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Par Éric
Ruiz
Il y a un
problème non élucidé pour beaucoup avec « la nouvelle naissance » ou
plus précisément selon l’étymologie grecque « la naissance d’en
haut ».
La
question véritable est :
Sommes-nous une nouvelle créature divine lorsque nous nous repentons ou bien faut-il attendre de recevoir le baptême d’esprit pour cela ?
Sommes-nous une nouvelle créature divine lorsque nous nous repentons ou bien faut-il attendre de recevoir le baptême d’esprit pour cela ?
Ou encore :
Peut-on recevoir le baptême d’esprit en même temps que celui de
repentance ?
Jésus
évoque cela d’une manière pourtant très très claire :
Il répond
à la question de Nicodème, qui lui
demande :
« Comment un homme peut-il naître quand il est
vieux ? […] Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te
le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume
de Dieu ».
Donc il y a bien deux étapes et non pas deux
naissances ; la nouvelle naissance commence lorsque nous naissons d’eau en
premier, puis elle se confirme lorsque nous naissons d’esprit.
Je préfère être clair aussi sur le fait que
la nouvelle naissance ne commence pas par l’esprit.
Jésus ne dit pas cela, il y a l’eau et
l’esprit, il y a une naissance et une confirmation, comme un temps qui
permettrait de passer par exemple d’un état de nouveau-né à un état de petit enfant
puis d’enfant mature.
Attention pas d’amalgame, ce n’est pas la même chose que propose la
religion catholique.
Non, le premier baptême, celui d’eau n’est
pas pour un nouveau-né qui n’aurai pas choisi son Seigneur de toute sa
pensée, de tout son cœur et de toute ses forces ; et la confirmation
n’est pas un acte symbolique, ni un engagement, c’est la démonstration du « nouvel
homme » que nous sommes devenus concrètement.
Revenons à la naissance humaine.
Quand un enfant naît, après être sorti du
ventre de sa mère, il manifeste son
entré dans la vie par un cri, libérant les voies respiratoires, sa respiration,
puis il s’en suit une oxygénation des tissus et enfin une succession de gestes
réflexes.
On pourrait apparenter cette phase à la
naissance d’eau dont parle Jésus. A la repentance.
Il a à ce moment-là des réflexes
archaïques, innés et il a très peu d’habiletés.
Nous
savons que cette phase reste précaire et que le nouveau-né peut à tout moment
avoir des complications et voir sa santé et sa croissance en pâtir. Ce n’est
qu’après le deuxième mois que le nouveau-né va passer à l’état de nourrisson en
utilisant des réflexes volontaires. C’est-à-dire qu’il va alors
volontairement tourner la tête pour vous regarder ou volontairement sourire à
votre passage face à lui.
Je prends
ces exemples pour bien montrer la croissance du nouveau-né vers la petite
enfance. Il y a une conversion, il convertit, il change de lui-même, il y a une
maturation physiologique.
Un
nouveau-né en esprit est un peu comme celui né par la chair, il est très
dépendant de sa mère nourricière (l’esprit divin), puis il va prendre une
indépendance relative. C’est souvent là qu’ont lieu les premières expériences,
les premiers chocs ou sensations traumatisantes avec l’environnement.
Jésus lui,
n’utilise pas cet exemple. Mais il utilise une autre voie naturelle pour nous
faire comprendre que les choses évoluent en parallèle, et de la même manière.
« La parabole du semeur », c’est elle, bien connue des Évangiles et des chrétiens qui va nous faire découvrir les
mêmes choses.
Jésus
s’appuie sur une semence semée dans différents endroits pour nous faire
comprendre comment la parole mène au royaume.
1) La parole du royaume peut être une semence
semée le long du chemin. Elle est
alors ôtée dès le départ par l’ennemi. Ceux qui ne la comprenne pas,
manifestent qu’ils ne l’a reçoivent pas.
Cette semence avortée très tôt, avant qu’elle germe
correspond à ce fœtus pas encore né, pas encore repentis qui n’a pas quitté les
convoitises du monde.
Invoquer Dieu avec un cœur hypocrite, produit ce genre
d’effet.
Vous ne ressentez aucune libération, aucune paix venant de
l’onction car elle ne peut toucher un cœur endurci qui reste attaché aux
plaisirs humains, la semence sera étouffée dans l’œuf, improductive.
2) La parole du royaume peut être semée dans des endroits pierreux. Ce deuxième cas
désigne : celui qui la reçoit, puisque contrairement au premier, il
l’accueille avec joie ; mais il n’a pas de racines nous dit Jésus, c’est-à-dire
qu’il n’a pas ni de persistance ni de consistance. Dès que survient les premières
épreuves, la semence s’arrête de se développer.
Nous avons là un repenti, qui a reçu une onction, qui commence
à produire des actes de justice et de conversion. Il s’éloigne du péché mais
qui dès les premières épreuves, (comme le rejet, par des proches ou la moquerie
des autres), il abandonne la foi. C’est
le nouveau-né qui quelques semaines, ou quelques mois après sa naissance voit
sa croissance s’arrêter subitement. Son développement est perturbé. Il ne
résiste plus aux infections et aux maladies.
Là, nous avons bien une nouvelle naissance, un baptême
d’eau, mais pas assez de volonté pour garder la foi.
3) Enfin
troisièmement : la parole du royaume peut être semée dans les épines, les soucis du siècle
et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent
infructueuse.
Là aussi, le repenti avorte quelque temps après sa
naissance car il n’a pas persévéré assez longtemps pour être baptisé d’esprit.
Il s’arrête en chemin. Son cœur est attaché davantage aux richesses du monde
(ce n’est pas forcément l’argent, c’est aussi, la connaissance, la réussite
sociale, l’envie d’être reconnu par les autres, de passer le premier…). Tous
ces choix étouffent la semence d’origine, qui ne porte pas de fruit.
Par conséquent, naître
d’en haut ne suffit pas, naître d’eau n’est qu’une première étape vers notre
destinée, il nous faut aussi naître d’esprit. Et là nous venons de voir
trois causes distinctes d’interruption de nouvelle naissance, trois nouveau-nés
avortés juste avant sa conception pour le premier et pendant leur conception
pour les deux autres.
Faudra-il une nouvelle semence, ou encore une nouvelle
naissance pour porter du fruit ?
Jésus ne parle pas d’une autre semence mais plutôt d’un
autre terrain, un terrain fertile.
Ce qui veut dire que même arriver à cette étape, les choses
ne sont pas définitives. Le nourrisson, le petit enfant (peu importe l’étape
qu’il a atteint) pourra continuer de grandir.
Le fait de se repentir à nouveau ne nous fera pas renaître
encore une fois mais changera les circonstances de notre évolution.
Le prophète Osée employait une image très parlante , il disait : "Labourez vos jachères, car il est temps de
chercher le Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne et qu’il fasse pleuvoir sur vous
la justice. "(Osée 10:12)
Qu'est-ce que le labourage d’une jachère?
C’est labourer son cœur, c’est briser à nouveau son cœur, c’est examiner
l’état de son âme, et regarder où nous en sommes véritablement.
En
fait, dans la réalité la semence n’est pas détruite, elle dort.
Dans le langage agricole on appelle cela « la dormance ». Pour les
végétaux, la dormance correspond à une vie au ralentie, c’est un arrêt
momentané du développement.
Comme les conditions climatiques et structurelles ne le
permettent plus, les graines arrêtent de germer…et tenez-vous bien, j’ai appris
que cela pouvait même durer plusieurs années.
C’est pourquoi certains ont été étonnés de voir plusieurs
années après avoir semé (et sans ressemer à nouveau), pousser une nouvelle
germination et voir apparaitre un nouveau fruit.
Alors Jésus de Nazareth nous montre pour finir ce qu’est la
bonne semence qui grandit normalement jusqu’à son terme, c’est-à-dire ce que
produit un baptême d'esprit en réalité : Une naissance arrivée à terme,
équivaut à atteindre l’état d’enfant mature, ou de fils (si on reprend les
termes justes employés par Jésus et ses apôtres).
4) « Celui qui a reçu la semence dans la bonne
terre, c'est celui qui entend la parole et la comprend; il porte du fruit, et
un grain en donne cent, un autre soixante, un autre trente » (Matthieu
13 :20).
Arrivée à ce stade de maturation, la semence a produit
d’autres semences, elle s’est multipliée.
Comment ?
En produisant un fruit qui en pourrissant et en tombant à terre, à donner d’autres
graines.
Ce fruit qui murit et qui pourrit c’est le fruit des expériences
difficiles dans notre vie spirituelle. Nous avons un fruit qui a surmonté des
épreuves, des injustices, de l’humiliation, des tentations, des renoncements,
des persécutions, bref un baptême de sang.
Porter du fruit sans passer par le sang, le sacrifice est
impossible.
C’est encore ne pas avoir tenu compte des trois témoignages
et donc de 1 jean 5 :8 : " Il y en a aussi trois qui rendent témoignage
sur la terre, savoir l'Esprit, l'eau, et le Sang; et ces trois-là se rapportent
à un "
De la même manière la semence a pu grandir grâce à des
racines qui ont gagnées en profondeur.
Et les racines grossissent et s’enfoncent grâce aux
tempêtes, aux terrains asséchés, donc grâce aux épreuves.
Pour l’enfant : Il s’est mis à marcher. Le croyant est
devenu fidèle dans sa marche avec le Seigneur.
L’enfant s’est mis à parler, le croyant à prier avec
ferveur et vérité.
L’enfant se tourne vers les autres, il a manifesté des actes
d’encouragement, de bienveillance pour les autres.
Et pour finir, il a produit d’autres semences.
Devenir un être mature, c’est passer d’une conception
égocentrée, (centré sur soi) vers une vision exocentrée, (une vision centrée
sur les autres). Pour le jeune repenti, il franchira les mêmes étapes. Il ne parlera
plus autant de son changement aux autres. Mais c’est son changement profond qui
sera, lui, le déclencheur du changement des autres ;
C’est-à-dire que sa foi aura suffisamment grandi en lui
pour toucher le cœur d’autres personnes. Sa lumière se sera élevée au-dessus du
boisseau et elle aura éclairé d’autres maisons.
Ce qui est important de constater, ici, c’est en tout
premier : que l’on peut naître d’en haut… mais que malheureusement cette
naissance se soit stoppée dans son évolution, elle n’a pu aller jusqu’au terme
de son évolution, de son projet de croissance.
Reconnaissez que l’immaturité de notre génération actuelle
devrait nous mettre la puce à l’oreille concernant cette avortement
spirituelle.
Aujourd’hui des psychiatres ont trouvé une image très
parlante : « le syndrome de Peter Pan ». Un caractère très
prononcé des adultes d’aujourd’hui qui se comportent toujours comme des
enfants. Ils n’ont pas grandi (ils n’ont pas grandi dans leur tête comme on
dit).
Ensuite, ne soyons pas fataliste ; ce tableau
noir peut changer, même s’il rime avec rarement.
Car il existe vraiment un processus de maturation, qui fait
qu’après avoir bravé les épreuves et les tentations, on parvient à l’état « d’hommes faits » annoncé par Paul
(Des croyants qui peuvent manger une nourriture solide).
·
Dans un premier temps, la repentance nous
fait naître.
·
Dans un deuxième temps, les sacrifices, les épreuves,
les renoncements nous font croître.
·
Et enfin, dernier temps, notre attitude, nos
fruits confirment notre baptême d’esprit qui montre alors le disciple accompli.
Et « tout
disciple accompli sera comme son maitre ».
Ce qui signifie qu’arrivé à ce stade nous serons adoptés
comme un fils par le Père, qui pourra nous confier ses biens. C’est un peu
l’histoire du fils prodigue qui a reçu la semence dans le mauvais terrain mais
qui un jour revient vers son père, parce que son terrain (son cœur) a changé.
Voilà encore une démonstration de plus que les tonnerres
indiquent la croissance du croyant.
Il voie ses fautes, 1er tonnerre ;
Il se repent, 2ème tonnerre ;
Il grandit par le pardon, le sacrifice, par le renoncement,
3ème et quatrième tonnerre ; et
Il devient pur comme son Père, cinquième tonnerre.
Son père l’adopte comme un fils, sixième tonnerre et ;
Il partage ses biens, septième et dernier tonnerre.
La parabole du semeur, tout comme les caractéristiques de
la naissance humaine dévoilent donc la vérité sur le baptême de l’Esprit.
Mais alors, pourquoi autant de chrétiens ne la voient pas
et ne comprennent pas cette parabole ?
La réponse malheureusement là aussi, rejoint mes trois
précédents messages : Leur hypocrisie, leur séduction pour le mensonge
font qu’ils se croient des rois, ils ne font confiance à aucun juge sur leur
vie. Ils se jugent faussement vivants.
Conséquence : ils se croient toujours remplis de vie, alors que leur croissance s’est arrêtée. Ils
vivent mais au ralenti, ils sont comme mis en état d’hibernation en attendant
peut-être que de nouvelles conditions d’existence transforment leur état de
presque « morts-vivants ».
L’onction qu’ils ont reçue au départ qui leur donnait la
vie s’est arrêtée à leur tête ou à leur barbe comme le début du Psaume
133 ; mais cette onction qui descendait sur la tête d’Aaron ne descend
plus jusqu’au bord du vêtement du sacrificateur, à cause de leur manque de
persévérance. Et c’est à cause de cet arrêt de croissance qu’ils n’habitent
plus dans la maison de leurs frères et sœurs, dans la maison d’Elohim.
Cet état, c’est celui de la grande majorité, ne nous
leurrons pas. Quand Jésus revient ils réveillent les vierges sages comme les
vierges folles et la différence va se faire sur la fertilité du terrain. Et
cette fertilité, c’est l’huile d’onction bien-sûr mais aussi un produit qui
s’appelle : la persévérance
La persévérance c’est le lien indispensable qui conduit au
baptême de l’esprit.
Les disciples ont attendu jusqu’à la pentecôte pour le recevoir
dans la chambre haute.
Dieu nous fait asseoir sur son trône par notre persévérance.
Au sept Eglise du livre de l’Apocalypse, l’ange de Dieu
annonce la persévérance comme une victoire.
1. Pour
Ephèse : « A celui qui vaincra je donnerai à manger de l'arbre de vie,
qui est dans le paradis de Dieu »
2. Pour
l’Eglise de Smyrne : « Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te
donnerai la couronne de vie ».
3. Pour
l’Eglise de Pergame : » A celui qui
vaincra je donnerai de la manne cachée,… un caillou blanc; et sur ce caillou
est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, »
4. Pour
l’Eglise de Thyatire : « A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres,
je donnerai autorité sur les nations…Et je lui donnerai l'étoile du matin »
5.
Pour l’Eglise de Sardes ; « Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements
blancs »
6.
Pour
Philadelphie : « Parce
que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à
l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les
habitants de la terre…Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le
temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus
7.
Et enfin, pour l’Eglise de Laodicée :
« Celui
qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône »
Notre foi provient d’en haut mais notre persévérance, elle,
vient d’en-bas, elle provient de notre
libre-arbitre d’hommes et de femmes soumis à notre Seigneur.
C’est
donc notre foi puis notre persévérance qui ensemble (ciel
et terre) nous amène à recevoir l’Esprit
divin dans sa totalité (le baptême).
Il y a alors, comme une fusion entre ce qui vient du ciel
et ce qui vient de la terre pour ne former qu’une seule entité : une
nouvelle création.
Nombre de croyants se sont arrêtés à l’onction de la
repentance et n’ont pas persévérer pour être immergés totalement par elle et
s’unir au Saint-Esprit. Car le baptême de l’esprit c’est une union compète (on
vient de le voir entre le ciel et la terre).
Nous
avons vu qu’une semence doit produire des racines solides et profondes. La
persévérance développe cet ancrage dans la terre.
Beaucoup plus profonde qu’un parler en langue ou qu’un don
de prophétie, qui sont en fait (sans les minimiser) les toutes premières
manifestations de la vie.
Nous avons vu qu’à la naissance un nouveau-né possèdent instinctivement
des réflexes innés, automatiques.
Le réflexe de succion, celui de fermeture automatique des
doigts. Eh bien tous ces réflexes sont identiques pour un jeune croyant repenti.
Dans les assemblées, les chrétiens se sont arrêtes a cette
forme de témoignage : Ils se sont arrêtés aux réflexes innés pour déterminer
si on est baptisé d’Esprit.
C’est un peu léger.
Nous avons là aussi le témoignage de fœtus ayant les
réflexes archaïques à leur naissance mais qui, quelques jours plus tard s’arrêtent
de croître, retardant l’apparition des réflexes volontaires.
Maintenant
nous sommes arrivés au temps où Dieu vient juger, évaluer la persévérance de
chacun.
Et
comme nous venons de le voir c’est le Saint-Esprit qui fait office de sceau.
Quand l’ange
est passé aux portes des hébreux, (souvenez-vous les 10 plaies annoncées par
Moïse), le sang de l’Agneau protégeait la maison et les premiers-nés qui restaient
alors vivants dans la maison.
Et
aujourd’hui, l’ange du Seigneur passe-t-il encore dans les maisons ?
Matthieu
24 : 40
Attention,
ce passage a été interprété avec un regard de roi et non celui d’un juge, c’est
tout autre chose.
Obnubilé
par la grâce et le don gratuit, l’esprit de ce monde ne regarde qu’au ciel,
mais il refuse la souffrance dans la condition humaine.
Lisons :
« il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris
et l'autre laissé; de deux femmes qui moudront
à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée »
S’agit-il de l’enlèvement ?
Ce passage montre-t-il une
transfiguration ?
Non pas du tout, ce passage ne montre sûrement pas une
première résurrection, mais bien un terrible fléau qui va s’abattre.
Ceux qui sont protégés et bénis ce sont ceux
qui restent, pas ceux qui sont pris, pas ceux qui partent. Car ici c’est la
mort qui vient les prendre, c’est le même ange de la mort que celui qui passait
devant la maison des Hébreux en Egypte ; c’est leur jugement qui tombent
sur eux.
N’est-ce pas cela aussi qu’on lit, juste
avant aux versets 38 et 39 :
« Car,
dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se
mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et
les emportât tous »?
Ce n’est pas Noé et ses enfants qui ont été
emportés, ce sont bien ceux qui étaient à l’extérieur de l’arche.
On nous annonce ici des catastrophes
naturelles qui vont emporter, prendre les hommes par le déluge ; et Jésus, le verset suivant suit la même logique en montrant que ce seront aussi des
catastrophes naturelles qui seront à l’origine
de la mortalité .
Les hommes qui mourront pendant leur travail dans un champ ou les
femmes qui mourront à leur travail à moudre à la meule, seront comme du temps
de Noé, ils et elles ne se douteront de rien.
Attention cela ne veut pas dire que l’enlèvement n’existe
pas, cela signifie surtout qu’il ne se fera pas de cette manière à la vue de
tous, et n'importe où.
Mais
pourquoi Dieu nous donne-t-il cela ? Pourquoi à nous ?
Nous
l’avons lu, avec l’Eglise de Pergame, c’est une confirmation pour ceux qui ont persévéré
et qui ont reçu l’esprit du Seigneur : « A celui qui vaincra je donnerai de la manne
cachée ». Voilà cette nourriture récente cachée qui est
maintenant connue.
Mais à celui qui vaincra, je donnerai aussi un caillou
blanc sur lequel est écrit un nouveau nom.
Quel est ce nouveau nom ?
Je l’ai reçu par l’esprit, par la révélation et ce nom
existe déjà c’est NIKAO, un
prénom grec qui signifie victorieux ; remporter la victoire sur tous ses
ennemis. Vaincre, triompher, dompter, surmonter jusqu’à la mort.
Ce nom se trouve 24 fois dans le Nouveau Testament. Il
témoigne ainsi que les 24 anciens (d’Apocalypse 10) qui sont devant le trône,
l’ont reçu en premier et le porte déjà.
Jésus annonçait déjà ce nom dans Jean 16 :33
« Voici,
l'heure vient, et elle est déjà venue, où vous serez dispersés chacun de son côté,
et où vous me laisserez seul; mais je ne suis pas seul, car le Père est avec
moi. 33 Je vous ai dit ces
choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le
monde; mais prenez courage, j'ai vaincu (Nikao) le monde.
Lorsqu’avec
le Saint-Esprit nous partageons ce verset, c’est que nous avons alors vaincu le
monde.
Eh bien,
ce nom Nikao, nous le partageons avec Jésus et nous proclamons par là-même, que
nous avons acquis une couronne pour notre persévérance. Ce caillou c’est un
morceau de roc, du rocher divin sur lequel nous avons construit notre édifice
divin (ou notre édifice christique). Il est blanc car c’est la couleur pure de
la victoire (de notre victoire) obtenue par notre persévérance.
Paul
l’a écrit lui aussi dans la lettre aux Romains : « Ne te laisse pas vaincre (Nikao) par le mal
mais surmonte (Nikao) le mal par le bien ».
Jean
l’apôtre « Tout ce qui est né de
Dieu triomphe (Nikao) du monde ; et la victoire qui triomphe (Nikao) du
monde, c’est notre foi ».
Et
enfin : A celui qui vaincra (Nikao)
je donnerai un caillou blanc où est écrit un nom nouveau que personne ne
connait, si ce n’est celui qui le reçoit ». (Pour recevoir ce nom,
il faut avoir vaincu)
Ce nom
nouveau se reçoit comme une récompense, comme un trophée pour les victorieux,
les NIKAO qui par leur persévérance jusqu’à la mort ont remporté la victoire.
Comment
sauront-nous que nous avons ce nom ?
Je le
répète : par la manne cachée et par le fait de rester vivant dans la
fournaise.
Alors
pour tous ceux qui espèrent et attendent l’Esprit Saint, rien n’est encore
impossible, mais ne craignez pas les difficultés, les épreuves et les
privations à venir, ce sont elles qui vont vous faire croître.
Amen
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