Par Eric Ruiz
J'ai récemment échangé avec un frère de Bretagne et il me disait que l'Eglise serait aux avant-postes pour être témoin de l’Épouse, témoin de sa division avec elle, témoin de sa manifestation et pour finir de son enlèvement.
Cela m'a fait réfléchir et j'ai poussé la réflexion avec l'aide du Saint-Esprit.
Commençons par la tradition juive pour expliquer le temps de fiançailles.
Selon la tradition juive le jour d’une nouvelle lune, l'époux envoie une lettre de fiançailles à sa future épouse.
Cela m'a fait réfléchir et j'ai poussé la réflexion avec l'aide du Saint-Esprit.
Commençons par la tradition juive pour expliquer le temps de fiançailles.
Selon la tradition juive le jour d’une nouvelle lune, l'époux envoie une lettre de fiançailles à sa future épouse.
C’est l’époux en premier qui
choisit sa fiancée et lui fait parvenir ses intentions par lettre.
La signature de l’acte, l’officialisation se fait quand la fiancée boit entièrement la coupe de
vin en présence de son futur époux.
Pour la cérémonie divine, cette « coupe » représente la
qualité de sa communion fraternelle et de sa communion avec son futur époux.
Lorsque la communion est semblable à celle de l’originale, qui était celle des
premiers disciples de Jérusalem, alors l’acte peut être signé.
La dot de l’Épouse
La dot elle, est l’héritage acquis sur la croix, il y a
plus de deux mille ans déjà par le sacrifice parfait de notre Seigneur Jésus.
Cet héritage correspond à, « [. . .] La
richesse et la gloire …qu’il réserve aux saints ».(Éphésiens 1 :18) c’est-a-dire : tout l’héritage de son fils Jésus-Christ :
« Or
si nous sommes enfants : nous sommes aussi héritiers : héritiers de
Dieu et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui,
afin de prendre aussi part à sa gloire. (Romains 8 :17) »
La lettre de fiançailles de l’Époux
Le 27 juin 2014, jour de nouvelle lune, une lettre de
fiançailles a été lue devant l’ensemble des croyants de l’église dans laquelle
je figurais.
Elle y stipulait une nouvelle organisation dans les rapports de
ses membres entre eux, une gouvernance horizontale, sans dirigisme mais par des fonctions liées aux
« anciens », et un rétablissement de la cohésion qui existait au
premier jour de la première Eglise.
Selon la tradition juive, « la lecture
achevée entre les parties, le bien-aimé remplit une coupe de vin qui, si elle
est entièrement bue par la bien-aimée, signifie son approbation, et si
partiellement, son refus ».
La coupe de vin et les fruits
Pour ma part, j’ai bu entièrement cette coupe de vin ; et
pour ceux qui ont bu aussi entièrement cette coupe de bénédictions, nous avons
signé l’acte de fiançailles, en vivant la qualité de communion des premiers
disciples de Jésus.
Je constate que nous avons déjà les fruits ; nos
fruits : la paix, la simplicité entre nous, le partage de nos épreuves et
de nos victoires. La joie de se retrouver, la complicité dans nos expériences.
La liberté de se confier les uns aux autres sans recevoir de jugement, la
confirmation des uns et des autres que le Saint-Esprit, l’Epoux, est bien celui
qui nous dirige ensemble, comme un corps uni ; Le même Esprit se mouvant
en nous.
Nos fruits ce sont aussi, le réveil autour de nous qui gagne d’autres frères
et sœurs aux quatre coins du pays de France, qui partagent des expériences
similaires unis avec nous dans la prière et le jeûne et les combats similaires.
Lors de nos cultes, s’improvisent un enseignement, une exhortation, des
prières, des témoignages ou des prophéties. L’Esprit soufflant sur chacun comme il veut , témoignant de la liberté et de
l’ordre.
Les témoins des fiançailles du Seigneur
Toute affaire comme toute cérémonie de fiançailles se fait
sur la déclaration de deux ou trois témoins selon (2 Corinthiens 13 :1).
Par conséquent, la fiancée et le fiancé ont des témoins
qui ont assisté à la signature. Il est évident que
ces témoins ne peuvent être la Fiancée de Christ. Mais ils sont suffisamment
proches d'elle, pour observer, constater des faits et attester de la réalité.
Cela va peut-être vous
choquer, mais les témoins, ici, louent le Seigneur du bout des lèvres, alors que leur
cœur est éloigné de lui. Ils sont confondus, honteux face à leur tromperie.
Car la Vérité révèle alors leur mensonge.
Esaïe
44:9 « Ceux qui façonnent des
statues, eux tous, se réduisent au chaos, et leurs œuvres les plus chères ne
servent à rien ; ils sont leurs témoins, elles n’ont ni la vue, ni
la connaissance, aussi seront–ils honteux ».
Luc
11 :47-48 : « Quel malheur pour vous ! Vous
construisez les tombeaux des prophètes, alors que ce sont vos pères qui les ont
tués !
Vous
êtes donc témoins et
vous approuvez les œuvres de vos pères, car eux, ils ont tué les prophètes, et
vous, vous construisez ».
Le Fiancé a un seul témoin, c’est Jésus-Christ, son Fils
unique.
Jean 8:18 « Eh bien, moi, je suis mon propre
témoin ; et le Père qui m’a envoyé me rend aussi témoignage.. »
Lévi
et Benjamin, les deux témoins de l’Épouse
Pour la future Épouse, c’est différent. L’Eglise est un
témoin comme Israël l’est aussi.
Juda, je continue à l’annoncer, est le type de
l’Épouse.
Regardez dans vos Bible, le royaume de Juda était composé de la tribu
de Juda et de deux autres tribus : la tribu de Lévi et la tribu de
Benjamin. Ces deux tribus forment les deux témoins.
Pourquoi je dis cela ?
Car dans les
livres d'Esdras et de Néhémie, seuls trois tribus sont dans la liste des exilés
qui revinrent de Babylone.
Ces gens étaient issus des tribus de Juda, de Lévi
et de Benjamin (Esdras 1 : 5; 2; Néhémie. 7 : 6-72). Les autres tribus qui ont
été déportés en 721 av. J.-C., ne sont pas revenus avec leurs frères Judahites
en 536 avant J.-C.; cela est un fait historique certain.
Dans l’A.T on voit bien que Benjamin et Lévi ont déjà
exercé les fonctions de témoins.
Jérémie
32:44 « On achètera des champs pour
de l’argent, on écrira des contrats, on les scellera, on prendra des témoins,
au pays de Benjamin… »
Nombres
1:50 Toi, affecte les lévites à
la demeure du Témoignage, à tous ses ustensiles et à tout ce qui lui appartient.
Les
lévites étaient les témoins de la justice de Dieu.
L’héritage de Jacob associée à Benjamin, a de fortes
similitudes avec la tyrannie existant dans l’Eglise. « Benjamin
est un loup qui déchire; Le matin, il dévore la proie, Et le soir, il partage
le butin. »
Ce
coté carnassier, attaquant, cruel, qui
dévore entièrement sa proie, nous fait penser aux loups ravisseurs dont parle
Jésus qui seront déguisés en habit de brebis.
Ces chefs, ces conducteurs seront
témoins de la gloire du Fiancé avec sa Fiancée.
L’apôtre Paul en parle aussi :
« Je sais qu'il
s'introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n'épargneront pas le troupeau, et qu'il s'élèvera
du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour
entraîner les disciples après eux. »(Actes20 :29-30).
L’héritage
de Jacob associée à Lévi a de fortes similitudes avec ces croyants tièdes et
sans vraies repentances.
« Siméon et Lévi
sont frères ; leurs glaives sont des instruments de violence. Que mon âme
n’entre point dans leur conciliabule, que mon esprit ne s’unisse point à leur
assemblée ! Car, dans leur colère, ils ont tué des hommes, et, dans leur
méchanceté, ils ont coupé les jarrets des taureaux. Maudite soit leur colère,
car elle est violente, et leur fureur, car elle est cruelle ! Je les
séparerai dans Jacob, et je les disperserai dans Israël. »
On discerne bien ici, que ce sont des croyants qui utilisent dans les assemblées, le glaive de la parole.
La violence et dans leur mot et leur attitude pour
médire, pour accuser, mépriser et juger.
Ils seront séparés de Jacob, du
figuier, du cep. Ils seront ensuite dispersés, car ils ont agit dans la colère
et la violence, laissant parler sans retenue leur chair, leurs passions.
Lévi
est la seule tribu n’obtenant aucun héritage.
Ce sont des soi-disant croyants
mais leur manque de compassion et d’amour en font des déchus de la grâce
préférant la justification par la loi.
Ils aiment le « œil pour œil, et dent pour dent »
Face à ce qui se passe dans les églises aujourd’hui,
force est de constater que nous pouvons juger dés à présent, dans le sens de
discerner qui manifeste un cœur de Juda, un cœur de Benjamin ou un cœur de
Lévi.
Juger les tribus d’Israël avec le Seigneur
Là aussi, le verset de Matthieu 19 :28 prend un tout
autre relief :
Jésus leur répondit: "Je vous le dis en
vérité, quand le Fils de l'homme, au renouvellement de toutes choses, sera
assis sur le trône de sa gloire, vous qui m'avez suivi, vous serez de même
assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d'Israël."
Nous sommes arrivés à ce temps de renouveau, de réveil
spirituel, où Jésus nous amène à juger avec lui les douze tribus d’Israël.
Juda, Benjamin et Lévi sont des cœurs bien distincts, se manifestant pleinement
dans l’Eglise de Laodicée, à notre dernier âge.
Mais je sais bien que certaines choses peuvent apparaître
contradictoires dans mes propos. Le roi Saül et l’apôtre Paul, sont tous deux issus de la tribu de Benjamin.
Le grand apôtre Paul ne serait-il qu’un témoin, alors ?
Les tribus exercent une marque spirituelle sur le peuple. Et l’on peut passer d’une tribu à une
autre selon la volonté du Seigneur. L’apôtre Paul a manifesté un cœur de Juda.
Tandis que Saül a été le témoin de sa chute et celui de l’élévation de David
par le Seigneur.
Les sanctifiés, rejoindront
Juda, tandis que les autres resteront dans leur tribu d’origine. De même ceux
qui en Juda auront été idolâtres, seront expatriés vers d’autres tribus.
La
Bible nous montre que certains ont changé de tribus. Néhémie 11 :36 nous
dit que des Lévites originaires de Juda partirent en Benjamin.
Au chapitre
12 :1-4, on peut même y lire les noms des Lévites, rapatriés.
« J'ai encore d'autres brebis, qui ne
sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que je les amène; elles
entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. » (Jean 10 :16).
Juda forme l’Épouse spirituelle, celle des nations. Mais
il y aune autre bergerie qui lui est rattachée : Ephraïm.
Pourquoi cette tribu ?
Car elle tient le pan de sa robe. Elle est le rempart de
sa tête. Il y aura un reste qui changera de cœur tardivement, et qui connaîtra la gloire de Dieu au tout dernier moment.
Comme in extremis, elle attrapera le pan de la robe de Juda
et s’y attachera.
Cet Éphraïm spirituelle portera quand même du fruit, et
sera fécond (Éphraïm= fécond, porter du fruit) Ce sont ces vierges folles qui ont quand même
réussit à acheter de l’huile avant l’enlèvement de l’Epouse et qui partiront
avec elle.
" Car une grande partie du peuple, beaucoup de
gens d’Ephraïm, de Manassé, d’Issacar et de Zabulon ne s’étaient pas purifiés.
Ils mangèrent la Pâque sans se conformer à ce qui est écrit ; c’est
pourquoi Ezéchias pria pour eux, en disant : Que le SEIGNEUR, qui est bon,
fasse l’expiation pour tous ceux qui ont appliqué leur cœur à chercher Dieu,
le SEIGNEUR, le Dieu de leurs pères, même sans avoir la pureté requise pour les
choses sacrées ! " (2 Chroniques 30 :18 :19)
Ezékiel 37:19 réponds-leur : Ainsi parle le Seigneur
DIEU : Je prends le bois de Joseph qui est dans la main d’Ephraïm
et les tribus d’Israël qui lui sont associées ; je les joindrai au bois
de Juda et j’en formerai un seul bois. Ils seront unis dans ma main.
Soyons zélé pour notre Dieu, il juge avec nous ses tribus, car l'enlèvement est proche et la moisson et mûre.
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