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Par Eric
Ruiz
Luc 23 :44 : « Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure. 45Le soleil s'obscurcit, ».
La question que l’on peut se poser est :
Qui a provoqué ces prodiges qui ne vont durer au final que trois heures ?
Est-ce l’agonie du fils de Dieu crucifié, ou bien les actes mauvais des
hommes ?
La connaissance de Dieu m’amène à ne pas
considérer les choses à partir de lui, mais plutôt à partir de nous-mêmes. Les derniers mots de Jésus-Christ sont des
mots de pardon, pas de vengeance ; et la gloire de Dieu est dans la
victoire sur le mal. Lui n’a pas besoin de le vaincre alors que pour nous, il
est notre objectif premier.
Si bien, que le monde créé par Dieu avec ses
lois servent à nous interpeller en premier.
Le péché,
c’est vrai à de grandes conséquences sur notre environnement. La crucifixion de Jésus correspond sans doute à un niveau
de péché très élevé ; d’une élévation telle qu’elle a créé des ténèbres
sur toute la terre.
Ainsi,
plus le péché abondent plus l’ampleur des désastres climatiques s’accentue.
Avant qu’il y ait le déluge :
« L'Éternel
vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les
pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. » Genèse 6.
Mais Dieu a changé sa loi. Il a décidé de ne
pas laisser la nature aller jusqu’à terme et tout anéantir.
La Bible, le livre de la Genèse nous explique
la loi de Dieu : Dans cette loi, Elohim (Dieu pluriel) avait prévu que
passé un certain seuil du péché, il se repentirait d’avoir créé l’homme, et le
déluge balayerait alors toute vie humaine sur la terre. Or, après Noé, Dieu se
repentit du mal qu’il voulait faire et décida de ne plus exterminer l’être
humain de la planète.
Néanmoins, les œuvres humaines continuent de
rendre actif la loi de Dieu.
Job 24 :19 : « Comme la sécheresse et la chaleur absorbent
les eaux de la neige, ainsi le séjour des morts engloutit ceux qui pèchent! ».
Donc, la comparaison n’est pas un hasard. Nous devons
partir de nous et de nos fautes pour comprendre tout dérèglement climatique
important.
Cela
revient à se poser la vraie question : comment vouloir prendre soin de
notre planète si on ne prend pas soin de soi-même en premier et des autres
ensuite ?
Croire
que nous sommes différents du milieu dans lequel nous vivons et évoluons est un
non-sens.
Dieu a
créé ce monde pour que sa volonté prenne forme et qu’elle se voit jusque dans
l’éclat d’une simple petite fleur des champs.
Et sa
volonté n’est pas que nous vivions heureux. Sa volonté est que nous comprenions
que notre bonheur dépend de notre état intérieur. « Heureux
ceux qui ont le cœur pur car ils verront Dieu » ; Eh
bien, Jésus-Christ abonde dans ce sens
avec cette parole : n’est-il pas en train de dire que le bonheur dépend de
notre cœur ?
S’il est
pur, nous verrons Dieu, sinon nous verrons l’enfer. En fait, le Dieu véritable
n’a jamais cessé de nous montrer que les évènements planétaires influencent fortement
notre vie.
Par
exemple l’influence de la lune sur nos humeurs, sur nos organes (je pense aux
accouchements lors des pleines lunes), sur la qualité de nos récoltes et de nos
semences. De même les rayons du soleil en contact avec notre peau crée une
vitamine indispensable pour nos os : la vitamine D. Le soleil lui aussi
influence très positivement les fruits et légumes. Et l’eau qui tombe du ciel
n’est-elle pas indispensable à notre vie ?
Alors
maintenant le contraire bien sûr s’explique aussi. Nous aussi nous influençons les évènements
naturels de notre planète.
Bien-sûr
nous pouvons polluer notre atmosphère, nos eaux, la terre, les bêtes… mais il y
a plus encore : Ce que nous sommes, l’état de notre âme se reflète dans les
évènements naturels.
Je veux
être précis, et pour cela je vais prendre plusieurs exemples :
Un
constat : Le temps est chamboulé, il change très vite en ce moment partout
sur la planète. On passe en quelques minutes d’un temps chaud à plus de 20° à
un temps glacial d’hiver, avec giboulées de neige et grêlons énormes.
Eh bien
ce chamboulement se reflète chez les humains. Regardez l’humeur des gens autour
de vous. Ils passent en une fraction de seconde d’un état accueillant chaleureux,
enjoué à un état détestable, insolent, violent. Au moindre mot qu’ils jugent
indécent les voilà brandissant le glaive de la critique et de la guerre.
Autre
exemple : En l’espace de quelques minutes, les pluies peuvent abonder avec
des cumuls équivalent à des quantités
d’eau de plusieurs mois et inonder rues,
voitures, et habitations. Les victimes perdent tout de manière quasi
instantanée. Eh bien, par des mauvaises nouvelles, ou par des accusations
émises sur les réseaux sociaux et qui se partagent à l’infini en quelques
minutes, une personne, comme une famille peut tout perdre : sa dignité,
son honneur, sa réputation. Le chaos
climatique est de même nature que le chaos provoqué par un petit smartphone
entre nos mains.
Autre exemple : les chaleurs insupportables dépassant les 40° que
veulent-elles dire ?
Eh bien, que nous supportons de moins en moins notre prochain. Nous suffoquons pour un rien, nous nous
angoissons continuellement. Les gens angoissés et perturbés psychologiquement
n’ont jamais été aussi nombreux.
Les services de psychiatrie sont débordés. Les anxiolytiques, les antidépresseurs,
et les somnifères sont devenus des médicaments les plus vendus. La France est dans
le peloton de tête dans le monde pour la consommation de ces produits.
L’OMS dit que les troubles anxieux sont la catégorie des troubles mentaux
la plus répandue dans le monde.
Les causes sont très multiples, mais en premier : La peur d’une guerre
imminente, la peur d’un nouveau virus, du cancer, la peur de perdre ses moyens
d’existence ou la peur de perdre le contrôle sur les choses et les gens. Toutes
ses phobies dessèchent les organismes de la même manière qu’une chaleur torride
permanente.
Les saisons sont déréglées, le temps est déréglé, les cyclones, les
tempêtes les typhons ne cessent d’interférer dans l’actualité.
L’état des gens n’est pas meilleur. Ils sont complètement déréglés, en décalage,
perdant leurs repères. Ils sont inconstants dans leur voie ; changeants d’avis
constamment. Ils ont un autre dérèglement : Trouble spatio-temporels. La personne est incapable de se situer
précisément dans le temps. Elle mélange les jours, les évènements, et peine à
restituer la chronologie des événements. Elle ne sait plus si une
visite a eu lieu la veille ou trois jours auparavant. Elle ne sait plus par
moment où elle se trouve.
Mon but n’est pas de continuer à faire peur. Il est de faire réaliser l’interaction
constante entre la nature et ses extrêmes avec l’être humain et ses extrêmes.
Maintenant, examinons ce verset : « L’Éternel
répond à Job au sein de la tempête ».
La tempête va permettre à Job d’entendre Dieu différemment et même de le
comprendre alors qu’il ne le comprenait plus du tout. La tempête va lui faire
comprendre qu’il ne tonne pas de sa voix comme Dieu, qu’il est petit, fragile ;
que son humilité est salutaire, beaucoup plus d’ailleurs que son savoir et sa
sagesse.
Job 37 : 5-13 « Dieu
tonne avec sa voix d'une manière merveilleuse; Il fait de grandes choses que
nous ne comprenons pas.
Il dit à la neige: Tombe sur la terre! Il le dit à la pluie,
même aux plus fortes pluies.
Il met un sceau sur la main de tous les hommes, Afin que
tous se reconnaissent comme ses créatures. L'animal
sauvage se retire dans une caverne, Et se couche dans sa tanière. L'ouragan vient du midi, Et le froid, des vents du nord. Par son souffle Dieu produit la glace, Il réduit l'espace où se
répandaient les eaux. Il charge de vapeurs les
nuages, Il les disperse étincelants; Leurs
évolutions varient selon ses desseins, Pour l'accomplissement de tout ce qu'il
leur ordonne, Sur la face de la terre habitée; C'est
comme une verge dont il frappe sa terre, Ou comme un signe de son amour, qu'il
les fait apparaître ».
Dieu c’est vrai montre son visage dans les
merveilles de la nature qu’il a créé. Mais il montre aussi le nôtre, notre
visage. Lorsqu’il met un sceau sur la main de tous les hommes, n’est-ce pas sa
manière de nous suivre ? Il nous suit à travers les œuvres de la nature.
L’animal sauvage, le prédateur qui n’est pas agressif mais qui en nous voyant fait
marche arrière : c’ est un moyen de montrer l’œuvre de l’homme en
vis-à-vis. Cet être humain là manifeste un cœur pur.
Il est comme Daniel protégé dans la fosse aux
lions.
Il ne s’agit donc pas de reconnaître Dieu
dans la nature, mais de reconnaitre que Dieu souhaite que la nature nous montre ce que
nous sommes.
Si nous sommes agressifs la nature se
montrera agressive envers nous ; si nous sommes dans la paix de Dieu, la
nature et ses extrêmes (ouragan, tornade foudre, bêtes sauvages) ne nous touchent
pas. La nature révèle l’homme comme l’homme révèle la nature. Il y a bien une
réciprocité.
Il ne s’agit évidemment pas de finir par être
idolâtre avec la nature. Suivre la nature, copier la nature, c’est bien (la
preuve : on a copié les oiseaux pour apprendre à faire des avions c’est
bien). Mais copier a ses limites. Et vouloir devenir comme la nature aussi.
Dieu n’a jamais mis de loi dans le but de vouloir faire Un avec la nature. Ce
sont des considérations philosophiques ou artistiques qui certes sont louables,
bienfaisantes mais qui n’ont rien à voir avec ce que Dieu a instauré.
Il s’agit en fait, de regarder la nature
selon deux prismes. Le premier prisme révèle la gloire de Dieu. Cette gloire
qui montre la simplicité et la beauté de la vie dans des organismes complexes (la
vie animale ou végétale) ou à partir de phénomènes alliant beauté et effroi
(comme les tornades). Tandis que le deuxième prisme, lui révèle soit la gloire
de l’homme,(lorsque la nature le sauve) soit sa chute, sa ruine (lorsque la
nature de l’épargne pas).
Oui mère nature est plus forte que l’homme
aussi expérimenté soit-il. Elle le remet sans cesse à sa place et lui montre qu’il
se brûlera toujours les ailes en voulant la dominer.
Par contre, lorsque des humains sont épargnés
d’une catastrophe naturelle, c’est une grâce de Dieu. Une grâce, n’est pas un
titre de noblesse, une récompense à titre posthume ou encore la ligne d’arrivée
de la course d’un croyant. Une grâce devrait se regarder comme une nouvelle possibilité
de faire le bien, comme un nouveau départ.
Noé en étant sauvé des eaux avec sa famille a
connu un nouveau départ, sur une nouvelle terre.
Daniel en étant sauvé des lions a permis une
nouvelle vie. D’abord qu’il prospère, puis que sa foi soit reconnue du roi
Darius et de tout un peuple de Mèdes et de Perses.
Si bien que la nature reste au service de Dieu qui l’a laissé entre les
mains de l’homme pour qu’elle révèle son cœur. En un mot : les tempêtes
révèle les nôtres et nous aide à vivre selon la grâce de Dieu ; en
refusant de nous laisser conduire et asservir par nos instincts naturels.
Amen
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