dimanche 17 mars 2024

ZACHEE, LE RICHE PUBLICAIN, FILS D'ABRAHAM

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Par Eric Ruiz

 

Le nombre 19… encore ce nombre qui arrive tellement de fois dans mes journées. Aujourd’hui 11mars, en conduisant ma voiture, je pense à ce nombre et en même temps je me mets à penser à quelle heure il est. Il est 18h19.


Et puis, je rentre et en ouvrant ma Bible, je lis Luc chapitre 19.


Et là, je suis étonné en relisant une histoire que j’avais déjà lu tant de fois. Or, une autre chose attire mon attention sur cette histoire de cet homme riche appelé Zachée, chef des publicains.


Zachée, on me l’avait raconté par son côté miraculeux : le miracle qui consiste pour Jésus à l’appeler par son nom alors qu’il ne le connait pas. Jésus l’interpelle en le voyant sur le sommet d’un 

Sycomore et lui demande de descendre rapidement car il va manger chez lui, là aujourd’hui.

Les religieux comme à leur habitude insistent, dès qu’ils le peuvent, sur le côté miraculeux. C’est vrai, Dieu connait Zachée de tout temps et sait à l’avance ce qu’il fera avec lui. Mais cette histoire est une véritable aubaine pour ceux qui considèrent l’élu comme une prédestination. L’élu est connu de Dieu. Dieu sait où se trouve son peuple.

C’est vrai, mais l’élu répond à d’autres indices.

Car malheureusement, on ne voit que ce que l’on désire voir ; nos désirs nous aveuglent ; et à notre insu, on occulte ainsi la vérité.


En fait, le plus important vient après.

À partir du verset 8 (chap. 19) : « Mais Zachée, se tenant devant le Seigneur, lui dit: Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et, si j'ai fait tort de quelque chose à quelqu'un, je lui rends le quadruple. ».

Qui va dire que le témoignage de Zachée est celui d’un Élu ? Qu’il est certes sauvé par grâce mais que ses actes montrent la vérité, là où il a placé son trésor ?

Peu de monde je pense vont insister sur cette prédestination par les œuvres justes.

Car donner ses biens, son argent pour aider son prochain c’est entrer dans la prédestination d’un Élu de Dieu.

Je vous parlais dans mon dernier message du cœur du riche qui dans la société occidentale s’endurcit et n’a plus d’empathie pour aider son prochain dans la souffrance et le manque.

Mais chose incroyable, lui, Zachée, riche donne aux pauvres jusqu’à l’équivalent  de la moitié de ce qu’il possède ; lui riche reconnait ses torts et rend quatre fois plus à celui qui lui réclame justice se sentant volé, dépossédé injustement.

Jusqu’à maintenant quand Jésus prenait l’exemple d’un publicain c’était en l’assimilant aux gens de mauvaises vies, comme aux prostituées.

Par exemple on lit dans Marc 2 :15 : « Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie se mirent aussi à table avec lui et avec ses disciples ».

 

Le publicain parce qu’il est collecteur d’impôts, pour les Romains (et que beaucoup en plus abusaient de leur position pour extorquer et corrompre) possède une mauvaise réputation de la part de la population. Il est placé au sommet des pécheurs. Et là ce publicain est chef. Sa réputation est plus ternie encore, il est le traitre juif par excellence, une arme de malédiction contre les siens.


Mais, ce collecteur d’impôts est tellement différent des autres. Il a ce cœur à aider son prochain plutôt qu’à chercher des stratagèmes pour lui extorquer de l’argent.


Zachée, est un nom qui provient de la racine Zaccaï en hébreu, et qui signifie « pur » ;  « Pur,  Être parfait » comme le dit Jésus, c’est de tout vendre pour le donner aux pauvres.

Pourtant, une question se pose sur Zachée. Ne serait-il pas quand même en train de se justifier pour gagner la confiance de Jésus et obtenir de lui la bénédiction ?

N’est-ce pas un moyen qu’il a trouvé pour se déculpabiliser de ses actes mauvais ?

Après tout, c’est tellement humain de mettre en avant le côté positif de ses actes. Combien de riches se gonflent la poitrine aujourd’hui parce qu’ils participent à de grands fonds de solidarité ou parce qu’ils sont à l’origine de grandes actions humanitaires (Qu’ils font au passage pour défiscaliser, payer moins d’impôts et redorer leur image).


N’oublions pas que Zachée a pour travail de prélever l’impôt pour les romains, pour l’envahisseur ennemi. Il se trouve dans une position  très délicate, parce que plus propice à donner de la main droite ce qu’il va reprendre avec la main gauche.


Mais Jésus n’est pas dupe. L’esprit de Dieu juge la vérité, pas l’apparence. Il met la lumière sur le mensonge ou la vérité. D’ailleurs, Zachée, bien qu’il ait tout fait pour se rapprocher de Jésus, pour qu’il puisse le voir de près (comme en montant dans le sycomore parce que lui était trop petit pour le voir), c’est Jésus qui est véritablement venu à lui. C’est Jésus-Christ qui le cherchait.


Et, Jésus n’a pas réagi face aux actes de justice de Zachée ; Il n’attendait pas que cet homme s’explique sur ces faits et gestes. Lui, il n’en avait que faire. Ce qui a attiré Jésus vers Zachée c’est son caractère, son cœur.

Jésus a vu le caractère de cet homme. Il n’a pas demandé aux uns et aux autres si ce péager agissait toujours bien et qu’elle était sa réputation. Jésus connaissait son cœur.

La preuve dans le texte, il lui affirme qu’il mangera chez lui et cela bien avant de l’entendre témoigner.


J’insiste sur cet état de fait car beaucoup de religieux qui s’avançaient vers Jésus mettaient en avant leurs œuvres. Ils se vantaient de payer la dîme,  d’enseigner leurs frères, de les exhorter. Mais Jésus les traitent de « conducteurs aveugles » ; parce qu’ils ont les yeux sur la loi mais pas sur le cœur.


Sont-ils comme Zachée qui donne quatre fois ce qu’on réclame de lui ? Jésus leur dit pourtant : « Si quelqu'un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau » ou encore : « Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi. »(Matthieu 5 :40-42)

 

Alors, le Fils de Dieu souhaite à l’évidence que nous soyons plus émus par le cœur et l’honnêteté de ce publicain que par tout autre chose ou par le miracle de la prédestination.

D’ailleurs le verset 9 qui vient immédiatement après le témoignage verbal du collecteur d’impôt repousse toute ambiguïté  à ce sujet: « Jésus lui dit (à Zachée): Le salut est entré aujourd'hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d'Abraham. ».

Vous voyez, Jésus d’abord s’adresse à tous puisqu’il ne tutoie pas le collecteur, mais il prend exemple sur lui ; il dit « cette maison ». Jésus montre à la foule, qui s’était amassée et sans se perdre dans de longues phrases, qui est véritablement Zachée, quelle est son identité : Il est fils d’Abraham.


Le salut est associé ici à la confession de Zachée envers ses propres actes de justice, qui sont vrais. Jésus ne s’invite pas dans la maison de Zachée parce que Zachée aurait prié depuis des jours qu’il vienne chez lui. Non, Jésus faisant les œuvres du Père entre chez celui qui s’est sacrifié pour ses frères, sans compter.

Une telle personne a ce sceau divin sur lui.


Le fils de Dieu, frappe à la porte du juste, il vient souper, il vient partager le pain et le vin avec le serviteur bon et fidèle. Zachée est déjà ce serviteur ; il est même davantage, il est l’ami de Dieu. Jésus ne lui dit pas (comme avec le jeune homme riche) qu’il lui manque une chose pour le suivre. Pourquoi ?

Parce que Zachée suivait déjà Jésus. Parce que Jésus s’invite dans cette maison comme si c’était la sienne en y venant manger.

 

Alors quand Jésus dit : celui-ci est aussi un fils d’Abraham », il ne le dis pas sans raison.

Un fils d’Abraham n’est pas un élu reconnaissable parce qu’il  est d’une certaine confession religieuse, ou d’une certaine lignée juive ; ni même parce qu’il confesse Christ, mais parce qu’il confesse soutenir le pauvre et qu’il engage son honneur ses biens et son argent pour porter secours.

 

Si Jésus déclare que  Zachée vient d’Abraham c’est bien qu’Abraham agissait comme Zachée, n’est-ce pas ?

Mais en est-il vraiment ainsi d’Abraham ? Engageait-il lui aussi ses biens, sa richesse pour les démunis ?

 

Le point de départ c’est Genèse 21:32: l’alliance d’Abraham avec Abimelec  à Beer-Schéba. 

Quelle est l’enjeu véritable de cette alliance?

À lire les commentaires bibliques, elle ne serait qu’une alliance de paix entre Abimelec, roi de Guerar (peuple des philistins) et Abraham. La paix, oui…Mais n’est-ce pas plus que cela ?

Rappelons le contexte. Autrefois Abimelec a été trompé par Abraham au sujet de sa femme Sara la faisant passer pour sa sœur. Si bien qu’Abimelec n’y voyant aucun mal s’est mis à la courtiser. Mais le philistin a eu une excellente attitude en apprenant le mensonge d’Abraham. Plutôt que de rentrer en conflit et de retenir Sara captive, il s’est au contraire excusé du tort qu’il a fait à Abraham et en plus pour lui montrer l’authenticité de ses excuses ; il lui fit d’importantes offrandes. Le chef philistins lui offrit des brebis et des bœufs, des serviteurs et des servantes sans oublier un don de milles pièces d’argent ; le bénissant (Abraham) plutôt que le maudissant.

Quelques temps plus tard, Abimelec accompagné de son chef d’armée Picol retrouve Abraham et décide de faire avec lui une alliance au puits de  Beer-Schéba.

Abimelec confirme d’emblée son statut de frère avec le père de la foi. «  Dieu est avec toi dans tout ce que tu fais »  lui dira-t-il.

Et cette fois-ci c’est Abraham qui offre des brebis et des bœufs à Abimelec comme pour montrer le juste retour des choses. Que c’est 50 /50 entre eux.

Comme je le disais, cette alliance est plus qu’un traité de paix, c’est un partage des biens. C’est l’officialisation qu’ils sont tous deux des frères authentiques.

C’est une alliance fraternelle.

Le puits de Beer-Schéba appartient autant à Abraham qu’à Abimelec ; tous les deux ont les mêmes droits sur ces terres. Il n’y a aucune restriction, aucune limite vis-à-vis de l’utilisation du puits et des terres. L’eau appartient aux deux peuples.

Ce qui me fait dire cela : ce sont les reproches d’Abraham avant l’alliance, au sujet d'un puits d'eau, dont s'étaient emparés de force les serviteurs d’Abimelec, sans que ce dernier le sache. Verset 25.

Ce besoin d’éclaircissement justifie la volonté pour les deux parties que rien ne devienne la propriété d’un seul. D’ailleurs au final « Abraham séjourna longtemps dans le pays des Philistins » nous dit le verset 34.

Il n’y a pas de frontière établi ici comme entre deux nations, mais bien un partage des richesses naturelles de la région.  Abimelec le demande ainsi à Abraham « Jure-moi maintenant ici, par le nom de Dieu, que tu ne tromperas ni moi, ni mes enfants, ni mes petits-enfants, et que tu auras pour moi et le pays où tu séjournes la même bienveillance que j'ai eue pour toi ».

La fraternité et la fidélité s’expriment complètement dans cette perpétuelle bienveillance mutuelle.

Alors maintenant, pour en revenir à Zachée, cela ne fait aucun doute que l’alliance Abrahamique se reflète dans les actions de Zachée vis-à-vis des pauvres. La moitié de ses biens sont à eux comme la moitié des biens d’Abraham étaient à Abimelec.  Et Abimelec est un authentique frère de foi. Il a agi au départ avec Abraham comme Zachée l’a fait en rendant au quadruple celui qui se sentait léser. Abimelec a rendu à Abraham Sara sa femme, mais pas seulement…  plus une très grosse offrande d’argent, d’animaux de serviteurs et de servantes.

Par conséquent, Jésus montrant Zachée en disant « celui-ci est le fils d’Abraham » ne fait que de confirmer la même alliance. Une alliance où ni l’un ni l’autre ne dit que ses biens lui appartient en propre mais ils ont un seul cœur et une seule âme en mettant tout en commun. Je fais référence bien-sûr au livre des Actes où les frères et les sœurs de Jérusalem agissaient ainsi dans cet amour parfait.

Alors maintenant ne soyons pas fataliste comme le sont beaucoup de chrétiens qui aiment à répéter « Dieu Pourvoira » parce qu’il l’a fait avec Abraham avec le nom de Dieu : Yehovah yireh ( jiré) [Ye-ho-vaw’yir-eh’]  et qu’il s’est présenté ainsi devant lui.

Oui, c’est certain Dieu pourvoira à tous nos besoins, mais il y a une condition essentielle : Si nous faisons alliance avec nos frères comme Abraham l’a fait avec Abimelec et Abimelec avec Abraham.

Ainsi, si nous pourvoyons à leurs besoins alors Dieu pourvoira en retour aux nôtres.

N’est-ce pas d’ailleurs ce contexte qu’explique l’apôtre Paul lorsqu’il dit dans Philippiens 4 :19 : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. » ?

Paul ici tarit d’éloges au sujet de l’assemblée des Philippiens. Il écrit qu’ils sont sa joie et sa couronne. Durant ce chapitre 4, Paul affirme qu’ils ont été la seule Église à pourvoir à ses besoins pas une seule fois mais plusieurs fois… et au verset 18, l’apôtre, conclue ; « J'ai tout reçu, et je suis dans l'abondance; j'ai été comblé de biens, en recevant par Epaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable ».

Mes frères et sœurs accomplissons concrètement l’alliance d’Abraham, cette alliance de l’amour fraternelle ; soyons ce peuple qui bénit les autres en leur apportant tout le soutien que nous pouvons, au risque même d’être soi-même dans le manque, sachant que Dieu pourvoira à nos besoins d’une manière abondante et même surabondante.

Amen

dimanche 10 mars 2024

POURQUOI UN REVEIL SPIRITUEL MAINTENANT ?

528


Par Eric Ruiz

En préambule, je voudrais dire que la parole de Dieu se révèle à la manière de pièces de puzzle qui sont là juxtaposées et lorsqu’elles s’assemblent, dévoilent la vérité. C’est ce que nous allons, je le crois, constater ensemble.

 

Jésus dit : C’est à l’amour que vous avez les uns pour les autres que l’on reconnaitra que vous êtes mes disciples (Je fais référence à ce que dit l’Évangile de Jean au chapitre 13 verset 35).


Quel genre d’amour s’agit-il ?


Être poli les uns avec les autres, avoir de la considération ; considérer même l’autre comme son égal, prier ensemble et même enseigner ou exhorter son prochain, se repentir du mal (celui que l’on aurait causé à son prochain)…ce sont toutes de très bonnes choses, mais elles ne suffisent pas.


Alors qu’attend de plus notre Dieu ?


Il attend une radicalité de la part de ses disciples : qu’ils s’aiment comme il leur a montré.

« Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés» dit Jésus de Nazareth.

Jésus-Christ est venu dans ce monde pour nous montrer comment aimer.


Alors de quelle façon a-t-il aimé ses disciples ?


Il leur a enseigné ses statuts qui sont en faits les marques de caractère de son Père céleste.

« Quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères ou ses sœurs…ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle ». (Un cours extrait du Chapitre 19 de l’Évangile de Matthieu).


Voilà où Dieu pose les bornes de l’amour.


Les statuts de Dieu se traduisent par le fait que lui, le fils de Dieu, a tout quitté pour ses disciples. Il s’est mis entièrement à la disposition du besoin des gens : corps, âme et esprit.

L’amour que Dieu attend est de faire l’impossible pour que son frère ou sa sœur de foi ne reste pas dans le besoin, quitte à se séparer de ses terres ou de ses maisons pour l’aider.

Se séparer de ce qu’on possède pour aider son frère ou sa sœur démunie, c’est faire UN avec Christ.


Alors bien-sûr tout le monde ne possède pas des terres ou même une maison et moi-même je fais partie de ces personnes-là ; je n’ai pas de propriété. Mais nous possédons tous, quelques biens ou de l’argent. Et se priver de ce qu’on possède pour le donner aux autres qui en ont cruellement besoin, c’est le donner à Christ.

 

Quelques minutes après que mon message de la semaine dernière soit mis sur le Net, un frère de l’ile de la Réunion, Fréderic pour ne pas le nommer, se proposait d’être « une clé en or » (je le rappelle c’est une réponse divine à une prière) pour cette sœur qui n’avait plus de quoi se nourrir elle et sa famille.

Frédéric avait reçu du Seigneur de faire des provisions de nourriture. Et il proposa son aide, sachant qu’il était disponible parce qu’en vacances. On aurait dit que Dieu avait déjà tout préparé à l’avance et que ce frère n’attendait plus que d’écouter mon message pour agir et pour se mettre en relation avec cette sœur.

Une telle concordance des évènements, évidemment fait réfléchir sur les œuvres que préparent notre Père céleste pour que nous les pratiquions.

C’est un prodige n’ayons pas peur des mots.

Un prodige qui ressemble (même si ce fait n’est pas à la même échelle) à celui que Joseph, fils d’Israël fit par des provisions de céréales pour servir aux besoins d’une famine à venir au Proche-Orient.

 

Autre chose : Le lendemain de la publication de mon message, le 4 mars, notre frère Joseph du Congo qui vit dans un bidonville, n’avait en fait pas de travail. C’est pourquoi, il ne pouvait vêtir convenablement ses enfants.

L’assemblée locale des croyants l’appris ; et aussitôt elle fit une collecte. Elle récolta de quoi lui payer la construction de fours fait avec des briques ainsi que l’achat de toutes les céréales et ingrédients dont il avait besoin pour fabriquer des petits pains.

À partir de maintenant, Joseph et sa famille pourront subvenir à leurs besoins en vendant ces petits pains.

 

La parole de Jésus parce qu’elle est vérité permet à ceux qui sont fidèles de se libérer de ce qui les rendaient vulnérables et stériles pour accéder à la vrai liberté.

Jésus dit : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. ». On connait ces versets prononcés par Jésus-Christ.


Je crois que tous ces actes de justice sont la vérité et ils vont se multiplier à l’avenir. La liberté (celle qui affranchie) comme la fertilité (celle qui fait croitre) vont toucher un grand nombre de croyants.

 

Pourquoi je crois cela ?

Pour deux raisons principales :


-La première raison parait contradictoire : c’est que tous nous rentrons dans un temps des plus difficiles. Et les pays occidentaux, les mieux lotis jusqu’à maintenant, ne sont plus épargnés. L’appauvrissement va continuer à s’étendre sur toute la planète (et cette précarité est déjà le cas pour beaucoup).

Babylone s’effondre et en s’effondrant elle amène avec elle, désastre et pauvreté. Pour preuve, nous constatons déjà tous que le fossé entre les plus riches et les classes populaires se creuse considérablement.


Les classes dominantes qui avaient le souci des autres, celui de leur conserver un niveau de vie décent, ne l’ont plus.  Trop accaparé par leur bien-être et leur enrichissement personnel, cette classe pour ne pas dire cette caste n’a plus la moindre empathie pour son prochain (attention : son prochain, c’est cette personne méprisable qui ne fait pas partie de leur milieu aisé). Ce constat va même plus loin : la caste de l’élite bourgeoise hait et méprise la classe populaire. Cette haine qui ressemble maintenant à du racisme est une haine de classe. Le racisme n’est plus une affaire de couleur de peau mais de classes sociales.


La race des riches opposée à la race du peuple. C’est un phénomène en France, plus grave qu’au Moyen-âge. À cette époque ancienne, le seigneur régnait sur ses terres et sur ses domaines. Mais il respectait, et avait de la considération le plus souvent pour le serf ou le paysan qui était à son service, parce que, lui (le seigneur) était plus occupé à faire la guerre (Référence à l’ouvrage de jacques Heers sur « le Moyen Age une imposture »).


Par conséquent, un fossé s’est creusé ; pire un gouffre existe entre la France d’en haut et la France d’en bas, entre l’instruit et le non instruit ; entre celui qui mérite honneur et respect par son travail et celui qui ne mérite rien parce qu’il ne travaille pas ; entre ceux qui capitalisent, touchent des dividendes et des profits sur des placements financiers et les autres qui au mieux arrivent à épargner un peu. Et ceux qu’on appelle vulgairement « les populeux », ont ce même ressenti vis-à-vis des élites. Chacun se méprise. Parce que cette classe des plus riches fonctionne en oligarchie, pour elle-même sans se préoccuper des besoins populaires, où pire, en faisant croire qu’elle s’en occupe (rien qu’à voir l’état de dégradation du système de santé dans toute l’Europe, on a de sérieux doute sur leur bienveillance).


Il faudra bien se rendre à l’évidence que les pays républicains ou démocratiques ne sont plus garant de la paix et de la justice sociale.

Ce constat rejoint ce que Jésus dit dans l’Évangile de Matthieu chapitre 19 : « Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s'en alla tout triste; car il avait de grands biens. Jésus dit à ses disciples: Je vous le dis en vérité, un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux. ».


Même les valeurs religieuses traditionnelles disparaissent. Ces valeurs qui étaient liées au respect des plus pauvres, à la protection et à la solidarité envers les plus faibles, au partage des richesses, à la lutte contre les inégalités ; toutes ces valeurs que l’on a connu à partir de la loi hébraïque … disparaissent de l’éthique et de la morale des nantis.


Des historiens parlent d’un « protestantisme zéro, d’un catholicisme zéro » pour expliquer la fuite de la morale chrétienne dans les pays occidentaux. Les oligarques n’ont désormais plus aucune morale pouvant les retenir, les freiner face à leur insatiable désirs de richesse de connaissance et de gloire.

Ceux qui, parmi eux, proclament avoir la foi ne s’attendent plus à être repris mais à être cajoler par Dieu au travers de cadeau bonus psychologiques ou matériels.


La conséquence sera pour le peuple d’en bas, la pauvreté comme étalon ; Il sera de plus en plus difficile de se nourrir, de se loger, de se chauffer, et même de trouver une bonne école pour étudier, et cela pour une population de plus en plus grande. Un avenir sombre bien sombre, déprimant même s’ouvre devant nous. 

Mais il y a une deuxième raison. Une raison que le nom de Dieu, Jésus, notre oint Sauveur, dévoile.

 

-La deuxième raison pour justifier que les actes de justice vont se multiplier à l’avenir, concerne le fait que nous entrons dans un temps de rassemblement des élus.

Mais quel élu ?

 

Le fils de Dieu interpelle chacun et lui dit : «  Veux-tu me suivre ? Ou, m’aimes-tu ? Alors donnes tout ce que tu as aux pauvres et suis-moi…car si tu veux me suivre il te faudra passer ton temps à aider ceux qui n’ont pas suffisamment ».

Là, je rassemble les pièces du puzzle, notamment ce que dit Jésus dans Matthieu 19 : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, ».

Depuis le début du mois de janvier 2024, tous mes messages que je crois inspirés, vont dans ce sens.

 

Dieu se choisit

-un peuple qui premièrement a gardé ses statuts (son caractère) malgré les épreuves ;

-Un peuple, qui comme le prophète Osée a ôté de lui la prostitution (je fais là référence à Gomer, sa femme prostituée et adultère qui est revenu vers lui), et un peuple qui a ôté de lui la rébellion à Dieu (comme les enfants rebelles d’Osée qui sont revenus de leurs mauvaises voies).

Ce peuple, de la même manière qu’Osée et sa famille était destiné à une véritable malédiction sans possibilité de retour. Mais ils se sont vus offrir le salut, parce que le pardon nourrissait leur cœur ;  

Ce peuple fera comme avec Osée : « Il ramènera le cœur des pères à leurs enfants, Et le cœur des enfants à leurs pères ».

-Ce peuple, ce sont aussi des frères et sœurs qui ne convoitent plus la place d’apôtre, ni ne considèrent plus l’apôtre comme supérieur aux autres à cause de ses enseignements.

-Un peuple, qui ne sera plus jamais détruit parce qu’il s’y trouve des justes parmi eux.

-Ce peuple, bien qu’éparpillé a gardé une réelle proximité avec Dieu, parce que l’Église est dans son cœur ; le besoin du prochain est devenu ou redevenu sa priorité.

-Ce peuple, qui a gardé un cœur pur, lui permet de voir le besoin, pendant que la pensée et les désirs du plus grand nombre se noient ailleurs, au milieu de séduisantes connaissances.

-Ce peuple n’a plus la volonté d’aimer à la manière humaine mais, il a la volonté d’aimer comme l’agneau de Dieu aime, alliant la parole avec les actes en toute vérité.

Oui, c’est à ce temps de réveil que nous sommes appelés si nous avons gardé cette huile d’onction, celle de l’amour de Dieu en nous.

Babylone s’effondre pendant qu’une nouvelle Jérusalem nait par les œuvres d’amour envers notre prochain.

Je terminerai ce message par le chapitre 19 du livre de l’Apocalypse au verset 7 et 8 : « Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints ».

Cette épouse qui s’est préparée, c’est ce peuple qui comme je viens de le décrire est revenu de ses mauvaises voies et qui a purifié son cœur.

Ce manteau de fin lin, je dirais pour ma part, est constitué de l’aide, du soutien, du don de soi, de ses biens et de son argent pour son frère, pour sa sœur dans le besoin.

Ce sont bien ceux qui possèdent ce manteau qui permettent aux nécessiteux de manger et de boire et donc de participer au repas des noces de l’agneau.

Amen

dimanche 3 mars 2024

LE VERITABLE REVEIL SPIRITUEL

 527


Par Eric Ruiz

Nous sommes une génération où le retour de Christ est un objectif répétitif (je dirai même plus : obsessionnel). Et c’est bien ainsi. Mais, chercher où est Christ ne revient-il pas souvent à chercher les signes d’un réveil spirituel quelque part ?


Dans la Bible, et plus précisément dans le livre des Actes, nous lisons au chapitre 2 que les croyants en Christ étaient tous dans un même lieu et qu’un vent s’est mis à souffler là où, ils se tenaient tous assis, dans une chambre haute. Le texte-nous dit : « ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et commencèrent à parler des langues étrangères selon que l'Esprit les faisait parler ».

Ensuite le bruit que cela fit, stupéfia tous ceux qui les entendirent parler des langues étrangères.

Je m’arrête là parce que ce texte a servi pendant des années, que dis-je, des siècles à alimenter l’effet visible d’un réveil des âmes. Tous s’attendent à un effet des plus surprenants. Un réveil spirituel se traduit (après être remplis du Saint-Esprit) à être confronter à un effet de surprise mais aussi au fait que cela fasse beaucoup de bruit.

Plus qu’un simple tapage nocturne, faire du bruit doit être compris dans le sens de faire beaucoup parler, de créer des polémiques, de susciter du buzz (comme on le dit actuellement). Bref un réveil spirituel créé un rassemblement d’où sort de la bouche des croyants, des mots pleins de ferveur, des louanges, des prophéties,  des chants, bref de l’exceptionnel. Pour notre siècle, ce temps d’effervescence s’illustre aussi par des baptêmes  faits en plein jour, rassemblant une foule importante.

 

Mais, aujourd’hui, ce soir du 27 février précisément j’ai pris conscience comme une révélation de ce qu’est la foi visible ; cette foi que le fils de l’homme trouvera sur la terre ou pas. Cette foi est visible et même très visible. Elle ne s’exprime pas individuellement c’est vrai, mais collectivement.


Le réveil spirituel se voit lorsqu’il concerne les besoins de chaque croyant réuni dans un même lieu


Ce soir 27 février, (27, jour de sagesse comme ce nombre le révèle) j’ai reçu une demande de prière venant d’une sœur habitant l’ile de la Réunion. Elle et son mari n’ont plus assez à manger. Et pour cause, leur voiture est en panne et le cout de réparation dépasse leur petit budget. Son mari alors ne peut plus aller à son travail.

Aussitôt en moi un tiraillement douloureux s’est produit. Pourquoi prier ? Pourquoi demander à Dieu ce qui devrait être naturel parmi les croyants ?


Se réunir pour chercher ensemble comment répondre aux besoins des uns et des autres, n’est-ce pas le but d’une assemblée en christ ?


Je me suis rappelé que cette sœur m’avait auparavant demandé si je pouvais interpréter un de ses rêves.

Voici ce rêve :

 

« Elle se trouvait elle et sa famille dans un lieu inconnu ; et elle a vu alors sa voisine sortir de sa voiture et lui demander d’attendre parce qu’elle avait besoin d’elle. Curieusement cette voisine lui remis un petit paquet cadeau. Une chose était écrite en or dessus. Après avoir ouvert ce cadeau, cette sœur vit à l’intérieur : des clés en or. Elle prit alors sa voisine dans ses bras en l’embrassant avec beaucoup de reconnaissance. ».

 

Ce soir du 27, j’ai reçu (comme un flash), l’interprétation de ce rêve d’il y a plusieurs semaines maintenant.

Les clés en or représentent les différentes solutions liées au problème important dont notre sœur souffre.

Une clé ouvre une porte fermée. Tant que cette porte reste fermée, la personne qui se trouve derrière, reste captive. Donc cette clé, c’est la solution pour briser cette captivité. Et cette solution ne peut venir que d’un proche (dans le rêve : le proche est incarné par la voisine) qui viendra à elle comme la réponse à une prière pour lui apporter ce cadeau.

Maintenant, la couleur or de l’écriture sur le cadeau, c’est la signature de Dieu qui accompagne ce don. La solution se fait naturellement par le fils de l’homme uni à son créateur.

 

Mais ce n’est pas fini, le matin même du 27, Benito mon frère du Congo me parla du problème d’un de ses frères qui vit avec sa famille dans un logement insalubre (un bidonville) et ses enfants ont à peine de quoi se vêtir.

Benito s’en ai rendu compte en allant garder un de ses fils malade. Benito, animé du Saint-Esprit trouva alors la solution avec les membres de son assemblée. Ils se consultèrent rapidement et  décidèrent de faire un don de vêtements dont ils ne se servaient plus et qui pouvait aider leur frère nécessiteux.


Ce qu’a fait Benito et son assemblée en un temps très court seulement, c’est le signe réel du réveil spirituel.

Quand le fils de l’homme reviendra sur la terre ne s’attend-il pas à voir des frères et sœurs s’entre-aider, se soutenir mutuellement, matériellement comme spirituellement ?

Se porter secours les uns les autres n’est-ce pas manifester la présence de Christ ?

Or, s’il n’y a que la prière… où se trouvent les œuvres de la foi ?

La foi se montre dans des œuvres de justice. Et la justice : c’est de s’occuper premièrement de celles et ceux qui ont des difficultés.

Je cite :

« Mes frères, que sert-il à quelqu'un de dire qu'il a la foi, s'il n'a pas les œuvres? La foi peut-elle le sauver? 15Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, 16 et que l'un d'entre vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-vous! Et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il? 17Il en est ainsi de la foi: si elle n'a pas les œuvres, elle est morte en elle-même » (Jacques 2 : à partir du verset 14).


Se réunir entre frères et sœurs de foi pour recevoir un enseignement c’est bien, c’est très bien, mais le travail n’est pas fini. L’aboutissement de la réunion arrive quand les besoins de l’assemblée sont connus et les solutions recherchées.


Si aucune solution n’apparait, alors oui, la prière est importante pour que notre Seigneur nous amène sur un lieu nouveau pour recevoir un cadeau signé de sa main et donné par un de ses enfants.

Revenons au chapitre 2 du livre des Actes. 

Et au verset 44 : « Et tous ceux qui croyaient étaient ensemble dans un même lieu, et ils avaient tout en commun 45 Et ils vendaient leurs possessions et leurs biens, et les distribuaient à tous, selon que chacun en avait besoin.»; 


 Cette dernière phrase est très importante ; car avoir tout en commun ne veut pas dire forcément que tout est à tout le monde. Avoir tout en commun signifie que tout ce que l’on possède peut servir à un moment donné de bien à celui qui en a besoin. Car la distribution se fait en fonction du besoin. Le bien est commun, il n’est pas individuel. La notion de propriété individuelle n’existe plus. Il est évident que ce que l’on a, reste à notre disposition tant que cela ne correspond pas au besoin d’autrui. Comme on peut aussi vendre ce que l’on n’a pas besoin pour aider financièrement un frère ou plusieurs qui ont des dettes ou des achats de premières nécessitées impossibles à faire.


La vente de ses biens, le don de son argent ne se fait pas systématiquement. Tout se fait au cas par cas, et au moment opportun.


Il n’y a pas de loi stricte dans le texte du chapitre 2 des Actes. C’est ce que pratiquaient les croyants à Jérusalem. Il n’y a pas un ordre préférentiel, comme d’abord être dans le même lieu, puis deuxièmement de vendre et enfin, troisièmement de distribuer.  Certains ont tout vendu : leurs propriétés, leurs biens, mais d’autres non, certains ont attendu…mais attendu quoi ? Le moment favorable au besoin des autres. 


Tout ne s’est pas fait au même moment, en même temps. Le verset 45 rassemble des exemples qui montrent que LE BESOIN DE L’AUTRE EST AU-DESSUS DE SES PROPRES BIENS.  Çà c’est la doctrine enseignée par les apôtres.

Par conséquent tout n’avaient pas été mis en commun le jour même.


Pour bien saisir cette nuance je vais pour une fois lire dans la version Français courant :

« Aucun d'eux ne disait que ses biens étaient à lui seul, mais ils mettaient en commun tout ce qu'ils avaient» Actes 4 :32


Nos biens, notre argent nous appartiennent tant que le besoin de nos proches ne s’est pas manifesté (Et je précise malheureusement que cette loi d’amour est valable pour tout le monde membre du clergé comme simple fidèle).

 

Aujourd’hui, le monde, Babylone est entré dans l’Église. Elle agit et pense comme les païens. Le bâtiment qui fait office d’Église est plus important que les membres qui la composent.

Je mets au défi ceux qui ont les bâtiments de les vendre pour aider leurs frères en difficultés. Personne ne ferait cela. Et pourtant si les collectes ne suffisent plus c’est bien une clé en or, une solution toute trouvée que de vendre le bâtiment d’Église.

Sinon la question de l’Église bâtiment est la même que pour le sabbat; L’homme est-il fait pour l’Église ou bien l’Église est-elle faite pour l’homme ? Qui est plus important : la pierre sainte, le temple ou l’enfant de Dieu ?


Quelle misère d’âme de voir des dons récoltés pour restaurer le vieux clocher d’une paroisse, alors que des croyants sont en grandes difficultés et que rien n’est fait pour leur porter secours.

 

Maintenant, connaissez-vous l’histoire  d’Ananias et de Saphira (Actes chapitre 5) ? Pourquoi ont-ils reçu un jugement fatal qui les a fait mourir ?

Si on lit le texte avec un regard légaliste, ils auraient dû donner tout ce qu’ils avaient reçu de la vente de leur propriété et ne pas garder un peu d’argent pour eux.

Mais le mal n’est-il pas plutôt dans le fait qu’ils aient gardé de l’argent qui aurait dû secourir un des leurs. 


Dans le concret, Ils avaient de quoi pourvoir au besoin de leurs frères et ils ont refusé de le faire, préférant garder une part de leur richesse pour eux-mêmes.

Alors en venant apporter l’argent au pied de l’apôtre Simon Pierre, ce dernier eut la révélation qu’ils n’avaient pas tout donnée pour le bien commun ; Que leurs désirs à eux passaient au-dessus du besoins de leurs frères.

En pratiquant de la sorte, ils ont menti au Saint-Esprit.


Vous voyez on apprend que mentir au Saint-Esprit : c’est refuser d’obéir à un commandement. Et l’apôtre Paul nous ordonne de nous dépouiller des œuvres des ténèbres ; « La nuit est avancée, le jour approche (le réveil). Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres » (Romains 13 :12).

Mais qui pense concrètement que transgresser la loi de Christ c’est refuser d’aider son prochain ou de ne l’aider qu’en partie ? Celui qui a besoin de 20 euros par exemple, pourquoi ne lui donner que 2 euros, alors que nous possédons les 20 euros ? Lui donner 2 euros alors c’est faire une œuvre des ténèbres, c’est laisser satan s’emparer de notre cœur.

La première épitre de Jean est très claire à ce sujet : « Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, (ici c’est la profondeur du cœur qui est indiqué) comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui? » (1 Jean 3 :17).


La ruine des assemblées religieuses provient du fait qu’elles n’ont pas l’amour de Dieu. Combien de fidèles voient leurs frères dans le besoin et ils ne font que de prier pour lui en prenant soin de garder toutefois pour chacun d’entre eux leurs richesses. Et le comble, c’est qu’ils prient pour qu’un nouveau réveil religieux vienne les secouer. Ils n’ont en réalité qu’un geste à faire pour porter secours au malheureux tout proche d’eux, là à quelques centimètres. 


Le réveil est juste là à porter de cœur et de main


Ils voient le clocher délabré, mais ils refusent de s’occuper de leur proche dans le même état.

Si l’on se réunit sans chercher à répondre aux besoins, notre communion est diabolique et n’a rien de spirituelle.

Alors, pourvoir aux besoins des frères, ne fait pas beaucoup de bruit. La joie éclate certes parmi ceux qui obtiennent leurs clés en or, (c’est-à-dire la réponse à leur prière), mais cela n’a rien à voir avec toutes les célébrations bruyantes qu’on connaît autour des cultes et des baptêmes.

Le véritable réveil spirituel ne fait pas de bruit. Il n’a jamais été spectaculaire et pourtant Christ jugera les serviteurs fidèles et les mauvais serviteurs à ce moment-là.

Mes frères et sœurs il est temps, grand temps de nous réveiller, il devient urgent de faire passer le corps de Christ en premier.

Dans le livre des Actes au chapitre 4 verset 32, je cite : « Le groupe des croyants était parfaitement uni, de cœur et d’âme. ».

À quoi voyait-on cette union véritable ?

« Aucun d'eux ne disait que ses biens étaient à lui seul ».

Ce qui veut dire aussi que ce qu’il disait reflétait l’entière vérité de leur cœur. Ils avaient vaincu l’hypocrisie.

Soyons réveillés ; frères et sœurs, aimons en esprit et en actes dans la vérité.

Amen