dimanche 20 mai 2018

QUELLES VIES APRES LA MORT? RÉVÉLATIONS NOUVELLES SUR LE PURGATOIRE


Par Eric Ruiz
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Ce que j’ai reçu du Saint-Esprit est encore très déstabilisant.
Que de dogmes religieux établis comme des vérités indiscutables qui s’écroulent là devant moi.
La révélation du Seigneur libère de tous ces liens qui servaient à justifier l’iniquité ou à cacher le mensonge.

https://youtu.be/9p2fGA8sW0I
« …des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment. Dieu nous les a révélées par l'Esprit. Car l'Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. » (1 Corinthiens 2 :9-10)

Le purgatoire possède une lumière ténébreuse qui ne brille que pour le malheur de ceux qui y croient… mais attention, il a une profondeur de Dieu sondée et révélée par l’Esprit…

Revenons au départ : Si on se réfère aux catholiques, le purgatoire, c’est un lieu pour que ceux qui ne sont pas totalement purifiés sur terre, le soit après, dans l’au-delà.
Ils seraient sauvés mais...ils leur manqueraient une étape de purification qui les libèrerait totalement du mal.
Le clergé catholique avait conscience néanmoins que rien d’impur ne pouvait entrer dans le royaume de Dieu.
Ce lieu en fait, arrangeait bien leurs affaires.
Beaucoup péchaient… et pire même que les païens ; Et face à des chrétiens culpabilisés de leurs péchés, ce lieu permettait bien-sûr de repousser à plus tard toute repentance et conversion ; Et en même temps, le purgatoire avait l’avantage d’occuper les croyants à prier pour les âmes défuntes en prison dans ce lieu pour qu’elles puissent rejoindre plus rapidement le paradis.

En fait, le but principal était d’embrasser la religion catholique, la foi catholique qui mettait une marque du salut sur les peuples par le baptême, la communion, l’eucharistie ou le mariage...communément appelés les « saints sacrements » ; Et par conséquent tout servait, en fin de compte, à cacher le manque de purification par des rites.

Le purgatoire, ce mot et cette doctrine a émergé curieusement au même moment en France, que la percée du mouvement Cathares (aux alentours du Xème -XIème siècle).
Les Cathares (les purs) qui rappelons-le, plaçait très haut la purification ;
Eh bien leur doctrine avait ce fondement : que sans un baptême de l’Esprit Saint, il n’y a aucune chance d’être pur, aussi bien sur terre qu’au ciel.
Les Cathares crucifiaient leur chair en s’abstenant de beaucoup de plaisirs charnels dont le clergé catholique de l’époque étaient friands (la nourriture, la luxure, la richesse, le pouvoir).
Et nous devons le reconnaître ils avaient totalement raison sur ces points.
Mais la volonté de Dieu est qu’elle se fasse sur terre comme elle faite au ciel. La prière du « Notre Père » est claire à ce sujet.
Le catholicisme a donc repoussé au ciel ce qui aurait dû se faire sur terre, ici et maintenant et non plus tard.

Les courants protestants ou évangéliques d’aujourd’hui sont-ils, eux, plus dans la Vérité ?
Réponse : Ils sont dans le même mensonge.
Cette purification qu’ils refusent sur terre, il l’a remette à Jésus-Christ qui l’aurait fait au ciel pour eux (par sa mort et sa résurrection).
Cette croyance-là, qui est très évangélique, c’est aussi une autre forme de purgatoire, il faut le reconnaître.
Le purgatoire, le vrai : C’est Jésus qui se charge de nos fautes jusqu’au point de les expier, de les réparer lui-même.  C’est lui le fils de Dieu qui s’est fait malédiction à notre place ; Et si nous confessons régulièrement nos péchés, il reste fidèle et juste pour nous les pardonner. En cela c’est juste, puisque c’est 1Jean 1 :9
Mais là où c’est scabreux: c’est dans le fait de se croire pur en croyant de la bouche mais pas du cœur et donc de se croire justifié alors que l’on est remplit de tâches et par conséquent dans le même état qu’un incrédule ou qu’un impie, bref le croyant aveuglé est à ce moment-là : un imposteur.
Dieu ne nous purifie pas tant qu’on ne s’est pas lavé soi-même !
Donc eux, ces aveugles, ont vraiment besoin d’un purgatoire, oui dans le sens d’une nouvelle session de rattrapage.
Jésus est venu rendre la vue aux aveugles …mais aussi : aveugler ceux qui voient.
Pourquoi ? Pour qu’ils subissent leur châtiment.
Car pour eux, le jugement se fait selon leurs œuvres.
Il y aura donc un châtiment suivi d’une réparation ; Et prier pour que des morts voient leur châtiment diminuer n’y fera rien. Ils doivent, quoi qu’il arrive, réparer ce qu’ils ont détruits.

Alors oui, il existe un purgatoire, un vrai, un lieu expiatoire, c’est-à-dire un lieu de réparation.
Et ce purgatoire, est terrestre et non céleste.
Ce mot semble ne pas être présent dans la Bible.
Pourtant dans le livre des Actes, j’ai trouvé un mot grec qui s’y rapproche tellement ; et ce mot c’est : « Anoikodomeo » [an-oy-kod-om-eh’-o strong n°456] qui signifie reconstruire, traduit aussi par relever, réparer.
On trouve curieusement ce mot une seule fois, et c’est dans le livre des Actes au chapitre 15 au verset 16 (mais je vais vous lire aussi tout le contexte tellement je trouve ce passage significatif)
Commençons au milieu du verset 13 (c’est l’apôtre Jacques qui parle) : « …Dieu a d'abord jeté les regards sur les nations pour choisir du milieu d'elles un peuple qui portât son nom. Et avec cela s'accordent les paroles des prophètes, selon qu'il est écrit:
16 « Après cela, je reviendrai, et je relèverai (Anoikodomeo, par un purgatoire) de sa chute la tente de David, J'en réparerai les ruines, et je la redresserai,
Afin que le reste des hommes cherche le Seigneur, Ainsi que toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, Dit le Seigneur, qui fait ces choses,
Et à qui elles sont connues de toute éternité
 ».

Vous voyez c’est comme je le crois vraiment, cette réparation, cette reconstruction se fait bien sur Terre ; et elle concerne toutes les nations sur lesquelles le nom du Seigneur est invoqué (et je le rappelle quand quelqu’un crie : « Dieu vient à mon secours ! » Il invoque son nom : Sauveur)

Et je m’explique sur les faits concernant cette réparation.
Jésus appelle à la pureté sur terre: «Soyez parfaits ou soyez (purs) comme votre Père céleste et parfait (ou pur) ». Le verbe être est conjugué à l’impératif présent ; ce n’est donc pas, pour un temps futur, mais pour un moment présent.
Et je ne vais pas reprendre mes nombreux messages sur la purification pour vous ré expliquer le comment.
Mais je suis d’accord avec les Cathares pour dire que la prison terrestre et corporelle a cette vocation-là : C’est un lieu d’expiation et de réparation des fautes.
Une chose est sûre et établit pour moi: nous nous réincarnerons de cette manière si nous n’avons pas atteint la purification.

Nous reviendrons vivre dans un corps humain pour finir de réparer ce qui a été grignoté par les démons dans notre vie.

Matthieu 12 :32 «  …mais si quelqu'un a parlé contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni en ce siècle, ni en celui qui est à venir (ni dans le siècle à venir)».

Ce verset (mine de rien)  montre deux choses : La première c’est qu’ici on ne parle pas de la terre et du ciel (ça c’est ce qu’on nous a laissé croire depuis bien longtemps)
La deuxième chose, c’est que nous pouvons ou pas, être pardonné dans ce siècle (donc dans ce temps) ou dans un autre siècle, c’est-à-dire dans un autre temps. Il n’est pas dit que « il ne lui sera pas pardonné sur cette terre puis après au ciel ».
Ce n’est pas de cette manière que Jésus parle. Jésus montrait-là plusieurs temps comme plusieurs générations de vie possible. Il n’y a pas de siècles dans le ciel, puisque le temps n’y existe pas.

Prenons l’exemple de Jonas dans le gros poisson, au fond de la mer, en enfer, il a crié à Dieu et dans la douleur, il a manifesté des regrets de lui avoir désobéi. Mais son purgatoire s’est réalisé sur terre en revenant à Ninive.
Ce combat-là, cette épreuve, cette expiation faisait office de purgatoire, d’antichambre si vous voulez pour le paradis).

La mémoire de notre vie d’avant, est en partie absente, mais cela veut-il dire pour autant que nous naissons vierge de tout ?
Moi je crois que nous arrivons sur cette terre (et là j’insiste bien) avec un fardeau.
Et là je sais que je ne vais pas me faire beaucoup d’amis en disant cela... mais dès la naissance nous arrivons avec des tares ; et certains plus que d’autres (des malformations, des handicaps en tous genres allant de la maladie mentale, en passant par un caractère acariâtre, ou méchant ou par des maladies incurables, etc ).
Ce sont bien les restes d’une personnalité déchue et passée qui resurgis à la naissance.

Maintenant autre chose, Nous avons une mémoire cellulaire qui va plus loin de ce à quoi nous pensons.

Savez-vous que des individus ayant subi des transplantations d’organes ont ressenti les mêmes choses que leur donneur défunt.
Des cellules continuent à vivre après la mort d’un organisme, c’est une preuve scientifique aujourd’hui.
La preuve réelle, et que la cellule du donneur peut aller même jusqu’à influencer les gouts et la personnalité du receveur. Preuve que la cellule possède une vie plus importante et plus longue, que nous ne soupçonnions pas jusqu’ici.
Un meurtre a même pu être élucidé par un transplanté qui a vu celui qui a donné la mort à son donneur et l’enquête policière a pu être résolue.
Mais ce qui est étonnant c’est que par un organe étranger on peut recevoir des esprits impurs, comme des esprits purs. Un transplanté a ressenti des attirances, de fortes pulsions homosexuelles qu’il n’avait pas autrefois mais que le donneur avait, lui.

Question : Pourquoi avons-nous hérité de tout cela ? Qui nous les a données…Dieu ?  
Est-il dans ce cas rancunier, souhaite-il nous punir?  
Le diable a-t-il eu une emprise alors?
Oui mais pas exactement.

La réponse je crois vous l’avez pressentie déjà : Car c’est nous et nous seul « LE responsable » de ce que nous avons été et de ce que nous sommes.
On pourrait blâmer aussi la famille dans laquelle nous naissons, mais là aussi notre rattachement familial est décidé et il est la conséquence de ce que nous avons vécu avant.

Dieu connaissait à l’avance cette faiblesse humaine (l’amour de la chair) et c’est pour le bien de tous qu’il a prévu de nous écraser en nous mettant sous ses pieds de cette façon, pour nous amener à convertir nos désirs, nos pensées, à changer notre mentalité.
C’est pourquoi, si nous arrivons dans notre nouveau corps avec des tares,  c’est que nous avons récupéré un passif de notre vie précédente par nos péchés ; nous gardons alors ces fautes qui n’ont pas été brûlées mais qui ont été exacerbés par le diable et ses démons. Nous récupérons donc ce qui fait partie de notre personnalité déchue, sans exclure toutefois de posséder aussi certains autres dons, des facultés positives (comme des dons musicaux, artistiques, sportifs, des facultés d’expression ou d’analyse, des dons intellectuels ou aussi des goûts particuliers,  etc).
Si tout cela est faux alors pourquoi Moïse a-t-il insisté à plusieurs reprises sur toutes les malédictions et tous les fléaux qui toucheront un peuple désobéissant.

« L’Eternel te frappera, toi et ta descendance, (nous pouvons refaire partie de cette descendance en y renaissant) de fléaux extraordinaires. Il te frappera de fléaux importants et durables, de maladies graves et tenaces. » (Deutéronome 21 :59). Et les idolâtres qui persistent seront châtiés jusqu’à la troisième et quatrième génération  (Exode 20 :5). Pire encore, ceux qui auront été comme les ammonites ou les moabites, exploitant et méprisant un peuple soumis, seront maudit jusqu’au de-là de la dixième génération (Deutéronome 23 :3).

N’oublions pas que tous ceux qui se sont mis sous la loi sont sous cette malédiction ; et ils sont nombreux.

Revenons à la question d’un disciple sur l’aveugle de naissance:
Jean 9:1: « Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance.
2 Ses disciples lui posèrent cette question: «Maître, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle?»
Les disciples posent une question qui a du sens, ils demandent à Jésus qui est le responsable, l’homme ou ses parents?
Pourquoi ? Parce qu’ils connaissent la loi de Moise, ils connaissent les traditions de leur peuple et ils savent que les maladies congénitales sont issues de la désobéissance de la loi ; ils savent donc que le péché provient soit des parents transmetteurs, soit de la personne elle-même, parce qu’elle a conservé sa personnalité d’avant.
3 Jésus répondit: (écoutez bien il ne répond pas directement à la question, il montre autre chose) «Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché, mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient révélées en lui »
En fait ici, Jésus, reformule la question plutôt que de donner la réponse ; Et de façon très habile, sans montrer le pécheur, et la loi qui le condamne… Jésus semble même, nier la question.
Pourquoi ?
Car il préfère montrer la grâce, qui est le grand but de son avènement.
Il est venu en premier pour sauver et non pour accuser. C’est pourquoi il ne pointe pas le pécheur, tout simplement ; Et il ne souhaite pas que lui aussi regarde en arrière.

Alors c’est vrai qu’on a l’habitude d’entendre cette question (qui est plutôt un aveu d’impuissance  en regard à l’injustice qui semble frapper au hasard): « 
Mais qu’a-t-il fait au bon Dieu pour mériter cela (cet aveugle) ? »
La question, en fait est juste, mais elle n’est pas importante ; elle doit même être repoussée.
La vraie question c’est : Dans quel but est-il aveugle ?

Tout ça afin de manifester la gloire de Dieu, par sa délivrance et son salut.
L’homme a péché autrefois dans sa vie antérieure, mais Jésus ne veut pas que l’on regarde à la malédiction, mais à la délivrance qu’il opérera dans cet homme.

Alors c’est vrai les traductions diffèrent sur ce passage.
Moi, j’ai pris la traduction Louis Segond ou la version Osterwald qui disent la même chose. Mais certaines traduisent que le péché ne provient ni de l’homme et ni de ses parents.
Mais là-aussi quel non-sens !
Le péché est à la base de la chute de l’homme… comment Jésus pourrait-il à cet instant le nier et renier les passages que nous avons lus sur la loi mosaïque ?
Les théologiens s’en tirent encore une fois avec une pirouette en affirmant qu’il y a des malédictions qui toucheraient aussi indifféremment, comme cela, un peu comme par hasard, tout le monde (et on avale ces bêtises, on gobe des couleuvres).

Sur quel autre texte biblique peut-on alors se référer?
J’en reviens encore à l’histoire de Jonas.
Le prophète d’Israël Jonas, revient à la vie, réincarné après 3 jours passés dans le poisson (symbolisant la mort, l’enfer).
Sa mission reste la même qu’avant, il doit c’est vrai, comme faire une œuvre de pénitence en réparant le dommage causé par son refus d’obéir à Dieu: Il devait s’occuper d’un peuple ennemi les Assyriens, d’une ville Ninive.
Lui, qui a rejeté la repentance ; il doit maintenant la proclamer à ce peuple qui après 40 jours sera détruit.
Alors Jonas le fais…mais à reculons, à contre cœur.

Nous avons tous eu… ou nous avons peut-être encore un ennemi juré dans nos vies. Un peuple, une race, une famille, un parent, un frère pour qui nous avons retenu les péchés, en ne lui pardonnant pas.
Si nous ne pardonnons pas, et que nous partons de ce monde, avec un cœur endurci et rancunier, notre réincarnation aura ce but alors : de brûler cet absence de pardon.

Pour Jonas, ce pardon a été son plus grand combat. Même à la fin de l’histoire, il restera méprisant et amer face à ce peuple qui s’est tourné vers le Seigneur.
Le pardon est l’acte le plus important à manifester (mais pour beaucoup, le plus difficile me semble-t-il à l’évidence).
Et toute résurrection par réincarnation sert à cela.
Mais alors pour Jonas, mourra-t-il encore une fois sans pardon, vu que l’histoire ne se termine pas et qu’elle demeure en point de suspension ?
Oui je crois cela, son cycle de réparation, son purgatoire n’est pas terminé.
Pourquoi ?
Eh bien, nous l’avons-lu avec Matthieu 12 :32 «  … si quelqu'un a parlé contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni en ce siècle, ni en celui qui est à venir » (version Martin)
Il faudra à Jonas pour son blasphème contre l’Esprit, plusieurs résurrections, plusieurs réincarnations.
Il sera châtier en enfer à la fin de chaque vie ; et il devra réparer ses fautes sur terre, jusqu’à ce qu’il fléchisse les genoux et pardonne réellement ses ennemis.

Son blasphème contre l’esprit lui vaudra davantage de souffrance et une réparation plus longue et plus fastidieuse (ressemblant à des tourments éternels). Son salut est à ce prix-là (et n’oublions pas que c’est son endurcissement qui en est la cause)!

Mais il y a aussi ce verset de Marc 3 :29 qui semble aller plus loin encore et qui dit : « mais quiconque blasphémera contre le Saint-Esprit n'obtiendra jamais de pardon: il est coupable d'un péché éternel. »
Ah mais ici, cela semble clair, le blasphème contre l’Esprit est impardonnable !
Le problème encore ici est le mot éternel, éternité ; C’est le même que pour dire aux siècles des siècles, ou d’âge en âge : « Aionios » en grec.  
Car attention, il n’y a qu’un Eternel (sans commencement ni fin) et c’est Dieu
Dans le langage courant quelque chose d’éternel, c’est quelque chose qui est sans fin, quelque chose qui possède une durée incalculable, dont on n’entrevoit pas la fin.
La question devrait alors plutôt être : « y aura-t-il une fin à ce manque de pardon qui parait éternel ?
Combien faudra-t-il de séjour en enfer et de réincarnation avant d’être brisé au point de pouvoir reconnaître la supériorité de Jésus-Christ et non de continuer à être soumis à cet orgueil démesuré ?
Combien de siècles et de siècles faudra-t-il encore avant de changer cette nature perverse et méchante? »

Le purgatoire n’est pas un sacrifice léger et facile, c’est un feu dévorant comme l’enfer.

Mais Jésus est aussi très exigeant avec ses Fils (ceux qui font sa volonté) ; et le pardon reste là aussi, un acte d’amour très couteux.
Jésus insiste en lavant les pieds de Judas Iscariote sur le fait de mettre le comble à son amour.
Aimez ses ennemis… c’est non seulement leur pardonner leurs fautes mais c’est plus encore, c’est aller beaucoup plus loin que ça. Jusqu’où alors ?
C’est aller au point d’accepter s’il le faut, de se faire tuer par eux, sans en éprouver d’esprit de vengeance ou de rancune.
Vous pensez que je divague en disant cela ?...

·       Qu’a fait Jésus face à ses bourreaux?
Il les a pardonnés soufrant jusqu’à la mort sur la croix, devant ceux qui l’ont crucifié.
·       Qu’a fait Etienne fasse à ses lapidateurs ? Il louait Dieu sous les jets de pierres qui lui brisait le crâne.
·       Qu’ont faits certains Cathares face à l’inquisition, ils se sont jetés volontairement dans le bûcher qui leur avait été préparés.

Voilà les prodiges que notre Seigneur attend d’un être rendu pur.
Et voilà le but du purgatoire terrestre :
Quoi que nous ayons fait ou pas fait, nous nous retrouverons devant la situation la plus insupportable que redoute notre chair.
Nous aurons non seulement à reconnaître la valeur de l’autre, mais plus encore, admettre qu’il fasse ce que lui plait de notre vie.
Car face à l’opposition, c’est Dieu notre seul arme, Dieu notre unique consolateur et Dieu notre unique gloire.

Alors maintenant pourquoi un tel message contre et pour le purgatoire ? D’abord bien-sûr pour montrer la grandeur du Salut de notre Seigneur qui fait tout pour sauver ses enfants, mais selon sa justice. Ensuite ce message sert à rétablir la vérité. La vérité nous affranchie, elle nous rend libre, si nous prenons conscience de nos fautes, nous pouvons alors arrêter nette cette spirale de l’enfer et des châtiments qui ne cesseront de tourner tant que chacun n’aura pas fléchi les genoux pour se placer sous les pieds de notre Seigneur et être purifié par lui.

Un tel message, se veut être celui de Paul dans 1 Thessaloniciens 5 :14 « Nous vous en prions aussi, frères, avertissez ceux qui vivent dans le désordre » (dans d’autres versions, « reprenez les déréglés »).

Je prie notre Seigneur Jésus-Christ : Que ce message reprennent ceux qui sont partagés, aveuglés, malheureux, afin qu’ils se détournent de leurs mauvaises voies ;  Que ce message aussi fortifie et donne du courage à ceux dont la marche est juste, pour persévérer jusqu’au bout. 
Amen ?

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