Par Eric Ruiz
L’hypocrisie sociale et religieuse
L’hypocrisie sociale et religieuse
Nous vivons dans un monde où l’apparence, ce qui
frappe et attire le regard, est la norme numéro un.
Dans nos sociétés modernes, montrer
sa générosité, se traduit souvent par donner aux nécessiteux.
Malheureusement, cet acte de cœur s’est transformé en
calcul.
L’intention première est détournée au profit d’une retombée souvent financière, pour les entreprises premièrement, mais aussi pour les personnes de notoriétés publiques.
Pour d’autres, le but est de se dédouaner de leurs mauvaises actions, comme d’une purification religieuse.
D’autres encore agissent quand l’émotion alimentée par les média, fait vibrer leur cœur.
L’intention première est détournée au profit d’une retombée souvent financière, pour les entreprises premièrement, mais aussi pour les personnes de notoriétés publiques.
Pour d’autres, le but est de se dédouaner de leurs mauvaises actions, comme d’une purification religieuse.
D’autres encore agissent quand l’émotion alimentée par les média, fait vibrer leur cœur.
Quoiqu’il en soit, l’hypocrisie mais aussi la superficialité, sont "la marque" de
notre époque, comme elle était déjà celle du temps de Jésus.
Le
cœur d’enfants comme unique solution
Il n’y a plus que les enfants qui sont réellement sensibilisés par la pauvreté et la misère.
Ils sont encore pour un temps seulement, épargnés par les souillures du monde.
Ils réagissent innocemment, sans arrières pensées.
Ils sont encore pour un temps seulement, épargnés par les souillures du monde.
Ils réagissent innocemment, sans arrières pensées.
Le Seigneur montre qu’un cœur d’enfant est ce qu’il
faut rechercher premièrement pour s’approcher de lui.
"Jésus, ayant appelé un petit enfant, le
plaça au milieu d'eux, et dit : Je
vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme
les petits enfants, Vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. C'est
pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand
dans le royaume des cieux". (Matthieu 18: 2-4)
L’humaniste face à l’hypocrite
L’adulte désireux de soigner son image, tombe souvent
dans l’orgueil et l’hypocrisie.
Le cœur devient dur et insensible.
On fait les choses d’abord pour soi.
Et on pense aux autres pour en être récompensé (admiration, reconnaissance, argent…).
Le cœur devient dur et insensible.
On fait les choses d’abord pour soi.
Et on pense aux autres pour en être récompensé (admiration, reconnaissance, argent…).
Le second commandement de Jésus est controversé. "Aime
ton prochain comme toi-même" devient : "Aime-toi d’abord, puis ton prochain, dans la mesure où
il te rapporte un bénéfice".
Le caractère humain est très changeant et
influençable.
Selon les rencontres, les épreuves de la vie, l’homme ou la femme
développe une particularité plutôt qu’une autre.
Tantôt rebelle, à d’autres moments soumis, puis enfin résigné.
Tantôt rebelle, à d’autres moments soumis, puis enfin résigné.
La bonne volonté humaine est inefficace
face aux besoins de la société.
Elle a depuis longtemps montré ses limites : La preuve, les 2/3 de notre planète manque dramatiquement de nourriture et d’hygiène.
Elle a depuis longtemps montré ses limites : La preuve, les 2/3 de notre planète manque dramatiquement de nourriture et d’hygiène.
Ce que je veux démontrer par là: c’est qu’être humaniste, c’est faire de
l’humanitaire et donc croire que la société peut être changée par les
gens. Que leurs mentalités peuvent être changées en les sensibilisant, en les
instruisant.
Mes amis croyants, si vous pensez comme cela, vous
pensez encore comme les païens !
Seule une réelle conversion permet de changer de cœur
et donc de mentalité. Sans l’aide de Dieu, et du Saint-Esprit, aucun cœur ne
peut être humble et contrit.
Nous vivons dans un monde d’esprits. Les mauvais
esprits sont les plus nombreux.
C’est satan qui mène ce monde.
Son but est, d’un côté favoriser l’appauvrissement, la maladie, le deuil, de l’autre, l’enrichissement, l’accomplissement par le bien-être, pour finalement retomber dans le même écueil : la maladie et le deuil.
C’est satan qui mène ce monde.
Son but est, d’un côté favoriser l’appauvrissement, la maladie, le deuil, de l’autre, l’enrichissement, l’accomplissement par le bien-être, pour finalement retomber dans le même écueil : la maladie et le deuil.
Jésus-Christ
et la politique
Pour nous chrétiens, notre position est sans équivoque.
Occupons-nous des affaires de notre Père, comme Jésus de Nazareth le faisait aussi, en Galilée, en Judée et en Samarie.
Occupons-nous des affaires de notre Père, comme Jésus de Nazareth le faisait aussi, en Galilée, en Judée et en Samarie.
Jésus ne faisait pas de politique.
Il ne s’occupait pas des affaires de la cité. La seule fois où Jésus s’est présenté devant les gouverneurs romains, c’était pour répondre aux fausses accusations des religieux.
Il rencontra Pilate en premier, puis le roi Hérode ensuite.
A aucun moment Jésus ne remit en cause l’autorité politique établi; A aucun moment il ne parla des mauvaises conditions de vie des juifs.
Il ne s’occupait pas des affaires de la cité. La seule fois où Jésus s’est présenté devant les gouverneurs romains, c’était pour répondre aux fausses accusations des religieux.
Il rencontra Pilate en premier, puis le roi Hérode ensuite.
A aucun moment Jésus ne remit en cause l’autorité politique établi; A aucun moment il ne parla des mauvaises conditions de vie des juifs.
Devant Pilate, il
prit simplement position pour son royaume, en précisant qu’il n’était pas de ce
monde. "Si mon royaume était de ce
monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi".
Jésus voulait montrer que son royaume n’était pas visible, mais caché ; qu’il viendrait établir son règne dans le cœur des croyants et non dans un palais ou dans un gouvernement humain.
Jésus voulait montrer que son royaume n’était pas visible, mais caché ; qu’il viendrait établir son règne dans le cœur des croyants et non dans un palais ou dans un gouvernement humain.
C’est d’ailleurs le principal reproche que le peuple
juif, lui fit.
Il attendait un Messie puissant et vainqueur, chassant l’occupant romain et prenant le pouvoir à Jérusalem comme le roi David, jadis.
Il attendait un Messie puissant et vainqueur, chassant l’occupant romain et prenant le pouvoir à Jérusalem comme le roi David, jadis.
Or, au lieu d’imposer un nouveau régime politique,
Jésus ordonne à ses disciples : "Rendez
à César ce qui appartient à César".
En d’autres termes, "soyez-soumis à vos gouvernants et ne cherchez pas à rentrer en conflits avec eux".
En d’autres termes, "soyez-soumis à vos gouvernants et ne cherchez pas à rentrer en conflits avec eux".
Jésus
s’occupait-il alors de tous les nécessiteux, les malades, les handicapés, ou les pauvres ?
Avez-vous remarqué qu’il ne fit aucun miracle à
Nazareth, malgré les grands besoins qui s’y trouvait (Luc 4 :16 ).
Pourtant,
il annonça dans la synagogue, qu’il était venu délivrer les captifs, rendre la
vue aux aveugles et qu’il accomplissait aujourd’hui-même cette écriture du
prophète Esaïe.
Les juifs se sont sentis fortement provoqués et même insultés, lorsqu’il prit exemple sur Elie, qui ne fit
aucun miracle pendant les trois ans et demi de famine.
Il ne s’occupa que d’une
veuve et de son fils, et en plus, ailleurs qu’en Israël, A Sarepta (qui
correspond au Liban actuel).
Il raconta aussi la vie d’Elisée, qui ne se préoccupa d’aucun lépreux mis à part Naaman le Syrien.
Il raconta aussi la vie d’Elisée, qui ne se préoccupa d’aucun lépreux mis à part Naaman le Syrien.
S’ils étaient tous trois (Elie, Elisée et Jésus) des "humanitaires", leurs actions témoignent à l’évidence contre eux.
Non seulement ils pourvoient aux besoins d’un nombre
restreint de personnes alors que leur pays est en deuil, affamé ou rempli de
lépreux.
Plus encore, ils ne s’occupent uniquement de gens qui les accueillent favorablement et qui plus est, au-delà des frontières.
Dieu serait-il élitiste?
A en juger par ses actions, il serait plutôt sélectif.
Plus encore, ils ne s’occupent uniquement de gens qui les accueillent favorablement et qui plus est, au-delà des frontières.
Dieu serait-il élitiste?
A en juger par ses actions, il serait plutôt sélectif.
Avec ces trois témoignages, que cherche à nous
transmettre comme message, le Seigneur ?
Regardez d’abord au contexte. Les prophètes ne rencontrèrent que
des incrédules, des cœurs endurcis, des esprits critiques, des ennemis.
Face à ces mauvais esprits, Jésus s’est abstenu de toutes délivrances.
Impossible pour lui d'appliquer le second commandement: "tu aimeras ton prochain comme toi-même".
Ce qui lui a valu d’ailleurs une forte persécution.
Ils le chassèrent de la ville et voulaient le pousser dans un précipice (Luc 4 :29). Elie et Elisée eux, se trouvaient envahit par des rois idolâtres et des faux prophètes, qui avaient mis le peuple dans l’incrédulité.
Face à ces mauvais esprits, Jésus s’est abstenu de toutes délivrances.
Impossible pour lui d'appliquer le second commandement: "tu aimeras ton prochain comme toi-même".
Ce qui lui a valu d’ailleurs une forte persécution.
Ils le chassèrent de la ville et voulaient le pousser dans un précipice (Luc 4 :29). Elie et Elisée eux, se trouvaient envahit par des rois idolâtres et des faux prophètes, qui avaient mis le peuple dans l’incrédulité.
Il est à noter que le Seigneur n’a jamais guéri de
religieux.
Il sondait leur cœur et dévoilait leur attitude dure, hautaine et méprisante à son égard et face aux pêcheurs.
Il a fait de même avec toutes les personnes qui ne venaient pas à lui.
Celles qui n’avaient pas assez soif de guérison, il les laissait là, au bord du chemin.
Il sondait leur cœur et dévoilait leur attitude dure, hautaine et méprisante à son égard et face aux pêcheurs.
Il a fait de même avec toutes les personnes qui ne venaient pas à lui.
Celles qui n’avaient pas assez soif de guérison, il les laissait là, au bord du chemin.
Jésus
ne s’occupe que de ceux qui le cherchent avec force et sincérité.
C’est pour connaître leur réel besoin que le Seigneur
demandait au malade : ‘’Que veux-tu
que je te fasse ?’’.
Pourquoi demander une telle chose à un aveugle ?
Pourquoi demander une telle chose à un aveugle ?
Parce qu’un malade peut préférer qu’un membre de sa
famille soit guéri plutôt que lui ; ou paradoxalement désirer garder sa maladie pour
ne pas être redevable à Dieu; ou encore être orgueilleux au point de mettre Jésus à l'épreuve.
Le témoignage de l’aveugle Bartimée est éloquent à ce
propos.
Malgré les gens qui voulaient le faire taire, il hurlait : "fils de David aie pitié de moi". Sans ces cris répétés, Jésus ne se serait pas arrêté.
Malgré les gens qui voulaient le faire taire, il hurlait : "fils de David aie pitié de moi". Sans ces cris répétés, Jésus ne se serait pas arrêté.
Pourtant le passage biblique (Matthieu 14 :13-16)
sur la multiplication des pains est souvent repris par les religieux pour montrer
le coté ‘’humanitaire‘’ de Jésus, nourrissant une foule entière de quatre mille
personnes.
Mais
alors, pourquoi le Seigneur n’a t-il pas multiplié la nourriture sur tout Israël ?
Là aussi, il faut comprendre le contexte.
Jésus sort de la ville dans une barque pour se mettre
à part.
La foule le suit à pieds.
Toutes ces personnes ont dû contourner le lac de Tibériade, puis gravir une colline, pour le rejoindre et parcourir beaucoup de kilomètres.
Après trois jours de marche, sans nourriture, ils devaient tous être dans un état de fatigue très avancé ( surtout les malades parmi eux), car le Seigneur fut "ému de compassion".
Face à leur grande détermination à le suivre coûte que coûte, Jésus fit des miracles de guérison et une multiplication des pains et des poissons, pour que tous puissent manger.
La foule le suit à pieds.
Toutes ces personnes ont dû contourner le lac de Tibériade, puis gravir une colline, pour le rejoindre et parcourir beaucoup de kilomètres.
Après trois jours de marche, sans nourriture, ils devaient tous être dans un état de fatigue très avancé ( surtout les malades parmi eux), car le Seigneur fut "ému de compassion".
Face à leur grande détermination à le suivre coûte que coûte, Jésus fit des miracles de guérison et une multiplication des pains et des poissons, pour que tous puissent manger.
Cette épopée des évangiles, montre que, la mise à l'épreuve est la première étape à franchir, pour recevoir de Jésus.
Il teste notre renoncement.
Ensuite, il est indispensable d’avoir la foi, et d’aller vers lui, à sa rencontre.
L’action prime sur la passivité. "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos".
Il teste notre renoncement.
Ensuite, il est indispensable d’avoir la foi, et d’aller vers lui, à sa rencontre.
L’action prime sur la passivité. "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos".
De même : "demander
et l’on vous donnera…frapper, et l’on vous ouvrira" (Matthieu 7 :7).
Un acte humanitaire ne demande pas une action.
C’est souvent un constat, une tierce personne ou un organisme qui voit le besoin et cherche à y pourvoir.
C’est souvent un constat, une tierce personne ou un organisme qui voit le besoin et cherche à y pourvoir.
Pour un croyant c’est différent.
Le déclenchement de l’aide se fait à partir de la volonté déclarée et manifestée du nécessiteux.
Il vient vers le croyant oint (Messie), il demande, il insiste pour recevoir.
Cela va même plus loin, le pauvre, donne de son nécessaire, voire de ce qu’il lui reste.
La veuve de Sarepta fit un gâteau à Elie avec tout ce qu'elle avait de farine et d’huile. Après quoi, il ne lui restait plus rien pour se nourrir, elle et son fils. Son acte de foi assimilé à un acte de folie, a déclenché le miracle.
Pour un incroyant, cela parait intolérable et même insupportable, de solliciter à ce point la personne démunie, avant de répondre à son besoin.
En fait, l’action du Saint-Esprit va beaucoup plus en profondeur qu’une action humanitaire.
Jésus veut subvenir au besoin vital.
Il délivre complètement l’opprimé, aussi bien dans sa maladie, dans son handicap, que dans sa détresse morale.
Il le relève et en fait une personne digne et respectable.
La contre-partie s’est de le suivre comme Seigneur et Sauveur.
Il y a toujours un renoncement pour le croyant.
Une fois délivré de ses bourreaux, Jésus dit à la femme adultère: "va et ne pèche plus"; soit en d'autres termes: "continue ta vie en renonçant aux œuvres du péché".
En conclusion:
Le déclenchement de l’aide se fait à partir de la volonté déclarée et manifestée du nécessiteux.
Il vient vers le croyant oint (Messie), il demande, il insiste pour recevoir.
Cela va même plus loin, le pauvre, donne de son nécessaire, voire de ce qu’il lui reste.
La veuve de Sarepta fit un gâteau à Elie avec tout ce qu'elle avait de farine et d’huile. Après quoi, il ne lui restait plus rien pour se nourrir, elle et son fils. Son acte de foi assimilé à un acte de folie, a déclenché le miracle.
Pour un incroyant, cela parait intolérable et même insupportable, de solliciter à ce point la personne démunie, avant de répondre à son besoin.
En fait, l’action du Saint-Esprit va beaucoup plus en profondeur qu’une action humanitaire.
Jésus veut subvenir au besoin vital.
Il délivre complètement l’opprimé, aussi bien dans sa maladie, dans son handicap, que dans sa détresse morale.
Il le relève et en fait une personne digne et respectable.
La contre-partie s’est de le suivre comme Seigneur et Sauveur.
Il y a toujours un renoncement pour le croyant.
Une fois délivré de ses bourreaux, Jésus dit à la femme adultère: "va et ne pèche plus"; soit en d'autres termes: "continue ta vie en renonçant aux œuvres du péché".
En conclusion:
Comme nous l’avons vu, plus haut, il est indispensable de retrouver un
cœur d’enfant, humble et crédule.
L’esprit d’Elie doit revenir dans les derniers temps
pour ramener le cœur des pères vers leurs fils. Chacun a besoin de cette
reconversion, pour ne pas évangéliser comme le monde, en faisant de la
politique et de l’humanitaire, mais en imitant Jésus, qui regardait si la
personne avait un cœur d’enfant, avant de prier pour elle.
Très profond et concret. Merci !
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