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Par Eric Ruiz
Plusieurs croyants m’ont posé la même question : que faut-il faire vis-à-vis de la vaccination : se soumettre ou désobéir ?
Ils me disaient que, dans telle assemblée, on leur avait dit de se faire vacciner et dans une autre, on leur avait dit le contraire, car le faire, serait d’accepter la marque de la bête.
Je ne reviendrais pas sur la signification de
la marque de la bête pour en avoir parlé dans le dernier message : « Paix à ceux qui se
soumettent » ;
1)
LA JUSTE POSITION
Il ne s’agit pas de savoir qui a raison ou
pas, mais il s’agit de savoir ce que veut le Saint-Esprit pour Ma vie (à
moi seul).
La connaissance de Dieu, c’est une relation
personnelle avec le Seigneur.
2)
BETHEL,
LE MAUVAIS CHOIX
Un rappel pour Dan et Bethel pourquoi vont-ils ensemble ?
Parce que Dan c’est la tribu du jugement et
que Bethel signifie maison de Dieu. La maison de Dieu, là où l’on trouve de la nourriture
divine sont jugées en premier.
Le Saint-Esprit nous dit comme autrefois (Amos 5 :5) « Ne cherchez pas Bethel…Bethel sera anéanti. Cherchez l’Eternel et vous vivrez »… (Amos 7 :13) « Ne continue pas à prophétiser à Bethel, car c’est un sanctuaire du roi, c’est une maison royale ».
Ne vous y trompez pas, celui qui annonce un autre chemin que la voie royale, celle de la religion officielle n’est pas bien reçu à Bethel. Le roi en place, celui qui officie comme prédicateur, l’attaque sans retenue.
Contre Amos, « Amatsia prêtre de Bethel , il fit dire à Jeroboam, roi d’Israël : Amos conspire contre toi au milieu de la maison d’Israël, le pays ne peut supporter toutes ses paroles ».
Le plus grand nombre d’Israelites préférait
se soumettre à Amatsia plutôt qu’écouter Amos. La tradition et le nombre les
rassuraient.
Ils préféraient obéir et plaire aux hommes
plutôt qu’à Dieu.
Or, quand le Saint-Esprit nous dit NON !
Il nous barre la route, il nous empêche de prendre un mauvais chemin.
3) MA FOI PERSONNELLE
Je vais prendre mon expérience personnelle (et là j’insiste c’est une expérience propre à moi, c’est Ma relation avec Dieu), mais mon expérience va vous permettre d’avoir la clé pour vous.
Ma conviction était que vu l’écran de fumée
qu’il y avait devant les vaccins, je préférai attendre et examiner les
évènements. Puis je me suis dit que tant qu’on ne m’oblige pas à le faire, je
ne bougerai pas. Puis voyant qu’il manquait un acte de foi, j’ai dit
Seigneur : « Si survient une obligation, tu feras en sorte de me
fermer le chemin ou de le laisser ouvert ».
C’est alors qu’est arrivé une maladie qui ne
guérissait pas. Je suis allé voir mon médecin traitant et là il me posa la
question : « êtes-vous vaccinés ? ».
Je lui répondis que non, alors il me dit autoritairement :
« je vous vaccine après-demain le 25 juin à 16h, c’est une seule dose ».
J’ai vu là, devant moi l’obligation que
j’attendais, mais en sortant du cabinet médical, j’ai confessé que s’il
survenait quoique ce soit, comme un empêchement de dernière minute, je n’irai
pas et je ne changerai pas mon rendez-vous, car j’y verrai alors une opposition
du Seigneur.
Cela voudra dire que le chemin n’est pas bon et que je ne dois pas me faire vacciner ici, maintenant et avec ce vaccin.
Résultat, tout s’est passé sans aucun
imprévu.
Dieu m’a répondu. Il m’a répondu pendant que
j’agissais.
Pour moi, j’ai agi en mettant le Saint-Esprit
au centre de ma décision. Ma foi a été active.
4) LA FOI PAR LES ŒUVRES
La foi prend tout son sens quand : « Le juste vivra par la foi ».
Nous n’avons pas à entrer dans des discussions vaines ou des questions à mille réponses avec les autres et pour finir, partir chacun de son côté en restant sur ses croyances.
Paul disait à Timothée : « Repousse
les discussions folles et inutiles, sachant qu'elles font naître des querelles. »
Nous devons considérer la vérité sur la foi
de cette manière :
La foi augmente, non pas à partir d’échanges
sur des idées mais bien à partir d’expériences personnelles, car « la foi sans les œuvres et morte » comme un corps sans âme est mort lui-aussi.
Ce sont les œuvres de la foi qui nous
justifie.
Bref, ce qui m’intéresse n’est pas de savoir si ce que j’ai fait c’est raisonnable ou pas, ce n’est pas de savoir si beaucoup pense ce que je crois. Ce qui m’intéresse c’est de savoir si Dieu agréé mon acte de foi, le mien et pas celui d’un autre.
Dans tout ce que nous faisons, nous devons
mettre notre foi en action.
D’abord, présenter nos projets à Dieu, puis agir en s’attendant à sa réponse.
Nous devons arrêter de mettre notre confiance
dans notre intelligence, ou dans une vision que nous aurions eu ou encore dans
la sagesse d’un homme aussi pieu soit-il.
C’est au Saint-Esprit d’être le guide, le maître.
Sinon, comment l’appeler
« Seigneur » et faire comme si nous avions carte blanche sur toutes
nos actions ?
C‘est Sa volonté qui doit se voir
pendant la marche.
« Heureux
les pauvres en esprits, car le royaume est à eux ».
Heureux ceux qui ont compris que leur
intelligence n’est que baliverne et qu’ils ont besoin de l’Esprit saint pour
être efficace et surtout juste.
5)
LA FOI DE NOS PERES
Mais pourquoi au temps de Moïse les choses étaient-elles bien différentes?
Lisons Deutéronome 1 :42
(«1 ce sont ici les paroles que Moïse adressa à tout Israël »)
« L'Eternel
me dit: Dis-leur: Ne montez pas et ne combattez pas, car je ne suis pas au
milieu de vous; ne vous faites pas battre par vos ennemis. ».
Ici, Dieu parle au prophète Moïse pour qu’il dise à tous, aux Israélites dans leur totalité, de ne pas entrer en combat.
Alors pourquoi ne pas écouter un prophète comme lui, nous dire si le
vaccin est un bon ou un mauvais combat pour nous ?
La réponse est assez simple. Seuls certains israélites comme Moïse,
Aaron et ses fils étaient oints par l’esprit.
Les autres pouvaient être oints certes, mais que par l’eau de la
repentance.
6) L’UNION A CHRIST
De nos jours, grâce à Jésus-Christ ressuscité, la relation avec Dieu est différente. Non pas,
parce que nous sommes meilleurs qu’eux l’étaient, mais parce qu’il s’est
sacrifié pour que tout être humain quel qu’il soit puissent recevoir l’onction.
Par Jésus-Christ nous avons l’onction du Père qui descend sur nous.
Donc, c’est le consolateur, l’Esprit saint que le Père nous a envoyé, qui nous enseigne toutes choses et qui nous rappelle ce que Jésus nous a dit ; et qui est en partie dans les Ecritures (Jean 14 :26)
Notre témoignage est bien là, dans nos actes
de foi.
Pas des actes de foi où nous faisons que de
répéter ce que d’autres ont vécu, ou de dire ce que la doxa chrétienne
raconte ; non, des actes de foi où le Saint-Esprit nous a ouvert le chemin
ou barré le chemin ; car j’en suis sûr il répondra à vous
personnellement, selon vos besoins.
Paul l’avais écrit au Philippiens :
« Ne vous inquiétez de rien; mais en toute
chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications,
avec des actions de grâces ».
Le remercier là aussi, ce n’est pas le louer et puis faire
ensuite ce que l’on avait projeter, en écartant les autres projets possibles,
ceux qui nous gênent, qui nous mettent en péril ; Etre reconnaissant, c’est
le remercier d’avoir par avance ouvert ou fermer le chemin de nos actes. Et le
résultat n’est pas que nous allons devenir plus instruits, plus intelligents et
pouvoir expliquer aux incrédules où se trouve la vérité sur le bon ou le
mauvais vaccin ;
Jésus nous dit : « Et la
paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées
en Jésus-Christ. »
Notre être animal préfère connaître la vérité sur les
vaccins plutôt que la paix de Dieu. Il préfère montrer qu’il a agi avec
intelligence.
Mais la paix est bien supérieure à l’intelligence ( on
vient de le lire, elle « surpasse tout intelligence » ;
Sa paix nous suffit. La réponse de Dieu à nos prières nous suffit. Pourquoi chercher une autre réponse, qui ne ferait que de nous montrer supérieur aux autres par notre connaissance.
La foi ne doit pas laisser la place à
l’orgueil…mais aussi, la foi (et c’est contradictoire) ne doit pas nous pousser
au doute.
Le doute ne se fait pas au sujet de ce qu’on
prend, de ce qu’on mange, de ce qu’on nous transfuge dans les veines, mais au
sujet de celui qui nous sauve.
« rien
ne peut vous nuire…Voici, je vous ai donné le pouvoir de
marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de
l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire… ils saisiront des serpents; s'ils
boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ».
Si Dieu est sauveur, il ne permettra pas que vous soyez empoisonné,
ou que sais-je, qu’un nano particule injecté à votre insu vous fasse perdre
votre libre arbitre.
7) FAIRE TOMBER SATAN
Il nous a donné le pouvoir de marcher sur toute la
puissance de l’ennemi (pas sur une partie seulement et nous méfier de l’ennemi
comme de la peste).
Toutes ces mauvaises considérations ne font que d’élever
satan, à une hauteur qu’il ne peut atteindre si nous regardons à Christ.
Jésus avant de leur dire que rien ne pourra vous nuire a
dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un
éclair ».
Il ne le voyait pas monter, il le voyait descendre… vous
savez, tomber comme ces étoiles filantes qui donnent l’impression en
disparaissant de venir s’écraser sur le sol de la terre.
Si nous regardons à Christ satan est obligé de tomber du ciel, il n’a pas le choix.
Pourquoi chercherions-nous à vouloir le faire briller à nouveau dans le ciel ? Satan doit rester un feu éteint pour le croyant. C’est une étoile morte pour lui, une étoile qui finit sa vie en explosant violemment comme les étoiles le font dans la réalité.
Aujourd’hui que constatons-nous ?
Que celui qui se dit croyant se méfie de tout ce que le
système veut lui faire adopter.
C’est un sceptique, et son scepticisme a mille bonnes
raisons de l’être, d’ailleurs.
Le vaccin est dangereux, il est inefficace face aux
variants, il est mal toléré, c’est un outil de contrôle, etc, etc…
8) ESCLAVE DE L’ESPRIT
Paul, l’apôtre avait lui aussi mille bonnes raisons de se
méfier ; et notamment de ne pas retourner à Jérusalem, car sa vie en
dépendait.
Mais, il ne s’appartenait plus, il était esclave de
l’esprit. J’ai bien dit esclave. Il ne prenait aucune décision sans en avoir
parlé à son maître : le Saint-Esprit.
Il était complètement soumis et dépendant de son maître et
il le dit lui-même :
« Et
maintenant voici, lié par l'Esprit, je vais à Jérusalem, ne sachant pas ce qui m'y arrivera; seulement, de ville en ville, l'Esprit-Saint m'avertit que des
liens et des tribulations m'attendent. »
Pensez-vous que Paul connaissant les épreuves terribles qu’il allait vivre aurait dû être plus prudent, moins impulsif ?… mais ce qu’il dit ensuite ne fait aucun doute sur le plus important : la confiance qu’il a dans le Seigneur :
Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m'était précieuse, pourvu que j'accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j'ai reçu du Seigneur Jésus, d'annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu » (Actes 20 :22-24).
Je crois que nous rentrons dans un temps où avoir peur des tribulations, se méfier et être sceptique sur tout ne permet d’agir en union complète, parfaite avec le Saint-Esprit.
Ce temps est arrivé où agir en Christ ne sera
pas occasionnel, mais bien à chaque instant (24 heures sur 24).
L’étau se resserre, nous l’avons vu, la
tentation liée à l’image de la bête et à son adoration est au centre de notre
consécration.
Succomber à la tentation sera inévitable sans une union parfaite avec notre « Seigneur ».
Un croyant sceptique, tiède préfèrera alors, soit
la paix que lui offre le nouveau monde avec tous ses plaisirs, et même avec
cette liberté contrôlée, soit il préfèrera la lutte, la guerre pour rester
libre.
Mais dans les deux cas, il optera pour ses
choix plutôt que de se mettre en danger avec Dieu.
Le confort, la sécurité que donnera l’eugénisme, le nouvel homme des nations, tout comme le rejet qu’entraîne le refus de se soumettre aux autorités sont dans les faits : une seule et même occasion de tomber, pour le croyant.
Soyons sages, mettons la parole en pratique, comme
nous le demande l’apôtre jacques : « Mettez
en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l'écouter, en vous trompant
vous-mêmes par de faux raisonnements ».
C’est en pratiquant les œuvres de Christ que
nous les connaîtrons parce que nous les vivrons dans l’instant présent.
Amen
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