dimanche 9 juin 2024

CES TEMPETES QUI VIENNENT REVELER LES NOTRES

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Par Eric Ruiz

Luc 23 :44 : « Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure. 45Le soleil s'obscurcit, ».


La question que l’on peut se poser est : Qui a provoqué ces prodiges qui ne vont durer au final que trois heures ? Est-ce l’agonie du fils de Dieu crucifié, ou bien les actes mauvais des hommes ?

La connaissance de Dieu m’amène à ne pas considérer les choses à partir de lui, mais plutôt à partir de nous-mêmes.  Les derniers mots de Jésus-Christ sont des mots de pardon, pas de vengeance ; et la gloire de Dieu est dans la victoire sur le mal. Lui n’a pas besoin de le vaincre alors que pour nous, il est notre objectif premier.

Si bien, que le monde créé par Dieu avec ses lois servent à nous interpeller en premier. 

Le péché, c’est vrai à de grandes conséquences sur notre environnement. La crucifixion de Jésus correspond sans doute à un niveau de péché très élevé ; d’une élévation telle qu’elle a créé des ténèbres sur toute la terre.

Ainsi, plus le péché abondent plus l’ampleur des désastres climatiques s’accentue.

Avant qu’il y ait le déluge :

 « L'Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. » Genèse 6.

Mais Dieu a changé sa loi. Il a décidé de ne pas laisser la nature aller jusqu’à terme et tout anéantir.

La Bible, le livre de la Genèse nous explique la loi de Dieu : Dans cette loi, Elohim (Dieu pluriel) avait prévu que passé un certain seuil du péché, il se repentirait d’avoir créé l’homme, et le déluge balayerait alors toute vie humaine sur la terre. Or, après Noé, Dieu se repentit du mal qu’il voulait faire et décida de ne plus exterminer l’être humain de la planète.

Néanmoins, les œuvres humaines continuent de rendre actif la loi de Dieu.

Job 24 :19 : « Comme la sécheresse et la chaleur absorbent les eaux de la neige, ainsi le séjour des morts engloutit ceux qui pèchent! ».

 

Donc, la comparaison n’est pas un hasard. Nous devons partir de nous et de nos fautes pour comprendre tout dérèglement climatique important.

 

Cela revient à se poser la vraie question : comment vouloir prendre soin de notre planète si on ne prend pas soin de soi-même en premier et des autres ensuite ?

Croire que nous sommes différents du milieu dans lequel nous vivons et évoluons est un non-sens.

Dieu a créé ce monde pour que sa volonté prenne forme et qu’elle se voit jusque dans l’éclat d’une simple petite fleur des champs.

Et sa volonté n’est pas que nous vivions heureux. Sa volonté est que nous comprenions que notre bonheur dépend de notre état intérieur. « Heureux ceux qui ont le cœur pur car ils verront Dieu » ; Eh bien,  Jésus-Christ abonde dans ce sens avec cette parole : n’est-il pas en train de dire que le bonheur dépend de notre cœur ?

S’il est pur, nous verrons Dieu, sinon nous verrons l’enfer. En fait, le Dieu véritable n’a jamais cessé de nous montrer que les évènements planétaires influencent fortement notre vie.

 

Par exemple l’influence de la lune sur nos humeurs, sur nos organes (je pense aux accouchements lors des pleines lunes), sur la qualité de nos récoltes et de nos semences. De même les rayons du soleil en contact avec notre peau crée une vitamine indispensable pour nos os : la vitamine D. Le soleil lui aussi influence très positivement les fruits et légumes. Et l’eau qui tombe du ciel n’est-elle pas indispensable à notre vie ?

 

Alors maintenant le contraire bien sûr s’explique aussi. Nous aussi nous influençons les évènements naturels de notre planète.

Bien-sûr nous pouvons polluer notre atmosphère, nos eaux, la terre, les bêtes… mais il y a plus encore : Ce que nous sommes, l’état de notre âme se reflète dans les évènements naturels.

Je veux être précis, et pour cela je vais prendre plusieurs exemples :

Un constat : Le temps est chamboulé, il change très vite en ce moment partout sur la planète. On passe en quelques minutes d’un temps chaud à plus de 20° à un temps glacial d’hiver, avec giboulées de neige et grêlons énormes.

Eh bien ce chamboulement se reflète chez les humains. Regardez l’humeur des gens autour de vous. Ils passent en une fraction de seconde d’un état accueillant chaleureux, enjoué à un état détestable, insolent, violent. Au moindre mot qu’ils jugent indécent les voilà brandissant le glaive de la critique et de la guerre.

Autre exemple : En l’espace de quelques minutes, les pluies peuvent abonder avec des cumuls équivalent à des  quantités d’eau de plusieurs mois et inonder rues,  voitures, et habitations. Les victimes perdent tout de manière quasi instantanée. Eh bien, par des mauvaises nouvelles, ou par des accusations émises sur les réseaux sociaux et qui se partagent à l’infini en quelques minutes, une personne, comme une famille peut tout perdre : sa dignité, son honneur, sa réputation. Le chaos climatique est de même nature que le chaos provoqué par un petit smartphone entre nos mains.

 

Autre exemple : les chaleurs insupportables dépassant les 40° que veulent-elles dire ?

 

Eh bien, que nous supportons de moins en moins notre prochain.  Nous suffoquons pour un rien, nous nous angoissons continuellement. Les gens angoissés et perturbés psychologiquement n’ont jamais été aussi nombreux.

Les services de psychiatrie sont débordés. Les anxiolytiques, les antidépresseurs, et les somnifères sont devenus des médicaments les plus vendus. La France est dans le peloton de tête dans le monde pour la consommation de ces produits.

L’OMS dit que les troubles anxieux sont la catégorie des troubles mentaux la plus répandue dans le monde.

Les causes sont très multiples, mais en premier : La peur d’une guerre imminente, la peur d’un nouveau virus, du cancer, la peur de perdre ses moyens d’existence ou la peur de perdre le contrôle sur les choses et les gens. Toutes ses phobies dessèchent les organismes de la même manière qu’une chaleur torride permanente.

 

Les saisons sont déréglées, le temps est déréglé, les cyclones, les tempêtes les typhons ne cessent d’interférer dans l’actualité.

L’état des gens n’est pas meilleur. Ils sont complètement déréglés, en décalage, perdant leurs repères. Ils sont inconstants dans leur voie ; changeants d’avis constamment. Ils ont un autre dérèglement : Trouble spatio-temporels. La personne est incapable de se situer précisément dans le temps. Elle mélange les jours, les évènements, et peine à restituer la chronologie des événements. Elle ne sait plus si une visite a eu lieu la veille ou trois jours auparavant. Elle ne sait plus par moment où elle se trouve.  

Mon but n’est pas de continuer à faire peur. Il est de faire réaliser l’interaction constante entre la nature et ses extrêmes avec l’être humain et ses extrêmes.

 

Maintenant, examinons ce verset : « L’Éternel répond à Job au sein de la tempête ».

 

La tempête va permettre à Job d’entendre Dieu différemment et même de le comprendre alors qu’il ne le comprenait plus du tout. La tempête va lui faire comprendre qu’il ne tonne pas de sa voix comme Dieu, qu’il est petit, fragile ; que son humilité est salutaire, beaucoup plus d’ailleurs que son savoir et sa sagesse.

 

Job 37 : 5-13 « Dieu tonne avec sa voix d'une manière merveilleuse; Il fait de grandes choses que nous ne comprenons pas.
Il dit à la neige: Tombe sur la terre! Il le dit à la pluie, même aux plus fortes pluies.
Il met un sceau sur la main de tous les hommes, Afin que tous se reconnaissent comme ses créatures. L'animal sauvage se retire dans une caverne, Et se couche dans sa tanière. L'ouragan vient du midi, Et le froid, des vents du nord. Par son souffle Dieu produit la glace, Il réduit l'espace où se répandaient les eaux. Il charge de vapeurs les nuages, Il les disperse étincelants; Leurs évolutions varient selon ses desseins, Pour l'accomplissement de tout ce qu'il leur ordonne, Sur la face de la terre habitée; C'est comme une verge dont il frappe sa terre, Ou comme un signe de son amour, qu'il les fait apparaître
 ».

 

Dieu c’est vrai montre son visage dans les merveilles de la nature qu’il a créé. Mais il montre aussi le nôtre, notre visage. Lorsqu’il met un sceau sur la main de tous les hommes, n’est-ce pas sa manière de nous suivre ? Il nous suit à travers les œuvres de la nature. L’animal sauvage, le prédateur qui n’est pas agressif mais qui en nous voyant fait marche arrière : c’ est un moyen de montrer l’œuvre de l’homme en vis-à-vis. Cet être humain là manifeste un cœur pur.

Il est comme Daniel protégé dans la fosse aux lions.

 

Il ne s’agit donc pas de reconnaître Dieu dans la nature, mais de reconnaitre que Dieu souhaite que la nature nous montre ce que nous sommes.

Si nous sommes agressifs la nature se montrera agressive envers nous ; si nous sommes dans la paix de Dieu, la nature et ses extrêmes (ouragan, tornade foudre, bêtes sauvages) ne nous touchent pas. La nature révèle l’homme comme l’homme révèle la nature. Il y a bien une réciprocité.

 

Il ne s’agit évidemment pas de finir par être idolâtre avec la nature. Suivre la nature, copier la nature, c’est bien (la preuve : on a copié les oiseaux pour apprendre à faire des avions c’est bien). Mais copier a ses limites. Et vouloir devenir comme la nature aussi. Dieu n’a jamais mis de loi dans le but de vouloir faire Un avec la nature. Ce sont des considérations philosophiques ou artistiques qui certes sont louables, bienfaisantes mais qui n’ont rien à voir avec ce que Dieu a instauré.

Il s’agit en fait, de regarder la nature selon deux prismes. Le premier prisme révèle la gloire de Dieu. Cette gloire qui montre la simplicité et la beauté de la vie dans des organismes complexes (la vie animale ou végétale) ou à partir de phénomènes alliant beauté et effroi (comme les tornades). Tandis que le deuxième prisme, lui révèle soit la gloire de l’homme,(lorsque la nature le sauve) soit sa chute, sa ruine (lorsque la nature de l’épargne pas).

Oui mère nature est plus forte que l’homme aussi expérimenté soit-il. Elle le remet sans cesse à sa place et lui montre qu’il se brûlera toujours les ailes en voulant la dominer.

Par contre, lorsque des humains sont épargnés d’une catastrophe naturelle, c’est une grâce de Dieu. Une grâce, n’est pas un titre de noblesse, une récompense à titre posthume ou encore la ligne d’arrivée de la course d’un croyant. Une grâce devrait se regarder comme une nouvelle possibilité de faire le bien, comme un nouveau départ.

Noé en étant sauvé des eaux avec sa famille a connu un nouveau départ, sur une nouvelle terre.

Daniel en étant sauvé des lions a permis une nouvelle vie. D’abord qu’il prospère, puis que sa foi soit reconnue du roi Darius et de tout un peuple de Mèdes et de Perses.

 

Si bien que la nature reste au service de Dieu qui l’a laissé entre les mains de l’homme pour qu’elle révèle son cœur. En un mot : les tempêtes révèle les nôtres et nous aide à vivre selon la grâce de Dieu ; en refusant de nous laisser conduire et asservir par nos instincts naturels.

Amen

dimanche 2 juin 2024

COMMENT LA LUMIERE VIENT-ELLE REVELER LES TENEBRES?

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Par Eric Ruiz

Pour répondre à cette question, je suis conduis à envisager le sens du chiffre 2.

Ce chiffre 2 (chapitres, versets,) nous donne le sens d’une manière tellement évidente dans la Bible, c’est comme ce qu’on dit habituellement sur ce chiffre. Il y a 2 sortes de personnes : par exemples, les bonnes et les mauvaises, les gentilles et les méchantes.


Cette description nous parait à tous une évidence, comme le jour et la nuit. Et on le sait intuitivement : tout dans ce monde marche par 2. Le monde est binaire.

Mais deux, comme les deux extrêmes qui s’opposent l’un à l’autre, ont une fonction précise avec Dieu. Dieu sépare la lumière des ténèbres mais pour qu’elle raison ?

Le but : c’est la révélation.

 

La lumière vient révéler les ténèbres. De la même manière que le prophète Esaïe révèle que Dieu a des enfants ténébreux, Esaïe 1:2 « Cieux, écoutez! terre, prête l'oreille! Car l'Eternel parle. J'ai nourri et élevé des enfants, Mais ils se sont révoltés contre moi. »

 

Voyez, Dieu ne vient pas anéantir les ténèbres, il vient les révéler. « Voici, il étend autour de lui sa lumière, Et il se cache jusque dans les profondeurs de la mer. Par ces moyens il juge les peuples,» (Job 36 :30-31).


 Après avoir étendu sa lumière, Dieu se cache et observe. Il juge ce qui se passe. La nuance est très importante, parce les choses ne changent pas fondamentalement pour tout le monde. Mais pour un instant les choses vont apparaitre différemment.  Quand la lumière apparait, c’est une chance qui nous est donnée de voir clair ; c’est-à-dire une chance de pouvoir changer, de pouvoir comprendre pour agir différemment.


Notre corps qui était malade retrouve la santé. Et grâce à la lumière, nous savons alors d’où provenait cette maladie.

Sans cette dualité permanente des choses, l’être humain serait perdu, il ne pourrait entrevoir et vivre autre chose que les ténèbres. Le monde a été créé dans ce sens, dans ce but divin : celui de nous sauver.


Le fils de Dieu, son Père et le Saint-Esprit ne peuvent se manifester que si cette dualité existe.

Dès le début de la création le décor est posé : « Au commencement Dieu Elohim créa les cieux et la terre » (la terre est cette représentation matérielle des choses d’en haut). Ainsi très vite les ténèbres apparaissent partout sur la terre (une terre qui n’est que chaos, Tohuw Bohuw). Heureusement que d’un autre côté, l’esprit de Dieu se meut au-dessus des eaux.

 

Maintenant, nous allons nous intéresser à l’un des plus petits écrits de l’Ancien Testament : le livre d’Aggée.

Petit sans doute (2 chapitres) mais tellement grand par ce que Dieu y annonce par la bouche de son prophète. Aggée est le premier prophète à parler après la captivité des Israelites. Des théologiens affirment qu’il faisait sans doute parti d’un petit groupe d’exilés.

 

Regardez ce que le prophète Aggée montre des ténèbres à son époque au sein du territoire de Juda. Aggée 1 :2

« Ainsi a parlé l'Éternel des armées, en disant : Ce peuple-ci a dit : Le temps n'est pas encore venu, le temps de rebâtir la maison de l'Eternel».

Une prophétie qui est ténèbres et qui montre que le peuple de Juda pense, agit à l’opposé de l’Esprit de Dieu. 

Tout comme aujourd’hui où nombreux sont les croyants qui fêtent le retour de Christ alors que le temps est de ranger les habits de fêtes pour se vêtir des habits de deuil (faire mourir sa chair).

Alors à contrario du peuple,  l’esprit de Dieu par l’intermédiaire du prophète Aggée dit au verset 7-8 : « Considérez attentivement vos voies! Montez sur la montagne, apportez du bois, Et bâtissez la maison: J'en aurai de la joie, et je serai glorifié, dit l'Eternel ».


Les ténèbres disent : ce n’est pas encore le temps de rebâtir ; la lumière dit « bâtissez la maison ».


En fait, il y a une constante que l’esprit saint comme la Bible nous montre : c’est que les ténèbres s’établissent dans la durabilité. Les ténèbres possèdent le règne le plus long ; Elles aiment se faire passer pour la lumière.


Combien de fois, un homme nouveau s’est présenté, avec une parole nouvelle comme un ange de lumière, alors que ce n’était qu’un démon manifestant les mêmes œuvres cachées sous un nouveau rituel. Cet être providentiel a été reçu comme un Christ créant une secte puis en prenant de l’importance, il a créé une nouvelle religion.


Les ténèbres sont très démonstratives.  Elles usent et abusent de faits extraordinaires, visibles.

Les ténèbres impressionnent par l’enthousiasme général qu’elle suscite, tandis que la lumière, elle, reste longtemps cachée. Elle surprend. On ne l’attend pas. La lumière est comme au temps du prophète Zacharie, « au temps du soir la lumière paraitra ».  

Lisons le verset dans sa totalité.

« En ce jour-là, il n'y aura point de lumière; Il y aura du froid et de la glace. 7Ce sera un jour unique, connu de l'Eternel, Et qui ne sera ni jour ni nuit; Mais vers le soir la lumière paraîtra. ».


Vous voyez ce jour unique est imprévisible. Deux indices seulement nous est donné, et le reste est connu de Dieu seul : C’est curieusement un jour sans lumière (ténébreux) et une atmosphère glaciale.  Le soir seulement, durant quelques minutes, la lumière se fera visible.


Cela n’a rien à voir avec ces fausses lumières humaines, ces porteurs de lumières (Lucifer en latin).

Rien à voir aussi avec ce siècle des lumières, qui la fierté des élites d’aujourd’hui ; cette ère faisant partie de nos manuels d’histoire française, mais qui n’a dans les faits jamais existé. Par contre dans chaque génération, la lumière est venue montrer la noirceur et la profondeur des ténèbres à un moment donné et prévu de Dieu seul.


Au temps du prophète Aggée, tout le monde (le peuple de Juda) se préoccupait de sa propre maison, de ses propres affaires (sous-entendu qu’ils ne s’occupaient pas de la maison de Dieu, c’est-à-dire du besoin des autres). » Vous vous empressez chacun pour sa maison. » (Aggée 2 : 9).


Alors la lumière est apparue mais toujours cachée. La lumière nous parvient d’abord en tout premier, en bouleversant l’ordre établi des choses. Avec Zacharie, nous venons de le lire, il y a eu du froid et de la glace. La lumière bouleverse le climat et les saisons, elle rend stérile les récoltes. Avec Aggée c’est comme de nos jours,


« C'est pourquoi les cieux vous ont refusé la rosée, Et la terre a refusé ses produits. 11J'ai appelé la sécheresse sur le pays, sur les montagnes, Sur le blé, sur le moût, sur l'huile, sur ce que la terre peut rapporter, sur les hommes et sur les bêtes, et sur tout le travail des mains. ».


La lumière produit en premier un tressaillement, des palpitations causées par la crainte, par la peur de tout perdre.

Ce qui paraissait stable et qui assurait la tranquillité et la richesse, disparait et l’avenir n’est plus aussi serein. « Et le peuple fut saisi de crainte devant l'Eternel. » (Verset 12).

En conséquence, Dieu vient bouleverser les habitudes, les coutumes et l’amour de ses coutumes, en bouleversant les conditions naturelles.


Puis il réveille des consciences. Verset 14 : « L'Eternel réveilla l'esprit de Zorobabel, fils de Schealthiel, gouverneur de Juda, et l'esprit de Josué, fils de Jotsadak, le souverain sacrificateur, et l'esprit de tout le reste du peuple ».


Vous voyez la lumière ne vient pas d’un seul coup, elle vient par étapes. Elle ne vient pas pour éblouir mais pour réveiller en suivant un ordre précis.

Je rappelle les 4 étapes :

1-Elle est cachée, elle bouleverse l’état naturel des choses,

2-puis elle réveille l’esprit,

3-elle nous fait reconsidérer nos voies et

4-enfin la lumière produit des actes de justice : « Ils vinrent, et ils se mirent à l'œuvre dans la maison de l'Eternel des armées, leur Dieu » verset 14 ;

Sans oublier que c’est par un prophète comme Aggée que la parole de Dieu redevient la vérité.

C’est de cette façon-là, que la lumière vient aussi séparer les ténèbres.

 

Maintenant le livre d’Aggée se termine au chapitre 2.

Le chiffre deux ici sert à montrer ce qui est ancien et ce qui est nouveau. La mémoire vous aller le constater joue un rôle primordial.

La maison de Dieu ne peut se construire que si la vérité est rétablie.

Je rappelle que la lumière dans sa troisième étape nous fait reconsidérer nos voies.


Aggée 2 :15 : » Considérez donc attentivement ce qui s'est passé jusqu'à ce jour, ».

Dans le deuxième chapitre on trouve cet avertissement 3 fois.

Il s’agit bien de repenser attentivement à ce qui s’est passé après la construction de la première maison, du premier temple ; Et de comparer les évènements avec la reconstruction du deuxième temple.

Et pour nous, qui nous présentons comme disciple de Christ : quelle maison devenons-nous reconstruire ?

Il s’agit bien-sûr de revenir à Dieu en s’occupant du royaume qui est en nous et celui qui est dans les autres frères.

Mais pourquoi repenser à la première maison, à celle qui s’est pervertie, en tiédie et corrompue ? Parce que dit Aggée : « La gloire de cette dernière maison sera plus grande que celle de la première, dit l'Eternel des armées »  (Aggée 2 :9).


Le premier temple était celui construit par le roi Salomon, une maison, plutôt un palais somptueux regorgeant d’or et de pierres précieuses.

Le deuxième doit être plus excellent. Non pas en y rajoutant des éléments plus précieux, mais surtout en y ôtant ce qui le souillait.

Et là le rôle du prophète est primordial. Le chapitre 2 révèle les ténèbres. Et c’est Aggée qui pointe dans les moindres détails ce qui est venu souiller la maison, et qui a entrainé la ruine, et qui devra disparaitre.


Souvenez-vous de ce que j’annonçais avec Elie. L’esprit d’Elie vient convertir le cœur des enfants avec leur père et le cœur des pères avec leurs enfants. Cette dualité qui doit devenir une unité dans les faits, est le fondement même de la maison de Dieu.


Aggée fait ainsi avec ce deuxième chapitre.

Il demande de reconsidérer les voies de chacun. Car l’Esprit de Dieu évalue les offrandes et annoncent qu’elles sont toujours souillées.


Aggée 2 :14 : « Telles sont toutes les œuvres de leurs mains; ce qu'ils m'offrent là est souillé. »

Tant que les artisans de la maison de Dieu sont souillés, la maison ne peut se bâtir.

Il en est de même en Christ. Tant que des croyants continuent de pécher, aucune famille ne peut être rebâtie.


L’apôtre Jacques dans son épitre apporte une lumière très parlante.

Une lumière qui permet de comprendre l’état pitoyable de la maison des croyants

Jacques 2 :2 ; « Supposez, en effet, qu'il entre dans votre assemblée un homme avec un anneau d'or et un habit magnifique, et qu'il y entre aussi un pauvre misérablement vêtu ».


La lumière vient poser tout naturellement alors une question fondamentale : Qui est honoré ? Qui est mis en avant ? Qui est accueilli en premier dans cette assemblée ? Qui doit recevoir les soins en urgence : l’homme vêtu d’or, ou l’homme misérable ?


Les ténèbres des assemblées sont tellement prévisibles et lumineuses, par le fait qu’on donnera les premières places à celui qui brille le plus, parce qu’il possède l’argent et le pouvoir. Lui sera particulièrement honoré. Et on se donnera la peine d’expliquer que cette personne est une bénédiction pour l’Église, qu’elle est bien la réponse aux prières des uns et des autres ; car il pourra avec ses offrandes bénir l’assemblée entière.


Le pauvre sera mal considéré, méprisé, voire mis dehors parce que ses vêtements ne sont pas conformes pour rendre un culte à Dieu. Les décideurs le jugeront même parasite car dépendant de la générosité des autres. Bien-sûr que ce genre de personnes existent, mais l’accueillir comme elle est, c’est un devoir de disciple de Christ.


Alors, cette souillure-là est toujours présente et Dieu retient la bénédiction captive pour tellement de familles. Tant que l’assemblée s’occupe de ses petites affaires, de son petit confort et de sa bénédiction, elle continuera dans ses ténèbres.

 

Par conséquent, mes frères et sœurs « Quiconque aime le mal hait la lumière » nous dit l’Évangile de Jean.


Combattons les ténèbres en marchant à la lumière de Dieu. Ce n’est pas le soleil qui nous sert de lumière le jour et la lune la nuit, mais l’Esprit de Dieu seul éclaire notre vie en révélant la moindre souillure. C’est alors, que nous serons purifiés par Christ, c’est alors que notre vêtement deviendra blanc, blanc comme la lumière. C’est cette lumière que nous devons en tant que disciple annoncer aux peuples et aux nations. Pourquoi ?


Pour qu’en voyant notre lumière, ils voient la lumière.

Amen

 

dimanche 26 mai 2024

QUE NOUS APPREND ABEL, premier oint du Saint-Esprit ?

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Par Eric Ruiz

Une question sur les réseaux sociaux m’a interpellée la semaine passée :

Qui a été oint en premier du Saint-Esprit dans la Bible, après la chute d’Adam et Ève ?


Encore une question qui parait simple et surtout qui ne va pas apporter grand-chose à notre savoir. Juste un petit quizz biblique, comme on en trouve maintenant, un jeu de questions réponses sur la culture religieuse. Mais détrompez-vous : Et si c’était une question débouchant sur une révélation ?

Alors à cette question, des chrétiens répondent comme par évidence, en général : Jésus-Christ. C’est Jésus-Christ le premier qui a reçu le Saint-Esprit. D'autres moins nombreux choisissent Moïse.

Personne ne pense au deuxième enfant d'Adam et d'Ève: Abel, Hebel son étymologie hébraïque qui signifie pourtant " Souffle. Respiration".  L’esprit c’est ruwach [roo-arr] en hébreu, pneuma en grec, le souffle, la respiration.

L'esprit Saint est un souffle avant d'être une onction. Abel montre par ses fruits quel souffle le touche, de quelle nature il est. Il avait un cœur contrit et repentant. Ses offrandes plaisaient à Dieu parce qu’elles lui coutaient vraiment. « Il offrit les premiers-nés de son bétail », « et de leur graisse » (Genèse 4 :4).

 Là le rédacteur insiste sur une offrande supérieure, faite à partir de morceaux de choix, sans doute un sacrifice de quelques jeunes agneaux sans défauts pris parmi les meilleurs. Cela devait lui coûter beaucoup à Abel, parce qu'un berger s'attache à ses bêtes.

Mais son choix était sans compromis, puisque son cœur débordait d’amour et de reconnaissance pour Dieu.


L'inspiration qu'Abel manifestait montre qu'il avait reçu de la sagesse pour plaire à Dieu.
Avez-vous remarqué qu’Abel a été le premier être humain à verser son sang. Il est mort comme Christ dans l'injustice. Il a été méprisé par son frère Caïn, qui avait le même esprit que Judas Iscariote (égocentrique, jaloux, mégalomane). Tout coïncide, dans le récit biblique de la Genèse pour confirmer ce qui est écrit dans l’épitre aux Hébreux 11:4 :

« C’est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn ; c'est par elle (la foi) qu'il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes; et c'est par elle (la foi) qu'il parle encore quoique que mort ».

Par trois fois le mot « foi » est annoncé, comme pour montrer un témoignage complet. La foi d’Abel est parfaite, accomplie.


Alors, de cette manière, la voix d’Abel nous parle toujours aujourd’hui. Sa foi nous enseigne encore.

D'une manière générale, Dieu répète les situations pour que nous comprenions déjà qu'en face du mal, en face de Caïn, de Balaam, de Coré, de Jézabel, de Judas, il y a toujours eu un homme oint de Dieu.


Parce que Dieu souhaite montrer aussi l'attitude de l'homme de Dieu face au mal. Ce vis-à-vis sanctifié, c’est un homme de foi, un être juste parce qu’il agit en donnant sa vie pour la justice.
Moi, je crois qu'Abel était rempli de l'Esprit saint dès le sein de sa mère, de la même façon que Jean-Baptiste l’était. Et qu'il avait déjà l'esprit d’Elie  (je le rappelle ce même esprit qui est en Jésus-Christ), la même mission qu’Elie.

Abel avait pour mission de ramener le cœur de son frère Caïn vers son Père céleste ; Ramener son frère rebelle à la sagesse des justes. Qu’il ait un cœur bien disposé. (Luc 1:15-17). C’est la fonction de Jean-Baptiste.

Eh bien à l'évidence quel échec !  Abel aurait échoué dans sa fonction, puisque Caïn n’a tenu compte de rien. Il a persévéré dans ses mauvaises voies et il a même tué son frère cadet.

Où se trouve la victoire de l’esprit prophétique ?
Si l'on pense ainsi, on pense alors que Jésus, lui aussi a échoué dans une partie de sa mission. Il n’a pu ramener tous ces scribes et ces pharisiens à la raison de la foi. On pense qu’Elie n’a pas pu ramener Achab dans la voie juste et droite.

Or, on oublie que la mission des prophètes est d’annoncer aussi des jours de malheurs pour celles et ceux qui aiment le mal.  Il n’y a pas de hasard, Dieu envoie ses prophètes, ses oints, là où le mal règne au plus haut.  

Le prophète croise fatalement la route de l’impie

En ce sens la destinée de Caïn et d’Abel était liée. En agissant bien envers l’autre, les jours se succédaient pour Abel, en étant heureux ; alors que pour Caïn puisqu’il agissait mal, le soleil perdait de sa clarté et le malheur s’attachait à sa vie.  Pourtant, Abel n’a pas survécu, alors peut-on parler de bonheur ? 

On pourrait se dire que pour Abel le malheur est tombé sur lui à cause du crime de son frère. Mais jusqu’au jour de sa mort, Abel se réjouissait parce qu’il se savait aimer de Dieu. Il savait qu’il pratiquait la justice. Abel montrait à Caïn les visages de l’amour et de la justice. Caïn, quant à lui en regardant son frère, se voyait dans un miroir, il ne voyait que ce qu’il n’était pas. Et cela l’irritait au plus haut point.

De plus, voir le martyr d’Abel comme un malheur, c’est oublier que la mission d’un prophète s’accompagne d’un état : celui d'être heureux lorsqu'il est persécuté pour la justice.

« Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu'on vous chassera, vous outragera, et qu'on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l'homme! Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez d'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans le ciel; car c'est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes.».

Caïn, en s’attaquant à Abel s’en prenait plus qu’à son frère. Il s’en prenait à un prophète.

Oui, il faut s’enlever de la tête tout ce qu’on a appris au sujet des prophètes. On nous a montré des ministères qui ressemblent plus à des diseurs de bonne aventure, à des guérisseurs, ou à de grands orateurs grecs qu’à des véritables oints.

Un prophète rétablit ce qui a été piétiné et sali. Il met la justice là où règne l’injustice.
La mission d’Abel n'était pas de convertir Caïn mais de lui montrer par son exemple qu'il aurait dû agir autrement.


 « Suis-je le gardien de mon frère ? » verset 9 ;  À travers ce verset : C’est Caïn qui répond à Dieu, alors que le sang de son frère assassiné crie contre lui.  Caïn, qui a compris, mais qui en désobéissant à Dieu n’a pas accepté cette mission qui était bien celle d’Abel et qui aurait dû être la sienne aussi. Caïn s’aime plus que Dieu, plus que son frère, plus que tout. En se manifestant ainsi, il montre que satan est son père. 


Par contre Abel, le frère cadet, bien que plus petit par l’âge, se sentait le gardien de son frère ainé, comment ? Par sa foi ; Et comment le sait-on ? Par une simple déduction.


Tout simplement parce qu’un oint reçoit dans le cœur le désir de veiller sur ceux de son entourage. Un frère prend soin de son autre frère. Il devient son pasteur. Il l’exhorte à faire le bien, il le reprend en douceur. Il l’avertit des malheurs s’il se lie au mal.

Abel était intègre, il n’était pas divisé. Sa parole ne contredisait pas ses actes. Il manifestait la même intention pastorale pour Caïn que pour ses brebis.


1 Timothée 5 : 7-8 : « Déclare-leur ces choses, afin qu'elles soient irréprochables (Paul parlait des veuves). 8Si quelqu'un n'a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu'un infidèle. ».


Cette mission d’aider ses proches, ceux de sa famille  tenait particulièrement à cœur à Abel.  Sa foi le conduisait naturellement à prendre soin des siens.

Mais que pouvait-il faire face à cette jalousie maladive et sans limite de Caïn ?

Pouvait-il le convaincre d’arrêter de proférer la violence et la révolte ;  l’empêcher de concevoir et de méditer dans le cœur des paroles de mensonge ?


Rien de tout cela. Au mieux Abel pouvait juste lui manifester de l’attention et de l’amour. Caïn l’a rejetté simplement parce qu’un être animé du mal ne supporte pas la véritable sainteté. Elle ne fait que de lui renvoyer son image négative, mauvaise, impure. C’est pourquoi le texte de la Genèse nous dit que « le visage de Caïn fut abattu ».


Le malheur à partir de ce moment-là ne le quitta plus.  Malgré les remarques que Dieu lui fit sur le fait que son péché soit couché à sa porte, il ne put dominer sur ses désirs et décider de prendre des sentiers droits.

Alors, le jugement est tombé et ce jugement commence là où des frères demeurent ensemble.  Si leur communion n’est pas douce et agréable, c’est que l’esprit a soufflé, mais l’onction a été retenue parce que pécher est naturel. C’est que les pieds courent au mal sans connaitre la paix.


Abel a été enlevé des vivants, pour que Caïn (c’est dur à dire mais c’est la vérité) puisse purger sa peine.

« Caïn dit à l'Eternel: Mon châtiment est trop grand pour être supporté. » (Verset 13)

 

La disparition de son frère cadet allait être sans qu’il le sache, un terrible fardeau pour lui.  Dieu a jugé  qu’il n’était plus nécessaire qu’Abel reste en vie.

Abel avait une mission précise. Certes il n’est pas le fils de Dieu, celui qui devait ôter le péché du monde. N’empêche qu’Abel devait ôter néanmoins le péché de son frère. Et sa mission s’arrêta au verset 8 du quatrième chapitre de la Genèse.


Au verset 8, nous lisons que « Caïn parla avec son frère Abel ». 

Caïn fait la démarche d’aller vers Abel, sans doute pour essayer d’apaiser sa colère contre lui. Caïn fait tous les efforts qu’il peut pour avoir une attitude de repenti. Mais il est à nouveau confronté à son image impure. Sa colère ne fait que de s’attiser et les circonstances favorables (en se retrouvant seul avec son frère dans les champs) l’amèneront au crime. En éliminant Abel, il croira inconsciemment chasser définitivement cette image trop pure de son frère.

Mais, c’est l’inverse qui se produira, Abel continuera à vivre dans son esprit. Caïn recevra les effets de son crime. Il sera fugitif et vagabond sur la terre et tout ce qu’il voudra faire pousser ne portera pas de fruit.

Qui dira la vérité ? Que la mission d’Abel a servi à montrer les conséquences du mal (causées par l’endurcicement, l’opiniâtreté, l’oppression sur l’autre) ?

Qui dira que la mission d’Abel nous sert à comprendre l’évolution du mal chez son frère ? Mais aussi à savoir pourquoi Caïn doit rester en vie malgré son crime, et pourquoi une marque divine le protège de la mort ?


Ce n’est pas un privilège qu’il reçoit, mais bien une dure pénitence, une très longue peine expiatoire imposée.  À chaque échec, qu’il vivra, Caïn repensera à son frère.

La comparaison avec Abel ne cessera jamais. Abel sera pour lui une éternelle image mentale qui le hantera jusqu’à la fin de ses jours.  Abel sera un feu éternel, la marque de son enfer sur terre.

Abel sera pour lui l’image du Saint-Esprit qu’il a bannit de sa vie.

 

Pourquoi le texte biblique insiste davantage sur la vie misérable de Caïn plutôt que sur la consécration d’Abel ?

 

Tout simplement parce nombreux seront ceux qui suivront la voie de Caïn.

L’épitre aux Hébreux, la première épitre de Jean et l’épitre de Jude, nous enseignent à nouveau à partir de Caïn.

Dieu reprend les impies de trois manières : par son esprit, par ses prophètes, par ses écrits saints. Il ne les extermine pas définitivement, il crée les dures conditions d’expiation et de rachat.

 

Alors oui, Abel qui est un exemple de foi et d’amour n’a pas un rôle aussi excellent que Jésus-Christ, c’est vrai. Mais sa mission continue toujours d’être d’actualité. Abel restera vivant dans tous les siècles aussi longtemps qu’il y aura des frères comme Caïn qui suivront leurs mauvaises œuvres.


Si bien qu’aujourd’hui soyez convaincu qu’il y a encore beaucoup de Caïn sur terre car le mal sévit et se déchaîne partout; Et par conséquent, s’il y a beaucoup de Caïn, il doit y avoir nécessairement des Abel en vis-à-vis.


Esaïe chapitre 59 insiste sur le but de Dieu : ceux qui ne craignent pas Dieu le craindront forcément un jour ou l’autre ;

« 18 Il rendra à chacun selon ses œuvres, La fureur à ses adversaires, La pareille à ses ennemis; Il rendra la pareille aux îles.
19On craindra le nom de l'Eternel depuis l'occident, Et sa gloire depuis le soleil levant; Quand l'ennemi viendra comme un fleuve, L'esprit de l'Eternel le mettra en fuite. ».

 

Alors mes frères et sœurs, notre rôle, si nous sommes animés du Saint-Esprit, n’est pas de s’acharner contre nos frères et sœurs rebelles ; Notre fonction ne se résume pas à ramener celles et ceux de nos familles dans le droit chemin en ne cessant de leur prêcher l’Évangile ; Mais c’est l’amour et la justice que nous manifestons envers eux qui auront un effet à très long terme.


Nous serons sans doute considérés comme des démons, des diables par eux. Mais un jour, leurs yeux s’ouvriront lassés, éreintés meurtris, d’avoir fait le mal et d’en récolter de perpétuels tourments.

Alors en ce jour, ils reconnaitront cet Abel que nous avons été pour eux… Et ils reviendront vers celui qu’ils ont trahi : Jésus-Christ.

Amen