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Par Eric Ruiz
En préambule, je voudrais dire que la parole de Dieu se révèle à la manière de pièces de puzzle qui sont là juxtaposées et lorsqu’elles s’assemblent, dévoilent la vérité. C’est ce que nous allons, je le crois, constater ensemble.
Jésus dit : C’est à l’amour
que vous avez les uns pour les autres que l’on reconnaitra que vous êtes mes
disciples (Je fais référence à ce que dit l’Évangile de Jean au chapitre
13 verset 35).
Quel genre d’amour s’agit-il ?
Être poli les uns avec les autres, avoir de la
considération ; considérer même l’autre comme son égal, prier ensemble et
même enseigner ou exhorter son prochain, se repentir du mal (celui que l’on
aurait causé à son prochain)…ce sont toutes de très bonnes choses, mais elles
ne suffisent pas.
Alors qu’attend de plus notre Dieu ?
Il attend une radicalité de la part de ses disciples :
qu’ils s’aiment comme il leur a montré.
« Aimez-vous
les uns les autres; comme je vous ai aimés, » dit Jésus de Nazareth.
Jésus-Christ est venu
dans ce monde pour nous montrer comment aimer.
Alors de quelle façon a-t-il
aimé ses disciples ?
Il leur a enseigné ses
statuts qui sont en faits les marques de caractère de son Père céleste.
« Quiconque aura quitté, à cause de mon
nom, ses frères ou ses sœurs…ses terres, ou ses maisons, recevra le
centuple, et héritera la vie éternelle ». (Un cours extrait du Chapitre 19 de l’Évangile de Matthieu).
Voilà où Dieu pose les
bornes de l’amour.
Les statuts de Dieu se
traduisent par le fait que lui, le fils
de Dieu, a tout quitté pour ses disciples. Il s’est mis entièrement à la disposition
du besoin des gens : corps, âme et esprit.
L’amour que Dieu attend est de faire l’impossible pour que son
frère ou sa sœur de foi ne reste pas dans le besoin, quitte à se séparer de ses
terres ou de ses maisons pour l’aider.
Se séparer de ce qu’on possède pour aider son frère ou sa sœur démunie, c’est faire UN avec
Christ.
Alors bien-sûr tout le monde ne possède pas des terres ou même une
maison et moi-même je fais partie de ces personnes-là ; je n’ai pas de
propriété. Mais nous possédons tous, quelques biens ou de l’argent. Et se
priver de ce qu’on possède pour le donner aux autres qui en ont cruellement
besoin, c’est le donner à Christ.
Quelques minutes après que mon message de la semaine dernière soit
mis sur le Net, un frère de l’ile de la Réunion, Fréderic pour ne pas le nommer,
se proposait d’être « une clé en or » (je le rappelle c’est une
réponse divine à une prière) pour cette sœur qui n’avait plus de quoi se
nourrir elle et sa famille.
Frédéric avait reçu du Seigneur de faire des provisions de
nourriture. Et il proposa son aide, sachant qu’il était disponible parce qu’en
vacances. On aurait dit que Dieu avait déjà tout préparé à l’avance et que ce
frère n’attendait plus que d’écouter mon message pour agir et pour se mettre en
relation avec cette sœur.
Une telle concordance des évènements, évidemment fait réfléchir sur
les œuvres que préparent notre Père céleste pour que nous les pratiquions.
C’est un prodige n’ayons pas peur des mots.
Un prodige qui ressemble (même si ce fait n’est pas à la même
échelle) à celui que Joseph, fils d’Israël fit par des provisions de céréales
pour servir aux besoins d’une famine à venir au Proche-Orient.
Autre chose : Le lendemain de la publication de mon message,
le 4 mars, notre frère Joseph du Congo qui vit dans un bidonville, n’avait en
fait pas de travail. C’est pourquoi, il ne pouvait vêtir convenablement ses
enfants.
L’assemblée locale des croyants l’appris ; et aussitôt elle fit
une collecte. Elle récolta de quoi lui payer la construction de fours fait avec
des briques ainsi que l’achat de toutes les céréales et ingrédients dont il
avait besoin pour fabriquer des petits pains.
À partir de maintenant, Joseph et sa famille pourront subvenir à
leurs besoins en vendant ces petits pains.
La parole de Jésus parce qu’elle est vérité permet à ceux qui sont
fidèles de se libérer de ce qui les rendaient vulnérables et stériles pour accéder
à la vrai liberté.
Jésus dit : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes
disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. ». On connait ces versets prononcés
par Jésus-Christ.
Je crois que tous ces actes de justice sont la vérité et ils vont
se multiplier à l’avenir. La liberté (celle qui affranchie) comme la fertilité
(celle qui fait croitre) vont toucher un grand nombre de croyants.
Pourquoi je crois cela ?
Pour deux raisons principales :
-La première raison parait contradictoire : c’est que tous
nous rentrons dans un temps des plus difficiles. Et les pays occidentaux, les
mieux lotis jusqu’à maintenant, ne sont plus épargnés. L’appauvrissement va continuer
à s’étendre sur toute la planète (et cette précarité est déjà le cas pour
beaucoup).
Babylone s’effondre et en s’effondrant elle amène avec elle,
désastre et pauvreté. Pour preuve, nous constatons déjà tous que le fossé entre les plus riches et les
classes populaires se creuse considérablement.
Les classes dominantes qui avaient le souci des autres, celui de leur
conserver un niveau de vie décent, ne l’ont plus. Trop accaparé par leur bien-être et leur
enrichissement personnel, cette classe pour ne pas dire cette caste n’a plus la
moindre empathie pour son prochain (attention : son prochain, c’est cette
personne méprisable qui ne fait pas partie de leur milieu aisé). Ce constat va
même plus loin : la caste de l’élite bourgeoise hait et méprise la classe
populaire. Cette haine qui ressemble
maintenant à du racisme est une haine de classe. Le racisme n’est plus une
affaire de couleur de peau mais de classes sociales.
La race des riches opposée à la race du peuple. C’est un phénomène
en France, plus grave qu’au Moyen-âge. À cette époque ancienne, le seigneur
régnait sur ses terres et sur ses domaines. Mais il respectait, et avait de la
considération le plus souvent pour le serf ou le paysan qui était à son service,
parce que, lui (le seigneur) était plus occupé à faire la guerre (Référence à
l’ouvrage de jacques Heers sur « le Moyen Age une imposture »).
Par conséquent, un fossé s’est creusé ; pire un gouffre
existe entre la France d’en haut et la France d’en bas, entre
l’instruit et le non instruit ; entre celui qui mérite honneur et respect
par son travail et celui qui ne mérite rien parce qu’il ne travaille pas ;
entre ceux qui capitalisent, touchent des dividendes et des profits sur des
placements financiers et les autres qui au mieux arrivent à épargner un peu. Et
ceux qu’on appelle vulgairement « les populeux », ont ce même
ressenti vis-à-vis des élites. Chacun se méprise. Parce que cette classe des
plus riches fonctionne en oligarchie, pour elle-même sans se préoccuper des
besoins populaires, où pire, en faisant croire qu’elle s’en occupe (rien qu’à
voir l’état de dégradation du système de santé dans toute l’Europe, on a de
sérieux doute sur leur bienveillance).
Il faudra bien se rendre à l’évidence que les pays républicains ou
démocratiques ne sont plus garant de la paix et de la justice sociale.
Ce constat rejoint ce que Jésus dit dans l’Évangile de Matthieu
chapitre 19 : « Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s'en alla
tout triste; car il avait de grands biens. Jésus dit à ses disciples:
Je vous le dis en vérité, un riche entrera difficilement dans le royaume des
cieux. ».
Même les valeurs religieuses
traditionnelles disparaissent. Ces valeurs qui étaient liées
au respect des plus pauvres, à la protection et à la solidarité envers les plus
faibles, au partage des richesses, à la lutte contre les inégalités ;
toutes ces valeurs que l’on a connu à partir de la loi hébraïque …
disparaissent de l’éthique et de la morale des nantis.
Des historiens parlent d’un « protestantisme zéro, d’un
catholicisme zéro » pour expliquer la fuite de la morale chrétienne dans
les pays occidentaux. Les oligarques n’ont désormais plus aucune morale pouvant
les retenir, les freiner face à leur insatiable désirs de richesse de
connaissance et de gloire.
Ceux qui, parmi eux, proclament avoir la foi ne s’attendent plus à
être repris mais à être cajoler par Dieu au travers de cadeau bonus
psychologiques ou matériels.
La conséquence sera pour le peuple d’en bas, la pauvreté comme étalon ; Il sera de plus en plus difficile de se nourrir, de se loger, de se chauffer, et même de trouver une bonne école pour étudier, et cela pour une population de plus en plus grande. Un avenir sombre bien sombre, déprimant même s’ouvre devant nous.
Mais il y a une
deuxième raison. Une raison que le nom de Dieu, Jésus, notre oint Sauveur,
dévoile.
-La deuxième raison pour justifier que les actes de justice vont
se multiplier à l’avenir, concerne le fait que nous entrons dans un temps de
rassemblement des élus.
Mais quel élu ?
Le fils de Dieu interpelle chacun et lui dit : « Veux-tu me suivre ? Ou,
m’aimes-tu ? Alors donnes tout ce que tu as aux pauvres et suis-moi…car si
tu veux me suivre il te faudra passer ton temps à aider ceux qui n’ont pas
suffisamment ».
Là, je rassemble les pièces du puzzle, notamment ce que dit Jésus
dans Matthieu 19 : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que
tu possèdes, donne-le aux pauvres, ».
Depuis le début du mois de janvier 2024, tous mes messages que je
crois inspirés, vont dans ce sens.
Dieu se choisit
-un peuple qui premièrement a gardé ses statuts (son caractère) malgré les épreuves ;
-Un peuple, qui comme le prophète Osée a ôté de lui la
prostitution (je fais là référence à Gomer, sa femme prostituée et adultère qui
est revenu vers lui), et un peuple qui a ôté de lui la rébellion à Dieu (comme
les enfants rebelles d’Osée qui sont revenus de leurs mauvaises voies).
Ce peuple, de la même manière qu’Osée et sa famille était destiné à une véritable malédiction sans possibilité de retour. Mais ils se sont vus offrir le salut, parce que le pardon nourrissait leur cœur ;
Ce peuple fera comme avec Osée : « Il
ramènera le cœur des pères à leurs enfants, Et le cœur des enfants à leurs
pères ».
-Ce peuple, ce sont aussi des frères et sœurs qui ne convoitent
plus la place d’apôtre, ni ne considèrent plus l’apôtre comme supérieur aux
autres à cause de ses enseignements.
-Un peuple, qui ne sera plus jamais détruit parce qu’il s’y trouve
des justes parmi eux.
-Ce peuple, bien qu’éparpillé a gardé une réelle proximité avec
Dieu, parce que l’Église est dans son cœur ; le besoin du prochain est
devenu ou redevenu sa priorité.
-Ce peuple, qui a gardé un cœur pur, lui permet de voir le besoin,
pendant que la pensée et les désirs du plus grand nombre se noient ailleurs, au
milieu de séduisantes connaissances.
-Ce peuple n’a plus la volonté d’aimer à la manière humaine mais,
il a la volonté d’aimer comme l’agneau de Dieu aime, alliant la parole avec les
actes en toute vérité.
Oui, c’est à ce temps de réveil que nous sommes appelés si nous
avons gardé cette huile d’onction, celle de l’amour de Dieu en nous.
Babylone s’effondre pendant qu’une nouvelle Jérusalem nait par les
œuvres d’amour envers notre prochain.
Je terminerai ce message par le chapitre 19 du livre de
l’Apocalypse au verset 7 et 8 : « Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, et
donnons-lui gloire; car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée, et il lui a été donné de se revêtir
d'un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des
saints ».
Cette
épouse qui s’est préparée, c’est ce peuple qui comme je viens de le
décrire est revenu de ses mauvaises voies et qui a purifié son cœur.
Ce
manteau de fin lin, je dirais pour ma part, est constitué de l’aide,
du soutien, du don de soi, de ses biens et de son argent pour son frère, pour
sa sœur dans le besoin.
Ce
sont bien ceux qui possèdent ce manteau qui permettent aux nécessiteux de
manger et de boire et donc de participer au repas des noces de l’agneau.
Amen
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