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dimanche 14 janvier 2024

28, VINGT HUIT, « tout nombre » est inspiré de Dieu et utile pour enseigner

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Par Eric Ruiz

 

Il existe une lecture de la Bible par les mots comme il existe aussi une lecture par les chiffres et les nombres. « Toute Écriture (chiffre nombre et lettres compris) est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice »  (2 Timothée 3 :16) ;

Je sais que les écritures n’avaient pas de numérotations au départ. Les chapitres et les numéros des versets sont arrivés bien après. Mais, je sais aujourd’hui qu’elles ont un sens que les copistes étaient loin de pouvoir soupçonner.

Avec le Saint-Esprit, tout porte un sens ; Si bien que chaque fois que je reçois un message du Seigneur je me pose la question pourquoi maintenant et pourquoi pas hier ou dans un an ?

Alors, pour cette nouvelle année 2024, je me dis : qu’elle va être cette année ? La même que celle que nous avons vécue en 2023 ? 

Le 2 Janvier, je me suis amusé à relever les titres des infos à la télé : 

-Tremblement de terre,

-inondations,

-Incendie,

-Guerres,

-Cambriolages,

-Crise immobilière,

-Maltraitance ;

Apparemment ce début d’année n’a rien de nouveau avec le précédent.

Et puis je reçois le sens de ce nombre 28 dans la Bible, alors que je ne cherchais rien à son sujet. Un nombre qui demeurait un mystère pour moi (alors que le sens des autres nombres entre 1 et 30 m’avait été révélé bien avant).

Si 2024 suit le sens de ce nombre 28, alors des récompenses seront l’apanage des uns tandis que des sanctions et des malheurs vont tomber pour les autres.

Psaumes 28 à partir du verset 4, David prie Dieu de cette manière : « Rends-leur selon leurs œuvres et selon la malice de leurs actions, Rends-leur selon l'ouvrage de leurs mains; Donne-leur le salaire qu'ils méritent.
5Car ils ne sont pas attentifs aux œuvres de l'Eternel, A l'ouvrage de ses mains. Qu'il les renverse et ne les relève point!

(Et maintenant verset 7 on passe à tout autre chose) 7 L'Eternel est ma force et mon bouclier; En lui mon cœur se confie, et je suis secouru; J'ai de l'allégresse dans le cœur, Et je le loue par mes chants.8L'Eternel est la force de son peuple, Il est le rocher des délivrances de son oint.9Sauve ton peuple et bénis ton héritage! Sois leur berger et leur soutien pour toujours!».

Chacun reçoit son salaire : D’un côté on est renversé, ruiné et de l’autre on est sauvé et l’on fait partie de l’héritage divin.

 

David dans ce Psaume 28 crie à Dieu.  (Verset 1) ; il réclame sa justice. Il supplie Dieu de recevoir son salaire, celui d’abord qui est de l’épargner, de le sauver. Il le supplie de ne pas être traité comme les méchants, ni comme les ouvriers d'iniquité, qui parlent de paix avec leurs prochains, pendant qu’il trame de mauvaises choses dans leur cœur. Il demande à Dieu que chacun soit traité selon ses œuvres, et selon la méchanceté de ses actions : « traite-les selon l'ouvrage de leurs mains; rends-leur ce qu'ils ont mérité » (lit-on dans d’autres versions).

David fait bien la distinction entre d’une part les œuvres justes et les œuvres mauvaises et leurs résultats («Donne-leur le salaire qu'ils méritent »).

 

Les conséquences (de nos actes, de nos choix) sont primordiales. Je ne cesse de le redire mais les CONSEQUENCES sont là pour nous rappeler nos erreurs, nos entêtements, nos jugements hâtifs, notre cœur mauvais. 

Exode 10 :28 : « Pharaon dit à Moïse: Sors de chez moi! Garde-toi de paraître encore en ma présence, car le jour où tu paraîtras en ma présence, tu mourras.… »

Rejeter Moïse de la sorte, rejeter ce qui est juste montre un endurcicement ; et quel endurcicement  chez Pharaon ! On voit déjà poindre sa chute fatale, par la conséquence de son entêtement qui pourrait aller jusqu’au crime.

La conséquence : c’est la suite logique d’un principe ; et ce qui est surprenant c’est de voir des gens penser que la logique ne sera pas toujours respectée et que pour eux, cette logique se manifestera autrement. Comme si l’apesanteur qui fait tomber tout objet vers la terre ferait qu’à un moment donnée, elle disparaisse, faisant flotter tout objet dans l’espace. Tous riraient de cette croyance (on n’est pas sur la lune !). Eh bien croire que des conséquences échappent à la logique c’est croire que l’apesanteur ne marche pas toujours. Eh bien de même, croire qu’un faux enseignement de l’évangile n’entraine pas de suites graves c’est croire que les conséquences diffèrent de la logique.

Folie de croire que Deutéronome chapitre 28 avec les conséquence de la malédiction et de la bénédiction ne concerne plus le croyant en Christ. Il ne pourrait recevoir que des bénédictions en étant sauvé par Jésus-Christ. C’est encore vouloir effacer les conséquences. C’est ce nouvel évangile de l’indulgence, cet évangile qui efface nos fautes par magie.

 

Maintenant, c’est vrai qu’il existe une conséquence logique pour ceux qui persévèrent en Christ ; Hébreux 9 :28 : « de même Christ, qui s'est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l'attendent pour leur salut. »

Christ apparait sans péché pour ceux qui l’attendent, c’est-à-dire : ceux qui gardent sa parole, ses commandements. Oui il apparait une seconde fois en esprit pour les purifier.

Psaumes 18 :28  le confirme: « Tu sauves le peuple qui s’humilie, et tu abaisses les regards hautains ».

 

Alors, nous avons des exemples parfait d’illustrations de ce nombre 28 ;  des exemples qui ont mis en miroir le destin de 2 grands rois d’Israël.

1 Samuel chapitre 28 nous donne un exemple concret de grandes bénédictions avec David et de graves sanctions avec Saül.

Pour David (verset 2) « Et Akish dit à David: Aussi je t'établirai, pour toujours, gardien de ma personne».

Le peuple ennemi des israélites par le roi des philistins Akish devient non seulement l’ami du futur roi d’Israël David, mais plus que cela David devient le protecteur du roi philistin. David devient la bénédiction de l’ennemi. Dans le même chapitre 28, pendant ce temps, simultanément, Saül reçoit sa sentence de mort par ces mêmes Philistins, en vision. C’est le même ennemi qui, à la fois protège le juste et qui extermine l’impie.

La raison est simple à comprendre :

L’impie se place sous une loi, celle d’Hébreux 10 :28 : « Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins; ».Tandis que le juste se place lui sous la loi d’Hébreux 11 :28 : « C'est par la foi que Moïse fit la Pâque et l'aspersion du sang, afin que l'exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés des Israélites ». Oui, la marque de la foi protège les justes de la mort, tandis que les impies reçoivent la marque de la bête qui les font périr. Et le bilan se trouve dans Hébreux 12 :28 : « C'est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte ».

La crainte de Dieu et la piété forment le vrai évangile de l’agneau (comme je le disais dans mon message précédent sur « la vérité sur l’apôtre de Christ »).

Dans l’unique chapitre 28 des 4 Évangiles, dans Matthieu 28 au verset 19, nous avons cette opposition entre deux versions qui annoncent d’un côté de faire des disciples et de l’autre d’enseigner.

Eh bien dans ce même verset traduit différemment nous avons bien 2 conséquences. L’une amenant à la bénédiction par le fait d’enseigner (je parle de l’enseignement des apôtres), tandis que l’autre amène à de terribles sanctions en faisant des disciples.

Faire des disciples construit un mur contre l’enseignement de la parole.

Le sanhédrin et les chefs religieux empêchent que l’enseignement vrai soit promulgué et cela ne date pas d’hier. Actes 5 :28 : « Nous vous avions formellement interdit d’enseigner au nom de cet homme et voilà que vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement…» (Ces docteurs de la loi parlaient bien sûr contre le nom de Jésus-Christ) et eux avaient bien pour vocation de faire des disciples.

 

Maintenant que faire si mon frère pèche ? Si je le vois se placer sous la malédiction ? La Bible dit : « reprends-le », mais s’il demande la prière comme une sorte de complaisance, doit-on juste prier pour lui,  sans rien lui dire alors qu’on a des doutes sur sa consécration ?

Une chose est certaine : ne rien lui dire comme s’acharner avec des versets et des réprimandes ne servira qu’à l’éloigner de la vérité ?

Actes 10 :28 nous met en garde à ne regarder aucune personne comme souillée et impure, mais à avoir un regard de compassion envers tous.

Alors exercer une bienveillance sans tomber dans la complaisance sera la juste attitude. Mais l’aide du Saint-Esprit sera toujours notre force même dans ce moment-là, surtout dans ses moments.

Maintenant j’aimerai terminer par Esaïe, ce livre tant cité par Jésus.

Au chapitre 28,  Esaïe commence par le mot « malheur » pour désigner un peuple (en l’occurrence Éphraïm) qui s’est couronné lui-même mais qui s’est enivré.

Ce peuple a perdu de sa lucidité ; il se croit tout puissant et vainqueur.

Mais il constatera sa folie par sa chute (au verset 2, il tombera à terre avec violence). Alors, Éphraïm c’est ce groupe, non pas de non croyants mais de soi-disant croyants qui restent attaché aux idoles.

Nous lisons au verset 17,le destin attaché à Ephraïm « Je ferai de la droiture une règle, Et de la justice un niveau; Et la grêle emportera le refuge de la fausseté, Et les eaux inonderont l'abri du mensonge. ».

Tout semble résolu et définitif, un jugement sans appel, sans porte de sortie d’autant plus qu’au verset 22 : «  …la destruction de tout le pays est résolue; Je l'ai appris du Seigneur, de l'Eternel des armées »

Mais Dieu dans ce chapitre ténébreux n’annonce pas que des malheurs. Quelques mots viennent nous montrer encore que là aussi subsistera quelques justes, comme à Sodome.

Qui sont ces justes ?

Au verset 16 : » C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, j'ai mis pour fondement en Sion une pierre, Une pierre éprouvée, une pierre angulaire de prix, solidement posée; Celui qui la prendra pour appui n'aura point hâte de fuir »

Et concrètement qui va s’appuyer sur cette pierre solidement posée ?

Verset 22 : ceux qui ne se livreront pas à la moquerie

Verset 23 : ceux qui seront attentifs, qui prêteront l’oreille à la parole de Dieu

Verset 26 : ceux qui suivront les instructions de Dieu, sa marche à suivre.

 

Dieu viendra sauver celles et ceux qui se seront éloigner du mensonge et de la fausseté. Il fera comme à Sodome (Genèse 18 :28 : « Peut-être des cinquante justes en manquera-t-il cinq: pour cinq, détruiras-tu toute la ville? Et l'Éternel dit: Je ne la détruirai point, si j'y trouve quarante-cinq justes. ».

Alors, pour conclure, ce message sur le nombre 28, Dieu ne détruira jamais le lieu où plusieurs justes s’y trouveront. Soit il fera fuir les autres pour que eux seuls y subsistent, soit il détruira ce lieu une fois que les justes seront partis. Dans les faits, Dieu nous incite encore à être plus vigilant, plus à même de nous préparer au jugement en nous séparant du mal. Le salaire que nous voulons n’est-il pas celui de faire partie de son héritage plutôt que d’être sous la coupe d’un terrible châtiment ?

Une des grandes récompenses sera de recevoir l’étoile du matin

L’apôtre Pierre dit : « que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs ».

Cette étoile c’est : « la parole révélée » de notre Dieu qui ne peut se lever et grandir qu’à partir de certaines conditions.

Voilà les conditions :

Celui de ne rien dissimuler, de confesser ses péchés et de s’en séparer, donc de pratiquer les œuvres du Seigneur.

Pratiquer sa justice, se fait parce que l’étoile du matin s’est levé en lui et donc parce qu’il comprend et vit les révélations.

 « A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres,… je lui donnerai l'étoile du matin. » Apocalypse 2 :28

Amen

dimanche 23 avril 2023

QU'EST-CE QU'UN VRAI JUIF ?

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Par Eric Ruiz

 

Le vrai Juif n’a pas du tout l’identité que nous lui connaissons.

Le Juif connu, c’est une personne convertie au judaïsme ou issue d'une mère juive. Il se trouve soit émigré soit vivant en Israël, là où se trouvent ses racines.

Être Juif : c’est encore une référence, car de nos jours, la course à la sainteté passe malheureusement par ce Juif, qu’il faut soit copier ou soit pourchasser.

Israël, quant à elle fait toujours office de terre sainte : un lieu plus mystique que mythique au vu de ses nombreux adorateurs.

Le paradoxe, c’est que l’antisémitisme étant toujours aussi fervent, le combat pour la terre promise continue à passionner.

Or, le fameux slogan des Juifs exilés : « l’an prochain à Jérusalem » est devenu aussi le slogan favori de beaucoup de chrétiens pour y faire un pèlerinage.

 

Le vrai Juif est-il ce chrétien attiré par Israël ? Est-il un sioniste chrétien ?

 

Pour certains groupes chrétiens être né d’une mère juive et connaître Christ comme Messie ferait de cette personne un citoyen de Jérusalem. On parle maintenant lorsqu’un Juif se converti à Christ, de Juif-chrétien, et une secte religieuse porte le nom de « Juif-messianique ».

Suffit-il d’avoir un talith, comme châle de prière sur ses épaules, une kippa sur la tête et de prier avec quelques mots d’hébreux comme Yeshoua ha Mashia, Shabbat, Shalom, pour se rapprocher de la vraie sainteté ?

Comme si cette double identité de Juif-chrétien conférerait une supériorité sur les autres chrétiens ou au sens large sur les autres mouvements religieux.

Disons-le tout de suite, ce chrétien judaïsant qui ne cesse de se référer aux coutumes juives, tout comme les juifs messianiques, ou les juifs chrétiens ne sont pas « les vrais Juifs ».

Ce n’est ni la filiation religieuse ou ethnique, ni le retour d’anciens rites hébraïques dans sa foi qui sert d’étalon à notre Dieu pour différentier les croyants saints de ceux qui ne le sont pas.

 

Alors comment différencier les faux, des vrais Juifs ? Commençons notre recherche ; et commençons par le négatif, pourquoi ?

Parce qu’à priori pour savoir ce qu’est un vrai Juif, il y a beaucoup de choses à connaître du mauvais juif ;

Un premier verset :
Proverbe 30 :12 dit que : « 
il est une race qui se croit pure et qui n'est pas lavé de sa souillure ».

Pourquoi suis-je amené à prendre un tel passage Biblique pour expliquer la position du juif ?

Parce que le juif d'Apocalypse 3 à partir du verset 9 n'est pas un juif saint. C'est un faux juif. Et la Bible insiste beaucoup sur ce juif-là.
Au verset 9 l'ange de l'église de Philadelphie parle d’une « synagogue de Satan ».

La question est : d’où provient ce faux juif ?

Bien-sûr que la synagogue (qui est le lieu du culte juif) n’est pas le grand temple de satan. Ne tombons pas dans l’obsession qu’avait Luther, qui considérait tout juif comme possédé du démon et incapable d’une réelle conversion à Christ.

Mais ici, la synagogue sert à matérialiser un lieu mythique où la loi de Dieu est enseignée et qui est fréquenté régulièrement par des croyants ; et « satan » sert à montrer qu’il s’y exerce des pratiques scandaleuses.

Je vous replace le texte d’Apocalypse 3 : 7-10 : « Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David… Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t'ai aimé. 10Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi »


Qui sont ces juifs de la synagogue de satan : Une autre Église ou un Temple juif décadent?


Paul, juif de naissance et converti au judaïsme dit maintenant, alors qu’il est sous l’inspiration du Saint-Esprit dans l’épitre aux Galates 3 :28 « 
Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ ».

Ce qui veut dire que : en Christ il n'y a plus de religion ; la religion hébraïque n'existe plus. Ce n’est pas qu’elle a fusionnée, dans une seule religion avec le christianisme, mais c’est que le véritable Juif n’a plus d’identité terrestre. Il se trouve inclus au sein d’un seul corps spirituel: le corps de Christ ; et ce corps rassemble des âmes, pas des institutions, ni des assemblées déjà constituées.

Lors de la transfiguration, Moïse était avec Elie, alors qu’ils ne partageaient pas ni le même repas, ni la même tente, ni le même siècle sur terre ;

Le texte de l’Apocalypse, montre bien, par la synagogue de Satan, une église satanique à l'intérieur de l'église de Christ, des faux juifs entremêlés de vrais juifs, comme de faux croyants au milieu de vrais croyants, des loups au milieu d’agneaux, de l’ivraie parmi le blé.

Alors le faux Juif qui est un menteur  (on l’a lu avec le texte d’Apocalypse 3) que fait-il concrètement ?

-Il serait celui qui (selon Matthieu 6 :1) pratique sa justice devant les hommes, pour en être vus;

-Le faux Juif, c’est (toujours selon Matthieu 6 :2) celui qui fait l'aumône, en sonnant de la trompette devant lui, comme font les hypocrites dans les synagogues (les bâtiments spirituels au sens large ; et je vous rappelle que l’aumône c’est exercer un don par amour ; Aumône : c'est "eleemosune " [el-eh-ay-mos-oo’--nay] en grec. "Faire miséricorde, exercer de la pitié; faire un don au pauvre, être bienfaisant").

-Le faux Juif, c’est aussi celui, (Mathieu 6 :5) qui prie debout dans les assemblées, pour bien être remarqué des autres, ou qui se placent dans les rues pour prier de telle façon qu’on ne peut pas le louper.

Il multiplie les paroles pour que ses prières soient exaucées ; il pense qu’à force de bruit il sera entendu.

 

Le faux Juif ne peut s’empêcher d’avoir une foi démonstrative. Il faut à tout prix que sa piété soit vue du plus grand nombre.

 

Avec ce que nous dit Jésus, le faux Juif peut être n’importe quel croyant, qu’il soit de religion juive, chrétienne, orthodoxe, musulmane ou autre.

Jésus a pris exemple sur des actes de piété que l’on retrouve partout, dans toutes les religions, et qui sont dévoilées là en plein jour parce qu’il cherche à faire de l’effet.

Le faux Juif est une race reconnaissable à sa piété démonstrative qui aime se montrer aux autres et par conséquent qui aime faire des disciples (ses disciples).

A partir de là, c’est vrai que toutes les religions sont infectées par de faux juifs. C’est cette forme de religion que l’on voit le plus répandu sur la planète.


Mais attention aussi, le vrai Juif n’est pas non plus le croyant qui s’est séparé d’Israël, parce qu’il aurait mis toutes les coutumes et les objets sacrés des descendants de Moïse au panier.

Je suis souvent étonné de voir comment le chrétien s’est si vite séparé d’Israël, en la mettant hors de l'Église.
Il a coupé la Bible en deux par deux testaments : l'Ancien et le Nouveau Testament. C'est le théologien qui a séparé ces groupes de livres. C’est comme si il y avait deux peuples complètement distincts qui suivraient chacun une destinée complètement différente : Judaïsme d’un côté, christianisme de l’autre.

Un peu comme s'il fallait séparer la loi mosaïque de la grâce alors que l'accomplissement en Christ assimile la grâce avec la loi.
Paul le dit clairement : « 
la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ afin que nous soyons justifiés par la foi » (Galates 3 :24).

Comme la loi est le chemin qui amène à la foi, pourquoi alors vouloir mettre ce chemin à l’écart ? N’est-ce pas retirer le moyen d’accéder à la grâce ?

Jésus-Christ a dit : « Je suis le chemin… », C’est lui qui a placé ce chemin pour qu’il nous conduise à lui.

Jésus de Nazareth durant sa vie terrestre n'a jamais arrêté de faire référence aux jugements de l'Ancien Testament, aux anciens écrits à ceux du prophète Esaïe par exemple comme à ceux du livre de Jonas.

Il s’est appuyé aussi sur la Thora : » Vous avez appris qu'il a été dit:… tu ne commettras pas d’adultère «  Et, Jésus montre la finalité, la foi : » Mais moi, je vous dis …que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. ».

Si on suivait à la lettre l’enseignement de Jésus, on aurait peut-être fait un autre classement des livres bibliques. On aurait mis l’Évangile de Matthieu par exemple à la suite du livre de l’Exode, afin de montrer la continuité de la loi et son accomplissement dans la foi en Christ.

Mieux encore, ne trouve-t-on pas la première loi de Christ déjà écrite dans Lévitique 19 :18 ?

L’Évangile n’est-il pas déjà annoncé ?

« Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l'Eternel. ».

Le vrai Juif n’a-t-il pas alors déjà été appelé à se consacrer ?

Ensuite, le fait de vouloir séparer Israël de l'église a un sens caché mais qui se dévoile dans les discours
Ce sens, c'est de vouloir donner plus de prestige aux chrétiens qu'aux juifs.

Le Chrétien tiendrait sa vengeance sur le Juif dans le sens où lui, aurait le privilège de pouvoir connaître le Messie, alors que le Juif a été aveuglé.

Cet aveuglement permet alors aux peuples des nations de faire comme un pied de nez aux juifs qui sont privés de la grâce.

En prétendant que maintenant le salut est donné aux païens (parce que les juifs ont désobéi), les chrétiens ont pris la place des juifs. Ce sont les nouveaux Juifs et c’est avec une grande fierté qu’ils l’annoncent.

Attention, ils ont pris une place qui ne leur était pas destinée, puisqu’ils ne devraient pas prendre une place, mais prendre leur place, celle que Dieu a prévue depuis la fondation du monde, en lui.
Ce que les chrétiens reprochaient aux juifs (leur mauvais caractère, leur souillure, leur imposture par des œuvres sans amour) eh bien, ils le manifestent eux-aussi, maintenant.  

Plus que cela encore, ils sont devenus juifs (mauvais juifs) à leur tour, comment ?
Par le même démon de la mégalomanie, par ce désir excessif de gloire, de puissance, par cet orgueil démesuré. Ils convoitent et revendiquent l’héritage des juifs (Jérusalem, la terre d’Israël et surtout être le peuple élu).

 Alors, ils sont devenus juifs maintenant dans le sens où ils ont le caractère pour adhérer à cette « synagogue de satan ».
Le roi Salomon montrait le caractère de cette race dans Proverbe 30 verset 13 "
il est une race qui se croit pure …une race dont les yeux sont hautains et les paupières élevées".

Le faux Juif vient toujours avec son pain rempli de levain (d’orgueil) dans la communion des saints et avec un vin frelaté (un faux renoncement).

Alors, revenons à Christ. Le vrai Juif, a perdu l’identité d’antan ; Sa nouvelle identité ne lui permet plus d’être trouvé, ni reconnu sur terre par sa généalogie, ni par ses actes passés, ou par sa religion. On lui a mis une marque invisible sur le front qui l’identifie serviteur de Dieu (Apocalypse 7:3).

C’est un sceau qu’il a et qui lui permet de faire partie d’un nombre restreint mais connu de Dieu et de ses anges : Ce nombre, c’est les 144 milles de toutes les tribus des fils d’Israël (Apocalypse 7 :4).

C’est la dimension de la muraille qui entoure la nouvelle Jérusalem (12X12= 144coudées). Une coudée c’est donc 1000 fils d’Israël, 1000 juifs. La muraille de la Nouvelle Jérusalem se calcul donc en nombre de juifs.

Nous ne connaissons que 2 juifs de la nouvelle Jérusalem (en plus, bien-sûr, de la pierre angulaire Jésus-Christ), ceux qui étaient dans la transfiguration : Moïse et Elie.

Et Dieu attend que la totalité des144000 juifs (12 000 par tribu) issus de tous les siècles soient au complet pour fermer la nouvelle Jérusalem ; et pour que la première résurrection de ceux qui ont revêtu l’agneau se fasse.

Alors la question qui permet de savoir si on a compris le raisonnement, ce raisonnement qui permet de connaitre le vrai Juif, c’est : quelle différence y-a-t-il entre le vrai Juif, le vrai disciple, l’Élu, le témoin fidèle et véritable, et Christ et l’agneau ?

Réponse : Aucune, aucune différence.

Paul résume très bien l’état de ce Juif transfiguré et il commence (comme mon message), d’abord par dire ce qu’il n’est pas.

Romains 2 :28-29 : « Le Juif, ce n'est pas celui qui en a les dehors; et la circoncision, ce n'est pas celle qui est visible dans la chair. 29Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement; et la circoncision, c'est celle du cœur, selon l'esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu ».

Une dernière chose en ce qui concerne la louange de ce Juif : Ce Juif est peu reconnaissable des autres humains qui ne chanteront pas sa louange sur la place publique, car à contrario des autres Juifs, il exerce sa justice en toute discrétion, lui.

Amen

dimanche 26 février 2023

« Agneau » A majuscule ou « agneau » a minuscule ?

 474

Par Eric Ruiz

 

Je vais répondre à cette question que je pensais au départ moins importante qu’elle en a l’air. En fait,  elle est d’une importance essentielle.

Ce mot « essentiel » n’est pas choisi au hasard.

L’essence d’une chose c’est sa nature, c’est d’où elle tire ses racines. Et ici, il ne s’agit pas de savoir qui est le meilleur copiste des Écritures Bibliques, mais il s’agit bien de savoir de quelle nature est l’agneau ; donc de quel agneau on parle (un animal, un être divin ou autre chose ?).

 

Mais auparavant, nous devons reconsidérer (là aussi c’est essentiel) comment un disciple se comporte face au péché de l’autre.

Je lisais un post récemment sur un groupe chrétien qui disait que : « celui qui pèche, c’est celui qui va en boite de nuit le samedi soir et qui vient au culte le dimanche matin ». D’autres disaient à peu près la même chose au sujet des fêtes. « Celui qui participe à une fête païenne est un pécheur ». Que de réactions affirmatives ensuite, avec « Amen »  ou le pouce levé !!!…

Comme si le péché coulait de source avec un acte contraire à la morale chrétienne.

La morale chrétienne, comme toute morale juge à l’apparence. Et c’est pour cela qu’elle condamne. Et elle condamne le juste comme l’injuste.

Parce qu’elle dit que celui qui va voir une prostituée est forcément un pécheur, celui qui ne respecte pas les fêtes sacrées comme le sabbat l’ait aussi. Donc, selon ce principe, Jésus de Nazareth était pécheur, car il fréquentait les prostituées, les gens de mauvaise vie, et il ne respectait pas le sabbat.

Où se trouve la vérité ?

Est-ce dans de tels jugements hâtifs et aléatoires, ou bien dans les intentions souvent cachées de chaque personne ?

Laissons Dieu juger lui-même des intentions bonnes ou mauvaises des gens de foi. Laissons-le mettre en lumière ce qui est caché. Et, arrêtons de voir dans un symbole, dans une image, dans un acte, ou dans un mot, le fruit du péché.

 « Celui qui me juge, (dit Paul) c’est le seigneur…ne jugez de rien avant le temps, jusqu'à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des cœurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due.»(1Corinthiens 4 :5)

Paul serait-il au-dessus des autres, ne pouvant être jugé ?

Non bien-sûr, Paul ne se place ni en maître, ni en plus saint que les autres, mais il affirme que le temps n’est pas à le juger. Et que pour les autres, il est nécessaire d’en faire autant, de ne pas se juger les uns les autres. Le temps du jugement n’est pas encore arrivé.

Que celui qui se souille se souille encore, que celui qui se garde saint le fasse aussi, car le jugement est rendu à notre Seigneur qui a prédestiné un jour pour cela.

Ce jour l’a déjà été pour nos frères anciens et il est si proche de chacun de nous aujourd’hui.

Tu te fais du souci pour un de tes frères qui te semble avoir de mauvaises fréquentations, c’est bien. Va le voir, fais lui part de tes doutes et demande lui s’il peut s’expliquer entre toi et lui.

S’il accepte et que tu lui ouvre les yeux tu auras gagné ton frère. Mais ne le condamne pas sur un fait discutable. Ne fais rien précipitamment et par habitude.

Ne le montre pas du doigt devant l’assemblée car son jugement sera aussi le tien. Agis avec retenu, tact et respect comme si tu te dévoilais toi-même.

 

Prenons exemple sur le récit du jardin d’Eden.

Dieu n’accusa personne ; ni Adam, ni Ève au sujet de leur péché. Il leur posa simplement plusieurs questions. Genèse 3 :11 : « Et l'Eternel Dieu dit: Qui t'a appris que tu es nu? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger?  Et verset 13  « Et l'Eternel Dieu dit à la femme: Pourquoi as-tu fait cela?». Dieu attend leur réponse, il attend patiemment que chacun, Adam comme Ève se justifie. Il n’agit pas dans la précipitation et au regard de ce qu’il a vu, car des indices, il en avait, et il en avait même plus qu’il n’en faut.

Pourquoi, alors tant de croyants agissent à l’opposé avec leurs frères et sœurs ?

Pourquoi les condamnent-ils avant de les avoir écouté ? Pourquoi sont-ils si intransigeant avec eux, avant même qu’ils aient pu s’expliquer sur leur choix, ou leurs actes ?

 

Rappelons-nous qui ouvre les sceaux de l’Apocalypse ?

Est-ce l’homme pécheur qui voit le péché chez son frère ? Non, c’est l’agneau qui le fait, lui seul est trouvé digne de dévoiler le péché.

Avant de continuer, revenons sur les sceaux. Le mystère des sceaux correspond à ce que l’homme irrégénéré cache.

C’est le mal caché, qui est dévoilé alors. Il ne s’agit pas d’un mystère que Dieu garderait juste pour la fin des temps et qui nous révèlerai une nouvelle facette de son identité, jusqu’alors inconnue.

Ce mystère : C’est le mal, caché chez les uns et les autres, qui se révèle à la fin d’un temps, au bout d’un long moment d’obscurantisme, après que Dieu est averti plusieurs fois…Et les sentences tombent.

« Je regardai, quand l'agneau ouvrit un des sept sceaux. ». (Apocalypse 6 :1)

Alors « agneau », ici, s’écrit comment, avec ou sans A majuscule ?

Le A majuscule limite cet être vivant à un seul et même être : Jésus-Christ ; alors que l’écrire en minuscule rend possible d’autres êtres vivants, d’autres possibles.

Les manuscrits bibliques sont très partagés ; ils l’écrivent soit d’une façon soit de l’autre, selon les traducteurs.

Cela traduit encore une fois ce que le scribe comprend et veut comprendre…et non la réalité.

 

Pour les uns, l’Agneau (A majuscule) est le grand Pasteur venu en chair sur cette terre. Lui seul a ce pouvoir d’ouvrir les sceaux.

Pour d’autres, l’agneau (a minuscule) ne serait-il pas ce disciple qui est devenu comme son maître ?


Faisons un petit détour par l’histoire de France.

L’historien a rencontré la même problématique avec une grande figure de l’histoire de France : Vercingétorix, le grand chef militaire gaulois qui a combattu Jules César.

Ce personnage (écrit avec un V majuscule puisque c’est un nom propre) a été largement mis en avant sous Napoléon III, et si peu, voire pas du tout dans les siècles précédents. Pourquoi ?

-D’abord et sans doute parce Napoléon III, premier président de la République française cherchait à restaurer la puissance de la France en Europe, et qu’il lui fallait un héros légendaire comme point d’appui (et républicain oblige, un héros laïque). Le laïque Vercingétorix formait alors le symbole parfait de la lutte pour l’indépendance de la France.

-Ensuite, parce que des historiens comme Philippe Delorme mettent en doute l’existence même de Vercingétorix, désignant plutôt une appellation collective comme son nom l’indique : « le chef suprême des armées ».

Ce colosse à l’impressionnante crinière rousse et aux moustaches tombantes a suscité bien des phantasmes, poussé sans doute, par la volonté de trouver un héros libérateur.

-L’empereur Jules César, lui aussi a donné sa version dans ses écrits. Il préférait parler, plutôt que d’un quelconque adversaire, d’un magnifique héros pour mener la révolte gauloise.  Rappelons-nous que l’histoire est écrite par les vainqueurs ;  Par conséquent, la victoire de Rome contre Vercingétorix est encore plus glorieuse, surtout quand un tel chef gaulois vient déposer ses armes aux pieds de César, à Alésia.

Pierre Corneille le dit si bien : « À vaincre sans péril on triomphe sans gloire. ».

 

Ce qui est intéressant, pour nous croyants, avec l’histoire des Gaulles, ce sont les différentes stratégies qui sont mises en avant pour se servir de l’Histoire à des fins politiques.

La politique se sert bien souvent d’un évènement historique passé pour en faire le symbole d’une grande cause présente.

Et à ce titre toutes les tromperies sont possibles, pourvue qu’elles semblent vraies.

La Bible, grand recueil des mémoires du passé, n’échappe surement pas à de telles stratégies.

Jésus-Christ incarne le grand héros des croyants. L’histoire de la religion chrétienne le place seul en capacité de nous libérer du mal.

Or, Christ est venu pour créer son Église, pour transmettre sa foi, diffuser ce qu’il est à un peuple, c’est tout le sens de sa résurrection.

Il est venu pour que nous ne soyons pas contemplatifs et dépendants d’un roi, mais pour que nous trouvions notre liberté à travers l’agneau, un agneau immolé, sacrifié.

À ce titre, il est le premier agneau immolé de son armée.

Or, nous n’avons pas à nous arrêter sur le chef suprême des armées, qu’il est lui.

Dans les faits, l’agneau (a minuscule) n’est-il pas lui aussi une armée de fils de Dieu, plutôt qu’un seul chef, un seul fils, héroïsé comme l’a été Vercingétorix ?

Et dans ce cas, faut-il continuer d’accepter « l’agneau » écrit avec un A majuscule ?

Car l’agneau, si on en croit la mission de Jésus de Nazareth, c’est n’importe quel être humain qui aurait été appelé puis élu par le Saint-Esprit. «  il vaut mieux pour vous que je m'en aille », dit Jésus.

Nous rencontrons le même problème aussi, avec d’autres versets comme celui d’Apocalypse 7 :10 : « Et ils criaient d'une voix forte, en disant: Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l'agneau ».

La problématique de la majuscule ou de la minuscule ne fera que de s’éterniser tant que l’on considérera Dieu et l’agneau comme deux êtres, deux entités à part.

Or, l’agneau est différencié du Père et pour cause, il est comme un greffon sur un arbre ;

Et c’est vrai qu’il aurait pu être écrit au pluriel,(les agneaux) puisque Christ a de nombreux frères grâce à sa résurrection.

Or, l’Esprit saint a toujours insisté dans toutes les épitres sur un et un seul caractère (le sien).

Il n’a pas insisté sur un être, mais sur un caractère, un attribut, une nature.

Alors « le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône et à sa nature », à ceux qui l’auront reçu et développé par leur persévérance dans la foi.

L’agneau représente bien ce caractère unique venant de Dieu et manifesté pas un petit nombre appelé son « épouse ».

Mais là aussi, qui est l’épouse, qui est l’agneau (on s’y perd) ?

Plus du tout maintenant. Lisons Apocalypse 19 : 6-8 :

« Car le Seigneur notre Dieu tout-puissant est entré dans son règne.
7Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée,  et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. »

Avec ce que nous avons compris de l’agneau et de son caractère divin qui l’identifie, nous ne lisons plus ces versets comme avant. Puisque je le répète, il n’y a pas deux entités, mais une seule.

Il n’y a pas l’épouse et l’agneau. L’épouse de l’agneau, ce sont les huamins qui ont épousé le caractère, les attributs de l’agneau, la nature de Dieu.

Les élus se sont préparés pour épouser l’agneau, c’est-à-dire ?

Ils ont acquis la nature divine en pratiquant ses œuvres justes.

Alors on peut le dire ainsi, sans écorché la vérité : l’épouse-agneau que nous serons devenus grâce au caractère divin se voit par le vêtement de nos œuvres (fait de fin lin).

Les noces de l’agneau représentent alors cette fusion parfaite en Christ.  Parce que les noces témoignent là aussi d’un mariage, d’une union sacrée où l’épouse et l’époux ne font plus qu’un.

L’agneau qui est en Dieu (le caractère) est maintenant dans le nouvel homme, dans sa nouvelle nature, dans ses nouveaux attributs divins.

Or, comment savoir si nous sommes bien devenus agneau de Dieu ?

Eh bien, ce n’est pas à nous, de nous désigner ainsi (agneau de Dieu), mais seulement à Christ de le faire parce qu’il l’a reçu du Père.

Ne prenons pas une place qui n’est pas la nôtre, en nous prétendant justes.

Les imposteurs sont nombreux et ils se dévoilent en montrant souvent qu’ils sont reconnus de leurs pères et de leurs (pairs).

Il y a un prix à payer pour cet agneau que beaucoup ne veulent pas payer.

Ils n’ont pas mesuré pleinement le sacrifice que Dieu demande à ses enfants pour devenir ses fils, ses héritiers.

Alors, ils préfèrent en rester à la morale chrétienne ; A cette morale qui juge, qui condamne leur frère, mais qui place Christ comme l’Agneau rédempteur, cette nature de Dieu rédemptrice qu’ils n’ont pas, eux.

Parce qu’ils se voient plus purs, plus sanctifiés et par conséquent plus aptes à recevoir les récompenses divines.

Bref, ils pensent avoir acquis la nature divine, mais leurs œuvres prouvent le contraire.

Je le disais dans un précédent message, regarder toujours le fils de Dieu comme l’inaccessible ou le souverain inégalé fait de nous des êtres, loin, très loin de l’agneau, très loin de sa nature.

Dieu n’a finalement comme seule représentation de lui sur terre que cet agneau écrit avec un a minuscule. C’est son caractère qui se voit et lui seul, c’est lui le visage de Dieu.

L’agneau est le ciment qui unit Père, fils et Saint-Esprit.

 Mais derrière cette nature qu’il partage et qu’il fait don, comme une offrande merveilleuse….Quelle armée de fils de Dieu, de sacrificateurs de Dieu encore voilée, qui passera de l’invisible au visible…après leur résurrection, en suivant les mêmes traces que Jésus-Christ a faites.

Amen