Par Eric Ruiz
Le 16 : c’est le
jugement des familles.
Comment suis-je en arrivé là, à en déduire cela ?
J’ai suivi à mon insu un cheminement prodigieux comme
le fait à son habitude notre Seigneur.
Pour mes 30 années avec Dieu, j’ai reçu ce message
comme un cadeau du ciel.
Je suis tombé par hasard sur une page que me mère
avait écrite; Elle parlait de ses parents qui ont fui, l’un depuis la Pologne
et l’autre depuis l’Allemagne, à cause de l’antisémitisme nazi en 1933.
Et toujours par hasard je tombais sur des paroles de
la célèbre chanson de Jean Jacques Goldman : « et si j’étais né
en 17 à Leidenstadt, sur les ruines d’un champ de bataille aurais-je été
meilleur ou pire que ces gens si j’avais été allemand ».
Ces paroles magnifiques, renferment une véritable
sagesse, et elles ont pris un sens encore plus fort pour moi, avec l’histoire
de ma mère.
Ma mère est né de parents juifs réfugiés à
Paris ; mais sa famille a été éclatée, elle a été disséminé sur « les
ruines d’un champ de bataille » ; et son prénom : Simone, a été
choisi dans la plus stricte tradition juive, comme pour cimenter ce qui avait
été démantelée après la mort subite et récente de son grand-père.
Simone, Siméon c’est : « celui qui a
entendu, qui a été exaucé »
Je cherchais ensuite la signification de cette ville
Leidenstadt (inventée bien-sûr, mais dont le sens s’applique parfaitement avec
la chanson et la vie de ma mère) : ville des souffrances.
Maintenant si on associe cette ville de souffrance
avec le prénom (celle qui a été exaucée) de ma mère, on arrive à la vérité
suivante :
Ma mère était une femme de foi formidable et qui a
entendu les souffrances de sa ville, et qui a été exaucée vis-à-vis des
souffrances de sa famille.
Elle priait chaque jour pour sa famille, elle notait scrupuleusement
les anniversaires, les dates marquantes ; et elle ne perdait jamais une
occasion pour nous rappeler son affection pour l’un ou pour l’autre ; en
fait, pour toutes celles et ceux qui étaient encore en vie.
Elle a su intuitivement que sa conversion à Christ lui
avait donné le lien, le chaînon essentiel de la vie familiale, un cordon d’or
et d’amour.
Alors, en lisant sur la page Wikipédia « né en 17
à Leidenstadt » j’y ai lu que le cingle s’est classé pendant 16 semaines dans le TOP 50.
Et là 16
et semaines a fait tilt en moi, un véritable choc électrique. Mon cerveau a
associé d’un coup 16 avec tout ce que
j’y ai lu sur ma mère et je savais intuitivement que 16 avait un rapport avec
la famille.
Et je savais
que la Bible allait elle aussi confirmé cela et qu’elle allait complètement dans
ce sens…(une parenthèse pour dire : n’oublions pas que l’esprit divin
s’associe à notre intuition).
D’abord
revenons sur le jugement qui lui seul amène à la vérité:
C’est le
verset 16 du chapitre 12 de l’Ecclésiaste version Ostervald:
« Car Dieu fera
venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien,
soit mal. »
Maintenant parlons des familles ou de la maison d’Israël, de
la maison de Juda, ou de Joseph ou d’une autre famille, d’une autre maison avec
ses fils et ses filles et ses rois, allons voir comment Dieu forme ses familles
(nos familles) à partir du nombre 16.
C’est la famille de Jacob qui nous informe en premier de la
valeur de ce nombre.
Jacob est uni bien-sûr à Léa, la sœur délaissée, mais pas
seulement ; Car Jacob eut des enfants par la servante de Léa.
Laban, le père de Léa lui donna Zilpa comme servante qui
continua à donner des enfants à Jacob, car Léa ne pouvait plus le faire après
avoir accouchée de quatre enfants.
Combien Zilpa eut-elle
d’enfants?
La réponse vous vous en doutez : 16
Mais 16…
quoi des enfants, des petits-enfants ?
Lisons Genèse
46 : 18 version Louis Segond
« Ce
sont là les fils de Zilpa, que Laban avait donnée à Léa, sa fille; et elle les
enfanta à Jacob. En tout, seize personnes ».
On ne nous dit pas quelles personnes (selon les versions, ce
sont aussi: « des âmes »).
En fait il y a un mystère dans ces personnes… Qui sont les
fils de Zilpa au juste ?
Zilpa, était syrienne, dont le nom signifie le ruissellement.
L’eau de repentance devait ruisseler de sa maitresse Léa et
elle-même Zilpa ruisselait sur d’autres.
Alors
qui a été touché par l’eau qui coulait d’elle ?
Cela, nous ne le seront sans doute jamais (le hasard
appartient à Dieu le Père) ; mais une chose et sûr, 16 personnes ont été mis à part, consacrées par elle.
Nous ne connaissons que deux fils : Gad et Aser qui
signifient tous deux heureux.
« Gad (par la
bénédiction de Jacob) sera assailli par
des bandes armées mais il les assaillira et les poursuivra » (ses durs
combats aboutiront à des victoires) « Aser
produit une nourriture excellente ; il fournira les mets délicats des rois ».
(Un peu comme Daniel l’a fait avec le roi de Babylone, Darius)
Alors, Zilpa, a-t-elle été la seule servante a consacré des
fils ?
Non, avant elle Agar la servante de Sara la femme d’Abraham
l’a fait aussi
C’est Genèse 16 qui
nous le fait comprendre : « Or Saraï femme d'Abram ne lui avait enfanté aucun enfant, mais elle
avait une servante Egyptienne, nommée Agar…Saraï, femme
d'Abram, prit Agar, l'Egyptienne, sa
servante, et la donna pour femme à Abram, son mari…qui alla vers Agar, et elle
devint enceinte ».
Alors il y a bien une stratégie de la part de
Dieu pour rassembler, et rapprocher les familles. C’est lui qui unit et qui
désunit. Nous retombons dans le jugement.
Exode
16 nous explique cette stratégie au verset
4 :
« L'Eternel dit à Moïse: Voici, je ferai pleuvoir pour vous du pain, du
haut des cieux (on sait que c’est la manne, la révélation
d’un point de vue spirituelle). Le peuple
sortira, et en ramassera, jour par jour, la quantité nécessaire, afin que je le
mette à l'épreuve, et que je voie
s'il marchera, ou non, selon ma loi ».
Donc, ceux qui ne marchent pas selon sa loi, ce sont ceux
qui murmurent, qui se plaignent, et contestent tout le temps, mais aussi ceux
qui préfèrent un autre pain, une autre nourriture que celle de Dieu. Ils ne sont
pas exclus, ils s’excluent finalement eux-mêmes du peuple mais aussi de leur
famille, de leur maison. Pourquoi ? car ils refusent de marcher selon la
loi, ils refusent la révélation.
Lévitique16 nous
dit qu’Aaron perdit ses deux fils « qui
moururent en se présentant devant l'Eternel. ».
D’autres fils connurent le même sort que les fils d’Aaron, Nombres 16 : « Koré, fils de Jitsehar,
fils de Kehath, fils de Lévi, se révolta avec Dathan et Abiram, fils d'Eliab,
et On, fils de Péleth, tous trois fils de Ruben. Ils se soulevèrent contre Moïse… » et plus loin on lit : « la terre qui était sous eux se fendit. La terre ouvrit sa bouche, et les engloutit,
eux et leurs maisons, avec
tous les gens de Koré et tous leurs biens. Ils
descendirent vivants dans le séjour des morts, eux et tout ce qui leur
appartenait; la terre les recouvrit, et ils disparurent au milieu de
l'assemblée. »
Le jugement va encore plus loin, encore plus
loin que leur mort.
La révolte de ces fils les prive d’héritage
terrestre mais aussi d’héritage céleste.
Ils n’hériteront pas ce qu’héritent leur
famille et leur maison.
Par
ailleurs, Juges 16 nous
rappelle que l’histoire de Samson est un jugement pour ceux qui veulent
s’unir avec une maison consacrée, mais en dissimulant leur identité et en
cachant leur cœur tortueux et fourbe.
Dieu se
laisse, comme Sanson l’a été avec Délila la Philistine, il se laisse séduire, malgré le fait qu’il se
sait trahi. Il patiente, comme Samson patientait, tourmenté
importuné jour et nuit par Délila ;
Dieu, lui,
est tourmenté et importuné par des prières remplies de mensonges et de
manigances.
Dieu comme
Samson livre ses points faibles. Pour Samson en se laissant rasé la tête, en
ayant même ses yeux crevés par l’ennemi ; pour ceux qui se consacrent, ils se
laisseront humilier et démunir entièrement, comme Jésus l’a fait.
Car c’est
Dieu lui-même qui leur redonnera la force au moment voulu pour renverser et
détruire les œuvres des faux consacrés et leur temple maudit.
En fait
Dieu fait comme avec le prophète Samuel, a qui il montra le futur roi
d’Israël : David.
Dieu finit
par nous envoyer vers les vrais fils consacrés.
1Samuel 16, « Remplis
ta corne d'huile, et va; je t'enverrai chez Isaï, Bethléhémite, car j'ai vu
parmi ses fils celui que je désire pour roi ».
Alors à cause d’un roi désobéissant, comme Saül l’était, sa
maison est-elle maudite, coupée de toute bénédiction, de tout héritage ?
C’est 2 Samuel 16 qui nous en donne la
réponse avec l’exemple de Tsiba, un des serviteurs de la maison de Saül et
plus précisément de Jonathan son fils.
Le roi David se sentait redevable à cette maison, en retour
de l’affection qu’il avait eu pour Jonathan (fils de Saül).
Alors quand Tsiba se présenta devant David avec des ânes,
du pain, des fruits et du vin (parce qu’il avait vu le besoin des gens de
David) il reçut en retour de sa générosité et de son sacrifice, le même
héritage que celui de son maître (il devint propriétaire de terres de Jérusalem,
Tsiba, lui, un simple serviteur, simplement parce qu’il toucha le cœur de David).
Car nous le savons ceux qui touchent le cœur de Dieu ou
celui de ses enfants consacrés, reçoivent le même héritage qu’eux.
Cantique de cantique 2 :16 « Que tu es beau mon bien-aimé, que tu es
aimable, notre lit c’est la verdure (on pourrait dire aussi : notre
lieu de repos c’est une terre fertile, voilà l’héritage que Dieu promet à sa
bien-aimée) »
Avec Tsiba, nous avons encore l’adoption, ce lien indélébile de notre Seigneur. Dieu
aime adopter des fils issus de familles différentes, de nations différentes, de
religions différentes.
Il les
adopte parce que leur cœur montre de qui ils sont issus.
Romains 16 : 13, dévoile
une chose étonnante : Paul a adopté une romaine, la mère de Rufus comme la
sienne « Saluez
Rufus, l'élu du Seigneur, et sa mère, qui est aussi la mienne. »
Alors Dieu rajoute par le chiffre 16, mais par qui ?
Eh bien par Yosseph, Joseph, qui est une porte, c’est la porte des
brebis,(message sur Sion, 4ème partie, mars 2017) Joseph possède cette fonction
de rassemblement en lui.
Joseph (qui signifie : Dieu a rajouté) le fils de Jacob, a reçu
une double portion avec ses deux fils, voilà comment Dieu rajoute.
Jacob devenu Israël dit : Genèse 48 :16 « que l’ange qui m’a délivré de tout mal,
bénisse ces enfants ! Qu’ils soient appelés de mon nom et du nom de mes
pères Abraham et Isaac et qu’ils multiplient en abondance au milieu du
pays…»
Avez-vous prêtez attention aux paroles d’Israël :
« Qu’ils soient appelés de mon nom »
Il change les noms des fils de Joseph : Ephraïm et
Manassé ; et il les change en Israël. Ephraïm c’est Israël, Manassé c’est
Israël.
Il n’y a pas trois tribus Ephraïm, Manassé et Israël mais
plus qu’une seule et même tribu ou famille : Israël.
Maintenant que nous montre Josué 16 ?
Une chose incroyable :
Que les fils de Joseph reçoivent à eux deux, des
territoires beaucoup plus importants que les autres et d’autres encore par
tirage au sort.
En traduction actuelles, cela veut-il dire que les enfants
rajoutés aux familles existantes recevraient un meilleur héritage que les
enfants légitimes ?
Il semble bien que oui.
Ephraïm (qui
signifie : être fécond) est la
partie féconde d’Israël. Et Manassé
(signifiant oublié) c’est la partie d’où
sortira les oubliés et les laissés pour compte d’Israël.
Avec Dieu les cartes des familles sont redistribuées à la
fin, ce n’est plus le même jeu qu’au départ ; Tout comme Ephraïm qui n’est pas l’ainé, mais
qui a reçu une bénédiction d’ainé et non de fils cadet.
Les fils légitimes deviennent pour beaucoup illégitimes et
vice et versa.
Et Dieu n’hésitent pas à prendre des filles à la place des
fils (Josué 17 :3)
Et quand Dieu rajoute, il ne rajoute pas une part moindre,
que celle qui est déjà, mais une part beaucoup plus grosse ; en fait,
c’est une part double.
« Donnez, et il
vous sera donné: on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée
et qui déborde » (voilà la loi du rajout).
Donc résumons : nous l’avons vu, Dieu rajoute des
serviteurs, des servantes, des étrangers, des étrangères, (syriennes,
égyptiennes…) des veuves aussi, comme celle qui a reçu le prophète Elie à
Sarepta (au Liban actuel).
C’est pourquoi Dieu a instauré une fête pour cela.
Laquelle ?
La fête des tabernacles, plus connue sous le nom de
Souccot, la fête des cabanes.
Qu’a-t-elle de si particulier ?
On y célèbre la moisson et l’abondance des récoltes. Mais
avec qui ? Car c’est là le point crucial.
Deutéronome
16 : 14 nous dit : « Tu te réjouiras à cette fête, toi, ton fils et ta fille, ton serviteur
et ta servante, et le Lévite, l'étranger, l'orphelin et la veuve qui seront dans
tes portes » (cela en fait du monde).
En gros, tu n’excluras personne d’en ton entourage, car
tous peuvent faire partie de la grande récolte de Dieu.
Jésus de Nazareth a-t-il été inclus à cette fête ?
Non, puisqu’il est arrivé dans la plus grande discrétion à
cause des religieux qui en voulaient à sa vie (Jean 7).
Alors de nos jours, c’est la même chose, les croyants
légitimes ne sont pas invités dans les assemblées, ils sont plutôt pourchassés,
et les serviteurs et les servantes sont confondus avec les Lévites (les
croyants) Le contexte d’exclusion et de confusion reste toujours le même.
Alors, n’excluez personne dans votre famille (au sens large,
avec vos connaissances) et encore moins quand vous vous assemblez pour fêter
votre travail, les bénédictions que vous avez reçues.
Incluez les moins honorables, les malades, les casse-pieds,
ceux et celles qui ne croient pas comme vous en Jésus-Christ ; personne ne doit être rejeté.
Pensez à Joseph et à sa tunique de plusieurs couleurs.
Quelle est la couleur de l’amour ?
C’est la couleur de la tunique de Joseph (celle des peuples
du monde).
L’inclusion est totale et elle ne se limite pas à notre
jugement.
Deutéronome
16, au
verset 19, il est dit : « Tu ne
porteras atteinte à aucun droit, tu n’auras
point égard à l’apparence des personnes et tu ne recevras point de présent, car
les présents aveuglent les yeux des sages et corrompent les paroles des justes. »
Donc faisons très attention, il faut se méfier des
généralités et des apparences, afin de ne pas juger précipitamment et tomber
dans l’excès inverse qui consisterait à rejeter toute légitimité à ceux
qui l’avaient à l’origine.
C’est comme cela, sinon, que l’on favorise l’étranger à la
place du citoyen résident (c’est ce que nous vivons dans nos pays occidentaux
où le résident a moins de droit que l’étranger).
Revenons à 2 Samuel 16, après l’histoire de Tsiba.
Il arriva un homme de la maison de Saül avec des intentions
bien différentes : C’était Schimeï
Il lançait des pierres sur le roi David et lui prophétisait
des horreurs, des malédictions.
A-t-il perdu alors sa légitimité de fils et son
héritage ?
La suite du récit nous montre, d’abord l’attitude juste de
David qui passa son chemin, alors qu’il aurait pu lui couper la tête ; et ensuite…
eh bien nous voyons plus tard, Schimeï qui s’est repenti et qui est venu devant
le roi David implorer son pardon. Il garda donc sa légitimité et l’héritage
promis à sa maison.
En fait,
ici nous avons un exemple parfait de Proverbes 16 :7
« Quand
l'Eternel approuve les voies d'un homme, Il dispose favorablement à son égard
même ses ennemis. ».
La sagesse c’est de ne rien faire contre ceux qui nous
maudissent comme de ne pas, non plus, favoriser uniquement ceux qui disent du
bien de nous.
Il y a aura un temps ou la vérité éclatera ; et cette
vérité montrera qui est de quelle famille : Quelles sont les filles de
Sion, les filles d’Israël ou les filles des nations.
Alors jusqu’où peut-on aller dans l’ignominie contre Dieu
pour être coupé de sa famille ?
D’abord la mort ne signifie pas forcément une coupure
définitive. La réconciliation est le but d’un Dieu sauveur comme le nôtre. La
preuve c’est l’adultère d’Absalon, un des fils de David qui coucha avec les concubines
de son père pour lui montrer sa désapprobation et cela en autre lui valut la
mort ; mais c’était une rébellion, d’abord et surtout contre son père.
D’ailleurs, à sa mort David eut énormément de chagrin. Mais surtout, cette
rébellion était juste, puisque Achitophel, le prophète de Dieu le conseilla
lui-même d’aller dans ce sens. (2 Samuel 16-23)
Non, il y a un péché qui devrait sauter aux yeux, parce que
non pardonnable, c’est le fameux blasphème contre l’esprit.
Lévitique 24 :16 : « Celui qui blasphémera le nom de l'Eternel sera puni de mort » ou 1 Jean
5 :16: « Il y a un
péché qui mène à la mort; ce n'est pas pour ce péché-là que je dis de prier. »
Ce blasphème est relaté dans 1 Roi 16 contre Baescha et ceux qui l’ont suivi.
« La parole de l'Eternel fut ainsi adressée à Jéhu, fils de Hanani,
contre Baescha: Je t'ai élevé de
la poussière, et je t'ai établi chef de mon peuple d'Israël; mais parce que tu as marché dans la voie de Jéroboam,
et que tu as fait pécher mon peuple d'Israël, pour m'irriter par leurs
péchés, voici, je vais balayer Baescha et
sa maison, et je rendrai ta maison semblable à la maison de Jéroboam, fils
de Nebath. Celui de la maison de Baescha qui
mourra dans la ville sera mangé par les chiens, et celui des siens qui mourra
dans les champs sera mangé par les oiseaux du ciel ».
La colère de Dieu a toujours été d’actualité
avec les blasphémateurs.
Apocalypse 16 nous montre cette progression
dans la colère divine par 7 coupes et même pour une famille (je le rappelle)
qui est légitime au départ.
Regardez, Amos (Amos 7 :16), prophétisait contre la famille royale
d’Israël et d’Isaac dont le champ (l’héritage) serait partagé au cordeau après
qu’il y aura prostitution, captivité ou destruction. De la même manière des
fils d’Ephraïm se sont retrouvés au milieu de l’héritage de Manassé (Josué
16 :9).
Mais n’oublions pas une chose importante : que les plus belles conquêtes avec notre Dieu
se sont fait, se font et se feront toujours dans la douleur.
Ses
familles, comme ses fils adoptés sont enfantées dans la douleur.
Esaïe
16 :1 d’abord : « Envoyez les agneaux au souverain du pays,
Envoyez-les de Séla, par le désert, A la montagne de la fille de Sion ».
Il y a
une traversée du désert pour les agneaux, qui s’enfuiront comme
des fugitifs face à l’oppression, pour échapper à la captivité, (nous dit la
suite du texte d’Esaïe) ; Dieu les cachera de leurs poursuivants, car ils
seront comme les exilés de Moab, qui demanderont asile avant d’atteindre la
montagne de Sion.
Jésus dit aussi à ses disciples :
Jean
16 : 21-22 « La femme, lorsqu'elle enfante, éprouve de la
tristesse, parce que son heure est venue; mais, lorsqu'elle a donné le jour à
l'enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu'elle
a de ce qu'un homme est né dans le monde. 22Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse; mais je vous reverrai, et
votre cœur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie. ».
A la fin, toutes les familles seront réunies
en Christ et chacune recevra sa part
selon la justice qu’elle aura déployée pour notre Dieu « car comme
vous avez bu sur ma montagne Sainte, ainsi toutes les nations boiront
sans cesse. » (Abdias 1 :16).
Rappelons-nous comment les guerriers du Juge
Gédéon venaient boire (à genoux pour certains, en rampant et en lapant comme
les chiens pour d’autres).
Eh bien, comme au temps du juge Gédéon, c’est
notre attitude devant la source, l’eau, la parole divine, qui déterminera notre qualification au combat, au
repas des noces.
Je terminerai par ce qu’avait souligné ma
mère dans un commentaire d’un recueil de Spurgeon : « Les
messages d’amour, souvent nous arrivent sous enveloppes à bords noirs, et si
ses chariots grondent parfois sourdement, ils sont chargés de bienfaits ».
Amen
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