285
Par Eric
Ruiz
Commençons
par « le temps », car le temps donne la puissance à ce chiffre
5.
On entend
souvent dire que pour Dieu le temps n’existe pas, qu’il est hors temps, et que
nous, contrairement à lui nous sommes prisonnier du temps.
Je pense
que c’est à moitié vrai seulement.
Dieu le
Père, c’est vrai est esprit et donc libre du temps ; mais en créant l’univers, la terre, il a fixé le temps. La
création a duré 7 jours.
Mais là où
je crois qu’une telle théorie est fausse, c’est justement que Dieu n’est pas à
l’extérieur de sa création donc à l’extérieur du temps.
Même après
Adam, Genèse 11 :5 nous dit que « L'Eternel
descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des
hommes. » ;
et il ne fit pas seulement que de regarder : « confondons leur langage…Et l'Eternel les dispersa loin de là sur
la face de toute la terre » (c’est le passage qui concerne la tour de
Babel) ;
Dieu, en
fait a toujours été avec nous (Emmanuel, c’est Dieu avec nous) et, il s’est
manifesté dans tous les âges par 4 êtres vivants :sa parole, la communion
fraternelle, le sacrifice et dans les prières ; maintenant, il vit en nous
par Jésus-Christ qui a ouvert la voie au Saint-Esprit (Dieu en nous).
Le temps
est une contrainte nécessaire et même indispensable.
Les
semences, comme les récoltes se font bien selon un calendrier annuel précis
(exemple livre du Lévitique: « le
quinzième jour du septième mois vous récolterez les produits du pays... »)
Et
spirituellement,
Le temps
est indispensable aussi, au moins pour une chose : pour persévérer dans la
foi, dans l’amour, ou bien dans l’aveuglement et l’incrédulité (donc dans le
péché) et y récolter les fruits (la bénédiction ou la malédiction).
Le temps
permet aussi de figer un événement.
Les fêtes
sont ce moment qu’on arrête dans le temps, comme la fête de la Pâque, ou le
sabbat ou encore le mariage. Elles marquent un état accompli, une consécration
terminée, ou à l’inverse, la révélation d’une manigance ou d’un endurcissement
arrivé au summum.
On célèbre
un état d’âme particulier à ce moment-là par « une sainte convocation » en l’honneur de l’Eternel.
La fête :
encore un moment qui doit marquer un temps et surtout pas une tradition ou un
symbole dont le sens n’est plus relié à notre propre réalité.
Aussi nous
devons faire attention aux secondes, aux minutes, aux heures, aux années dans
lesquelles nous évoluons, car elles marquent des passages, des changements, des
jugements, de nouvelles vies ou des arrêts ; des morts.
Alors, maintenant,
cela fait 5 ans que je me
suis « reconverti » et que je reçois chaque semaine de la manne (de
la nourriture spirituelle) venant de mon Père céleste par le Saint-Esprit.
Je sais que
cinq ans marque un tournant, mais lequel ?
Oui j’ai
parlé du chiffre 5 dans un message sur la cinquième trompette. Mais est-ce
suffisant pour avoir le sens de ce chiffre afin de nous consacrer
davantage ?
J’étais
partis d’Apocalypse 9 :5 comme pièce principale du puzzle : « Il
leur fut donné, non de les tuer, mais de les TOURMENTER pendant CINQ MOIS, et
le tourment qu’elles causaient étaient comme le tourment que cause le scorpion
quand il pique un homme ».
Alors ce chiffre nous révèle-t-il un tourment dans
lequel nous devons tous passés, croyants comme incrédules ?
Non, nous devons avoir d’autres témoins, d’autres
témoignages, pour pouvoir envisager une vérité.
« Abstenez-vous de toute espèce de mal.
Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre
être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible [sans
reproche], lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ! » (1Thessaloniciens 5 :22-23).
Ici au chapitre 5, l’apôtre Paul dit une chose
importante : il n’est plus question de tourment mais de s’abstenir du
mal, justement, dans le but d’échapper au tourment.
Autre fait intéressant : C’est l’avènement de notre
Seigneur (ce temps est stoppé, marqué comme une fête).
Si on regroupe déjà ces deux chapitres ou versets, marqués
par le chiffre 5, l’avènement
du Seigneur se fait bien, pendant que certains sont dans le tourment et que d’autres
ont été sanctifié en s’abstenant du mal.
Et Lamentations 5 :5 donne des détails de ces tourments, (On se
lamente, mais de quoi ?) : « nous
sommes poursuivis le joug sur le cou ; Nous sommes épuisés, nous n’avons
point de repos. 6 Nous avons tendus la main vers l’Egypte, vers l’Assyrie »
Ils n’ont point de repos à cause du verset 6, ils se sont tournés vers
d’autres dieux (Égyptiens, Syriens) croyant vénérer le seul vrai Dieu.
Ils sont devenus adultères, pire ils se sont prostitués, c’est-à-dire
qu’ils ont fait ces choses pour de l’argent.
Maintenant, nous allons prendre les chapitres 5 et
leur chiffre miroir dans les versets 5 des 4 évangiles et voir ce qu’ils nous
indiquent (c’est ce que j’ai eu à cœur de faire pousser par un désir soudain).
·
Luc
5 :5 :« Simon lui répondit: Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans
rien prendre; mais, sur ta parole, je jetterai le filet ».
·
Jean
5 :5 « Là
se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans »
Cet homme reçu sa guérison, lève-toi prend ton lit et
marche lui dit Jésus au verset 8. Au verset 9 cinq versets plus tard, il fut
guéri.
·
Marc
5 :5 « Il
était sans cesse, nuit et jour dans les sépulcres et sur les montagnes et se
meurtrissant avec des pierres » quelques versets plus loin, nous
lisons que cet homme sera délivré de légions de démons qui le possédaient.
·
Enfin finissons par Matthieu 5 :5 : Pourquoi cet ordre ?
Parce que l’Evangile de Matthieu semble, quant à lui, faire
la synthèse des 3 autres évangiles : « heureux les débonnaires car ils hériteront la terre. » un débonnaire
c’est un esprit doux, paisible, gentil comme on peut le traduire du grec
« praus » ; quelqu’un de généreux, d’une grande bonté mais souvent
sa gentillesse, lui fait défaut car cela lui vaudra d’être accusé de faiblesse,
d’avoir un caractère naïf, enfantin, à cause de sa soumission, se laissant
alors facilement duper ou affaiblir par les autres.
N’est-ce pas le trait de caractère du fils de l’homme, de
Jésus, comme celui de nos trois miraculés d’ailleurs (de Luc, Marc et Jean
5 :5) ?
Simon, Pierre : affaibli, éreinté par son travail
improductif ; l’homme affaibli et à bout par la maladie qui l’a paralysé 38
ans ; et celui atteint par les démons, fatigué d’être esclaves d’eux en se
mutilant continuellement.
Ce sont tous les trois des débonnaires… mais la suite…la
suite fait que ce caractère les font hériter d’une pêche miraculeuse (pour
le premier), d’un corps privé de handicap (pour l’autre) et d’un esprit libéré
(pour le dernier). Ils héritent effectivement la terre ; ils héritent des
bénédictions terrestres.
Malheureusement, tous ne sont pas sous la bonne nouvelle,
comme eux. La délivrance concerne les débonnaires, mais pour les autres ?
Y-a-t-il une mauvaise nouvelle, alors ?
Actes 5 :5
« Ananias entendant ces paroles,
tomba et expira. Une grande crainte saisit tous les auditeurs. »
Pour Ananias, à la place de la guérison miraculeuse, ce
fut la ruine soudaine.
Lui, avait menti au Saint-Esprit. Son jugement a traduit un
esprit non pas débonnaire, mais un esprit fourbe et menteur qu’il dissimulait.
C’est ce même esprit qui a influencé Caïn et qui lui valut
de faire le mal ; la preuve : Genèse 4 :5 « Dieu ne porta pas un regard favorable sur
Caïn et sur son offrande ».
Car malgré les apparences c’est Dieu qui juge si notre cœur
est pur et nos mains innocentes.
Maintenant à l’opposé nous avons les débonnaires qui
souffrent, endurent les injustices en vue d’une espérance.
Comment la Bible appelle-t-elle ce temps qui sépare nos souffrances
de notre libération (qui va bien-sûr, avec l’avènement de notre Seigneur) ?
Ce temps c’est l’espérance.
1 Timothée 5 :5 :
« celle qui est véritablement veuve
et qui est demeurée dans l’isolement, met son
espérance en Dieu et persévère nuit et jour dans les supplications et
les prières. Mais celle qui vit dans les plaisirs est morte quoique vivante »
Romains 5 :5 :
« Or, l’espérance ne trompe point parce que l’amour de Dieu est
répandue dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné. »
Alors ce chiffre 5 : que nous révèle-t-il ?
Il nous révèle l’aboutissement d’une longue période de
sacrifice qui aboutit à deux destinées bien différentes.
La première destinée est pour le disciple : c’est son
temps accompli. Marqué par l’avènement du Seigneur en lui.
Je vous parlais d’espérance, mais l’espérance se concrétise
quand « Christ en nous devient l’espérance de la gloire »
(c’est : « l’amour de Dieu répandue dans nos cœurs », de Romains
5 :5).
Pour les autres qui auront été sujet à leur instinct fourbe
et trompeur, ils auront les tourments et la ruine comme héritage.
Donc, il y a un
temps précis à vivre pour être saint et déclaré pur ou être un imposteur et être
déclaré impur.
Le témoin que ce temps et ce chiffre 5 sont bien un
jugement, c’est Joseph, le fils de Jacob qui le confirme.
Lorsque ses frères se représentèrent devant lui ;
c’est ce qu’il leur fit comprendre, en leur disant : « Dieu m'a envoyé devant
vous pour vous faire subsister dans le pays, et pour vous faire vivre par une
grande délivrance… Voilà deux ans que la famine est dans le
pays ; et pendant cinq années encore,
il n’y aura ni labour, ni moisson ».
Cinq années sans rien produire
avant d’obtenir la récolte.
Ce qu’il
faut bien comprendre, c’est que ce n’est pas le pécheur qui est jugé ici ;
car nous sommes tous pécheur devant la loi.
Qui ne
pèche pas par omission ? Par peur ou en parlant à la légère, en jurant de faire du mal ou du bien ?
Mais Lévitique
5 :5 est clair « Celui donc
qui se rend coupable de l’une de ces choses, fera l’aveu de son péché ».
Donc le
problème n’est pas le péché mais le manque d’aveu de son péché.
Il faut
admettre ses imperfections, avouer sa
petitesse, reconnaître des choses honteuses que l’on a fait ou que l’on fait
encore.
Ne pas
avouer ses fautes compromet totalement le croyant.
Ensuite,
il faut s’en écarter, c’est-à-dire brûler ce que l’on vient d’avouer, le
sacrifier, comme les versets suivant du chapitre 5 du Lévitique l’indique, plus
du tout en sacrifiant un animal aujourd’hui, mais en arrêtant de remanger ce qu’on a déjà
vomis une fois, deux fois, trois fois, etc.
Mais, ce
n’est pas tout :
Lisons ce
que Dieu demande à Moïse de faire au verset 15 :
« Lorsque quelqu'un commettra une infidélité et péchera
involontairement à l'égard des choses consacrées à l'Eternel, il offrira en
sacrifice de culpabilité à l'Eternel pour son péché un bélier sans défaut, pris
du troupeau d'après ton estimation en sicles d'argent, selon le sicle du
sanctuaire. 16 Il donnera, en y ajoutant un cinquième, la
valeur de la chose dont il a frustré le sanctuaire, et il la remettra au
sacrificateur. Et le sacrificateur fera pour lui l'expiation avec le bélier
offert en sacrifice de culpabilité, et il lui sera pardonné. »
Ajouter un cinquième, ici c’est de l’argent
(sicles d’argent), c’est un cinquième de
la valeur estimé du bélier ; cela parait peu en fait, mais cela traduit la
volonté de se racheter vraiment. Si le bélier vaut 100 et bien vous devez rajouter
20, car 100 divisé par 5 font 20.
Donc concrètement
à chaque fois que l’on pèche involontairement et que l’on s’en rend
compte, notre
sacrifice est 20% supérieur ; Et
cela doit se traduire par des actes, des faits ou une estimation financière,
mais aussi par un temps de consécration plus
long.
Donc pour résumer 5: marque une période où les
actes de sacrifice ont été conçus à répétitions par le disciple.
De quelle nature ont été ces
sacrifices ? Comment et à quoi devons-nous renoncer ?
Le renoncement, c’est la base, c’est la
Genèse, la genèse de la consécration, donc :
·
Genèse 22 :5 « … moi et le jeune homme, nous irons
jusque-là pour adorer »
(Adorer Dieu, c’était
aller jusqu’au bout, par le sacrifice d’Isaac, son fils, pour Abraham)
·
Genèse
24 :5 « Le serviteur lui
répondit: Peut-être la femme ne voudra-t-elle pas me suivre dans ce pays-ci;
devrai-je mener ton fils dans le pays d'où tu es sorti? »
( ici le serviteur d’Abraham se permet d’envisage un scénario différent de
celui de son maître ; nous devons nous aussi renoncer à d’autres scénarios que ceux de notre Père céleste)
·
Genèse 25 :5
« Abraham donna tous ses biens à Isaac » (se démunir de tous ses biens)
·
Genèse 28 :5 « Et Isaac fit partir Jacob… » (nous devons accepter que les chemins
divergent dans notre famille comme le père doit se séparer de son fils.)
·
Genèse 30 :5 « Bilha … (servante de sa femme Rachel) enfanta un fils à Jacob ». (ici
c’est l’humilité de voir ses servantes, comme
l’humilité de voir ceux qui sont d’apparence inférieur, subalterne, voire
illégitime donner la vie, porter du fruit)
·
Genèse 37 :5 « Joseph eut un songe, et il le raconta à ses
frères, qui le haïrent encore davantage » (accepter l’injustice, celle
de se voir haïr et trahir par ses frères,
ses proches)
·
Genèse 34 :5 « Jacob apprit que Sichem avait déshonoré
Dina, sa fille; » (subir le
déshonneur et la honte dans son propre entourage).
·
Genèse 44 :5 « N'avez-vous pas la coupe
dans laquelle boit mon seigneur, et dont il se sert pour deviner? Vous avez mal
fait d'agir ainsi. » (vous voyez ici, c’est le goût amer d’avoir subi une injustice, d’être accusé à tort, alors qu’on a fait le bien).
·
Genèse
49 :5 « Siméon et Lévi sont
frères; Leurs glaives sont des instruments
de violence. » (nous avons à
subir une violence ne venant pas des autres mais provenant de ses propres frères).
·
Genèse 50 :5
« …Je voudrais donc y monter, pour enterrer mon
père; et je reviendrai » (enfin le
deuil, cette séparation-là fait aussi partit du renoncement).
Voilà nos renoncements mis en lumière dans les versets 5 du
livre de la Genèse : le deuil, la violence subie, l’injustice, le
déshonneur, la haine, la trahison, son propre orgueil, des séparations, le don
de ses biens, et pour finir :
renoncer jusqu’au bout.
Souvenons-nous une chose importante : que le fils de
l’homme a la même particularité que le fils de Dieu.
Sommes-nous fils de Dieu ?
Alors Esaïe 53 est pour nous aussi ; Et ne nous
offusquons pas si nous sommes méprisé et abandonné des hommes, si nous sommes
aussi des êtres de douleurs, habitué à la souffrance, brisé par elle, oppressé,
maltraité, mis au nombre des malfaiteurs, et aussi confronté à un sacrifice
allant jusqu’à se livrer soi-même à la mort ; (le témoignage des apôtres,
des disciples, des prophètes d’autrefois ne vont-ils pas dans ce
sens ?) ; car Dieu revient, c’est vrai…mais il revient dans une âme
et un corps habitués à l’injustice, au mépris et au deuil.
Alors pourquoi devons-nous autant enduré de sacrifice et de
renoncement ?
Une réponse se trouve dans le livre de l’Exode
26 :26-29 « Tu
feras cinq barres de bois d'acacia pour
les planches de l'un des côtés du tabernacle, cinq
barres pour les planches du second côté du tabernacle, et cinq barres pour les planches du côté du tabernacle
formant le fond vers l'occident. La barre du milieu
traversera les planches d'une extrémité à l'autre.Tu couvriras d'or les planches, et tu feras
d'or leurs anneaux qui recevront les barres, et tu couvriras d'or les barres. Tu feras cinq barres de bois d'acacia pour les planches de l'un des côtés du
tabernacle, cinq barres pour les planches du second côté
du tabernacle, et cinq barres pour les planches du côté du tabernacle formant
le fond vers l'occident. La
barre du milieu traversera les planches d'une extrémité à l'autre. Tu couvriras d'or les planches, et tu feras
d'or leurs anneaux qui recevront les barres, et tu couvriras d'or les barres ».
Les détails du Tabernacles, que Dieu a donné à Moïse ont leur importance. Les barres sont au
nombre de Cinq. Elles sont au milieu des planches qui forment la cloison du
tabernacle.
Elles consolident l’ensemble du Tabernacle.
Et parmi les barres cinq barres sont faites en bois
d’acacia ; un bois d’une résistance et d’une durée exceptionnelle,
imputrescible, qui ne demande aucun entretien.
Sans ces barres, aucune planche ne peut résister et tenir
verticalement dans la durée. Un jour ou l’autre, avec les intempéries, elles
s’écrouleront. Le Tabernacle s’écroulera.
Ces barres sont soutenues par des anneaux d’or.
L’or pour montrer que Dieu nous soutien en nous purifiant.
Et pour finir l’or recouvre les barres. La purification est totale.
Voilà à quoi sert nos 5 barres, nos sacrifices et nos renoncements : à consolider l’Esprit saint en nous, qui est notre Temple et faire aussi en sorte qu’il nous purifie par son or pur.
Voilà à quoi sert nos 5 barres, nos sacrifices et nos renoncements : à consolider l’Esprit saint en nous, qui est notre Temple et faire aussi en sorte qu’il nous purifie par son or pur.
Alors ne
perdons pas courage. Le chiffre 5, si vous le voyez, doit vous donner de la
persévérance pour continuer à faire le bien et ce qui est juste ; il doit
fortifier votre espérance dans l’épreuve ; notre vêtement d’Epouse de Christ est
bientôt prêt… mais, il lui faut encore des renforts pour assurer sa solidité.
Quand
l’apôtre Jean a réalisé que personne n’était digne d’ouvrir le lire des 7
sceaux,
Une grande
tristesse tomba sur lui, il pleura beaucoup, mais l'un des anciens lui dit: « Ne pleure point; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de
David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux ». (Apocalypse
5 :5) ;
Et cinq
versets plus tard Jean écrivit au verset 10 : « tu
as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils
régneront sur la terre ».
La tristesse transformé en joie ; l’incapacité, le
handicap transformé en règne, voilà le temps accompli du chiffre 5.
Alors je finirai par Cantique des cantique 5 :5
« Je me suis levée pour ouvrir à mon
bien-aimé; Et de mes mains a dégoutté la myrrhe, de mes doigts, la myrrhe
répandue sur la poignée du verrou ».
La myrrhe, rappelons-nous, est le parfum préféré de notre Époux.
Mais ce parfum, offert à sa naissance a servi aussi à embaumer le corps
du fils de Dieu. Ce parfum qui respire le sacrifice du début à la fin, c’est
notre identité aussi.
C’est lui qui nous identifiera lorsque nous tournerons la poignée du verrou pour rentrer dans la salle des
noces.
Amen
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire