alors que je ne
pensais à rien de particulier, une pensée flash.
Voilà cette pensée :
« On ressuscite avec son propre
ADN.
(Et ce n’est pas tout).
Si on avait perçu l’ADN de Jésus, je pense vraiment que l’on aurait
découvert exactement le même ADN dans l’homme ressuscité qui s’est présenté
avec un corps différent, aux deux disciples sur le chemin d’Emmaüs (C’était Jésus
qui se représentait une seconde fois avec un corps différent).
De la même manière imaginez qu’un homme meurt en 1985, par exemple et qu’on
l’enterre ; Et que 33 ans plus tard en 2018, un autre homme naît et que pour
une raison ou pour une autre on doit prélever son ADN ; et stupéfaction
voilà que l’on découvre que celui-ci est identique à l’ADN de celui décédé 33
ans plus tôt... cela ne montrerait-il pas une coïncidence des plus étonnantes?
Une des plus grandes découvertes de ce siècle même? Pour beaucoup, cela
ne ferait aucun doute sur les conséquences à en tirer.
D’abord cette connaissance instantanée serait-elle réaliste aujourd’hui?
Aujourd’hui oui...
Car L’ADN est une découverte assez récente qui date de 1953 avec sa
structure de la double hélice.
Et plus récentes encore ont été les premières investigations policières qui
datent, elles, des années 70 ;
Mais ce n’est vraiment qu’à partir de 1985 que l’on a pu faire des
différences notoires entre individus sur le plus génétique.
On parle alors « d’empreinte génétique ».
Et ce qui est quand même troublant pour moi, c’est que le lendemain, lundi
19 février, paraissait dans la presse, une première en France : Le
premier poilu, soldat de Verdun identifié 102 ans plus tard grâce à son ADN ;
on a su grâce à des ossements retrouvés sur les lieux, qui était ce soldat (son
nom et prénom et toute son histoire).
En ressuscitant, l’ADN reste-t-elle collée à l’âme ou L’ADN est-elle tout
simplement une partie de l’âme ?
Est-elle la banque d’information de notre âme ?
Cela aussi me semble ne faire aucun doute : cette macromolécule est
présente dans toutes les cellules et contient l’information génétique appelée
génome qui permet le développement, le fonctionnement et écoutez bien la
reproduction des êtres vivants. Nos gènes possèdent toutes la mémoire
héréditaire de ce que nous sommes.
Donc l’empreinte génétique est-elle à même de prouver que l’âme est
identique dans deux corps différents ?
D’après la science moderne, oui, cela ne fait aucun doute.
Donc ma pensée flash n’est pas un rêve de fou, ou une simple divagation.
Je voudrais même aller plus loin :
je suis sûr que très prochainement nous aurons une information qui fera l’objet
d’un vrai tremblement de terre, et qui attestera de la véracité de la
résurrection par réincarnation.
Pour en revenir à l’âme :
Je crois que l’âme est la partie de nous immatérielle. Nous savons
aujourd’hui qu’elle ne peut être à l’intérieur d’un organe. Elle ne peut pas
être contenue dans le cerveau comme on le pensait autrefois, même s’il est si
complexe et encore si mystérieux.
La biologie moléculaire, nous a montré qu’il n’y a pas d’organe à proprement
parlé qui pourrait l’englober elle-seule.
La Bible emploie le plus souvent le mot hébreu « Nephesh » (682
versets) pour la nommer en parlant
d’elle : c’est le souffle de vie ou l’être vivant, ou la personne tout
entière, ou encore : le cœur.
Un cœur pur c’est une âme pure. Un cœur souffrant c’est une âme souffrante etc.
Cette âme, cet être vivant, ou ce cœur, je crois néanmoins qu’elle peut
être perçu au moyen d’une structure microscopique et biologique appelée ADN.
L’ADN, c’est la carte d’identité de ce que nous sommes, nous, être vivant
unique.
Les enfants que Jacob enfanta avec ses servantes et avec Léa et Rachel, ne
sont pas appelés des personnes mais des Nephesh, des âmes. Et nous savons que
chacun de ses fils est unique ne serait-ce par sa descendance (le départ des 12
tribus d’Israël)
Ensuite, l’âme peut être détruite.
Détruite ? Oui car dans l’hébreu employé dans les manuscrits du Pentateuque,
nephesh signifie aussi : mort, cadavre.
L’âme porte en elle, la mort comme la vie.
L’âme peut alors être détruite, c’est la mauvaise nouvelle ; mais la
bonne nouvelle, c’est qu’elle peut être restaurée…
Donc, le principe de la résurrection est attaché à l’âme.
« La loi de l’Eternel est
parfaite elle restaure l’âme « (Psaume 19:7)
Le verbe restaurer c’est shuwb [shoob] qui signifie restaurer dans le sens
de reconstruire ; c’est bien-sûr l’œuvre première de la repentance, mais
il y a aussi une autre notion développée par l’hébreu : c’est celle de « faire
revenir ».
Dans le deuxième livre de Samuel 12:23
Le roi David prie pour l’enfant de Bath-schéba qui est mort, et il emploie
ce même mot (shuwb) pour dire : maintenant qu’il est mort....puis-je le
faire revenir ?
David aurait pu dire tout autant : « puis-je faire revenir
son âme dans son corps? ».
Shuwb est le même mot hébreu employé dans 1 Roi 17 :21 ou Elie invoqua
l’Eternel pour « faire revenir »
l’âme de l’enfant dans son corps.
L’âme après la mort a deux possibilités de migration.
Soit elle part en captivité, en enfer ou bien, comme elle a atteint son
stade de maturité, débarrassée de toutes scories, elle part au paradis, un lieu
de repos, de paix et de plénitude, en Dieu.
Si elle ne pèche plus, elle est vivante c’est-à-dire éternelle.
Elle est dans sa fonction achevée.
L’expression « ne pas être fini », que l’on donne à mon sens un peu à tort et à
travers, c’est néanmoins une juste image de ce qu’est une âme encore assujettie
au mal : Elle n’est pas finie.
L’âme à ce moment-là n’est plus vivante mais mourante. Elle est inachevée ;
et il n’y a rien d’inachevé qui rentrera au ciel.
Mais « l’âme qui pèche mourra » nous dit Dieu par la bouche
d’Ezéchiel, c’est-à-dire que l’âme qui n’évolue pas depuis son état d’origine, est
séparée du divin et elle sera retranchée, mise au feu, c’est-à-dire à nouveau
éprouvée.
Donc l’âme a pour vocation, si elle
n’est pas purifiée, de revenir sur terre pour l’être. (C’est l’idée que je développe depuis de
nombreux messages maintenant).
Revenir oui, mais où.
Ce qui est indispensable de bien comprendre, c’est que l’âme séparée d’un corps ne peux s’exprimer et se révéler. Donc il
y a une union indispensable entre l’âme et le corps.
Comme un moteur de voiture sans l’habitacle n’a aucune fonction motrice.
Or un moteur qui est encrassé, se voit dans les faits, lorsque la voiture
démarre et roule. Sa consommation de carburant augmentera, ses accélérations
seront réduites, etc..
Pour l’âme c’est un peu la même chose (excusez-moi l’image).
Notre âme s’exprime à travers le corps, à travers nos dires, nos faits et
gestes.
Donc notre corps est le révélateur de notre âme. Il révèle si notre âme est
mourante ou vivante.
Si mon âme est vivante, alors mon corps est un temple, mon âme sanctifie
mon corps, c’est le temple du Saint-Esprit (1 Corinthiens 6 :19).
Jésus-Christ a cette vocation de venir sauver une âme mourante. Il a cette fonction
de sauveur et de purificateur, mais beaucoup malheureusement souffrent, car ils
ne se placent pas ou ne persévèrent suffisamment pas assez longtemps pour
hériter de l’état d’une âme pure.
Je crois que c’est l’Esprit de Dieu qui donne vit à l’âme. Et c’est
pourquoi à l’origine nous avons tous été créé par le même Père.
Mais notre création est incomplète. Et nous sommes venus nous incarnés sur
terre pour finir notre formation, pour l’accomplir. Et personne ne peut
accomplir sa formation sans passer par Jésus-Christ, le Fils unique, le
rédempteur, le seul chemin.
Par ailleurs, nous avons aussi (avant de nous incarner), pris une décision
dans notre âme (et conscience) concernant l’obéissance à notre Père.
Si désobéissance il y a eu, elle retarde inévitablement l’état
d’accomplissement de notre âme et peut même l’anéantir.
Alors que l’obéissance et la persévérance entraînent toutes deux, au
contraire, sa réalisation complète et définitive.
L’âme accomplie correspond au disciple accompli. Notre âme est alors
semblable à celle de notre maître, de notre Époux céleste. Puisque lui aussi en
possède une. Nephesh c’est aussi le même mot pour désigner l’âme de Dieu
(Lévitique 26 :30).
Nous sommes faits à sa ressemblance, selon son modèle (« son
modèle » dans le sens : « comme il est lui» puisque la
traduction hébraïque demuwth ne signifie pas image, mais bien une réalité) .
Quel peut être son modèle sinon celui de son âme ?
Car notre Père ne possède et ne veut aucune image ou représentation dans le
ciel. Le seul modèle qu’il a laissé à Moïse et qu’on lit dans le Lévitique, ce
modèle c’est celui de son âme : c’est-à-dire : ce qu’il aime et ce
qu’il a en horreur, ce qui l’irrite le
plus. (Tous ces mots ; amour, horreur, irritation, sont joints au Nephesh,
à l’âme dans la Bible).
Alors comment intervient la mémoire de notre âme ? Et comment est-elle
véhiculée par l’ADN ?
Avant tout,
Dieu, pour nous expliquer une réalité céleste, invisible, met en parallèle, non
pas une image, mais une réalité
terrestre qui est visible, elle.
La mémoire
est invisible, mais elle a une importance capitale puisque son rôle est de
stocker l’information ; et Dieu l’a bien-sûr mis en évidence dans nos
gènes et plus précisément je crois dans la structure de l’ADN qui possède 4
bases azotées : L’Adénine, la Guanine La Cytosine et la Thymine que
l’on désigne habituellement par leur abréviations: A,G,C,T.
Pourquoi je vous parle de mémoire biologique ? Parce qu’il y a
bien-sûr une équivalence dans la Bible.
Dieu a aussi instauré des fêtes afin de raviver notre mémoire, mais pas seulement.
Il a ordonné des rites, comme, par exemple, demander aux Hébreux de porter
sur leurs vêtements quotidiens des signes très visuels :
Deutéronome 22:12: « Tu mettras des franges aux quatre coins du vêtement
dont tu te couvriras. »
Quel but avaient ces franges ?
Nombre 15 :39 : « Quand
vous aurez cette frange, vous la regarderez et vous vous souviendrez… »
Ah ! Nous avons un indice important : la mémoire ; Et cet
indice et répété juste avant
« […] qu’ils se fassent de génération en génération, une frange au bord de
leurs vêtements. Et vous vous souviendrez de tous les commandements de
l’Eternel pour les mettre en pratique et vous ne suivrez pas les désirs de
votre cœur (âme) et de vos yeux pour vous laisser entrainer à l’infidélité [...] ».
Voilà la raison principale : se souvenir, par la mémoire.
Nous pouvons remonter plus loin dans le temps pour nous rendre compte que
notre Seigneur répétait déjà ce chiffre 4 (4 bases azotées, 4 franges) jusque
dans le jardin d’Eden, comme pour marquer la mémoire.
Ce jardin représente la réalité terrestre de notre âme.
Et l’état de notre âme comme celui du jardin dépend essentiellement de 4 facteurs.
Lisons Genèse 2 :10-14
« Un
fleuve sortait d'Eden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre
bras. Le nom du premier est Pischon; c'est celui qui entoure tout le
pays de Havila, où se trouve l'or. L'or de ce
pays est pur; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d'onyx. Le nom du second fleuve est Guihon; c'est celui qui entoure tout
le pays de Cusch. Le nom du troisième est Hiddékel; c'est celui qui coule à
l'orient de l'Assyrie. Le quatrième fleuve, c'est l'Euphrate »
Je dis que ce fleuve et ses 4 bras sont la mémoire de notre âme.
C’est ce qui se transmet de génération en génération.
Le fleuve nous pouvons le saisir, c’est la pensée et la parole de Dieu ;
et ce premier bras Pischon nous
montre la pureté de l’eau qui y coule et on y trouve de l’or ; c’est
l’esprit qui y descend, mais pas n’importe quel esprit. Car le mot hébreu Pischon
qui signifie « augmentation », traduit l’abondance, la multiplicité
des fruits qu’il apporte. C’est un bras très important et pour nous, c’est là
que la mémoire est la plus forte.
Pourquoi ?
Car c’est ce qui caractérise cette pierre précieuse d’onyx. Un peuple possédant une âme de sacrificateur (l’onyx, c’est
une des pierres précieuses du pectoral du souverain sacrificateur, « artistement travaillée »). Donc ce
premier bras du fleuve traduit le sacrifice. Et ce sacrifice a eu lieu dans
l’angoisse et la souffrance ;
Puisque le pays d’Havilla où se trouve l’or est un pays de souffrance (la
racine hébraïque d’Havilla possède cette signification, souffrance, détresse) Nous savons que tout ce qui est fait avec du
sacrifice et du renoncement, c’est ce qui a le plus de valeur à nos yeux et aux
yeux du Créateur.
Le deuxième bras Guihon, se traduit
par « source jaillissante », est cette eau divine sert à oindre les
grands représentants de Dieu sur terre, comme Salomon qui a été oint à Guihon
par le prophète de David, Nathan et le sacrificateur Tsadok.
Dieu, donc, parle à travers l’onction.
Par conséquent, ce bas traduit l’onction divine manifestée par un homme.
Le troisième bras Hiddékel est
un grand fleuve comme celui du Tigre en Syrie.
Le prophète Daniel eut une vision et des révélations au bord de ce fleuve
(Daniel 10 :4). Cette eau qui coule ce sont comme pour Daniel, des visions
et des révélations pures qui alimentent elles-aussi la mémoire divine de notre
âme. Ce bras du fleuve traduit la révélation.
Enfin, il y a l’Euphrate
quatrième et dernier bras, signifiant « fertilité ». Cette eau
symbolise notre héritage ; L’Euphrate est toujours associé dans la Bible
aux territoires et aux terres reçues en héritage, ce fleuve vient délimiter les
frontières.
Dans un de mes derniers messages, nous avons vu que l’Euphrate qui se tarit
au moment où se déverse la coupe de colère de Dieu, cela traduit un héritage
catastrophique, une terre asséchée, infertile sans production. Donc ce bras
traduit avec qui nous avons fait alliance. Une alliance de mort ou une alliance
de vie ?
Donc voilà les 4 bases de notre hérédité transmises par notre mémoire
génétique : l’esprit de sacrifice, l’onction, la révélation et l’alliance.
Je ne vais pas détailler, pour l’avoir fait déjà dans plusieurs messages,
mais ces 4 bases de la mémoire sont les 4 êtres vivants d’Apocalypse 4 :6
remplis d’yeux devant et derrière et qui se trouvent au milieu et autour du
trône de l’Agneau. Donc on peut associer ici l’esprit de sacrifice (Pischon)
avec l’être à face d’homme ; pour l’onction (Guihon), l’être à face d’aigle ;
pour la révélation(Hiddékel) l’être à face de lion et enfin pour l’alliance
(l’Euphrate) l’être à face de bœuf, la communion fraternelle.
Les conséquences de tout cela, c’est que hérédité peut être luxuriante,
parce que faite en Esprit ou au contraire désertique, maladive, parce que l’eau
de ces fleuves ont été asséchés ou empoisonnées.
Le jardin
d’Eden qui est la représentation terrestre de notre âme n’a pas encore une fois
été bien gardée.
Rappelons-nous, notre mémoire principale est alimentée par les 4 bras du
fleuve qui sont eux-mêmes alimentés par le Saint-Esprit :
1. une âme de vrai
sacrificateur,
2. une
inspiration pure,
3. des révélations
et enfin
4. une alliance
faite en Jésus-Christ.
Ou alors (deuxième possibilité) notre mémoire génétique restera imprégnée par
un esprit mauvais, démoniaque, une fausse onction, révélant de faux sacrifices,
une eau de connaissances humaine frelatée et pour finir un héritage païen qui
nous séparera de Dieu.
Mais comment être sûr que notre mémoire ne nous joue pas des tours ?
Dans Nombre 15 38, L’Eternel demande à Moïse une chose d’apparence bizarre
à rajouter avec la frange, un cordon
bleu. Pourquoi ?
Le bleu symbolise la royauté.
Mais ce cordon, remarquez bien sa disposition et son orientation, il tombe
vers le bas et il est placé en bas, au plus bas du vêtement, frôlant le
sol ; comme si notre Dieu voulait nous envoyez un message permanent, du
genre : «Que celui qui veut être le premier, donc le roi, soit le
serviteur de tous, donc le plus humble, le plus bas parmi vous ! » ;
ou encore que celui qui veut avoir l’âme de Dieu, ait cette attitude
d’humilité.
Alors pour en revenir à la réincarnation :
Notre mémoire, stockée dans l’ADN de nos cellules, révèlera au final notre héritage spirituel.
C’est notre propre génétique qui révèle notre châtiment, en nous condamnant
ou au contraire, ce sont nos cellules qui révèlent notre salut par la pureté
d’une âme purifiée.
Dans le premier cas,(si notre génétique révèle un châtiment) la résurrection
par réincarnation sera une mise au feu, une nouvelle épreuve, un nouvel essai
qui aboutira à un nouvel ADN transformé, si
et seulement si, de nouveaux actes d’amour véritables sont vécus.
Eux-seuls permettront une nouvelle mémoire, un nouvel héritage.
Amen.
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